• il y a 8 mois
Des images imprimées dans le tréfonds de sa mémoire, mon adorable crie de l’intérieur, attiré par le précipice, par l’abyssal, ma douce sent le souffre, appel l’inéluctable de tous ses vœux, souhaite le grand sommeil.
Comment la retenir, je me lance dans cette bataille de toutes mes forces, mon âme sœur et rongée par l’indicible, refoulant la vision de la bête immonde, la noirceur avale chacun de ses atomes.
Transcription
00:00 Mon adorable m'a bien aimé, à les chevaux de l'enfer qui laboure son âme,
00:05 perdue dans ses souvenirs au vent mauvais, au goût amer.
00:09 M'a adulciné, regarde dans le vide, pense que demain n'existe plus,
00:14 parle d'elle au passé, chaque pas lui coûte, engluée qu'elle est,
00:19 par le monde d'hier, au grand père, c'est assez vous en dire je crois.
00:25 Des images imprimées dans le tréfonds de sa mémoire,
00:28 mon adorable cri de l'intérieur, attiré par le précipice, par l'abyssal.
00:34 Ma douce sang-le-souffre appelle l'inéluctable de tous ses voeux,
00:39 souhaite le grand sommeil, comment la retenir ?
00:44 Je me lance dans cette bataille de toutes mes forces,
00:47 mon âme sœur est rongée par l'indicible, refoulant la vision de la bête immonde,
00:54 la noirceur avale chacun de ses atomes.
00:57 Regardant derrière elle à chaque pas l'être aviné, elle a, que voulez-vous ?
01:02 Ce n'est pas son jour de chance, voilà tout.
01:05 Mamie, mon amour aux yeux vides est absorbé par le néant, parle d'elle au passé,
01:10 j'ai envie de hurler, tu respires, mon Dieu.
01:15 Où était-il celui-là au jour d'azur ? Que n'a-t-il dit ? Stop !
01:20 Au soulard, soudard, tueur de rêve d'enfant,
01:24 les chevaux de l'enfer hantent ma douce, ma délicieuse.
01:29 Rythme cardiaque de plus en plus violent, mon adorable étouffe,
01:34 inspire les souvenirs du Cossac sauvage de l'être bestial,
01:39 n'aime plus observer la nature, à quoi bon ?
01:43 Ne croit plus au beau, au lendemain radieux,
01:46 elle tangue, ne s'accroche pas au bastingage, les jours d'orage,
01:50 se laisse emporter par la houle. Il pleut à l'intérieur de mon amoureuse,
01:55 le chaos règne en maître, parce qu'elle est là, l'angeance aux envies libidineuses.
02:02 Je crie son désespoir, à coups de mots, je pleure.