Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Jeudi 7 novembre 2024, Morandini Live numéro 1533 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, alors que tous les médias regardent vers les Etats-Unis, arrêtons-nous un instant sur ce qui s'est passé hier soir chez nous au Parc des Princes.
00:00:20Hier soir, le collectif des ultra-parisiens a déployé lors du match de ligue des champions entre PSG et l'Atlético-Madrid une énorme bâche
00:00:28avec un drapeau palestinien et un combattant palestinien masqué qui pourrait être un terroriste du Hamas.
00:00:34Israël également avait disparu recouvert par un keffier.
00:00:58Voilà la banderole de la honte déployée hier, colère du cri, demande d'explications du ministre de l'Intérieur, on y revient dans un instant
00:01:13et surtout sur toute l'actualité également dès le début de Morandini Live, toute l'actualité en France.
00:01:18Mais aux Etats-Unis, on a enfin retrouvé Kamala Harris hier soir après avoir disparu pendant près de 24 heures en apprenant sa défaite.
00:01:25Elle s'est enfin exprimée à Washington pour la première fois face à ses partisans, alors elle a bien reconnu sa défaite
00:01:31mais à aucun moment elle n'a admis sa responsabilité dans ce naufrage et c'est ça le plus surprenant, elle a néanmoins appelé ses équipes au calme.
00:01:40Le résultat de cette élection n'est pas celui que nous espérions, ni celui pour lequel nous nous sommes battus, n'est pas celui pour lequel nous avons voté.
00:01:49Mais écoutez-moi bien, je vais être très clair, la lumière de la promesse américaine brillera toujours très fort, tant qu'on n'abandonne jamais et tant qu'on continue de se battre.
00:02:13Donc vous l'avez compris, pas d'explication sur cet échec et pourtant on dit beaucoup que c'est la défaite du wokisme qui insupporte de plus en plus d'Américains
00:02:20car Kamala Harris était une fervente partisane du wokisme et elle ne s'en cachait pas.
00:02:25D'ailleurs il y a cet extrait que vous allez voir qui dit tout et qui a été vu des millions de fois et qui a peut-être joué un rôle dans cette défaite.
00:02:32You know, we have to stay woke, like everybody needs to be woke. And you can talk about if you're the wokest or woker, but just stay more woke than less woke.
00:02:46Elle rit tout le temps, on ne sait pas pourquoi, mais pour les soutiens de Kamala Harris, en tout cas il y a un seul coupable, c'est les fascistes, les racistes, les xénophobes,
00:02:54puisque c'est à ça que sont réduits les électeurs de Donald Trump et là encore sans la moindre remise en cause de Kamala Harris et du naufrage de sa campagne.
00:03:03Well, we're in a battle in this country.
00:03:05Nous sommes dans une bataille. Il y a un grand mouvement fasciste qui s'est construit.
00:03:10Beaucoup de gens ont été fondamentalement enrôlés dans une secte, une secte très dangereuse dont le nombre ne cesse de croître.
00:03:17Whose numbers are growing?
00:03:18Everything that has happened.
00:03:20Avec tout ce qui s'est passé avec Donald Trump, tout ce qu'il a dit et fait et tout ce qu'il envisage de faire, je suis vraiment choqué.
00:03:27I'm really shocked.
00:03:28C'est malheureux, je pense que cela en dit long sur notre pays.
00:03:33Voilà, et puis je voulais vous montrer ce zapping des partisans de Kamala Harris en larmes sur les réseaux sociaux après la défaite de leur candidate.
00:03:41Alors, on ne sait pas si on doit rire, si on doit pleurer, mais ce sont les États-Unis.
00:03:45Alors, tout est dans l'excès et franchement, ça ne nécessite même pas de traduction.
00:03:50To know that there is that much ignorance and that much hate in this country, it's so terrifying.
00:03:58It's so terrifying.
00:04:01I'm done. I'm done. I'm done. I'm done with you. I'm done with you and your mother and your sister. I'm just done with all of this.
00:04:12I'm sorry to all my friends who were chosen for this. I don't understand how scared of this man I am.
00:04:24If the sky does end up winning again, how did we get here?
00:04:30How did we get here?
00:04:32What in the Alice in Wonderland nightmares is going on right now?
00:04:36All I can say is how fucking dare you?
00:04:41Voilà, on a bien fait de ne pas traduire, surtout les derniers mots, c'était les partisans de Kamala Harris en larmes sur les réseaux sociaux.
00:04:47Et pendant ce temps, et ça c'est moins drôle, plusieurs centaines de personnes se sont réunies cette nuit devant la tour Trump à Chicago
00:04:54pour protester contre l'élection de Donald Trump face à Kamala Harris.
00:04:59Si la manifestation s'est déroulée dans le calme, les slogans contre le futur président ont été nombreux.
00:05:07On a également vu des affiches Free Palestine. On ne voit pas trop ce que ça venait faire en milieu.
00:05:11Ce n'est pas mon président, clamait également la foule alors que de nombreux drapeaux LGBT étaient brandis dans cette manifestation qui s'est donc déroulée cette nuit à Chicago.
00:05:21On pouvait également découvrir des portraits de Donald Trump grimés en Hitler et des logos nazis qui étaient dessinés sur son front.
00:05:29Et même un slogan qui l'accusait d'être en faveur du viol cette nuit donc à Chicago devant la tour Trump.
00:05:35Allez, retour en France avec les salariés du site Michelin de Cholet dont la fermeture a été annoncée mardi.
00:05:40Ils ont décidé hier de poursuivre leur mouvement de protestation contre cette décision et d'organiser une manifestation à Cholet.
00:05:46Demain, ce sont 955 emplois qui sont menacés.
00:05:51La décision de fermeture vient à peine d'être annoncée au Michelin de Cholet que déjà la manifestation s'organise aux abords de l'usine.
00:06:00L'arrêt de la production de pneumatiques pour camionnettes est programmé pour le tout début d'année 2026, annonce la direction.
00:06:08Coup de massue pour les salariés.
00:06:09964 personnes virées et en gros entre 150 et 200 prestateurs extérieurs.
00:06:18La colère, oui et non, c'est l'inquiétude. C'est surtout l'inquiétude. L'inquiétude qui est bien présente.
00:06:24Pour retrouver du travail.
00:06:25Oui, oui, tout à fait.
00:06:26A Cholet, la grève reconductible est votée. Sur le site de Vannes, l'usine est fermée pour toute la semaine.
00:06:32Décision de la direction qui a dépêché sur place l'un des quatre directeurs industriels du groupe Michelin pour justifier la fermeture.
00:06:40Et puis cette question, faut-il interdire la Corrida en France aux mineurs de moins de 16 ans
00:06:46en raison des risques de traumatisme pour les plus jeunes?
00:06:48Hier, le Sénat a répondu non à cette question.
00:06:51Après un examen en commission des lois, le texte expliquait pourtant qu'assister à ces scènes violentes sous les applaudissements des adultes pouvaient déstabiliser les plus jeunes.
00:07:01C'est un nouveau coup porté à la tauromachie.
00:07:04Après plusieurs tentatives ces 20 dernières années, la lutte contre la Corrida et les spectacles apparentés reviennent à l'ordre du jour.
00:07:12En cause, la violence, cette proposition de loi transpartisane passe en commission aujourd'hui.
00:07:18Le texte défend l'interdiction de la Corrida et des combats de coq aux mineurs de moins de 16 ans avec un objectif, protéger les plus jeunes d'un traumatisme.
00:07:27Un ensemble de psychiatres et de psychologues français mettent en garde contre le traumatisme que peut générer le fait d'assister à des scènes violentes sous les applaudissements d'adultes.
00:07:37Corentin Carpentier, président de l'union de la jeunesse torrine française, n'est pas de cet avis.
00:07:42Il demande aux sénateurs une étude plus approfondie.
00:07:45Nous, ce qu'on demande, c'est que si vraiment il y a cette volonté de prouver que les enfants sont amenés à être plus violents parce qu'ils vont aux arènes,
00:07:55prouvez-le nous par une étude et pas juste par un témoignage.
00:07:58Il regrette de la part des sénateurs le manque d'échanges et de connaissances de la tauromachie.
00:08:04Voilà, on en débattra en fin d'émission avec le journaliste Yanis Essadi qui défend la Corrida.
00:08:10Vous savez que ce n'est pas vraiment ma position, mais c'est très bien puisque tous les avis s'expriment sur ces news.
00:08:14J'ai des choses à lui dire.
00:08:15Rendez-vous à 11h40.
00:08:16Et puis, l'actualité média et Michel Denisot qui a donné hier des nouvelles bouleversantes de Charles Biétry.
00:08:22Vous connaissez Charles Biétry, journaliste historique de Canal+, désormais en plein combat contre la maladie de Charcot.
00:08:28Michel Denisot était invité de Sud Radio.
00:08:30Il a expliqué que Charles Biétry ne pouvait quasiment plus parler et qu'il se déplaçait désormais avec difficulté malgré tous ses efforts.
00:08:38Oui, bien sûr, je suis allé le voir il y a un mois à Carnac.
00:08:43Je suis allé le voir avec Jean-Claude Darmon et Kim Pembé, le joueur du PSG.
00:08:47On est partis tous les trois un matin.
00:08:49On a passé la matinée avec lui.
00:08:51Et écoutez, il se bat contre une maladie compliquée qui est la maladie de Charcot.
00:08:57Aujourd'hui, il ne peut quasiment pas parler.
00:08:59Enfin, on ne comprend pas.
00:09:00Il a un problème d'élocution très compliqué.
00:09:03Il se déplace difficilement, mais il a l'œil juvénile.
00:09:06Et il se bat avec vraiment très admiratif de son combat parce que c'est une maladie dont on ne guérit pas pour l'instant.
00:09:14Et voilà, oui.
00:09:16Qu'est-ce que fait ?
00:09:17J'échange avec lui.
00:09:18Il peut textoter, donc j'échange avec lui très souvent.
00:09:22On s'occupe.
00:09:24Par exemple, ce soir, il y a un match du PSG vers 19h.
00:09:27Je vais lui envoyer mon pronostic, mon réseau pronostic.
00:09:30Michel Denisot qui donnait des nouvelles de Charles Biétry.
00:09:33Les tops et les flops de violence hier soir.
00:09:35C'est avec Mister Audience.
00:09:36Agnès Kévin, va-t'en.
00:09:39Hier soir en accès, coup de chaud pour Nagui sur France 2.
00:09:42S'il n'oubliait pas les paroles à conserver sa place de leader, il est passé sous les 3 millions.
00:09:47Et surtout, ce retrou suivi de très près par le 19-20 de France 3, mais aussi par le fructon de TF1 demain nous appartient.
00:09:54Sur France 5, cet avoué est en forme en étant au-dessus du 1 000 et demi.
00:09:59À 20h, le match d'EGT est encore une fois remporté par Gilles Boulot sur TF1,
00:10:04dont le journal reste largement leader malgré une petite baisse d'audience à 5,3 millions.
00:10:08L'édition de la 2 présentée par Anne-Sophie Lapix est quant à elle sous la barre des 4 millions.
00:10:13Quotidien sur TMC est quatrième et quasiment égalité avec TPMP sur C8.
00:10:19À 21h, qui a remporté le match entre TPMP sur C8 et Quotidien sur TMC ?
00:10:24La réponse est Quotidien sur TMC, mais les deux émissions sont quasiment égalité
00:10:29avec seulement 40 000 téléspectateurs d'écart et avec un bon score à 2,2 millions.
00:10:35En première, on peut dire que la télé a été désertée.
00:10:38M6 qui arrive leader est la seule chaîne à réaliser un score très correct,
00:10:42à 3,1 millions avec la France un incroyable talent.
00:10:45Sur TF1, la série Les Experts Las Vegas arrive deuxième avec une petite audience de 2,1 millions.
00:10:51France 2 et France 3 sont quant à elles faibles autour d'1,4 millions
00:10:54avec la série Politique dans l'ombre adaptée d'un livre d'Edouard Philippe diffusé sur la 2
00:10:59et le magazine de la 3D Racines et des Ailes.
00:11:01Mister Audience vous dit à demain.
00:11:03Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:06Garneschlankan, bonjour.
00:11:07Merci d'être avec nous, journaliste et éditorialiste chez Frontières.
00:11:11Christine Kelly, bonjour.
00:11:12Un plaisir.
00:11:12Toujours journaliste, présentatrice de Face à l'info tous les soirs sur CNews.
00:11:17Arnaud Vialla, bonjour.
00:11:18Président du conseil départemental de l'Aveyron, Axel Ronde, bonjour.
00:11:21Porte-parole du syndicat CFTC Police, merci également d'être avec nous.
00:11:25On va commencer parce que je pense que c'est aujourd'hui une des informations du jour quand même.
00:11:30Ce qui s'est passé hier soir au Parc des Princes et cette banderole de la honte qui a été déployée.
