Chaque jour, Céline Géraud et ses invités font un point complet sur l'actualité.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 - Et on va poursuivre les échanges avec vous, chers auditeurs d'Europe 1, 0180 20 39 21, si vous nous rejoignez, vous le savez, jusqu'à 14h, vous pouvez réagir, interagir aussi avec nos chroniqueurs du jour.
00:11 Et on va décrypter ce débat. Marion Maréchal, Valérie Ayé, c'était hier soir sur Europe 1 et ses news.
00:18 Les têtes de liste Renaissance et Reconquête aux Européennes se sont fait face lors d'un débat.
00:23 Et je vous propose, avant d'en discuter, d'écouter un échange justement autour du pacte migratoire Valérie Ayé en premier et ensuite Marion Maréchal.
00:31 - La France va être bénéficiaire du mécanisme de solidarité. Aujourd'hui, les pays qui sont de première entrée, c'est l'Espagne, la Grèce, l'Italie, la France.
00:40 Et qu'est-ce qui se passe ? Victor Orban en Hongrie refuse d'accueillir des migrants.
00:44 L'enjeu demain, avec le texte qu'on va voter la semaine prochaine, c'est que chaque pays, les Slovaques, les Polonais, les Roumains, les Suédois prennent leur part pour accueillir les migrants.
00:53 - Madame Ayé, évidemment, elle ne comprend pas qu'il y ait des pays qui ne veulent pas subir la répartition des migrants.
00:57 Je suis toujours sidérée de voir que vous ne tenez pas compte aujourd'hui du poids social, identitaire, culturel et sécuritaire que fait peser l'immigration dans notre pays.
01:04 Vous n'en parlez jamais. Mais même aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur fait le lien entre immigration et insécurité.
01:09 - Voilà, le pacte migratoire, les échanges effectivement nourris. Paul Melun, vous avez regardé ce débat. Qui vous a le plus convaincu ?
01:18 - D'abord, il y a deux remarques. Une remarque de fond et une remarque de forme. La remarque de forme, j'ai trouvé le débat de très bonne tenue et intéressant.
01:25 Ce n'est pas mal, parce que déjà, on a un enjeu à ce que les gens votent. Pour qui ? Ça, c'est leur affaire.
01:31 Mais que les gens viennent voter et se déplacent, parce que c'est un vrai enjeu et que le 9 juin, ils ne soient pas à la plage, mais au bureau de vote.
01:36 Et en cela, le débat était une réussite, parce que les deux candidates ont eu le temps de s'exprimer, elles ont développé leurs idées, ça a été d'une bonne tenue, elles ont été polies l'une et l'autre.
01:45 Et Laurence Ferrari et Sonia Marouc ont su distribuer la parole et bien problématiser les sujets. Donc je trouvais que c'était déjà, sur la forme, une réussite collective.
01:52 Ensuite, sur chacune, elles n'avaient pas tout à fait la même partition à jouer. Valérie Hayé...
01:57 - C'était crucial pour les deux, dans les deux cas. - C'était crucial pour les deux. Valérie Hayé, c'était son premier vrai grand débat à une heure de grande écoute.
02:04 C'était une émission qui était importante pour elle. C'est là où beaucoup de Français la découvraient. Elle ne bénéficie pas de la même notoriété que Marion Maréchal,
02:12 - Elle avait fait un 20h, un journal de 20h. - Elle avait fait un 20h, mais c'était sa première confrontation dans l'axe du débat.
02:19 Et c'est là qu'on se révèle, le 20h est un exercice très important, mais un peu plus stéréotypé, un peu plus calé. Donc là, elle était sur un exercice de débat.
02:25 Valérie Hayé, elle, elle a été dans son couloir. C'est-à-dire qu'elle a défendu, bec et ongle, la politique d'Emmanuel Macron en tout point.
02:32 Elle a été extrêmement... Comment dirais-je ? On sent qu'elle avait préparé son débat. Marion Maréchal aussi avait préparé son débat.
02:38 Marion Maréchal avait peut-être un point en plus par rapport à Valérie Hayé, qui était son aisance.
02:42 Marion Maréchal, c'est un animal de télévision quand même. Il y a peut-être une dizaine de personnalités politiques comme ça en France qui sont très à l'aise
02:49 dans l'exercice du débat, de la confrontation d'idées, là où Valérie Hayé était un peu plus en retenue.
02:55 - Et on a appris il y a quelques jours qu'elle avait tout simplement tourné de l'œil avant son plateau du journal de 20h.
03:04 Ce qui démontre quand même une certaine forme de fragilité face à la pression.
03:08 - De fébrilité face à la pression. Maintenant, effectivement, la vertu de ce débat, c'est que deux visions dramaturalement opposées,
03:15 et ce que vous avez pris comme extrait sur le pacte migratoire le montre bien, les deux visions quasiment les plus opposées du spectre politique.
