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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C'est News il est 6h, bienvenue à tous, à la une ce matin, François Zardy est mort,
00:00:06on l'a appris cette nuit, ça a été annoncé par son fils Thomas Dutronc, il avait un cancer
00:00:11depuis une vingtaine d'années, on va revenir sur sa vie avec vous Fabien Lequeuvre, à
00:00:15tout de suite Fabien ! Jordan Bardella annonce que le Rassemblement National va investir
00:00:21des dizaines de candidats LR, dont des députés sortants, chez les Républicains, l'accord
00:00:26annoncé par Eric Ciotti est dénoncé par la plupart des ténors du parti, on va y
00:00:31revenir avec vous Gauthier Lebrecht, à tout de suite Gauthier ! Xavier Bertrand demande
00:00:35lui l'exclusion d'Eric Ciotti, vous allez l'entendre ! De nouvelles manifestations
00:00:41à Paris de jeunes militants d'extrême gauche qui dénoncent la victoire du RN aux élections
00:00:46de dimanche dernier, on va vous montrer les images. Et puis l'assurance chômage, elle
00:00:52devait être réformée à partir du 1er juillet avec des conditions d'indemnisation plus
00:00:57strictes, on verra où on en est avec le Myc Guillaume, à tout de suite le Myc !
00:01:01François Zardy est morte à l'âge de 80 ans, c'est son fils Thomas Dutronc qui l'a annoncé
00:01:24sur les réseaux sociaux en publiant une jolie photo de sa mère et de lui, enfant, maman
00:01:29est parti, François Zardy se battait depuis 2004 contre un cancer très violent, Chana.
00:01:35François Zardy c'est, vous l'entendez, comment te dire adieu, mais aussi tous les garçons
00:01:39et les filles, le temps de l'amour, c'est aussi une voix délicate et mélancolique,
00:01:44un couple passionnel avec Jacques Dutronc et puis l'élégance, Mick Jagger disait d'elle
00:01:48qu'elle était un idéal féminin. Retour sur la carrière d'une icône avec Viviane
00:01:55François Zardy a tout juste 18 ans, elle devient la nouvelle idole des jeunes propulsée
00:02:01par la vague des yéyés, la jeune fille au regard mélancolique devient l'égérie des
00:02:10grands couturiers, Paco Rabanne, Yves Saint Laurent, Courrèges, Bob Dylan, David Bowie,
00:02:15Mick Jagger, Paul McCartney, tous avoueront avoir fantasmé sur elle mais un seul va devenir
00:02:21son grand amour, Jacques Dutronc qui entre dans sa vie en 1967. La relation du couple
00:02:28Hardy-Dutronc sera tumultueuse, après la naissance de leur fils en 1973, ils se marient
00:02:34en 1981, puis leur chemin se sépare, pourtant ils ne divorceront jamais et les retrouvailles
00:02:40sentimentales et professionnelles seront nombreuses. Et en 2004, François Zardy se voit diagnostiquer
00:02:45un lymphome, c'est le début d'une longue bataille contre la maladie, un combat qui
00:02:50va lui inspirer plusieurs livres, toujours plébiscité par le public. A tous les âges
00:02:56de sa vie, François Zardy conservera l'image d'une femme élégante et sincère dans ses choix artistiques.
00:03:12Voilà François Zardy qui est mort, on va y revenir tout au long de la matinale avec
00:03:16vous Fabien Lequeuvre. La politique évidemment, le Rassemblement National investira des dizaines
00:03:23de candidats, les Républicains, Jordane Bardella l'a annoncé hier soir sur France 2, confirmant
00:03:28les déclarations d'Éric Ciotti un petit peu plus tôt, Chana.
00:03:31Oui, le président du Rassemblement National s'est entretenu avec le patron DLR et devrait
00:03:35continuer à le faire ces prochaines heures écoutées.
00:03:37Je me félicite qu'Éric Ciotti ait répondu favorablement à cet appel et je vous confirme
00:03:42ce soir qu'il y aura donc un accord dans ces élections législatives entre le Rassemblement
00:03:46National que je préside et que je conduis, les Républicains et il y aura un certain
00:03:50nombre de députés des Républicains sortants ou investis qui seront soutenus par le Rassemblement
00:03:57National.
00:03:58Il y en aura plusieurs dizaines.
00:03:59Éric Ciotti a fait le choix de la collaboration, le mot est fort, il est très connoté en
00:04:05France, vous avez compris.
00:04:06Ce sont les mots de Xavier Bertrand suite au rapprochement entre Eric Ciotti et le RN.
00:04:11Le président LR des Hauts-de-France parle de trahison, selon lui l'exclusion et la
00:04:15démission d'Eric Ciotti sont inévitables.
00:04:18Il était l'invité de TF1 hier soir.
00:04:19Il doit être exclu des Républicains, que je sois très clair.
00:04:22À un moment donné, quand Rachida Dati rentre au gouvernement, dans la journée, on exclut
00:04:27Rachida Dati.
00:04:28Pareil pour Bruno Le Maire, pareil pour Gérald Darmanin et là on va tergiverser.
00:04:31Eric Ciotti, soit il part tout de suite, soit il est exclu des Républicains.
00:04:36Mais je veux aussi que la clarification aille plus loin.
00:04:38Et cette clarification, elle impose notamment un vote de l'ensemble des militants des
00:04:43Républicains, tout de suite également, pour dire s'ils approuvent ou non le choix
00:04:47de cet accord avec le Rassemblement National.
00:04:50Parce que cette clarification, on la doit pas seulement à nos militants, on la doit
00:04:53aussi à l'ensemble des Français qui doivent savoir quand ils voteront les Républicains,
00:04:57pour qui ils votent et si c'est bien pour une droite républicaine.
00:05:00Donc les LR, vous l'avez compris, sont plus divisés que jamais ce matin.
00:05:05Un bureau exécutif exceptionnel va se tenir aujourd'hui, suivi d'une conférence de
00:05:09presse.
00:05:10Un bureau exécutif normalement sans Eric Ciotti.
00:05:13C'est un parti complètement écartelé ce matin, les Républicains, Gauthier Lebrecht.
00:05:16Éclaté façon puzzle, c'est absolument certain.
00:05:20Ce qui surprend, c'est qu'Eric Ciotti, effectivement, n'a pas concerté les ténors
00:05:24des Républicains avant de faire son annonce aux 13 heures de TF1.
00:05:27Il a même avancé l'annonce, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de concertation, on l'a
00:05:30bien vu avec Xavier Bertrand.
00:05:32Il a menti, c'est ce qu'explique Bruno Rotailleau, le chef des sénateurs LR.
00:05:36Il lui aurait dit il n'y aura pas d'accord avec le RN pour en faire un quelques heures
00:05:41plus tard. Et effectivement, tous les ténors demandent sa démission.
00:05:44Il est soutenu par quelques-uns, par l'eurodéputé Céline Himard, l'eurodéputé
00:05:49Général Gomart, le jeune président des Jeunes Républicains,
00:05:55Guilhem Carayon, qui devrait lui-même être investi par le RN et les
00:05:59Républicains. Mais voilà, si vous voulez, les Républicains sont écartelés entre
00:06:03la Macronie et le Rassemblement national.
00:06:06Et on ne voit pas quel espace il reste aux Républicains pour être pleinement
00:06:10autonomes. C'est un moment de clarification pour les LR.
00:06:12On savait très bien qu'il y avait ces deux courants qui traversaient le parti.
00:06:16Maintenant, c'est très clair.
00:06:17Il y a ceux qui veulent aller vers le Rassemblement national, ceux qui veulent
00:06:20aller vers Emmanuel Macron.
00:06:22C'est déjà fait pour nombre d'entre eux, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, et ceux
00:06:25qui veulent rester autonomes. Mais ça reste très compliqué.
00:06:28Après, sur les arguments moraux, Gérald Darmanin a dit c'est les accords de
00:06:32Munich. Xavier Bertrand a dit effectivement, c'est de la collaboration.
00:06:37Et l'ancien sénateur LR, Pierre Charon, qui a soufflé, susurré l'idée de la
00:06:42dissolution à Emmanuel Macron, a dit qu'Éric Ciotti ressemblait à Mussolini.
00:06:45Quand on voit le score du Rassemblement national, qui arrivait en tête à 32%,
00:06:52on voit qu'il y a un gouffre énorme entre ce que veulent les Français et ce
00:06:56que peuvent dire ces représentants politiques.
00:06:59Et il y a un sondage qui montre à quel point le parti est fracturé.
00:07:0150% des militants LR sont favorables, sondage Odoxa pour le Figaro, favorables
00:07:06à l'accord proposé par Éric Ciotti avec le RN.
00:07:09Alors justement, merci Gauthier. Premier tour des législatives, J-18.
00:07:13Est-ce que vous comprenez Éric Ciotti, qui a décidé de se rapprocher du RN
00:07:18pour faire gagner la droite aux législatives ?
00:07:20Ou est-ce que vous soutenez les ténors des DLR qui lui disent tous au fin
00:07:24d'accord avec le Rassemblement national ?
00:07:26Vous flashez le cuillère code, vous enregistrez votre vidéo.
00:07:29Comme tous les matins, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:07:32C'est important, prenez la parole.
00:07:34Vous l'avez le matin sur CNews et d'ailleurs toute la journée sur CNews.
00:07:38Nouvelle soirée de manifestation anti-RN.
00:07:40Des milliers de personnes étaient rassemblées un peu partout en France
00:07:42pour s'opposer à la victoire du Rassemblement national dimanche dernier.
00:07:45À Paris, ils étaient 2800 autour de la place de la République.
00:07:49Dans le cortège, on a pu entendre des menaces de décapitation
00:07:52contre Emmanuel Macron.
00:07:54Louis XVI, on l'a décapité.
00:07:55Macron, on peut recommencer.
00:07:56Regardez.
00:08:04Macron, on peut recommencer.
00:08:07Et puis, on pouvait également lire Jordan, t'es mort sur une banderole.
00:08:11Oui, en fait, ça fait référence à une phrase prononcée par Cédric Doumbé.
00:08:14Vous savez, le combattant de MMA français qui avait prononcé
00:08:17donc cette phrase avant de combattre Jordan Zemmour.
00:08:21Allez, le sport tout de suite avec Kevin Mayer,
00:08:23qui sera bien de la fête cet été à Paris.
00:08:26Votre programme avec Nutribullet.
00:08:28Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:08:31Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:08:34Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:08:36Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:08:38Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:08:41Groupe Verlaine.
00:08:43Kevin Mayer sera bien au JO de Paris cet été.
00:08:46Oui, le double champion du monde de décathlon a validé les minima
00:08:49qualificatifs pour les Jeux olympiques grâce à sa performance
00:08:52au championnat d'Europe à Rome hier.
00:08:54En clair, au bout des dix épreuves du décathlon,
00:08:56il a totalisé assez de points pour participer aux épreuves de JO.
00:09:00Il faut dire que Kevin Mayer était au pied du mur.
00:09:02Il lui restait que trois semaines pour valider sa place.
00:09:06Ça faisait deux ans qu'il n'avait pas terminé un décathlon.
00:09:08Donc vraiment, c'était moins une l'occasion pour l'athlète français de 32 ans.
00:09:13Déjà, double médaille d'argent de tenter de décrocher
00:09:16une troisième médaille olympique cet été.
00:09:19C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:09:21installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:09:24exploitant leur commerce.
00:09:26Groupe Verlaine.pro.
00:09:27C'était votre programme avec Nutribullet.
00:09:29Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:09:32Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:09:376h10, bientôt, vous entendez Françoise Hardy chanter ses commenteries radio.
00:09:44La chanson qu'on écoute ce matin, il y en a d'autres de Françoise Hardy.
00:09:47Elle nous a quitté, elle avait 80 ans.
00:09:49Elle avait un cancer depuis une vingtaine d'années.
00:09:51On va en parler dans un instant avec Fabien Lequeuvre, qui est avec nous.
00:09:54A tout de suite.
00:10:00C'est Newsy, il est 6h13.
00:10:03Merci d'être avec nous.
00:10:04Tout d'abord, comme tous les jours, Le Point Info.
00:10:06Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité, Chana Lusso.
00:10:11Situation de crise chez les Républicains.
00:10:13Un bureau exécutif exceptionnel aura lieu aujourd'hui sans leur patron,
00:10:16Éric Ciotti.
00:10:17Son rapprochement avec Jordan Bardella juste avant la campagne
00:10:20des élections législatives divise le parti plus que jamais.
00:10:23Le président Les Républicains des Hauts-de-France,
00:10:25Xavier Bertrand, parle de trahison et de collaboration avec l'ERN.
00:10:29Il demande sa démission et son exclusion du parti.
00:10:34Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse à 11h aujourd'hui.
00:10:37Le président de la République ne sera pas à l'Elysée.
00:10:39Il voulait un lieu neutre.
00:10:40Il prendra la parole au pavillon Cambon-Capucine à Paris
00:10:43pour donner son cap pour ces élections.
00:10:46Et c'est bien Gabriel Attal qui mènera cette campagne
00:10:48en tant que chef de la majorité.
00:10:50Le Premier ministre l'a confirmé hier soir.
00:10:53Et puis la policière qui a tué un jeune homme de 19 ans par balle à Cherbourg
00:10:58a été mise en examen pour homicide volontaire.
00:11:01Ça s'est passé dans le cadre d'un refus d'obtempérer dimanche soir.
00:11:04Le jeune homme avait pris la fuite à pied,
00:11:06bousculant volontairement un policier.
00:11:08C'est là qu'elle a ouvert le feu en le touchant mortellement
00:11:11au niveau de la poitrine.
00:11:12Elle a été placée sous contrôle judiciaire stricte
00:11:14qui lui interdit entre autres d'exercer son métier et de détenir une arme.
00:11:20Dimanche dernier, beaucoup d'électeurs ont voté
00:11:22Rassemblement national pour la première fois.
00:11:24C'est le cas de Maxenss, étudiant de 20 ans à Bordeaux
00:11:27que nous avons rencontré.
00:11:28Il est issu d'une famille qui vote historiquement à gauche.
00:11:31Beaucoup de ses proches et lui-même ont voté
00:11:33Jordan Bardella aux européennes.
00:11:35Qu'est-ce qui les a convaincus ?
00:11:36Reportage signé Anthony Esteve et Jérôme Rampneau.
00:11:39Regardez.
00:11:41Maxenss a 20 ans, étudiant à Bordeaux.
00:11:43Il n'a jamais fait de politique, mais pour ses proches,
00:11:46les élections sont des moments importants.
00:11:47Comme lui, beaucoup ont voté Rassemblement national
00:11:50pour la première fois dimanche dernier.
00:11:51Mon grand-père est communiste,
00:11:53donc c'est même plus que socialiste pour le coup.
00:11:55Et du côté de mon père, on est vraiment sur des parents socialistes.
00:11:58Toute ma famille paternelle est plutôt socialiste de base.
00:12:01Mais là, on a vraiment un certain nombre de personnes
00:12:04dans ma famille qui ont franchi le pas,
00:12:06qui, même pour les élections présidentielles, ne l'avaient pas fait.
00:12:09Parce qu'à ce moment-là, il y avait peut-être encore une digue, etc.
00:12:12Et comme je vous disais, là, tout a sauté.
00:12:13Le cordon sanitaire a complètement disparu.
00:12:15Maxenss travaille pour payer ses études.
00:12:17Il vit avec quelques centaines d'euros par mois.
00:12:20On est obligés de faire des coupes.
00:12:21C'est soit on sort avec les copains, soit on mange.
00:12:24Donc honnêtement, le choix est vite vu.
00:12:26Je sais qu'à titre personnel, je suis passé à un repas par jour
00:12:29parce que sinon, je m'en sors plus.
00:12:30Ce jeune affirme avoir mûri sa décision jusqu'au dernier moment.
00:12:33Dans le discours de Jordan Bardella,
00:12:35il dit avoir trouvé des réponses à ses inquiétudes.
00:12:38Il y a certaines heures, on ne peut pas sortir sans se faire embêter.
00:12:41Il y a des endroits où on sort, on voit des kraket, etc.
00:12:45Porte de Bourgogne, c'est devenu Stalingrad.
00:12:47On se dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
00:12:48C'était une ville plutôt embourgeoisée.
00:12:50C'était une ville très agréable.
00:12:51On voit ce qui se passe aujourd'hui et finalement,
00:12:54on se dit le RN, pourquoi pas ?
00:12:56Pour le moment, Maxenss ne souhaite pas s'engager en politique.
00:12:58Très confiant, il affirme que Jordan Bardella
00:13:00sera le prochain Premier ministre.
00:13:05Bon, question que je vous pose.
00:13:06Comprenez-vous la décision d'Eric Ciotti de se rapprocher du RN ?
00:13:08Vous flashez le QR code, il va rester quelques instants à l'antenne,
00:13:12évidemment, pour vous laisser le temps de sortir le smartphone
00:13:15et de flasher le QR code.
00:13:17L'homme idiot, je vais vous entendre, Maxenss,
00:13:20l'étudiant qu'on vient d'entendre, dit
00:13:21« je suis passé à un repas par jour »
00:13:23parce qu'il n'a pas assez d'argent pour se payer deux repas par jour.
00:13:26C'est quand même complètement fou.
00:13:28Vu le niveau d'impôt qu'il y a en France,
00:13:31vu le budget de l'État, vu l'argent qu'on prend aux entreprises,
00:13:35on n'arrive pas à nourrir, à faire manger un étudiant deux fois par jour.
00:13:40Il y a quelque chose qui ne va pas.
00:13:42Où va l'argent ?
00:13:43On dit que l'inflation se calme et ralentit,
00:13:46mais les prises alimentaires ont quand même augmenté de 20 à 25 %
00:13:49ces deux dernières années.
00:13:50Rendez-vous compte, c'est considérable.
00:13:53Effectivement, ça devient très compliqué.
00:13:55Je ne connais pas la situation de Maxenss,
00:13:58mais oui, ça semble anormal qu'il ne puisse pas s'en sortir
00:14:01et qu'il ne puisse pas, lui, bénéficier d'aide pour pouvoir se nourrir.
00:14:05François Zardy s'est éteint à l'âge de 80 ans.
00:14:08On l'a appris dans la nuit, dans la soirée.
00:14:11C'est Thomas Dutronc, son fils unique,
00:14:13qui l'a annoncé sur les réseaux sociaux.
00:14:14Il y avait une photo de François Zardy et de Thomas, jeune.
00:14:19Fabien Lequeuvre est avec nous.
00:14:22Ce n'est pas une énorme surprise,
00:14:26parce que François Zardy était malade depuis quelques années.
00:14:30Son fils Thomas en parlait beaucoup.
00:14:32Ça n'enlève rien la tristesse, comme quand quelqu'un disparaît.
00:14:35Mais elle était malade depuis une vingtaine d'années.
00:14:37En 2004, elle a commencé à déclarer un cancer, un lymphome, etc.
00:14:42Donc, c'était un peu compliqué.
00:14:44Et puis, on a suivi son actualité à travers ses malaises.
00:14:49Elle avait même interpellé à travers Paris Match le 14 décembre 2023
00:14:54pour autoriser finalement à mourir avec des coups d'euthanasie.
00:15:00Elle ne voulait plus souffrir.
00:15:01Donc, elle a alerté l'opinion publique
00:15:04et elle a interpellé le président Macron d'ailleurs
00:15:05pour justement enfin légaliser l'euthanasie.
00:15:09Jacques Dutronc a été l'amour de sa vie
00:15:11et ils n'avaient jamais divorcé tous les deux.
00:15:13Ils se sont même mariés très tard.
00:15:15Ils se sont rencontrés très tôt en 1966
00:15:17parce que Dutronc était l'assistant de Jacques Walson,
00:15:20le grand patron de la maison Disque Vogue.
00:15:22Et puis, elle, elle était avec Jean-Marie Perrier,
00:15:24le grand photographe qui a modelé l'image de François Zardy dans les années 60.
00:15:29Et puis après, ils se sont séparés.
00:15:31Elle est sortie avec un acteur en 1966 dont on a complètement oublié le nom.
00:15:34C'est James McHenry, qui jouait dans le film Grand Prix,
00:15:38où elle jouait à côté d'Yves Montand.
00:15:39Et puis, une histoire qui a duré six mois.
00:15:41Et enfin, elle s'est mise avec l'assistant de Jacques Walson,
00:15:43c'est-à-dire Jacques Dutronc.
00:15:44Qui a été l'amour de sa vie.
00:15:46Qui a été finalement l'amour de sa vie, le grand amour.
00:15:47Ils ont même eu un enfant en 1973, le 16 juin, Thomas Dutronc.
00:15:50Lui, lui a mené la vie dure ?
00:15:52Oui, c'était compliqué parce que...
00:15:53Affectivement, par exemple.
00:15:54Oui, bien sûr, bien sûr.
00:15:55C'était une situation souvent, toujours un peu compliquée.
00:15:58Mais enfin, ils acceptaient des deux côtés.
00:15:59Je crois qu'ils étaient, ils avaient des fondamentaux très proches.
00:16:02Ils étaient très, très, très soudés.
00:16:04Au-delà de tout, ils avaient une entente,
00:16:06presque une amitié avant un amour, presque.
00:16:08Donc, ils étaient, voilà, ils acceptaient un peu les choses.
00:16:11Ils se sont mariés très tard, en 1981.
00:16:13Puis, ils se sont séparés parce que chacun avait des amours secrètes.
00:16:18Faut le dire.
00:16:19Comme ça, parallèlement, conjointement.
00:16:21Et puis, tout le monde acceptait très bien les choses.
00:16:22Et puis, voilà, c'est comme ça, c'est un peu ses métiers.
00:16:25Mais moi, ce que je retiens de Françoise Ardis,
00:16:27un jour, j'ai discuté avec elle.