00:11:35Vous voyez les images, c'est le collectif des ultra-parisiens qui a déployé hier soir
00:11:40au Parc des Princes lors du match de la Ligue des champions entre le PSG et l'Aticom Madrid.
00:11:44Cette énorme banderole avec un drapeau palestinien.
00:11:47Sur la gauche, vous allez voir se déployer, il y a un combattant palestinien masqué
00:11:53qui pourrait être un terroriste du Hamas.
00:11:56Et puis au centre, vous le verrez tout à l'heure, le « i » de Palestine, c'est Israël qui a disparu
00:12:02et qui est recouvert par un kéfié.
00:12:04Très vite, le président du conseil représentatif des institutions juives de France a réagi
00:12:08dénonçant cette scandaleuse banderole au Parc des Princes.
00:12:12Une carte où l'État d'Israël n'existe plus, a-t-il dit.
00:12:15Un combattant palestinien masqué, ce n'est pas un message de paix mais un appel à la haine.
00:12:21Je voudrais qu'on voie les photos justement parce qu'avec les photos,
00:12:24vous allez voir précisément ce qu'il y a.
00:12:26Donc ça, c'est la photo générale et on a fait deux gros plans.
00:12:29Voilà Israël qui a disparu, qui est recouvert par un kéfié.
00:12:32La deuxième photo, c'est ce fameux combattant palestinien
00:12:36dans lequel certains voient d'ailleurs un des chefs du Hamas qui a été tué.
00:12:42Voilà donc ce qui a été déployé hier.
00:12:45D'abord, je voudrais essayer de comprendre comment cette banderole a pu rentrer dans le Parc des Princes.
00:12:53On est avec Achille Hache qui est journaliste sportive.
00:12:55Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:12:58Vous êtes spécialiste du PSG en plus.
00:12:59D'abord, expliquez-moi comment ça se passe pour faire rentrer cette banderole immense qu'on appelle un tifo.
00:13:05Comment on fait pour faire rentrer ça ?
00:13:07Il y a des autorisations, c'est validé, comment ça se passe ?
00:13:11Oui, bonsoir, enfin bonjour plutôt.
00:13:13Oui, il y a des autorisations entre guillemets, c'est-à-dire que le club est au courant qu'il y a des tifos.
00:13:20Donc les supporters, en tout cas du moins les ultras, rentrent un petit peu plus tôt que l'accoutumée de tous les supporters
00:13:30pour justement pouvoir faire toutes les installations nécessaires pour pouvoir installer le matériel prérequis lors d'un match.
00:13:40Et potentiellement, quand il s'agit de tifos, ils le font en amont.
00:13:45Mais c'est-à-dire que le contenu est validé également ?
00:13:48C'est-à-dire qu'ils disent oui, ça on peut, ça on ne peut pas ?
00:13:52Oui, le club a un droit de regard sur les tifos, sauf que ce n'est pas systématique et qu'il y a une certaine confiance mutuelle.
00:14:04Il y a un degré de responsabilité.
00:14:06Donc par rapport à ça, en ce qui concerne cette banderole-là, je doute que le club la laisse passer pour la simple et bonne raison
00:14:16que le club est sujet à des sanctions disciplinaires et même pécuniaires.
00:14:21Donc de ce point de vue, ça m'étonnerait que le club donne son accord.
00:14:25Et d'ailleurs, d'après les éléments d'information qu'on a pu recueillir ces dernières heures et jusqu'à encore ce matin,
00:14:31le club ne semblait absolument pas au courant de cette banderole-là, en tout cas du moins de ce tifo.
00:14:39Sachant qu'il faut bien préciser, il y a eu un autre tifo par la suite, juste après celui-ci,
00:14:45où, à mon sens, le club était informé, je pense, du deuxième tifo, mais peut-être pas, de celui-ci.
00:14:53Le club dit qu'il n'avait pas connaissance de ce projet d'affiçage, donc ça, ça vous semble crédible ?
00:14:59C'est-à-dire qu'on vient à un match du PSG, il y a un énorme tifo avec ce combattant, par exemple, qui est mis en place et le club ne le sait pas.
00:15:06Est-ce que ce n'est pas un peu irresponsable s'il ne le sait pas ?
00:15:10Non, non, non, absolument pas irresponsable.
00:15:12Là, de ce côté-là, vous avez quand même un groupe de supporters qui est supporter du Paris Saint-Germain.
00:15:18Il y a une confiance mutuelle, c'est-à-dire qu'à partir du moment où le Paris Saint-Germain est sujet à une interdiction
00:15:26de fermeture partielle de toute la tribune, parce qu'il ne faut pas oublier que le club a déjà été sanctionné il y a quelques mois de cela,
00:15:35lors de l'affiche contre l'AC Milan.
00:15:37Le club a bénéficié d'une amende d'à peu près aux alentours de 100 000 euros et qu'il y a par la suite eu un sursis pendant deux ans.
00:15:46Donc là, avec effectivement ce qu'a pu ce fameux tifo, le club va très probablement,
00:15:52si l'organe disciplinaire de l'UFA intervient, risque encore une fois de fermer la tribune.
00:16:00De ce point de vue, le club ne va pas se tirer une balle dans le pied en laissant passer ce type de tifo, à savoir que ce n'est pas la première fois.
00:16:07Dernière question, assez terre-à-terre, mais qui paye ?
00:16:12Parce que ça coûte de l'argent quand même de faire ça. Qui paye ? Ce sont les supporters ?
00:16:16C'est une association de supporters.
00:16:19Je vois très bien où ça veut en venir.
00:16:26Le propriétaire du club, on connaît son origine, mais ce n'est pas pour autant qu'il y a des...
00:16:33Ça veut dire que c'est le Qatar, pour être clair. On va dire les choses, disons les choses. C'est le Qatar, c'est ça ?
00:16:37Ce type, il n'y en a pas. C'est une association qui est française, d'ailleurs. Je tiens quand même à le rappeler.
00:16:43Ça veut dire que c'est les membres de l'association qui ont décidé de sortir de l'argent pour financer ça ?
00:16:48Bien sûr, c'est financé par l'association des supporters.
00:16:52C'est un choix des supporters. Ça veut dire que les supporters ont décidé de mettre un combattant du Hamas masqué sur cette banderole ?
00:16:59Ils ont décidé de faire une banderole. Maintenant, le contenu de celui-ci, est-ce que c'est l'intégralité du supporter ?
00:17:05Je n'y étais pas. Je ne pourrais pas vous confirmer.
00:17:07Si ce n'est juste qu'il y a des leaders là-dedans et que les messages politiques
00:17:15qui n'ont pas lieu d'être dans une enceinte sportive, quelles qu'elles soient, n'ont pas lieu d'être.
00:17:21Merci beaucoup Achillache, journaliste sportif. C'était intéressant avant d'en parler justement, de comprendre également comment les choses se passent.
00:17:27Gaëtan Choroquian.
00:17:28Oui, alors il faut comprendre qui sont les ultras du PSG. Les ultras, c'est des gens d'extrême gauche, remplis d'antifas et d'islamistes.
00:17:36C'est connu. Ils avaient été mis en place pour combattre le COP de Boulogne, qui était le syndicat de droite, les supporters de droite.
00:17:44Mais les supporters des ultras sont connus et reconnus pour être des militants d'extrême gauche, qui sont d'ailleurs violents.
00:17:51Ils avaient attaqué, il y a quelques mois, le bus des Lyonnais qui était de passage. Ils avaient attaqué le bus, c'était eux.
00:17:57Et comme on le disait, la personne à gauche sur cette banderole, ça ressemble énormément à Abou Obeida, qui était l'ancien porte-parole du Hamas.
00:18:04Ça ressemble, c'est pour ça que j'ai dit exactement. Vous avez raison, mais voilà.
00:18:08C'est vrai qu'il y a beaucoup d'indices, en particulier sur sa tenue. Visiblement, les poches qui sont sur sa tenue, qui visiblement, pour les spécialistes, font penser à lui.
00:18:16Mais Arnaud Viala, quand même, est-ce que le club n'a pas une responsabilité ? Parce qu'on me dit que c'est confiance mutuelle. OK, je veux bien.
00:18:22Mais c'est quand même une responsabilité du club.
00:18:23Il y a une responsabilité claire, puisque si vous ou moi allons au Parc des Princes, on va nous contrôler pour savoir si on a une bouteille d'eau, tout un tas de choses dans le sac à dos.
00:18:32Et donc, on ne peut pas imaginer que le club laisse passer comme ça une bande de rôle en plus de cette taille, parce que ce n'est pas un joueur de poche, et avec, évidemment, le message qu'elle diffuse.
00:18:42Donc, on ne peut pas se satisfaire de l'explication qui vise à dire non, il y a une confiance mutuelle, parce que c'est les ultras de soutien du PSG, et que donc, on considère qu'ils ne vont rien faire, qu'ils soient contraires aux règles.
00:18:55Ils utilisent l'exposition médiatique du stade de foot et du match. Et moi, je pense qu'effectivement, le club est en cause.
00:19:01Et avec un slogan très faux cul, excusez-moi, c'est le seul mot qui me vient à l'esprit, parce qu'en bas, on va revoir, en bas, il y a écrit « la guerre », la guerre, c'est dans le stade et pas dans le monde, on va le voir se déplier, ça va être en bas.
00:19:16Alors qu'en fait, ils disent le contraire, juste en haut, parce que Free Palestine, il n'y a pas de souci, on peut être pour Free Palestine, mais les deux images d'Israël qui disparaissent, voilà, vous voyez en bas.
00:19:27La guerre sur le terrain, mais la paix dans le monde. Or, ils disent le contraire, quand on met un combattant armé du Hamas, excusez-moi, on n'est pas en train de revendiquer la paix, Christine Kelly.
00:19:36Absolument, moi, je suis choquée, mais surtout, qu'est-ce qui a été fait depuis, par exemple, le 25 octobre 2022, où il y avait un match en Ligue des champions, de la même façon, d'un côté, d'un virage, il y avait Free Palestine, et de l'autre côté, il y avait le drapeau israélien.
00:19:52On dit toujours que le sport, et ça avait choqué à l'époque, je ne sais pas ce qui a été pris comme sanction depuis, alors peut-être qu'il y en a eu, mais en tout cas, on dit toujours que le sport doit être en dehors de la politique.
00:20:01Ce qu'on peut constater, c'est que la politique entre partout, dans les universités, on l'a vu à Sciences Po, dans l'école, on le voit régulièrement, dans tous les secteurs, on le voit régulièrement,
00:20:13et lorsque je vois la rage avec laquelle les syndicats de la SNCF ont arraché, si vous permettez l'expression, entre guillemets, les affiches du livre de Jordan Baradella, en disant que les affiches doivent être, doivent réflechir une neutralité politique, je me demande pourquoi et comment on n'arrive pas à faire respecter, dans les tribunes, dans le sport, qui doit être en peste, le sport, la neutralité politique.
00:20:37Vous imaginez bien, regardez cette image, comment on peut laisser passer ça en disant que c'est un message de paix ? Excusez-moi, il est où le message de paix, là ? Franchement, il faut arrêter de nous prendre pour des idiots, donc c'est qu'il y a une volonté, à un moment donné, ou alors, c'est des incapables, excusez-moi, moi, je n'ai pas de lien avec le foot, et je m'en fiche du foot, donc je parle très librement, il y a deux solutions, soit ceux qui sont au PSG sont des incapables, et ils n'ont pas vérifié, et c'est une erreur.
00:21:04– C'est pas ça du tout, c'est sciemment… – Ou c'est sciemment, voilà, c'était la deuxième hypothèse, ou c'est sciemment, ou c'est des incapables.
00:21:10– Moi, il m'est arrivé d'aller au Parc des Princes, je vous garantis que les contrôles sont faits, et qu'on ne rentre pas avec une bouteille d'eau comme ça.
00:21:17– Axel Ronde ? – Oui, ça c'est tout à fait vrai, ce que vous dites, mais là, c'est le club, si vous voulez, les supporters, donc il y a une relative confiance, nous, on est un prestateur de service, la police nationale, dans le Parc des Princes, on assure la sécurité à l'intérieur et à l'extérieur,
00:21:34maintenant, il y a les stadiers, il y a tout un système de sécurité interne, et effectivement, c'est le PSG…
00:21:40– Confiance, une banderole comme ça, qui fait plusieurs mètres, excusez-moi, il y a bien quelqu'un dans le club, qui a 5 minutes pour dire, ça va être quoi la banderole, et pour aller la voir, autrement, c'est des nuls.
00:21:52– C'est bien le club qui doit avoir un référent sécurité, qui doit regarder ce qui va être mis, surtout qu'ils savent très bien que cette tribune pose problème,
00:21:58puisque comme vous avez dit, il y a beaucoup d'antifras, il y a beaucoup de difficultés, en plus, ils le savaient très bien qu'il y aurait des styles de banderole comme cela.