03:20 L'une considère que le pacte migratoire, c'est la panacée dans l'interview, d'ailleurs ça a fait un peu tiquer Sonia Marbeau qui l'a demandé de répéter.
03:27 Elle a dit qu'il n'y aurait plus de Lampedusa et qu'il n'y aurait plus finalement de jungle de Calais avec cette histoire.
03:34 Moi je trouve ça fou de déclarer quelque chose. Pareil, si vous voulez, on va reprendre le magnéto dans quelques années,
03:38 il y aura toujours la jungle de Calais et la Lampedusa, et Mme Hayé va passer pour quelqu'un qui ne tient pas ses engagements.
03:45 Donc si vous voulez, la question migratoire, mais ils ont aussi parlé de l'agriculture, ça a été très intéressant.
03:49 Il y a eu aussi la discussion autour de la Russie qui a été importante parce qu'on a pu voir là aussi des différences très importantes
03:56 sur la façon d'aider ou pas et à quel degré l'Ukraine. Donc je crois que quoi qu'on en pense, on ressort si vous voulez avec une forme de clarification
04:03 et avec deux lignes qui sont tellement opposées que le débat pouvait être qu'intéressant.
04:07 - Et je rappelle qu'à ce stade, Valérie Hayé est crédité d'environ 17% des intentions de vote, 17-19 pardon, entre 16 et 19.
04:17 - Elle franchit les 20. - Et Maréchal plutôt autour de 5%. Jean-Claude Dassier ?
04:23 - Non mais je ne reviens pas sur ce que Paul a dit et que je partage totalement sur le style et sur la qualité du débat.
04:29 - Qu'est-ce que vous vous tenez de ce débat ? - C'était bien et j'espère que ça va décider un certain nombre d'électeurs
04:33 qui ont décidé de rester à la maison, d'aller voter parce que c'est l'enrobe quand même.
04:37 Alors je sais bien que ça ne fonctionne pas de manière aussi satisfaisante que ça devrait, sans doute, notamment, mais pas seulement, sur l'immigration.
04:45 - Est-ce que selon vous, elles ont donné envie à leurs électeurs d'aller voter ? - J'en suis pas sûr, honnêtement, j'en suis pas sûr.
04:49 Mais bon, politiquement, il est clair que Marion Maréchal a dominé le dialogue et a dominé le débat.
04:57 Elle est à l'aise, elle a travaillé, elle a une vraie vision de l'Europe, telle qu'elle devrait être et non pas telle qu'elle est.
05:06 Valérie Ayez, je pense, a du potentiel. Moi, vous m'apprenez qu'elle avait failli tourner de l'œil lorsqu'elle a fait le 20h, mais...
05:13 - Elle a tourné de l'œil dans le taxi, hein. - Faut se mettre à la place de...
05:16 - Attendez, c'est difficile de vous rendre compte, vous allez parler à 20h ou vous allez faire un débat sur ses noms...
05:23 - Oui, aux 20h de TF1. - Oui.
05:25 - Vous connaissez bien. - Donc je ne suis pas autrement surpris que cela.
05:27 Là où, effectivement, elle m'est apparue comme moins convaincante, c'est que je pense qu'elle n'est pas très critique.
05:34 Là, elle suit évidemment les consignes du président de la République à l'égard du fonctionnement européen.
05:40 Or, on voit bien que ça ne va quand même pas fort. Bon, et notamment l'immigration, mais pas seulement.
05:45 Pas seulement, il y a beaucoup de domaines. Alors, elle insiste, elle a beaucoup insisté hier soir sur le vote qui aura lieu, je crois, demain, mercredi,
05:52 à Strasbourg, sur le pacte migration-asile, qui en principe est un accord, ça a duré dix ans quasiment, avant de réussir à obtenir...
06:02 - Et elle a participé aux négociations d'ailleurs, on va les voyer, c'était un de ses arguments.
06:05 - Elle défend un texte qui, je le crains, tu as dit, l'empédousa et autres, je crains que tu aies raison,
06:10 je pense que ça ne va sûrement pas empêcher les problèmes que nous avons connus ces dernières années en matière d'immigration sauvage.
06:16 Mais bon, c'est le bilan du président de la République, enfin c'est le bilan, c'est la politique du président de la République,
06:23 et elle s'appelle "Besoins d'Europe", ce sera l'argument qu'elle va défendre tous les immutes.
06:31 Hier soir, elle a été qu'à moitié convaincante. J'ai trouvé Marion Maréchal très bonne, à un degré près,
06:39 c'est qu'elle parle trop vite. - Elle est un peu mécanique.
06:42 - Un peu mécanique et trop vite, peut-être qu'elle voulait gagner du temps et placer le maximum de choses.