00:16:29Elle était toujours fascinée de sa réussite.
00:16:31C'est-à-dire que, vous savez, comme Patrick Bruel ou comme Sophie Marceau,
00:16:34elle avait commencé grâce à une petite annonce dans François.
00:16:37Donc, elle était encore comme une débutante,
00:16:38étonnée que ça fonctionne, en disant, demain, ça va s'arrêter.
00:16:41Non, mais émerveillée d'avoir répondu à une petite annonce
00:16:43que sa maman avait répondue pour elle parce qu'à l'époque,
00:16:46elle était mineure encore, en 1962.
00:16:49Et puis, on cherchait une chanteuse des disques Vogue.
00:16:51Enfin, d'abord, Pate et Marconi cherchaient une chanteuse.
00:16:53Elle a passé une audition, elle n'a pas été prise.
00:16:55Et c'est les disques Vogue qui ont repassé une autre petite annonce.
00:16:58La maman a encore répondu.
00:16:59Et là, elle a été prise pour chanter une chanson chez Vogue
00:17:02que Pétula Clarke, qui était une star à l'époque chez Vogue,
00:17:05au disque Vogue, ne voulait pas chanter.
00:17:06Ça s'appelait O, O, Chéri, O.
00:17:08Et on lui a demandé de chanter ça.
00:17:10Mais elle, elle venait avec sa guitare.
00:17:11Elle voulait faire ses chansons.
00:17:12Il faut se remettre dans le contexte des années 60.
00:17:15C'est à dire que dans les années 60, toutes les chanteuses,
00:17:18que ce soit Sylvie Vartan, que ce soit Sheila,
00:17:19toutes celles qui avaient comme ça un succès incroyable.
00:17:22On leur imposait des chansons et un répertoire.
00:17:24Elle, elle ne voulait pas.
00:17:25Elle voulait chanter ses propres chansons.
00:17:26C'est comme ça qu'elle a imposé tous les garçons et les filles
00:17:29qui étaient en quatrième face, on va dire, d'un disque.
00:17:33Dans une époque, on retournait les disques.
00:17:34On s'appliquait aujourd'hui à tout ce...
00:17:36Époque antédiluvienne.
00:17:38Et finalement, c'est la quatrième succès,
00:17:40la quatrième chanson de François Zardy qui a l'emporté.
00:17:42Et voilà, elle a été révélée au public.
00:17:46On connaît son visage depuis le 28 octobre 1962,
00:17:49quand elle participait.
00:17:50Ils ont passé la chanson,
00:17:52tous les garçons et les filles, dans une soirée électorale en 1962,
00:17:55où on faisait voter la France pour savoir si on devait élire
00:17:58ou pas dans un référendum pour l'élection du président de la République
00:18:02par suffrage universel pour la première fois en 1960.
00:18:05Et à partir de là, il y a huit millions de personnes
00:18:07qui avaient un téléviseur en France, qui l'ont regardé.
00:18:09Et le succès était parti.
00:18:11La politique, on y était.
00:18:12On est passé par la musique et cette France Zardy.
00:18:16Et on va y retourner.
00:18:17L'économie dans un instant, l'assurance chômage.
00:18:19Faut-il la réformer ?
00:18:21Oui, non, réforme indispensable.
00:18:22On va voir ça avec l'homme-iguillot
00:18:24et puis évidemment la situation politique avec la dissolution.
00:18:26Et cet accord entre les LR,
00:18:29enfin entre Éric Ciotti et Jordan Bardella.
00:18:31À tout de suite.
00:18:35La réforme de l'assurance chômage.
00:18:36On en parle tout de suite.
00:18:37L'homme-iguillot.
00:18:39Votre programme avec Domexpo.
00:18:41Quatre villages en Ile-de-France.
00:18:4250 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:18:45Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:18:47Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:18:49Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:18:52exploitant leur commerce.
00:18:53groupeverlaine.pro
00:18:55L'UNEDIC qui gère l'assurance chômage a publié hier
00:18:58ses derniers chiffres qui montrent une amélioration des comptes.
00:19:00Le régime d'assurance chômage pourrait être bénéficiaire, Lomique ?
00:19:03Oui, si la réforme est appliquée,
00:19:04le régime pourrait être bénéficiaire de 4 voire 5,4 milliards d'euros par an
00:19:08d'ici 5 ans.
00:19:09Toute la question, c'est de savoir ce qui va advenir de cette réforme.
00:19:13On le sait, il faudrait que le décret soit appliqué le 1er juillet
00:19:16parce que les conditions actuelles d'indemnisation
00:19:18elles cessent le 30 juin prochain.
00:19:20Alors il y a une petite marge de manœuvre.
00:19:22Le temps d'appliquer techniquement la réforme,
00:19:24elle ne prendrait réellement effet qu'au 1er décembre
00:19:26mais on ne sait pas si le gouvernement signera ou non ce décret le 1er juillet.
00:19:30Les syndicats poussent à l'attentisme à ce qu'il n'y ait pas de décret
00:19:34et qu'on voit ensuite, mais pour le moment, on ne sait pas.
00:19:36Le fait est qu'il y aurait des économies potentielles à la clé.
00:19:40Alors vous me direz, pourquoi est-ce qu'il y a une nécessité de faire cette réforme
00:19:44alors que le régime peut être excédentaire ?
00:19:47Après tout, si on a les moyens d'indemniser tout le monde,
00:19:49pas la peine de durcir les règles.
00:19:50Sauf que la réforme sert surtout à faire revenir plus de Français
00:19:54vers l'emploi, ce qui veut dire plus de croissance
00:19:56et plus de cotisations qui permettent notamment de payer les retraites.
00:20:00Mais si le régime gagne de l'argent, on pourrait aussi baisser
00:20:03les cotisations chômage des salariés et donc faire augmenter le salaire net ?
00:20:06Effectivement, c'est là qu'est un peu l'entourloupe.
00:20:08Le principe de la réforme chômage, c'est de remettre, je le disais,
00:20:11plus de monde au travail pour faire rentrer plus de cotisations.
00:20:13Mais en effet, si on a moins de monde à indemniser et que le régime gagne de l'argent,
00:20:17on pourrait tout à fait décider de baisser les cotisations
00:20:19pour faire baisser les prélèvements sur les salaires
00:20:21et rendre ainsi du pouvoir d'achat aux salariés.
00:20:24Sauf que le gouvernement, jusqu'à présent, a décidé de faire autrement
00:20:27et a un autre plan en tête.
00:20:29Ah oui, lequel ?
00:20:30Eh bien, se servir dans la caisse.
00:20:31On pourrait dire vulgairement, en clair,
00:20:33ponctionner au moins une partie de l'excédent de l'UNEDIC.
00:20:36En effet, depuis l'année dernière, l'État pratique des prélèvements réguliers
00:20:39dans les caisses de l'assurance chômage pour un total de 12 milliards d'euros
00:20:43jusqu'en 2026, notamment pour financer le déploiement de France Travail
00:20:47et de France Compétences.
00:20:48Le problème, c'est que ces prélèvements empêchent l'UNEDIC
00:20:51de rembourser sa dette, ce qui l'oblige à emprunter.
00:20:54C'est un cercle vicieux qui repousse le jour où les comptes seront dans le vert,
00:20:57la dette apurée, ce qui permettrait, vous l'avez dit Romain,
00:21:00de faire baisser les cotisations pour les salariés.
00:21:22Allez, le temps, tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:21:42Alexandra, un incendie s'est déclaré hier dans le Var.
00:21:44Oui, 600 hectares de forêt partient en fumée hier dans le Var
00:21:48avec ces images prises hier en cours d'après-midi.
00:21:51Il y avait beaucoup de vent, un ciel dégagé.
00:21:53Alors, les températures ne sont pas forcément estivales,
00:21:55mais avec le vent, l'incendie s'est donc déclaré.
00:21:59Et ce poursuit aujourd'hui n'est pas fixé au moment où je vous parle.
00:22:02Et plus de 500 pompiers sont donc actuellement sur les lieux.
00:22:05Alors, toujours du vent en Méditerranée, ce qui ne va pas arranger la situation.
00:22:09Beaucoup de vent ce matin, notamment entre le Var et les Bouches-du-Rhône.
00:22:12Partout ailleurs, le temps reste assez mitigé, assez chargé,
00:22:15excepté en Bretagne ou encore sur le centre avec de belles éclairciers.
00:22:18Puis, dans l'après-midi, un temps très nuageux au nord de la Seine,
00:22:20notamment entre le bassin parisien et les Hauts-de-France.
00:22:23Quelques orages sont également à prévoir au pied des Pyrénées ou encore sur les Alpes.
00:22:27Maintien du vent en Méditerranée.
00:22:28Températures qui sont contrastées ce matin.
00:22:30Fraîcheur au nord avec seulement 7 degrés en Bretagne
00:22:33contre déjà 18 degrés en Corse.
00:22:35Et dans l'après-midi, les températures restent bien trop fraîches pour la saison
00:22:38avec seulement 17 à Lille.
00:22:39Vous aurez 20 degrés à Paris, 20 degrés également du côté de Limoges,
00:22:4322 à Lyon et tout de même 26 degrés à Montpellier.
00:22:47Vous avez regardé La Météo avec Samsonite Proxys.
00:22:51Légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:22:55C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:22:57Installateur de panneaux photovoltaïques, garanti à vie avec contrat de maintenance.
00:23:01Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:23:04C'est News, il est bientôt 6h30.
00:23:06Bienvenue dans la matinale, bienvenue à tous à la Une.
00:23:08Le bureau exécutif des Républicains, il va se tenir cet après-midi à 15h
00:23:13alors que la tension est à son comble dans le parti.
00:23:16Mais sans le président des LR, Eric Ciotti, qui ne participera pas à ce bureau exécutif.
00:23:22Il a provoqué le trouble dans son camp après l'annonce d'un accord avec l'ERN
00:23:26pour faire gagner la droite aux législatives.
00:23:29Qui pour mener la campagne de la majorité présidentielle aux législatives ?
00:23:33Gabriel Attal a revendiqué ce rôle hier soir au Journal 20h.
00:23:37Mais Emmanuel Macron veut aussi s'y engager pleinement
00:23:39et tiendra une conférence de presse ce matin à 11h.
00:23:42Gauthier Lebret avec nous, à tout de suite Gauthier.
00:23:45Que propose vraiment l'ERN au sujet des retraites ?
00:23:49Il propose depuis longtemps la retraite à 60 ans
00:23:51mais Jordan Bardella a annoncé hier qu'il ne reviendra pas sur la réforme des retraites d'Emmanuel Macron
00:23:56une fois au pouvoir s'il gagne les législatives.
00:23:58On essaiera d'y voir clair avec le Mic Guillaume.
00:24:01A tout de suite le Mic.
00:24:02Et puis la mort de François Zardy, le cancer a eu raison de l'icône de la chanson française.
00:24:07On entendra l'un de ses grands succès qu'on lui rend hommage ce matin.
00:24:12Nous sommes notamment avec Fadien Lecoeuvre.
00:24:14A tout de suite Fadien.
00:24:16Situation de crise chez les Républicains.
00:24:18Le parti est plus divisé que jamais.
00:24:20Un bureau exécutif exceptionnel aura lieu dans l'après-midi
00:24:22suivi d'une conférence de presse.
00:24:24L'annonce d'Eric Ciotti qui s'est dit favorable à une alliance avec le RN
00:24:28a provoqué un véritable séisme au sein du parti.
00:24:31Certains le soutiennent, d'autres demandent sa démission et son exclusion.
00:24:35Augustin Donadieu.
00:24:37Au terme d'une journée durant laquelle les murs des Républicains ont tremblé,
00:24:41le président du RN confirme hier soir l'accord avec Eric Ciotti
00:24:45et des dizaines de candidats LR pour les élections législatives.
00:24:50Je me félicite qu'Eric Ciotti ait répondu favorablement à cet appel
00:24:53et je vous confirme ce soir qu'il y aura donc un accord dans ces élections législatives
00:24:57entre le RN que je préside et que je conduis, les Républicains,
00:25:01et il y aura un certain nombre de députés des Républicains
00:25:04sortants ou investis qui seront soutenus par le RN.
00:25:09Il y en aura plusieurs dizaines.
00:25:11En coulisses, Eric Ciotti fait presque l'unanimité.
00:25:14Contre lui, de Gérard Larcher à Laurent Wauquiez en passant par Bruno Retailleau,
00:25:19tous déplorent une trahison.
00:25:22Si leur président ne part pas de lui-même, il sera poussé vers la sortie.
00:25:26Il doit être exclu des Républicains, que je sois très clair.
00:25:29À un moment donné, quand Rachida Dati rentre au gouvernement,
00:25:31dans la journée, on exclut Rachida Dati.
00:25:34Pareil pour Bruno Le Maire, pareil pour Gérald Darmanin.
00:25:36Et là, on va tergiverser Eric Ciotti.
00:25:38Soit il part tout de suite, soit il est exclu des Républicains.
00:25:42Dans sa décision, Eric Ciotti dit être soutenu par Guilhem Carayon,
00:25:45président des Jeunes LR, et de Céline Himard, eurodéputée LR.
00:25:49Un bureau exécutif suivi d'une conférence de presse se tiendra aujourd'hui.
00:25:53Signe que la crise politique chez les Républicains est loin d'être terminée.
00:26:00Voilà, je vous pose la question ce matin.
00:26:01Est-ce que vous soutenez Eric Ciotti,
00:26:03qui se rapproche du RN pour faire gagner la droite ?
00:26:06Ou est-ce que vous êtes contre cette décision ?
00:26:08Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre message.
00:26:12Gabriel Attal sort du silence, il entre en campagne.
00:26:15Le Premier ministre avait disparu depuis l'annonce de la dissolution
00:26:18de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron.
00:26:19Une disparition médiatique.
00:26:21Oui, bien sûr, invité de TF1 hier soir,
00:26:23il a fait part de sa détermination à mener cette campagne
00:26:25en tant que chef de la majorité.
00:26:27Écoutez.
00:26:28Je mènerai cette campagne.
00:26:30C'est moi qui mènerai cette campagne en tant que chef de la majorité.
00:26:33Premier ministre avec l'identité qui est la mienne.
00:26:37Les Français me connaissent.
00:26:38Ça fait plusieurs mois maintenant que j'oeuvre en tant que Premier ministre
00:26:40aux côtés du Président de la République.
00:26:43Mon identité, c'est-à-dire toujours écouter les Français.
00:26:45Encore une fois, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu'on entend.
00:26:48Essayer de prendre des décisions concrètes, régler les problèmes.
00:26:51Et puis surtout avec des priorités qui sont les nôtres.
00:26:54Les grands services publics que sont la santé, l'école,
00:26:57le pouvoir d'achat et l'emploi, l'écologie.
00:27:00Voilà, Gabriel Attal qui a pris la parole hier soir.
00:27:03Ce matin à 11 heures, ce sera le Président de la République, Gauthier Lebret.
00:27:06C'est le Premier ministre qui va mener la campagne.
00:27:08Oui.
00:27:08Parce que ce sont les députés de la majorité qui demandent au Président de la République
00:27:12de rester discret.
00:27:13Absolument.
00:27:13Déjà, les députés de la majorité, ils ont mal digéré la dissolution
00:27:17puisque une centaine ne devrait pas revenir.
00:27:20C'est ce que disent les sondages.
00:27:21Une centaine de députés de la majorité du bloc Renaissance, Modem, Horizons
00:27:26devraient ne pas être réélus.
00:27:27Donc, en prenant cette décision en tout petit comité,
00:27:31Emmanuel Macron, il sacrifie tout le monde.
00:27:32Une centaine de députés, l'ensemble de son gouvernement et son Premier ministre
00:27:36qui était l'avenir politique de son camp et qui a mis 48 heures à se remettre
00:27:41de cette décision de dissoudre.
00:27:44On ne l'a pas entendu pendant deux jours.
00:27:45Gabriel Attal, ce n'est pas pour rien.
00:27:47Il a fallu se remettre en selle et repartir au combat.
00:27:50Donc, c'est chose faite.
00:27:51Surtout qu'hier, avant d'aller aux 20 heures de TF1,
00:27:55il a eu une réunion avec les députés, anciens députés de son camp,
00:27:59qui lui ont tous dit qu'ils voulaient qu'Emmanuel Macron reste discret.
00:28:02Les députés de la majorité, ils veulent bien s'afficher
00:28:05sur leur affiche de campagne avec le Premier ministre,
00:28:07mais pas avec Emmanuel Macron parce qu'ils sentent bien
00:28:10que le vote qui va arriver le 30 juin et le 7 juillet
00:28:14sera un vote sanction contre Emmanuel Macron.
00:28:16Donc, il est demandé par les députés de la majorité
00:28:19au chef de l'État de rester discret.
00:28:21Évidemment, on n'impose rien à Emmanuel Macron.
00:28:24Il a dit à son entourage du moins trois interventions par semaine.
00:28:28On les a déjà, les trois.
00:28:29Allocution où il annonce la dissolution,
00:28:31interview hier dans le Figaro magazine
00:28:33et conférence de presse ce matin.
00:28:35Et il reste trois semaines, voire quatre avec le second tour de campagne.
00:28:40Malgré tout, malgré les demandes des députés renaissants,
00:28:43ça serait très étonnant de voir Emmanuel Macron rester discret.
00:28:45Mais il est vrai que plus il parle, on l'a vu dans le passé,
00:28:48plus il fait monter, c'est un paradoxe, le Rassemblement national.
00:28:51Et les candidats, futurs candidats renaissants sur la législative
00:28:55ne vont pas se battre pour la voir dans leur circonscription.
00:28:58Ni dans leur circonscription, ni sur leur affiche.
00:29:00Par contre, ils souhaitent que Gabriel Attal soit là.
00:29:02Merci Gauthier.
00:29:03Plusieurs de ces ministres vont donc se représenter
00:29:06aux élections législatives anticipées.
00:29:08Plusieurs des ministres actuels.
00:29:09Gabriel Attal dans les Hauts-de-Seine.
00:29:11Le Premier ministre l'a annoncé.
00:29:13Gérald Darmanin dans le Nord.
00:29:14Priska Thévenot dans les Hauts-de-Seine.
00:29:16Il y en a d'autres, Chanard.
00:29:17Oui, il y a Olivier Grégoire à Paris,
00:29:19Franck Rester en Seine-et-Marne
00:29:21et Stanislas Guérini à Paris.
00:29:24Et puis, nouvelle soirée de manifestations
00:29:26anti-Rassemblement national hier soir.
00:29:29Des milliers de personnes étaient rassemblées un peu partout en France
00:29:32pour s'opposer à la victoire de Jordane Bardella aux élections européennes.
00:29:36À Paris, ils étaient 2 800 autour de la place de la République.
00:29:393 000 manifestants d'extrême gauche à Rennes
00:29:42avec un symbole anarchiste tagué sur une camionnette de police.
00:29:47Regardez derrière moi, voilà,
00:29:50ce symbole anarchiste sur une camionnette de la police nationale.
00:29:55Une action dénoncée par Anthony Grelais du syndicat de police Allianz.
00:29:59Selon lui, ces militants appartiennent à un groupuscule d'extrême gauche
00:30:02qui sévit régulièrement dans la capitale bretonne.
00:30:05Écoutez.
00:30:07Ce tag montre bien un groupuscule d'ultra-gauche qui est connu à Rennes.
00:30:13Donc, ce groupuscule sévit à chaque manifestation
00:30:17dès lors qu'ils ne sont pas d'accord sur un sujet.
00:30:21Là, ce soir, une manifestation qui était déclarée.
00:30:26Et au moment de la dispersion, toujours pareil,
00:30:28des exactions, des dégradations, des affrontements entre les collègues.
00:30:32À chaque fois, c'est la police qui fait parade.
00:30:35À chaque fois, le symbole, c'est la police.
00:30:36Là, le fait de taguer un véhicule de police,
00:30:38encore une fois, c'est un symbole de la République.
00:30:41L'ultra-violence à Rennes est connue.
00:30:43Et puis là, on pense que ça va continuer encore jusqu'aux élections.
00:30:48Jordan Bardella se prépare à s'installer à Matignon,
00:30:50à devenir Premier ministre en cas de victoire du RN au législatif.
00:30:55Je voulais qu'on s'arrête quelques instants avec vous,
00:30:58Lemy Guillaume, sur la réforme des retraites.
00:31:00L'abrogation de la réforme des retraites n'est pas une priorité,
00:31:04a dit Jordan Bardella hier soir.
00:31:06Qu'est-ce qu'il propose précisément sur la réforme des retraites ?
00:31:08Il propose d'attendre et de voir Romain.
00:31:11On le sait, le RN souhaite revenir sur l'âge de départ légal
00:31:14repoussé par la réforme à 64 ans et permettre à ceux qui ont commencé
00:31:18à travailler avant 20 ans de partir après 40 annuités,
00:31:21c'est-à-dire potentiellement avant 60 ans et 62 ans pour les autres.
00:31:25Mais Jordan Bardella a expliqué hier soir qu'il allait falloir
00:31:28faire des choix en raison de la situation économique
00:31:30et notamment de la dette.
00:31:31Et que cette promesse ne ferait donc pas partie de ses priorités
00:31:34s'il obtenait la majorité à l'issue des législatives.
00:31:37Il faut être raisonnable sur le plan économique, a-t-il dit.
00:31:41Il souhaite également voir la réalité des comptes
00:31:44s'il accède effectivement au pouvoir.
00:31:45Parce que, comme on le disait hier, pour le moment,
00:31:48les prévisions de déficit des caisses de retraite ne sont pas bonnes.
