Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 La matinale c'est parti, elle a une de votre journal de 6h.
00:00:05 A Strasbourg, le gérant d'une boutique menacée de mort pour avoir recalé une vendeuse intérimaire
00:00:09 qui s'est présentée voilée dans sa boutique.
00:00:11 Elle a refusé de quitter le magasin, elle a filmé la scène qu'elle a diffusée ensuite
00:00:14 sur les réseaux sociaux et de fait, elle a mis une cible sur le dos de cet homme.
00:00:18 Les faits sont extrêmement graves, on en parle dès le début de ce journal avec Florian
00:00:22 Tardif.
00:00:23 L'enquête avance dans l'attaque au couteau qui s'est produite à Bordeaux mercredi soir.
00:00:27 Le facteur d'effet est un homme de 25 ans d'origine afghane qui a obtenu le droit d'asile
00:00:31 en 2021.
00:00:32 Ses victimes sont deux hommes d'origine algérienne à qui il reprochait de boire de l'alcool
00:00:36 durant la fête de l'Aïd.
00:00:37 De quoi cette attaque est-elle le triste symbole ? Nous posons la question ce matin.
00:00:41 Face aux fléaux de la consommation de cannabis, le gouvernement souhaite mettre en place des
00:00:46 tests salivaires dans la rue.
00:00:48 L'idée a été avancée cette semaine lors d'une réunion autour de Gabriel Attal.
00:00:52 Comment est-elle accueillie par les Français ? Nous sommes allés vous poser la question
00:00:55 avec nos équipes en Loire-Atlantique.
00:00:57 Signe de la tension extrême au Proche-Orient.
00:01:01 Un haut responsable militaire américain est actuellement en Israël.
00:01:04 Au cœur des inquiétudes, le risque d'escalade avec l'Iran.
00:01:07 Nous aurons l'analyse d'Harold Iman dans ce journal.
00:01:10 Et puis enfin Emmanuel Macron, l'homme aux 1000 milliards de dettes.
00:01:15 Comment mettre fin à cette gabegie financière de l'Etat ? Emmanuel Macron a assuré hier
00:01:19 qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôt.
00:01:21 Peut-on y croire ? Quelles sont les alternatives ? On va voir ça avec l'OMIGUILLEAU dans
00:01:25 quelques minutes.
00:01:26 Mais tout d'abord, le gérant d'une boutique menacée de mort parce qu'il a refusé une
00:01:32 vendeuse qui portait le voile islamique, ce qu'il a le droit de faire théoriquement.
00:01:36 Sauf que la jeune femme a filmé la scène et l'a publiée sur les réseaux sociaux.
00:01:39 La vidéo a été visionnée des millions de fois.
00:01:42 Résultat, la jeune femme s'est félicitée de faire le buzz, je cite, sur son compte TikTok.
00:01:47 Sauf qu'aujourd'hui, ce gérant craint pour sa sécurité et même pour sa vie.
00:01:51 Augustin Donatieux.
00:01:53 A son arrivée dans ce magasin, cette vendeuse se voit refuser sa mission d'intérim par
00:01:58 le manager de l'établissement en raison de son voile.
00:02:00 Mais était-il dans son droit ? Que dit la loi ?
00:02:06 Dans les commerces qui sont des lieux privés mais ouverts au public, la règle est fixée
00:02:11 par le gérant de la société ou par un règlement intérieur si l'entreprise compte plus de
00:02:15 20 salariés.
00:02:16 Dans le cas présent, ce chef d'entreprise décide de ne pas accepter cette vendeuse voilée
00:02:20 au nom du principe de neutralité vis-à-vis de la clientèle.
00:02:24 Sauf que là, elle est là, elle ne veut pas partir.
00:02:25 Le principe de neutralité, c'est l'absence de manifestation de port notamment de signes
00:02:32 religieux.
00:02:33 Donc à la question, est-ce qu'elle avait le droit, oui ou non, d'arriver en qualité
00:02:39 d'intérimaire dans cette société avec le voile, a priori, la réponse est non.
00:02:45 Face à la décision du manager de ne pas l'accepter, cet intérimaire a donc pris son téléphone
00:02:50 et filmé le chef d'entreprise, une vidéo qu'elle a ensuite partagée sur les réseaux
00:02:54 sociaux et qui a été visionnée plusieurs millions de fois.
00:02:57 On est sur un droit à l'image et je pense que le risque est plus sur la personne qui
00:03:02 a pris cette initiative plutôt que sur le manager qui, à mon sens, est plutôt dans
00:03:08 son bon droit.
00:03:09 Aujourd'hui, le chef d'entreprise est la cible d'intimidation et de menace de mort.
00:03:14 Contacté, il n'a pas donné suite à nos sollicitations.
00:03:17 Florian Tardif, c'est terriblement grave ce qu'il s'est passé puisque la diffusion
00:03:22 de la vidéo sur les réseaux sociaux a permis d'alimenter certaines sphères radicales.
00:03:27 Oui, ce n'est pas nouveau.
00:03:28 Déjà en 2021, le ministère de l'Intérieur alertait sur le fait que la majorité des
00:03:31 contenus liés à la pratique de l'islam sur les réseaux sociaux en France étaient
00:03:35 connectés à la sphère salafiste et s'inscrivent dans l'islamisme.
00:03:39 Alors depuis l'assassinat de Samuel Paty en 2020, l'exécutif s'est saisi de ce sujet
00:03:44 pour tenter de lutter contre cette salafisation des esprits via les réseaux sociaux.
00:03:49 Mais le problème est qu'in fine, le pouvoir de régulation reste dans la main des plateformes.
00:03:54 Ici, le problème est qu'il y a une instrumentalisation de ce qui s'est passé.
00:03:58 Premièrement, effectivement, par la jeune fille.
00:04:00 On l'a vu durant le cours de cette vidéo.
00:04:03 Mais ensuite, par tous ceux qui l'ont relayé sur les réseaux sociaux et l'ont accompagné
00:04:07 parfois d'un message politico-religieux.
00:04:09 Et contre cela, les politiques malheureusement semblent bien démunis, même si, je vous
00:04:14 rappelais, il y a eu plusieurs tentatives pour tenter justement de réguler tout ce
00:04:18 qui se passe sur les réseaux sociaux ces dernières années.
00:04:19 Merci Florian.
00:04:20 Là, une de l'actualité également, les motivations de l'assaillant de Bordeaux abattu par les
00:04:24 forces de l'ordre se confirment.
00:04:25 Selon la procureure, il reprochait à ses victimes de boire de l'alcool pendant l'Aïd,
00:04:30 fête musulmane qui marque la fin du ramadan.
00:04:32 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans, selon les premiers éléments de l'enquête.
00:04:37 Quelques minutes avant le drame, il s'en était pris à un autre groupe d'individus
00:04:41 qui buvait du rosé, Michel dos Santos.
00:04:43 Il est aux alentours de 19h30 mercredi, quand deux ressortissants algériens consomment
00:04:49 de l'alcool sur les quais de la Garonne.
00:04:51 Un homme, vêtu d'un camis et d'un keffier qui couvre son visage, s'approche d'eux et
00:04:56 les invective.
00:04:57 L'agresseur, il s'en serait pris à lui avant de le reprocher à l'un et à l'autre, dans
00:05:02 un français approximatif, de boire alors que c'était l'Aïd.
00:05:06 L'agresseur les frappe, s'éloigne, mais reçoit des canettes de bière.
00:05:10 Il revient et les poignarde avec une arme de type couteau de chasse.
00:05:14 Après cette attaque, l'assaillant poursuit sa route.
00:05:16 Trois policiers lui demandent de lâcher son arme à trois reprises.
00:05:19 Ils refusent.
00:05:20 Devant l'attitude menaçante de l'assaillant, l'un d'entre eux faisait alors usage de son
00:05:26 arme type fusil d'assaut HKG36 et neutralisait l'agresseur.
00:05:31 Quelques minutes avant cette attaque, l'assaillant aurait provoqué une altercation pour un motif
00:05:36 a priori similaire.
00:05:37 L'auteur aurait pris à partie deux individus parce qu'ils buvaient du rosé en ce jour
00:05:42 d'Aïd.
00:05:43 Ça en serait suivi alors un coup de poing et un coup de coude avant que l'agresseur
00:05:47 n'exhibe un couteau en leur demandant de venir se battre.
00:05:50 Un assaillant qui aurait obtenu le droit d'asile en 2021 et dont l'identité était recensée
00:05:56 dans une base de données européenne.
00:05:57 Grâce à la base de données Eurodac, l'auteur est à ce jour en cours d'identification.
00:06:04 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans.
00:06:07 Selon les premiers éléments de l'enquête, la piste terroriste est à priori écartée.
00:06:12 Et on en sait plus sur le profil des deux victimes.
00:06:16 L'homme de 37 ans décédé était algérien.
00:06:19 Il était hébergé par France Terre d'Asile.
00:06:21 Il a reçu neuf coups de couteau au total.
00:06:24 L'autre homme agressé à 26 ans est également algérien et sans domicile fixe.
00:06:29 Cette question à présent, faut-il mettre fin au logement social à vie ?
00:06:34 Est-il normal qu'une famille puisse encore en bénéficier alors que son revenu augmente ?
00:06:39 Non, répond le gouvernement qui veut une loi sur le sujet face à la pénurie de logements sociaux.
00:06:44 Êtes-vous favorable à cette mesure ?
00:06:46 Je vous pose la question ce matin, vous nous donnez votre avis, vous flashez le QR code
00:06:49 qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez une vidéo.
00:06:51 On diffusera vos réponses dans le courant de cette émission.
00:06:55 On passe à cette nervosité extrême au Proche-Orient ce matin.
00:06:59 Alors qu'à Gaza, les négociations pour une libération des otages sont au point mort,
00:07:03 le régime iranien a promis de frapper Israël à un moment proche, encore indéterminé.
00:07:08 Harold Eman, est-ce qu'on doit s'attendre à une attaque iranienne par missile sur le territoire israélien ?
00:07:12 Alors, en Israël, on l'en craint, des frappes de missiles iraniens de longue portée,
00:07:16 directement sur le sol iranien.
00:07:18 Ça ne s'est jamais produit.
00:07:20 Les milieux militaires et sécuritaires américains le disent ainsi.
00:07:23 Le seul mystère, ce n'est pas l'éventualité des frappes, mais le moment.
00:07:27 Bien sûr, Israël possède des batteries de missiles anti-missiles patriotes
00:07:31 et la promesse d'une protection américaine,
00:07:34 le président Biden a dit hier d'ailleurs à la Maison-Blanche
00:07:38 que cette protection serait d'acier, inébranlable.
00:07:41 Et il a envoyé un général en Israël.
00:07:46 Donc, il faut le croire, il y a deux flottes américaines qui surveillent,
00:07:50 une en Méditerranée, une autre dans le Golfe.
00:07:54 Surveillent quoi ?
00:07:55 Eh bien, ce genre de missiles qui pourraient partir de l'Iran,
00:07:59 mais sans charge nucléaire, rassurons-nous quand même.
00:08:02 Et là, sur la tâche rouge, c'est tous les endroits d'où pourraient aussi partir des attaques
00:08:07 des petits alliés du régime iranien, en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen.
00:08:14 Il y a ce qu'il faut pour tirer.
00:08:17 Et donc, les Américains, eux, sont prêts pour une nouvelle fois de tirer sur ces cibles-là.
00:08:24 Alors, je voudrais qu'on parle également des négociations sur la libération des otages.
00:08:28 Le Hamas et Israël ne s'entendent toujours pas pour le moment sur les conditions d'une trêve.
00:08:32 Pire que ça, le Hamas vient de déclarer qu'il n'arrivait même pas à localiser tous les otages dans l'immédiat.
00:08:37 Harold Eman, quelle issue possible à cette impasse ?
00:08:41 Ça, on ne sait pas, puisque un accord était pratiquement bouclé en début de semaine,
00:08:48 puis tout a déraillé.
00:08:50 Le Hamas n'a pas accepté de remettre 40 otages israéliens dans un premier temps.
00:08:56 Il s'agissait donc de remettre des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes blessées.
00:09:01 Et le Hamas vient d'admettre qu'il n'a pas localisé ces 40 personnes.
00:09:07 Et il ne voulait en aucun cas remettre des hommes en âge de se battre à Israël.
00:09:11 Parce que pour lui, c'est la monnaie d'échange ultime, c'est des soldats israéliens.
00:09:15 Et sur ces entrefaites, l'armée israélienne a tué trois fils et quatre petits-fils du chef politique du Hamas,
00:09:25 Ismail Haniyeh, qui vit la plupart du temps à Doha.
00:09:28 Ce n'est pas Yahya Sinwar qui lui est retranché dans Rafa et qui est le cerveau du 7 octobre.
00:09:36 Et avec ces tirs et contre-tirs, plus personne ne bouge.
00:09:43 Et bien sûr, le gouvernement israélien a promis une chose,
00:09:48 c'est de prendre la ville, la localité de Rafa avec ou sans trêve.
00:09:53 Donc voilà, plus personne ne bouge.
00:09:55 L'analyse d'Harold Imane, notre spécialiste des questions internationales.
00:09:58 On finit ce journal avec les sports.
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00:10:09 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:10:13 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:10:18 Alors Shana, au lendemain de la désillusion parisienne face à Barcelone, ce tour de l'OM déçuyait une défaite.
00:10:24 Oui, les Marseillais affrontaient Benfica hier soir en quart de finale allée de la Ligue Europa.
00:10:28 Ils se sont inclinés 2 buts à 1 à Lisbonne.
00:10:31 Une défaite qui oblige les fosséens à s'imposer jeudi prochain au stade Vélodrome à domicile.
00:10:36 Avec la tondeuse robot intelligente Gardena. Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:10:46 C'était votre programme avec Omer.
00:10:48 350 campings village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:10:55 Les forces de l'ordre pourraient bientôt pratiquer des tests salivaires dans la rue pour détecter les fumeurs de cannabis.
00:11:01 C'est en tout cas une idée avancée par le gouvernement.
00:11:04 On vous a posé la question à travers un reportage en Loire-Atlantique.
00:11:08 Vous verrez cela juste après la pause. A tout de suite.
00:11:10 6h15 sur CNews. Bon réveil à tous. C'est l'heure du rappel de l'actualité avec Shana Lusso.
00:11:21 L'enquête après la mort d'un adolescent à Romans-sur-Isère a été requalifiée en assassinat.
00:11:26 Le jeune Zakaria, 15 ans, a été tué mardi dernier par un coup de couteau alors qu'il tentait de s'interposer dans une bagarre.
00:11:33 Quatre personnes sont toujours en garde à vue ce matin.
00:11:35 L'auteur de ce coup de couteau mortel, âgé de 27 ans, son petit frère mineur et son père.
00:11:41 Un homme soupçonné de les avoir aidés à fuir a également été interpellé.
00:11:45 Est-ce qu'il faut mettre fin au logement social à vie ?
00:11:47 Oui, c'est en tout cas la volonté du ministre du Logement, Guillaume Casabarian, qui présenterait un projet de loi début mai en Conseil des ministres.
00:11:54 Ce texte permettrait de libérer des places pour de nombreux candidats toujours en attente.
00:11:58 A savoir que plus de 8% des actuels locataires de HLM ne seraient plus éligibles aujourd'hui.
00:12:03 Et puis les refus d'obtempérer aggravés augmentent en France.
00:12:09 Entre 2016 et 2023, ils ont augmenté de 5%. C'est ce qu'a révélé le ministère de l'Intérieur hier.
00:12:15 Les départements les plus concernés sont la Martinique, la Guadeloupe et la Seine-Saint-Denis.
00:12:19 Quant au profil des mises en cause, ils sont à 97% des hommes français et de moins de 30 ans dans 75% des cas.
00:12:26 Allez, on en vient à cette idée avancée par le gouvernement.
00:12:32 Les forces de l'ordre pourraient bientôt pratiquer des tests salivaires dans la rue pour détecter les fumeurs de cannabis.
00:12:37 Alors je le rappelle, ces tests sont déjà pratiqués sur les automobilistes en cas d'accident ou d'infraction au code de la route par exemple.
00:12:43 Mais vous allez voir que cette idée fait débat au sein de la majorité, mais aussi dans la rue.
00:12:48 Reportage à Nantes, signé Jean-Michel Decaze et Michael Chaillot.
00:12:51 - Passé l'étonnement, la première question que se posent ceux que nous avons rencontrés
00:12:57 concerne la légalité de tels contrôles salivaires anti-cannabis dans la rue.
00:13:03 - Est-ce que c'est vraiment légal ? Je ne sais pas.
00:13:05 Peut-être que ça permettrait aussi d'être un peu plus tranquille en se baladant dans les rues.
00:13:16 - Je suis totalement contre. - Pourquoi ?
00:13:18 - Parce que chacun a sa vie privée et on n'a pas à faire des contrôles comme ça.
00:13:26 En dehors d'un débat qui risque d'être vif, les juristes promettent un casse-tête législatif.
00:13:31 Actuellement seul, le procureur de la République peut, et c'est une autorité judiciaire,
00:13:37 avec toutes ses garanties, peut autoriser dans un espace bien déterminé, à des heures bien précises,
00:13:43 des contrôles d'automobilistes, des contrôles d'usage de stupéfiants et d'alcool.
00:13:49 - La sécurité, elle ne vient sûrement pas des fumeurs de Mary-Jeanne ou de Cheat.
00:13:54 Après oui, il contribue à un marché noir, un marché parallèle, un marché social, un marché social.
00:14:02 - La France a lancé les places nettes XXL la semaine dernière.
00:14:06 Après avoir mis la pression sur les dealers, c'est aux consommateurs que le gouvernement s'intéresse.
00:14:12 - Oui.
00:14:14 - Et puis un mot sur les élections européennes.
00:14:16 Léon Défontaine, tête de liste communiste, était en meeting à Amiens hier devant 1000 personnes,
00:14:21 avec 3% d'intention de vote dans les sondages.
00:14:23 Il espère faire décoller sa campagne.
00:14:25 - Au moins 5% des suffrages, puisque c'est le seuil minimum pour avoir des représentants à Bruxelles.
00:14:30 Et pendant ce meeting, Léon Défontaine a dénoncé l'absence de Jordan Bardella au débat entre têtes de liste.
00:14:36 Écoutez.
00:14:38 - Parlons-en un peu de ce rassemblement national.
00:14:40 Parlons-en un peu du parti dirigé par M. Bardella.
00:14:44 M. Bardella, vous savez, c'est le bouteille flica de la politique française.
00:14:51 Il est candidat, mais on le voit nulle part.
00:14:54 Eh bien, un peu de courage, M. Bardella.
00:14:55 Si vous avez un projet pour l'Europe, venez débattre avec les têtes de liste.
00:14:58 - La sécurité des JO de Paris en inquiète peut-être certains d'entre vous.
00:15:05 Sachez que pendant l'événement, la vidéosurveillance par algorithme sera testée partout en France.
00:15:10 - Grâce à l'intelligence artificielle, ces caméras permettent d'identifier un danger, quel qu'il soit.
00:15:16 Cette technologie est déjà utilisée à Nice.
00:15:18 Vous allez voir qu'elle est efficace, mais qu'elle ne fait pas l'unanimité.
00:15:21 Mathieu Dewez.
00:15:22 - La personne vient d'être localisée, se situe au niveau de la place Masséna, en direction de la statue d'Apollon.
00:15:32 Grâce à des caméras dotées d'intelligence artificielle, la ville de Nice repère rapidement certaines incivilités.
00:15:38 - Là, vous voyez, il identifie la personne, il identifie l'objet.
00:15:41 Quand vous vous séparez de l'objet, il déclenche l'alerte comme quoi il y a eu un dépôt.
00:15:47 Cette solution a été validée par le parquet et on peut l'utiliser pour un certain nombre d'endroits
00:15:53 qui sont identifiés comme étant particulièrement propices à des dépôts sauvages.
00:15:58 Pour l'instant, Nice utilise la vidéosurveillance algorithmique uniquement pour repérer les départs de feu et les dépôts sauvages d'ordure.
00:16:06 Près de 4 500 caméras avec des images d'une grande précision qui convergent vers ce centre de supervision.
00:16:13 Un système de vidéosurveillance algorithmique qui sera testé pendant les Jeux olympiques.
00:16:18 - Nous avons équipé 150 sites, ce qui équivaut à 3 255 caméras.
00:16:23 Ce système, par le biais de la caméra thermique, nous permet d'avoir à l'instant T toute information sur une personne pénétrant sur un site.
00:16:32 Donc derrière, ça s'appelle une alarme d'intrusion. Ça nous permet aussi une rapidité d'intervention des forces de l'ordre.
00:16:37 Néanmoins, certaines ONG, dont Amnesty International, s'inquiètent de potentielles dérives.
00:16:43 - D'une part en raison du dispositif en lui-même et des risques sur les droits humains,
00:16:47 mais on considère aussi que ça peut ouvrir la voie à l'utilisation de technologies toujours plus intrusives, comme par exemple la reconnaissance faciale.
00:16:54 Mais les autorités l'assurent, aucun des logiciels employés ne permet l'utilisation de la reconnaissance faciale.
00:17:02 - Alors ça fait plusieurs jours qu'on parle de la dette, notamment avec l'OMIGI.
00:17:06 Emmanuel Macron a assuré hier qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôt.
00:17:09 Alors ok, on va le prendre au mot et on va voir quelles sont potentiellement les alternatives avec vous l'OMIGI, ce sera juste après la pause.
00:17:15 Cette question ce matin, comment combler le déficit alors qu'Emmanuel Macron l'a promis, il n'y aura pas de hausse d'impôt ?
00:17:24 Il l'a répétée hier, on en parle tout de suite avec l'OMIGI.
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00:17:42 Gardena.
00:17:43 Hier, Emmanuel Macron était en Dordogne, dans une usine, à l'occasion de ce déplacement.
00:17:49 Il a déclaré à nouveau qu'il fermait totalement l'hypothèse d'une augmentation des impôts,
00:17:53 alors que certains voyaient pourtant dans cette possibilité la possibilité d'assainir justement, de rétablir les comptes publics.
00:18:00 En effet, Anthony, quand on perd de l'argent, il n'y a pas 15 constats à faire.
00:18:04 C'est soit qu'on dépense trop, soit qu'on ne gagne pas assez.
00:18:06 Face à un déficit, il n'y a pas non plus dix solutions.