06:47 Bon, hier, le dernier mot n'est pas dit, je pense qu'honnêtement, la candidate de Renaissance a du potentiel.
06:54 - Alors on va continuer à parler des Européennes, et du côté du Rassemblement National qui poursuit son mercato,
06:59 je le disais il y a quelques minutes, après l'ancien patron de Frontex, Fabrice Leggeri,
07:05 les séistes issus de la droite, Malika Sorel, c'est Mathieu Vallée, l'ancien porte-parole du syndicat des commissaires de police
07:11 qui a donc décidé de rejoindre le parti de Jordane Bardella, c'est un peu "The Voice", c'est le casting, ça n'arrête pas.
07:18 - Alors il y a quelque chose qui est quand même assez fascinant du point de vue de la stratégie politique du RN,
07:22 c'est qu'ils sont en train de faire ce qu'a fait jadis Emmanuel Macron,
07:26 c'est-à-dire qu'en fait, on avait systématiquement, vous savez, au gré des remaniements, des nouveaux entrants qui faisaient le buzz.
07:31 - Il y en a un par semaine quasiment, un par mois. - On avait Roselyne Bachelot, on avait Éric Dupond-Moretti,
07:36 et là maintenant c'est la même chose, version RN, un par mois, on nous égraine des têtes d'affiches qui sont pour certaines,
07:41 - Castings parfaits selon vous ? - En tout cas, si vous voulez, c'est cohérent.
07:45 C'est-à-dire qu'il y a quand même des personnalités, M. Leggeri a été patron de Frontex, c'est quand même quelqu'un qui a haut fonctionnaire,
07:51 il avait été nommé à l'époque par Bernard Cazeneuve, c'est quelqu'un qui connaît très bien les enjeux migratoires au pourtour de l'Europe.
07:57 Malika Sorel, ce serait plutôt une caution qui vient du monde intellectuel, même si elle avait déjà flirté avec plusieurs parties politiques depuis longtemps,
08:07 - Ça lui a été reproché. - C'est en demi-teinte, c'est-à-dire que ce n'est pas non plus quelqu'un, Malika Sorel,
08:10 qui, comment dirais-je, qui serait, je ne sais pas moi, une écrivaine ou une romancière, qui sortirait complètement...
08:16 - Elle avait envie de la lumière. - Elle avait envie de la lumière, et elle avait déjà un prisme politique très affirmé.
08:19 Et pour ce qui est de Mathieu Vallée, moi j'ai débattu plusieurs fois avec lui quand il était patron du syndicat des commissaires de police, je crois, indépendant,
08:25 c'est quelqu'un qui connaît bien les sujets de la sécurité intérieure, qui est un bon débatteur,
08:30 - Un bon communicant. - Qui est un bon communicant, et ça, ça peut leur être utile, parce que c'est la même chose pour Renaissance.
08:36 Il faut que les deux principales écuries, que ce soit Renaissance ou l'ERN, aient un certain nombre de snipers, comme on dit en politique,
08:42 qui puissent être en mesure de porter la parole du candidat. Et ça, c'est important, si Mathieu Vallée peut jouer ce rôle pour l'ERN, ce sera un port en pause.
08:49 - Jean Codaccier sur ce casting, renforcé. - Oui, je crois qu'il ne faut pas qu'on se raconte d'histoire, la liste de Bardella prend de l'allure.
08:55 Elle commence tout de même, alors je ne sais pas quelle place sera M. Vallée, mais quelle que soit sa place, je pense qu'il sera dans les 10 premiers pour être élu,
09:03 et peut-être au-delà. Je pense que la liste Bardella 1, incontestablement de l'allure, elle continue de progresser, puisque les derniers sondages, je crois, l'a mis quasiment à 32.
09:12 Moi, je vais vous dire, j'attends quand même, mais on voit bien, le Rassemblement National a gagné en crédibilité, la dédiabolisation est au-delà, est atteinte.
09:21 Néanmoins, il y a quand même sur des élections européennes un gros gros gros problème. - C'est quoi ? - Qui n'est pas M. Bardella.
09:29 Qui est quand même, qu'il y a 4 ans, Marine Le Pen voulait sortir de l'Europe et de l'Euro. J'attends, j'attends, mais je ne doute pas qu'il le fasse.
09:37 - Il prend la parole sur ce sujet, pour le préciser. - J'attends que M. Bardella nous explique pour quelle raison il veut, il a, cautionné à ce point.
09:45 Ce n'est pas un changement, c'est un virage sur l'aile. Quand vous vous dites, l'Europe, ça ne vaut pas un clou, faut en sortir, l'Euro c'est pire, ça précipite la France dans le désastre économique.
09:55 Bon, je passe. Vous devez m'expliquer pourquoi vous avez choisi de changer. Et quelle attitude vous aurez vis-à-vis de l'Europe, dans le quotidien du tous les jours ?