00:22:07– Et on rappelle que le 14 novembre, c'est-à-dire dans 5 ou 6 jours, le 14 novembre, il y a Israël qui va venir jouer, ils vont venir en France, et vous avez tous les insoumis
00:22:17qui sont vend-debout en disant, il faut boycotter, il faut boycotter, si là, on n'est pas capable de contrôler une banderole, qu'est-ce qui va se passer, qu'est-ce qui va passer le 14 novembre ?
00:22:24Dans un instant, on va écouter Franck Tapirot qui sera en direct avec nous pour réagir à cette banderole, et puis on va écouter le ministre de l'Intérieur également qui a réagi
00:22:31il y a quelques instants à cette banderole, vous l'entendrez dans cette émission. Tout de suite, le CNews Info, c'est Sommeil à l'Abidi.
00:22:38Il n'y toute dissimulation ou tromperie devant le Sénat, selon Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie, le dérapage des finances publiques à 6,1 du PIB cette année
00:22:50qui vient d'un compte, je cite, « cochois » du gouvernement actuel.
00:22:55Épilogue de l'enlèvement du petit Santiago, sa mère sera remise aujourd'hui à la France, interpellée dans une chambre d'hôtel d'Amsterdam le 25 octobre dernier au terme d'une traque de plusieurs jours.
00:23:06Les parents du nourrisson avaient été placés en détention provisoire en vue de leur extradition.
00:23:12Et puis, la filière hippie cannule les courses de ce jeudi pour protester contre un projet de hausse de la fiscalité sur les paris.
00:23:18Une grève et une manifestation des associations socio-professionnelles du Trône et du Galop à Paris sont également prévues.
00:23:2811h de Science & News, merci d'être en direct avec nous.
00:23:31On va dans un instant être avec Franck Tapiro qui va réagir à cette banderole dont on vous parle, cette banderole de la Ronde qui a été déployée hier au Parc des Princes.
00:23:39Banderole que vous voyez, Free Palestine, encore une fois, il n'y a aucun souci à défendre la paix, à défendre une Palestine libre, pourquoi pas.
00:23:47Mais également, il y a ce combattant armé qui serait un des combattants du Hamas.
00:23:54Il y a Israël qui est rayé de la carte.
00:23:56Et ça, c'est insupportable.
00:23:57Réaction ce matin de Bruno Rotaillot, ministre de l'Intérieur, qui était chez SIEDRADIO.
00:24:03Le Paris-Saint-Germain doit être sanctionné.
00:24:07Eh bien écoutez, je ne m'interdis rien.
00:24:09Je vais demander des explications au Paris-Saint-Germain.
00:24:13C'est inacceptable.
00:24:14C'est une bâche quand même de dizaines de mètres carrés.
00:24:17Un, les règlements du foot, de l'UFA, etc. interdisent les messages politiques.
00:24:23C'est un message politique.
00:24:24Deux, je veux rappeler quand même que le Hamas, on a malheureusement commémoré les attentats du 7 octobre.
00:24:31Si on réduit le nombre de morts par rapport à la population israélienne, si on fait le parallèle,
00:24:37si on réduit le nombre de morts par rapport à la population française,
00:24:39c'est comme si nous, on avait eu plus de 8 000 morts.
00:24:42Vous vous rendez compte ?
00:24:43C'est comme si aujourd'hui encore, on avait plus de 700 occasions.
00:24:47Et je ne comprends pas qu'on veuille la paix, bien sûr.
00:24:50Je voudrais que ça cesse.
00:24:51Moi aussi.
00:24:51Mais Bruno Rotaillot...
00:24:52Les otages.
00:24:52Qui parle des otages ?
00:24:54Oui, d'accord.
00:24:55Mais là, je voudrais parler de ce qui s'est passé hier soir.
00:24:58Mais parlons-en.
00:24:58Est-ce que vous demandez une sanction contre la direction du Paris-Saint-Germain ?
00:25:04Eh bien, je vais d'abord...
00:25:05Quand on inflige une sanction, il y a le principe du contradictoire.
00:25:08Donc d'abord, je veux les entendre.
00:25:10Je veux qu'ils viennent...
00:25:11Vous allez entendre le président du Paris-Saint-Germain ?
00:25:14Je veux qu'ils...
00:25:15Vous allez entendre le président du Paris-Saint-Germain ?
00:25:18Le club, pour l'instant, il n'y a pas de rendez-vous de fixé.
00:25:20J'ai ce matin d'ailleurs fait un tweet.
00:25:22J'ai eu le préfet de police pour qu'il me rende compte de ce qui s'était passé.
00:25:26Nous avons connu d'un certain nombre de choses.
00:25:28Mais je demande des comptes solennellement.
00:25:30Je m'exprime devant vous ce matin.
00:25:32Mais au-delà de vous, à eux, je leur demande des comptes.
00:25:35Ensuite, où ils sont capables d'interdire ce genre de choses ?
00:25:39Sinon, il y aura une interdiction, évidemment, des banderoles, comme vous l'avez dit.
00:25:45Et s'il faut, il y aura des sanctions.
00:25:47– En direct avec nous, Franck Tapiro, publicitaire.
00:25:49Bonjour Franck, merci d'être en direct avec nous.
00:25:52Vous venez d'entendre la réaction du ministre de l'Intérieur.
00:25:54C'est assez ferme pour vous ?
00:25:56– Oui, c'est assez ferme.
00:25:57Bien entendu, il faut enquêter.
00:25:58Vous savez, moi je connais bien la PSG.
00:26:00Les banderoles, elles sont fabriquées par des clubs du supporter,
00:26:03d'abord, qui sont financées par le club, à l'intérieur du Parc des Princes.
00:26:06Elles ne viennent pas de l'extérieur.
00:26:08Elles sont à l'intérieur du Parc des Princes.
00:26:10Donc, ce n'est pas une question de sécurité de l'extérieur à l'intérieur.
00:26:13C'est comment cette banderole a pu rester dans le parc
00:26:16et comment est-ce qu'elle a pu arriver dans la tribune.
00:26:17Comme ça, imaginez demain, on amène un éléphant et on se demande d'où il vient.
00:26:20Donc, il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde.
00:26:22Que le club ait dit qu'il se décidait d'arriver,
00:26:25bien entendu, après coup, de la tribune.
00:26:28C'est un fait.
00:26:29Mais, moi, il faut qu'on m'explique comment elle arrive à cet endroit-là.
00:26:32C'est ça le vrai problème.
00:26:33Non seulement hier, le PSG a perdu sportivement,
00:26:35ils ont perdu leur honneur.
00:26:37Pourquoi ?
00:26:37Parce que quand on analyse cette banderole,
00:26:39qui est soi-disant pour la paix, comme vous le disiez en bas,
00:26:42c'est une banderole à tendance d'appel,
00:26:45non seulement à la violence, c'est au génocide.
00:26:47Pourquoi ?
00:26:48Vous savez, quand il y a marqué Free Palestine,
00:26:49ça veut dire quoi, Free Palestine ?
00:26:51Free Palestine, c'est libérer la Palestine.
00:26:53Mais s'il faut libérer la Palestine, et surtout le Gaza aujourd'hui,
00:26:55c'est d'abord de la fouleur du Hamas.
00:26:57Puisque la Palestine, c'est quoi aujourd'hui ?
00:26:59Ce n'est pas encore un État.
00:27:00Même s'il faut qu'il y ait un État palestinien demain,
00:27:02ça, ça sous-entend qu'on veut rayer de la carte de la Palestine
00:27:05la présence juive et israélienne.
00:27:07La preuve, regardez le « i » de Palestine.
00:27:09Le « i » de Palestine a été remplacé par la carte d'Israël,
00:27:12elle a été rectifiée.
00:27:13Mais dans la symbolique,
00:27:15merci de le faire, je zoom,
00:27:17dans la symbolique de tous les pro-Hamas et non pas les pro-palestiniens,
00:27:20le fait qu'il faut éradiquer le peuple juif d'Israël.
00:27:23Donc encore une fois, ce n'est pas une affiche pro-Palestine
00:27:27ou pro-cause palestinienne ou pro-Gaza,
00:27:29c'est une affiche pro-Hamas qui pousse à la violence.
00:27:31En haut à gauche, regardez-le, sur le rapport palestinien,
00:27:35il y a des traces de sang.
00:27:36Et à gauche, il y a un militant du Hamas.
00:27:38Donc encore une fois, il ne faut absolument pas se tromper,
00:27:41il y a la cause palestinienne qui est légitime
00:27:43et la cause du Hamas qui est totalement scandaleuse.
00:27:45– Franck, je suis désolé parce que le son n'est vraiment pas bon,
00:27:48alors on va peut-être essayer de vous rappeler ou si vous pouvez vous déplacer,
00:27:52mais c'est très intéressant ce que vous dites en revanche,
00:27:55c'est sur le fait que la banderole est faite à l'intérieur du stade,
00:28:00ce que je ne savais pas, et ça, ça change un peu les choses,
00:28:02ça veut dire qu'on peut surveiller tout ça,
00:28:05enfin, il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles,
00:28:07on peut surveiller, donc ça veut dire qu'implicitement,
00:28:09en tout cas, Christine Kelly, il y a eu un accord qui a été donné implicitement.
00:28:13– Ça me fait vraiment le même parallèle que Sciences Po,
00:28:16où on a, si vous permettez, courbé les Chines.
00:28:20On a laissé faire, on laisse faire l'extrême gauche
00:28:23avec des messages violents sous une affiche de paix,
00:28:27on dit on est pour la paix, on est pour la démocratie,
00:28:30on est pour la paix dans le monde, et en réalité, c'est que de la violence,
00:28:34et c'est le même système qui perdure,
00:28:38que ce soit dans le sport, que ce soit à Sciences Po,
00:28:39oui, on a laissé faire…
00:28:40– C'est un slogan de paix avec une affiche de guerre.
00:28:42– C'est ça, un slogan de paix avec une affiche de guerre,
00:28:44et il n'y a pas de sanctions, comme je dis le 25 octobre 2022,
00:28:48lorsqu'il y avait déjà ça, là c'est encore pire,
00:28:51parce qu'il y a eu justement ce qui s'est passé le 7 octobre,
00:28:54où sont les sanctions, s'il y a des sanctions,
00:28:57on sait prendre des sanctions dans d'autres sujets,
00:28:59pourquoi si on se tait là, on ne prend pas les sanctions ?
00:29:01– Parce qu'on a peur, parce qu'on a peur,
00:29:03je vous le donne la réponse, c'est on a peur.
00:29:05– Et quand on a peur, c'est-à-dire que là, on a déjà perdu.
00:29:08– Franck Tapiro, on vous a retrouvé, le Club a réagi en disant
00:29:11le Club n'avait pas connaissance du projet d'affichage d'un tel message,
00:29:14est-ce que ça vous paraît crédible ?
00:29:16– Pas du tout, parce que regardez la taille de cette banderole,
00:29:18on ne parle pas d'un petit bandeau, on ne parle pas d'un petit drapeau,
00:29:22on parle d'une banderole qui fait quelques centaines de mètres carrés,
00:29:24donc c'est absolument impossible, ils sont mal,
00:29:26parce que peut-être que la direction générale n'a pas été au courant,
00:29:28mais la sécurité intérieure du parc devait être au courant,
00:29:31mais l'enquête le prouvera.
00:29:32Mais autre chose, non seulement c'était, comme vous venez de le répéter,
00:29:35un message donc à tendance violent et génocidaire,
00:29:38il y a aussi pour moi une riposte qui serait extraordinaire,
00:29:40et la plus belle des sanctions, ce serait de demander à cette tribune
00:29:43de sous-portaires de porter une grande banderole,
00:29:48avec marqué dessus « Libérez les otages ».
00:29:50Je trouve que ce serait la meilleure sanction,
00:29:52d'utiliser cette bêtise, cette crétinerie,
00:29:55et qu'ils portent un message de paix, un vrai message de paix,
00:29:58et de libération d'otages.
00:30:00Je vous rappelle que dans le 101 otages détenus,
00:30:03et par le Hamas, et par la population palestinienne,
00:30:06parce que le Hamas ne détient pas tous les otages,
00:30:08il y a encore deux otages français.
00:30:10Donc ce serait une très très belle chose de dire,
00:30:12mais comme vous avez fait un message de la honte,
00:30:14essayez de retrouver au moins un petit peu d'honneur,
00:30:16et portez une banderole, peut-être d'ailleurs les virer de la tribune,
00:30:19mais que cette banderole reste pendant toute la durée d'un match,
00:30:21avec marqué « Libérez les otages ».