00:18:09 Soit on augmente les recettes, ce qui rentre dans les caisses, soit on réduit les dépenses.
00:18:13 Depuis qu'on connaît le chiffre du déficit pour 2023, beaucoup militent pour mettre l'État au régime,
00:18:19 pour moins dépenser, tailler par exemple dans les aides, les allocations, les dépenses sociales.
00:18:23 Mais ce n'est pas très populaire et encore moins à quelques semaines d'une élection, les européennes,
00:18:28 pour laquelle le parti présidentiel n'est pas réellement bien placé.
00:18:31 Vous noterez d'ailleurs que depuis qu'on parle de déficit, personne au gouvernement n'a réellement annoncé de mesures d'économie concrètes.
00:18:38 Et les rares qui ont été évoquées, comme la fin des APL ou la réduction de la prise en charge des affections de longue durée,
00:18:44 ont été soit démenties, soit abandonnées.
00:18:46 Reste donc la possibilité d'augmenter les recettes.
00:18:49 Oui, et pour ça, le plus simple, c'est d'augmenter les impôts, faire payer plus ceux qui payent déjà.
00:18:54 On peut par exemple augmenter la TVA, on peut aussi imaginer supprimer des niches fiscales, pourquoi pas,
00:19:00 ou encore revoir les tranches d'imposition sur les revenus.
00:19:03 Mais donc, pour Emmanuel Macron, cela serait aussi une mauvaise idée.
00:19:07 Idée qu'il a écartée en disant "on ferme tout de suite l'hypothèse de dire qu'on va régler ce choc conjoncturel par plus d'impôts".
00:19:14 Maladie française.
00:19:16 Donc si je vous suis bien, Lomi, on ne va ni réduire réellement les dépenses, ni augmenter les impôts.
00:19:21 Quel est le plan alors ?
00:19:22 Vous me suivez bien, oui, en effet, vous êtes sans doute le seul à suivre aussi la pensée complexe du chef de l'État,
00:19:28 parce que son plan, en réalité, c'est de continuer comme avant.
00:19:32 Il l'a dit hier, sa stratégie économique produit des résultats.
00:19:35 Résultat, on le rappelle, qui pour l'instant se résume à un déficit plus élevé qu'attendu,
00:19:39 1000 milliards d'euros de dettes supplémentaires et un chômage qui repartent.
00:19:42 En réalité, ce qu'espère le chef de l'État, c'est qu'il y ait plus d'activités économiques,
00:19:47 donc plus de croissance, plus d'emplois, tout cela grâce notamment à la réindustrialisation,
00:19:53 ce qui veut dire plus d'emplois, plus de cotisations sociales, plus de consommation de TVA,
00:19:57 plus de monde au travail, donc moins d'indemnisation au chômage.
00:20:01 En clair, le président ne veut pas augmenter les impôts payés individuellement par les Français,
00:20:05 mais il veut augmenter le nombre de Français et d'entreprises qui payent des impôts.
00:20:09 On appelle cela "augmenter l'assiette", le nombre de personnes chez qui on va collecter des impôts,
00:20:15 sauf que pour l'instant, l'assiette reste bien vide,
00:20:17 et si elle le reste encore, ce ne sera plus un régime pour l'État, mais ce sera bel et bien la diète.
00:20:41 Alors, il y a des jours où j'apprécie encore plus Alexandra Blanc,
00:20:43 c'est quand elle nous dit qu'il va faire beau.
00:20:45 Une bonne nouvelle, voici La Météo tout de suite.
00:20:47 Alexandra, un pic de chaleur est attendu demain.
00:21:07 Oui, pic de chaleur, notamment dans le sud-ouest, avec localement jusqu'à 25 degrés attendus à Toulouse cet après-midi,
00:21:13 avec un ciel parfaitement dégagé.
00:21:15 Hier, c'était déjà le cas.
00:21:17 Actuellement, au moment où je vous parle, il fait 7 degrés dans les rues toulousaines,
00:21:20 et puis samedi après-midi, on attend localement jusqu'à 28 degrés dans la jolie ville rose de Toulouse.
00:21:26 Alors, au programme aujourd'hui, des conditions météo très agréables.
00:21:29 Ce sera le printemps, grâce au retour de l'anticyclone.
00:21:32 Alors, ce matin, on a quelques nuages, quelques bancs de brouillard également sur la façade atlantique,
00:21:36 ou encore un temps assez brumeux, assez nuageux sur le nord du pays.
00:21:40 Mais rassurez-vous, ça va petit à petit se dissiper.
00:21:42 L'anticyclone va grignoter ces nuages.
00:21:44 Et donc conséquence, c'est une après-midi splendide qui vous attend,
00:21:47 même si l'on pourrait conserver parfois un temps partiellement nuageux, partiellement brumeux,
00:21:52 en allant vers les frontières de l'Est.
00:21:53 On retrouve également du vent méditerranéen, notamment pour le couloir rhodanien,
00:21:57 avec des rafales de l'ordre de 50 km/h.
00:22:00 Donc le mistral qui se maintient, mais qui continue à faiblir.
00:22:03 Et puis, côté température, c'est déjà relativement doux.
00:22:06 Notamment à Paris, sous les nuages, 12 degrés pour la région parisienne,
00:22:10 11 degrés pour la région lilloise, mais déjà 15 degrés à Perpignan.
00:22:13 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:22:16 Regardez ces températures presque estivales, notamment autour du golfe du Lyon, 25 à Marseille,
00:22:21 27 degrés à Montpellier, 26 degrés en moyenne pour le Bordelais.
00:22:25 Vous aurez 27 degrés à Limoges.
00:22:27 Et puis, cette chaleur qui, petit à petit, va gagner les régions centrales,
00:22:30 avec 23 degrés à Orléans ou encore à Paris.
00:22:32 La suite du programme, demain, une journée splendide, plus belle journée de la semaine,
00:22:36 avec un pic de chaleur attendu, puisque l'on attend localement jusqu'à 24-25 degrés sur les régions du Nord.
00:22:41 On pourrait d'ailleurs battre de nouveau des records de chaleur.
00:22:44 Et puis, à partir de dimanche, un temps un peu plus mitigé sur le Nord.
00:22:47 Et surtout à noter que les températures vont dégringoler la semaine prochaine.
00:22:51 Elles font vraiment le yo-yo en ce moment, puisque la semaine prochaine s'annonce beaucoup plus fraîche,
00:22:55 après ce pic de chaleur estivale de ce week-end.
00:22:58 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena,
00:23:03 connectée tout terrain et surtout silencieuse.
00:23:06 Gardena.
00:23:07 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:23:10 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:12 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:23:14 Groupe Verlaine.
00:23:15 6h30 sur CNews.
00:23:18 Excellent réveil à tous dans la matinale avec toute l'équipe.
00:23:21 Voici les titres de votre journal.
00:23:23 A la une, cette question.
00:23:24 Faut-il mettre fin au logement social ?
00:23:27 A vie, est-il normal qu'une famille puisse encore en bénéficier alors que son revenu augmente ?
00:23:31 Non, répond le gouvernement qui veut une loi sur le sujet.
00:23:34 Le pays connaît une pénurie de logements sociaux et on en parle dans un instant avec l'homique Guillaume.
00:23:39 Avec l'attaque au couteau de Bordeaux ce mercredi,
00:23:43 la question d'armer la police municipale revient sur le devant de la scène.
00:23:46 Car à Bordeaux, ce n'est pas le cas.
00:23:47 Est-ce que cela aurait pu éviter le drame ?
00:23:50 Nous en parlerons avec Thierry Colomard,
00:23:52 président de la Fédération Nationale des Policiers Municipaux.
00:23:55 Il sera en direct avec nous à 6h45.
00:23:57 Après la mort d'un adolescent de 15 ans à Romand-sur-Isère,
00:24:01 l'enquête requalifie en meurtre avec préméditation.
00:24:04 Quatre suspects sont donc en garde à vue pour assassinat,
00:24:07 dont l'auteur du coup de couteau et son père,
00:24:09 à l'origine d'une expédition punitive dans le quartier,
00:24:11 autre symbole de décivilisation de notre pays.
00:24:15 Et puis enfin, qui pour sauver les ruines d'Auradour-sur-Glane ?
00:24:18 Peut-être vous ?
00:24:19 La Fondation du Patrimoine lance un appel aux dons pour sauver ceux-ci,
00:24:22 témoin des massacres de la Seconde Guerre mondiale.
00:24:24 Soumise aux effets du temps, les ruines du village martyr disparaissent peu à peu.
00:24:30 Et on commence donc avec cette question,
00:24:33 faut-il mettre fin au logement social à viste ?
00:24:36 En tout cas, la volonté du ministre du Logement, Guillaume Casbarian,
00:24:40 qui présentera un projet de loi début mai en Conseil des ministres.
00:24:43 Ce texte permettrait de libérer des places
00:24:45 pour de nombreux candidats toujours en attente.
00:24:47 Il faut savoir que plus de 8% des actuels locataires de HLM
00:24:51 ne seraient plus éligibles aujourd'hui.
00:24:53 Les précisions de Miquel Dos Santos et Marine Sabourin.
00:24:56 Guillaume Casbarian veut mettre fin au logement social à vie.
00:25:00 Au journal des Echos, le ministre du Logement avance l'idée
00:25:03 d'un contrôle régulier des locataires.
00:25:06 Objectif, permettre aux 1 800 000 ménages en file d'attente
00:25:09 d'accéder plus rapidement à un bien.
00:25:12 Il faut réinterroger la pertinence à continuer à occuper un logement social
00:25:16 de ceux qui ont largement dépassé les plafonds de revenus,
00:25:18 ont pu hériter, ont parfois une résidence secondaire en leur possession
00:25:22 et dont le patrimoine a évolué.
00:25:24 Une idée partagée par de nombreux maires.
00:25:26 On ne devrait pas pouvoir habiter toute sa vie dans un logement social
00:25:30 ou bénéficier d'aide sociale.
00:25:32 Il faut que ça vous donne vraiment un coup de main à un moment donné
00:25:36 et après laisser la place à des personnes qui en ont vraiment besoin.
00:25:39 Certains se lèvent très tôt le matin pour aller travailler,
00:25:42 à 200 ou 300 euros près, ils gagnent à peu près pareil que quelqu'un
00:25:45 qui ne travaille pas mais qui lui a beaucoup d'avantages
00:25:47 par rapport à des logements sociaux,
00:25:49 simplement parce que parfois il ne veut pas aller travailler.
00:25:51 Le gouvernement compte aussi donner plus de pouvoir au maire.
00:25:54 Avec ce texte, il présiderait systématiquement
00:25:57 les commissions d'attribution des HLM.
00:25:59 Ça va dans le bon sens en termes de décentralisation.
00:26:02 Là où il faut être extrêmement vigilant, c'est d'éviter tout clientélisme.
00:26:06 Selon le ministre, 8% des locataires de HLM ne seraient plus éligibles
00:26:11 à un logement social s'ils en demandaient un aujourd'hui.
00:26:15 Alors le ministre du Logement, Guillaume Casbarian,
00:26:18 demande donc aux bailleurs sociaux d'étudier plus régulièrement
00:26:20 la situation des revenus des locataires bénéficiant d'HLM.
00:26:24 L'objectif est d'augmenter les loyers ou de mettre fin à leur bail
00:26:27 s'ils gagnent trop. C'est un vrai changement, le Mic Guillaume ?
00:26:30 Oui, évidemment. Le bail à vie, c'était plus ou moins la norme
00:26:33 jusqu'à présent en matière de logement social,
00:26:35 même si effectivement les bailleurs sont censés vérifier régulièrement
00:26:39 les revenus des locataires et appliquer s'ils gagnent plus
00:26:42 que les plafonds des surloyés.
00:26:43 En théorie, les locataires doivent verser ce fameux surloyer
00:26:46 dès que leurs ressources dépassent de 20% les plafonds de ressources
00:26:50 pour obtenir un logement social et surtout, ils doivent quitter
00:26:53 leur logement si leur revenu dépasse les 150% du plafond.
00:26:58 Sauf que dans la réalité, c'est très peu appliqué.
00:27:00 Il y a même toute une série d'exceptions qui fait qu'aujourd'hui,
00:27:03 40% des logements ne sont pas concernés par ces règles.
00:27:06 Les bailleurs sociaux perçoivent chaque année 100 millions d'euros
00:27:09 de surloyés alors que si la règle était appliquée,
00:27:12 ils percevraient 230 millions de surloyés.
00:27:15 Vous imaginez donc le manque à gagner.
00:27:17 Guillaume Casbarian veut donc mettre fin à cela et faire appliquer
00:27:20 à la fois les surloyés et la résiliation du bail
00:27:23 en cas de revenu trop important ou par exemple pour des locataires
00:27:26 qui auraient par ailleurs des biens immobiliers qu'ils soient
00:27:29 en France ou à l'étranger.
00:27:31 Cela pourrait permettre d'augmenter le taux de rotation
00:27:33 dans les logements sociaux parce que ce taux est aujourd'hui très faible.
00:27:36 6% des locataires seulement bougent dans le parc social
00:27:39 chaque année en moyenne en France alors que dans le parc privé,
00:27:42 c'est 30%.
00:27:43 A Paris, dans le parc social, c'est même seulement 4%.
00:27:47 Quand on a un logement social, on le conserve à vie.
00:27:49 Cette mesure pour faire évoluer les choses sera inscrite
00:27:52 dans le projet de loi logement qui sera présenté début mai
00:27:55 en Conseil des ministres.
00:27:56 Faut-il mettre fin aux logements sociaux à vie ?
00:27:59 Vous voyez le QR code qui s'affiche à l'écran,
00:28:01 vous nous donnez vos réponses et on les diffusera
00:28:03 dans le courant de cette matinale.
00:28:04 À la une également, les motivations de la saillante Bordeaux,
00:28:07 abattue par les forces de l'ordre, se confirment selon la procureure.
00:28:10 Il reprochait à ses victimes de boire de l'alcool pendant l'Aïd,
00:28:14 fête musulmane qui marque la fin du ramadan.
00:28:16 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans
00:28:19 selon les premiers éléments de l'enquête.
00:28:20 Et on rejoint tout de suite notre correspondant sur place,
00:28:23 Antoine Estève.
00:28:24 Bonjour Antoine.
00:28:25 La procureure est revenue sur ce qui s'est passé avant ce drame
00:28:28 dans un contexte qui était plutôt festif sur les quais de Bordeaux.
00:28:31 Effectivement, avec des éléments de preuve très intéressants
00:28:37 qu'elle a détaillés hier.
00:28:39 La procureure de la République de Bordeaux,
00:28:40 tout d'abord la vidéosurveillance avec ses nombreuses caméras
00:28:43 qui se trouvent ici où je me trouve, sur les quais.
00:28:46 Beaucoup de caméras de surveillance avec de l'infrarouge
00:28:48 qui permettent vraiment une précision pour suivre
00:28:51 exactement ce qui a pu se passer au moment des faits.
00:28:53 Et puis il y a eu aussi des nombreux témoignages
00:28:55 qui affirment quasiment tous qu'il y a eu une première altercation
00:28:58 autour de l'alcool entre un groupe d'hommes
00:29:01 qui se trouvaient sur les quais et cet homme qui serait venu les voir,
00:29:04 les provoquer, leur dire qu'il ne fallait pas boire de l'alcool
00:29:06 dans un français approximatif d'après nos informations.
00:29:09 Et puis il leur a ensuite demandé de venir se battre
00:29:12 s'ils n'étaient pas contents.
00:29:13 Les autres hommes, visiblement, n'ont pas répondu directement,
00:29:16 ne se sont pas levés, il est reparti.
00:29:18 Et là a eu lieu la deuxième altercation avec le deuxième groupe,
00:29:21 avec ce qui s'est passé évidemment, ce premier homme poignardé
00:29:24 qui est mort sur le champ et puis ce deuxième homme poignardé
00:29:27 qui est maintenant sorti de cet état entre la vie et la mort.
00:29:30 Hier dans la journée, on a eu plutôt des bonnes nouvelles
00:29:32 pour cette deuxième personne blessée.
00:29:35 Et puis la chose la plus importante aussi qu'a dit certainement
00:29:38 la procureure de la République de Bordeaux hier,
00:29:39 c'est que pour l'instant, aucun élément de preuve ou caractère
00:29:44 de cette affaire ne permettait de créditer une thèse terroriste.
00:29:48 Ça aussi c'est très important.
00:29:49 Alors évidemment, on en saura un petit peu plus sur le déroulé précis
00:29:52 et surtout les mobiles de cet homme parce que pour le moment,
00:29:54 la grande inconnue dans cette affaire, c'est cet homme.
00:29:56 On ne sait quasiment rien sur sa vie.
00:29:58 Que faisait-il sur le sol français ?
00:30:00 Que faisait-il à ce moment-là sur les quais ?
00:30:02 Tout cela, ce sont des questions auxquelles les enquêteurs
00:30:04 de la police judiciaire vont devoir répondre dans les prochains jours.
00:30:07 Antoine Estève, notre correspondance CNews en direct de Bordeaux.
00:30:10 À la une également, l'enquête après la mort d'un adolescent à Romand-sur-Isère
00:30:14 a été requalifiée en assassinat.
00:30:16 Le jeune Zacharia, 15 ans, a été tué mardi par un coup de couteau
00:30:19 alors qu'il tentait de s'interposer dans une bagarre.
00:30:21 Quatre personnes sont toujours en garde à vue ce matin.
00:30:24 L'auteur de ce coup de couteau mortel, âgé de 27 ans,
00:30:27 son petit frère mineur et son père.
00:30:30 Un homme soupçonné de les avoir aidés à fuir a également été interpellé.
00:30:33 Marine Sabourin.
00:30:35 L'enquête vient d'être requalifiée en meurtre avec préméditation.
00:30:39 Après la mort de Zacharia, 15 ans, qui tentait de s'interposer dans une altercation,
00:30:44 quatre hommes sont désormais placés en garde à vue.
00:30:47 Il s'agit d'un père soupçonné d'être à l'origine d'une expédition punitive,
00:30:51 son plus jeune fils mineur, son fils aîné de 27 ans
00:30:55 et un autre individu qui aurait aidé la famille à fuir.
00:30:59 Selon les premiers éléments de l'enquête, ce père et ses fils recherchaient un mineur
00:31:03 avec lequel le plus jeune d'entre eux aurait eu un différent violent
00:31:06 et filmé quelques jours plus tôt.
00:31:08 Après avoir localisé leur cible, ce père a incité son cadet à le corriger,
00:31:13 déclenchant alors une altercation.
00:31:15 C'est à ce moment-là que Zacharia s'est interposé.
00:31:18 Le fils aîné a ensuite porté un coup de couteau au jeune garçon.
00:31:22 Zacharia était un garçon sans histoire, précise son père.
00:31:26 C'était un bon mec, un gars gentil.
00:31:28 Vous pouvez demander aux habitants du quartier, il ne fumait pas, il travaillait.
00:31:32 Il avait un contre-apprentissage dans le bâtiment.
00:31:34 Les suspects encourent la prison à perpétuité.
00:31:37 Allez, un mot de football pour finir.
00:32:00 Du football avec la Ligue Europea Conférence, troisième échelon européen.
00:32:03 Et malheureusement, les clubs français ne brillent toujours pas dans cette compétition.
00:32:07 L'Ilse s'est inclinée 2 buts à 1 au Villapark d'Aston Villa,
00:32:10 mais les Dogs peuvent encore y croire grâce à la réduction de l'écart
00:32:13 en fin de match de Diakité.
00:32:16 Les nordistes devront s'imposer jeudi prochain au stade Pierre-Mauroy.
00:32:20 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:32:25 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:32:30 C'était votre programme avec Omer.
00:32:32 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:32:38 Faut-il systématiquement armer la police municipale avec des armes létales ?
00:32:45 L'attaque au couteau à Bordeaux, ce mercredi, relance le débat.
00:32:48 On en parle ce matin avec Thierry Colomard, président de la Fédération nationale des policiers municipaux.
00:32:54 6h43 sur CNews, bon réveil à tous, c'est l'heure du rappel de l'actualité avec Chana Lousto.
00:33:03 Le gérant d'une boutique menacée de mort parce qu'il a refusé une vendeuse qui portait le voile islamique,
00:33:11 ce qu'il a le droit de faire accessoirement.
00:33:12 Sauf que la jeune femme a filmé la scène et l'a publiée sur les réseaux sociaux.
00:33:16 La vidéo a été visionnée des millions de fois.
00:33:18 Résultat, aujourd'hui, ce gérant craint pour sa vie et sa sécurité.
00:33:22 Face aux menaces de l'Iran, un responsable militaire américain est actuellement en Israël.
00:33:28 Cette visite a été avancée en raison du contexte d'escalade actuelle.
00:33:32 Il va rencontrer des dirigeants de Tsaïl.
00:33:34 Je rappelle que Téhéran a menacé de punir Israël après une attaque sur le consulat iranien à Damas
00:33:39 qui a fait 16 morts, attaque que l'Iran impute à Israël.
00:33:45 L'attaque au couteau à Bordeaux ce mercredi relance le débat.
00:33:48 Faut-il systématiquement armer la police municipale ?
00:33:52 Et j'entends par là l'armée d'équipements laitaux.
00:33:55 Aujourd'hui, c'est à la discrétion des maires.
00:33:57 Plusieurs grandes villes s'y refusent, comme Nantes, Lille, Paris ou encore Bordeaux, justement.
00:34:02 Et nous sommes avec Thierry Colomard.
00:34:04 Bonjour, merci d'être avec nous ce matin.
00:34:06 Thierry Colomard, vous êtes président de la Fédération nationale des policiers municipaux.
00:34:10 Alors, ma première question est évidemment la suivante.
00:34:13 Est-ce que vous êtes favorable au port d'armes à feu pour les policiers municipaux ?
00:34:16 Complètement, complètement.
00:34:20 D'ailleurs, je ne comprends pas qu'il y ait encore un débat par rapport à l'armement des policiers municipaux.
00:34:24 L'armement des policiers municipaux est attribué effectivement par les maires.
00:34:32 C'est eux qui décident.
00:34:32 C'est la libre administration des communes.
00:34:36 Et bon, on ne va pas revenir là-dessus.
00:34:38 C'est comme ça, il n'y a pas de souci.
