François Pupponi était l’invité de Punchline sur CNEWS. L’ancien député a déclaré au sujet de l’attaque au couteau de Bordeaux : «Les messages de haine qui sont véhiculés sont liés à ces attaques».
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00:00Je suis assez étonné de la prudence de la procureure,
00:02parce qu'on ne peut pas nous dire depuis des semaines et depuis quelques jours,
00:06il y a une menace terroriste maximum.
00:09Al-Qaïda et l'État islamique ont même dit « allez dans les stades et tuez-les ».
00:12Et quand un individu sur ces motifs-là passe à l'acte, considérer que ce n'est pas lié.
00:17Bien entendu que les messages de haine qui sont véhiculés en disant
00:20« rentrez dans les stades, allez dans les villes, tuez-les, passez à l'acte »,
00:23il y en a qui l'entendent et qui prennent ça au premier degré et qui passent à l'acte.
00:27Et si on ne fait pas la jonction entre les deux,
00:29effectivement, comme Alexandre Levecque l'a dit, on est un peu démunis.
00:32Parce que là, bien entendu que c'est lié.
00:35Pourquoi vous voulez que l'un d'entre vous le dise ?
00:36Pourquoi ne pas le dire alors ? Pourquoi ne pas le dire ?
00:38Oui, mais direct, un message qui passe et qui dit « tuez-les là où vous pouvez »,
00:45« égorgez-les là où vous pouvez », les messages,
00:47quand le ministre de l'Intérieur dit « on est dans une menace terroriste maximum »,
00:52je peux vous dire que les services de renseignement,
00:53ils ont tous les messages, on sait d'où ils viennent, on sait ce qui est dit.
00:56Et si effectivement la justice ne fait pas le lien,
00:58vous êtes dans cette situation-là.