00:31:51Mais il s'agit de prévisions et ces prévisions,
00:31:54elles sont basées sur des scénarios économiques,
00:31:56mais aussi politiques, notamment la réforme du chômage,
00:31:59dont on ne sait pas ce qu'elle va devenir.
00:32:01Des réformes qui risquent d'être balayées, modifiées, transformées.
00:32:04Et donc, ces prévisions peuvent très bien être caduques dès le 8 juillet.
00:32:08Que vaut la promesse de Bruno Le Maire, par ailleurs,
00:32:10de baisser les prix de l'électricité en 2025,
00:32:13sachant qu'il sera probablement, possiblement plus aberti à ce moment-là ?
00:32:18Oui, effectivement, il a promis hier une baisse du tarif réglementé
00:32:20de l'électricité de 10 à 15 % en février prochain.
00:32:23Alors, en effet, les prix sur les marchés de gros de l'électricité
00:32:25sont plutôt en baisse.
00:32:26Et puis surtout, nos centrales, nos réacteurs produisent
00:32:29à nouveau à plein de l'électricité.
00:32:31Puis, il y a un facteur important,
00:32:33c'est la mise en service du fameux EPR de Flamanville,
00:32:36qui va enfin injecter de l'électricité dans le réseau d'ici la fin de l'année.
00:32:40Donc, tout ça va contribuer à faire baisser les prix à hauteur de 20 %.
00:32:44Bruno Le Maire s'est engagé sur une baisse de 10 à 15 %
00:32:47pour se préserver, en réalité, une marge si on veut effectivement
00:32:51faire remonter les taxes qui avaient été baissées
00:32:54à l'occasion du bouclier énergétique.
00:32:56Merci, Lomi.
00:32:56Quelles sont les attentes des patrons de PME dans cette campagne des législatives ?
00:33:00Le tissu économique français, c'est capital,
00:33:03c'est ce qui tient le pays.
00:33:04De quoi ont-ils besoin pour se développer ?
00:33:06On a posé la question à des patrons.
00:33:08Oui, Fabrice Bardet est gérant d'une entreprise spécialisée
00:33:11dans la vente de minéraux décoratifs à Rognac, dans les Bouches-du-Rhône.
00:33:15Il a 40 salariés et, en priorité, il aimerait que les charges baissent
00:33:19pour pouvoir recruter et donc développer sa société.
00:33:23Nous, le problème est quand même lié au personnel et aux charges.
00:33:28Il faudrait qu'on arrive à trouver des leviers pour que les charges baissent,
00:33:32que le personnel gagne plus.
00:33:34Mais de toute façon, sinon, ça fait boule de neige.
00:33:37On augmente le personnel, nos produits augmentent,
00:33:39nos livraisons augmentent et derrière, on perd des clients.
00:33:44On n'a plus de jeunes, on n'a plus d'apprentis.
00:33:46Les anciens partent à la retraite, ils ne sont pas remplacés, ils ne sont pas formés.
00:33:49Je pense qu'on n'a plus envie de venir dans des métiers un peu plus difficiles
00:33:53et on le ressent maintenant.
00:33:56Voilà, les attentes des patrons de PME, vous allez les entendre.
00:34:00Ce matin, François Zardy est mort à l'âge de 80 ans,
00:34:03je vous le disais dans les titres, après s'être battu pendant une vingtaine d'années
00:34:06contre un cancer.
00:34:08Oui, c'est son fils Thomas Dutronc qui l'a annoncé sur les réseaux sociaux
00:34:11en publiant une jolie photo de sa mère et de lui quand il était enfant.
00:34:16« Maman est partie », écrit-il.
00:34:18François Zardy, c'est tous les garçons et les filles.
00:34:21« Comment te dire adieu », le temps de l'amour, c'est aussi une voix délicate
00:34:25et mélancolique, un couple passionnel avec Jacques Dutronc.
00:34:28Et puis l'élégance, puisque Mick Jagger disait d'elle qu'elle était un idéal féminin.
00:34:33Et on est avec Fabien Lecoeuvre ce matin.
00:34:35On a oublié « Message personnel » de Michel Berger,
00:34:38qui a été un énorme tube en 1973.
00:34:40Et cette collaboration était merveilleuse d'ailleurs.
00:34:43C'était un vrai retour François Zardy à ce moment-là, au milieu des années 70.
00:34:48Allez, restez bien avec nous, trois nouveaux joueurs français
00:34:52sélectionnés par Thierry Henry pour les JO dans l'équipe de foot.
00:34:57Votre programme avec Nutribullet.
00:34:59Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:35:02Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:35:05Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:35:08Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:35:09Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:35:12Groupe Verlaine.
00:35:14Du nouveau dans la liste des bleus pour les JO.
00:35:17Oui, parce que Thierry Henry avait déjà présenté une première liste le 3 juin dernier,
00:35:20mais six joueurs avaient été retenus par leur club,
00:35:24notamment Bradley Barcola ou encore Warren Zahir-Henry.
00:35:28L'ex-attaquant de l'équipe de France a annoncé hier soir avoir choisi à la place
00:35:32Ryan Cherki de l'Olympique lyonnais,
00:35:34Andy Diouf de l'équipe de Lens et Chris Sliant-Matsima de Monaco.
00:35:38Le stage de préparation de l'équipe de France pour les JO
00:35:41commencera ce dimanche à Clairefontaine.
00:35:45C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:35:47Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:35:50exploitant leur commerce.
00:35:51Groupe Verlaine.pro.
00:35:53C'était votre programme avec Nutribullet.
00:35:55Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:35:58Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:36:02Vacances annulées, totale réorganisation dans les communes de France
00:36:06pour préparer les législatives de dimanche 30 juin et de dimanche 7 juillet.
00:36:12Voilà, notez bien que le 30 juin et le 7 juillet,
00:36:16vous allez voter, salle réquisitionnée, mariage parfois reporté ou annulé.
00:36:22C'est la totale désorganisation dans de nombreuses communes en France.
00:36:26On est allé en reportage dans les Bouches-du-Rhône,
00:36:29notamment à Bouc-Belaire.
00:36:30A tout de suite.
00:36:35C'est Newsy, il est 7h moins le quart.
00:36:36Merci d'être avec nous.
00:36:37Le Point Info tout d'abord avec Chana Lousto.
00:36:42Le RN investira des dizaines de candidats.
00:36:45Les Républicains, Jordan Bardelal a annoncé hier soir sur France 2,
00:36:48confirmant les déclarations d'Éric Ciotti un peu plus tôt.
00:36:51Selon le président des Républicains,
00:36:53son parti est trop petit pour gagner face au RN et à Renaissance.
00:36:56Cet accord est donc nécessaire pour préserver leur siège à l'Assemblée nationale.
00:37:01Et puis, nouvelle soirée de manifestation anti-Rassemblement national.
00:37:05Des milliers de personnes étaient rassemblées un peu partout en France
00:37:07pour s'opposer à la victoire du RN aux Européennes.
00:37:10À Paris, ils étaient 2800 autour de la place de la République.
00:37:14Et dans le cortège, on a pu entendre des menaces de décapitation
00:37:17contre Emmanuel Macron.
00:37:183000 personnes étaient également à Rennes, 1000 à Orléans.
00:37:23C'est le branle-bas de combat dans les communes françaises
00:37:25depuis l'annonce des législatives anticipées à la fin du mois
00:37:29pour le premier tour et début juillet, le 7, pour le second tour.
00:37:32Un délai court s'il en est, qui engendre de nombreuses difficultés.
00:37:36Ce n'est pas très difficile à imaginer une difficulté d'organisation
00:37:40dans les communes qui ne s'attendait pas à ça.
00:37:41On s'attendait plus à célébrer des mariages qu'à organiser des élections.
00:37:44Dans certaines villes, des mariages d'ailleurs vont devoir être annulés.
00:37:47Reportage de Stéphanie Rouquet dans les Bouches-du-Rhône, regardez.
00:37:51Située en plein centre-ville, la salle des fêtes de la commune de Mimé
00:37:56sert aussi de bureau de vote lors des scrutins.
00:37:58Alors, avec l'annonce surprise des législatives anticipées,
00:38:02les plannings se retrouvent bousculés.
00:38:05Certaines familles ont prévu de réserver des salles municipales
00:38:09qui sont les bureaux de vote en fait, le 30 et le 7.
00:38:13Donc en tout, il y a trois mariages qui sont annulés.
00:38:15Les familles sont dévastées.
00:38:17Mais c'est aussi des conséquences financières,
00:38:19car ça nous coûte beaucoup d'argent.
00:38:22C'est des conséquences également d'emploi du temps,
00:38:25parce qu'en juillet, les vacances sont souvent prévues,
00:38:29donc de personnel bien entendu.
00:38:31À 10 km au-delà, la commune de Bouc-Belaire est confrontée aux mêmes problématiques.
00:38:37Non, vous aviez réservé la salle Olympie,
00:38:39mais avec les élections, la salle n'est plus disponible.
00:38:42D'accord, alors comment on fait ?
00:38:44Pendant que le service des sports reprogramme des manifestations,
00:38:47les agents de l'état civil et le maire cherchent des assesseurs
00:38:51pour tenir les bureaux de vote.
00:38:52Comme le président de la République a décidé de tuer les partis politiques,
00:38:56on n'a plus de militants.
00:38:58Donc les assesseurs, on ne les a pas.
00:39:00Donc il faut qu'on paye des gens à la limite pour faire le rôle d'assesseur.
00:39:04On a décidé en haut de faire les choses sans demander aux gens qui, eux,
00:39:10ont les pieds dans la glaise.
00:39:11Et ça, je trouve ça scandaleux.
00:39:13Mais coûte que coûte, ces municipalités l'assurent.
00:39:16Tout sera prêt pour les législatives anticipées.
00:39:22Voilà, bon courage à tous les maires, à tous les élus municipaux.
00:39:25Parce que déjà que c'est compliqué d'être maire.
00:39:27Déjà que c'est compliqué d'être élu local.
00:39:29Et là, on rajoute une couche.
00:39:31Fabien Lequeu, vous nous disiez que les élections législatives,
00:39:34ça avait un impact dans votre vie.
00:39:35Oui, oui, parce que je devais être le 30 juin au Salon du Livre d'Onfleur.
00:39:38Ah bah oui, qui est organisé au Grenier Assel.
00:39:40Le Grenier Assel a été réquisitionné pour la période électorale, évidemment.
00:39:44Bon, ça a été un repos.
00:39:45On s'en rend du repos.
00:39:46On trouvera peut-être un autre repos.
00:39:47C'est moins grave.
00:39:48C'est moins grave quand même.
00:39:49Mais bon.
00:39:50Après, tous les mariages n'ont pas été annulés.
00:39:51Il y a eu un mariage Éric Ciotti-Marine Le Pen.
00:39:52Effectivement.
00:39:53Comme quoi.
00:39:56C'est grave.
00:39:57On verra.
00:39:58C'est cadeau.
00:39:59Allez, on va parler de Céline Dion.
00:40:01Elle promet qu'elle retournera sur scène.
00:40:03Même si elle doit ramper pour aller sur scène.
00:40:06On va l'entendre d'ailleurs.
00:40:11Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies, Carrefour Énergie.
00:40:14On a tous droit au meilleur.
00:40:17Céline Dion qui a accordé une interview à la chaîne américaine NBC.
00:40:21Qui était donc diffusée hier soir.
00:40:24Céline Dion qui donc promet qu'elle retournera sur scène.
00:40:27Même si elle doit ramper.
00:40:28Je vous rappelle que la chanteuse canadienne de 56 ans est atteinte d'un syndrome de la
00:40:32personne raide qui l'a fait terriblement souffrir.
00:40:35Je vais retourner sur scène même si je dois ramper, même si je dois parler avec mes mains.
00:40:45Je le ferai.
00:40:46Je suis Céline Dion parce qu'aujourd'hui ma voix sera entendue pour la première fois.
00:40:54Pas seulement parce que je dois le faire, parce que j'en ai besoin, mais parce que je le veux.
00:41:02Voilà, Céline Dion déterminée à remonter sur scène quoi qu'il arrive, malgré la maladie.
00:41:10Elle dit que c'est une maladie qui est très, très, très handicapante.
00:41:13Elle a eu des spasmes qui lui ont cassé les côtes, Céline Dion.
00:41:16C'est ça qu'elle raconte dans cette interview.
00:41:18Et surtout, il n'y a pas de traitement pour la maladie de l'homme raide.
00:41:21Et alors en ce moment, elle consulte beaucoup de chamanes parce qu'elle s'est mise dans
00:41:24la spiritualité pour essayer de trouver un remède.
00:41:26Et apparemment, ça fonctionne, dit son entourage.
00:41:28Oui, alors bon, soyons prudents.
00:41:31Oui, voilà, pour se soigner, il vaut mieux aller voir le médecin.
00:41:33Je pense.
00:41:34On peut voir qui on veut, mais si on veut se soigner de quelque chose de grave, on va voir le médecin.
00:41:38Bon, en tout cas, c'est l'occasion d'écouter Céline Dion.
00:41:42Céline Dion au JO, la cérémonie d'ouverture des Jeux à Paris.
00:41:46On verra.
00:41:47Il y a eu une fake news.
00:41:49Sur les 2,7 millions.
00:41:50Voilà.
00:41:51Le comité a démenti.
00:41:53Voilà, a démenti.
00:41:54Les chanteurs qui viennent chanter pour les JO, c'est gratuit.
00:41:57Point barre.
00:41:58Bon.
00:41:59Que les frais de déplacement à payer.
00:42:01Exactement.
00:42:02Et le logement.
00:42:03Oui, bah oui.
00:42:04Quand vous invitez quelqu'un à venir chanter, vous n'avez pas à lui dire, tiens, débrouille-toi.
00:42:10Il y en a peu à Paris, d'ailleurs, des cabanes de pêcheurs.
00:42:13Autour de la scène, on doit bien trouver des choses.
00:42:16C'était votre programme avec Carrefour Énergie.
00:42:19Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies,
00:42:22Carrefour Énergie.
00:42:23On a tous droit au meilleur.
00:42:25La droite française est-elle la plus bête du monde ?
00:42:28Oui, disent certains.
00:42:29On va y revenir dans un instant.
00:42:30Avec vous, Betty Lebrecht.
00:42:31A tout de suite.
00:42:32Bon réveil à tous.
00:42:36La droite française est-elle la plus bête du monde pour reprendre une célèbre formule ?
00:42:40Éric Ciotti est un homme presque seul chez les Républicains
00:42:43et Jordan Bardella a refusé la main tendue par Marion Maréchal au grand désarroi.
00:42:49Gauthier Lebrecht, des électeurs.
00:42:51Eh oui, Éric Ciotti est l'ennemi public numéro un des ténors de son parti.
00:42:55Xavier Bertrand explique qu'il a collaboré et demande sa démission et son exclusion.
00:43:00Gérard Larcher, le président du Sénat, souhaite qu'il quitte la présidence des LR.
00:43:05L'ancien sénateur LR Pierre Charon, qui a soufflé l'idée de la dissolution à Emmanuel Macron,
00:43:12le compare à Mussolini, vous avez bien entendu.
00:43:15Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand.
00:43:1890% des députés LR désapprouvent l'accord passé avec le RN.
00:43:23100% des sénateurs, le premier d'entre eux, Bruno Rotailleau, leur président,
00:43:27explique qu'Éric Ciotti lui a menti et a passé cet accord dans son dos
00:43:31et dans le dos de tout le monde.
00:43:33Une trahison pour sauver son poste de député et enfin devenir ministre, disent-ils.
00:43:39Sur la forme, la façon de procéder est quand même, il faut le dire, étonnante
00:43:43car ça va être très compliqué pour Éric Ciotti de tenir,
00:43:46étant donné qu'il est seul contre tous.
00:43:48Seul, pas totalement.
00:43:5050% des militants soutiennent sa démarche, selon un sondage Odoxa pour le Figaro.
00:43:56Ce qui montre que LR est un parti écartelé entre le RN et le macronisme,
00:44:01un parti probablement voué à disparaître, aspiré définitivement par ses deux blocs.
00:44:07Tous les arguments moraux pour stigmatiser le RN sont utilisés.
00:44:11Pour stigmatiser le RN et Éric Ciotti, Gérald Darmanin a expliqué
00:44:15que le président des LR avait signé les accords de Munich.
00:44:19Xavier Bertrand, je vous le disais, qu'il avait collaboré
00:44:21et Pierre Charron qu'il ressemblait physiquement et moralement à Mussolini.
00:44:25Quel décalage entre ces bonnes consciences et le vote des Français dimanche.
00:44:30C'est même très insultant pour les électeurs du RN.
00:44:34L'objectif c'est quoi ? De nazifier le RN ?
00:44:37Ça ne marchera pas, ça aura même l'effet inverse.
00:44:40Ce qui marche, ce sont les résultats, pas les arguments moraux.
00:44:44Et c'est pas moi qui le dis, c'est Emmanuel Macron lui-même
00:44:47quand il recadre Elisabeth Borne qui avait invoqué
00:44:50les racines pétinistes du RN.
00:44:54Ça ne marche pas, ça ne marche plus.
00:44:56Il faut des résultats, pas des condamnations morales.
00:44:59Avec Reconquête, en revanche, il n'y a pas d'accord.
00:45:02Contrairement à ce qu'on a pu imaginer en début de semaine.
00:45:05Hier matin, encore, Marion Maréchal était sur ce plateau
00:45:08et on imaginait un accord avec une mise en retrait d'Éric Zemmour
00:45:12pour plaire à Jordan Bardella et Marine Le Pen.
00:45:15Mais était-ce un piège tendu à Marion Maréchal,
00:45:18la tête de liste Reconquête pour les Européennes ?
00:45:20C'est le sentiment dans son camp.
00:45:22L'accord a échoué sur la forme et sur le fond, explique le RN.
00:45:27Évidemment, je vous le dis à l'instant, il y a le rejet d'Éric Zemmour
00:45:30qui a malgré tout fait un pas hier sur notre antenne
00:45:32en annonçant qu'il ne serait pas candidat
00:45:34face à un député sortant du RN.
00:45:37Alors, ça n'aurait pas, il faut l'avouer,
00:45:39empêché forcément ce député d'être réélu
00:45:41puisqu'il avait déjà Éric Zemmour face à lui il y a deux ans
00:45:44et il a été élu.
00:45:45Mais c'était un premier geste d'apaisement qui donc ne suffira pas.
00:45:49Marion Maréchal, quand elle franchit le seuil du siège du RN,
00:45:53tombe-t-elle dans un piège ?
00:45:55Jordan Bardella a-t-il eu à un instant seulement
00:45:58la réelle intention d'un accord avec Reconquête ?
00:46:01Une remarque pour faire exploser Reconquête.
00:46:04L'accord était inutile pour faire exploser LR.
00:46:07Il fallait un deal avec Ciotti.
00:46:09En fait, avec Reconquête, l'accord n'était pas forcément utile.
00:46:12Avec LR, il en fallait un.
00:46:14Et le résultat, les deux parties sont en lambeaux ce matin.
00:46:17Le RN tout puissant.
00:46:18Et si c'était cela le vrai but de la manœuvre.
00:46:21Merci beaucoup Gauthier.
00:46:228h10, soyez là.
00:46:23Rachida Dati a choisi CNews pour parler ce matin.
00:46:26Rachida Dati, invitée de Laurence Ferrari dans la grande interview sur CNews et Europe.
00:46:30On sera avec Laure Lavalette à 7h40, porte-parole du RN.
00:46:34Et avec Jacqueline Eustache-Brignaud, sénatrice LR du Val-d'Oise.
00:46:38Voilà les nombreuses réactions politiques, évidemment, ce matin dans la matinale de CNews.
00:46:43Le temps tout de suite, Alexandra Blain.
00:46:47Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:46:49La météo avec Groupe Verlaine.
00:46:51Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:46:54Groupe Verlaine.
00:46:55Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:46:59Légère et résistante.
00:47:03Alexandra, il va encore faire froid ce matin.
00:47:05Oui, en effet.
00:47:06Regardez notre chiffre du jour.
00:47:072,1 degrés seulement actuellement du côté de Reims.
00:47:11Dans la main de température presque hivernale, digne d'un mois de novembre.
00:47:14Donc si vous êtes sur le nord-est du pays, attention, il fait froid ce matin.
00:47:18Et souvent, le ciel est dégagé.
00:47:19Donc conséquence, les températures ont tendance à baisser davantage.
00:47:23Alors ce matin, on retrouve un temps assez mitigé.
00:47:25Notamment entre les Pyrénées et le centre-est.
00:47:28Toujours du grand beau temps autour du golfe du Lyon.
00:47:30Avec néanmoins le maintien du Mistral et de la Tramontane.
00:47:33Et puis près des côtes de la Manche.
00:47:34Temps assez brumeux, assez nuageux.
00:47:36Avec néanmoins quelques éclaircies actuellement sur la pointe bretonne.
00:47:39Dans l'après-midi, très peu d'évolution.
00:47:41Toujours un temps mitigé sur le nord du pays.
00:47:43Avec un temps très brumeux localement.
00:47:45Quelques averses entre le nord et le bassin parisien.
00:47:47Maintien du vent en Méditerranée.
00:47:49Puis on aura également quelques orages.
00:47:51Principalement sur les Alpes ou encore sur les Pyrénées.
00:47:53Les températures ce matin font le grand écart.
00:47:55Il fait froid à Reims.
00:47:56Tandis que c'est beaucoup plus doux à Nice.
00:47:58Avec 18 degrés dans l'après-midi.
00:47:59Les températures restent en moyenne 4 à 5 degrés.
00:48:02En dessous des normales de saison.
00:48:04Avec 17 degrés à Lille cet après-midi.
00:48:06Vous aurez en moyenne 20 degrés à Paris.
00:48:0823 degrés à Lyon.
00:48:09Et localement 26 degrés à Montpellier.