00:34:39 Par contre, je m'étonne encore que les maires de tous bords,
00:34:43 puisqu'il n'y a pas qu'un certain groupe politique qui refuse l'armement des policiers municipaux,
00:34:48 il y a des maires de tous bords qui le refusent pour des questions idéologiques,
00:34:53 pas forcément politiques, ou simplement aussi par principe,
00:34:57 parce qu'on estime que la police municipale n'a pas à remplacer la police nationale,
00:35:01 que la police municipale ne doit pas faire le travail de la police nationale.
00:35:04 Mais il y a aussi un autre principe, c'est le principe de réalité.
00:35:06 En réalité, sur le terrain, nous l'occupons en permanence.
00:35:10 Nous sommes dans 90% des cas, dans les communes en tout cas,
00:35:13 dans lesquelles il y a des policiers municipaux, nous intervenons les premiers.
00:35:17 Et on intervient sur tout, en fait.
00:35:18 Tout ce qui peut arriver sur le terrain, qui peut arriver à la police nationale ou à la gendarmerie,
00:35:23 peut arriver aux policiers municipaux.
00:35:25 Et déjà, rien que pour ça, la police municipale doit être armée.
00:35:29 Il ne faut pas penser que c'est parce qu'en armant la police municipale,
00:35:32 elle va remplacer la police nationale.
00:35:34 Ce n'est pas vrai.
00:35:35 Le travail sera fait.
00:35:36 Il y a une évidence, et je suis bien d'accord avec vous,
00:35:39 c'est-à-dire que la police nationale et la gendarmerie, de toute façon, ne peuvent pas être partout.
00:35:44 Et on voit bien que les missions attribuées à la police et à la gendarmerie se multiplient.
00:35:48 La police municipale est évidemment d'un soutien très important
00:35:51 pour assurer la sécurité partout sur nos territoires.
00:35:55 Une question tout de même sur le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Urmic.
00:35:58 Il estime qu'une police municipale munie d'armes létales
00:36:02 n'aurait de toute façon pas évité le drame, que c'est un débat populiste.
00:36:05 Qu'est-ce que vous répondez à cela ?
00:36:08 Oui, c'est vrai.
00:36:09 Une police municipale armée n'aurait peut-être pas pu éviter le drame
00:36:12 si elle n'était pas présente sur les lieux.
00:36:14 Forcément, par contre, une police municipale présente sur les lieux
00:36:17 serait intervenue de suite avec son arme, les armes létales,
00:36:21 ou peut-être, avant l'utilisation des armes létales,
00:36:23 comme ça s'est passé à Marseille il y a quelques années,
00:36:26 oui, il y a très peu de temps d'ailleurs,
00:36:28 où un assaillant est arrivé avec un couteau.
00:36:30 Les policiers municipaux de Marseille ont tenté de l'interpeller
00:36:33 avec les matraques, ils n'y sont pas arrivés.
00:36:35 Ils ont pris le PIE, le TASER, ils n'y sont pas arrivés.
00:36:39 Ils se sont résolus à utiliser l'arme létale pour neutraliser l'agresseur.
00:36:44 Le maire de Bordeaux, s'il pense, je l'ai entendu hier,
00:36:48 qu'il peut arrêter un assaillant avec une matraque, un PIE,
00:36:53 moi je suis désolé, mais ce n'est pas toujours possible.
00:36:56 Quelqu'un qui est drogué, par exemple, qui est déterminé,
00:36:59 qui est drogué ou qui est alcoolisé, le TASER ne fera pas grand-chose.
00:37:03 Les coups de matraque non plus.
00:37:04 À un moment donné, s'il est armé, évidemment,
00:37:06 s'il est armé même avec un couteau,
00:37:08 il faut savoir que quelqu'un qui est à 7 mètres d'une personne armée
00:37:13 qui a son arme à la ceinture, à 7 mètres,
00:37:16 l'assaillant au couteau aura plus vite fait d'être sur l'individu
00:37:21 avant même qu'il ait eu le temps de sortir son arme.
00:37:23 Donc oui, l'arme létale, elle est importante.
00:37:26 - Pardonnez-moi, il faut systématiser la mesure
00:37:29 ou est-ce qu'il faut faire en sorte que les habitants
00:37:32 puissent être consultés par référendum ?
00:37:35 - Alors, là encore, il y a l'allure à l'administration des communes.
00:37:39 Donc je pense que le maire peut effectivement, lui,
00:37:43 s'il se dit "bon voilà, moi mes idées c'est comme ça,
00:37:46 je ne veux pas que ma police municipale soit armée",
00:37:48 néanmoins, je vais quand même demander à la population,
00:37:50 je suis élu par mes administrés, je vais leur poser la question
00:37:54 et oui, pourquoi pas, pourquoi pas demander aux administrés des communes.
00:37:59 Mais par contre, il ne faut pas, je pense, à ce moment-là,
00:38:02 alors je ne veux pas intervenir dans un débat politique,
00:38:04 mais je ne pense pas qu'il faille d'abord dire aux administrés
00:38:08 qu'il faut qu'ils écoutent tout le monde en fait.
00:38:10 Je ne veux pas que le maire dise "ben voilà, on n'en a pas besoin
00:38:13 parce qu'effectivement on est assez armé, on arrêterait un assaillant".
00:38:16 Il faut qu'il y ait d'autres intervenants qui puissent expliquer aussi aux citoyens
00:38:21 le bien-fondé du port d'armes par les policiers municipaux,
00:38:24 qui sont formés.
00:38:25 Ils sont formés techniquement, l'emploi de l'armement,
00:38:28 ils sont formés juridiquement, la légitime défense,
00:38:31 on voit tous les cas de figure qui peuvent se présenter, on les étudie,
00:38:34 et puis nous sommes aussi formés psychologiquement à l'emploi de l'armement.
00:38:38 Merci, c'était très intéressant d'avoir votre point de vue Thierry Colomard.
00:38:41 Je le rappelle, vous êtes président de la Fédération nationale des policiers municipaux.
00:38:45 Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:38:47 Vous restez avec nous sur The News.
00:38:49 Tout de suite, on va parler culture à 6h49.
00:38:56 Passionné d'art et de collection, retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:39:01 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:39:06 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:39:08 Chana, la culture ce matin avec un appel à sauver les ruines d'Oradour-sur-Glane.
00:39:14 Appel lancé par le président de l'association des familles de martyrs d'Oradour,
00:39:18 massacré, je le rappelle, à la fin de la Seconde Guerre mondiale par une division SS.
00:39:23 Au total, 643 personnes ont été fusillées ou massées dans une église en feu.
00:39:28 Les ruines de ce village risquent de s'effondrer,
00:39:31 ce qui menace également la mémoire de ce drame.
00:39:34 Une cagnotte a été lancée, écoutez.
00:39:35 Aujourd'hui, on arrive à une accélération du phénomène de détérioration
00:39:42 qui nécessitait un énorme chantier d'investissement
00:39:46 pour que le village puisse passer encore des décennies.
00:39:50 À l'époque où les témoins commencent à disparaître,
00:39:53 où on n'a quasiment plus de témoins directs de l'événement,
00:39:57 il faut qu'à mesure où la mémoire des hommes disparaisse,
00:40:00 que la mémoire des pierres puisse se transmettre justement.
00:40:03 Je crois que c'est vraiment le message,
00:40:05 les pierres ça perdure, au-delà de la vie des gens.
00:40:08 Et je crois que c'est vraiment le message à faire passer au public.
00:40:12 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:40:19 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:40:21 C'était votre programme avec eBay.
00:40:25 Et pour encore plus d'art et de collection,
00:40:27 rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
00:40:29 Le gouvernement face au mur de la dette, le déficit public qui dérape.
00:40:34 Et pourtant Emmanuel Macron l'assure,
00:40:36 il n'y a aucune tension entre lui et son ministre de l'économie Bruno Le Maire.
00:40:40 On verra ça avec Florian Tardif dans son édito dans quelques instants.
00:40:48 6h54 sur CNews, bon réveil à tous,
00:40:50 c'est l'heure de l'édito politique de Florian Tardif.
00:40:52 Avec Florian, on va parler du gouvernement face au mur de la dette,
00:40:55 le déficit public dérape, des coupes budgétaires sont à prévoir.
00:40:59 Oui, mais lesquelles ?
00:41:00 Depuis plusieurs jours, la majorité en coulisses s'écharpe sur cette question.
00:41:03 Florian, hier Emmanuel Macron a pourtant expliqué
00:41:06 qu'il n'y avait aucune tension entre lui et son ministre de l'économie.
00:41:10 Rien du tout.
00:41:11 Et quand on met ni la poudre, mieux vaut le faire avec beaucoup de précautions.
00:41:14 Pourquoi je dis cela ?
00:41:15 Tout simplement parce que le président était hier avec son ministre de l'économie
00:41:19 et des finances, on voit l'image juste derrière moi,
00:41:20 pour poser la première pierre d'une usine de poudre pour obus à Bergerac, en Dordogne.
00:41:25 Et face caméra, il a réfuté toute tension avec le numéro 2
00:41:28 dans l'ordre protocolaire du gouvernement,
00:41:30 alors que ce dernier se trouvait juste derrière lui.
00:41:33 Il n'y a pas de désaccord, il n'y en a jamais eu,
00:41:36 parce que ça ne marche pas comme ça et que ce n'est pas la manière
00:41:39 dont on travaille depuis sept ans avec le ministre de l'économie.
00:41:42 Invention encore des journalistes, ces sacrés journalistes, ou pas.
00:41:45 Puisqu'il a ajouté dans la foulée ne pas vouloir d'un budget rectificatif pour 2024,
00:41:49 défendu par qui ?
00:41:51 Eh bien par Bruno Le Maire.
00:41:52 La ligne est simple et a été réaffirmée, a dit le président de la République.
00:41:55 On garde le cap, plein emploi, réindustrialisation, réarmement de nos services publics
00:41:59 et on ferme tout de suite l'hypothèse de dire qu'on va régler ce choc conjoncturel,
00:42:03 j'insiste bien sur ce terme, par plus d'impôts, maladie française.
00:42:07 Bon, Florian, en somme, circulé, il n'y a rien à voir.
00:42:10 Oui, sauf que l'homme qui pèse aujourd'hui 1 000 milliards,
00:42:12 1 000 milliards de dettes, c'est Emmanuel Macron.
00:42:14 Alors certes, une partie, un tiers environ, est imputable à la crise sanitaire,
00:42:17 mais le reste, eh bien, le problème aujourd'hui pour le gouvernement,
00:42:21 ce ne sont pas les dépenses excessives de l'État, mais les recettes.
00:42:24 Ce n'est pas voir l'éléphant dans la pièce,
00:42:28 car s'il y a bien un problème de rentrée fiscale, certes,
00:42:30 qui explique en partie le dérapage du déficit,
00:42:33 soit il y a avant tout un problème de dépenses et de dépenses sociales notamment,
00:42:37 mais comment voulez-vous corriger cela quand le logiciel de l'exécutif est celui-ci ?
00:42:42 Nous avons dépensé ce que nous devions dépenser.
00:42:45 Dixit, Gabriel Attal, en déplacement au Canada, la phrase
00:42:48 "nous avons dépensé l'argent que nous avions et celui que nous n'avions pas"
00:42:52 aurait été préférable puisque c'est bien de cela qu'il s'agit.
00:42:55 Nous dépensons trop, peut-être depuis 50 ans maintenant,
00:42:59 d'où cette dette de plus de 3 milliards d'euros.
00:43:01 Et le poids de la dette, l'argent dépensé uniquement,
00:43:04 je parle bien de l'argent dépensé uniquement pour les intérêts,
00:43:07 devient colossal, c'est la quatrième dépense de l'État,
00:43:09 plus de 52 milliards d'euros, 6,5 fois le budget de la justice.
00:43:13 Donc non, ce qui se passe en ce moment, ce n'est pas uniquement conjoncturel,
00:43:16 monsieur le Président de la République, c'est aussi, et peut-être avant tout, structurel.
00:43:20 Voilà qui est dit, c'était l'édito politique de Florian Tardif.
00:43:23 À ne pas manquer autre rendez-vous politique aujourd'hui à 8h10, la grande interview.
00:43:27 Je recevrai Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine,
00:43:31 ce sera donc tout à l'heure à 8h10.
00:43:34 Voici la météo de votre vendredi.
00:43:37 La météo avec Groupe Verlaine.
00:43:39 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:43:44 groupeverlaine.com
00:43:45 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:43:49 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:43:52 Gardena.
00:43:53 Une belle journée en perspective, Alexandra.
00:43:56 Oui, avec des conditions météo presque estivales,
00:43:59 et d'ailleurs un pic de chaleur est attendu pour la journée de samedi,
00:44:01 un petit peu à l'image de la semaine dernière,
00:44:03 avec des températures qui vont de nouveau s'envoler.
00:44:06 Des températures estivales, 26 degrés à Lyon demain après-midi,
00:44:09 26 degrés également à Paris,
00:44:10 et localement jusqu'à 28 degrés entre Bordeaux et Toulouse.
00:44:13 Températures donc estivales, on pourrait de nouveau
00:44:15 battre des records de chaleur aujourd'hui.
00:44:18 C'est également une très belle journée,
00:44:19 avec des températures qui vont commencer à s'envoler.
00:44:22 Alors ce matin, le temps reste partiellement nuageux sur la façade ouest,
00:44:25 avec localement quelques bandes brouillardes.
00:44:27 Temps nuageux également entre le bassin parisien, les Ardennes,
00:44:30 ou encore les régions du nord.
00:44:31 On retrouve également du mistral en Méditerranée,
00:44:34 mais dans l'après-midi, regardez, petit à petit,
00:44:36 l'anticyclone va grignoter les nuages, et donc conséquence,
00:44:39 une après-midi splendide sur 90% du territoire.
00:44:43 On pourrait conserver un temps un petit peu plus nuageux,
00:44:46 mais sans grandes conséquences, avec le maintien de quelques nuages.
00:44:49 En remontant vers les frontières de l'Est,
00:44:51 notamment sur les Ardennes ou encore sur le nord de la Lorraine,
00:44:54 le vent faiblira en Méditerranée.
00:44:56 Et puis regardez partout ailleurs, un temps très lumineux,
00:44:59 plein soleil, avec des températures qui vont s'envoler.
00:45:02 Ce matin, c'est relativement doux, 12 degrés à Paris,
00:45:04 15 degrés à Nice ou encore du côté de Perpignan.
00:45:07 Et dans l'après-midi, ça y est, ce sera tout simplement estival,
00:45:10 notamment du côté de Limoges ou encore en allant vers le sud-est,
00:45:14 avec localement jusqu'à 27 degrés à Montpellier,
00:45:17 25 degrés à Marseille.
00:45:19 Vous aurez 26 degrés pour le Pays basque et en moyenne jusqu'à 23,
00:45:23 24 degrés en allant vers les frontières de l'Est.
00:45:26 Températures qui vont s'envoler demain.
00:45:28 Demain, ce sera une journée estivale au nord comme au sud.
00:45:30 Il faudra en profiter.
00:45:32 Les températures s'envolent.
00:45:33 On pourrait d'ailleurs battre des records de chaleur.
00:45:35 Et puis à partir de dimanche, on va avoir une baisse des températures.
00:45:40 On va assister à une baisse des températures,
00:45:41 puisque la semaine prochaine s'annonce beaucoup plus fraîche,
00:45:43 avec un défilé de perturbations.
00:45:45 En avril, ne te découvre pas d'un fil.
00:45:47 Eh bien, ce sera bien le cas la semaine prochaine.
00:45:49 Après la chaleur de ce week-end, les températures vont dégringoler.
00:45:53 C'était La Météo, avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:45:57 Connecter tout terrain et surtout silencieuse.
00:46:01 Gardena.
00:46:02 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:46:04 C'était La Météo, avec Groupe Verlaine.
00:46:06 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:46:09 Groupe Verlaine.
00:46:10 Je vous souhaite à tous un excellent réveil sur CNews.
00:46:13 On est ensemble jusqu'à 9h pour faire le plein d'infos.
00:46:16 À côté de moi, une excellente équipe.
00:46:18 Chana Lusto, Florian Tardif, Harold Iman,
00:46:21 qui a une cravate impeccablement nouée.
00:46:23 Impeccable.
00:46:24 Je suis admiratif.
00:46:25 Juste à temps.
00:46:26 - Une fois. - Aussi bien que...
00:46:27 (Rires)
00:46:29 Alexandra Blanc pour La Météo.
00:46:31 Vous venez de la voir, bien évidemment.
00:46:33 Et on l'aime encore plus quand elle nous annonce des bonnes nouvelles.
00:46:35 C'est-à-dire le beau temps du week-end.
00:46:37 Et puis Lomiguillot,
00:46:38 qui sur le plan économique n'est pas le premier sur les bonnes nouvelles,
00:46:41 mais qu'on a quand même plaisir à avoir et à écouter sur ce plateau.
00:46:44 Merci Lomig.
00:46:45 Voici les titres de votre journal de 7h.
00:46:47 À la Une, à Strasbourg, le gérant d'une boutique menacée de mort
00:46:50 pour avoir recalé une vendeuse intérimaire
00:46:52 qui s'est présentée voilée dans sa boutique.
00:46:54 Elle a refusé de quitter le magasin.
00:46:56 Elle a filmé la scène qu'elle a diffusée ensuite sur les réseaux sociaux.
00:46:59 Et de fait, elle a mis aujourd'hui une cible sur le dos de cet homme.
00:47:03 Les faits sont graves, on le rappelle.
00:47:04 C'est important de le dire ce matin.
00:47:06 Une entreprise peut tout à fait faire respecter
00:47:08 une clause de neutralité vestimentaire et religieuse.
00:47:10 On en parle dès le début de ce journal avec Florian Tardif.
00:47:14 L'enquête avance dans l'attaque au couteau
00:47:15 qui s'est produite à Bordeaux mercredi soir.
00:47:17 L'auteur des faits est un homme de 25 ans, d'origine afghane,
00:47:20 qui a obtenu le droit d'asile en 2021.
00:47:22 Ses victimes sont deux hommes d'origine algérienne
00:47:24 à qui il reprochait de boire de l'alcool
00:47:26 durant la fête de l'Aïd.
00:47:28 De quoi cette attaque est-elle le triste symbole ?
00:47:30 Nous posons la question aujourd'hui.
00:47:32 Signe de tension extrême au Proche-Orient.
00:47:34 Un haut responsable militaire américain
00:47:36 est actuellement en Israël.
00:47:37 Au cœur des inquiétudes, le risque d'escalade avec l'Iran.
00:47:40 Nous aurons l'analyse d'Harold Iman dans ce journal.
00:47:42 Mais tout d'abord, on commence avec le gérant d'une boutique
00:47:47 menacé de mort parce qu'il a refusé une vendeuse
00:47:50 qui porte elle voile islamique, ce qu'il a le droit de faire.
00:47:52 Sauf que la jeune femme a filmé la scène
00:47:54 et l'a publiée ensuite sur les réseaux sociaux.
00:47:56 La vidéo a été visionnée des millions de fois.
00:47:58 Résultat aujourd'hui, ce gérant craint pour sa sécurité
00:48:00 et surtout pour sa vie.
00:48:02 Le récit est signé Augustin Donatieux.
00:48:03 À son arrivée dans ce magasin,
00:48:06 cette vendeuse se voit refuser sa mission d'intérim
00:48:09 par le manager de l'établissement en raison de son voile.
00:48:12 Mais là, c'est moi qui vous demande de récupérer vos affaires.
00:48:14 J'attends que vous finissiez.
00:48:15 Mais était-il dans son droit ?
00:48:17 Que dit la loi ?
00:48:19 Dans les commerces qui sont des lieux privés
00:48:20 mais ouverts au public,
00:48:22 la règle est fixée par le gérant de la société
00:48:24 ou par un règlement intérieur
00:48:25 si l'entreprise compte plus de 20 salariés.
00:48:28 Dans le cas présent,
00:48:29 ce chef d'entreprise décide de ne pas accepter cette vendeuse voilée
00:48:32 au nom du principe de neutralité vis-à-vis de la clientèle.
00:48:35 Sauf que là, elle est là, elle ne veut pas partir.
00:48:37 Le principe de neutralité, c'est l'absence de manifestation,
00:48:42 de port notamment, de signes religieux.
00:48:45 Donc à la question, est-ce qu'elle avait le droit, oui ou non,
00:48:49 d'arriver en qualité d'intérimaire dans cette société avec le voile ?
00:48:55 A priori, la réponse est non.
00:48:57 Face à la décision du manager de ne pas l'accepter,
00:48:59 cet intérimaire a donc pris son téléphone
00:49:01 et filmé le chef d'entreprise.
00:49:03 Une vidéo qu'elle a ensuite partagée sur les réseaux sociaux
00:49:06 et qui a été visionnée plusieurs millions de fois.
00:49:09 On est sur un droit à l'image
00:49:11 et je pense que le risque est plus sur la personne
00:49:14 qui a pris cette initiative plutôt que sur le manager
00:49:18 qui, à mon sens, est plutôt dans son bon droit.
00:49:20 Aujourd'hui, le chef d'entreprise est la cible d'intimidation
00:49:24 et de menaces de mort.
00:49:25 Contacté, il n'a pas donné suite à nos sollicitations.
00:49:28 Florian Tardif, c'est extrêmement grave ce qui s'est passé.
00:49:33 La vidéo a été visionnée des millions de fois.
00:49:35 La diffusion sur les réseaux sociaux a permis d'alimenter
00:49:38 quelque part les sphères islamistes radicales.
00:49:40 Oui, ce n'est pas nouveau.
00:49:41 Déjà en 2021, le ministère de l'Intérieur alertait
00:49:44 sur le fait que la majorité des contenus liés à la pratique
00:49:46 de l'islam sur les réseaux sociaux en France étaient connectés
00:49:49 à la sphère salafiste et s'inscrivent dans l'islamisme.
00:49:52 Fin de citation.
00:49:53 Depuis l'assassinat de Samuel Paty en 2020,
00:49:55 l'exécutif s'est saisi de ce sujet pour tenter de lutter
00:49:59 contre la salafisation des esprits via les réseaux sociaux notamment.
00:50:03 Mais le problème est qu'in fine, le pouvoir de régulation
00:50:07 reste dans la main des plateformes.
00:50:09 Ici, le problème est qu'il y a une instrumentalisation
00:50:11 de ce qui s'est passé.
00:50:12 Alors, premièrement, par la jeune fille.
00:50:14 On le voit très clairement lors de la diffusion de la vidéo.