00:30:23Et ça, ce serait pour moi ce que j'appelle la sanction positive,
00:30:26parce qu'évidemment les virer du stade,
00:30:28ça a déjà été fait par l'excellent Robin Leproux à l'époque,
00:30:30qui avait viré on va dire tous les hooligans du Parc des Princes,
00:30:33ce qui a permis d'ailleurs au Qatari de racheter le club
00:30:35dans de très bonnes conditions,
00:30:36mais aujourd'hui ce genre de violence est pire,
00:30:39parce que c'est un appel au génocide,
00:30:40c'est un appel au meurtre,
00:30:41c'est un appel à effacer Israël de la carte de la Palestine,
00:30:45qui est l'ancienne Palestine mandataire,
00:30:47et surtout c'est, regardez à gauche, des traces de sang,
00:30:50donc c'est encore une fois un appel à l'insurrection,
00:30:52un appel à l'intifada,
00:30:53donc c'est, attention, là on sort du cadre de l'opinion politique,
00:30:57là c'est un appel à la violence, à la haine et au génocide,
00:31:00donc j'espère qu'il y aura des sanctions du club,
00:31:02déjà la sanction sportive c'est que ça ne leur a pas porté bonheur,
00:31:05parce qu'ils ont perdu hier 2-1 de façon absolument minable,
00:31:08mais qu'ils perdent leur honneur ce soir.
00:31:10Donc si on arrive au moins à ce qui est de cette bâche,
00:31:13quasi permanente, de libérer les otages,
00:31:15peut-être que le PSG sortira par le haut,
00:31:16mais vous savez, j'ai créé le slogan il y a des années de ça,
00:31:20catastrophe,
00:31:21hier on a vu une catastrophe de plus au Parc des Princes,
00:31:24on n'est pas prêts malheureusement, je pense,
00:31:26de voir un visage plus positif du PSG et du Qatar,
00:31:29parce que n'oublions pas que le soir du 7 octobre,
00:31:31tous les dirigeants du Hamas étaient hébergés dans les palaces Adoa au Qatar,
00:31:36donc arrêtons de penser que le Qatar c'est du soft power,
00:31:39arrêtons de penser que le Qatar négocie la libération des otages,
00:31:43puisqu'ils ont aidé le Hamas à avoir des otages le 7 octobre.
00:31:48Donc encore une fois, l'hypocrisie du Qatar,
00:31:51qui achète de l'image avec un PSG qui n'est pas fait pour gagner des titres,
00:31:54mais qui est fait uniquement pour l'image du Qatar,
00:31:57visite Qatar, Qatar Airways, etc.,
00:31:59aujourd'hui devient en plus un instrument de propagande,
00:32:02non pas pro-palestinien, mais pro-Hamas.
00:32:06Donc c'est honteux,
00:32:07moi je ne vais plus au PSG, j'ai boycotté le PSG alors que je suis abonné depuis plus de 15 ans,
00:32:12depuis le 7 octobre, mais là je pense que je vais définitivement quitter le PSG,
00:32:15vous savez, il y a un autre grand club à Paris qui va se monter,
00:32:18c'est le Paris Football Club,
00:32:19et je pense que les déçus du PSG, dont je fais partie,
00:32:23auront peut-être un autre club à supporter,
00:32:25parce que ça ce n'est pas des supporters, c'est des sous-porteurs.
00:32:27– Merci beaucoup Franck Tapiero, publicitaire,
00:32:29et c'est vrai qu'il y avait beaucoup de messages hier de gens qui étaient totalement déçus,
00:32:33qui étaient totalement dégoûtés par ce qui s'est passé,
00:32:35il y a eu des tweets qui sont passés et qui disaient
00:32:37voilà, moi je suis supporter depuis des années du PSG,
00:32:40et quand je vois ça, ben voilà, c'est fini,
00:32:42aujourd'hui le PSG qui laisse passer ça, c'est fini.
00:32:45Voilà, vous avez ce message par exemple,
00:32:48je suis pour le PSG depuis 1983, j'avais 8 ans et je ne vivais que pour ce club,
00:32:54aujourd'hui c'est terminé, amène qu'ils perdent salement ce soir.
00:32:58Donc tout à coup ces fans du PSG se sont transformés en haine
00:33:03contre ce club après ce qu'il s'est passé,
00:33:06je pensais que c'était important d'en parler, vous voulez ajouter quelque chose ?
00:33:08– Non.
00:33:09– Je crois que vous me faisiez signe, pardon.
00:33:10– Non, non, non, je voulais rajouter que je me demande
00:33:13quelle est l'implication des footballeurs dans tout ça,
00:33:15c'est-à-dire que voilà, on va se désoler…
00:33:17– Ben on va voir s'ils parlent, on va voir, il y a des fois ils savent parler.
00:33:20– Exactement, parfois ils savent faire un tweet sur Petit Orange,
00:33:23Parti Troupeau, et on aimerait bien qu'ils fassent parfois
00:33:26un petit tweet pour la paix et la vraie paix.
00:33:28– Allez, autre sujet dans l'actualité ce matin,
00:33:30je voulais qu'on revienne sur ce qui s'est passé à Vidoban dans le Var.
00:33:34Après un go-fast, 4 personnes ont été arrêtées,
00:33:36ça s'est passé jeudi par la BRI et la brigade des stupéfiants,
00:33:40comparution immédiate a été demandée,
00:33:42les 3 individus sont passés à la barre, le principal suspect dans le box,
00:33:45mais finalement ils ont tous été libérés,
00:33:48simplement pour les interpeller, les policiers ont pris des risques,
00:33:51ils ont risqué un accident, ils ont risqué pour leur vie également,
00:33:55et les policiers sont furieux, d'abord le rappel des faits.
00:33:59– La brigade des stupéfiants intercepte un go-fast
00:34:01et arrête 4 individus sur cette aire d'autoroute de Vidoban,
00:34:05le butin n'est pas sans conséquences,
00:34:07plusieurs quantités de drogue sont saisies,
00:34:09rien d'étonnant pour les habitués du secteur.
00:34:12– Il y a du trafic, c'est énorme, c'est affolant,
00:34:14camions, voitures, tout, des vieux, des jeunes,
00:34:19il n'y a plus de profil type, c'est un business.
00:34:22– L'arrestation est musclée, le principal suspect rentre en collision
00:34:26avec deux véhicules de la BRI, un policier est blessé,
00:34:30l'affaire passe en comparution immédiate le lundi,
00:34:32mais au vu de sa complexité, elle est présentée à un juge d'instruction,
00:34:36le suspect est remis en liberté, un scandale pour la police.
00:34:40– Axel Ronde, vous comprenez que les policiers soient furieux,
00:34:43et dans un instant je vais vous en faire écouter un de vos collègues,
00:34:47vous allez voir, il est furieux mais il n'en peut plus,
00:34:49on va l'écouter dans un instant, mais votre réaction d'abord.
00:34:51– Ecoutez, au-delà de la colère, c'est l'incompréhension,
00:34:53parce qu'on est capable de mettre en détention provisieure
00:34:55des policiers qui ne font que leur travail, comme dans l'affaire Nahel par exemple,
00:34:58pourtant c'était une affaire qui allait être extrêmement complexe,
00:35:00on le sait très bien, puisqu'il y a énormément de relevés
00:35:04à mettre en place et de contradictions,
00:35:06et là on nous dit que le dossier est trop complexe,
00:35:08et donc finalement on ne va pas mettre en détention provisieure
00:35:11des individus qui étaient extrêmement motivés pour ne pas se faire arrêter,
00:35:16puisqu'ils ont blessé des fonctionnaires de police,
00:35:19et ils avaient à bord plusieurs kilos de drogue, de l'argent,
00:35:26donc on n'a pas affaire à des amateurs,
00:35:28donc nous on ne comprend pas, alors même qu'on dit
00:35:32que c'est la mexicanisation qui arrive dans notre pays,
00:35:35qu'il y a de la corruption qui va peut-être venir,
00:35:39parce qu'il y a même eu le Mexique qui a envoyé une délégation en France
00:35:43au mois de mai pour prévenir cela, en disant
00:35:45attention, nous ça a commencé comme ça,
00:35:48ça serait dommage que la France devienne dans 10 ou 15 ans le Mexique.
00:35:52– Mais vous le dites très calmement, très tranquillement,
00:35:56mais de plus en plus vos collègues, vous le savez d'ailleurs,
00:35:58sur le terrain, n'en peuvent plus, ils sont à bout.
00:36:01Je voudrais vous faire écouter justement un de vos collègues dans le Var,
00:36:04où ça s'est passé, il s'appelle Laurent Martin de Frémont,
00:36:07il est secrétaire départemental Unité SGP, il est à bout,
00:36:10vous allez voir, il est à bout, écoutez-le.
00:36:13– Il y a des risques qui sont pris par des policiers,
00:36:15et là encore une fois, ça se solde par un collègue qui est blessé,
00:36:18et on a ce sentiment que finalement, on dit à ces gens-là
00:36:22qu'ils peuvent continuer à dealer en toute impunité.
00:36:25Objectivement, merde, quand est-ce que ça s'arrête ?
00:36:29– Voilà, merde, ça s'arrête quand ?
00:36:30– Bien sûr, ça s'arrête tant parce que nous on n'en peut plus,
00:36:33on est sur le terrain 24 heures sur 24,
00:36:35on prend des risques inouïs pour nous et même nos familles,
00:36:39et aujourd'hui on a des trafiquants de drogue qui sont en liberté,
00:36:42alors même qu'ils ont blessé des fonctionnaires de police,
00:36:45on a une quinzaine de policiers qui sont blessés chaque jour
00:36:47en opération de police, et le message qu'on envoie,
00:36:50vous pouvez continuer finalement, vous n'aurez absolument rien,
00:36:53en tous les cas, il n'y a pas de détention provisoire.
00:36:54Par contre, quand c'est un policier qui va faire,
00:36:57on va le juger tout de suite parce qu'il aurait fait,
00:37:02tout de suite les médias sur Twitter vont accuser le policier
00:37:07d'avoir mal réagi alors qu'il ne connaissait absolument rien,
00:37:10et là on va le mettre en détention.
00:37:11– Mais c'est ce ras-le-bol, honnêtement,
00:37:14merde, ça s'arrête quand, moi c'est ce qui m'a marqué.
00:37:16– Ça fait des années.
00:37:18– Oui mais là ils n'en peuvent plus, ils sont à bout là.
00:37:20– Et pardon, je vais aller parler, mais je veux dire,
00:37:22ça fait des années qu'on dit que les policiers disent
00:37:25que le problème de la police c'est la justice,
00:37:26ça fait des années que les policiers disent que moi je me bagarre,
00:37:30mon corps c'est de la chair à canon,
00:37:33et j'essaie d'arrêter, trois jours après je le retrouve dans la rue,
00:37:36moi c'est une question que j'ai envie de vous poser,
00:37:37ça fait des années, mais qu'est-ce qui s'est passé ?
00:37:40Pourquoi est-ce qu'on est arrivé là ?
00:37:42Et pourtant tout le monde crie que justement il y a un problème
00:37:46entre l'interpellation et on le voit.
00:37:48– Mais quand on a nos policiers qui sont à bout…
00:37:49– Même dans l'affaire de Philippines, comment l'enquête fonctionne,
00:37:52la police fonctionne, ils font leur travail,
00:37:55et après ils sont tous libérés, rien n'a changé depuis des années.
00:37:59– Gaëlle Charocian.
00:37:59– Mais rien ne change parce que la justice est complice
00:38:01des trafiquants de drogue, la justice française aujourd'hui
00:38:05des juges est en train d'autoriser le trafic de drogue,
00:38:09quand on voit le message qu'il y a envoyé aujourd'hui à ces trafiquants,
00:38:11et la justice se rend complice par son laxisme judiciaire,
00:38:15c'est incroyable qu'on arrête des gens avec de la drogue dans la voiture
00:38:20qui font un go-fast et on les relâche en disant
00:38:23oui, non, mais on verra pour le procès plus tard,
00:38:25mais ces gens doivent être absolument mis en cellule jusqu'au procès,
00:38:31la justice c'est quoi le signe qu'elle envoie ?
00:38:33– Vous savez quoi, cette fois pour une fois on a une explication,
00:38:36on a une explication et on va entendre le vice-président du tribunal judiciaire de Paris,
00:38:41alors écoutez bien ses explications, Denis, pardon,
00:38:44écoutez bien ses explications, il explique pourquoi une des personnes
00:38:47a été relâchée alors qu'elle a été prise dans ce go-fast,
00:38:51mais écoutez chaque mot, chaque mot compte.
00:38:53– Elle a deux enfants mineurs à charge,
00:38:57et en plus son casier judiciaire certes n'était pas vierge,
00:39:02portait des condamnations très anciennes.
00:39:04– Quand on a deux condamnations pour des faits qui n'ont rien à voir
00:39:08avec le trafic de stupéfiants, est-ce qu'on doit aller en détention
00:39:13parce que la détention provisoire est demandée ?
00:39:15– Voilà, tout est dit.
00:39:17– Non mais il y a un moment, il va falloir faire une politique
00:39:19à la bouquellée au Salvador, prendre tous les trafiquants,
00:39:22ben oui, non mais désolé, ça marche, le Salvador est passé du pays
00:39:25le plus dangereux d'Amérique du Sud, l'un des moins dangereux du monde,
00:39:28en arrêtant tous les criminels du Salvador.