00:48:20C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:48:24Installateur de panneaux photovoltaïques.
00:48:26Garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:48:28Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:48:30C News, il est 7h01.
00:48:32Merci d'être avec nous.
00:48:34Merci d'avoir choisi C News à la une ce matin.
00:48:36Cette information tombait dans la soirée.
00:48:38Françoise Hardy est morte.
00:48:40On l'a appris aux alentours de 23h.
00:48:42Ça a été annoncé par son fils Thomas Dutronc.
00:48:45Elle avait un cancer depuis une vingtaine d'années.
00:48:48On va revenir sur sa vie avec vous.
00:48:50Fabien Lequeuvre, à tout de suite.
00:48:52Jordan Bardella annonce que le RN va investir.
00:48:55Des dizaines de candidats LR.
00:48:57Dont des députés sortant chez Les Républicains.
00:48:59L'accord annoncé par Éric Ciotti
00:49:01est dénoncé par la plupart des ténors du parti.
00:49:04On va y revenir avec vous, Gauthier Lebret.
00:49:06À tout de suite, Gauthier.
00:49:07Éric Ciotti annonce un accord avec le RN pour les législatives.
00:49:11Les ténors sont très remontés contre cette décision.
00:49:15Qu'en pensent les sympathisants LR ?
00:49:17On est allés leur poser la question.
00:49:19Vous allez entendre.
00:49:21De nouvelles manifestations à Paris.
00:49:23De jeunes militants d'extrême gauche
00:49:25qui dénoncent la victoire du RN aux élections de dimanche dernier.
00:49:28On va vous montrer les images.
00:49:30Et puis dans un instant, on sera avec Bruno Jambard
00:49:32qui est vice-président de l'institut de sondage Opinion.
00:49:35Oui, on va revenir.
00:49:37Évidemment, et décrypter la situation politique actuelle.
00:49:40François Hardy est mort à l'âge de 80 ans.
00:49:42Le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure.
00:49:48Quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures.
00:49:55C'est Thomas Dutronc qui l'a annoncé sur les réseaux sociaux
00:49:58en publiant une jolie photo de sa mère et lui, enfant.
00:50:02Maman est partie, écrit-il tout simplement.
00:50:05François Hardy se battait depuis 2004 contre un cancer.
00:50:08Et là, on entend le temps de l'amour
00:50:10qui d'ailleurs avait été repris par le groupe Bon Entendeur récemment
00:50:13puisque François Hardy était assez intemporel.
00:50:16François Hardy, c'est aussi tous les garçons et les filles.
00:50:19Comment te dire adieu ?
00:50:20C'est aussi une voix douce, mélancolique.
00:50:23Un couple passionnel avec Jacques Dutronc.
00:50:25Et puis l'élégance puisqu'elle était adulée de beaucoup de stars,
00:50:29notamment internationales, dont Mick Jagger
00:50:32qui disait que c'était un idéal féminin.
00:50:34Retour sur la carrière d'une icône avec Viviane Hervié.
00:50:38François Hardy a tout juste 18 ans.
00:50:40Elle devient la nouvelle idole des jeunes,
00:50:43propulsée par la vague des yéyés.
00:50:49La jeune fille au regard mélancolique
00:50:51devient l'égérie des grands couturiers.
00:50:53Paco Rabanne, Yves Saint Laurent, Courrèges, Bob Dylan,
00:50:56David Bowie, Mick Jagger, Paul McCartney,
00:50:59tous avoueront avoir fantasmé sur elle.
00:51:02Mais un seul va devenir son grand amour,
00:51:05Jacques Dutronc qui entre dans sa vie en 1967.
00:51:08La relation du couple Hardy-Dutronc sera tumultueuse.
00:51:12Après la naissance de leur fils en 1973,
00:51:15ils se marient en 1981.
00:51:17Puis leurs chemins se séparent.
00:51:19Pourtant ils ne divorceront jamais.
00:51:21Et les retrouvailles sentimentales et professionnelles seront nombreuses.
00:51:25En 2004, François Hardy se voit diagnostiquer un lymphome.
00:51:28C'est le début d'une longue bataille contre la maladie.
00:51:31Un combat qui va lui inspirer plusieurs livres,
00:51:34toujours plébiscités par le public.
00:51:36A tous les âges de sa vie,
00:51:38François Hardy conservera l'image d'une femme élégante
00:51:41et sincère dans ses choix artistiques.
00:51:54On va revenir dans un instant avec vous Fabien Lecoeuvre
00:51:57sur la carrière de François Hardy.
00:51:59Le RN investira des dizaines de candidats LR.
00:52:02Jordan Bardelal a annoncé hier soir sur France 2
00:52:05confirmant les déclarations d'Éric Ciotti un peu plus tôt.
00:52:08Oui, le président du RN s'est entretenu avec le patron DLR
00:52:11et devrait continuer à le faire ces prochaines heures.
00:52:14Je me félicite qu'Éric Ciotti ait répondu favorablement à cet appel
00:52:18et je vous confirme ce soir qu'il y aura donc un accord
00:52:21dans ces élections législatives entre le RN que je préside
00:52:24et que je conduis, les Républicains,
00:52:26et il y aura un certain nombre de députés des Républicains
00:52:29sortants ou investis qui seront soutenus
00:52:32par le RN. Il y en aura plusieurs dizaines.
00:52:36Éric Ciotti se met le trouble chez les ténors des Républicains.
00:52:42Chez les ténors des Républicains, qu'est-ce que disent
00:52:45les sympathisants et les électeurs de droite en général ?
00:52:48On a voulu savoir ce matin.
00:52:50Oui, on est allé leur poser la question.
00:52:52Voyez ce reportage de Fabrice Elsner et Chloé Tarka.
00:52:56Un président de parti plus isolé que jamais dans son camp,
00:52:59mais qui peut compter sur une partie de ses électeurs
00:53:02qui comprennent le choix d'alliance qui a été fait
00:53:04avec le RN.
00:53:06Pour l'instant, les Républicains, ils n'arrivent pas à faire
00:53:09plus que des petits pourcentages, donc je pense qu'il faut
00:53:12changer de tactique.
00:53:14Il y a des idées qui sont à peu près les mêmes,
00:53:17qu'il faut maîtriser nos frontières, maîtriser les déficits publics,
00:53:21remettre dans ce pays qui est devenu un joyeux bordel
00:53:26et mettre fin à la Macronie qui a fait tomber la France
00:53:34à un niveau jamais vu et aussi bas.
00:53:38Tous les adhérents ne partagent cependant pas la décision
00:53:41de leur président. Ils estiment, comme les cadres du parti,
00:53:44qu'il s'agit là d'une trahison.
00:53:47C'est dommageable parce qu'en gros, on est soit sur un choix
00:53:50d'extrême à gauche, soit sur un choix d'extrême à droite
00:53:53et dans le contexte actuel, les extrêmes à gauche font pour moi,
00:53:56de mon point de vue, un peu plus peur que les extrêmes à droite,
00:53:58ce qui en est d'autant plus dommageable.
00:54:00J'espère qu'il y aura encore quelques éléphants dans le LR
00:54:03pour pouvoir mettre un petit peu les poings sur les îles sur ce genre.
00:54:06Une mise au point prévue dans la journée par les cadres du parti
00:54:09lors d'un bureau exécutif exceptionnel.
00:54:11L'avenir d'Éric Ciotti chez les Républicains sera scellé aujourd'hui.
00:54:16Éric Ciotti, donc favorable à cette alliance.
00:54:20Question que je vous pose ce matin.
00:54:23Est-ce que vous comprenez Éric Ciotti qui a décidé de se rapprocher
00:54:26du RN pour faire gagner la droite aux législatives ?
00:54:29Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous flashez le QR code,
00:54:31on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:54:34Est-ce que vous soutenez les ténors du DLR qui disent
00:54:37« tous au fin d'accord avec le RN » ?
00:54:39Ou est-ce que vous soutenez Éric Ciotti ?
00:54:41Vous flashez le QR code et vous nous dites
00:54:43que Gérald Darmanin tend la main aux députés LR
00:54:45qui s'opposent à l'alliance avec le RN.
00:54:48Le ministre de l'Intérieur propose de ne pas investir
00:54:50de candidats de la majorité face à eux, Chana.
00:54:52Lui, il l'a dit hier à l'occasion du lancement
00:54:54de sa campagne aux élections législatives dans le Nord.
00:54:56Écoutez.
00:54:58Sur les députés LR, ma proposition que j'ai eu l'occasion
00:55:02de formuler au président de la République
00:55:04et au chef de mon parti,
00:55:06c'est que quiconque refuse chez les députés LR
00:55:10l'ignoble contrat qu'a signé M. Ciotti
00:55:15devrait non pas être investi,
00:55:18puisqu'ils doivent garder leur identité.
00:55:20On ne leur demande pas de les rejoindre
00:55:21de la majorité présentielle.
00:55:22Ils ne devraient pas avoir de candidats
00:55:23de notre famille politique contre eux.
00:55:25L'ignoble contrat.
00:55:27Les mots « collaboration » sont également utilisés.
00:55:29La collaboration, c'est quand même...
00:55:31Ce sont des Français qui ont travaillé
00:55:33avec les nazis pendant la guerre.
00:55:35On en parle ce matin.
00:55:37Je suis sûr que vous avez un avis sur la question.
00:55:40Je voulais qu'on revienne également
00:55:41sur ce qui s'est passé hier soir
00:55:42dans les rues de plusieurs villes,
00:55:44notamment à Paris, mais pas que, Chana.
00:55:46Oui, il y avait 2800 personnes
00:55:48autour de la place de la République à Paris.
00:55:50On a pu entendre des slogans,
00:55:53des menaces de décapitation
00:55:54contre Emmanuel Macron dans les cortèges.
00:55:56Il y avait aussi 3000 personnes à Rennes
00:55:59et 1000 personnes à Orléans.
00:56:01Le sport, à présent, avec l'athlète Kevin Mayer
00:56:04qui sera bien de la fête cet été au JO à Paris.
00:56:07Votre programme avec Nutribullet.
00:56:09Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:56:12Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:56:15Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:56:17Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:56:19Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:56:22Groupe Verlaine.
00:56:24Kevin Mayer sera bien au JO à Paris.
00:56:27Oui, le double champion du monde de Décathlon
00:56:29a validé les minima qualificatifs
00:56:31pour les Jeux Olympiques
00:56:32grâce à sa performance
00:56:34au championnat d'Europe à Rome hier en clair.
00:56:37Au bout des dix épreuves du Décathlon,
00:56:39il a enfin totalisé assez de points pour participer au JO.
00:56:42Il faut dire que Kevin Mayer était au pied du mur.
00:56:44Il lui restait que trois semaines seulement
00:56:46pour valider sa place.
00:56:48Ça faisait deux ans qu'il n'avait pas fini un Décathlon.
00:56:50Donc autant dire qu'il était moins une.
00:56:53L'athlète français de 32 ans,
00:56:54déjà double médaille d'argent,
00:56:56pourra donc tenter de décrocher
00:56:57une troisième médaille olympique.
00:57:00C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:57:02Installateurs de panneaux solaires
00:57:03pour professionnels et propriétaires
00:57:05exploitant leur commerce.
00:57:06Groupe Verlaine.pro
00:57:08C'était votre programme avec Nutribullet.
00:57:10Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:57:13Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:57:17Restez bien avec nous.
00:57:18Dans un instant,
00:57:19quel est l'état de l'opinion ce matin
00:57:21à 18 jours du premier tour des législatives ?
00:57:25On va en parler avec Bruno Jambard,
00:57:27vice-président d'Opinion Way,
00:57:29qui est en direct avec nous.
00:57:31A tout de suite.
00:57:36CNews, il est 7h15.
00:57:37Bienvenue à tous.
00:57:38Tout d'abord, le point info,
00:57:39les dernières informations.
00:57:40Chana Lusso.
00:57:44Situation de crise chez les Républicains.
00:57:46Un bureau exécutif exceptionnel
00:57:48aura lieu aujourd'hui à 15h,
00:57:50sans leur patron, Éric Ciotti.
00:57:52Son rapprochement avec Jordan Bardella
00:57:53juste avant la campagne des élections législatives
00:57:56divise le parti plus que jamais.
00:57:58Le président Les Républicains des Hauts-de-France,
00:58:00Xavier Bertrand,
00:58:01parle de trahison,
00:58:02de collaboration avec le RN.
00:58:04Il demande sa démission
00:58:05et son exclusion du parti.
00:58:08Emmanuel Macron tiendra
00:58:09une conférence de presse à 11h aujourd'hui.
00:58:11Le président de la République
00:58:12ne sera pas à l'Élysée.
00:58:13Il voulait un lieu neutre.
00:58:15Il prendra la parole au pavillon
00:58:16Cambon-Capucine à Paris
00:58:17pour donner son cap pour ces élections.
00:58:20Et c'est bien Gabriel Attal
00:58:21qui mènera cette campagne
00:58:22en tant que chef de la majorité.
00:58:24Le Premier ministre l'a confirmé hier soir.
00:58:27Et puis la policière
00:58:28qui a tué un jeune homme de 19 ans
00:58:30par bas à La Cherbourg
00:58:31a été mise en examen pour homicide volontaire.
00:58:34Ça s'est passé dans le cadre
00:58:35d'un refus d'obtempérer dimanche soir.
00:58:37Le jeune homme avait pris la fuite à pied
00:58:39bousculant volontairement à un policier.
00:58:41C'est là qu'elle a ouvert le feu
00:58:42en le touchant mortellement
00:58:43au niveau de la poitrine.
00:58:44Elle a été placée
00:58:45sous contrôle judiciaire strict
00:58:47qui lui interdit entre autres
00:58:48d'exercer son métier
00:58:49et de détenir une arme.
00:58:51Bruno Jambard,
00:58:52vice-président d'Opinion Oué.
00:58:53L'Institut de sondage
00:58:54est en direct avec nous ce matin.
00:58:56Bonjour Bruno Jambard.
00:58:57Merci d'être là.
00:58:59J'avais besoin de,
00:59:00et on avait tous besoin
00:59:01de vos lumières et de votre expertise.
00:59:03Bon, vous qui connaissez par cœur
00:59:05l'état de l'opinion des Français.
00:59:08Est-ce que l'électorat de droite LR
00:59:11est majoritairement derrière Éric Ciotti ou pas ?
00:59:14Qu'est-ce que vous voyez ?
00:59:15Qu'est-ce que vous sentez ?
00:59:16Qu'est-ce que vous savez surtout ?
00:59:19Ce que l'on sait,
00:59:20c'est que jusqu'à présent
00:59:21il est plutôt divisé sur cette question.
00:59:23Quand on regarde par exemple
00:59:25comment a voté l'électorat Pécresse
00:59:27au second tour de la présidentielle en 2022,
00:59:30les deux tiers ont choisi de voter pour Emmanuel Macron
00:59:32et à peu près un quart a choisi
00:59:34de voter pour Marine Le Pen.
00:59:36Là on pense que probablement
00:59:39le rapport s'est rééquilibré
00:59:41entre ceux qui sont plutôt pour une alliance
00:59:43avec le Rassemblement national
00:59:44et ceux qui n'y sont pas favorables.
00:59:46Mais dans le fond,
00:59:47je pense que les électeurs de LR
00:59:49sont un peu comme le parti,
00:59:50ils sont divisés sur cette question.
00:59:52Les LR sont divisés depuis longtemps.
00:59:54Dans les proportions que vous nous disiez à l'instant,
00:59:57deux tiers vers Macron,
00:59:59un quart vers Marine Le Pen,
01:00:02c'est encore d'actualité ?
01:00:04Ça a probablement bougé un peu depuis 2022,
01:00:07donc il faudra regarder
01:00:09et les enquêtes qui viendront dans les jours qui viennent
01:00:11nous diront exactement où on en est.
01:00:12Et puis l'électorat lui-même,
01:00:14il change un peu d'une élection à une autre.
01:00:16L'électorat de François-Xavier Begamy
01:00:18par exemple dimanche dernier,
01:00:19il n'est probablement pas tout à fait le même
01:00:21que celui de Végry Pécresse en 2022.
01:00:23Les Républicains et l'ERN sont d'accord
01:00:25sur le régalien, sécurité, immigration.
01:00:28Qu'est-ce qu'ils pourraient mettre en place ?
01:00:30Qu'est-ce qu'on pourrait imaginer
01:00:32comme mesure simple, efficace,
01:00:35qui parle au français
01:00:37et qui pourrait être un point commun
01:00:39entre les deux partis ?
01:00:41Si on regarde un peu
01:00:42ce que pensent les Républicains
01:00:44et leurs électeurs depuis plusieurs années
01:00:46sur ces sujets-là,
01:00:47on pense que des thématiques
01:00:49comme les peines planchers par exemple,
01:00:51qui ont déjà été adoptées sous Nicolas Sarkozy,
01:00:54sont clairement des mesures
01:00:55qui pourraient être des mesures communes
01:00:57et acceptées par les deux électorats.
01:01:00En matière d'immigration,
01:01:01des questions autour de l'application des OQTF,
01:01:05autour de la limitation de l'immigration.
01:01:10Il y a un débat probablement
01:01:12sur la question des quotas
01:01:13où on a les Républicains et leurs électorats
01:01:15qui sont plutôt favorables.
01:01:17Pas certain que ce soit le cas
01:01:18auprès des électeurs et de l'IRN lui-même.
01:01:22Mais on voit bien que sur ces sujets-là,
01:01:24des mesures pourraient probablement
01:01:26être prises en commun.
01:01:28L'IRN est donné à 33-34%,
01:01:31LR à 8%,
01:01:33plus de 40% à E2,
01:01:35sans compter Reconquête.
01:01:37Mais ce n'est pas un scrutin à la proportionnelle.
01:01:40Du coup, ça donne quoi dans l'hémicycle ?
01:01:43On a déjà une vision,
01:01:45même si elle est évidemment dans les grandes largeurs.
01:01:49Honnêtement, c'est vraiment tôt,
01:01:50parce qu'il faut attendre les candidatures
01:01:52qui vont être déposées dimanche.
01:01:53On ne sait pas encore
01:01:54où les partis auront des candidats,
01:01:56dans quelles circonscriptions.
01:01:58Mais si on regarde aujourd'hui
01:02:00un peu à partir de ces chiffres,
01:02:01ce que pourraient être les rapports de force,
01:02:03c'est sûr qu'avec des chiffres de cette nature,
01:02:06le RN aurait le premier groupe
01:02:08à l'Assemblée nationale,
01:02:10très clairement,
01:02:11mais probablement un groupe
01:02:12qui ne permettrait pas
01:02:13d'avoir une majorité absolue.
01:02:14D'où se pose la question de la coalition
01:02:17et de la nécessité de trouver des renforts
01:02:19pour pouvoir passer cette barre
01:02:21des 289 députés.
01:02:23Mais premier groupe,
01:02:24il passe les 200 députés ou pas ?
01:02:27C'est une option, oui,
01:02:29a priori, à privilégier.
01:02:31Mais là encore,
01:02:32je pense qu'il faut juste avoir conscience
01:02:34qu'on est dans une élection très rapide,
01:02:36une dissolution.
01:02:37Les Français commencent à encaisser
01:02:39la décision du président de la République.
01:02:41Donc probablement qu'on aura une campagne
01:02:43où le point de départ,
01:02:44celui que vous avez cité,
01:02:45ne sera pas tout à fait le point d'arriver
01:02:47au moment du vote
01:02:48et les rapports de force
01:02:49vont probablement bouger.
01:02:50Donc c'est aussi une campagne
01:02:53très particulière
01:02:54qui va connaître des changements
01:02:57et des mouvements plus rapides
01:02:58et plus forts que d'habitude.
01:03:00Merci beaucoup Bruno Jambard.
01:03:01Merci d'être avec nous.
01:03:03Prochain baromètre pour CNews,
01:03:06c'est vendredi.
01:03:08Exactement, c'est ça.
01:03:10Voilà, on donnera les projections
01:03:14à l'Assemblée nationale.
01:03:15Merci beaucoup.
01:03:16Merci Bruno.
01:03:17Allez, des vols en série sur les chantiers.
01:03:20Le secteur du BTP tire la sonnette d'alarme.
01:03:23L'OMIC Guillaume dans un instant.
01:03:24A tout de suite.
01:03:32L'économie, on va parler
01:03:33des vols en série sur les chantiers.
01:03:4050 maisons à visiter
01:03:41pour découvrir la vôtre.
01:03:53Selon une enquête
01:03:54de nos confrères des Echos,
01:03:56les vols sur les chantiers
01:03:57se multiplient ces dernières années.
01:03:59Ça fait partie des sujets
01:04:00dont les Français en ont marre.
01:04:03Ils en ont marre des vols
01:04:05et notamment sur les chantiers.
01:04:07L'addition commence à être très salée
01:04:08pour les professionnels du bâtiment.
01:04:10Oui, exactement.
01:04:11On s'en souvient
01:04:12de nombreuses agriculteurs
01:04:13qui avaient été victimes
01:04:14de vols de tracteurs
01:04:15ou d'engins agricoles
01:04:16ces dernières années.
01:04:17Mais il semble que ces derniers mois,
01:04:18ce sont les gros chantiers
01:04:19qui sont visés.
01:04:20Selon l'organisation professionnelle DLR
01:04:22qui regroupe des loueurs de matériel,
01:04:24au moins 4000 engins
01:04:25destinés à la construction
01:04:27auraient été volés en 2022.
01:04:29Ce sont les derniers chiffres
01:04:30dont on dispose.
01:04:31Le préjudice global
01:04:32dépasserait les 20 millions d'euros
01:04:34rien que pour ces gros engins.
01:04:36Des engins qui visiblement
01:04:37partent ensuite vers l'Europe de l'Est
01:04:39ou traversent, pour certains,
01:04:40la Méditerranée.