00:50:17 Mais ensuite, par tous ceux qui l'ont relayée
00:50:19 sur les réseaux sociaux et l'ont parfois accompagnée
00:50:22 d'un message politico-religieux.
00:50:24 Et contre cela, on voit bien que les politiques
00:50:26 sont bien démunies, même s'il y a eu quelques tentatives
00:50:29 de régulation ces dernières années, excusez-moi,
00:50:32 pour tenter de lutter justement contre ce phénomène
00:50:36 sur les réseaux.
00:50:37 Florian Tardif, à la une également.
00:50:38 Bordeaux, toujours sous le choc après l'attaque au couteau
00:50:41 qui a fait un mort et un blessé grave,
00:50:44 selon la procureure, l'assaillant s'en était pris
00:50:46 à deux individus qui buvaient du rosé avant de les attaquer.
00:50:49 Pourtant, avant ce drame, l'ambiance était plutôt festive.
00:50:52 Ce soir-là, les habitants sont inquiets
00:50:55 puisque jusqu'à présent, ils étaient plutôt épargnés
00:50:57 par cette ultra-violence.
00:50:58 Reportage sur place d'Antoine Esteve avec le récit
00:51:01 d'Aminat Adem et Sara Fanzari.
00:51:02 Le choc à Bordeaux sur le lieu de l'agression.
00:51:08 Les traces de ce drame sont encore visibles.
00:51:12 J'étais un peu surprise sur le début parce qu'on sait
00:51:14 qu'il y a un peu d'insécurité, mais Bordeaux est quand même
00:51:17 relativement tranquille de manière générale.
00:51:19 On fait un peu plus attention, on sait qu'il y a certains quartiers,
00:51:21 certains endroits où on y va un peu moins,
00:51:24 ou en tout cas pas seul, en groupe c'est mieux.
00:51:27 Ce secteur, plutôt familial en journée,
00:51:30 abrite néanmoins de nombreux marginaux dès la tombée de la nuit.
00:51:33 Sara a été témoin de l'agression.
00:51:36 Franchement, je m'y attends tout le temps.
00:51:37 Que ce soit ici ou ailleurs, c'est partout.
00:51:43 On en a marre.
00:51:45 Maintenant, on en arrive à l'autodéfense.
00:51:49 Selon les premiers éléments communiqués par la procureure,
00:51:52 l'assaillant serait âgé de 25 ans et d'origine afghane.
00:51:55 L'agression, elle, résulterait d'un différent sur la consommation
00:51:59 d'alcool des victimes pendant l'Aïd.
00:52:01 Deux enquêtes ont été ouvertes.
00:52:02 La première pour meurtre et tentative de meurtre.
00:52:05 L'autre pour examiner les circonstances dans lesquelles
00:52:08 le tir policier a été réalisé.
00:52:10 Est-il normal qu'une famille puisse encore bénéficier
00:52:14 de son logement social alors que son revenu augmente ?
00:52:17 Non, répond le gouvernement qui veut une loi sur le sujet,
00:52:20 une loi pour mettre fin au logement social à vie.
00:52:23 Face à la pénurie de logements sociaux,
00:52:25 êtes-vous favorable à cette mesure ?
00:52:26 Je vous propose de nous donner votre avis en vidéo,
00:52:29 en flashant ce QR code.
00:52:31 On vous montrera vos réponses dans le courant de cette émission.
00:52:34 On va parler à présent de la situation au Proche-Orient.
00:52:37 Nervosité extrême sur place.
00:52:39 Alors qu'à Gaza, les négociations pour une libération des otages
00:52:42 sont au point mort, le régime iranien a promis de frapper Israël
00:52:45 à un moment proche, mais encore indéterminé.
00:52:47 Haut représentant militaire américain est sur place en ce moment.
00:52:51 Harold Iman, doit-on s'attendre à une attaque iranienne
00:52:53 par missile sur le territoire israélien ?
00:52:56 Alors, selon les milieux militaires et sécuritaires américains,
00:53:00 on le dit comme ceci, le seul mystère,
00:53:02 ce n'est pas l'éventualité des frappes iraniennes sur Israël,
00:53:07 mais le moment.
00:53:08 Donc ça, c'est une espèce de réponse.
00:53:10 Bien sûr, Israël possède des batteries de missiles
00:53:13 anti-missiles Patriot et d'autres,
00:53:15 et aussi la promesse d'une puissante protection américaine.
00:53:20 Le président Joe Biden, en plus d'avoir dépêché le général Currilar,
00:53:25 qui est le commandement de la zone centrale,
00:53:30 selon les États-Unis, ce qu'on appelle CENTCOM,
00:53:32 il a lui-même promis de protéger d'une main de fer Israël.
00:53:38 Il l'a dit plusieurs fois depuis le début de cette guerre,
00:53:41 de protéger contre ce genre de missiles.
00:53:44 Les États-Unis ont ce qu'il faut.
00:53:46 Ils ont une flotte en Méditerranée et une dans le Golfe.
00:53:50 Celle dans le Golfe a tiré plusieurs fois,
00:53:53 très nombreuses fois d'ailleurs,
00:53:55 sur les missiles qui émanent du Yémen,
00:53:58 la partie Sanaa, qui est contrôlée par les Houthis,
00:54:01 qui sont dans la galaxie du régime des mollahs iraniens.
00:54:06 Et puis, il y a aussi des milices en Irak,
00:54:09 des Iraniens eux-mêmes en Syrie,
00:54:13 et il y a le Hezbollah au Liban.
00:54:16 Mais tant que ce sont les zones extérieures qui tirent,
00:54:18 ce n'était pas encore la grande provocation.
00:54:20 Si c'est l'Iran qui tire directement sur Israël
00:54:23 avec un missile à longue portée,
00:54:25 qui heureusement n'est pas nucléarisé,
00:54:28 ils n'ont pas encore cette capacité,
00:54:30 tant que c'est les petits, ça va encore.
00:54:33 Mais si c'est l'Iran directement,
00:54:35 là on passe à autre chose et les États-Unis
00:54:38 peuvent attaquer directement l'Iran pour la première fois,
00:54:40 ce qu'ils évitent de faire.
00:54:43 Harold Iman, tout de suite l'actu des sports avec Shana Lustow.
00:54:47 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:54:50 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:54:52 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:54:55 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:54:58 Connecté tout terrain et surtout silencieuse, Gardena.
00:55:03 Au lendemain de la désillusion parisienne face à Barcelone,
00:55:07 c'est au tour de l'OM d'essuyer une défaite.
00:55:09 Les Marseillais affrontaient Benfica hier soir
00:55:11 en quart de finale allée de la Ligue Europa
00:55:13 et ils se sont inclinés 2 buts à 1 à Lisbonne,
00:55:17 une défaite qui oblige les fosséens à s'imposer à domicile
00:55:20 jeudi prochain au Stade Vélodrome.
00:55:27 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:55:31 Connecté tout terrain et surtout silencieuse, Gardena.
00:55:35 C'était votre programme avec Omer.
00:55:38 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:55:40 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:55:43 A Strasbourg, le gérant d'une boutique menacée de mort
00:55:48 pour avoir recalé une vendeuse intérimaire
00:55:49 qui s'est présentée voilée dans son magasin.
00:55:52 Elle a refusé de quitter le magasin,
00:55:53 elle a filmé la scène qu'elle a diffusée sur les réseaux sociaux.
00:55:56 On en parle dans quelques instants avec mon invité Amine Elbaïe,
00:55:59 juriste en droit public.
00:56:00 7h12, bon réveil à tous sur CNews.
00:56:06 Voici tout de suite le rappel de l'actualité avec Chana Lousto.
00:56:09 Est-ce qu'il faut mettre fin au logement social à vie ?
00:56:14 C'est en tout cas la volonté du ministre du Logement,
00:56:16 Guillaume Casbarian, qui présentera un projet de loi
00:56:19 début mai en Conseil des ministres.
00:56:20 Ce texte permettrait de libérer des places
00:56:23 pour de nombreux candidats toujours en attente,
00:56:25 à savoir que plus de 8% des actuels locataires de HLM
00:56:29 ne seraient plus éligibles aujourd'hui.
00:56:31 Et puis les refus d'obtempérer aggravés augmentent en France.
00:56:35 Entre 2016 et 2023, ils ont augmenté de 5%.
00:56:39 C'est ce qu'a révélé le ministère de l'Intérieur hier.
00:56:41 Les départements les plus concernés sont la Martinique,
00:56:43 la Guadeloupe et la Seine-Saint-Denis.
00:56:45 Quant au profil des mises en cause,
00:56:47 ils sont à 97% des hommes français
00:56:50 et de moins de 30 ans dans 75% des cas.
00:56:54 À Strasbourg, le gérant d'une boutique menacée de mort
00:56:58 pour avoir recalé une vendeuse intérimaire,
00:56:59 elle s'est présentée voilée dans son magasin.
00:57:02 Elle a filmé la scène qu'elle a diffusée sur les réseaux sociaux.
00:57:05 Elle a refusé de quitter le magasin.
00:57:08 On en parle ce matin avec Amine Elbaïy,
00:57:10 juriste en droit public.
00:57:11 Bonjour Amine Elbaïy et merci d'être avec nous ce matin.
00:57:15 On va évoquer plusieurs sujets, dont celui-ci.
00:57:17 Premièrement, ma question, est-ce que cela vous choque ?
00:57:19 Elle a mis aujourd'hui cette femme une cible sur le dos de cet homme.
00:57:23 On rappelle d'ailleurs au passage qu'une entreprise a tout à fait le droit
00:57:26 de faire respecter une clause de neutralité vestimentaire
00:57:28 et religieuse à ses salariés.
00:57:31 Oui, bien sûr, les juges l'ont clairement rappelé.
00:57:35 L'entreprise a parfaitement le droit
00:57:38 d'inserter une clause de neutralité dans son règlement
00:57:41 et a parfaitement le droit de demander à ses salariés
00:57:45 de respecter le principe de neutralité et de la laïcité.
00:57:49 Aujourd'hui, nous assistons en France,
00:57:52 et il faut le dire clairement, à une entreprise de démolition
00:57:56 du principe de neutralité.
00:57:59 Et ce principe de démolition du principe de neutralité,
00:58:03 nous nous le constatons à l'échelle du quartier populaire.
00:58:07 Il s'est aggravé depuis 30 ans par des marqueurs forts,
00:58:15 par ce qu'on pourrait appeler un islam identitaire,
00:58:21 qui est le fruit en réalité d'une immigration incontrôlée depuis 30 ans.
00:58:27 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, moi M. Favelli,
00:58:30 ce que je vous dis c'est que le problème n'est pas tant l'islam en soi que l'immigration,
00:58:35 où depuis 30 années, vous avez finalement des vagues d'immigration entière
00:58:41 qui se succèdent et qui ont apporté non pas seulement leur religion,
00:58:47 chacun le droit de croire ou de ne pas croire,
00:58:49 mais ont apporté également leur code culturel, y compris leur code islamique,
00:58:57 par leur façon de se comporter, leur façon de se vêtir,
00:59:00 leur façon aussi d'imposer aux autres ce que nous devons penser ou ne pas penser,
00:59:05 sans que la République intervienne pour fixer un cadre.
00:59:09 La menace a changé depuis 1905 et aujourd'hui on le voit,
00:59:13 aussi bien dans les fédérations sportives avec les hijaboses,
00:59:16 aussi bien dans l'entreprise avec des revendications extrêmement fortes,
00:59:19 l'État n'est pas au rendez-vous de l'histoire.
00:59:22 C'est le même symptôme que l'on retrouve selon vous à Bordeaux avec ce qui s'est passé,
00:59:28 je le rappelle, un mort, un blessé.
00:59:29 L'auteur des faits est un homme de 25 ans d'origine afghane
00:59:33 qui a obtenu le droit d'asile en 2021.
00:59:35 Ses deux victimes sont deux hommes d'origine algérienne
00:59:37 à qui il reprochait de boire de l'alcool durant la fête de l'Aïd.
00:59:41 Est-ce que certains estiment que c'est le fruit de l'islamisation de notre société ?
00:59:46 Est-ce que c'est votre avis ou pas ?
00:59:48 Je vous donne l'exemple de Bruno Retailleau qui parle de lui,
00:59:52 de charia qui s'applique dans certains de nos quartiers.
00:59:54 Nous sommes face à un combat de civilisation.
00:59:56 Est-ce que vous partagez son point de vue ?
00:59:59 Je ne partage absolument pas ce point de vue
01:00:02 parce qu'aujourd'hui nos responsables politiques
01:00:05 ne prennent le temps d'analyser que le profil des auteurs.
01:00:11 Moi j'aimerais que vous…
01:00:12 j'aimerais vous parler du profil des victimes.
01:00:16 Le problème n'est pas tant l'islam que l'immigration,
01:00:19 il ne faut pas se tromper dans l'analyse.
01:00:23 D'ailleurs, vous avez aujourd'hui en France
01:00:27 des millions de compatriotes musulmans qui sont prêts à faire bloc
01:00:31 face à l'islamisme.
01:00:32 Mais pour cela, il faut leur donner aussi un récit,
01:00:35 il faut leur donner les codes,
01:00:36 il faut leur donner les outils pour pouvoir agir.
01:00:40 Les enfants d'immigrés que nous sommes,
01:00:42 nous sommes d'autant plus visés,
01:00:45 d'autant plus sensibles par la menace islamiste.
01:00:49 Je vais vous prendre un seul exemple.
01:00:51 C'est mon cas.
01:00:53 Pour avoir dénoncé à Roubaix l'islamisme,
01:00:55 j'ai moi-même été menacé de mort et placé sous protection policière.
01:00:58 Le 22 et 23 avril prochains, devant le tribunal correctionnel de Paris,
01:01:02 huit individus seront d'ailleurs jugés pour m'avoir menacé de mort
01:01:07 et pour avoir contribué à mon cyberharcèlement
01:01:09 devant le tribunal correctionnel de Paris.
01:01:11 Ne nous trompons pas d'ennemi.
01:01:13 L'ennemi aujourd'hui, c'est l'immigration à contrôler.
01:01:16 Parce que si je transpose d'ailleurs cette problématique à la France,
01:01:23 voyez-vous, nous ne rencontrons pas le même problème,
01:01:26 en tout cas sous le même angle, dans les pays du Maghreb.
01:01:30 Si vous regardez par exemple le pays de mes parents, en Algérie,
01:01:33 vous avez un État beaucoup plus présent.
01:01:36 Des jeunes, lorsqu'ils vous imposent un code culturel,
01:01:39 un code islamique, qui peuvent être facilement interpellés,
01:01:43 facilement être poursuivis par la justice.
01:01:46 Le problème, c'est que notre droit en France est beaucoup trop souple.
01:01:50 Nous ne sommes même pas capables d'aller poursuivre
01:01:55 les responsables du CTIF.
01:01:57 Vous savez que nous avons été auteurs de la politique
01:02:00 sur le voile à Saint-Saëns.
01:02:02 C'est ces lieux, qui sont en Europe,
01:02:06 qui est l'élimination du CTIF, qui est dissout en Conseil des ministres.
01:02:10 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a des collectifs,
01:02:12 des associations qui s'en prennent aux valeurs de la République,
01:02:15 qui ont été dissoutes par le gouvernement
01:02:17 et qui peuvent se reconstituer ailleurs en Europe
01:02:19 sans que l'État français ne s'indigne de cela.
01:02:22 Vous comprenez que la réponse politique doit être d'autant plus ferme
01:02:27 et les moyens de l'État ne sont pas au rendez-vous
01:02:29 face à la menace islamiste.
01:02:31 Alors, quelle réponse politique également ?
01:02:34 C'est une autre question sur laquelle je voulais vous interroger,
01:02:36 mais face à l'ultra-violence des jeunes,
01:02:38 ces dix derniers jours ont été marqués par des faits terribles.
01:02:42 L'un d'entre eux, un de ces jeunes, a été poignardé
01:02:44 à Romand-sur-Isère ce mercredi.
01:02:45 Shem Sedin a été littéralement massacré à Viry-Châtillon.
01:02:49 Samara a passé à Taba, à Montpellier.
01:02:51 Est-ce que le gouvernement prend selon vous
01:02:53 la mesure de la gravité de la situation ?
01:02:56 Non, le gouvernement ne prend pas la mesure
01:03:00 du problème avec responsabilité.
01:03:03 Parce qu'en fait, on prend toujours le problème à l'envers.
01:03:07 Le véritable problème, c'est que vous avez,
01:03:10 à l'intérieur même de l'Islam de France,
01:03:12 des acteurs qui, malheureusement,
01:03:16 par leur absence ou par leur présence,
01:03:20 contribuent aussi à ce climat de haine.
01:03:23 Je vais vous prendre un exemple.
01:03:25 Par exemple, ici, dans la commune à Roubaix,
01:03:28 vous avez une explosion du salafisme
01:03:32 que l'on observe depuis 30 ans,
01:03:34 sans que cela ne gêne personne,
01:03:36 sans que cela ne gêne surtout les services de l'État.
01:03:39 On pourrait prendre des mesures drastiques,
01:03:42 très fortes, pour faire face à cela.
01:03:45 Par exemple, inscrire le salafisme
01:03:49 et les idéologies liées à l'organisme des Frères musulmans
01:03:54 dans la liste des dérives sectaires.
01:03:58 L'État dispose, au ministère de l'Intérieur,
01:04:01 une mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires.
01:04:04 Je ne comprends pas pourquoi le salafisme et les Frères musulmans,
01:04:09 ainsi que leurs émanations proches,
01:04:11 ne sont pas inscrits sur ces listes-là à combattre.
01:04:13 Merci.
01:04:15 De la même façon, et peut-être un dernier mot,
01:04:18 je voudrais vous dire qu'on a besoin aujourd'hui
01:04:20 de mettre fin à l'islam consulaire
01:04:24 et responsabiliser des acteurs musulmans,
01:04:27 des imams qui sont aujourd'hui menacés,
01:04:29 qui sont nés en France et qui veulent porter un discours proche
01:04:33 et en conformité avec les valeurs de la République,
01:04:35 et qui sont totalement exclus des instances de dialogue
01:04:38 avec les services de l'État.
01:04:40 Il faut mettre fin à tout cela et faire confiance,
01:04:42 non pas à l'islam importé des pays du Maghreb
01:04:47 qui nous impose leur code vestimentaire,
01:04:49 leur culture, leur façon de penser,
01:04:51 mais faire confiance aux musulmans de France
01:04:53 qui sont nés en France, qui aiment la France
01:04:55 et qui sentent que les valeurs de la République
01:04:57 sont totalement compatibles avec les valeurs véhiculées par l'islam.
01:05:01 Merci pour votre témoignage, Amine Elbaïe, juristant en droit public.
01:05:05 Vous restez avec nous sur CNews dans un instant.
01:05:07 La Chronique Éco, le Miguillot,
01:05:08 25 % des Français sont aujourd'hui endettés pour un achat immobilier.
01:05:12 On en parle dans un instant. À tout de suite.
01:05:14 25 % des Français sont aujourd'hui endettés pour un achat immobilier,
01:05:18 et ce, pour des montants bien supérieurs à nos voisins européens.
01:05:21 Quelles sont les raisons de cette dette immobilière ?
01:05:24 Les chiffres et les explications, tout de suite avec le Miguillot.
01:05:27 Les chiffres et les explications, tout de suite avec le Miguillot.
01:05:29 Votre programme avec Domexpo.
01:05:31 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:05:35 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:05:37 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:05:41 Connecté, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:05:45 Le Miguillot, selon la Banque de France,
01:05:48 nous sommes les champions de la dette immobilière,
01:05:51 mais vous allez nous dire que ce n'est pas une très bonne chose finalement.
01:05:53 Encore une dette pour laquelle on bat tous les records
01:05:55 et pour laquelle on est devant les autres.
01:05:57 En effet, Anthony, ces 20 dernières années,
01:05:59 les Français se sont plus endettés que les autres Européens pour acheter leur logement.
01:06:03 La Banque de France note qu'il y a en France plus de ménages endettés que chez nos voisins
01:06:07 et pour des montants plus importants,
01:06:08 un quart des ménages sont endettés actuellement pour de la pierre
01:06:11 et pour un montant médian de 97 000 euros.
01:06:14 Mais ce que note surtout la Banque de France,
01:06:16 c'est que la dette liée à l'immobilier s'est énormément creusée.
01:06:20 Ces dernières années, elle est passée de 400 milliards d'euros en 2003
01:06:23 à 1 400 milliards en 2021.
01:06:26 C'est 1 000 milliards de plus en moins de 20 ans.
01:06:28 Pourtant, on dit que le nombre de crédits immobiliers accordés
01:06:30 a spectaculairement chuté ces derniers mois.
01:06:32 Oui, en effet, mais ce que note la Banque de France,
01:06:34 c'est que c'est une tendance longue sur 20 ans avec un endettement qui s'est creusé,
01:06:37 tandis que les taux d'emprunt baissés,
01:06:39 emprunter de l'argent pour se loger ne coûtait pratiquement plus rien il y a deux ans
01:06:43 et les Français en ont bien profité.
01:06:45 Le niveau de la dette a d'ailleurs progressé de 33 %,
01:06:48 rien que sur ces cinq dernières années.
01:06:51 C'est un signe que les Français ont massivement acheté de l'immobilier.
01:06:54 Maintenant que les taux sont remontés,
01:06:55 il y a moins de nouveaux crédits accordés, c'est vrai,
01:06:58 mais il reste tous les crédits en cours et cela fait beaucoup.
01:07:01 Et maintenant, comment on explique que les Français sont plus endettés
01:07:04 que les autres Européens ?
01:07:05 Oui, c'est vrai, le prix des logements ne suffit pas à expliquer le niveau d'endettement
01:07:08 parce que les prix ont globalement augmenté un peu partout en Europe.
01:07:12 Une explication possible serait que l'endettement immobilier
01:07:15 concerne surtout en France les ménages les plus aisés.
01:07:17 Et on peut penser que ces ménages possèdent en réalité
01:07:20 plusieurs biens immobiliers, une résidence principale,
01:07:23 mais aussi une résidence secondaire et éventuellement des investissements locatifs.
01:07:28 Le dispositif Pinel qui permettait d'investir dans le neuf à crédit
01:07:31 en échange d'un avantage fiscal a par exemple sans doute contribué
01:07:35 à flécher l'épargne de certains ménages aisés vers l'immobilier
01:07:38 plutôt que vers d'autres types de placements,
01:07:41 faisant mécaniquement grimper cette dette immobilière.
