"Il a sympathisé avec Guy Georges": la mère de Jonathann Daval évoque la détention de son fils
Le procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathann Daval, qui purge une peine de 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l'encontre de son ancienne belle-famille, s'ouvre ce mercredi 10 avril après-midi devant le tribunal correctionnel de Besançon. La mère de Jonathann Daval et son avocat Randall Schwerdorffer sont les invités du Live Switek.
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00:00 Une vie quand même particulière, dans une prison particulière où il côtoie notamment un certain nombre de personnalités condamnées comme Nordal-Lelandais, comme Guy Georges.
00:09 Vous confirmez par exemple qu'il a pu sympathiser avec Guy Georges ?
00:12 Il a sympathisé avec Guy Georges comme il a sympathisé avec d'autres télédétenus.
00:20 Il faut bien qu'ils se côtoient, qu'ils se parlent.
00:24 Sinon ils font quoi ? Ils parlent entre quatre murs, donc c'est des détenus... bon, ils ont fait certaines choses, mais ils sont humains.
00:37 Donc il faut bien qu'ils se côtoient, qu'ils se parlent, qu'ils boivent un café ensemble.
00:43 Il faut bien continuer, il faut bien vivre.
00:46 Mais de quoi ils se parlent ? À quoi ils ressemblent leur vie ensemble en prison ?
00:52 De quoi ils se parlent, c'est eux qui savent, moi ça ne me concerne pas.
00:58 Moi du moment qu'ils sont bien ensemble, que tout se passe bien, c'est tout ce que je demande.
01:03 Il y a des gens qui lui écrivent à votre fils, des correspondants qui lui écrivent régulièrement ?
01:09 Il en a eu. Il en a peut-être moins maintenant, mais il en a eu, oui.
01:15 Pourquoi moins maintenant ?
01:19 Les gens se tassent un peu, moi c'est moi qui les reçois les courriers.
01:24 On m'en envoie un mois.
01:26 Oui, mais de quel genre de correspondance, quel genre de liaisons il peut nouer de manière épistolaire comme ça ?
01:31 Ben, s'il y a des personnes qui lui envoient du courrier, c'est pour lui demander s'il va bien, tout ça, mais lui ne répond pas.
01:43 Que moi, on m'en envoie aussi pour me demander comment je vais, comment va Jonathan, tout ça, mais moi je leur réponds.