01:04:41Si on ajoute
01:04:42tous les vols de petits matériels
01:04:43à ces gros vols,
01:04:45les vols de matériaux,
01:04:46une autre société spécialisée,
01:04:48elle, dans la vidéosurveillance,
01:04:49avance le chiffre
01:04:50de 1 milliard d'euros
01:04:52de coûts et de pertes
01:04:53pour les entreprises du bâtiment,
01:04:54notamment parce que ces vols,
01:04:56ils entraînent des retards
01:04:57avec souvent des conséquences
01:04:58financières importantes,
01:04:59voire des pénalités
01:05:00pour les constructeurs.
01:05:011 milliard d'euros
01:05:02de pertes et de vols.
01:05:04Ils partent où ?
01:05:05Pays de l'Est ?
01:05:06Pays de l'Est
01:05:07ou bien ils traversent la Méditerranée.
01:05:08Donc ils partent en Afrique ?
01:05:09Ils partent en Afrique.
01:05:10Quelle est la fréquence
01:05:11de ces vols ?
01:05:12Les vols sont en forte hausse
01:05:13sur les chantiers.
01:05:14En 2023,
01:05:1566 % des professionnels
01:05:16du bâtiment déclarent
01:05:17avoir été victime
01:05:18d'au moins un vol
01:05:19d'une valeur supérieure
01:05:20à 2 000 euros.
01:05:21Selon un sondage,
01:05:2260 % des professionnels
01:05:23du bâtiment ont constaté
01:05:24une augmentation
01:05:25de la criminalité
01:05:26sur les chantiers
01:05:27au cours de l'année 2023
01:05:28avec des actes et des vols
01:05:29de plus en plus rapprochés.
01:05:3123 % des sondés
01:05:32assurent subir un vol
01:05:33tous les deux ou trois mois
01:05:34sur les chantiers.
01:05:35À part les engins,
01:05:36qu'est-ce que volent
01:05:37ces individus ?
01:05:38Dans 45 % des cas,
01:05:39du cuivre qui devient
01:05:40une cible vraiment
01:05:41pour les voleurs.
01:05:42Ce n'est pas nouveau
01:05:43mais les cours ont fortement
01:05:44augmenté ces derniers mois
01:05:45ce qui incite les voleurs
01:05:46à s'intéresser au cuivre.
01:05:47On vole aussi des câbles
01:05:48plus évidemment
01:05:49tout le petit outillage,
01:05:50le carburant
01:05:51qui est siphonné ou volé
01:05:52quand il est stocké
01:05:53et puis enfin de l'acier
01:05:54et tout le reste
01:05:55de l'électricité
01:05:56qui est stocké
01:05:57et qui est stocké
01:05:58et qui est stocké
01:05:59de l'acier
01:06:00et tous les matériaux
01:06:01de construction
01:06:02dont les prix ont flambé
01:06:03ces derniers mois.
01:06:04C'est le cas notamment
01:06:05des briques, des tuiles
01:06:06ou du bois.
01:06:07Et puis on voit aussi
01:06:08apparaître de plus en plus
01:06:09d'affaires de raquettes
01:06:10en fin d'année par exemple
01:06:11racontent les échos.
01:06:12À Grenoble,
01:06:13les chantiers à proximité
01:06:14de quartiers sensibles
01:06:15ont été victimes
01:06:16d'extorsions de fonds
01:06:17à grande échelle
01:06:18en gros payés
01:06:19ou on va venir
01:06:20tout casser leur attendue.
01:06:21La police s'en est occupée
01:06:22mais on voit que
01:06:23ce nombre de cas
01:06:24ne fait qu'augmenter.
01:06:25Ou alors on oblige
01:06:26le chef de chantier,
01:06:27l'entreprise
01:06:29à prendre telle entreprise
01:06:30de sécurité
01:06:31qui est tenue par un tel.
01:06:32Il y a ça aussi.
01:06:33Exactement aussi.
01:06:34Des menaces.
01:06:35Des arrangements
01:06:36de raquettes
01:06:37et de l'extorsion de fonds.
01:06:38Merci beaucoup Lomique.
01:06:40C'était votre programme
01:06:41avec Groupe Verlaine.
01:06:42Installateur de panneaux solaires
01:06:43pour professionnels
01:06:44et propriétaires
01:06:45exploitant leur commerce.
01:06:46Groupeverlaine.pro
01:06:47C'était votre programme
01:06:48avec DomExpo.
01:06:494 villages en Ile-de-France.
01:06:5050 maisons à visiter
01:06:51pour découvrir le vôtre.
01:06:52DomExpo.
01:06:53Plus d'infos
01:06:54sur domexpo.fr
01:06:56Allez le temps tout de suite
01:06:57la météo Alexandra Blanc.
01:06:59Rejoindre le mouvement
01:07:00de la rénovation énergétique.
01:07:01La météo avec Groupe Verlaine.
01:07:03Pour devenir franchisée
01:07:04dans les énergies renouvelables.
01:07:06Groupe Verlaine.
01:07:08Évadez-vous
01:07:09en regardant votre météo
01:07:10avec Samsonite Proxys.
01:07:12Légère et résistante.
01:07:16Alexandra, un incendie
01:07:17s'est déclaré hier dans le Var.
01:07:19Oui, en effet,
01:07:20un incendie dans le Var.
01:07:21C'est vrai qu'on a l'habitude
01:07:22d'avoir des incendies
01:07:23plutôt au mois de juillet
01:07:24ou encore au mois d'août
01:07:25quand il fait particulièrement chaud.
01:07:26Eh bien non, regardez ces images
01:07:28prises hier en cours d'après-midi.
01:07:29600 hectares de forêt
01:07:31sont déjà partis en fumée.
01:07:33Au moment où je vous parle,
01:07:34le feu n'est pas encore fixé
01:07:36et 500 pompiers
01:07:37sont à présent sur place.
01:07:38Le problème,
01:07:39c'est qu'on va avoir
01:07:40encore beaucoup de vent.
01:07:41Hier, on avait des rafales
01:07:42de l'ordre de 50 à 70 km par heure
01:07:44sur le Var.
01:07:45On va conserver un temps
01:07:46très venteux dans le sud
01:07:47avec le Mistral
01:07:48qui va donc se maintenir
01:07:49entre les Bouches-du-Rhône
01:07:50et le Var.
01:07:51Et donc, forcément,
01:07:52cela pourrait de nouveau
01:07:53attiser les flammes.
01:07:54Donc, pensez ce matin
01:07:55pour les pompiers
01:07:56qui gèrent cet incendie
01:07:57sur le Var.
01:07:58On retrouve ce matin
01:07:59un temps très nuageux
01:08:00près des Côtes-de-la-Manche,
01:08:01temps nuageux également
01:08:02au pied des Pyrénées
01:08:03ou encore en Allemagne.
01:08:04On va traverser
01:08:05les Pyrénées
01:08:06ou encore en Allemagne
01:08:07vers les régions centrales,
01:08:08plein soleil dans le sud
01:08:09mais je vous le disais,
01:08:10avec le maintien du vent.
01:08:11Et puis, dans l'après-midi,
01:08:12toujours un temps
01:08:13assez variable.
01:08:14Alors, globalement,
01:08:15cela reste assez beau
01:08:16à l'échelle nationale
01:08:17excepté sur les régions du Nord
01:08:18où on va conserver
01:08:19un temps très nuageux
01:08:20entre la Normandie,
01:08:21le bassin parisien
01:08:22ou encore les Hauts-de-France
01:08:23avec localement
01:08:24quelques averses cet après-midi
01:08:25et puis partout ailleurs
01:08:26un temps partiellement nuageux
01:08:27entre les Pyrénées
01:08:28et le Nord-Est.
01:08:29Et puis, on pourrait
01:08:30de nouveau avoir
01:08:31mais uniquement en montagne sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes du Sud.
01:08:36Les températures ce matin, c'est le grand écart.
01:08:38On vous le disait actuellement, 2 petits degrés seulement à Reims dans la Marne
01:08:42contre de la douceur du côté de Nice ou encore d'Ajaccio avec localement 19 degrés.
01:08:47Puis dans l'après-midi, les températures restent globalement assez fraîches pour la saison.
01:08:51Nous sommes en moyenne 5 à 6 degrés en dessous des normales de saison avec seulement 20 degrés à Paris.
01:08:5917 degrés du côté de Lille, seulement 20 degrés à La Rochelle ou encore 22 degrés à Grenoble.
01:09:05La chaleur se maintient, chaleur relative, se maintient autour du Golfe du Lion
01:09:09avec 26 degrés à Montpellier ou encore à Ajaccio.
01:09:12La suite du programme, des conditions météo plutôt agréables pour la journée de jeudi
01:09:17avant une nouvelle dégradation prévue vendredi, passage d'une perturbation, temps mitigé
01:09:22et des températures qui vont de nouveau chuter ce week-end.
01:09:25Températures qui pourraient parfois rester automnales, notamment samedi après-midi.
01:09:32Vous avez regardé La Météo avec Samsonite Proxys, légère et résistante pour vos prochains voyages.
01:09:40C'était La Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:09:46Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:49C'est news, il est bientôt 7h30, merci beaucoup d'être avec nous.
01:09:53Je sais qu'il y a énormément de réponses à la question que je vous pose ce matin sur l'accord RN-LR.
01:10:00L'accord entre Éric Ciotti et Jordan Bardella.
01:10:03En clair, est-ce que vous êtes pour, est-ce que vous êtes contre ?
01:10:05Qu'est-ce que vous en pensez ? On va entendre vos réponses dans un instant.
01:10:08Vous flashez le QR code, vous enregistrez les vidéos.
01:10:11Je sais que l'équipe de La Matinale me dit qu'il y a énormément de réponses ce matin.
01:10:17Le bureau exécutif des Républicains va se réunir justement cet après-midi
01:10:22alors que la tension est à son comble dans le parti.
01:10:24Mais il va se réunir, ce bureau exécutif, sans le président DLR Éric Ciotti
01:10:29qui a provoqué le trouble dans son camp après cette annonce.
01:10:33On va en parler dans un instant avec Laure Lavallette
01:10:35qui est porte-parole RN de la campagne des élections législatives.
01:10:40Qui pour mener la campagne de la majorité présidentielle aux législatives justement ?
01:10:45Gabriel Attal a revendiqué ce rôle hier au 20h de la Une.
01:10:48Mais Emmanuel Macron va prendre la parole ce matin.
01:10:51Gauthier Lebret avec nous.
01:10:52A tout de suite, Gauthier.
01:10:54L'assurance chômage, elle devrait être réformée à partir du 1er juillet
01:10:58avec des conditions d'indemnisation plus strictes.
01:11:03On verra où on en est ce matin.
01:11:04L'homique Guyot pour nous éclairer.
01:11:06A tout de suite, l'homique.
01:11:08Situation de crise chez les Républicains.
01:11:10Le parti est plus divisé que jamais.
01:11:12Un bureau exécutif exceptionnel aura lieu à 15h.
01:11:15Suivi d'une conférence de presse,
01:11:17Éric Ciotti a priori ne devrait pas participer à ce bureau exécutif.
01:11:21Oui, son annonce d'être favorable à une alliance avec le RN
01:11:25a provoqué un véritable séisme au sein du parti.
01:11:28Certains le soutiennent, d'autres demandent sa démission et son exclusion des LR.
01:11:33Augustin Donat-Dieu.
01:11:36Au terme d'une journée durant laquelle les murs des Républicains ont tremblé,
01:11:39le président du RN confirme hier soir l'accord avec Éric Ciotti
01:11:44et des dizaines de candidats LR pour les élections.
01:11:47Je me félicite qu'Éric Ciotti ait répondu favorablement à cet appel
01:11:51et je vous confirme ce soir qu'il y aura donc un accord dans ces élections législatives
01:11:55entre le RN que je préside et que je conduis, les Républicains,
01:11:59et il y aura un certain nombre de députés des Républicains,
01:12:02sortants ou investis, qui seront soutenus par le RN.
01:12:07Il y en aura plusieurs dizaines.
01:12:09En coulisses, Éric Ciotti fait presque l'unanimité.
01:12:12Contre lui, de Gérard Larcher à Laurent Wauquiez, en passant par Bruno Retailleau,
01:12:17tous les ténors déplorent une trahison.
01:12:20Si leur président ne part pas de lui-même, il sera poussé vers la sortie.
01:12:24Il doit être exclu des Républicains, que je sois très clair.
01:12:27À un moment donné, quand Rachida Dati rentre au gouvernement,
01:12:30dans la journée, on exclut Rachida Dati.
01:12:32Pareil pour Bruno Le Maire, pareil pour Gérald Darmanin.
01:12:34Et là, on va tergiverser Éric Ciotti.
01:12:37Soit il part tout de suite, soit il est exclu des Républicains.
01:12:40Dans sa décision, Éric Ciotti dit être soutenu par Guilhem Carayon,
01:12:43président des Jeunes LR, et de Céline Himard, eurodéputée LR.
01:12:47Un bureau exécutif suivi d'une conférence de presse se tiendra aujourd'hui.
01:12:51Signe que la crise politique chez les Républicains est loin d'être terminée.
01:12:57On sera dans un instant avec Laure Lavalette du RN.
01:13:01Gabriel Attal est sorti du silence médiatique qu'il s'était imposé
01:13:05depuis l'annonce de la dissolution dimanche soir par le président de la République.
01:13:08Le Premier ministre a donc pris la parole hier soir.
01:13:11C'est lui qui va mener la campagne.
01:13:13Mais Emmanuel Macron va prendre la parole ce matin à 11h, conférence de presse.
01:13:18À suivre évidemment sur CNews.
01:13:21Et il devrait dire également qu'il s'occupe de la campagne des législatives.
01:13:25Il a fixé un cap.
01:13:27En tout cas, qu'il sera omniprésent, puisque son entourage disait hier
01:13:30trois interventions par semaine en ce qui concerne le chef de l'État.
01:13:33Et ça y est, on y est.
01:13:34L'allocution pour annoncer la dissolution.
01:13:36L'interview dans le Figaro magazine hier.
01:13:38Et donc cette conférence de presse ce matin à 11h.
01:13:41Mais pourquoi Gabriel Attal a dit hier qu'il mènerait la campagne ?
01:13:44C'est une demande des députés Renaissance,
01:13:46qui comme lui ont eu du mal à encaisser le choc de la nouvelle de la dissolution.
01:13:50Et qui ont demandé au Premier ministre d'être à leur côté.
01:13:53Et même d'être potentiellement sur leur affiche de campagne
01:13:56à la place du président de la République.
01:13:58Puisque les députés sortant, une centaine devraient ne pas revenir.
01:14:01Si on en croit les sondages, ont bien conscience
01:14:04que les Français veulent sanctionner Emmanuel Macron.
01:14:07Que c'est un scrutin pour ou contre le président de la République.
01:14:10Donc c'est pourquoi ces députés demandent et font passer le message
01:14:14au chef de l'État de rester discret et de rester en retrait.
01:14:18Vous avez bien compris que ce n'était pas son intention.
01:14:21Mais que Gabriel Attal serait en première ligne pour mener cette campagne.
01:14:25Et potentiellement sur les affiches de campagne
01:14:27et aux côtés des candidats sur le terrain à la place du chef de l'État.
01:14:30Merci Gauthier.
01:14:31Le président de la République, c'est assez fou.
01:14:34En fait, il fait office de repoussoir.
01:14:36Oui, et plus il parle, plus il fait monter le Rassemblement National.
01:14:43Nouvelle soirée de manifestation anti-RN.
01:14:46Des milliers de personnes étaient rassemblées un peu partout en France
01:14:48pour s'opposer à la victoire du Rassemblement National aux européennes.
01:14:52A Paris, il était 2800 autour de la place de la République.
01:14:55Dans le cortège, on a pu entendre des choses comme des menaces de mort,
01:14:58de décapitation contre Emmanuel Macron, des propos très violents.
01:15:02On pouvait également lire sur une banderole, vous allez voir l'image,
01:15:05« Jordan, t'es mort », évidemment destiné à Jordan Bardella.
01:15:09Ça fait référence à la phrase de Cédric Doumbé, combattant de MMA français,
01:15:13qu'il avait prononcée avant de combattre Jordan Zebo.
01:15:16Donc les militants ont repris cette phrase à destination de Jordan Bardella.
01:15:20Merci Chana. Restez bien avec nous.
01:15:22Petite pause et on retrouve Laure Lavallette, porte-parole RN
01:15:25de la campagne des élections législatives.
01:15:27On se retrouve tout de suite.
01:15:32C'est nous, il est 7h38.
01:15:34Question que je vous pose ce matin, est-ce que vous comprenez Éric Ciotti
01:15:37qui se rapproche du RN pour faire gagner la droite aux législatives
01:15:40ou est-ce que vous soutenez les ténors des LR qui disent
01:15:43« tous aux fins d'accord avec le Rassemblement National ».
01:15:46C'est la question que je vous pose ce matin et je vous le disais
01:15:48il y a quelques instants qu'il y avait énormément de réponses.
01:15:51On va entendre vos réponses dans un instant.
01:15:53On accueille Laure Lavallette. Bonjour.
01:15:55Merci d'être là.
01:15:56Porte-parole RN de la campagne des élections législatives
01:15:59dans votre parti, le Rassemblement National.
01:16:01Comment est-ce que vous jugez déjà la réaction des ténors des LR
01:16:05à l'annonce d'Éric Ciotti qui se rapproche de vous ?
01:16:07Je pense que c'est exactement ce qui a tué LR.
01:16:09C'est cette déconnexion entre la base et les chefs à plumes d'LR.
01:16:13Vous savez, moi j'ai été élue dans le Var
01:16:16où il y a eu une grande porosité de nos électorats
01:16:18et je peux vous dire que cette annonce d'alliance a été plébiscitée.
01:16:22Elle était attendue.
01:16:23Les gens sur les marchés nous disaient
01:16:24mais attendez, on est d'accord sur la sécurité,
01:16:26on est d'accord sur l'immigration, sur l'urgence.
01:16:28Comment se fait-il que vous n'arrivez pas à trouver d'accord ?
01:16:31Voilà, je pense que là c'est chose faite.
01:16:33Éric Ciotti a été courageux quand même
01:16:35de rompre ce cordon sanitaire
01:16:37et d'accepter la proposition de Jordan Bardella
01:16:40pour essayer d'avoir la majorité la plus grande possible,
01:16:43pour faire un gouvernement d'union nationale
01:16:44et enfin redresser le pays.
01:16:46Des mots forts sont prononcés par ceux qui sont contre Éric Ciotti
01:16:51pour faire très simple.
01:16:52Collaboration, fascisme.
01:16:55Comment est-ce que vous réagissez à la collaboration ?
01:16:58C'est quand même ceux qui ont travaillé avec Éric Ciotti.
01:17:01C'est lunaire.
01:17:02On sent une certaine fébrilité,
01:17:03que ce soit dans ce camp-là comme dans le camp de la majorité.
01:17:07Voilà, il y a une grande fébrilité.
01:17:09Je pense qu'à chaque fois qu'ils disent ça, on prend un pour cent.
01:17:11Surtout qu'ils continuent à le dire.
01:17:13C'est quand même révélateur à mon avis d'une vraie fébrilité.
01:17:20On va écouter ce que disent les téléspectateurs de CNews sur cet accord.
01:17:24On vous retrouve juste après bien sûr.
01:17:27On prend parfaitement la décision d'Éric Ciotti
01:17:31qui partage depuis quelque temps les idées du Rassemblement national
01:17:36qui satisfont 33% des Français.
01:17:40C'est ce que les Français veulent entendre.
01:17:42Et il a raison.
01:17:43Je ne comprends pas qu'on puisse se fusquer contre l'union des droites
01:17:47et pas l'union de la gauche.
01:17:49Je comprends et soutiens à 200% la décision d'Éric Ciotti.
01:17:53Ça faisait longtemps que nous, les gens de droite DLR,
01:17:57espérions cette décision.
01:17:59Déjà aux dernières élections présidentielles,
01:18:01il a été isolé dans sa décision.
01:18:05Il a été écarté d'abord.
01:18:06Il a perdu le primaire, on le sait, contre Pécresse.
01:18:10Et c'est à ce moment-là qu'on s'est perdus à se rallier
01:18:14à un groupe qui n'est pas du tout proche de nos idées.
01:18:16Oui, bien sûr que je comprends Eric Ciotti.
01:18:18Tout le monde devrait faire pareil d'ailleurs.
01:18:20Parce que sinon on va se laisser manger par LFI
01:18:22et la Macronie si on y revient.
01:18:24Donc il faut bien un changement et il a tout à fait raison.
01:18:26J'espère que les électeurs de droite vont le suivre.
01:18:29Il n'y a que ça pour pouvoir changer ce pays,
01:18:31sinon ce pays est perdu.
01:18:33Au niveau de l'immigration, au niveau de tout, la santé,
01:18:35on n'a plus de médicaments, on n'a plus rien.
01:18:37Parce qu'on est dans un pays du tiers monde.
01:18:38C'est une honte.
01:18:39Et les gens, ils n'arrivent pas à comprendre,
01:18:41ils regardent les étiquettes.
01:18:42Ils n'ont qu'à mettre une photo dans leur chambre.
01:18:44Ils restent égoïstes.
01:18:46Bon, vous continuez à flasher le QR code,
01:18:48à enregistrer vos vidéos.
01:18:50Laure Lavallette.
01:18:52Je savais qu'un jour je m'étais dit que je faisais la blague,
01:18:54j'avais envie de flasher le QR code et de répondre moi-même.
01:18:56Tout le monde a le droit.
01:18:58Parfois il y a des gens assez connus
01:19:02qui enregistrent leurs vidéos.