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01:07:53 C'était votre programme avec Domexpo.
01:07:56 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir le vôtre.
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01:08:02 7h27, la météo de votre vendredi, c'est avec Alexandre Ablan.
01:08:07 La météo avec Groupe Verlaine.
01:08:09 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:08:13 Groupeverlaine.com
01:08:15 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:08:18 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:08:23 Un pic de chaleur est attendu demain Alexandra et vous nous emmenez à Toulouse.
01:08:28 Oui, les conditions météo s'annoncent presque estivales aujourd'hui
01:08:31 avec localement 25 degrés attendus cet après-midi.
01:08:33 Hier, le soleil était déjà au rendez-vous, ce sera le cas également
01:08:36 pour les journées de demain mais également de dimanche
01:08:40 avec localement jusqu'à 28 degrés samedi après-midi dans les rues de la Ville Rose.
01:08:44 Alors, on programme aujourd'hui un temps très lumineux.
01:08:46 C'est globalement une très, très belle journée qui vous attend.
01:08:49 Alors, ce matin, on a localement quelques bancs de brouillard sur la façade ouest,
01:08:52 quelques nuages également entre le bassin parisien et les Ardennes.
01:08:55 Mais dans l'après-midi, petit à petit, l'anticyclone va grignoter ces nuages
01:08:59 et donc conséquence, c'est une après-midi vraiment printanière
01:09:02 qui vous attend sur 90% du territoire.
01:09:04 On pourrait néanmoins conserver quelques petits nuages
01:09:07 en remontant vers les frontières de l'Est.
01:09:09 A noter également le maintien du Mistral en basse Vallée du Rhône
01:09:13 mais qui a tendance à faiblir par rapport au jour précédent.
01:09:16 Côté température, c'est relativement doux ce matin,
01:09:18 surtout sur les régions du nord, là où les nuages sont bien présents
01:09:21 avec en moyenne 12 degrés à Paris ou encore 11 degrés pour la région lilloise.
01:09:26 Et dans l'après-midi, ça y est, les températures s'envolent.
01:09:28 Température estivale notamment du côté de Montpellier ou encore de Limoges
01:09:32 où vous aurez localement 27 degrés cet après-midi,
01:09:35 vous aurez 24 degrés à Grenoble, 25 degrés à Marseille
01:09:38 et puis petit à petit, cette chaleur qui gagne le bassin parisien
01:09:41 mais également l'Est du pays avec localement jusqu'à 23-24 degrés cet après-midi.
01:09:46 Demain, un pic de chaleur est attendu.
01:09:48 On pourrait d'ailleurs de nouveau battre des records
01:09:51 avant une dégringolade des températures la semaine prochaine finalement en avril.
01:09:55 Ne te découvre pas d'un fil.
01:09:58 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:10:02 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:10:06 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:10:09 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:10:11 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:10:13 Groupe Verlaine.
01:10:14 7h30 sur CNews, mais quel plateau riche et dynamique.
01:10:19 Je suis heureux de vous avoir autour de la table.
01:10:20 Mais ne rigolez pas, c'est vrai, vous êtes bien réveillés quand même ce matin.
01:10:23 Jeanna Lousteau, bah oui, depuis longtemps en plus.
01:10:25 L'Orientardif également.
01:10:26 Paul Sujit nous a rejoint pour l'édito politique de 7h50.
01:10:31 On a toujours Harold Imane pour l'actualité internationale.
01:10:33 Alexandra Blanc pour la météo.
01:10:34 Lomiguillot pour l'écho.
01:10:36 Et c'est parti, j'ai envie de dire, pour vos titres du journal de 7h.
01:10:39 À la une, faut-il mettre fin au logement social à vie ?
01:10:42 Est-il normal qu'une famille puisse encore en bénéficier alors que son revenu augmente ?
01:10:46 Non, répond le gouvernement qui veut donc une loi sur le sujet.
01:10:49 Le pays connaît une pénurie de logements sociaux.
01:10:51 Et on en parlera justement avec Lomiguillot dans un instant.
01:10:54 Et puis, signe de la tension extrême au Proche-Orient,
01:10:57 un haut responsable militaire américain est actuellement en Israël.
01:11:00 Au cœur des inquiétudes, le risque d'escalade avec l'Iran.
01:11:03 Nous aurons l'analyse d'Harold Imane dans ce journal.
01:11:06 Faut-il mettre fin au logement social à viste ?
01:11:11 En tout cas, la volonté du ministre délégué au logement,
01:11:14 Guillaume Casbarian, qui présentera un projet de loi début mai en Conseil des ministres.
01:11:18 Ce texte permettrait de libérer des places pour de nombreux candidats
01:11:21 qui sont toujours en attente.
01:11:22 A savoir que plus de 8% des actuels locataires de HLM
01:11:26 ne seraient plus éligibles aujourd'hui.
01:11:28 Les précisions de Michel Dos Santos et Marine Sabourin.
01:11:31 Casbarian veut mettre fin au logement social à vie.
01:11:35 Au journal des Echos, le ministre du Logement avance l'idée
01:11:38 d'un contrôle régulier des locataires.
01:11:41 Objectif, permettre aux 1 800 000 ménages en file d'attente
01:11:45 d'accéder plus rapidement à un bien.
01:11:47 Il faut réinterroger la pertinence à continuer à occuper un logement social
01:11:51 de ceux qui ont largement dépassé les plafonds de revenus,
01:11:54 ont pu hériter, ont parfois une résidence secondaire en leur possession
01:11:57 et dont le patrimoine a évolué.
01:11:59 Une idée partagée par de nombreux maires.
01:12:02 On ne devrait pas pouvoir habiter toute sa vie dans un logement social
01:12:06 ou bénéficier d'aide sociale.
01:12:07 Il faut que ça vous donne vraiment un coup de main à un moment donné
01:12:11 et après laisser la place à des personnes qui en ont vraiment besoin.
01:12:14 Certains se lèvent très tôt le matin pour y aller travailler.
01:12:17 À 200 ou 300 euros près, ils gagnent à peu près pareil que quelqu'un
01:12:21 qui ne travaille pas mais qui lui a beaucoup d'avantages
01:12:22 par rapport à des logements sociaux,
01:12:24 simplement parce que parfois il ne veut pas aller travailler.
01:12:27 Le gouvernement compte aussi donner plus de pouvoir au maire.
01:12:30 Avec ce texte, il présiderait systématiquement
01:12:32 les commissions d'attribution des HLM.
01:12:34 Ça va dans le bon sens en termes de décentralisation.
01:12:37 Là où il faut être extrêmement vigilant, c'est d'éviter tout clientélisme.
01:12:42 Selon le ministre, 8% des locataires de HLM
01:12:45 ne seraient plus éligibles à un logement social
01:12:48 s'ils en demandaient un aujourd'hui.
01:12:50 Face à la pénurie de logements sociaux, êtes-vous favorable à cette mesure ?
01:12:55 On vous pose la question ce matin.
01:12:56 Vous flashez le QR code qui s'affiche à l'écran.
01:12:59 Vous enregistrez vos réponses en vidéo
01:13:01 et on les diffusera tout à l'heure dans la matinale.
01:13:05 À la une également, l'enquête après la mort d'un adolescent à Romand-sur-Isère
01:13:08 a été requalifiée en assassinat.
01:13:10 Le jeune Zakaria, 15 ans, a été tué mardi par un coup de couteau
01:13:13 alors qu'il tentait de s'interposer dans une bagarre.
01:13:16 Quatre personnes sont toujours en garde à vue ce matin.
01:13:19 L'auteur de ce coup de couteau mortel, âgé de 27 ans,
01:13:22 son petit frère mineur et son père.
01:13:24 Un autre homme soupçonné de les avoir aidés à fuir a également été interpellé.
01:13:27 Et le président de la Knesset, le Parlement israélien sur CNews, Amir Oana,
01:13:35 était l'invité de Laurence Ferrari hier soir dans Punchline.
01:13:38 Il est revenu sur les menaces iraniennes sur Israël.
01:13:41 Il a été très clair, si l'Iran attaque, Israël ripostera.
01:13:45 Nous disons clairement que si nous sommes attaqués par l'Iran, nous répondrons.
01:13:55 Il ne faut pas oublier par contre que nous ne devrions pas être seuls ici.
01:14:00 Je m'attends à ce que nos amis du Monde libre transmettent exactement le même message
01:14:08 et qu'ils joignent le geste à la parole si malheureusement une telle attaque devrait se produire.
01:14:13 Comment faire face à la pression migratoire ?
01:14:16 Le sujet de l'immigration est au cœur de la campagne pour les élections européennes.
01:14:20 On sera en direct dans un instant avec la tête de liste LR à ce scrutin,
01:14:24 François-Xavier Bellamy.
01:14:26 Il est du côté de Menton, à proximité de la frontière italienne.
01:14:29 Nous l'interrogerons sur ses propositions.
01:14:31 Alors justement que le Conseil constitutionnel vient de refuser aux Républicains
01:14:34 la possibilité d'organiser un référendum en France sur l'immigration.
01:14:38 A tout de suite.
01:14:39 7h37 sur CNews, de retour dans la matinale.
01:14:48 Nous sommes ce matin en direct avec François-Xavier Bellamy,
01:14:52 tête de liste aux élections européennes.
01:14:54 Vous êtes, François-Xavier Bellamy, ce matin en déplacement à la frontière franco-italienne de Menton,
01:14:59 un déplacement sur le thème de l'immigration.
01:15:01 Merci d'être avec nous.
01:15:03 Alors en ce moment, je crois que vous êtes encore à Nice.
01:15:05 Vous allez vous diriger vers Menton.
01:15:07 Vous faites ce déplacement 48 heures après le vote du pacte asile et immigration
01:15:12 par le Parlement européen, au lendemain également de la décision du Conseil constitutionnel
01:15:17 qui vous refuse la possibilité d'un référendum sur l'immigration.
01:15:20 Alors ma question ce matin, qu'est-ce que vous êtes venu démontrer
01:15:23 en allant à la rencontre de la police aux frontières ?
01:15:26 [Silence]
01:15:38 Alors on a manifestement un décalage avec le son, il n'y a pas de soucis.
01:15:41 On va revenir dans un instant avec François-Xavier Bellamy.
01:15:44 Tout de suite, le rappel de l'actualité, Jeanne Alousteau.
01:15:46 [Silence]
01:15:49 [Musique]
01:15:51 Le gérant d'une boutique menaçait de mort parce qu'il a refusé une vendeuse
01:15:55 qui portait le voile islamique, ce qu'il a le droit de faire accessoirement.
01:15:58 Sauf que la jeune femme a filmé la scène et l'a publiée sur les réseaux sociaux.
01:16:02 La vidéo a été visionnée des millions de fois.
01:16:04 Résultat, aujourd'hui, ce gérant craint pour sa sécurité et pour sa vie.
01:16:10 Les motivations de l'assaillant de Bordeaux abattu par les forces de l'ordre se confirment.
01:16:14 Selon la procureure, il reprochait à ses victimes de boire de l'alcool pendant l'Aïd,
01:16:18 fête musulmane qui marque la fin du ramadan.
01:16:21 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans, selon les premiers éléments de l'enquête.
01:16:25 Quelques minutes avant le drame, il s'en était déjà pris à un autre groupe d'individus qui buvaient du rosé.
01:16:31 [Musique]
01:16:32 Et puis face aux menaces de l'Iran, un responsable militaire américain est actuellement en Israël.
01:16:37 Cette visite a été avancée en raison du contexte d'escalade actuel.
01:16:41 Il va rencontrer des dirigeants de Tsaïl.
01:16:44 Je rappelle que Téhéran a menacé de punir Israël après une attaque sur le consulat iranien à Damas
01:16:48 qui a fait 16 morts, attaque que l'Iran impute à Israël.
01:16:52 [Musique]
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01:17:09 [Musique]
01:17:11 - Elle nous a rejoint sur ce plateau, Agnès Verdier-Molligny. Bonjour.
01:17:14 - Bonjour. - Vous êtes directrice de la fondation IFRAP.
01:17:17 Le gouvernement pressé par la nécessité de faire des économies.
01:17:20 Avec tous ces milliards à trouver sur les dépenses publiques, Agnès, on s'y perd.
01:17:24 Est-ce que vous pourriez éclairer un petit peu notre lanterne ?
01:17:27 - Mais oui, avec joie, Anthony. C'est très simple.
01:17:29 Le gouvernement a tellement fait l'autruche ces dernières années
01:17:32 que nous nous retrouvons dans une situation absolument catastrophique pour nos finances publiques.
01:17:36 Ce n'est pas faute d'avoir alerté ces derniers temps sur le sujet.
01:17:39 On avait même publié à la fondation IFRAP en fin d'année dernière une étude
01:17:45 qui était titrée très clairement. 2024, un budget fragile, une croissance surévaluée,
01:17:49 des économies insuffisantes. On avait tout dedans.
01:17:53 - Alors effectivement, on vous a souvent entendu parler ici d'économie.
01:17:56 Mais est-ce qu'on peut vraiment espérer réduire les dépenses publiques en France ?
01:17:59 Pays qui est quand même addict à l'argent public.
01:18:02 - Oui, on s'en souvient à le premier discours de politique générale d'Edouard Philippe sous l'air Macron.
01:18:07 Il s'était engagé à quoi ? A désintoxiquer la France de la dépense,
01:18:10 à la faire baisser de 3 points de PIB. 7 ans plus tard, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:18:14 Est-ce qu'on a baissé ? Non, on n'a pas baissé la dépense publique,
01:18:17 on l'a montée par rapport à la richesse nationale.
01:18:20 Et maintenant, nous sommes au pied du mur après les 10 milliards de rabots.
01:18:23 Encore 10 milliards annoncés encore pour cette année 2024, dont 5 milliards de gel.
01:18:29 En gros, qu'est-ce qui va se passer ?
01:18:30 Le gouvernement, finalement, puisqu'il ne veut pas faire voter de loi de finances rectificative,
01:18:35 il va quand même donner les crédits au ministère, mais il va leur dire
01:18:38 « ne les utilisez pas et rendez-les à la fin de l'année ».
01:18:41 C'est un truc totalement ubuesque.
01:18:42 Et puis pour les collectivités locales, il va leur demander 2,5 milliards d'économies.
01:18:45 On ne sait pas du tout comment ça va se passer, puisque là aussi,
01:18:48 les budgets ont été votés, tout est déjà en cours.
01:18:51 On est vraiment dans une situation très, très compliquée.
01:18:55 Alors on est loin d'en voir le bout en plus, puisqu'il faudra trouver 20 milliards en 2025.
01:18:59 Ah bah oui, après les 20 milliards déjà de 2024, il y aura encore 20 milliards en 2025.
01:19:04 En 2024, c'est vraiment l'extrême urgence.
01:19:06 En 2025, ça va être l'urgence.
01:19:08 Et là aussi, l'idée c'est d'atterrir sur 4% de déficit par rapport au PIB.
01:19:13 Il va falloir faire des choses qu'on n'a quasiment jamais faites, tout en même temps.
01:19:17 Geler les minimas sociaux, geler les salaires publics,
01:19:21 reporter la réindexation des pensions,
01:19:23 baisser les dépenses de transport sanitaire qui ont explosé ces dernières années,
01:19:27 baisser les dépenses d'arrêt maladie, à la fois dans le privé, mais aussi dans le public,
01:19:30 où les agents sont payés encore 100% sur les premiers mois d'arrêt.
01:19:34 Donc tout ça, c'est des milliards et des milliards.
01:19:37 C'est possible, mais ça demande vraiment d'aller dans le dur de la dépense.
01:19:42 Agnès Verdier-Moligny, est-ce que tout cela va suffire ?
01:19:45 Alors c'est la question.
01:19:46 En fait, le problème, c'est que même si on se dit qu'on va essayer de faire le plus d'économies possibles en 25,
01:19:53 en réalité, il va falloir encore en faire plus d'ici 2027.
01:19:57 Et là, ce qu'on voit très, très bien dans les chiffres de l'INSEE,
01:20:01 c'est que ce qui a explosé ces dernières années, c'est les dépenses de fonctionnement.
01:20:04 Rien qu'entre 2022 et 2023, 29 milliards de plus de dépenses de fonctionnement,
01:20:09 dont une grosse partie sur les dépenses de rémunération des agents.
01:20:13 Donc c'est là où nos services publics sont plus chers qu'ailleurs.
01:20:16 Pour produire nos services publics, si on veut vraiment faire des économies pérennes,
01:20:20 des économies structurelles, il va falloir vraiment réorganiser l'État,
01:20:24 réorganiser les collectivités, réorganiser la sécurité sociale.
01:20:27 Et ça, c'est beaucoup plus compliqué et ça demande de s'y mettre quasiment tout de suite.
01:20:32 En parallèle des économies d'urgence, c'est ça qu'il faut espérer
01:20:36 pour éviter justement les augmentations d'impôts dont je parlais la semaine dernière,
01:20:40 qui si on ne fait pas tout ça, se profileront forcément à l'horizon.
01:20:44 C'était l'édito éco Agnès Verdier-Molinier.
01:20:47 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:20:51 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:20:55 C'était votre programme avec Domexpo.
01:20:58 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:21:01 Domexpo. Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:21:04 Bonne nouvelle. Nous avons retrouvé ce matin François-Xavier Bellamy.
01:21:08 Rebonjour et merci d'être avec nous.
01:21:11 Je le rappelle, vous êtes tête de liste LR aux élections européennes
01:21:14 et vous êtes ce matin en déplacement du côté de la frontière franco-italienne.
01:21:19 Vous êtes pour le moment du côté de Nice, mais vous allez vous rendre à Menton
01:21:22 pour rencontrer la police aux frontières.
01:21:24 Et ce, 48 heures après le vote du pacte asile et immigration.
01:21:28 Et puis aussi au lendemain de cette décision du Conseil constitutionnel
01:21:32 qui vous refuse la possibilité d'organiser un référendum sur l'immigration.
01:21:36 Et ma question était donc la suivante.
01:21:38 Qu'est-ce que vous êtes venu démontrer ce matin
01:21:40 en allant à la rencontre de la police aux frontières ?
01:21:42 Bonjour et d'abord très heureux de vous entendre.
01:21:49 Nous sommes venus ici avec Éric Ciotti, avec le général Christophe Goma
01:21:54 dans la perspective de l'élection européenne pour dire l'urgence
01:21:59 que l'Europe sorte enfin, que la France sorte enfin
01:22:03 de l'impuissance publique en matière migratoire.
01:22:05 Rien que l'an dernier, un chiffre record d'arrivée sur le sol européen,
01:22:09 380 000 entrées illégales.
01:22:13 Et cette situation, elle n'est plus tenable.
01:22:16 Ici, à la frontière franco-italienne, les Français le savent bien.
01:22:19 En réalité, aujourd'hui, notre État n'est plus capable de maîtriser ces frontières.
01:22:24 Pourquoi ? Parce que l'impuissance a été organisée,
01:22:26 organisée par ceux-là même qui justement font tout pour refuser
01:22:31 aux Français la possibilité de s'exprimer à nouveau sur ce sujet,
01:22:34 de décider à nouveau de leur politique migratoire.
01:22:37 C'est ce que nous voulions faire avec les Républicains.
01:22:39 Nous voulions leur rendre la parole avec ce référendum d'initiative partagée.
01:22:44 Et la vérité, c'est que le gouvernement est intervenu
01:22:48 auprès du Conseil constitutionnel pour conseiller au Conseil constitutionnel
01:22:52 de refuser de donner aux Français le pouvoir de décider.
01:22:57 Mais alors attendez, je voudrais quand même qu'on revienne sur ce pacte asile et immigration.
01:23:01 Beaucoup de dirigeants européens ont qualifié ce pacte d'historique.
01:23:04 Vos collègues du PPE à Strasbourg l'ont voté.
01:23:08 Il est censé, nous dit-on, protéger nos frontières,
01:23:11 instaurer un mécanisme de solidarité aussi entre les États membres.
01:23:13 On a Valérie Ayé, la candidate renaissance, qui nous dit même que dans les deux ans,
01:23:17 ça y est, c'est la fin de l'Empédousa et de la jungle de Calais.
01:23:20 Vous ne partagez pas aujourd'hui son optimisme ?
01:23:25 Non, malheureusement, nous avons réussi à obtenir des évolutions importantes
01:23:29 dans ce pacte et la plus importante d'entre elles,
01:23:31 c'est que nous avons réussi à mettre fin au projet terrible porté par Emmanuel Macron
01:23:37 de relocalisation obligatoire des migrants.
01:23:40 C'était ce que voulait le président de la République en Europe.
01:23:42 Il voulait que lorsqu'une crise migratoire survient dans un pays,
01:23:46 plutôt que de maîtriser nos frontières,
01:23:48 on répartisse entre les pays européens l'immigration illégale.
01:23:52 C'était évidemment une folie parce que c'était s'installer dans l'impuissance.
01:23:57 Nous avons écarté ce projet.
01:23:59 Et il y a dans ce texte, dans ces textes, des éléments qui, pour certains,
01:24:03 vont dans le bon sens, comme le fait que les procédures
01:24:05 devront être instruites aux frontières.
01:24:08 Mais malheureusement, le principe même de ces évolutions positives
01:24:12 a été miné de l'intérieur parce que la gauche a réussi à installer partout
01:24:17 des possibilités de recours, des complexités juridiques,
01:24:20 autant de leviers qui permettent à nouveau de déposséder nos États.
01:24:24 Et c'est la raison pour laquelle nous nous sommes opposés
01:24:27 à l'essentiel de ce pacte migratoire.
01:24:30 Pour endiguer cette vague migratoire, vous l'avez rappelé tout à l'heure,
01:24:33 380 000 migrants clandestins en l'espace d'un an, plus 17%.
01:24:37 Comment on protège nos frontières européennes ?
01:24:40 Avec quel mandat aussi pour Frontex ?
01:24:42 Peut-être, quel est notre angle mort concrètement aujourd'hui ?
01:24:44 Eh bien, aujourd'hui, il faut assumer de protéger les frontières extérieures de l'Europe.
01:24:53 Avec la droite européenne, avec le PPE, c'est nous qui avons permis
01:24:57 que le budget de la Commission européenne puisse être mobilisé
01:25:01 pour construire des infrastructures physiques aux frontières extérieures de l'Union,
01:25:06 pour faire en sorte, effectivement, que les pays de première entrée
01:25:09 puissent maîtriser leurs frontières.