00:39:31– Il n'est pas le même.
00:39:32– On est en train de le devenir, on est en train de le devenir.
00:39:35– Vous entendez les explications, là en plus pour une fois,
00:39:37on a les explications, et vous étiez tous là,
00:39:38vous ouvriez tous des yeux comme ça, en écoutant le vice-président parler
00:39:44et se justifier, on revient là.
00:39:46– Non mais en fait le problème ce n'est pas tellement la posture des juges,
00:39:49je pense que c'est le code de procédure pénale,
00:39:51ce sont les peines qui sont prévues.
00:39:54– Mais non, là il vous a dit, il vous a dit, elle a deux enfants mineurs,
00:39:57le pauvre il a deux enfants mineurs, le pauvre elle a un casier judiciaire
00:40:01marqué parrière, c'est des vieilles condamnations.
00:40:03– Parce que nos textes ont été faits de telle sorte.
00:40:05– Non mais ça ce n'est pas les textes.
00:40:07– Mais en plus, c'est la volonté du juge.
00:40:09– Les enfants mineurs ce n'est pas le texte, le casier judiciaire ce n'est pas le texte.
00:40:11– Si le juge voulait, il pouvait le garder en détention, le juge a voulu.
00:40:17– 24 heures.
00:40:18– Non non pas du tout, détention provisoire, jusqu'au procès il pouvait le garder s'il le voulait,
00:40:23c'est une décision du juge, le juge a décidé de le relâcher parce que
00:40:27ouin ouin, oh il a quand même deux enfants,
00:40:29non c'est un trafiquant de drogue qui se fait arrêter dans un gofasse,
00:40:31je n'ai rien à faire qu'il a deux enfants.
00:40:33– Moi je ne soutiens pas le fait qu'il fallait le relâcher.
00:40:35– Mais je vous dis qu'il ne fallait pas le relâcher.
00:40:37– Les lois en France…
00:40:39– Mais vous avez compris pourquoi, le problème c'est qu'on vous dit
00:40:41c'est une personne qui a deux enfants, son casier judiciaire,
00:40:43bon ok il n'est pas vierge mais c'est des vieilles condamnations, voilà.
00:40:47Donc en fait c'est l'excuse en permanence.
00:40:49– Rappelez-vous ce qu'a dit Bruno Rotaillot quand il a été nommé ministre de l'Intérieur.
00:40:55– Non mais attendez, il a dit il va falloir revenir non pas sur l'état de droit
00:41:01mais sur l'état du droit, là vous en avez raison.
00:41:03– Le droit va, le droit va bien.
00:41:05– Non mais attendez.
00:41:07– Et là on blesse des policiers et le message qu'on passe
00:41:09c'est qu'on peut blesser des policiers et on peut les laisser en liberté.
00:41:11– Mais c'est inadmissible.
00:41:13– Je comprends bien votre point de vue, mais ce que je veux dire
00:41:15c'est qu'on ne peut pas laisser impuni quand on blesse des fonctionnaires de la police.
00:41:19Encore la personne se serait rendue tout de suite en disant
00:41:21ok d'accord j'ai fait une connerie, excusez-moi…
00:41:23Pourquoi pas ?
00:41:25Mais là on va blesser des policiers pour s'échapper.
00:41:27– Je suis d'accord.
00:41:29– On va mettre une stratégie pour ne pas se faire arrêter
00:41:31et au final on va dire, le pauvre ou les pauvres, on va pouvoir les laisser en liberté
00:41:35parce que finalement ils ne sont pas trop connus des services de police.
00:41:37– Il faut, il faut.
00:41:39– Donc ça veut dire qu'il faut avoir un pédigré immense finalement
00:41:41d'être connu 30-40 fois pour aller en prison dans ce pays.
00:41:43– Non, il faut durcir l'échelle des millions.
00:41:47– Non, c'est pas le problème.
00:41:49Arnaud Vialla, c'est pas le problème.
00:41:51– Le code pénal est déjà là.
00:41:53– Les sanctions sont là, il faut les appliquer.
00:41:57Appliquons déjà les sanctions.
00:41:59Mais vous avez entendu, là il ne vous dit même pas
00:42:01le code pénal nous empêche, il vous dit il y a deux enfants mineurs,
00:42:03il vous dit mais…
00:42:05– La détention provisoire existe, elle est au bon vouloir du juge,
00:42:09le juge n'a pas voulu faire la détention provisoire dans ce cas.
00:42:13Donc oui, le droit existe à ce niveau-là,
00:42:15le droit s'y était juste appliqué avec un minimum de sévérité,
00:42:17un minimum de sévérité, même pas énormément de sévérité,
00:42:19juste le minimum syndical.
00:42:21Aujourd'hui, on n'aurait pas ces problèmes.
00:42:23La justice est complice des trafiquants de drogue,
00:42:25la justice est complice des criminels,
00:42:27elle relâche à chaque fois à tour de bras.
00:42:29Est-ce que vous vous rappelez que pendant le Covid,
00:42:31on avait vidé un tiers des prisons ?
00:42:33Du coup, dès la fin du Covid, la criminalité avait réexplosé.
00:42:35La justice est coupable par sa gauchisation qui est délirante,
00:42:41où on trouve toujours des causes amoindrissantes pour les criminels,
00:42:45et par contre, on n'a jamais de pitié pour les victimes.
00:42:47Mais surtout, Christine Kyrie s'attaquait à des policiers en plus !
00:42:49C'est aggravant !
00:42:51Raison de plus pour qu'ils ne soient pas remis en liberté, ces gens-là !
00:42:53Je trouve qu'on devrait effectivement être plus stricte
00:42:55déjà lorsqu'on s'attaque à un policier.
00:42:57Les policiers en plus, eux aussi ils ont des enfants,
00:42:59eux aussi ils ont une famille,
00:43:01eux aussi ils rentrent parfois handicapés
00:43:03chez eux le soir,
00:43:05abîmés, fracassés, frappés,
00:43:07et ils ont aussi une famille !
00:43:09Qui va les défendre ?
00:43:11Mais c'est sûr !
00:43:13Quand on s'attaque à un policier, les peines doivent être plus lourdes !
00:43:15Agent de l'État !
00:43:17Et c'est intéressant de voir comment là, devant une caméra,
00:43:19on ose aller chercher,
00:43:21chez un criminel,
00:43:23de quoi le défendre !
00:43:25Mais, mon cher Jean-Marc,
00:43:27qui a appelé à la démission officielle
00:43:29d'Andy Kerbra, député
00:43:31de la France,
00:43:33pour ne pas dire la France insoumise,
00:43:35mais député de la République,
00:43:37au sein de l'Assemblée Nationale,
00:43:39pris en flagrant délit, on le sait mais je le répète,
00:43:41délit de drogue, d'achat de drogue
00:43:43d'un mineur, double crime,
00:43:45etc. Qui a appelé à sa démission ?
00:43:47C'est pareil !
00:43:49C'est le même système !
00:43:51Vous avez le discours de Retailleau, dont on reparlera tout à l'heure,
00:43:53qui est un discours ferme, en disant
00:43:55c'est la guerre, il faut y aller !
00:43:57Et puis derrière, à côté, vous avez la justice,
00:43:59il a deux enfants, c'est mieux !
00:44:01Et donc on s'en sortira jamais !
00:44:03Et il y a le politique,
00:44:05qui en plus, courbe l'échine
00:44:07devant la justice, qui a pris la main,
00:44:09et la justice a le pouvoir.
00:44:11On n'a pas besoin de nouvelles lois,
00:44:13on a juste besoin de faire appliquer les lois.
00:44:15C'est pour ça que les peines planchées sont une très bonne idée,
00:44:17parce qu'étant donné qu'on a des juges
00:44:19qui sont d'extrême-gauche politisé,
00:44:21qui s'appellent le syndicat de la magistrature,
00:44:23les obliger à avoir des peines planchées,
00:44:25c'est-à-dire à mettre un minimum de peines au bout d'une première récidive,
00:44:27ça permettrait de sortir
00:44:29des criminels du circuit,
00:44:31qui est LE métier de la justice,
00:44:33c'est de sortir les criminels du circuit.
00:44:35Vous savez bien que c'est partiellement vrai,
00:44:37par exemple sur la justice des mineurs,
00:44:39moi j'étais parlementaire
00:44:41quand on a essayé de revoir la justice des mineurs,
00:44:43il faut durcir
00:44:45le code pénal sur la justice des mineurs,
00:44:47et le garde des sceaux précédent
00:44:49a refusé que ce soit fait,
00:44:51ou quasiment refusé que ce soit fait,
00:44:53ce qui a pour effet effectivement,
00:44:55y compris lorsque des mineurs s'en prennent à des policiers,
00:44:57on les laisse se balader dans la nature,
00:44:59non pas seulement jusqu'à ce qu'ils soient majeurs,
00:45:01mais jusqu'à ce qu'ils commettent
00:45:03le crime, ou le meurtre,
00:45:05ou l'homicide,
00:45:07moi je suis absolument d'accord avec ça,
00:45:09et je pense
00:45:11que ce que dit le vice-président
00:45:13c'est le vice-président l'a exprimé,
00:45:15c'est quand même un filigrane
00:45:17qu'y compris sur la justice des majeurs,
00:45:19il y a des trous dans la raquette,
00:45:21les éléments qui l'avancent
00:45:23ne sont pas des trous dans la raquette,
00:45:25c'est le juge qui a décidé
00:45:27qu'il n'y ait pas de détention provisoire,
00:45:29le vice-président du tribunal ne défend pas la position du juge,
00:45:31il défend son tribunal,
00:45:33il explique ce que le juge a dit,
00:45:35il a quand même deux enfants,
00:45:37c'est inacceptable, je suis d'accord avec vous,
00:45:39je vais vous parler d'une autre affaire,
00:45:41en fait il y a des quartiers dans Paris
00:45:43qu'on ne montre jamais à la télévision,
00:45:45la réalité, c'est ce qu'on essaie
00:45:47de vous montrer ici tous les jours,
00:45:49et vous allez voir que la réalité est surréaliste,
00:45:51on est dans des films,
00:45:53on va partir dans le 19ème arrondissement de Paris
00:45:55où il y a des immeubles de bureaux,
00:45:57et bien figurez-vous que dans ces quartiers-là,
00:45:59on est obligé d'avoir des gens de la sécurité
00:46:01pour qu'ils puissent venir travailler
00:46:03et pour qu'ils puissent repartir chez eux,
00:46:05pourquoi ? Parce qu'il y a ce qu'on appelle
00:46:07des craqueurs, des drogués,
00:46:09des toxicomanes qui sont à côté,
00:46:11donc ces gens-là, aujourd'hui les sociétés
00:46:13sont obligées de mettre en place des systèmes d'escorte
00:46:15pour que les gens puissent venir
00:46:17travailler, on est chez les dingues,
00:46:19comment on peut laisser ça s'installer en France ?
00:46:21Personne ne dit rien, personne ne bronche,
00:46:23regardez ce reportage,
00:46:25c'est édifiant.
00:46:27C'est un quartier d'affaires situé au nord de Paris,
00:46:29quadrillé par des agents de sécurité.
00:46:31Cette célèbre banque,
00:46:33pourtant située juste en face d'un bâtiment
00:46:35du ministère de la Justice,
00:46:37a dû mettre en place un service d'agent de sécurité
00:46:39qui escorte chaque soir,
00:46:41toutes les 30 minutes, son personnel
00:46:43vers la gare de RER Voisine.
00:46:45Un service attendu et nécessaire
00:46:47selon les salariés inquiets au quotidien.
00:46:49Toutes les 30 minutes,
00:46:51on a un agent de la sécurité
00:46:53qui nous attend et qui accompagne
00:46:55les collaborateurs jusqu'à
00:46:57la station Heureux Appart,
00:46:59sous le tram par exemple.
00:47:01Par contre, je ne sais pas si c'est suffisant
00:47:03pour créer un sentiment de sécurité
00:47:05parce que là, on a toujours
00:47:07la présence des toxicos.
00:47:09Depuis l'évacuation des camps de toxicomanes voisins,
00:47:11les crackmans, comme les riverains
00:47:13les surnomment, ont investi cet espace
00:47:15vert, initialement aménagé pour
00:47:17les salariés du quartier.
00:47:19Ce restaurateur, qui n'a pas souhaité
00:47:21apparaître à la caméra, a vu arriver
00:47:23le matin même l'un de ses employés,
00:47:25le visage tuméfié après avoir été agressé.
00:47:27Il a dû repartir aux urgences
00:47:29pour porter plainte.
00:47:31Le crackman était sur le côté,
00:47:33il l'a agressé, il voulait lui prendre sa veste.
00:47:35Il voulait lui prendre juste sa veste.
00:47:37Après souvent, ça arrive que quand nous on sort
00:47:39des voitures le soir,
00:47:41il y en a un qui nous saute sur la voiture.