01:19:06Jordan Bardella a évoqué hier soir des accords
01:19:08avec plusieurs dizaines de députés LR,
01:19:10parmi lesquels des sortants,
01:19:12des députés qui ont été élus lors de la précédente législature
01:19:14et qui vous rejoignent.
01:19:16Combien à peu près ?
01:19:18Je suis confuse, vous n'aurez pas la réponse.
01:19:20Il y en a, évidemment.
01:19:22Mais ça se compte par dizaines.
01:19:24Il y a des dizaines, effectivement.
01:19:26Dans la précédente législature, il y avait une soixantaine de députés républicains.
01:19:28Moi qui siégeais juste à côté d'eux,
01:19:30je peux vous dire qu'il y avait une soixantaine de députés
01:19:32et une soixantaine de nuances de LR aussi,
01:19:34certaines nuances de HT aussi.
01:19:36Je pense finalement que cet accord,
01:19:38cette coalition pour ces élections
01:19:40avait, à mon avis, 30-40% de LR
01:19:42qui était macro-compatible
01:19:44et l'autre qui était RNO-compatible.
01:19:46Je pense que ça va
01:19:48clarifier les choses.
01:19:50En tout cas, ce qui est sûr, c'est que cette coalition
01:19:52a été appelée du vœu des Français.
01:19:54Vous allez vous mettre d'accord sur combien de mesures
01:19:56avec les Républicains ? Parce que vous n'êtes pas d'accord sur tout.
01:19:58Bien sûr. Et si nous étions d'accord sur tout,
01:20:00nous serions dans la même famille politique, M. Désarbe.
01:20:02C'est bien l'idée de la coalition.
01:20:04Vous êtes d'accord sur le régalien et moins sur l'économie.
01:20:06Sur le régalien, il y a une charte
01:20:08que devront signer les députés
01:20:10sortants ou ceux qui sont candidats.
01:20:12On s'est mis d'accord sur l'urgence.
01:20:14Il y a ce qui est urgent et ce qui est important.
01:20:16Ce qui est urgent, c'est de stopper
01:20:18le désordre migratoire, sécuritaire
01:20:20et budgétaire dans lequel la France
01:20:22est plongée. Effectivement, vous avez raison.
01:20:24L'énorme score de Jordan Bardella
01:20:26dimanche dernier a plébiscité
01:20:28la lutte contre l'insécurité,
01:20:30contre l'immigration massive,
01:20:32a plébiscité l'identité.
01:20:34Et sur ces thèmes-là, bien sûr que nous avons une grande
01:20:36porosité. Les mêmes constats, voire les mêmes
01:20:38solutions que les Républicains.
01:20:40Sébastien Chenu hier parlait d'une quinzaine,
01:20:42d'une vingtaine de mesures,
01:20:44une sorte de plateforme commune.
01:20:46LR, en tout cas Eric Ciotti
01:20:48et Bardella.
01:20:50Ce ne sera pas une plateforme entre guillemets, ce sera sous la forme d'une charte.
01:20:52Et quoi par exemple ?
01:20:54Qu'est-ce qu'il y a d'urgence ?
01:20:56On parle beaucoup de négociations
01:20:58de partis. Mais les Français, vous entendez,
01:21:00ils ne parlent pas de négociations de partis.
01:21:02Ils parlent de sécurité, d'immigration,
01:21:04d'économie. Bien sûr, mais l'urgence, elle est là.
01:21:06Il y a trois thèmes majeurs
01:21:08qui interpellent
01:21:10les Français. C'est évidemment le pouvoir d'achat, la sécurité
01:21:12et l'immigration. Quand vous avez
01:21:14500 000 immigrés légaux qui rendent parents en France,
01:21:16on veut tous, évidemment, Républicains,
01:21:18comme Rassemblement National, y mettre un terme.
01:21:20Quand vous avez 120 attaques au couteau par jour,
01:21:22une agression gratuite toutes les 44 secondes,
01:21:24nos enfants qui ne peuvent plus sortir en sécurité,
01:21:26bien sûr qu'il faut mettre fin au laxisme judiciaire.
01:21:28Et là encore, nous sommes d'accord avec Eric Ciotti
01:21:30et avec ceux qui vont venir.
01:21:32Donc vous voyez, on va trouver des solutions.
01:21:34On n'est pas d'accord sur tout. C'est le propre de la coalition.
01:21:36Il n'empêche que nous avons la volonté politique,
01:21:38et lui, et nous, de mettre fin
01:21:40à ce désordre. Et puis la grande nouveauté
01:21:42quand même, c'est que si on arrive à avoir
01:21:44cette majorité et faire un gouvernement d'union nationale,
01:21:46nous aurons les moyens de l'État pour
01:21:48faire des audits budgétaires. Ils n'ont
01:21:50cessé de nous mentir. On va prendre
01:21:52la suite de gens qui ont fait 900 milliards
01:21:54de dettes en 7 ans, c'est-à-dire autant
01:21:56que la dette entre la fin de la Seconde Guerre mondiale
01:21:58et les années 2000. On a un déficit
01:22:00du commerce extérieur qui est colossal.
01:22:02Ils votaient quand même des budgets
01:22:04avec 150 milliards de déficit.
01:22:06C'était 5,5
01:22:08points du PIB. Là, on va
01:22:10enfin avoir les moyens de savoir,
01:22:12d'avoir la vérité des chiffres.
01:22:14Vous avez entendu ce que disent
01:22:16l'actuelle majorité, la majorité présidentielle.
01:22:18Le programme
01:22:20du RN, ce sont 100 milliards
01:22:22de dépenses avec rien en face,
01:22:24pas de recettes en face.
01:22:26Merci que les Mozart de la finance qui ont mis la France
01:22:28dans une situation absolument abyssale,
01:22:30surtout ne nous donnent pas de leçons de morale.
01:22:32S'ils en sont là, c'est bien qu'ils ont
01:22:34tout foiré.
01:22:36Merci qu'ils gardent surtout
01:22:40leurs leçons.
01:22:42On n'est pas du tout isolés.
01:22:44Je vous le disais tout à l'heure, on est
01:22:46rejoints par des gens
01:22:48très compétents.
01:22:50Vous recevez beaucoup de candidatures.
01:22:52Ça fait deux ans qu'on se prépare à l'alternance.
01:22:54Nous l'avions dit,
01:22:56la liste qui arrivera en premier
01:22:58à ces élections européennes sera la liste
01:23:00de l'alternance, de l'après-Macron.
01:23:02Effectivement, il se trouve que c'est la liste
01:23:04du RN.
01:23:06Est-ce que vous allez renoncer à l'abrogation
01:23:08de la réforme des retraites ? On entend tout et son
01:23:10contraire depuis 48 heures. Est-ce que vous allez
01:23:12reculer là-dessus ?
01:23:14Ça ne fait pas partie des mesures d'urgence
01:23:16sur lesquelles nous nous mettons d'accord avec Alexiotti.
01:23:18On ne fera pas tout en un jour.
01:23:20Il faut un peu de temps.
01:23:22On va commencer par faire un audit des comptes publics.
01:23:24Encore une fois, je vous le dis...
01:23:26Vous ne toucherez pas à la réforme des retraites d'Emmanuel Macron ?
01:23:28La majorité...
01:23:30Nous, on pense que c'est une réforme
01:23:32de retraite qui coûte de l'argent.
01:23:34Nous l'avions dit, reculer l'âge de départ
01:23:36à la retraite, ça coûte de l'argent.
01:23:38A priori, c'est ce que nous constatons.
01:23:40En étant dans la majorité,
01:23:42en ayant ce gouvernement
01:23:44d'Union nationale, nous allons pouvoir demander
01:23:46les chiffres.
01:23:48Les ministres ne répondaient plus
01:23:50à la représentation parlementaire.
01:23:52Le ministre de la dette, Bruno Le Maire,
01:23:54ne nous répondait pas.
01:23:56Olivier Dussopt et eux ne nous répondaient pas
01:23:58même à la fin de la réforme des retraites.
01:24:00Là, on va avoir les moyens de l'État
01:24:02pour faire un véritable audit et constater
01:24:04l'abyssal gouffre dans lequel la Macronie nous a plongés.
01:24:06Merci beaucoup, Laure Lavalette.
01:24:08Merci d'être venue ce matin
01:24:10sur le plateau de la matinale
01:24:12de CNews.
01:24:14Il est 7h46.
01:24:16Le Point Info avec Chana Lusso.
01:24:22C'est une manifestation anti-rassemblement nationale.
01:24:24Des milliers de personnes étaient rassemblées
01:24:26un peu partout en France pour s'opposer
01:24:28à la victoire de Jordane Bardella aux européennes.
01:24:30A Paris, ils étaient 2800
01:24:32autour de la place de la République.
01:24:34Dans le cortège, on a pu entendre des menaces
01:24:36de décapitation contre Emmanuel Macron.
01:24:383000 personnes étaient également à Rennes,
01:24:401000 à Orléans.
01:24:42François Zardy est mort à l'âge
01:24:44de 80 ans après une bataille
01:24:46de 20 ans contre un cancer.
01:24:48C'est son fils Thomas Dutronc qui l'a annoncé
01:24:50sur les réseaux sociaux.
01:24:52François Zardy, c'est tous les garçons et les filles,
01:24:54comment te dire adieu, le temps de l'amour.
01:24:56C'est aussi une voix délicate et mélancolique.
01:24:58Un couple passionnel avec Jacques Dutronc
01:25:00et puis l'élégance, la beauté à la française.
01:25:02La beauté à la française.
01:25:04Pas bien le chœur.
01:25:06Pas vous qui allez contredire
01:25:08Chana.
01:25:10François Zardy qui nous a quittés,
01:25:12qui était malade depuis une vingtaine d'années.
01:25:14Il avait découvert son cancer
01:25:16en 2004.
01:25:18Ces derniers mois étaient compliqués,
01:25:20douloureux même pour elle.
01:25:22Très douloureux puisqu'elle nous tenait au courant
01:25:24au fur et à mesure des mois et des semaines
01:25:26qui passaient et que la maladie s'aggravait.
01:25:28À la fin, elle ne pouvait plus communiquer
01:25:30verbalement en tout cas, donc elle communiquait
01:25:32uniquement par mail
01:25:34aux proches.
01:25:36Elle avait interpellé le président
01:25:38d'ailleurs Emmanuel Macron, c'était en décembre 2023
01:25:40pour légiférer très vite
01:25:42et légaliser l'euthanasie puisqu'elle
01:25:44supportait plus son lit de souffrance.
01:25:46Ça a été très compliqué
01:25:48à la fin de son existence.
01:25:50C'était une vraie artiste
01:25:52qui écrivait ses textes,
01:25:54qui a été star très très jeune à 18 ans.
01:25:56Vous avez raison de le préciser
01:25:58parce qu'on a oublié ça en 1962,
01:26:00François Zardy a tout de suite 18 ans.
01:26:02Elle a un succès qui arrive très très vite
01:26:04avec des petites chansons
01:26:06comme ça, que toute la jeunesse à l'époque
01:26:08qui je le rappelle avant 1962
01:26:10n'était pas représentée dans la société française
01:26:12en matière de télévision, de radio
01:26:14et de presse écrite.
01:26:16Il y a eu tout de suite Hacheton des têtes de bois,
01:26:18il y a eu Salut les copains, le magazine.
01:26:20Il y a eu tout ça
01:26:22et l'émission de radio aussi sur Europe 1.
01:26:24Donc à partir de là, elle a été l'égérie
01:26:26de toute une jeunesse importante
01:26:28qui a révolutionné l'histoire de la France
01:26:30et de la société à l'époque.
01:26:32C'est pour ça qu'elle a été
01:26:34représentante de toute cette génération
01:26:36et la chanson qu'on entend en fond, ça a été l'hymne
01:26:38vraiment d'une vraie génération
01:26:40qui a compté et qui a bouleversé le paysage.
01:26:42Restez bien avec nous Fabien.
01:26:44Allez, on va parler de l'assurance chômage.
01:26:46Elle devait être réformée à partir
01:26:48du 1er juillet. Où est-ce qu'on en est ce matin ?
01:26:50Explication le midi haut.
01:26:52Votre programme avec DomExpo.
01:26:544 villages en Ile-de-France.
01:26:5650 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:26:58Plus d'infos sur domexpo.fr
01:27:00Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:27:02Installateur de panneaux solaires
01:27:04pour professionnels et propriétaires
01:27:06exploitant leur commerce. Groupeverlaine.pro
01:27:08L'unédit
01:27:10qui gère l'assurance chômage
01:27:12a publié ces derniers chiffres qui montrent une amélioration
01:27:14des comptes. Le régime d'assurance chômage
01:27:16le midi haut pourrait être bénéficiaire.
01:27:18Faut-il réformer ou pas l'assurance chômage ?
01:27:20Il pourrait être bénéficiaire si on réforme
01:27:22jusqu'à 4 voire 5 milliards d'euros
01:27:24par an d'ici 5 ans à condition d'appliquer
01:27:26ces nouvelles mesures d'indemnisation
01:27:28de l'assurance chômage. Normalement le décret
01:27:30d'application devrait être signé
01:27:32le 1er juillet car les conditions actuelles
01:27:34elles arrivent à leur terme
01:27:36le 30 juin. On verra si ce décret
01:27:38est signé ou pas. Une autre possibilité
01:27:40ce serait que le gouvernement qui a voulu
01:27:42prendre en main la négociation
01:27:44et la mise en oeuvre de cette réforme
01:27:46redonne la main aux partenaires sociaux qui au sein
01:27:48de l'unédit que l'assurance chômage
01:27:50sont chargés normalement
01:27:52de mettre en oeuvre les différentes
01:27:54mesures. Le principe de cette
01:27:56réforme c'est de remettre plus de monde au travail
01:27:58pour faire rentrer plus de
01:28:00cotisations et donc améliorer
01:28:02les comptes. Les comptes qui
01:28:04redeviendront bénéficiaires
01:28:06si la réforme est mise en oeuvre
01:28:08ça pourrait permettre à l'unédit
01:28:10de rembourser sa dette qui est
01:28:12très importante aujourd'hui sauf que
01:28:14le gouvernement a aussi entre temps
01:28:16décidé de ponctionner les comptes pour
01:28:18financer notamment la mise en oeuvre
01:28:20de France Travail et de France Compétences
01:28:2212 milliards d'euros
01:28:24vont être ponctionnés dans les comptes
01:28:26de l'unédit donc on le voit la réforme
01:28:28ramène de l'argent mais de l'argent qui repart
01:28:30de l'autre côté dans les poches de l'Etat.
01:28:36Panneau solaire pour professionnels et propriétaires
01:28:38exploitant leur commerce.
01:28:40Groupe Verlaine.pro
01:28:50Céline Dion promet qu'elle retournera sur scène
01:28:52même si elle doit ramper.
01:28:54On va l'écouter.
01:28:56Retrouvez votre programme avec Carrefour Énergie
01:28:58pour vous équiper de panneaux solaires
01:29:00et faire des économies. Carrefour Énergie
01:29:02on a tous droit au meilleur.
01:29:04Céline Dion a accordé une interview
01:29:06à la chaîne américaine NBC
01:29:08qui a été diffusée hier soir
01:29:10et effectivement elle a dit
01:29:12qu'elle retournera sur scène
01:29:14même si elle doit ramper
01:29:16ce qui donne de l'espoir pour ses fans
01:29:18je vous rappelle que la chanteuse canadienne
01:29:20de 56 ans est atteinte du syndrome
01:29:22de la personne raide qui la fait
01:29:24terriblement souffrir. Écoutez.
01:29:26Je vais retourner sur scène
01:29:28même si je dois ramper
01:29:30même si je dois parler
01:29:32même si je dois ramper
01:29:34même si je dois parler avec mes mains
01:29:36je le ferai.
01:29:38Je suis Céline Dion
01:29:40parce qu'aujourd'hui
01:29:42ma voix sera entendue pour la première fois
01:29:46pas seulement parce que je dois le faire
01:29:48ou parce que j'en ai besoin
01:29:50mais parce que je le veux.
01:29:52C'était votre programme avec Carrefour Énergie
01:29:54pour vous équiper de panneaux solaires
01:29:56et faire des économies. Carrefour Énergie
01:29:58on a tous droit au meilleur.
01:30:00Allez, restez bien avec nous
01:30:02dans un instant la politique avec Paul Sujit
01:30:04où sont les idées ?
01:30:06On parle d'égo, on parle de posture
01:30:08on parle de leçon de morale
01:30:10mais où sont les idées, le programme ?
01:30:12Qu'est-ce que les politiques veulent faire
01:30:14après les législatives ?
01:30:16Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
01:30:207h55
01:30:22la politique, Paul Sujit avec nous
01:30:24depuis lundi, on assiste à une accélération
01:30:26de la recomposition politique
01:30:28et d'abord à gauche
01:30:30où les partis ont décidé lundi soir de ressusciter
01:30:32la nupes sous un nouveau nom
01:30:34mais est-ce qu'il n'y a pas quelque chose
01:30:36de contre-nature dans ce front populaire
01:30:38comme il s'appelle ?
01:30:40Oui Romain, c'est bien une recomposition, la France des partis
01:30:42c'est de peu à peu la place à la France des blocs
01:30:44c'est une accélération
01:30:46de l'histoire politique de ces dernières années
01:30:48et effectivement, vous le dites bien, l'alliance à gauche
01:30:50n'aura jamais autant qu'aujourd'hui semblé le fruit
01:30:52d'un calcul fait dans l'urgence
01:30:54l'urgence de faire front commun
01:30:56l'urgence de se réunir derrière un programme
01:30:58les discussions sur les idées ont tout de suite
01:31:00été évacuées, pire encore
01:31:02peut-être qu'il plaidera l'ironie
01:31:04mais lorsque François Ruffin
01:31:06qui revendiquait pour lui-même la tête
01:31:08de ce front populaire, tweet, c'est pour dire
01:31:10que la première mesure du front populaire
01:31:12ça sera de réintégrer Guillaume Meurice
01:31:14sur la radio publique, on croit rêver
01:31:16surtout que plus rien n'a de sens dans les positions politiques
01:31:18défendues par les uns et les autres
01:31:20quand Olivier Faure ferme les yeux sur
01:31:22l'antisémitisme des propagandistes
01:31:24du Hamas avec lesquels il est en train de signer
01:31:26qu'il parle de lignes jaunes et non pas de lignes rouges
01:31:28comment est-ce qu'il peut ensuite faire croire
01:31:30que la nécessité de reformer
01:31:32le front populaire est justifiée en face
01:31:34par la peur du péril que représente
01:31:36l'extrême droite, le relativisme
01:31:38dont il use pour les uns
01:31:40pour s'acoquiner avec les uns lui ôte toute crédibilité
01:31:42sur ce sujet, l'extrême droite on le voit bien
01:31:44n'est qu'un prétexte pour une alliance contre nature
01:31:46qui n'a qu'une seule motivation
01:31:48conserver des postes, sauver ses fesses
01:31:50Glucksmann qui lui devait son succès
01:31:52justement à cette clarté en disant
01:31:54il y a une place pour une gauche qui ne veut pas
01:31:56du macronisme mais qui n'est pas éléphie
01:31:58et qui ne fait pas la propagande du Hamas
01:32:00et bien finalement ce sont ces électeurs
01:32:02qui sont les premiers cocus
01:32:04Alors à droite la recomposition avance aussi
01:32:06en faisant alliance avec le
01:32:08RN, Eric Ciotti s'est brouillé
01:32:10avec les élus et les responsables de son parti
01:32:12mais il contente une part importante
01:32:14de ses militants. Oui vous avez raison et on peut
01:32:16au moins s'accorder sur une chose, son geste
01:32:18ne manque pas de courage mais là encore
01:32:20ce que l'on voit d'abord et avant tout ce sont des manoeuvres
01:32:22d'appareil et des calculs. Eric Ciotti
01:32:24qui niait les yeux dans les yeux
01:32:26qu'il s'alliera un jour avec le RN
01:32:28lorsqu'il était encore en mesure de pouvoir
01:32:30défendre une place pour les républicains
01:32:32et qui le fait maintenant qu'il est au pied du mur
01:32:34affaiblit lui-même par ses déclarations passées
01:32:36le choix de l'alliance. Il n'a pas non plus
01:32:38pris la peine hier de lister d'une part
01:32:40les convictions politiques profondes qu'il pousse à imaginer
01:32:42demain gouverner aux côtés de Jordan Bardella
01:32:44mais surtout les désaccords
01:32:46et les sujets qui fâchent. Les républicains ont
01:32:48attaqué Emmanuel Macron depuis Noël sur la rigueur
01:32:50budgétaire, sur la maîtrise des dépenses publiques
01:32:52les réformes essentielles pour assainir
01:32:54la politique sociale et la dépense publique. On sait
01:32:56très bien qu'il y a des sujets de divergence majeure
01:32:58entre les républicains et le Rassemblement National
01:33:00sur ces sujets. Eluder ces divergences
01:33:02en s'alliant avec le RN plonge au fond dans l'embarras
01:33:04tous ceux parmi les électeurs LR pour
01:33:06qui cette inquiétude compte au moins
01:33:08autant que les sujets régaliens.
01:33:10En revanche, la réaction épidermique
01:33:12surjouée et surtout très fainéante
01:33:14de presque tous les chefs à plumes des républicains
01:33:16qui vont jusqu'à évoquer pour certains la collaboration
01:33:18ou Vichy, ne fait certainement
01:33:20pas honneur à la vivacité intellectuelle
01:33:22dont le parti fut jadis capable.
01:33:24On a assisté à des querelles d'égo, des jeux de posture
01:33:26des calculs, mais encore une fois
01:33:28le parti s'est déshonoré hier sur le plan des idées
01:33:30en se déchirant comme il l'a fait.