01:25:10 On sait qu'on en a besoin et on aura eu contre nous les socialistes, les verts,
01:25:15 les élus macronistes qui ont voté contre cette disposition.
01:25:18 C'est donc un choix fondamental qui se dessine aussi dans l'élection européenne.
01:25:22 Est-ce qu'on veut continuer avec le « en même temps »
01:25:24 qui détruit notre capacité de faire face à l'immigration illégale ?
01:25:28 Ou bien, est-ce qu'on veut assumer une réponse ferme
01:25:30 en rendant un mandat clair à l'agence Frontex ?
01:25:33 Et là, pour le coup, c'est malheureusement contre le Rassemblement national
01:25:36 que nous aurons défendu la nécessité de ce mandat clair pour Frontex.
01:25:40 On voit bien qu'on ne peut pas abandonner l'Italie, l'Espagne, la Grèce,
01:25:44 la Bulgarie, la Pologne à la situation de gestion de leurs frontières
01:25:49 qui, en réalité, sont aussi évidemment les frontières du continent européen.
01:25:54 Avec ou sans l'Union européenne, nous avons une solidarité de destin.
01:25:58 Et ce que nous devons organiser en Europe,
01:26:00 c'est la capacité commune de maîtriser nos frontières.
01:26:03 Et de ce point de vue-là, il faut que Frontex ait un mandat clair,
01:26:06 non pas pour accueillir les gens qui se présentent aux frontières européennes,
01:26:10 mais pour empêcher ceux qui s'y présentent de rentrer illégalement.
01:26:14 Merci à vous, François-Xavier Bellamy,
01:26:16 tête de liste aux élections européennes pour les Républicains.
01:26:19 Vous êtes en déplacement ce matin, je le rappelle,
01:26:21 du côté de la frontière franco-italienne vers Menton
01:26:24 à la rencontre de la police aux frontières.
01:26:25 Merci d'avoir accepté notre invitation sur CNews.
01:26:28 Tout de suite à 7h49, La Culture.
01:26:31 La Culture, Shana, avec un appel ce matin
01:26:53 à sauver les ruines d'Oradour-sur-Glane.
01:26:54 Appel lancé par le président de l'association des familles de martyrs d'Oradour,
01:26:59 massacré, je le rappelle, à la fin de la Seconde Guerre mondiale
01:27:01 par une division SS.
01:27:03 Au total, 643 personnes ont été fusillées ou massées dans une église en feu.
01:27:09 Les ruines de ce village risquent de s'effondrer,
01:27:12 ce qui menace également la mémoire de ce drame.
01:27:14 Une cagnotte a été lancée.
01:27:16 Aujourd'hui, on arrive à une accélération du phénomène de détérioration
01:27:23 qui nécessitait un énorme chantier d'investissement
01:27:27 pour que le village puisse passer encore des décennies.
01:27:31 À l'époque où les témoins commencent à disparaître,
01:27:34 où on n'a quasiment plus de témoins directs de l'événement,
01:27:38 il faut qu'à mesure où la mémoire des hommes disparaisse,
01:27:41 que la mémoire des pierres puisse se transmettre justement.
01:27:44 Je crois que c'est vraiment le message,
01:27:46 les pierres, ça perdure, au-delà de la vie des gens.
01:27:49 Je crois que c'est vraiment le message à faire passer au public.
01:27:53 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:28:00 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:28:02 C'était votre programme avec eBay.
01:28:06 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
01:28:10 Vous l'attendez forcément avec impatience.
01:28:13 C'est l'édito politique de Paul Sujit dans un instant, juste après la pause.
01:28:16 Restez avec nous.
01:28:18 7h54 sur CNews, c'est l'heure de l'édito politique de Paul Sujit.
01:28:22 Bonjour Paul.
01:28:23 Bonjour Antoine.
01:28:24 Il y a un point commun selon vous entre l'agression de Samara à Montpellier,
01:28:28 le meurtre de Shem Sedin à Virichâtillon et l'attaque au couteau mortel à Bordeaux.
01:28:33 Et vous vouliez revenir dessus ce matin.
01:28:35 Oui, et ce point commun, ce n'est pas seulement la violence abjecte de ces crimes
01:28:38 des bords de la Méditerranée à l'estuaire de la Gironde.
01:28:41 C'est au nom d'une justice communautaire et religieuse que les mains criminelles ont frappé.
01:28:45 La petite Samara que des filles de l'école ont traîné par les cheveux avant de la tabasser
01:28:50 a été traitée au fond comme la jeune afghane à qui la poussière du chemin
01:28:53 et la morsure des pierres jetées par les passants doivent enseigner la pudeur et la vertu.
01:28:57 Ces harceleuses portaient soigneusement leur voile, elles avaient appelé à la violer.
01:29:01 Samara, elle, s'habillait comme une européenne libre.
01:29:04 Aux yeux de ces harceleuses, c'était une mauvaise fille.
01:29:06 La France n'est pas l'Afghanistan évidemment,
01:29:08 mais la charia qui n'est pas inscrite dans les règlements scolaires
01:29:11 lui a été rappelée d'une autre façon.
01:29:13 Le jeune Shemsedine, lui, pensait sans doute que le commerce amoureux
01:29:16 que les jeunes gens se font dans la cour d'école était son droit le plus strict.
01:29:19 Peut-être qu'il avait lu Beaumarchais, vous savez,
01:29:21 si l'amour donne des ailes, n'est-ce pas pour s'envoler ?
01:29:24 Mais au nom d'un code d'honneur archaïque, ceux qui l'ont tabassé à mort
01:29:27 lui ont appris ce qu'il en coûte d'enfreindre les lois tacites de leur clan.
01:29:30 Quant aux deux malheureux qui ont été poignardés à Bordeaux,
01:29:33 c'était l'Aïd et Allah prescrit de ne pas boire d'alcool.
01:29:36 Les mécréants se le sont vus rappeler à grands renforts de coups de couteau.
01:29:39 Mais à chaque fois, la justice refuse de faire le lien avec l'islamisme ou le terrorisme.
01:29:45 Oui, la tuerie de Bordeaux serait un simple problème d'alcoolisme, au fond, sur la voie publique.
01:29:49 Le meurtre de Shemsedine relève de l'ultra-violence malheureusement ordinaire
01:29:52 excitée par les réseaux sociaux.
01:29:54 Et le passage à tabac de Samara, ça serait un banal phénomène de harcèlement scolaire.
01:29:58 La vérité est ailleurs, vous le savez tous très bien.
01:30:01 Dans ces quartiers, on vit sous la menace d'un talibanisme à ciel ouvert et à visage découvert.
01:30:06 Aujourd'hui, ce sont les mauvais musulmans qui en font les frais.
01:30:08 Demain, si on ne fait rien, ce seront tous nos enfants.
01:30:10 Et surtout, pour la liberté d'une Samara ou d'un Shemsedine,
01:30:14 combien de jeunes gens ont renoncé au droit d'aimer qui ils veulent
01:30:17 ou de s'habiller comme ils l'entendent par peur des représailles et des coups parfois mortels.
01:30:21 Punir les auteurs ne suffira pas car d'autres demain porteront les coups à leur place.
01:30:25 Si nous voulons la liberté, si nous aimons la liberté, alors il faut s'affranchir une fois pour toutes
01:30:29 de cette culture étrangère qui prétend faire sa loi sur nos cours d'école ou sur les faubourgs de nos villes.
01:30:34 - Et vous nous dites qu'il faut une offensive culturelle ?
01:30:38 - C'est-à-dire qu'il faut avoir le courage de combattre les causes et pas seulement les symptômes.
01:30:41 Par faiblesse morale, on a renoncé de croire et d'enseigner qu'il existe une culture française
01:30:45 et que les préceptes islamistes ne sont pas solubles dans notre forme de civilité à nous.
01:30:50 Il faut lire par exemple à ce sujet Philippe Dirybarnes, selon qui la logique de l'honneur en terre d'islam
01:30:55 n'est pas la même que l'honneur en terre chrétienne.
01:30:57 Là-bas, l'atteinte à l'honneur, ça renvoie à la honte et au châtiment.
01:31:00 Chez nous, l'atteinte à l'honneur appelle éventuellement à la culpabilité et la repentance.
01:31:04 La France, qu'on le veuille ou non, est une terre chrétienne.
01:31:06 Et chez nous, le sort de la femme adultère a été scellé une fois pour toutes il y a 2000 ans
01:31:10 lorsque le Christ se penche sur la femme pécheresse et lui dit "moi aussi je ne te condamne pas".
01:31:15 Alors chez nous, l'amour commande de vivre en homme et en femme libre.
01:31:18 Et ceux qui prônent l'inverse doivent être traités pour ce qu'ils sont, des ennemis de notre civilisation.
01:31:23 - Et c'était l'édito politique de Paul Sujit.
01:31:25 Autre rendez-vous à ne pas manquer ce matin à 8h10.
01:31:29 La grande interview CNews Europe 1.
01:31:31 Je reçois ce matin Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
01:31:34 Elle sera mon invitée donc à 8h10.
01:31:37 Voici tout de suite la météo de votre vendredi.
01:31:39 - La météo avec Groupe Verlaine.
01:31:42 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:31:47 groupeverlaine.com
01:31:48 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:31:52 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:31:57 - C'est enfin le printemps aujourd'hui Alexandra.
01:31:59 - Oui en effet ma chère Shana.
01:32:01 Un week-end printanier voire même estival en perspective.
01:32:04 Ce matin le temps est partiellement nuageux, notamment sur les régions de l'Ouest.
01:32:07 Avec localement quelques bandes brouillardes en nuageux également en remontant vers les régions du Nord.
01:32:12 Mais petit à petit, grâce au retour de l'anticyclone, les nuages sont grignotés par celui-ci.
01:32:17 Et donc conséquence, c'est une après-midi splendide qui vous attend.
01:32:20 Au programme un temps sec et ensoleillé.
01:32:22 Alors on pourrait néanmoins conserver quelques petits nuages en remontant vers les Ardennes ou encore vers les frontières de l'Est.
01:32:27 Mais globalement, les conditions météo resteront excellentes avec un ciel dégagé.
01:32:31 A noter également le Mistral qui est toujours bien présent en basse-vallée du Rhône-Île-Faibli.
01:32:36 Mais on aura toujours localement des rafales de vent de l'ordre de 50 à 60 km/h.
01:32:41 Les températures, elles sont contrastées.
01:32:43 Ce matin c'est un petit peu plus frais là où le ciel est dégagé avec un petit degré pour le puits envelé ce matin.
01:32:48 Ou encore 4 degrés pour nos amis de Clermont-Ferrand.
01:32:51 Mais dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:32:54 Regardez ces températures presque estivales, notamment à Limoges ou encore à Montpellier, où vous aurez 27 degrés cet après-midi.
01:33:00 Vous aurez 25 degrés sous le soleil de Marseille et localement 26 degrés, vous le voyez, entre le Pays Basque et l'estuaire de la Gironde.
01:33:07 La chaleur qui remonte petit à petit en direction du centre-ouest avec localement jusqu'à 23-24 degrés pour les pays de la Loire.
01:33:15 Demain, pic de chaleur attendu.
01:33:17 Plus belle journée de la semaine avec un ciel parfaitement dégagé au nord comme au sud.
01:33:21 On pourra avoir un ciel un petit peu plus laiteux, un petit peu plus voilé sur le nord.
01:33:25 Les températures vont s'envoler.
01:33:27 On attend 26 degrés à Paris demain après-midi et localement jusqu'à 30 degrés en allant vers le sud-ouest.
01:33:32 Vous aurez en moyenne 24-25 degrés à Marseille.
01:33:35 Et puis à partir de dimanche, un temps un petit peu plus nuageux va arriver sur les régions du nord.
01:33:39 Prémice que le temps va commencer à changer puisque la semaine prochaine, les températures vont dégringoler.
01:33:45 Les températures qui font d'ailleurs le yo-yo.
01:33:47 Vous aurez chaud ce week-end et froid la semaine prochaine avec des températures qui vont repasser en dessous des normales de saison.
01:33:54 En conséquence, ne rangez pas votre manteau.
01:33:56 Vous en aurez besoin la semaine prochaine.
01:33:58 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:34:02 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:34:07 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:34:09 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:34:11 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:34:14 Groupe Verlaine.
01:34:15 Il est 8h.
01:34:17 Excellent réveil à tous sur ces news.
01:34:19 On est encore ensemble pour une heure d'informations avec Chana Lusso, Florian Tardif, Paul Sujit, Harold Iman,
01:34:25 toujours pour l'actualité internationale, l'excellente Alexandra Blanc, je vais y arriver, et bien sûr, Lomi Guillaume pour toute l'économie.
01:34:33 Voici tout de suite les titres de votre journal de 8h à la une à Strasbourg.
01:34:37 Le gérant d'une boutique menacée de mort pour avoir recalé une vendeuse intérimaire qui s'est présentée voilée dans sa boutique.
01:34:42 Elle a refusé de quitter le magasin.
01:34:44 Elle a filmé la scène qu'elle a diffusée sur les réseaux sociaux.
01:34:46 Et de fait, elle a mis aujourd'hui une cible sur le dos de cet homme.
01:34:50 Les faits sont graves.
01:34:51 Et on le rappelle, c'est important de le dire ce matin, qu'une entreprise peut tout à fait faire respecter une clause de neutralité vestimentaire et religieuse à ses salariés.
01:34:58 On en parle dès le début de ce journal avec Florian Tardif.
01:35:01 L'enquête avance dans l'attaque au couteau qui s'est produite à Bordeaux mercredi soir.
01:35:05 L'auteur des faits est un homme de 25 ans, d'origine afghane, qui a obtenu le droit d'asile en 2021.
01:35:10 Ses victimes sont deux hommes d'origine algérienne à qui il reprochait de boire de l'alcool durant la fête de l'Aïd.
01:35:15 De quoi cette attaque est-elle le triste symbole ?
01:35:18 Nous posons la question ce matin. On rejoindra notre correspondant Antoine Estève en direct de Bordeaux.
01:35:22 On commence avec le gérant de cette boutique menacé de mort à Strasbourg parce qu'il a refusé une vendeuse qui portait le voile islamique, celui qu'il a le droit de faire.
01:35:33 Sauf que la jeune femme a filmé la scène et elle a publié cette scène sur les réseaux sociaux.
01:35:37 La vidéo a été visionnée des millions de fois. Résultat, aujourd'hui ce gérant craint pour sa sécurité mais aussi pour sa vie. Le récit est signé Augustin Donadieu.
01:35:46 A son arrivée dans ce magasin, cette vendeuse se voit refuser sa mission d'intérim par le manager de l'établissement en raison de son voile.
01:35:55 Mais était-il dans son droit ? Que dit la loi ?
01:36:01 Dans les commerces qui sont des lieux privés mais ouverts au public, la règle est fixée par le gérant de la société ou par un règlement intérieur si l'entreprise compte plus de 20 salariés.
01:36:10 Dans le cas présent, ce chef d'entreprise décide de ne pas accepter cette vendeuse voilée au nom du principe de neutralité vis-à-vis de la clientèle.
01:36:18 Et là, elle ne veut pas partir.
01:36:20 Le principe de neutralité, c'est l'absence de manifestation de port notamment de signes religieux.
01:36:27 Donc à la question, est-ce qu'elle avait le droit, oui ou non, d'arriver en qualité d'intérimaire dans cette société avec le voile, a priori la réponse est non.
01:36:39 Face à la décision du manager de ne pas l'accepter, cette intérimaire a donc pris son téléphone et filmé le chef d'entreprise.
01:36:46 Une vidéo qu'elle a ensuite partagée sur les réseaux sociaux et qui a été visionnée plusieurs millions de fois.
01:36:51 On est sur un droit à l'image et je pense que le risque est plus sur la personne qui a pris cette initiative plutôt que sur le manager qui, à mon sens, est plutôt dans son bon droit.
01:37:02 De son côté, le juriste Amine Elbaï dénonce l'islamisation de notre société.
01:37:07 La menace a changé depuis 1905 et aujourd'hui, on le voit aussi bien dans les fédérations sportives avec les hijabuses, aussi bien dans l'entreprise avec des revendications extrêmement fortes.
01:37:18 L'État n'est pas au rendez-vous de l'histoire.
01:37:20 Aujourd'hui, le chef d'entreprise est la cible d'intimidation et de menaces de mort. Contacté, il n'a pas donné suite à nos sollicitations.
01:37:28 Florian Tardif, ce qui s'est passé est extrêmement grave. La diffusion de cette vidéo sur les réseaux sociaux a permis quelque part d'alimenter certaines sphères de l'islamisme radical.
01:37:37 Oui, ensuite, il y a une instrumentalisation de ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux.
01:37:40 Déjà en 2021, le ministère de l'Intérieur alertait sur le fait que la majorité des contenus liés à la pratique de l'islam sur les réseaux sociaux en France étaient connectés à la sphère salafiste et s'inscrivent dans l'islamisme.
01:37:52 Depuis l'assassinat de Samuel Paty en 2020, l'exécutif s'est saisi de ce sujet.
01:37:57 Il y a eu des lois qui ont été votées au Parlement pour tenter de réguler les réseaux sociaux, pour tenter de lutter contre cette salafisation des esprits via les réseaux sociaux, via les plateformes.
01:38:09 Sauf que le problème, c'est que le pouvoir de régulation reste dans la main de ces dites plateformes.
01:38:13 Là, le problème, c'est qu'il y a une instrumentalisation de ce qui s'est passé.
01:38:17 Premièrement, par la jeune fille, on le voit très clairement durant cette vidéo.
01:38:21 Mais ensuite, par tous ceux qui l'ont relayée et l'ont accompagnée, parfois d'un message politico-religieux.
01:38:26 Merci Florian Tardif.
01:38:27 A la une également, les motivations de l'assaillant de Bordeaux abattu par les forces de l'ordre se confirment.
01:38:31 Selon la procureure, il reprochait à ses victimes de boire de l'alcool pendant l'Aïd, fête musulmane qui marque la fin du Ramadan.
01:38:38 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans, selon les premiers éléments de l'enquête.
01:38:43 On rejoint tout de suite notre correspondant sur place, Antoine Estève.
01:38:46 Antoine, bonjour. La procureure est revenue sur ce qui s'est passé avant ce drame, dans un contexte qui était plutôt festif sur les quais de Bordeaux.
01:38:54 Effectivement, et l'enquête semble progresser assez rapidement d'après ce que nous a dit hier la procureure de la République de Bordeaux.
01:39:03 Il y a deux faits très importants. Tout simplement qu'il y a énormément de caméras de vidéosurveillance, de jour comme de nuit.
01:39:08 Un frat rouge ici sur les quais, très précise, qui permet de retracer le parcours de cet homme sur les 500 mètres qu'il a fait sur ces quais de Bordeaux.
01:39:15 Et puis, il y a des témoignages aussi qui arrivent depuis hier auprès de la police judiciaire, qui permettent aussi de comprendre exactement son attitude.
01:39:22 Alors, il y a cette première rencontre, vous le disiez, avec un premier groupe de personnes en train de consommer de l'alcool.
01:39:28 C'est vraiment la clé de cette affaire, la consommation d'alcool. En tout cas, c'est ce qu'il semblait leur reprocher.
01:39:33 Il leur a même demandé de venir se battre. Ces hommes, visiblement, n'ont pas bougé.
01:39:36 Et puis, il y a cette deuxième rencontre, cette fois-ci avec ce deuxième groupe.
01:39:39 Et puis, cet homme poignardé juste devant ce groupe, qui est mort sur place.
01:39:43 Cette deuxième personne grièvement blessée, qui est sortie hier de cette situation très grave à l'hôpital, heureusement.
01:39:49 Mais en tout cas, on le sait maintenant, l'alcool est une question clé à l'intérieur des interactions entre l'assaillant et ses différents groupes de personnes.
01:39:56 Tout cela, ce sera évidemment des vérifications à faire encore pour la police judiciaire dans les prochains jours.
01:40:01 Antoine et Steve, en direct de Bordeaux. Vous restez avec nous. On marque une courte pause dans un instant.
01:40:05 Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, est mon invitée pour la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:11 Bonjour, Maude Bréjon. Bonjour.
01:40:16 C'est votre grande interview. Aujourd'hui, vous êtes députée Renaissance des Hauts-de-Seine. Je vous remercie d'être avec nous ce matin.
01:40:22 On va commencer par un fait d'actualité. À Strasbourg, le gérant d'une boutique est menacé de mort pour avoir refusé une vendeuse intérimaire qui s'est présentée dans son magasin voilé.
01:40:32 Elle a refusé de quitter le magasin. Elle a filmé la scène qu'elle a ensuite diffusée sur les réseaux sociaux. Est-ce que cela vous choque ?
01:40:39 Elle a mis aujourd'hui une cible, littéralement, sur le dos de cet homme. C'est extrêmement dangereux. Est-ce que cela vous choque ce matin ?
01:40:45 C'est choquant et c'est à la fois insupportable et irresponsable. J'ai d'ailleurs une pensée pour le gérant de ce magasin.
01:40:52 Parce qu'on sait la violence des réseaux sociaux. On sait l'engrenage dans lequel la société, parfois, peut tomber.
01:41:00 On a eu des exemples, de tristes exemples, sans faire de comparaison directe avec Samuel Paty, mais on a vu néanmoins la pression que pouvait induire la haine sur Internet.
01:41:10 Ce sont des images qui sont aussi reléguées par les réseaux salacistes.
01:41:15 J'espère qu'il y aura des suites vis-à-vis de cette femme. Je ne crois plus, globalement, qu'il était tout à fait dans son droit de refuser d'avoir quelqu'un qui porte un signe religieux ostentatoire et qui travaille dans son magasin.
01:41:29 C'est en tout cas possible dans les règlements des entreprises, effectivement. L'enquête avance dans l'attaque au couteau qui s'est produite à Bordeaux, mercredi soir.
01:41:36 Un mort, un blessé. L'auteur des faits est un homme de 25 ans, d'origine afghane, qui a obtenu le droit d'asile en 2021.
01:41:43 Ses victimes sont deux hommes, d'origine algérienne, à qui il reprochait de boire de l'alcool durant la fête de l'Aïd.
01:41:50 Si cette attaque n'est pas qualifiée de terroriste aujourd'hui par la procureure de la République, de quoi est-elle le symptôme aujourd'hui dans notre société ?