00:47:43Sur les 700 mètres qui séparent les entreprises
00:47:45des transports en commun, nous avons
00:47:47constaté un dispositif renforcé,
00:47:49avec pas moins d'une dizaine d'agents
00:47:51de sécurité tout au long du parcours.
00:47:53Il y a également pour le ministère de la Justice
00:47:55des navettes qui sont mises en place
00:47:57et qui accompagnent les agents jusqu'aux
00:47:59transports en commun. Il y a aussi
00:48:01de la vidéoprotection.
00:48:03Les salariés de la banque ont également reçu des itinéraires
00:48:05cartographiés avec des codes couleurs évocateurs.
00:48:07Vert pour les trajets recommandés,
00:48:09rouge pour ceux à éviter.
00:48:11Le dernier sonore
00:48:13est quand même sur Alice, c'est-à-dire que
00:48:15pour le ministère de la Justice, on vous explique
00:48:17parce que le ministère de la Justice est juste en face,
00:48:19que même les salariés du ministère de la Justice
00:48:21sont obligés d'être escortés. Mais qu'est-ce qu'on
00:48:23fait dans ce pays ? Benoît Barré, bonjour.
00:48:25Merci d'être avec nous. Vous êtes conseiller spécial du syndicat
00:48:27Alliance Police. Qu'est-ce qui se passe dans ce quartier ?
00:48:31Il se passe, j'ai envie de vous dire, c'est symptomatique
00:48:33de ce qui se passe partout sur le territoire national.
00:48:35L'ultra-violence. Vous savez, nous, Alliance,
00:48:37on est un syndicat de police
00:48:39qui dénonce depuis des années
00:48:41cette violence qui est
00:48:43grandissante dans notre pays. C'est un sauvagement de notre pays.
00:48:45Je veux dire, nous, on réclame depuis maintenant
00:48:47plusieurs années la restauration
00:48:49de l'autorité de l'État.
00:48:51Là, ce qui se passe aujourd'hui, c'est tout simplement hallucinant.
00:48:53Hallucinant !
00:48:55On est en train de nous expliquer que
00:48:57dans une société privée, des personnes, des gens
00:48:59comme vous, comme moi, qui travaillent,
00:49:01qui travaillent, qui vont au boulot,
00:49:03ils ont besoin d'être escortés
00:49:05par la société privée
00:49:07pour être capables d'aller
00:49:09de leurs moyens de transport
00:49:11à leur bureau. Ça, c'est tout simplement
00:49:13inacceptable dans un pays
00:49:15de droit. Vous savez, la violence dans notre pays,
00:49:17c'est pas nouveau, sauf que ce qu'on constate
00:49:19tout simplement, c'est qu'il y a de plus en plus d'agressions
00:49:21par jour. Et vous vous rendez compte
00:49:23que cette agression, en tout cas cette violence,
00:49:25il y a trois sujets qui sont importants.
00:49:27Le premier, c'est que la violence,
00:49:29elle est de plus en plus grave.
00:49:31C'est-à-dire que les coups,
00:49:33les coups de couteau sont de plus en plus
00:49:35nombreux. C'est-à-dire que l'intensité de la violence
00:49:37augmente. Ça, c'est le premier point.
00:49:39Et puis, un point aussi
00:49:41qui est extrêmement important, outre l'intensité,
00:49:43c'est aussi le seuil
00:49:45dans lequel l'agression va se passer
00:49:47pour un oui ou pour un non.
00:49:49Pour un oui ou pour un non, pour revenir sur le quartier.
00:49:51Vous l'avez vu, vous avez entendu
00:49:53les victimes. Ce sont des crackers,
00:49:55des personnes qui
00:49:57s'adonnent aux stupéfiants,
00:49:59des drogués, qui vont agresser
00:50:01les gens, qui vont aller chercher tout
00:50:03ou n'importe quoi pour aller se payer
00:50:05leur aide de coke, leur crack.
00:50:07C'est ça, le truc. Ils vont agresser des personnes
00:50:09pour un oui ou pour un non, pour
00:50:11être capables d'acheter sa dose de crack.
00:50:13Mais ça, ça pose un vrai problème.
00:50:15Le vrai problème, c'est évidemment,
00:50:17une nouvelle fois, la réponse pénale
00:50:19et la restauration
00:50:21de notre autorité. C'est ça, le vrai sujet.
00:50:23Vous savez, la police...
00:50:25– Pourquoi on laisse tout ça s'installer ? J'entends votre colère
00:50:27et on la partage sur ce plateau, vous l'avez vu
00:50:29depuis tout à l'heure, on la partage.
00:50:31Mais vous vous rendez compte qu'on est...
00:50:33Enfin, c'est pire que tout, presque, j'ai envie de dire.
00:50:35C'est-à-dire qu'il y a cette banque qui est obligée de mettre
00:50:37ce service d'escort, et en face, vous avez
00:50:39le ministère de la Justice.
00:50:41Il importe quoi le ministère de la Justice.
00:50:43Vous avez le ministère de la Justice qui est obligé de faire la même chose.
00:50:45Mais on est chez les dingues, excusez-moi,
00:50:47on est chez les dingues dans ce pays.
00:50:49– Vous avez raison, ça.
00:50:51Surtout, ce qui fait peur,
00:50:53on a l'impression, c'est plus qu'une impression,
00:50:55c'est le fait de se dire
00:50:57mais au final, qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:50:59Est-ce que l'État est encore
00:51:01en mesure de répondre à cela ? Alors j'ai envie de vous dire,
00:51:03très honnêtement, oui, en tout cas, la police
00:51:05est ici, mais c'est toujours la même chose.
00:51:07C'est-à-dire que, lorsqu'on interpelle
00:51:09des personnes comme ça, il va se passer quoi ?
00:51:11J'entendais tout à l'heure votre sujet sur le fait que des personnes
00:51:13n'aillent pas en détention provisoire
00:51:15parce qu'ils ont des enfants,
00:51:17parce qu'il y a des bises de procédure,
00:51:19ça, c'est pas entendable.
00:51:21Vous savez, la sécurité, c'est la première des libertés en France.
00:51:23La première des libertés en France.
00:51:25Ça fait des années,
00:51:27des années, je veux dire, de quoi elle crève, la France.
00:51:29De quoi c'est insupportable
00:51:31pour la police, pour les gendarmes.
00:51:33C'est cette politique de l'excuse.
00:51:35On excuse tout, tout est excusable.
00:51:37Je veux dire, à chaque fois, c'est excusable.
00:51:39La seule personne
00:51:41qui n'a pas d'excuse, malheureusement, parce qu'elle subit,
00:51:43ce sont les victimes.
00:51:45Les seules personnes qui n'ont pas de remise de peine,
00:51:47ce sont les victimes.
00:51:49Un délinquant, une personne qui va avoir,
00:51:51qui va passer au tribunal,
00:51:53il aura toujours des remises de peine, parce que c'est automatique,
00:51:55parce qu'il y a toujours ça.
00:51:57La seule personne qui n'a pas de remise de peine, ce sont les victimes.
00:51:59Et le sujet que vous abordez dans votre émission,
00:52:01évidemment que c'est un sujet qui fait froid dans le dos,
00:52:03parce qu'on a l'impression qu'il y a une impuissance publique.
00:52:05Et ça, c'est pas acceptable.
00:52:07Lorsqu'on parle de sursaut d'autorité,
00:52:09il est indispensable.
00:52:11Parce que si on continue
00:52:13dans cette lancée,
00:52:15si on va droit dans le mur,
00:52:17sans jamais être capable d'appuyer sur un pédale de frein
00:52:19pour dire stop,
00:52:21cette fois-ci, il faut arrêter.
00:52:23Alors le droit, notre droit, il est suffisant, la matière.
00:52:25Il faut simplement l'appliquer.
00:52:27Il faut simplement faire en sorte d'arrêter
00:52:29d'excuser des gens.
00:52:31Vous savez, les policiers, dans le cas d'espèce
00:52:33que vous montrez à votre émission,
00:52:35on a affaire à des craqueurs. Il va se passer quoi
00:52:37si on interpelle ces personnes-là ?
00:52:39Ils vont être considérés comme malades,
00:52:41donc de toute façon, ils ne seront pas condamnés.
00:52:43Ou alors, ce sont peut-être des personnes en situation irrégulière,
00:52:45je ne sais pas, qui ne sont pas
00:52:47expulsables parce que
00:52:49ils ne sont jamais expulsés.
00:52:51Voilà, c'est plein de sujets comme ça qu'il faut prendre
00:52:53à bras le corps et fils.
00:52:55Moi, ce qui m'intrigue, Benoît Barret, c'est quand même
00:52:57le silence autour de tout ça.
00:52:59Parce que, excusez-moi, mais ça ne date pas d'hier.
00:53:01Ça fait des semaines, ça fait des mois,
00:53:03ne serait-ce que dans ce quartier.
00:53:05Moi, j'aime bien quand on parle d'exemples concrets,
00:53:07parce que je trouve que c'est beaucoup plus parlant.
00:53:09Dans ce quartier, ça fait des mois que ça dure.
00:53:11C'est-à-dire que les sociétés ont le temps de mettre en place
00:53:13un service de sécurité, etc. Personne n'en parle.
00:53:15Aujourd'hui, il y a une forme de banalisation,
00:53:17finalement, cette mexicanisation
00:53:19que dénonce Bruno Rotailleau.
00:53:21En fait, on est en train de la banaliser.
00:53:23Qu'est-ce qu'on fait ? On brille dans la violence,
00:53:25alors la société paye des gens de la sécurité.
00:53:27Le ministère de la Justice, excusez-moi d'y revenir,
00:53:29parce que ça, c'est un peu énervant quand même.
00:53:31Le ministère de la Justice, qu'est-ce qu'il fait ?
00:53:33Il fait pareil. Il prend des gens de la sécurité
00:53:35pour escorter ses salariés.
00:53:37Mais enfin, ce n'est pas ça qu'on attend aujourd'hui.
00:53:39Aujourd'hui, ce sujet, un, ça devrait faire la une.
00:53:41Deux, on attend une réaction.
00:53:43Il faut que ça bouge, ça suffit.
00:53:45Non, mais ce qui est clair,
00:53:47c'est que faire agir
00:53:49la sécurité privée
00:53:51pour assurer
00:53:53la sécurité publique des personnes,
00:53:55parce qu'on est quand même bien dans le cadre
00:53:57de la voie publique, ça, c'est quelque chose.
00:53:59Le symbole est extrêmement fort.
00:54:01Et évidemment que ça dure depuis des années.
00:54:03Lorsque vous voyez qu'on est capable d'avoir
00:54:05une personne agressée par minute dans notre pays,
00:54:07une personne agressée par minute, je ne sais pas,
00:54:09ça fait combien de minutes qu'on parle ensemble ?
00:54:11C'est ça. C'est effectivement ce sursaut
00:54:13d'autorité que nous appelons. Il faut qu'il soit présent.
00:54:15Et bien sûr que cela, il faut que tout le monde en parle.
00:54:17Mais ce n'est pas simplement de parler.
00:54:19C'est d'agir.
00:54:21Il faut agir parce qu'on a entendu
00:54:23maintenant ce que veulent
00:54:25les personnes en France, les Français.
00:54:27Ce qu'ils veulent, c'est de la sécurité.
00:54:29C'est d'être capable d'aller au travail sans se faire agresser.
00:54:31C'est d'être capable de prendre le métro
00:54:33sans se faire agresser. C'est d'être capable
00:54:35de faire un constat amiable en voiture
00:54:37sans se faire agresser. C'est de ça.
00:54:39Mais vous savez, notre syndicat de police,
00:54:41souvent, on l'a dit, mais Allianz
00:54:43exagère peut-être dans la façon de penser.
00:54:45Exagère peut-être sur les diagnostics.
00:54:47Non, on n'exagère pas.
00:54:49On n'exagère pas et la preuve,
00:54:51c'est ce qui se passe tous les jours en France.
00:54:53À un moment donné, si on accepte tout ça,
00:54:55on sait très bien ce qui va se passer.
00:54:57Vous parlez de mexicanisation.
00:54:59On l'accepte. Excusez-moi, c'est trop tard.
00:55:01On l'accepte. On l'a accepté.
00:55:03À un moment, soit il y a un coup de fouet,
00:55:05soit on décide vraiment de réagir. Là, pour l'instant,
00:55:07vous le voyez bien, on l'accepte.
00:55:09La banque, les pauvres, ils font ce qu'ils peuvent.
00:55:11Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils font ce qu'ils peuvent.
00:55:13Le ministère de la Justice, ils sont obligés de prendre des gens.
00:55:15On l'accepte. On a baissé la garde.
00:55:17On a baissé les bras.
00:55:19C'est fini. On est passifs.
00:55:21J'espère pas qu'on soit passifs.
00:55:23Qu'on ait baissé les bras, c'est une chose.