01:33:32Alors il n'y a pas qu'à droite que l'on fustige cet accord
01:33:34avec le RN. Vous avez vu aussi
01:33:36les réactions qu'il a suscité dans la majorité.
01:33:38Oui, alors au fond d'abord
01:33:40il y a une hypocrisie qui est propre aussi
01:33:42à la majorité sur cette recomposition qu'ils ont
01:33:44finalement presque encouragée
01:33:46et qui permet aussi de redonner sa place
01:33:48au bloc central. On a vu comment Edouard Philippe
01:33:50tendait d'ailleurs la main à ceux chez LR
01:33:52qui ne se reconnaissaient pas dans une stratégie d'alliance avec le RN.
01:33:54Quand Gérald Darmanin,
01:33:56pour ne citer que lui, parle d'esprit
01:33:58de Munich, c'est-à-dire un accord
01:34:00entre la France et Adolf Hitler pour qualifier
01:34:02le ralliement d'Eric Ciotti
01:34:04à Jordan Bardella et à Marine Le Pen, il ne faut pas
01:34:06s'étonner du score que fera demain
01:34:08un Jordan Bardella galvanisé de nouveau
01:34:10par cette hébétude au fond qui saisit
01:34:12tous ses adversaires au moment où il tente
01:34:14désespérément de le rediaboliser, faute de pouvoir
01:34:16lui opposer des idées. On aimerait une alliance
01:34:18projet contre projet, c'est pour le moment
01:34:20une recomposition des blocs, posture contre
01:34:22posture. Merci beaucoup
01:34:24Paul Sujit, soyez là à 8h10,
01:34:26Rachid Haddati, ministre de la Justice
01:34:28a choisi CNews pour parler ce matin. CNews Europe 1
01:34:30sera l'invité de Laurence Ferrari pour la
01:34:32grande interview. Le temps tout de suite
01:34:34avec Alexandra Blanc.
01:34:36Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:34:38La météo avec Groupe Verlaine
01:34:40pour devenir franchisé dans les énergies
01:34:42renouvelables. Groupe Verlaine
01:34:44Evadez-vous en regardant votre
01:34:46météo avec Samsonite Proxys
01:34:48légère et résistante.
01:34:52Un temps calme aujourd'hui Alexandra
01:34:54mais frais toujours. Oui en effet
01:34:56les températures restent toujours largement en dessous
01:34:58des normales de saison. Côté ciel, on a
01:35:00une petite poussée anticyclonique aujourd'hui
01:35:02avec un temps partiellement nuageux près des
01:35:04Côtes de la Manche, des nuages également au pied
01:35:06des Pyrénées puis toujours du vent en Méditerranée
01:35:08dans l'après-midi. Attention, on aura
01:35:10localement quelques averses en remontant
01:35:12vers les Hauts-de-France ou encore vers la Normandie
01:35:14toujours du grand beau temps autour du Golfe
01:35:16du Lion avec néanmoins le maintien
01:35:18du vent et puis attention également à quelques orages
01:35:20qui pourraient donc éclater entre les Pyrénées
01:35:22et les Alpes. Les températures ce matin
01:35:24c'est le grand écart. Température fraîche
01:35:26au nord seulement 7 degrés pour la pointe
01:35:28bretonne contre déjà 18 à
01:35:3020 degrés pour les Alpes-Maritimes et puis
01:35:32dans l'après-midi les températures restent
01:35:34largement en dessous des normales seulement
01:35:3617 degrés à Lille, 18 degrés à Brest
01:35:3823 à Lyon et tout de même
01:35:4026 degrés du côté de Montpellier ou encore
01:35:42d'Ajaccio.
01:35:44Vous avez regardé la météo
01:35:46avec Samsonite Proxys
01:35:48légère et résistante pour vos
01:35:50prochains voyages.
01:35:52C'était la météo avec Groupe Verlaine
01:35:54installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie
01:35:56avec contrat de maintenance.
01:35:58Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:36:00Voilà Rachid Haddati, ministre de la Culture
01:36:02évidemment vous l'aurez
01:36:04noté de vous-même.
01:36:068h01 à la une ce matin.
01:36:08François Zardy qui est mort, on l'a appris cette nuit.
01:36:10Ça a été annoncé par son fils
01:36:12Thomas Dutronc. Elle avait un cancer
01:36:14depuis une vingtaine d'années. On va y revenir
01:36:16avec Fabien Lequeuvre.
01:36:18Jordan Bardella annonce que le Rassemblement
01:36:20National va investir des dizaines de candidats
01:36:22LR dont des députés sortants
01:36:24chez Les Républicains. L'accord
01:36:26annoncé par Éric Ciotti est dénoncé
01:36:28par la plupart des ténors du parti
01:36:30Gauthier Lebret. Avec nous à tout de suite Gauthier.
01:36:32Et puis de nouvelles manifestations
01:36:34à Paris de jeunes militants d'extrême-gauche
01:36:36qui dénoncent la victoire du RN
01:36:38aux élections de dimanche dernier. On vous montre
01:36:40les images.
01:36:42François Zardy
01:36:44est morte à l'âge
01:36:46de 80 ans. C'est son fils
01:36:48Thomas Dutronc qui l'a annoncé
01:36:50sur les réseaux sociaux en publiant
01:36:52une jolie photo de sa mère
01:36:54et de lui enfant. François Zardy c'est énormément
01:36:56de succès. Là on entend actuellement
01:36:58comment te dire adieu mais il y a aussi
01:37:00les garçons et les filles ou encore le temps
01:37:02de l'amour. Retour sur la carrière
01:37:04d'une icône avec Viviane Hervé.
01:37:06François Zardy
01:37:08a tout juste 18 ans. Elle devient
01:37:10la nouvelle idole des jeunes
01:37:12propulsée par la vague des yéyés.
01:37:18La jeune fille au regard
01:37:20mélancolique devient l'égérie
01:37:22des grands couturiers. Paco Rabanne,
01:37:24Yves Saint Laurent, Courrèges, Bob Dylan,
01:37:26David Bowie, Mick Jagger,
01:37:28Paul McCartney, tous avoueront
01:37:30avoir fantasmé sur elle
01:37:32mais un seul va devenir son grand amour
01:37:34Jacques Dutronc qui entre
01:37:36dans sa vie en 1967.
01:37:38La relation du couple
01:37:40Hardy-Dutronc sera tumultueuse
01:37:42après la naissance de leur fils en 1973.
01:37:44Ils se marient en
01:37:461981 puis leur chemin
01:37:48se sépare. Pourtant ils ne divorceront
01:37:50jamais et les retrouvailles sentimentales
01:37:52et professionnelles seront
01:37:54nombreuses. Et en 2004 François Zardy
01:37:56se voit diagnostiquer un lymphome
01:37:58c'est le début d'une longue bataille
01:38:00contre la maladie. Un combat qui va
01:38:02lui inspirer plusieurs livres
01:38:04toujours plébiscités par le public.
01:38:06A tous les âges de sa vie
01:38:08François Zardy conservera l'image
01:38:10d'une femme élégante et sincère
01:38:12dans ses choix artistiques.
01:38:14...
01:38:24Voilà et on va continuer à rendre hommage
01:38:26à François Zardy avec Fabien Lequevra
01:38:28on vous retrouve à 8h30 Fabien.
01:38:30Le RN investira
01:38:32des dizaines de candidats à les républicains. Jordan Bardella
01:38:34l'a annoncé hier soir sur France 2
01:38:36confirmant les déclarations d'Eric Chetty un petit peu plus tôt.
01:38:38Le président du Rassemblement National
01:38:40s'est entretenu avec le patron
01:38:42des LR et devrait continuer à le faire
01:38:44ces prochaines heures à écouter.
01:38:46Je me félicite qu'Eric Chetty ait répondu
01:38:48favorablement à cet appel et je vous
01:38:50confirme ce soir qu'il y aura donc un accord
01:38:52dans ces élections législatives entre
01:38:54le RN que je préside et que je conduis
01:38:56les républicains et il y aura
01:38:58un certain nombre de députés des républicains
01:39:00sortants ou investis
01:39:02qui seront soutenus
01:39:04par le RN. Il y en aura
01:39:06plusieurs dizaines
01:39:08plusieurs dizaines de députés
01:39:10LR, donc certains
01:39:12sortants, de candidats LR, donc certains députés
01:39:14sortants. Gauthier Lebret,
01:39:16les LR ce matin sont divisés, en tout cas
01:39:18chez les ténors. Les électeurs
01:39:20et les militants, c'est autre chose.
01:39:22Les ténors se divisent. Il y a aussi deux blocs
01:39:24chez les militants puisque 50% selon un sondage
01:39:26Odoxa pour le Figaro
01:39:2850% des militants sont
01:39:30favorables à cette union.
01:39:32Donc on voit bien qu'il y a deux blocs. Entre ceux
01:39:34qui veulent d'un côté rejoindre
01:39:36le Rassemblement National, les autres
01:39:38rejoindre le macronisme ou qu'ils l'ont déjà fait
01:39:40la liste est longue, de Bruno Le Maire à Gérald Darmanin
01:39:42et puis ceux qui veulent essayer d'exister
01:39:44par eux-mêmes. Mais on voit bien que c'est impossible
01:39:46pour les républicains que l'avenir est obscurci
01:39:48et qu'ils vont être écrasés
01:39:50écartelés par ces
01:39:52deux blocs. Alors il faut dire quand même que la méthode
01:39:54d'Eric Ciotti a de quoi surprendre parce qu'au départ
01:39:56on pouvait penser qu'Eric Ciotti était un minimum
01:39:58soutenu par son camp et on voit bien
01:40:00effectivement que tous les chefs à plumes
01:40:02l'ont lâché allant jusqu'à
01:40:04le comparer à Mussolini pour
01:40:06l'ancien sénateur LR Pierre Charon
01:40:08qui a soufflé l'idée de la dissolution
01:40:10à Emmanuel Macron jusqu'à
01:40:12Xavier Bertrand qui dit qu'il a collaboré
01:40:14donc on voit bien que les mots employés
01:40:16vont très très loin. C'est des arguments
01:40:18moraux qui ne fonctionnent en plus absolument plus
01:40:20alors que le Rassemblement
01:40:22National caracole en tête de
01:40:24toutes les élections et de tous les sondages. C'est pas
01:40:26comme ça qu'ils vont réussir à faire chuter
01:40:28l'ERN. Donc bureau exécutif
01:40:30aujourd'hui chez les républicains
01:40:32où les divisions devraient une nouvelle fois
01:40:34éclater aux yeux de tous. Est-ce que vous comprenez
01:40:36la décision d'Eric Ciotti ? Vous flashez le QR code
01:40:38vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra
01:40:40à 8h30
01:40:42et puis nouvelle soirée de manifestation
01:40:44anti-ERN dans plusieurs villes
01:40:46notamment à Paris. Il y a eu
01:40:48des violences et des tags
01:40:50anti-police. Rachida Dati
01:40:52est l'invitée de Laurence Ferrari dans un instant.
01:40:56Et c'est votre
01:40:58grande interview sur CNews et sur Europe 1
01:41:00Bonjour Rachida Dati. Bonjour Laurence Ferrari
01:41:02Vous êtes ministre de la Culture. Vous avez
01:41:04vigement réagi à l'annonce d'alliance
01:41:06faite par Eric Ciotti. Alliance
01:41:08entre les républicains et le Rassemblement National.
01:41:10Est-ce que pour vous l'ER sont morts Rachida Dati ?
01:41:12C'est une famille politique
01:41:14qui n'est pas morte.
01:41:16Moi je pense que la France est majoritairement
01:41:18à droite dans ses aspirations
01:41:20et dans ses valeurs.
01:41:22Sauf qu'aujourd'hui
01:41:24il y a quand même une crise aux républicains.
01:41:26C'est un parti, quand on voit le score
01:41:28aux européennes et le score à la dernière
01:41:30présidentielle, on ne peut pas dire que le
01:41:32parti vit bien.
01:41:34Vous l'avez quitté d'ailleurs.
01:41:36Moi je l'ai quitté aussi pour d'autres raisons.
01:41:38J'avais aussi assisté à une dérive
01:41:40de la ligne historique de notre
01:41:42parti et donc
01:41:44aujourd'hui nous y sommes.
01:41:46Avec la décision d'Eric Ciotti
01:41:48de faire une alliance avec le Rassemblement National.
01:41:50Vous dites que vous avez quitté les républicains
01:41:52pour rentrer au gouvernement. Vous dites ne pas avoir
01:41:54changé de conviction. Est-ce qu'Eric Ciotti
01:41:56a changé de conviction ? Il disait
01:41:58au moment de la présidentielle qu'il voterait
01:42:00entre Emmanuel Macron et Eric Zemmour.
01:42:02C'est pour ça que je vous dis, il y avait eu un début
01:42:04de dérive de cette ligne. D'ailleurs
01:42:06on avait eu une discussion assez vive
01:42:08entre lui et moi sur
01:42:10ses propos qu'il disait
01:42:12regretter ensuite.
01:42:14C'est pour ça qu'ensuite
01:42:16on a eu cette relation
01:42:18au sein du parti.
01:42:20Mais il y avait effectivement cette dérive
01:42:22de cette ligne, la ligne historique des républicains.
01:42:24La ligne historique
01:42:26de l'UMP.
01:42:28Quand l'UMP se crée
01:42:30après 2002, c'est
01:42:32de rassembler les Français, de rassembler
01:42:34largement les Français.
01:42:36Ce n'est pas de diviser les Français.
01:42:38Ce n'est pas de fracturer notre pays.
01:42:40Aujourd'hui, je trouve que la ligne
01:42:42qu'a pris effectivement
01:42:44Eric Ciotti, c'est plutôt de diviser
01:42:46les Français. Il doit quitter le parti.
01:42:48Il y a un bureau exécutif cet après-midi
01:42:50pour le démettre. Parce qu'aujourd'hui
01:42:52l'ensemble des dirigeants
01:42:54de ce parti souhaite son départ
01:42:56parce qu'il ne correspond pas
01:42:58à la ligne qu'il a indiquée hier.
01:43:00Il ne correspond pas à la ligne majoritaire du parti.
01:43:02Mais peut-être correspond-elle à la ligne
01:43:04des électeurs qui, en grande majorité,
01:43:06ont mis un bulletin de vote Jordan Bardella
01:43:08dans les urnes.
01:43:10Je pense aussi que quand vous êtes un dirigeant
01:43:12d'un parti politique,
01:43:14ce n'est pas d'agir dans l'immédiateté.
01:43:16Vous pouvez imaginer que
01:43:18dans l'immédiateté,
01:43:20pour faire barrage,
01:43:22notamment aux extrêmes,
01:43:24de dire qu'il faut peut-être
01:43:26s'allier avec celui qui peut
01:43:28faire barrage, par exemple, à l'extrême gauche.
01:43:30Mais je ne crois pas que ce soit la responsabilité
01:43:32d'un dirigeant politique. Un dirigeant politique,
01:43:34vous portez vos militants, vos électeurs,
01:43:36vous les portez sur l'avenir.
01:43:38Et l'avenir,
01:43:40dans le cadre d'un parti politique
01:43:42comme celui des Républicains, c'est, comme je le disais
01:43:44au départ, de rassembler les Français.
01:43:46Ce n'est pas de les diviser.
01:43:48Aujourd'hui, c'est le Rassemblement national, précisément,
01:43:50qui rassemble les Français en tête dans 93%
01:43:52des villes dimanche soir.
01:43:54Vous dites que le RN est un parti qui veut renvoyer
01:43:56une partie de nos compatriotes en leur disant qu'ils ne sont pas
01:43:58Français. De quoi vous voulez parler ?
01:44:00Parce que, moi, je dis que les extrêmes,
01:44:02avec des méthodes
01:44:04différentes, aboutissent
01:44:06au même résultat,
01:44:08à la désintégration de la France
01:44:10ou le chaos,
01:44:12comme on le vit avec l'extrême gauche,
01:44:14par exemple. Et donc,
01:44:16je trouve que le Rassemblement national,
01:44:18qui est un parti, quand même, de l'exclusion,
01:44:20du rejet de l'autre,
01:44:22dans beaucoup de ces...
01:44:24Sur quelles mesures ?
01:44:26Sur la préférence nationale, d'exclure
01:44:28de la protection sociale
01:44:30ou, ne serait-ce que
01:44:32des droits à la retraite, une partie de nos compatriotes,
01:44:34y compris
01:44:36des étrangers, qui sont en situation régulière,
01:44:38mais qui cotisent. Quand vous cotisez
01:44:40pour la retraite, c'est un droit acquis.
01:44:42Quand vous cotisez pour le chômage,
01:44:44c'est un droit acquis. Pourquoi
01:44:46en seriez-vous exclus alors
01:44:48que vous êtes parfaitement intégrés,
01:44:50que vous cotisez, vous respectez
01:44:52les valeurs de notre pays,
01:44:54vous en respectez les lois ? Vous ne pouvez pas
01:44:56exclure une partie
01:44:58des habitants de ce pays. Et donc,
01:45:00moi, ça n'est pas mon histoire.
01:45:02J'ai un engagement politique fort.
01:45:04Moi, j'aime mon pays.
01:45:06J'aime ce pays
01:45:08dans ce qu'il m'a donné. Je ne serais pas en face de vous,
01:45:10cher Laurence Ferrari, vous connaissez mon parcours,
01:45:12si je n'avais pas eu accès
01:45:14à l'école, accès aux soins, accès
01:45:16à la liberté pour les femmes.
01:45:18Notamment, cet accès à la liberté
01:45:20peut être demain remis en cause.
01:45:22Par le Rassemblement national ? Notamment, parce que
01:45:24sur le modèle de société, ça n'est pas celui que moi,
01:45:26je prône et que je défends.
01:45:28Et notamment, la liberté pour les femmes,
01:45:30l'égalité hommes-femmes. Moi, je ne me résous pas
01:45:32à ce que les femmes soient... Vous pensez que le Rassemblement national
01:45:34met en péril ces valeurs-là ?
01:45:36Ça a été une partie aussi
01:45:38de leur projet,
01:45:40de leur projet de société, en disant,
01:45:42je l'avais entendu dans un débat à l'Assemblée nationale,
01:45:44de dire que finalement, les femmes peuvent faire des enfants
01:45:46et rester finalement dans leur foyer.
01:45:48Ça n'est pas ma vision de la société
01:45:50et ça n'est pas ma vision
01:45:52pour les femmes. Et donc, ces remises
01:45:54en cause sur des droits fondamentaux,
01:45:56ça n'est pas ma vision de la société.
01:45:58Jordan Bardella dit qu'il y a un accord
01:46:00entre les deux parties avec des dizaines
01:46:02de députés LR à la clé. Vous y croyez ? Vous croyez que ce chiffre
01:46:04est surestimé ? Je ne vais pas rentrer
01:46:06dans le détail de ça. Ça n'est pas notre ligne.
01:46:08Ça n'est pas une ligne républicaine.
01:46:10Ça n'est pas une ligne qui rassemble les Français.
01:46:12Aujourd'hui, moi, j'en appelle
01:46:14à la responsabilité des Français.
01:46:16Demain, c'est notre avenir qui se joue.
01:46:18Nous ne sommes plus sur l'enjeu européen,
01:46:20sur une élection européenne. Nous sommes
01:46:22sur une élection
01:46:24dont l'objet,
01:46:26si je puis dire,
01:46:28c'est l'avenir de la France. Donc moi, j'en appelle
01:46:30à la responsabilité des Français de ne pas
01:46:32livrer la France aux extrêmes,
01:46:34que ce soit au Rassemblement national
01:46:36ou évidemment
01:46:38à cette alliance de gauche
01:46:40qui, évidemment, font
01:46:42cette gauche qui fait des alliances
01:46:44uniquement pour sauver des sièges.
01:46:46Ni plus, ni moins. Ils n'ont pas...
01:46:48Comme tous les partis. Emmanuel Macron
01:46:50a tendu la main. Oui, sur un projet.
01:46:52Dès 2022,
01:46:54et je n'étais pas la seule, Jean-François Copé
01:46:56et d'autres, et d'autres,
01:46:58Philippe Juvin, d'autres, dans
01:47:00ma famille politique, nous souhaitions
01:47:02un accord de projet sur un
01:47:04projet politique avec Emmanuel Macron.
01:47:06Ce projet est toujours valable
01:47:08puisque nous avons voté ensemble
01:47:10la réforme des retraites,
01:47:12nous avons voté ensemble la loi
01:47:14immigration, nous avons voté ensemble la loi
01:47:16de programmation militaire, et bien
01:47:18nous avons voté ensemble la loi sur le nucléaire
01:47:20et donc nous avons vraiment
01:47:22un projet politique en commun. J'en appelle à la
01:47:24responsabilité des Français.
01:47:26Est-ce que demain, nous souhaitons
01:47:28des formations votées pour des formations
01:47:30politiques qui vont fracturer le pays,
01:47:32des formations politiques
01:47:34qui vont bloquer le pays ? Vous avez bien vu
01:47:36le spectacle qui est donné à l'Assemblée nationale
01:47:38avec des formations politiques
01:47:40La France insoumise, pour être fière.
01:47:42Qui, évidemment, franchement,
01:47:44sème le chaos à l'Assemblée nationale.
01:47:46Là, vous ne parlez que de la gauche, on est d'accord.
01:47:48Qui sème le blocage
01:47:50à l'Assemblée nationale. Mais le Rassemblement
01:47:52national ne vote pas dans
01:47:54l'intérêt du pays. Regardez
01:47:56la succession, notamment
01:47:58des motions
01:48:00de censure ou du
01:48:02blocage à l'Assemblée nationale. Ça n'est pas
01:48:04dans l'intérêt du pays.