01:41:57 Je vais me faire plus précis. Certains estiment que ces faits sont le fruit de l'islamisation de notre société.
01:42:02 D'abord, moi, je voudrais vous dire que je suis très inquiète. Je suis très inquiète au regard des différents faits, que je ne qualifierais pas de faits divers,
01:42:12 qui sont des faits de société dont vous avez, j'imagine, parlé ces derniers jours, ces dernières semaines.
01:42:17 Bordeaux, Viry-Châtillon, Montpellier avec la jeune Samara. Je crois que c'est aujourd'hui toute la société qui doit être interrogée.
01:42:27 C'est l'école qui doit être interrogée, c'est l'autorité familiale qui doit être interrogée, c'est l'autorité dans la rue qui doit être interrogée, et c'est la place de la laïcité.
01:42:36 Il est peut-être temps de réaffirmer ce grand pacte républicain qu'est la laïcité, qu'est la liberté, et si je puis me permettre, la liberté à la française.
01:42:47 La liberté de vivre comme on l'entend, la liberté de circuler dans l'espace public, la liberté de s'habiller comme on le souhaite lorsqu'on est une femme, lorsqu'on est une jeune femme,
01:42:56 et la liberté de pratiquer ou pas un culte. Moi je comprends, et je l'entends beaucoup dans ma circonscription, que les gens s'interrogent, que les gens s'inquiètent sur l'avenir.
01:43:06 Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est qu'on ne lâchera rien à l'école, on ne lâchera rien en matière de moyens déployés, encore une fois pour la laïcité, rien que la laïcité,
01:43:15 que la laïcité, et de moyens dans les rues et pour la justice.
01:43:18 J'entends, ce sont des mots, comment on opère ce sursaut concrètement ?
01:43:21 Pendant trop longtemps, une partie de la classe politique, c'est encore d'ailleurs en partie le cas aujourd'hui, et je pense notamment à la France insoumise, a refusé de qualifier ce qui se passait.
01:43:32 Il y a aujourd'hui un islamisme en France qui essaie de mettre des canifs, des coups de canif dans le pacte républicain.
01:43:42 Je pense que nommer les choses, c'est déjà un pas en avant très important, et peut-être qu'on ne l'a pas suffisamment fait par le passé.
01:43:49 Et ensuite, il y a réaffirmer les valeurs qui sont les nôtres, comme l'a fait le président de la République, comme le fait Gabriel Attal, que ce soit à l'école, dans la rue,
01:43:56 et je le redis également au niveau des familles, parce que je crois que lorsqu'on a une extrême violence avec des publics très jeunes, vous vous rendez compte, 13 ou 14 ans,
01:44:06 derrière, il n'est pas complètement aberrant d'interroger l'autorité parentale.
01:44:13 Effectivement, Gabriel Attal, pour l'instant, veut des conseils de discipline à l'école primaire, une prise en charge à l'internat pour les enfants qui partent à la dérive.
01:44:21 Est-ce que ce n'est pas un petit peu léger face à l'ampleur de la situation ?
01:44:24 Est-ce qu'il ne faudrait pas, vous le disiez, peut-être, voir du côté de la responsabilité des parents, un petit peu plus avant, un petit peu plus fort,
01:44:30 et puis aussi regarder du côté de la justice des mineurs, et peut-être lever, par exemple, l'excuse de minorité, l'ABC en tout cas, à l'âge de 15 ans plutôt qu'à 16 aujourd'hui ?
01:44:39 Beaucoup a été fait en matière de justice des mineurs. Il y a eu une réforme menée au précédent quinquennat.
01:44:45 Je crois que l'important, c'est que les peines soient prononcées et que les peines soient appliquées.
01:44:50 Ça, c'est la première chose. Sur ce qu'a fait Gabriel Attal à l'école et les différentes annonces,
01:44:54 c'est des briques supplémentaires qui viennent réaffirmer l'autorité du chef d'établissement, l'autorité des enseignants, l'autorité du monde éducatif.
01:45:03 Et puis ensuite, il y a ce qui est fait sur la radicalisation et les différentes lois qu'on a votées avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
01:45:11 pour permettre de ficher davantage, de suivre davantage, d'expulser davantage aussi, je pense notamment aux étrangers radicalisés.
01:45:19 Et donc, c'est une vision globale, un ensemble d'actions qu'on doit continuer à mener, peut-être en étant plus ferme,
01:45:26 et notamment en matière de justice et de justice des mineurs. Moi, je n'y suis pas opposée et on aura l'occasion au Parlement, je l'espère, de faire des propositions et d'en débattre.
01:45:35 Vos collègues de Strasbourg, les députés européens du groupe Renew, ont voté mercredi le pacte asile et immigration, un pacte que beaucoup de dirigeants qualifient d'historique.
01:45:43 Étonnamment, en France, Valérie Ayé, tête de liste Renaissance aux Européennes, est la seule et unique candidate à le soutenir.
01:45:50 Alors, je voulais vous poser la question, qu'a-t-elle vu d'historique, Valérie Ayé, que manifestement, personne d'autre n'a vu parmi les candidats en liste ?
01:45:56 Alors, contrairement à ce que j'ai pu entendre à gauche comme à droite, d'ailleurs, mais notamment du côté de M. Bellamy et de M. Barlella,
01:46:03 le pacte asile européen est un pacte de reprise en main des frontières de l'Union européenne.
01:46:11 C'est un pacte de fermeté, c'est un pacte de contrôle de l'immigration illégale. C'est absolument historique.
01:46:16 On va permettre à l'Union européenne d'accentuer les moyens de l'Union aux frontières pour avoir des contrôles et des demandes d'asile à la frontière,
01:46:25 si je puis dire, un filtrage en amont, et donc des exclusions plus faciles et plus rapides.
01:46:31 Ça n'était jamais arrivé. C'est-à-dire que quelqu'un qui va arriver à la frontière italienne va faire sa demande à la frontière italienne sans rentrer sur le sol européen.
01:46:40 Et à ce moment-là, on lui dira si oui ou non, il peut prétendre à l'asile.
01:46:44 Mais qu'en est-il des routes illégales qui permettent d'entrer sur le territoire de l'Union européenne, une fois que les clandestins sont là ?
01:46:49 C'est une action globale. D'abord, on maîtrise davantage nos frontières parce qu'on a renforcé les moyens de Frontex.
01:46:55 Ensuite, avec ce pacte, on permet d'enregistrer, de partager les données sur les personnes qui rentrent, de les expulser plus facilement,
01:47:04 notamment avec ces demandes à la frontière. Et ensuite, il y a ce qu'on fait à l'échelle nationale.
01:47:08 Moi, je ne pense pas que les frontières européennes et les frontières françaises s'opposent. Je pense qu'encore une fois, c'est l'action globale.
01:47:15 Vous savez, Lampedusa et la jungle de Calais, c'est bientôt fini, comme le dit Valérie Ayé. Dans les deux ans, grâce à ce pacte asile et immigration, on peut y croire à ça ?
01:47:22 Mais c'est grâce à l'ensemble des actions qui sont menées. Moi, je crois que l'immigration... L'enjeu majeur qu'est l'enjeu de l'immigration,
01:47:31 parce que ça pose des sujets d'identité, parce que ça pose des sujets de sécurité, parce que ça pose des enjeux parfois socials, civilisationnels,
01:47:40 elle trouve des réponses à l'échelle française, comme l'a fait le ministre de l'Intérieur. On a longuement débattu sur la loi immigration fin d'année dernière,
01:47:48 et à l'échelle européenne, parce que la France s'en sortira si l'Europe est ferme, si l'Europe maîtrise mieux ses frontières,
01:47:55 si l'Europe réfléchit en commun et agit en commun pour pouvoir, encore une fois, expulser et expulser davantage qu'elle le fait aujourd'hui.
01:48:04 Et si on interrogeait les Français sur cette question ? 69% des Français sont aujourd'hui favorables à un référendum, selon notre sondage CSA pour CNews et Europe 1,
01:48:12 soit plus de deux tiers des Français ne doivent-ils pas avoir voix au chapitre ? Est-ce que vous allez leur confisquer ce débat ?
01:48:17 Alors, d'abord, les Français ont toujours eu voix au chapitre. Ça s'appelle les élections. Et c'est un débat, c'est un sujet qui est largement débattu, vous le savez, pendant les élections.
01:48:26 C'est la deuxième préoccupation des Français derrière le pouvoir d'achat immigration.
01:48:29 Et je l'entends complètement. Moi, je vais vous dire, je pense que ce que montre ce sondage, c'est au fond une demande d'action et de fermeté extrêmement importante.
01:48:41 Les élections européennes seront l'occasion pour les Français de s'exprimer quant à la politique migratoire qu'ils veulent.
01:48:51 Les élections présidentielles l'ont été, les élections législatives également. On a un débat au Parlement.
01:48:57 On a eu un débat qui a duré plusieurs semaines en fin d'année dernière. Et on l'a, nous, dans chacune de nos circonscriptions.
01:49:04 Il ne faut pas dire qu'il n'y a pas de débat. Moi, ce qui m'intéresse, c'est comment est-ce qu'encore une fois, on arrive à agir de façon plus efficace,
01:49:11 à reprendre le contrôle des frontières françaises et européennes, à avoir une action synchronisée.
01:49:17 Parce que je crois que derrière ce sondage et derrière ce plébiscite du référendum sur l'immigration, c'est en fait un besoin impérieux de fermeté et d'action du pouvoir politique.
01:49:29 Cette élection européenne ne risque pas d'être un référendum sur l'immigration.
01:49:36 Si on parle de ces élections européennes, la candidate, votre candidate Valérie Ayé, est largement distancée par Jordan Bardella, qui est crédité à 30% des voix aujourd'hui.
01:49:45 La stratégie de diabolisation du RN ne fonctionne pas. Le match est déjà plié. Vous allez changer de stratégie ?
01:49:51 D'abord, une élection, ce n'est pas un sprint, c'est une course de fond. Il reste encore deux mois. C'est la première chose.
01:49:58 La campagne débute à peine. Je n'ai jamais cru dans la stratégie de diabolisation du RN.
01:50:05 Ce qui m'intéresse, et c'est ce que j'essaie de faire pour ma part au Parlement français, à l'Assemblée nationale, c'est de débattre du fond.
01:50:12 Ma conviction, c'est que la France répondra aux grands enjeux de son temps de façon efficace, si elle le fait en coordination avec une échelle plus importante qu'est l'Union européenne.
01:50:24 C'est le cas sur l'immigration, c'est le cas sur l'agriculture, c'est le cas sur l'écologie.
01:50:30 Et c'est ensemble et de façon synchronisée, parce que ce sont des défis qui dépassent nos frontières, qui dépassent notre territoire, qu'on arrivera à être efficaces.
01:50:39 Je ne crois pas à un projet qu'est celui de Jordan Bardella de rétrécissement de la France sur elle-même.
01:50:45 Je pense que l'isolement de la France par rapport à l'Union européenne, qui est le projet qu'il plébiscite, c'est un projet qui fera mal aux Français.
01:50:52 Parce qu'on sera moins efficaces, notamment pour lutter contre l'immigration irrégulière.
01:50:56 Regardez ce que fait Mme Mélanie, qui n'est pourtant pas de ma famille politique, elle ne se désolidarise pas de l'Union européenne.
01:51:01 Je pense que sur les sujets d'agriculture, on voit bien que les exports et que les imports continuent.
01:51:06 Et donc, on a besoin d'avoir une réflexion et une action à l'échelle supranationale.
01:51:11 Mais c'est encore une fois deux projets de fonds qui doivent s'opposer.
01:51:14 Je vous félicite de voir que vous le menez sur des débats, encore lundi dernier, d'ailleurs avec Valérie Ayé.
01:51:19 Et c'est là-dessus que les Français jugeront. Et c'est à ces questions-là que les Français répondront.
01:51:24 On n'a toujours pas les noms des deuxièmes et troisième de liste aux élections européennes sur la liste Renaissance.
01:51:31 Oui, mais en face de vous, vous avez Jordan Bardella, qui lui a recruté Mathieu Vallel, ancien patron de Frontex, également.
01:51:37 Est-ce que vous avez du mal à recruter des candidats pour ces élections européennes ?
01:51:42 Alors, on n'a pas de mal à recruter de candidats. Il y a beaucoup de candidats et beaucoup plus de candidats que de places sur la liste.
01:51:48 C'est normal qu'il y ait du temps pris pour avoir les meilleurs profils.
01:51:54 Et puis aussi des discussions, parce que ce n'est pas une liste qui est uniquement Renaissance.
01:51:58 Cette liste, c'est une grande liste de rassemblements de la droite et du centre, avec l'UDI d'Hervé-Marseille, avec Horizon d'Edouard Philippe, avec le modem de François Bayrou.
01:52:08 Et donc, c'est l'ensemble de ces composantes qui seront représentées, et j'espère l'ensemble des territoires de France aussi.
01:52:13 Comment résoudre cette gabegie financière de l'État, avec un déficit public à 5,5% du PIB en 2023 ?
01:52:21 Pour la plupart des économistes, Maude Bréjon, on se dirige vers une cure d'austérité de grande ampleur.
01:52:25 Pourtant, Emmanuel Macron ne veut pas de loi de finances rectificative. Est-ce que l'exécutif est dans le déni ? Est-ce qu'il ment aux Français sur la gravité de la situation ?
01:52:33 Non, au contraire. Je pense que Bruno Le Maire a été extrêmement clair, et le président de la République également.
01:52:40 Rappelons quelques secondes ce qui s'est passé. On a eu des crises monumentales et historiques.
01:52:46 On a aidé les Français. Moi, je ne regrette pas qu'on ait déployé le quoi qu'il en coûte.
01:52:50 Je ne regrette pas qu'on ait pris en charge le salaire de 10 millions de Français lorsqu'ils ne pouvaient plus aller travailler.
01:52:56 Point. Point. Ces crises sont derrière nous. Il est normal de baisser nos dépenses.
01:53:01 Quand vous avez moins de recettes, vous baissez vos dépenses. La solution, l'autre solution, a pu être d'augmenter les impôts.
01:53:07 J'en profite pour le redire sur votre plateau. Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts. On est dans un principe de responsabilité.
01:53:14 Éric Ciotti voit un plan caché, toutefois, pour augmenter les impôts après les élections européennes.
01:53:19 Parlons-en. Éric Ciotti nous parle d'un plan caché. Alors moi, j'ai souvenir des grands débats avec les Républicains ces derniers mois,
01:53:25 et notamment durant la crise de l'énergie et la montée de l'inflation. Il ne s'est pas passé une semaine, pas une semaine,
01:53:32 sans qu'on ait une nouvelle demande de dépenses de la part des Républicains. Alors, un coup, c'était M. Bertrand qui nous demandait de la restaurante sur le carburant.
01:53:39 De l'autre, c'était M. Ciotti qui nous demandait de faire davantage sur les factures d'électricité.
01:53:43 Lorsqu'on prend l'ensemble des demandes de dépenses qu'ils ont formulées à l'Assemblée nationale lors du dernier projet de loi de finances,
01:53:49 donc c'était à l'automne dernier, ça chiffrait à 120 milliards d'euros. Donc, en fait, moi, je considère qu'on n'a pas de leçons à recevoir des Républicains.
01:53:59 Et j'entends leur demande d'avoir un projet de loi de finances rectificatif. Tout le monde sait que c'est un piège.
01:54:05 Ce que veulent les Républicains, ce que souhaitent les Républicains, c'est qu'on présente une loi sur laquelle, évidemment, ils refuseront toute baisse de dépenses
01:54:13 pour ensuite nous emmener à un 49.3, personne n'est dupe.
01:54:16 Tout va bien entre Bruno Le Maire et Emmanuel Macron ?
01:54:18 En tout cas, ils partagent la même ligne. Et ils la partagent depuis sept ans. La ligne qui est celle de ne pas augmenter les impôts des Français, même de les baisser.
01:54:27 La ligne qui est celle de la politique d'attractivité, celle qui a permis de créer 400 000 entreprises l'année dernière.
01:54:33 Et puis, cette politique d'aide au pouvoir d'achat dans des moments très difficiles, notamment ceux qu'on a traversé ces trois dernières années.
01:54:40 Elle est partagée par le président de la République et Bruno Le Maire. Elle déroule, si je puis dire, depuis Bercy, sous l'autorité d'Emmanuel Macron.
01:54:48 Merci beaucoup, Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
01:54:51 Merci.
01:54:52 C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:54:55 De retour dans votre matinale. On est encore ensemble avec toute l'équipe.
01:55:01 Voici les titres de votre journal de 8h30.
01:55:03 Faut-il mettre fin aux logements sociaux ?
01:55:05 A la vie, est-il normal qu'une famille puisse encore bénéficier de ses logements sociaux alors que son revenu augmente ?
01:55:11 Non, répond le gouvernement, qui veut une loi sur le sujet.
01:55:13 Le pays connaît une pénurie de logements sociaux.
01:55:15 On en parle dans un instant avec notre invité Denis Julmier, président d'Habitat 77 et vice-président LR du Conseil départemental de Seine-et-Marne.
01:55:24 Il sera avec nous sur ce plateau.
01:55:26 Après la mort d'un adolescent de 15 ans à Romance-Urizer, l'enquête recalifie en meurtre avec préméditation.
01:55:32 Quatre suspects sont donc en garde à vue pour assassinat, dont l'auteur du coup de couteau et son père, à l'origine d'une expédition punitive dans le quartier.
01:55:39 Autre symbole de décivilisation dans notre pays.
01:55:42 Les fraudes pour obtenir son permis de conduire sans beaucoup d'efforts sont de plus en plus élaborées.
01:55:48 Certains fraudeurs falsifient leur identité.
01:55:50 Le reportage en Gironde, dans ce journal.
01:55:53 Et puis, signe de la tension extrême au Proche-Orient.
01:55:56 Un haut responsable militaire américain est actuellement en Israël.
01:55:59 Au cœur des inquiétudes, le risque d'escalade avec l'Iran.
01:56:02 Nous aurons l'analyse d'Harold Iman dans ce journal.
01:56:08 Le gouvernement veut mettre fin au logement social à vie.
01:56:12 Cela fait l'objet d'un texte de loi du ministre délégué au logement, Guillaume Casbarian.
01:56:17 Quand on a 5,2 millions de logements sociaux en France, nous dit-il, et 1,8 millions de ménages qui candidatent légitimement pour y entrer,
01:56:24 est-il normal qu'ils soient empêchés de le faire alors qu'il y a des gens au sein du parc social, dont la situation a largement changé ?
01:56:30 Pour en parler, nous sommes avec Denis Jumelier.
01:56:32 Bonjour. - Bonjour.
01:56:33 - Denis Jumelier, pardonnez-moi, président d'Habitat 77 et vice-président LR du conseil départemental de Seine-et-Marne.
01:56:40 Merci d'être avec nous ce matin.
01:56:41 Je vous pose donc la question face à la pénurie de logements sociaux. Faut-il en effet mettre fin au logement social à vie ?
01:56:47 - Alors après s'être attaqué au chômage à vie, on s'attaque au locataire du parc du logement social.
01:56:53 Oui, c'est une bonne idée en soi, mais qui existe déjà,
01:56:55 puisque en 2009, sous Sarkozy, Madame Boutin avait, avec la loi Molle, instauré le fait qu'on pouvait revoir les attributions de logements sociaux
01:57:04 pour deux raisons, soit parce qu'à un moment donné, ils deviennent trop petits, trop grands par rapport à la configuration familiale,
01:57:11 soit justement parce que les ressources ont augmenté.
01:57:13 Donc cette loi, elle existe déjà. Elle n'est pas forcément très bien appliquée.
01:57:16 Ça va dans le bon sens, mais je pense que ce n'est pas suffisant, ce n'est pas la bonne réponse par rapport à la crise.
01:57:21 - Comment c'était appliqué ? Ces contrôles par exemple, ces évaluations, elles étaient faites tous les combien ?
01:57:25 - Elles sont faites tous les ans par les bailleurs. En fait, les bailleurs font tous les ans une enquête auprès des locataires,
01:57:31 qui est obligatoire, le locataire doit répondre à cette enquête.
01:57:34 Et si le revenu du ménage a augmenté, il y a ce qu'on appelle la SLS, un surloyer, en fait, qui est appliqué.
01:57:45 - Qui reste, cela dit, quand même en deçà du marché, globalement.
01:57:49 - Il reste en place, tout à fait. Et au bout de trois ans, en fait, on peut lui demander de quitter son logement,
01:57:54 mais on doit lui faire une proposition dans, par exemple, du logement intermédiaire,
01:57:57 c'est-à-dire des logements accessibles pour des personnes à plus haut revenu et qui ne font pas partie du logement social.
01:58:02 - Aujourd'hui, est-ce qu'on connaît la proportion de locataires HLM qui ne devraient plus avoir le droit d'en occuper ?
01:58:08 - Alors, je ne dis pas les proportions de ce que ça peut occuper, mais je pense que c'est à peu près à la marge.
01:58:12 En fait, on voit plutôt aujourd'hui une paupéralisation de notre public en logement social,
01:58:16 une forte demande de gens qui rentrent absolument dans les critères des logements sociaux.
01:58:19 Et c'est pour ça que cette proposition, elle va certainement dans le bon sens, dans le fait de se dire
01:58:24 "oui, c'est vrai, ça ne doit pas être un logement à vie que le logement social, ça va faire partie du parcours résidentiel".
01:58:29 Mais je pense que beaucoup de nos locataires aimeraient aussi pouvoir accéder à la propriété,
01:58:33 ça serait plutôt bon signe pour eux. Mais je pense que ce n'est pas la bonne réponse, par contre, à la crise du logement social.
01:58:37 Je pense que pour les bailleurs qui ont été impactés par la RLS, ça serait beaucoup plus important
01:58:42 et beaucoup plus efficace de revenir sur cette ponction qui est faite aux bailleurs.
01:58:46 C'est quoi la réponse à la crise du logement social aujourd'hui ?
01:58:48 Pour moi, la réponse à la crise du logement social, c'est qu'il faut un plan assez ambitieux et assez efficace en peu de temps.
01:58:54 Le seul plan ambitieux et efficace que je vois aujourd'hui, c'est de permettre aux bailleurs de construire des nouveaux logements
01:58:59 pour répondre à la crise et pour ça, il faut arrêter de les ponctionner.