10:06 Et autrement, il a beaucoup reproché son objectif à M. Bardella de ne pas beaucoup travailler, je n'en crois pas un mot.
10:11 Néanmoins, il va falloir qu'il s'explique, donc j'attends avec impatience le prochain débat.
10:15 En attendant, on va écouter tout de même Mathieu Vallée qui expliquait ce matin au micro de la grande interview de Sonia Mabrouk sur Europe 1 8h10, pourquoi il a décidé de rejoindre le Rassemblement National.
10:26 Moi je dis que dans la Macronie, c'est toujours les deux phases. C'est plein de promesses et après c'est plein de paresses.
10:31 Quand vous avez un président de la République qui dit qu'il y a des violences policières et des contrôles au faciès, il switche un peu les policiers.
10:37 Ensuite, quand après l'affaire Nael, où ce policier Florian qui a donné et consacré toute sa vie à la République et dont le président a sacrifié sa présomption de nuisance sous l'autel d'acheter la paix sociale dans les banlieues, on voit qu'il a eu le déshonneur et la guerre.
10:49 Déshonneur et la guerre ?
10:50 Bien sûr, puisqu'on a des voyous qui nous ont fait la guerre. Quand on brûle des commissariats, quand on brûle des mairies, quand on brûle des services publics, quand on brûle la maison de ceux qui n'ont plus rien.
10:57 La faute à l'oisiveté notamment, a dit le président de la République. C'est le bon diagnostic.
11:00 La faute à la lâcheté politique. Et moi, vous savez, je suis issu d'une cité et le misérabilisme et le clientélisme politique, ça ne m'intéresse pas.
11:06 Voilà, Mathieu Vallée ce matin avec Sonia Mabrouk. Alors c'est vrai que du côté d'Emmanuel Macron, il y a Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
11:13 Mais là, c'est quelqu'un qui vient du terrain, qui est dans du concret, du quotidien. Et on sent qu'évidemment, il maîtrise parfaitement les sujets dont il parle. Et là, on parle d'insécurité, de violences, d'ultra-violences.
11:24 Et puis, il maîtrise les sujets. Et en plus, non seulement il maîtrise les sujets, mais en plus, là dans l'extrait que vous avez diffusé, on voit bien qu'il colle assez près à ce que pensent, semble-t-il, une bonne partie des policiers qui se sont sentis laissés prendre compte.
11:37 Et des Français, absolument, tu as raison. C'est-à-dire que les policiers, quand par exemple, Emmanuel Macron, au mépris de la présomption d'innocence de ce policier, semble tout de suite considérer qu'il est fautif, on met en place la mine de silence, etc.
11:49 Quoi qu'on en pense, ça a heurté un certain nombre de policiers. Quand effectivement, le président de la République justifie les émeutes par loisiveté, aujourd'hui, on voit ce qui s'est passé avec Samara, avec Vierich à Tillon, on nous dit que c'est les réseaux sociaux.
12:03 Enfin, il y a quand même un côté, un petit peu, ne pas voir le réel. On met la poussière sous le tapis. Donc, les policiers, je pense, ils en ont un peu marre.
12:11 En attendant que la campagne ait réellement commencé, ou en tout cas, se soit développée, mais on est en déficit aujourd'hui d'explications et d'exigences de la part, un, du président de la République, le discours des Mureaux, il y a longtemps, et ça ne suffit pas.
12:24 Et deux, de la part du garde des Sceaux, qui lui aussi, à mes yeux, n'assume pas la politique de fermeté que souhaitent et qu'exigent un certain nombre de Français.
12:34 Je vais un peu au-delà. On verra les résultats, mais je pense que la majorité des Français, même ceux qui ne se déplaceront pas, souhaitent que les problèmes de l'immigration, pour l'essentiel, reviennent à une politique nationale.
12:48 Politique française. Parce que l'Europe, on le voit bien, on n'a pas insisté sur le pacte immigration-asile. C'est un foutoir sans nom.
12:56 Notre ami Orban ne veut pas toucher de l'argent, mais s'il veut de l'argent pour mettre des barbelés tout au long de sa frontière.
13:03 C'est le foutoir sur le problème, qui est un problème compliqué, je le reconnais, l'immigration, mais c'est la clé d'un certain nombre de situations en Europe qui ne sont plus acceptées, notamment en France, par les Français.
13:14 - Et bien on va continuer à parler de l'insécurité. À Bordeaux, cette fois, le maire écologiste revient sur ce qu'il avait dit, change son fusil d'épaule, et décide finalement d'équiper sa ville de caméras, de vidéos, surveillance.
13:26 On en parle dans quelques instants avec vous, 01 80 20 39 21. Bon début d'après-midi avec Céline Giraud qui vous informe de 13h à 14h sur Europe 1.
13:33 [Musique]