00:55:25J'espère vraiment, en tout cas,
00:55:27que vous avez un ministre de l'Intérieur
00:55:29qui répond aux attentes des personnes,
00:55:31mais ce qui est surtout important.
00:55:33C'est bon ? Je vous le rappelle.
00:55:35Bruno Rotaillot, c'est un pompier avec une lance
00:55:37et il y a le feu partout.
00:55:39Il essaie d'éteindre là, mais là-bas, il y a le feu.
00:55:41Je veux bien, moi, Bruno Rotaillot.
00:55:43Moi, je le dis depuis le début.
00:55:45Il y va. Il est efficace.
00:55:47Mais il ne peut pas tout faire. Il est tout seul.
00:55:49Il est efficace et pas quelqu'un qui est
00:55:51avec cette horrible excuse.
00:55:53Merci Benoît Barré.
00:55:55On aura l'occasion de vous revoir.
00:55:57Merci d'avoir été avec nous.
00:55:59On va parler de tout ça juste après.
00:56:01C'est insupportable.
00:56:03A tout de suite en direct.
00:56:19Après six ans d'attente,
00:56:21ouverture du procès des effondrements meurtriers
00:56:23de la rue d'Aubagne à Marseille.
00:56:25Des effondrements qui, je vous le rappelle,
00:56:27ont fait huit morts
00:56:29et qui avaient soulevé
00:56:31une vague d'indignation.
00:56:33Et puis, parce qu'ils font
00:56:35beaucoup de mal aux enfants,
00:56:37l'Australie va interdire
00:56:39les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 16 ans.
00:56:41Les géants de la technologie
00:56:43et les plateformes auront désormais
00:56:45la responsabilité de s'assurer
00:56:47que les utilisateurs
00:56:49ont bel et bien l'âge requis.
00:56:51C'est un quartier d'affaires.
00:56:5311h36 sur CNews.
00:56:55Merci d'être en direct avec nous.
00:56:57On parle donc de ce quartier d'affaires
00:56:59comme vous l'avez entendu,
00:57:01qui est situé au nord de Paris
00:57:03où des salariés d'une banque,
00:57:05vous allez voir les images,
00:57:07sont placés sous protection.
00:57:09Quartier d'affaires dans le 19e arrondissement de Paris.
00:57:11Désormais, il y a des gens
00:57:13de la sécurité qui escortent
00:57:15les salariés, vous voyez,
00:57:17parce qu'il y a des drogués
00:57:19qui sont là, il y a des toxicomanes
00:57:21et il y a des agressions permanentes.
00:57:23C'est à la fois les salariés
00:57:25de la banque qui sont visés,
00:57:27mais également ceux du ministère de la Justice
00:57:29qui sont juste en France.
00:57:31Des salariés qui sont exaspérés.
00:57:33Vous voyez ces images,
00:57:35ça s'appelle l'état de droit.
00:57:37C'est quand c'est Laurent Fabius qui décide
00:57:39et Laurent Fabius a décidé que vous pouviez
00:57:41vous faire poignarder à 18h.
00:57:43Non, pas du tout.
00:57:45Laurent Fabius a retoqué
00:57:47toutes les lois contre l'immigration
00:57:49dans le projet de loi immigration qui avait été présenté
00:57:51en 2023.
00:57:53C'est un problème de justice.
00:57:55Je peux finir ?
00:57:57Oui, mais vous êtes à côté de la plaque.
00:57:59La plupart de ces craquettes sont des clandestins.
00:58:01Si on avait eu un projet de loi immigration
00:58:03qui était à la hauteur des ambitions
00:58:05en 2023, tous ces craquettes clandestines
00:58:07auraient pu être renvoyées dans leur pays.
00:58:09Aujourd'hui, c'est l'état de droit.
00:58:11C'est Laurent Fabius qui a dit
00:58:13qu'on allait vivre avec ça jusqu'à la fin de nos jours.
00:58:15Je pense que vous mélangez un peu tout.
00:58:17Malheureusement, je vais vous dire,
00:58:19dans le bois de Vincennes, il y a l'école de police
00:58:21où on forme des policiers adjoints.
00:58:23Le soir, tard, quand les cours finissent tard,
00:58:25parce qu'ils s'arrangent
00:58:27pour ne pas que ça finisse tard,
00:58:29on est obligé d'aller escorter ces jeunes policiers
00:58:31pour traverser le bois.
00:58:33Les policiers sont escortés par des policiers ?
00:58:35Bien évidemment, oui.
00:58:37Les élèves policiers adjoints
00:58:39sont obligés, quand les cours finissent tard,
00:58:41et c'est exceptionnel parce qu'ils font tout
00:58:43pour qu'ils ne finissent pas tard,
00:58:45qu'ils ne s'assoient pas dans la nuit,
00:58:47on est obligé d'aller les escorter.
00:58:49Vous savez, quand vous êtes un entrepreneur
00:58:51et que vous voulez aller dans certaines zones
00:58:53pour faire des travaux de voirie,
00:58:55ils sont obligés d'aller
00:58:57payer des petits jeunes
00:58:59pour être tranquilles,
00:59:01pour faire leur protection.
00:59:03Si vous voulez intervenir sur un chantier
00:59:05dans des zones, dans des quartiers,
00:59:07vous êtes obligé d'aller voir le leader
00:59:09pour payer, pour être en paix,
00:59:11sinon vous allez vous faire piquer votre matériel,
00:59:13brûler votre véhicule, on en est là.
00:59:15Et ça, ça dure depuis des années.
00:59:17Moi, je suis sidéré
00:59:19parce que, en fait,
00:59:21plus ça va, plus on découvre...
00:59:23On a le sentiment que plus ça va,
00:59:25plus on découvre des choses...
00:59:27Des élèves policiers escortés par des policiers
00:59:29pour pouvoir rentrer chez eux,
00:59:31excusez-moi si on en est là en France,
00:59:33c'est pas qu'on est en voie de mexicanisation,
00:59:35on y est déjà.
00:59:37Mais nous, on le dénonce depuis de nombreuses années,
00:59:39la CRTC Police le dit toujours,
00:59:41qu'il y a un problème sécuritaire dans notre pays
00:59:43et c'est pour ça qu'on est favorable...
00:59:45Mais là, c'est même plus un problème sécuritaire.
00:59:47C'est que les personnes doivent aller en prison,
00:59:49au bout d'un moment, il faut qu'ils y aillent.
00:59:51C'est même plus un problème sécuritaire, là.
00:59:53Là, la situation, c'est un drame,
00:59:55excusez-moi, quand on en est escorté des policiers
00:59:57pour pouvoir rentrer chez eux,
00:59:59quand on a escorté les gens du ministère de la Justice
01:00:01pour aller prendre le RER,
01:00:03c'est un double drame ce qu'on est en train de vivre.
01:00:05Et c'est un double drame, parce qu'en fait, ça existe
01:00:07et on cherche des voies d'évitement
01:00:09en faisant de la normalisation, en mettant des autobus
01:00:11ou je sais pas quoi, des vigiles pour...
01:00:13Un vigile toutes les 30 minutes ?
01:00:15Moi, je suis d'accord avec vous,
01:00:17il faut effectivement des courtes peines
01:00:19et dès le départ, il ne faut pas attendre
01:00:21d'avoir des multirécidivistes pour taper.
01:00:23Et chez les mineurs aussi.
01:00:25Ils essaient de sécuriser l'enfer,
01:00:27mais le problème, c'est qu'on ne veut pas vivre en enfer
01:00:29avec des gardes, on veut vivre au paradis
01:00:31d'une justice très très forte, une police qui a plus de droits
01:00:33parce que, mine de rien, les policiers
01:00:35ils sont très très embêtés dès qu'ils veulent passer une interpellation
01:00:37s'ils disent un gros mot,
01:00:39ils se font convoquer, il suffit qu'ils disent un gros mot.
01:00:41J'ai eu un policier qui m'a appelé, il a des problèmes
01:00:43parce qu'après une course-poursuite
01:00:45où ça a failli lui coûter la vie,
01:00:47quand il a ouvert la portière, il a créé des gros mots
01:00:49pour arrêter les jeunes
01:00:51qui étaient en course-poursuite.
01:00:53Il a été convoqué !
01:00:55Il a été convoqué pour des gros mots !
01:00:57Christine Kelly, ce qu'on découvre,
01:00:59ce qu'on découvre y compris depuis tout à l'heure,
01:01:01c'est surréaliste.
01:01:03C'est surréaliste et on voit que l'Etat a abandonné.
01:01:05L'Etat doit protéger.
01:01:07Je prends par exemple Tahiti.
01:01:09Tahiti, c'est un territoire français
01:01:11où le seul rôle
01:01:13de l'Etat français,
01:01:15c'est la protection.
01:01:17C'est-à-dire qu'il y a un préfet qui est là pour protéger.
01:01:19L'Etat doit protéger.
01:01:21Et c'est le minimum rôle de l'Etat.
01:01:23Ce qui me choque, c'est aussi de voir que
01:01:25l'Etat n'est plus là et que ce sont des agents de sécurité
01:01:27qui font le job.
01:01:29Ça, c'est déjà une première surprise négative.
01:01:31Moi, quand je pense à demain soir,
01:01:33je fais une conférence,
01:01:35à Paris 20h30, d'ailleurs,
01:01:37j'invite le téléspectateur à venir,
01:01:39sur la démocratie.
01:01:41Je suis obligée de me faire
01:01:43accompagner de 5, 6, 7 policiers
01:01:45qui me suivent.
01:01:47Pourquoi ? Parce que tu es en public.
01:01:49Pourquoi ? Parce que tu représentes CNews.
01:01:51Pourquoi ? Parce que tu es journaliste.
01:01:53Pourquoi ? Parce que tu as des menaces de mort.
01:01:55Ceux qui font la violence, ceux qui attisent la haine,
01:01:57ils courent les rues et on les laisse tranquilles.
01:01:59Et dernier point, je ne vais jamais oublier,
01:02:01j'étais sur votre plateau, on avait montré aussi
01:02:03dans le 19e arrondissement des enfants de maternelle
01:02:05qui étaient accompagnés par des
01:02:07policiers pour aller à l'école.
01:02:09Qu'est-ce qui a changé depuis ?
01:02:11Rien. De mal en pire.
01:02:13Et ça, c'est hyper choquant.
01:02:15Personne n'avait souligné le fait,
01:02:17à part vous, dans cette émission,
01:02:19personne n'avait su. Non, on s'accordait
01:02:21du fait, on s'arrangeait
01:02:23et on accompagnait les enfants de maternelle
01:02:25qui voyaient des clandestins
01:02:27copulés, si vous permettez l'expression,
01:02:29lorsqu'ils allaient en maternelle entre
01:02:31chez eux et l'école. Ça, c'est scandaleux.
01:02:33Qu'est-ce qui a changé depuis ? Rien.
01:02:35Bon, voilà ce qu'on pouvait dire
01:02:37sur ce sujet. Je remercie Axel Rond
01:02:39d'avoir été avec nous. On va changer de sujet dans un instant
01:02:41mais vous, vous restez parce que ça m'intéresse aussi
01:02:43votre avis parce qu'on va parler de la corrida. Et figurez-vous
01:02:45pourquoi on en parle ? Parce qu'hier, au Sénat,
01:02:47il y a une proposition de loi qui a été
01:02:49discutée pour interdire la corrida
01:02:51aux mineurs de moins de 16 ans.
01:02:53Une proposition qui a été rejetée.
01:02:55Dans un instant, Yannis Essayedi va nous rejoindre.
01:02:57Il est journaliste et aficionado. Lui,
01:02:59il défend la corrida et moi,
01:03:01non. Reportage.
01:03:03C'est un nouveau coup porté
01:03:05à la tauromachie. Après
01:03:07plusieurs tentatives ces 20 dernières années,
01:03:09la lutte contre la corrida et les
01:03:11spectacles apparentés reviennent
01:03:13à l'ordre du jour.
01:03:15En cause, la violence, cette
01:03:17proposition de loi transpartisane passe en
01:03:19émission aujourd'hui. Le texte
01:03:21défend l'interdiction de la corrida et
01:03:23des combats de coq aux mineurs de moins
01:03:25de 16 ans avec un objectif
01:03:27protéger les plus jeunes d'un
01:03:29traumatisme. Un ensemble
01:03:31de psychiatres et de psychologues français
01:03:33mettent en garde contre le traumatisme
01:03:35que peut générer le fait d'assister à des
01:03:37scènes violentes sous les applaudissements
01:03:39d'adultes. Corentin Carpentier,
01:03:41président de l'union de la jeunesse torrine
01:03:43française, n'est pas de cet avis.
01:03:45Il demande au sénateur une étude
01:03:47plus approfondie. Nous ce qu'on demande
01:03:49c'est que si vraiment
01:03:51il y a cette volonté de prouver
01:03:53que les enfants sont amenés à être
01:03:55plus violents parce qu'ils vont aux
01:03:57arènes, prouvez-le nous par une étude
01:03:59et pas juste par un témoignage.