01:59:02 À titre d'exemple, par exemple, nous Habitat 77, premier bailleur départemental en Seine-et-Marne,
01:59:06 c'est 19 000 logements sur 102 communes, c'est 4 à 5 millions d'euros depuis 2018 que nous sommes ponctionnés,
01:59:13 ce qui nous diminue notre capacité d'investissement.
01:59:16 En gros, si on n'avait pas cette ponction qui a été organisée par l'État,
01:59:19 on pourrait doubler le nombre de constructions de logements neufs tous les ans pour ce qui nous concerne.
01:59:23 Donc la réponse serait, à mon avis, bien plus efficace que ce qui est proposé aujourd'hui,
01:59:27 même s'il y a des bonnes choses qui vont dans les propositions de loi du ministre.
01:59:30 Merci infiniment Denis Julemier, vous êtes président d'Habitat 77 et je le rappelle, vice-président LR du Conseil départemental de Seine-et-Marne.
01:59:39 La question du jour, faut-il mettre fin aux logements sociaux à la vie ?
01:59:43 C'est la question que j'ai posée ce matin à nos téléspectateurs.
01:59:46 Ils nous ont répondu à travers ce QR code. Enregistrez leur vidéo, je vous propose d'écouter vos réponses.
01:59:52 Appliquer la loi car elle est bien faite pour les surloyés et bien sûr, si on a une autre résidence,
01:59:59 de pouvoir rendre le HLM. Et d'un autre côté, pour les nouvelles demandes, bien sûr,
02:00:05 vérifier que tous les ayants droit, y compris mineurs, n'aient pas de casier judiciaire,
02:00:09 pour éviter de mettre des familles à problème dans les HLM et réserver aux gens qui se comportent correctement.
02:00:16 Je pense qu'il y a de la plénurie des HLM, je pense qu'il y a quand même plus de surveillance à avoir.
02:00:22 Je pense qu'il y a des gens qui profitent trop du système, du système que le fait que ce soit pas surveillé.
02:00:29 Les logements sociaux, il y aura toujours des gens qui en auront besoin malheureusement,
02:00:34 parce qu'on vit dans un monde qui est assez compliqué.
02:00:38 Il y aura toujours des gens qui en auront besoin, des personnes âgées, handicapées et autres.
02:00:44 Non, ce n'est pas normal que les logements sociaux soient à vie,
02:00:47 notamment que certaines personnes ont des résidences secondaires en France ou à l'étranger et gagnent bien leur vie.
02:00:54 Ces dispositifs étaient faits pour des personnes qui malheureusement ont du mal à se loger.
02:01:00 On a un vrai problème de logement en France par rapport à la politique actuelle, et ça depuis des années,
02:01:07 et des gens profitent, profitent. On en a marre.
02:01:10 C'est également à la une de l'actualité.
02:01:13 Une enquête après la mort d'un adolescent à Romand-sur-Isère a été requalifiée en assassinat.
02:01:17 Le jeune Zacharia, 15 ans, a été tué mardi par un coup de couteau alors qu'il tentait de s'interposer dans une bagarre.
02:01:23 Quatre personnes sont toujours en garde à vue ce matin.
02:01:26 L'auteur de ce coup de couteau mortel, âgé de 27 ans, son petit frère mineur, ainsi que leur père,
02:01:31 un homme soupçonné de les avoir aidés à fuir, a également été interpellé.
02:01:35 Et puis chaque année, près d'un million de Français obtiennent leur permis de conduire dans les règles,
02:01:40 et les conducteurs, un peu pressés, ne se donnent pas cette peine, Shana.
02:01:43 Oui, les services de police et de gendarmerie observent de plus en plus de fraudes, très élaborées,
02:01:47 et c'est très difficile de stopper ces escrocs, puisque souvent ils utilisent des fausses identités.
02:01:52 Reportage en Gironde avec Antoine Estève.
02:01:54 De faux examinateurs, de faux papiers d'identité, des centres d'examen illégaux,
02:02:01 les différents types de fraudes au permis de conduire et au code de la route se multiplient.
02:02:05 Dans les auto-écoles, les professeurs de conduite sont en première ligne face à des escrocs difficiles à identifier.
02:02:11 Il y a eu énormément sur Bordeaux de codes annulés, alors qu'ils étaient validés au départ,
02:02:15 mais on a su qu'ils ne l'ont pas obtenu de façon très claire.
02:02:19 Parfois on arrive à détecter que c'est un code frauduleux en leçon de conduite,
02:02:24 quand ils ne comprennent pas du tout, quand ils ont vraiment zéro notion du code, on se dit "bon là il y a un petit problème".
02:02:29 Et puis les auto-écoles n'ont pas vocation à contrôler les élèves.
02:02:32 On n'est pas la police, on ne peut pas toujours le détecter avant, on n'a aucun moyen, on ne nous donne pas les moyens et puis ce n'est pas notre boulot.
02:02:38 C'est très facile par exemple pour un élève de s'inscrire à une formation de conduite sans avoir obtenu le code légalement.
02:02:44 Même les policiers sont souvent désemparés quand il s'agit de vérifier comment le permis a été obtenu.
02:02:49 On peut obtenir un vrai permis de conduire en ayant payé son code de manière frauduleuse,
02:02:54 on a passé la conduite sans le code, on obtient un vrai permis,
02:02:58 ou alors on a obtenu le code mais ce n'est pas nous qui nous sommes présentés au permis de conduire et la préfecture va délivrer un vrai permis de conduire.
02:03:04 Donc là sur le terrain c'est beaucoup plus compliqué quand ce sont des vrais faux, du moins des permis de conduire qui sont obtenus indûment.
02:03:09 En cas de fraude, les sanctions peuvent être particulièrement lourdes en France.
02:03:12 Trois ans d'emprisonnement, 45 000 euros d'amende et une interdiction pendant cinq ans de participer à des examens de permis de conduire.
02:03:19 Dans le reste de l'actualité, cette nervosité extrême au Proche-Orient.
02:03:25 Alors qu'à Gaza les négociations pour une libération des otages sont au point mort,
02:03:29 le régime iranien a promis de frapper Israël à un moment proche, encore indéterminé,
02:03:34 et signe de cette nervosité qui plus est, un haut responsable militaire américain s'est rendu sur place en Israël.
02:03:41 Harold Iman, doit-on s'attendre à une attaque iranienne par missile sur le territoire israélien ?
02:03:46 Je vous donnerai la réponse des militaires et des gens de la sécurité aux Etats-Unis.
02:03:52 Le seul mystère, ce n'est pas l'éventualité d'une frappe, mais le moment.
02:03:57 Alors bien sûr, Israël possède des batteries de missiles antimissiles Patriot
02:04:03 pour intercepter les missiles de longue portée qui seraient tirés depuis le sol iranien.
02:04:10 Et puis, il y a aussi une protection américaine.
02:04:14 Le président Joe Biden a répété encore hier qu'il offrait une protection d'acier à Israël, une solidarité totale.
02:04:27 Il a une flotte en Méditerranée et une flotte dans le Golfe qui tirent très souvent sur les missiles et les drones
02:04:36 qu'envoient les petits alliés du régime iranien qui sont éparpillés dans toute la région en rouge.
02:04:45 Donc, à part l'Iran, vous avez des milices en Irak qui ne sont pas vraiment alliés au gouvernement.
02:04:52 Vous avez la présence des gardiens de la Révolution et d'autres milices en Syrie qui, eux, sont alignés avec Bachar al-Assad.
02:04:59 Au Liban, le Hezbollah qui n'est pas aligné avec le gouvernement.
02:05:02 Et au Yémen, le pays partitionné en trois.
02:05:05 Un tiers du pays est complètement aligné sur l'Iran.
02:05:09 Donc, de toutes ces zones rouges, on tire, on tire, on tire et les États-Unis interceptent.
02:05:13 Donc, si jamais on tirait depuis l'Iran, les États-Unis intercepteraient aussi.
02:05:16 Et c'est pour ça que le général Khouryla, qui commande le secteur central des forces américaines, est en Israël.
02:05:24 Harold Iman, concernant les négociations pour la libération des otages,
02:05:28 le Hamas et Israël ne s'entendent pas sur les conditions d'une trêve, notamment.
02:05:32 Et pire que ça, le Hamas vient de déclarer qu'il n'arrivait pas à localiser tous les otages dans l'immédiat.
02:05:37 Quelle est l'issue possible à cette impasse ?
02:05:40 La trêve à laquelle on avait cru lundi est morte.
02:05:45 On était tout près.
02:05:47 Mais voilà que le Hamas a dit "Nous ne pouvons pas restituer 40 otages comme ça".
02:05:53 Et puis, si on n'a pas assez de personnes tirées parmi les femmes, les enfants, les personnes âgées et les blessées,
02:06:02 on ne vous donnera pas les 40.
02:06:06 Et Israël a dit "Pourquoi pas ? Donnez-nous des hommes en âge mûr".
02:06:11 Et le Hamas a dit "Non, ça c'est des soldats. On ne lâche aucun soldat".
02:06:15 Donc, ça a complètement capoté de ce côté-là.
02:06:18 Sur ce, Israël a frappé la famille du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh,
02:06:24 qui lui vit en temps normal au Qatar, mais il a 14 enfants, dont Israël a tué trois de ses fils hier.
02:06:34 Et ils étaient en train de rouler dans un camp de réfugiés, Al-Shatiy.
02:06:40 Là, vous voyez des images où il l'apprend.
02:06:42 Un des fils, au moins, était un geôlier des otages.
02:06:48 Donc, ce n'est pas pour rien qu'ils ont frappé.
02:06:50 Sur ce, plus personne ne bouge et le chef militaire du Hamas, Yahya Sinwar,
02:06:56 lui, est en train d'attendre quel sera l'avenir de l'affrontement Israël-Iran avant de prendre une décision.
02:07:05 Donc, voilà pourquoi tout le monde est nerveux.
02:07:07 Et au premier départ de missiles, toutes les cartes sont rebattues.
02:07:10 Harold Zimman, d'ailleurs le président de la Knesset, le Parlement israélien, s'est exprimé sur ces news.
02:07:16 Amir Oana était l'invité de Laurence Ferrari hier soir dans Punchline.
02:07:20 Et il a dénoncé les appels contre-productifs de l'Occident à cesser le feu à Gaza.
02:07:25 Selon lui, ça n'aide pas Israël dans son objectif de délivrer les otages encore détenus par le Hamas.
02:07:30 Certaines déclarations que nous entendons de certains leaders dans la République française, mais aussi dans d'autres pays, sont contre-productives.
02:07:41 Dire que nous devrions stopper Israël, qu'il faudrait cesser le feu, qu'il faut reconnaître unilatéralement l'État palestinien,
02:07:50 ou qu'il faudrait même avoir un embargo contre Israël, et bien tout cela va à l'encontre des intérêts des otages et de leur libération.
02:07:58 Et pourquoi ? Parce que le Hamas entend ces messages et dit « Eh bien, je n'ai pas besoin d'avoir un accord et de cesser le feu ».
02:08:07 Et c'est ce que le Hamas veut. Donc le monde va arrêter Israël et le Hamas pourra rester avec les otages et même avoir d'autres avantages.
02:08:17 Et il faut aussi exercer des pressions diplomatiques pour dire qu'on défend Israël, qu'on est de son côté dans ses efforts pour libérer les otages.
02:08:27 Et pour ramener la sécurité pour ces civils. Et que nous sommes unis tous ensemble jusqu'à ce que cet objectif est atteint.
02:08:35 Voilà quelles sont nos attentes, non pas seulement de la part de la France, mais en fait du monde libre en général.
02:08:41 Et Shana, un mot de culture et d'histoire ce matin avec un appel à sauver les ruines d'Oradour-sur-Glane.
02:08:47 Appel lancé par le président de l'association des familles de martyrs d'Oradour, massacrée, je le rappelle, à la fin de la Seconde Guerre mondiale par une division SS.
02:08:55 Au total, 643 personnes ont été fusillées ou massées dans une église en feu.
02:09:01 Les ruines de ce village risquent de s'effondrer, ce qui menace également la mémoire de ce drame.
02:09:05 Une cagnotte a été lancée. Écoutez.
02:09:08 Depuis 80 ans, le site du village martyr a continué à se dégrader.
02:09:13 C'est assez compliqué, malgré les interventions qui sont faites annuellement, de conserver un site en ruines.
02:09:20 Maintenir des murs pour protéger les infiltrations d'eau, le gel, les effets du vent et des saisons de façon globale.
02:09:28 Donc il y a des interventions qui sont faites, mais malheureusement, aujourd'hui, on arrive à une accélération du phénomène de détérioration
02:09:35 qui nécessitait un énorme chantier d'investissement pour que le village puisse passer encore des décennies.
02:09:44 À l'époque où les témoins commencent à disparaître, où on n'a quasiment plus de témoins directs de l'événement,
02:09:51 il faut qu'à mesure où la mémoire des hommes disparaisse, que la mémoire des pierres puisse se transmettre.
02:09:57 Je crois que c'est vraiment le message. Les pierres, ça perdure, au-delà de la vie des gens.
02:10:03 Et je crois que c'est vraiment le message à faire passer au public.
02:10:07 8h43 sur CNews avec toute l'équipe de la matinale week-end.
02:10:12 Et je suis quelque part un petit peu en deuil ce matin. Chana, vous savez pourquoi ?
02:10:15 Non, dis-toi.
02:10:16 Parce qu'à partir de demain, je ne retrouverai plus Brigitte Niaud avec moi en plateau chaque jour à 8h30.
02:10:21 J'ai retrouvé mon poste à 8h30.
02:10:23 Vous n'êtes pas émue de nous brûler ça, par contre.
02:10:25 Elle nous apporte un petit peu de lumière sur ce plateau.
02:10:29 C'est vrai. Non, je sais pourquoi. C'est parce que ça annonce la fin de l'émission, donc vous êtes content de me voir.
02:10:33 Elle nous a percé un jour, je crois, Chana.
02:10:36 On a évidemment un immense plaisir à vous avoir tous les matins.
02:10:40 Et c'était le dernier jour avec vous, pour ma part.
02:10:42 Je suis très heureux d'avoir passé cette semaine en votre compagnie.
02:10:45 Voici tout de suite la chronique santé.
02:10:47 Brigitte, il y a 48 heures, l'Agence du médicament a alerté sur l'usage abusif des opioïdes en France,
02:11:02 avec notamment des conseils sur l'utilisation du tramadol.
02:11:06 Mais pour commencer, rappelez-nous ce que sont les opioïdes.
02:11:09 Alors on parle des opioïdes médicaments, parce que notre organisme sécrète lui aussi des opioïdes.
02:11:16 On appelle ça des endorphines, quand on fait du sport, par exemple, quand on mange du chocolat ou autre.
02:11:21 Vous savez que notre cerveau est un véritable labo.
02:11:23 Et il fabrique comme ça des substances apaisantes.
02:11:27 Après, il y a les médicaments, ce dont on parle aujourd'hui.
02:11:30 Les opioïdes, ce sont des médicaments très puissants.
02:11:33 Vous savez, on a beaucoup parlé de la crise des opioïdes aux Etats-Unis,
02:11:36 avec le fentanyl qui ont fait des milliers de morts.
02:11:39 On n'en est pas là, heureusement.
02:11:41 Mais c'est vrai qu'on assiste à une augmentation de la consommation de ces médicaments.
02:11:47 Les derniers chiffres montrent que 12 millions de Français consomment ces médicaments.
02:11:55 C'est quand même énorme.
02:11:58 Quels sont ces médicaments ? On va distinguer deux types d'opioïdes.
02:12:03 On va distinguer les opioïdes forts et les opioïdes faibles.
02:12:07 Je vous les ai mis là. On va les voir.
02:12:10 Les forts, tout le monde connaît, je crois, la morphine.
02:12:14 Le fentanyl, l'oxycodone.
02:12:17 Ça, c'est pour traiter de fortes douleurs.
02:12:20 Et les faibles, le tramadol, la codéine, la poudre d'opium.
02:12:25 Ces médicaments vont agir à plusieurs niveaux dans le corps.
02:12:31 Ils vont agir au niveau du cerveau, au niveau de la moelle épinière,
02:12:36 mais ils vont aussi agir au niveau du système respiratoire et au niveau du système digestif.
02:12:44 C'est important de comprendre pour les effets secondaires qu'ils agissent à tous ces niveaux-là.
02:12:48 Ils vont agir en bloquant la douleur.
02:12:52 Ce sont des entalgiques puissants.
02:12:55 Les forts, encore plus puissants que les faibles.
02:12:58 C'est vrai que lorsque l'on souffre, c'est très important d'avoir des entalgiques.
02:13:02 On comprend bien l'utilité, la nécessité d'avoir des médicaments pour agir contre la douleur.
02:13:11 Mais le problème, c'est qu'il crée très rapidement une dépendance.
02:13:16 Ça dépendra. Il y a des gens qui vont plus ou moins réagir,
02:13:19 pour lesquels il faudra un temps plus ou moins long pour devenir dépendant.
02:13:23 Mais ils vont non seulement créer une dépendance,
02:13:26 mais aussi avoir des effets secondaires à plusieurs niveaux,
02:13:29 comme je vous le disais, sur le système respiratoire.
02:13:32 Ils peuvent créer des dépressions respiratoires,
02:13:35 voire des arrêts cardio-respiratoires.
02:13:38 Ils vont agir au niveau du système digestif.
02:13:40 Vous risquez d'avoir des problèmes de constipation, etc.
02:13:44 Il faut vraiment bien connaître tous les effets secondaires de ces médicaments
02:13:48 avant de les prescrire.
02:13:50 Ils agissent sur la douleur, mais ils agissent aussi en vous procurant une espèce d'euphorie.
02:13:58 Vous êtes bien quand vous les prenez,
02:14:00 parce que ça libère de la dopamine, la sérotonine, en même temps.
02:14:04 Et donc, après, quand vous les arrêtez, vous êtes très mal.
02:14:08 Vous devenez totalement dépressif.
02:14:11 Non seulement la douleur revient, mais en plus, vous êtes très mal psychiquement.
02:14:17 On a envie d'en reprendre.
02:14:19 Voilà, et c'est ce qui crée comme ça cette dépendance.
02:14:22 L'Agence alerte, en France, ça n'a rien à voir avec ce qui se passe aux Etats-Unis,
02:14:26 et heureusement.
02:14:27 Mais on le sait, les épidémies n'arrivent pas du jour au lendemain.
02:14:30 Donc il vaut mieux être très prudent.
02:14:32 Vous le disiez, il y a 48 heures, l'Agence a alerté,
02:14:36 mais elle avait déjà commencé en 2020 en limitant la durée de la prescription
02:14:42 de ces médicaments à 12 semaines.
02:14:45 Donc déjà, depuis 2020, les durées de prescription sont beaucoup plus courtes.
02:14:50 Là, elle demande aussi aux fabricants de ces médicaments
02:14:53 de limiter le nombre de comprimés dans les boîtes,
02:14:56 de faire des boîtes de 10 à 15 comprimés,
02:14:58 pour limiter l'utilisation aussi,
02:15:01 mais aussi pour éviter le stockage à la maison.
02:15:04 Et au cas où quelqu'un aurait mal, je te donne la médicament.
02:15:07 Parce qu'en plus, ces médicaments, on les connaît tous.
02:15:10 C'est l'héféralgancodéiné, codoliprane,
02:15:14 parce qu'ils sont souvent associés à du paracétamol.
02:15:17 Donc on a tendance à se dire, c'est comme du paracétamol, c'est pas grave.
02:15:21 Pas du tout.
02:15:22 L'X prime, il y a tout un tas de médicaments comme ça.
02:15:27 Et d'ailleurs, sur le site de l'ANSM, de l'Agence du médicament,
02:15:31 ils donnent des conseils de prescription et de vigilance
02:15:35 pour les médecins, mais aussi pour les patients.
02:15:38 Donc moi, je vous conseille d'aller regarder le site de l'ANSM.
02:15:41 Et c'est vrai que la difficulté,
02:15:44 elle réside dans le fait de soulager les médecins.
02:15:48 On a tous envie de soulager quelqu'un qui souffre.
02:15:51 Donc il va falloir réellement comprendre,
02:15:54 à chaque fois qu'on prescrit un de ces opioïdes,
02:15:57 quels sont les bénéfices et quels sont les risques,
02:16:00 et expliquer aux patients que oui, on va le soulager,
02:16:03 mais que ce ne sera pas sans risque,
02:16:05 ce ne sera pas sans effet secondaire
02:16:08 et ce ne sera pas sans risque de dépendance.
02:16:10 Donc bien lui expliquer,
02:16:12 parce qu'on a quand même à peu près 4 mois par semaine à cause des opioïdes.
02:16:17 Donc c'est loin d'être des bonbons.
02:16:20 Il faut vraiment que chaque prescripteur
02:16:23 et que chaque patient évalue à chaque prise les bénéfices et les risques.
02:16:28 Merci Brigitte pour cet avertissement, c'est important de le savoir.
02:16:31 Je rappelle que demain on vous retrouve à 10h30 pour Bonjour Docteur Millot.
02:16:35 Avec Sacha vous nous parlerez des problèmes digestifs.
02:16:37 Et c'est important, et je vais être très attentif à ça,
02:16:40 des conseils pour les soulager.
02:16:42 Je crois que vous n'êtes pas le seul à avoir des problèmes digestifs.
02:16:44 On est nombreux, c'est le deuxième cerveau.
02:16:46 C'était la chronique santé.
02:16:50 Détendez-vous, confortablement installé.
02:16:53 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés Stressless.
02:16:58 C'est vrai que je suis parfois un petit peu trop intime sur ce sujet.
02:17:01 J'expose comme ça mes problèmes de santé.
02:17:03 Non mais c'est bien, c'est bien.
02:17:04 Bon, je n'ai pas de problème à en parler.
02:17:05 Je pense que beaucoup de nos téléspectateurs qui nous regardent sont concernés.
02:17:08 C'est la vie, c'est comme ça.
02:17:09 Merci Chana Lusto, merci pour cette semaine.
02:17:11 Merci à vous Anthony.
02:17:12 Merci Brigitte, Florian, Aaron, Alexandra et Loming.
02:17:16 Merci infiniment.
02:17:17 Demain, vous retrouvez pour la matinale week-end notre ami Michael Dorian.
02:17:21 Et bien sûr, le retour à partir de lundi de Romain Desarbres.
02:17:24 Passez un excellent week-end sur CNews.
02:17:26 Tout de suite, l'heure des pros avec Pascal Pau.
02:17:28 ...