01:04:01Il regrette de la part des sénateurs
01:04:03le manque d'échanges et de connaissances
01:04:05de la tauromachie.
01:04:07Nous avions écrit à madame
01:04:09Cazubon de nombreux courriers
01:04:11visant à expliquer
01:04:13notre position, notre
01:04:15passion, comment on vivait dans le
01:04:17sud de la France, montrer que nous n'étions
01:04:19pas des gens violents, ce à quoi
01:04:21évidemment il n'a jamais été répondu à la positive.
01:04:23Le projet de loi
01:04:25sera débattu au Sénat
01:04:27le jeudi 14 novembre.
01:04:29Yannis Hessiani, bonjour.
01:04:31Merci d'être avec nous, vous avez publié Minotaure,
01:04:33voyage au coeur de la corrida, c'est publié
01:04:35chez Fayard, on voit
01:04:37votre livre, le Sénat qui refuse d'interdire
01:04:39la corrida aux moins de 16 ans, vous en pensez quoi ?
01:04:41Je pense que c'est une bonne chose parce que
01:04:43je voudrais quand même rappeler qu'on vit en 2024
01:04:45dans un monde dans lequel
01:04:47les jeunes ont
01:04:49accès à des contenus pornographiques
01:04:51d'une violence inouïe,
01:04:53on voit les règlements de comptes
01:04:55entre bandes rivales
01:04:57qui impliquent des mineurs
01:04:59d'une jeunesse quand même étonnante.
01:05:01Donc ? Je vois pas le rapport.
01:05:03Laissez-moi terminer. Quand on voit la violence
01:05:05des jeux
01:05:07vidéos qu'utilisent les jeunes,
01:05:09on voudrait remuer ciel et terre
01:05:11pour interdire la corrida aux mineurs
01:05:13quand on voit. Comme ils voient du porno,
01:05:15autant qu'ils voient des corridas. Non, pas du tout.
01:05:17Tout simplement, quand on regarde ce qui se passe
01:05:19dans les stades de foot,
01:05:21regardez ce qui se passe dans les arènes.
01:05:23Écoutez, moi je pense que la corrida,
01:05:25c'est comme ça, on en avait déjà parlé, je pense qu'elle est un
01:05:27exemple, qu'elle est un exemple de dignité,
01:05:29de courage, de maîtrise de soi, face
01:05:31à la peur, face à la violence. Mais d'autres pensent des animaux
01:05:33aussi, on peut pas le nier.
01:05:35Là, on n'aurait pas assez de temps évidemment pour en parler
01:05:37mais nous les aficionados,
01:05:39on pense et on sait, je le dis,
01:05:41que le taureau est un animal particulier
01:05:43qui a une résistance à la douleur particulière
01:05:45et il y a des études animales
01:05:47qui ont été faites
01:05:49qui prouvent que le taureau, au moment d'un
01:05:51combat et des combats entre eux, libère
01:05:53des bêtas endorphines qui bloquent les réspectacles
01:05:55de la douleur. Ce qui fait qu'on peut faire
01:05:57la corrida uniquement avec ces animaux
01:05:59et pas avec un cheval ou avec aucun autre animal.
01:06:01Le taureau, lorsqu'il est piqué,
01:06:03c'est vrai que ça peut paraître violent, je le conçois,
01:06:05mais qu'est-ce qu'il fait ? Il ne fuit pas.
01:06:07D'accord, mais oui,
01:06:09mais il ne fuit pas.
01:06:11Ça, de toute façon, il est enfermé.
01:06:13Il ne peut pas aller loin s'il fuit.
01:06:15Il ne cherche pas à fuir, il retourne.
01:06:17Il se défend.
01:06:19On en a vécu nos Antilles beaucoup.
01:06:21C'est difficile à vivre quand même.
01:06:23Je peux le concevoir.
01:06:25Est-ce que c'est un spectacle pour un mineur ?
01:06:27Aujourd'hui, la question, c'est parce qu'on a interdit la corrida
01:06:29par rapport à ce qui s'est passé au Sénégal.
01:06:31Est-ce que c'est un spectacle pour un mineur ? Il y a des psys
01:06:33qui sont cités justement par les deux sénateurs
01:06:35qui ont déposé la loi qui dit
01:06:37le fait d'assister à des scènes violentes sous les applaudissements d'adultes
01:06:39de confiance fait qu'il est ensuite
01:06:41difficile d'admettre sa tristesse ou son anxiété.
01:06:43Quand on a 10 ans,
01:06:45regarder un taureau en train de se faire,
01:06:47en sang, en train de se faire tuer, c'est un beau spectacle.
01:06:49Oui, sauf que vous ne l'avez déjà entendu pas que de ma bouche,
01:06:51pour nous, ce n'est pas ce qu'on voit.
01:06:53Pour nous, la corrida est un art.
01:06:55Ouvrez les yeux alors. Mais oui, mais pour nous, la corrida
01:06:57est un art. D'ailleurs, Picasso,
01:06:59Cocteau et Minguet, les Ristons...
01:07:01Ce n'est pas ce qu'on voit, c'est ce qu'on voit.
01:07:03On voit un taureau avec du sang qui coule,
01:07:05on voit un taureau qui saigne...
01:07:07Non mais on le voit quand même !
01:07:09Alors est-ce qu'il faut interdire la consommation
01:07:11de viande aux mineurs sous prétexte que...
01:07:13Mais non, mais excusez-moi !
01:07:15Non, non, je ne vous excuse pas.
01:07:19Si vous voulez, voilà,
01:07:21la mort de l'animal
01:07:23et la violence...
01:07:25La mort est un spectacle.
01:07:27La mort est un spectacle surtout pour les mineurs.
01:07:29C'est un spectacle de la souffrance de l'animal
01:07:31qui est mise en scène à la corrida.
01:07:33Ce n'est pas du tout ça.
01:07:35Mais évidemment, la mort et la violence,
01:07:37on la voit.
01:07:39Est-ce qu'on ne peut pas au moins se dire
01:07:41que ce n'est pas un spectacle pour les mineurs ?
01:07:43Je ne vous parle même pas d'interdiction.
01:07:45On a eu un débat un jour sur l'interdiction.
01:07:47Est-ce qu'on ne peut pas au moins se dire
01:07:49que quand on a 8 ans, 9 ans, 10 ans,
01:07:51voir un taureau en sang, en train de souffrir,
01:07:53qu'il va être tué, est-ce qu'on ne peut pas se dire
01:07:55que ce n'est au moins pas un spectacle pour eux ?
01:07:57C'est un spectacle pour eux, sans aucun problème.
01:07:59Et deuxièmement, il ne faut pas oublier que la corrida
01:08:01et les spectacles de taureau en général,
01:08:03la course camargaise, créent du lien social
01:08:05et du lien intergénérationnel
01:08:07dans les villages et les villes du sud de la France.
01:08:09Il n'y a qu'à voir les enfants
01:08:11et les adultes avec les vieux
01:08:13aller aux corridas, aller aux courses camargaises,
01:08:15aller au lâcher de taureau.
01:08:17Ce n'est pas pareil. Une course camargaise, un lâcher de taureau,
01:08:19ce n'est pas du tout pareil.
01:08:21Ce n'est pas du tout pareil que la corrida, ne mélangez pas tout.
01:08:23Là, on parle de corrida où il y a du sang,
01:08:25où il y a de la mort, où il y a de la souffrance animale,
01:08:27où il y a des animaux qui sont tués,
01:08:29comme un spectacle.
01:08:31Après l'interdiction de la corrida, il y aura l'interdiction de la course camargaise,
01:08:33il y a l'interdiction des animaux de cirque.
01:08:35L'interdiction,
01:08:37je pense que c'est très important, il ne faut pas oublier
01:08:39que si vous interdisez la corrida,
01:08:41vous coupez une partie de la culture
01:08:43du sud de la France. Le culte du taureau,
01:08:45ce qu'on le veuille ou non,
01:08:47c'est une culture, il y a une culture
01:08:49du taureau dans le sud,
01:08:51et je vous assure, moi dans mon livre...
01:08:53Parlez-moi, lâchez de Vachagne,
01:08:55lâchez de Corrida,
01:08:57lâchez de la Cheteauroux,
01:08:59pardon, mais oui !
01:09:01Mais non, mais vous voulez qu'on parle...
01:09:03Mais non, mais vous dites, c'est la culture,
01:09:05c'est donc le spectacle, de faire un spectacle
01:09:07de la mort d'un animal.
01:09:09La mort de l'animal,
01:09:11l'homme l'engendre.
01:09:13De toute façon, la corrida,
01:09:15c'est vrai, la corrida
01:09:17décide de ne pas le dissimuler.
01:09:19Oui, mais si vous voulez...
01:09:21Mais c'est pour le plaisir !
01:09:23C'est un plaisir !
01:09:25Et en plus, moi, je ne mange pas de viande,
01:09:27donc je ne vais pas défendre ça,
01:09:29mais quand on tue un animal
01:09:31pour le manger, il y a une finalité.
01:09:33Mais parce que vous êtes matérialiste,
01:09:35mais moi, pour moi,
01:09:37je pense que faire un spectacle
01:09:39avec de la beauté,
01:09:41faire un spectacle de beauté
01:09:43et de grandeur d'âme,
01:09:45c'est aussi important que de nourrir les gens.
01:09:47Vous, vous préférez qu'on tue des animaux
01:09:49pour que les gens mangent de la viande,
01:09:51mais vous pourriez interdire
01:09:53la consommation de viande, puisque vous,
01:09:55vous n'en mangez pas.
01:09:57On peut vivre sans manger de viande,
01:09:59alors interdisez carrément de...
01:10:01On peut interdire de tuer des animaux,
01:10:03on peut l'interdire, allez jusque-là !
01:10:05Qui a envie de répondre ? Christine.
01:10:07Je suis entre la souffrance des animaux,
01:10:09parce que j'adore les animaux,
01:10:11et le respect des traditions.
01:10:13Je me dis toujours qu'il y a un petit pourcentage
01:10:15d'incompréhension chez les chasseurs
01:10:17et les gens de la communauté.
01:10:19On n'est pas obligé de le tuer, de le faire souffrir.
01:10:21Et de mettre en spectacle la mort.
01:10:23Le spectacle avec un taureau, oui,
01:10:25j'ai pas de soucis avec ça.
01:10:27J'ai un petit pourcentage, mais je ne supporte pas
01:10:29un animal qui souffre.
01:10:31Vous avez ouvert de grands yeux,
01:10:33Jean-Marc, mais c'est intéressant,
01:10:35j'ai souri immédiatement lorsque vous avez parlé
01:10:37de la pornographie, parce que tout de suite,
01:10:39moi je l'ai mis en parallèle.
01:10:41Pourquoi je le mets en parallèle ?
01:10:43C'est parce qu'aujourd'hui, nos enfants de 8 ans...
01:10:45Non, mais Jean-Marc,
01:10:47ce que je veux dire,
01:10:49c'est que j'aurais aimé
01:10:51que tout le monde mette plus de moyens
01:10:53sur l'interdiction de l'accès
01:10:55à la pornographie, qui est beaucoup plus
01:10:57dangereuse pour la société et pour nos enfants
01:10:59que la corrida.
01:11:01Je voudrais juste tomber là-dessus,
01:11:03s'il vous plaît.
01:11:05Ayez la gentillesse de bien vouloir croire
01:11:07que les dizaines
01:11:09de milliers, les centaines de milliers de personnes
01:11:11qui se réunissent au corrida
01:11:13n'accepteraient pas de voir ce spectacle
01:11:15s'ils pensaient que c'était une souffrance
01:11:17pour le taureau.
01:11:19Arrêtez de me dire qu'un taureau ne souffre pas.
01:11:21Arrêtez, arrêtez, ça c'est pas possible.
01:11:23Je ne peux pas entendre ça.
01:11:25Il est en sang.
01:11:27Vous allez applaudir un animal en train de mourir.
01:11:29Vous applaudissez la mort.
01:11:31Vous êtes heureux
01:11:33quand vous voyez un animal en train de mourir.
01:11:35La mort fait partie de la vie.
01:11:37Oui, mais on n'est pas obligés de la provoquer.
01:11:39C'est pas un spectacle, la mort.
01:11:41Je suis allé une fois voir une corrida.
01:11:43Je sais que je ne vais pas me faire des amis.
01:11:45Mais j'ai trouvé ça extrêmement beau,
01:11:47extrêmement noble.
01:11:49Une corrida, c'est beau tant qu'il n'y a pas de mort,
01:11:51tant qu'il n'y a pas de sang et tant qu'un animal ne souffre pas.
01:11:53Sonia Mabrouk, c'est dans un instant.
01:11:55On se retrouve demain à 10h35
01:11:57sur C'est Dieu, c'est à demain.
01:11:59Et d'ici là, soyez prudents. Bye bye.