01:48:06Mais c'est du temps
01:48:08perdu, du temps de
01:48:10législatif qui est perdu en faveur
01:48:12des Français.
01:48:14Vous êtes en faveur d'un front républicain.
01:48:16En cas de second tour, et ça va arriver
01:48:18dans de nombreuses circonscriptions,
01:48:20RN, NUPES, en tout cas Front Populaire.
01:48:22Vous votez qui ?
01:48:24Je suis contre les extrêmes. Vous savez, Laurence Ferrari.
01:48:26Mais il y aura des cas où malheureusement
01:48:28les Français seront confrontés à ce choix.
01:48:30C'est une dynamique.
01:48:32Je ne veux pas répondre.
01:48:34Je ne réponds pas à ces questions
01:48:36parce que la campagne
01:48:38commence. C'est une dynamique.
01:48:40Arrêtons. Regardez la campagne
01:48:42des Européennes. Avant même de démarrer,
01:48:44on disait que c'était perdant.
01:48:46Je ne veux pas être dans cette dynamique-là.
01:48:48Je veux être dans une dynamique qui responsabilise
01:48:50les Français. Certains disent
01:48:52que les élections européennes,
01:48:54les gens se sont défoulés. Non.
01:48:56Moi, j'ai confiance dans les Français.
01:48:58Vous comprenez leur colère ?
01:49:00Bien sûr.
01:49:02Comment ne pas les entendre ?
01:49:04Et d'ailleurs,
01:49:06en prenant cette décision de dissoudre
01:49:08l'Assemblée, c'est un acte
01:49:10de responsabilité énorme
01:49:12en disant que je n'enjambe pas
01:49:14cette élection. Nous souhaitons entendre
01:49:16les Français. Les mêmes qui disent
01:49:18oui, donnons la parole au peuple,
01:49:20les mêmes critiquent cette décision.
01:49:22Cette dissolution
01:49:24permet de redonner la parole aux Français
01:49:26pour que nous ayons
01:49:28de la clarté
01:49:30dans les formations politiques.
01:49:32Quitte à sacrifier les troupes du Président.
01:49:34Qu'il soit ministre ou député.
01:49:36Mais non. Attendez.
01:49:38C'est ça la politique. On n'est propriétaire de rien.
01:49:40Et puis quand vous êtes élu,
01:49:42votre mandat, vous le remettez en jeu
01:49:44devant les Français.
01:49:46Vous expliquez votre projet,
01:49:48mais nous expliquons aussi aux Français.
01:49:50Ils ne sont pas aveugles ni sourds.
01:49:52Ils ont vu les blocages. Ils ont vu
01:49:54l'obstruction. Ils ont vu les divisions.
01:49:56Ils ont vu les fractures.
01:49:58Donc aujourd'hui, en responsabilité,
01:50:00moi je dis que le 30 juin,
01:50:02c'est un moment important. C'est un moment
01:50:04historique. Les Français doivent prendre
01:50:06leurs responsabilités pour voter pour des formations
01:50:08qui effectivement voteront.
01:50:10Ils voteront pour des formations
01:50:12qui réformeront le pays.
01:50:14Sans obstruction, sans blocage,
01:50:16sans fracture.
01:50:18Trop de temps et trop d'énergie
01:50:20ont été perdues jusqu'à maintenant.
01:50:22C'est donc cette dissolution qui, après tout le monde de cour,
01:50:24y compris vous, Gabriel Attah,
01:50:26l'a même qualifié en privé devant les élus de la majorité.
01:50:28Cette décision de Soudan est brutale.
01:50:30Que va-t-il annoncer
01:50:32le président Macron tout à l'heure ?
01:50:34Il va beaucoup s'impliquer dans cette campagne des législatives.
01:50:36Il va dire quoi ?
01:50:38Je pense qu'il va annoncer aussi la ligne politique.
01:50:40Sur quoi nous allons aller ?
01:50:42Moi je pense qu'il faut évidemment
01:50:44rétablir de l'autorité,
01:50:46avoir une politique pénale ferme,
01:50:48une maîtrise des flux migratoires.
01:50:50Parce que là,
01:50:52vous me parliez des républicains tout à l'heure,
01:50:54mais même une partie du Parti socialiste.
01:50:56Vous me parliez de l'annonce de la gauche.
01:50:58Sur quoi sont-ils d'accord ?
01:51:00Regardez, sur la délinquance et la sécurité,
01:51:02la culture de l'excuse.
01:51:04Sur la politique étrangère,
01:51:06certains ne veulent pas que nous soutenions
01:51:08l'Ukraine. Sur le nucléaire,
01:51:10ils ne sont pas d'accord.
01:51:12Sur la maîtrise des flux migratoires,
01:51:14les socialistes au Parlement européen
01:51:16votent pour le pacte d'asile-immigration.
01:51:18Ici, ils votent contre.
01:51:20Il faut de la cohérence pour diriger le pays.
01:51:22Et donc, c'est de mettre toutes les formations
01:51:24politiques face à leur responsabilité.
01:51:26Et moi je le dis aux Français,
01:51:28cette alliance de gauche
01:51:30se fait sur le dos
01:51:32d'une partie de nos compatriotes.
01:51:34Ils veulent sauver des sièges
01:51:36sur le dos d'une partie de nos compatriotes.
01:51:38Notamment, soit sur l'antisémitisme,
01:51:40soit sur le communautarisme
01:51:42que ces formations politiques
01:51:44encouragent. Le communautarisme
01:51:46qui conduit au séparatisme,
01:51:48évidemment, ce n'est pas qu'ils fracturent le pays,
01:51:50ils ont fait exploser des territoires
01:51:52entiers. Je ne souhaite pas
01:51:54que mon pays se
01:51:56communautarise ou devienne un pays
01:51:58antisémite. Et donc,
01:52:00là, il faut prendre ses responsabilités
01:52:02vis-à-vis de ces formations de gauche.
01:52:04J'entendais certains responsables
01:52:06de gauche qui disaient, nous avons des désaccords
01:52:08où nous pouvons les dépasser. L'antisémitisme,
01:52:10ce n'est pas un désaccord,
01:52:12c'est un délit. Le communautarisme,
01:52:14le séparatisme, ce n'est pas
01:52:16un désaccord, c'est un délit.
01:52:18Et donc, moi, je ne souhaite pas que mon pays
01:52:20soit livré à ces extrêmes-là.
01:52:22Rachida Dati, concernant
01:52:24votre propre sort, vous avez quitté
01:52:26votre famille politique de la droite,
01:52:28vous n'aurez peut-être pas...
01:52:30J'ai pas quitté LR. En tout cas, LR,
01:52:32et pas les convictions. Qu'est-ce que vous allez faire ?
01:52:34Votre objectif, est-ce que c'est toujours la mairie de Paris ?
01:52:36Je me rappelle de vous disant, moi, je n'ai pas de peur de Gazelle,
01:52:38de pudeur de Gazelle, mon objectif, c'est Paris.
01:52:40Non, mais je suis élue parisienne,
01:52:42je suis maire du 7e,
01:52:44j'appartiens à l'opposition parisienne.
01:52:46Est-ce qu'aujourd'hui,
01:52:48vous êtes content de Paris ?
01:52:50Je suis élue parisienne. Quand vous êtes élue,
01:52:52vous travaillez pour les Parisiens.
01:52:54Moi, je souhaite que demain, Paris redevienne
01:52:56la plus belle ville du monde,
01:52:58une ville propre, une ville sûre,
01:53:00une ville où on peut circuler,
01:53:02où on peut respirer, où on peut s'y loger.
01:53:04Aujourd'hui, le budget de la ville,
01:53:06c'est 10 milliards d'euros, la dette
01:53:08est de 11 milliards d'euros. Est-ce que,
01:53:10Marie, est-ce que vous pensez que les Parisiens
01:53:12sont contents de cette ville
01:53:14qui devrait faire
01:53:16encore rêver le monde entier ?
01:53:18Ça n'est plus le cas. C'est une ville
01:53:20dont la lumière s'éteint
01:53:22peu à peu, c'est une ville qui décline
01:53:24de plus en plus.
01:53:26Donc, moi, je suis une élue parisienne.
01:53:28Vous êtes aussi ministre de la Culture.
01:53:30Des auteurs, des acteurs, ont fait une tribune
01:53:32en demandant une union
01:53:34des gauches et des écologistes pour empêcher
01:53:36une victoire du RN. Peut-être que vous en en filez
01:53:38l'ordre de ces inquiétudes. Quelle serait
01:53:40la place donnée à la Culture par
01:53:42un gouvernement, un Assemblement national, si
01:53:44d'aventure, ça se confirmait le 7 juillet ?
01:53:46Ils seraient contents d'avoir un gouvernement d'extrême-gauche ?
01:53:48Ils seraient contents, demain, d'avoir
01:53:50une cancel culture ?
01:53:52Moi, je vais vous dire, le wokisme,
01:53:54la cancel culture, moi, je trouve que la culture,
01:53:56ça ne s'efface pas. Voilà.
01:53:58La culture, ça se vit, ça s'ajoute,
01:54:00ça s'agrège, ça fait vivre.
01:54:02Vous voyez, nous n'avons pas le même parcours,
01:54:04Madame Ferrari, vous et moi, mais nous sommes françaises.
01:54:06Qu'est-ce qui nous a construits ?
01:54:08C'est la culture française. Voilà. Et donc,
01:54:10demain... Et l'Ecole de la République.
01:54:12Et l'Ecole de la République. Moi, je dis toujours,
01:54:14l'école, c'est la formation initiale.
01:54:16La culture, c'est la formation continue.
01:54:18Moi, je ne souhaite pas...
01:54:20On dit, effectivement, il faut combattre
01:54:22les extrêmes, mais tous les extrêmes,
01:54:24y compris parce que l'extrême-gauche,
01:54:26qui, effectivement, revendique
01:54:28un antisémitisme, qui encourage
01:54:30le communautarisme, je ne donne
01:54:32pas cher de la culture
01:54:34qu'ils mettront demain à l'honneur.
01:54:36Du côté du RN, la première
01:54:38piste d'économie évoquée est la privatisation
01:54:40de l'audiovisuel public. 3 milliards
01:54:42d'euros d'économie, explique-t-il.
01:54:44Une mesure que vous soutenez ?
01:54:46Non, moi, c'est pour ça que je souhaite... Moi, je le dis,
01:54:48l'audiovisuel public m'a construite.
01:54:50La radio publique, la télévision publique.
01:54:52Pourquoi ? Parce que c'est une télévision,
01:54:54quand vous n'avez rien d'autre, c'est ce qui
01:54:56vous reste, au plus
01:54:58profond de nos territoires.
01:55:00C'est pour ça que moi, je souhaite sauver
01:55:02l'audiovisuel public par cette fusion,
01:55:04par cette société unique.
01:55:06Le projet est en ballot ?
01:55:08Le texte a été adopté en commission.
01:55:10Moi, je souhaite
01:55:12que ce projet puisse aller à son terme.
01:55:14Il faut rassembler les forces
01:55:16de l'audiovisuel public pour qu'ils puissent
01:55:18effectivement, puissent justement
01:55:20contrer
01:55:22les forces et les vents contraires.
01:55:24Et aujourd'hui,
01:55:26nous sommes... Donc faire du militantisme ?
01:55:28C'est-à-dire ? Quand vous dites
01:55:30les forces contraires ? Bien sûr !
01:55:32Il faut prendre ses responsabilités. Tout le monde
01:55:34est citoyen à son niveau. Aujourd'hui,
01:55:36nous sommes, nous avons le 30 juin
01:55:38un rendez-vous avec l'histoire.
01:55:40Il est important que les Français
01:55:42prennent position
01:55:44et votent pour des formations
01:55:46qui ne soient pas des formations qui
01:55:48soient... Fassent exploser
01:55:50notre pays ou le bloc.
01:55:52Il faut des formations qui, effectivement,
01:55:54permettent la réforme de notre pays,
01:55:56qui permettent de prendre
01:55:58en main notre pays, de le réformer
01:56:00jusqu'au bout. Et ne pas
01:56:02avoir des formations, je vous le dis,
01:56:04qui détruiront le pays demain et qui le
01:56:06fractureront encore plus. Je pense que
01:56:08aujourd'hui,
01:56:10nous sommes à la croisée
01:56:12des chemins et nous avons évidemment rendez-vous
01:56:14avec l'histoire. Il faut que tu m'expliques
01:56:16un peu mieux comment te dire adieu.
01:56:18Françoise Hardy est morte cette nuit à 80 ans.
01:56:20Une artiste iconique qui a touché le cœur
01:56:22de millions de Français. Ce matin, vous lui rendez
01:56:24hommage, évidemment. Bien sûr, c'est l'incarnation
01:56:26même de la chanson française. C'est la beauté,
01:56:28c'est l'excellence, c'est aussi la discrétion.
01:56:30C'est un bel hommage.
01:56:32Effectivement, sa musique,
01:56:34un peu de douceur dans ce
01:56:36milieu, dans ce contexte,
01:56:38très agitée. Voilà, hommage à
01:56:40Françoise Hardy. Merci beaucoup, Rachida Dati.
01:56:42C'était votre interview sur CNews et sur
01:56:44Europe 1.
01:56:48CNews, il est bientôt 8h30.
01:56:50Merci d'être avec nous. Merci à vous, Laurence Ferrari,
01:56:52à votre invitée, Rachida Dati,
01:56:54ministre de la Culture.
01:56:56Toute l'équipe de la matinale est là.
01:56:58On est avec Chanel Houston, avec Gauthier Lebret,
01:57:00Alexandra Blanc, Lomiguillot, Paul Sujit
01:57:02est resté, bien évidemment, en situation
01:57:04politique extrêmement
01:57:06intense. Comment la qualifier ?
01:57:08Historique, intense. Bon.
01:57:10Et puis, Fabien Lecoeuvre est là, puisque
01:57:12vous allez continuer à rendre hommage dans
01:57:14un instant à Françoise Hardy
01:57:16qui nous a quitté hier
01:57:18à l'âge de 80 ans.
01:57:20Rachida Dati vient de l'évoquer.
01:57:22Avec Laurence, le bureau exécutif
01:57:24des Républicains. Il va se tenir cet après-midi.
01:57:26Alors que la tension est à son comble
01:57:28dans le parti, un bureau exécutif
01:57:30qui se tiendra sans le président LDLR,
01:57:32Eric Ciotti, qui a provoqué
01:57:34le trouble chez les ténors de son
01:57:36parti. Peut-être moins,
01:57:38on le verra dans les prochains jours,
01:57:40prochaines semaines, peut-être moins chez les électeurs.
01:57:42On va en parler avec Jacqueline
01:57:44Eustache-Brignaud, sénatrice LR
01:57:46du Val-d'Oise, qui sera dans
01:57:48un instant en direct avec nous. A tout de suite,
01:57:50madame la sénatrice. Qui pour mener
01:57:52la campagne de la majorité présidentielle
01:57:54aux législatives ?
01:57:56Emmanuel Macron ou Gabriel Attal ?
01:57:58Gabriel Attal a dit hier soir qu'il allait mener cette campagne.
01:58:00Mais le président de la République
01:58:02va tenir une conférence de presse
01:58:04à 11h ce matin.
01:58:06On reviendra notamment
01:58:08sur la déclaration d'Edouard Philippe.
01:58:10Avec vous, Gautier Lebret. Il dit
01:58:12qu'il n'est pas sain que le président fasse une campagne
01:58:14pour les législatives. On va y revenir avec vous.
01:58:16Et puis, je le disais à l'instant,
01:58:18François Zardy est mort. Le cancer
01:58:20a finalement eu raison de cette
01:58:22icône, s'il en est de la chanson française,
01:58:24l'idole des yéyés.
01:58:26On entendra ses grands succès.
01:58:28Et Fania Lecoeur est avec nous. Bon.
01:58:30Situation de crise chez les Républicains.
01:58:32Le parti, en tout cas,
01:58:34le staff, l'organisation est divisé.
01:58:36Les ténors, comme on dit, sont divisés.
01:58:38Un bureau exécutif
01:58:40exceptionnel va se tenir à 15h cet après-midi,
01:58:42suivi d'une conférence de presse.
01:58:44Oui, l'annonce d'Eric Ciotti qui s'est dit favorable
01:58:46à une alliance avec le Rassemblement national
01:58:48a provoqué un véritable séisme au sein
01:58:50du parti. Certains le soutiennent, d'autres
01:58:52demandent sa démission et son
01:58:54exclusion. Auguste Saint-Denis, adieu.
01:58:56Au terme d'une journée
01:58:58durant laquelle les murs des Républicains
01:59:00ont tremblé, le président du Rassemblement
01:59:02national confirme hier soir l'accord
01:59:04avec Eric Ciotti et des dizaines
01:59:06de candidats LR pour les élections
01:59:08législatives. Je me félicite
01:59:10qu'Eric Ciotti ait répondu favorablement
01:59:12à cet appel et je vous confirme ce soir
01:59:14qu'il y aura donc un accord dans ces élections
01:59:16législatives entre le Rassemblement national
01:59:18que je préside et que je conduis,
01:59:20les Républicains et il y aura un certain nombre
01:59:22de députés des Républicains
01:59:24sortants ou investis qui seront
01:59:26soutenus par le Rassemblement
01:59:28national. Il y en aura
01:59:30plusieurs dizaines. En coulisses,
01:59:32Eric Ciotti fait presque l'unanimité
01:59:34contre lui. De Gérard Larcher
01:59:36à Laurent Wauquiez en passant par Bruno
01:59:38Retailleau, tous les ténors déplorent
01:59:40une trahison. Si leur président
01:59:42ne part pas de lui-même,
01:59:44il sera poussé vers la sortie.
01:59:46Il doit être exclu des Républicains, que je sois très clair.
01:59:48À un moment donné, quand Rachida
01:59:50Dati rentre au gouvernement, dans la journée,
01:59:52on exclut Rachida Dati. Pareil pour
01:59:54Bruno Le Maire, pareil pour Gérald Darmanin.
01:59:56Et là, on va tergiverser Eric Ciotti.
01:59:58Soit il part tout de suite, soit
02:00:00il est exclu des Républicains.
02:00:02Dans sa décision, Eric Ciotti dit être soutenu
02:00:04par Guilhem Carayon, président des Jeunes LR
02:00:06et de Céline Imard, eurodéputée LR.
02:00:08Un bureau exécutif suivi
02:00:10d'une conférence de presse se tiendra
02:00:12aujourd'hui, signe que la crise
02:00:14politique chez les Républicains
02:00:16est loin d'être terminée.
02:00:18Jacqueline Eustache-Brignaud
02:00:20est en direct avec nous, sénatrice LR
02:00:22du Val d'Oise. Bonjour Madame la
02:00:24sénatrice, merci d'être
02:00:26avec nous. Bon, bureau exécutif,
02:00:28cet après-midi, de votre
02:00:30parti,
02:00:32une majorité de ténors du parti.
02:00:34Attention parce qu'il y a une grande différence entre les ténors
02:00:36et les électeurs et les militants.
02:00:38Mais en tout cas, une grande partie des ténors
02:00:40sont contre l'accord entre Eric Ciotti
02:00:42et Jordan Bardella. Qu'est-ce que vous demandez, vous ?
02:00:44Je voudrais
02:00:46juste rappeler quand même quelque chose, parce que
02:00:48je viens d'entendre M. Bardella qui dit qu'il y a
02:00:50un accord, mais il n'y a rien du tout. Je veux dire, aujourd'hui,
02:00:52il y a le président des LR qui a effectivement
02:00:54surpris tout le monde, y compris ses propres
02:00:56amis, en prenant une décision tout seul
02:00:58dans son coin, sans en référer à quiconque.
02:01:00Donc M. Bardella, il fait comme il fait
02:01:02sur d'autres sujets, il fait du vent
02:01:04j'ai envie de dire. Il n'y a rien, il n'y a pas d'accord.
02:01:06Alors aujourd'hui, effectivement,
02:01:08M. Ciotti,
02:01:10notre président, a surpris tout le monde
02:01:12parce qu'il a probablement
02:01:14eu un certain nombre
02:01:16d'échanges avec
02:01:18le RN, sans en parler à personne.
02:01:20Vous imaginez bien, effectivement, que ça pose
02:01:22un vrai sujet. Vous disiez à l'instant
02:01:24qu'il y avait peut-être
02:01:26un écart entre les militants.
02:01:28Quand vous parlez de sympathisants,
02:01:30ça ne veut pas dire grand-chose, les sympathisants.
02:01:32Moi, je parle de militants et de gens engagés.
02:01:34Moi, je peux vous assurer que je suis élu du Val-d'Oise
02:01:36et depuis hier matin, je peux vous assurer
02:01:38que les militants, ils ne sont pas contents.
02:01:40Ils ne sont pas contents parce que
02:01:42ils n'apprécient pas cette
02:01:44attitude seule, isolée
02:01:46du président de leur parti.
02:01:48Donc, il ne faut pas croire
02:01:50qu'il y ait une telle différence entre
02:01:52ce que vous appelez les ténors, c'est-à-dire
02:01:54les responsables et celles et ceux qui
02:01:56comprennent que la situation
02:01:58d'aujourd'hui, voulue par le président
02:02:00de la République, parce qu'on oublie dans tout ça
02:02:02de dire que si nous sommes dans un tel chaos
02:02:04et le chaos, il est aujourd'hui,
02:02:06mais nous sommes quand même très inquiets.
02:02:08Madame la sénatrice, pour bien comprendre,
02:02:10parce qu'on va parler justement
02:02:12de ce qui intéresse les Français,
02:02:14ce n'est pas moi qui ai la prétention de vous l'apprendre,
02:02:16vous êtes une élue, mais bon.
02:02:18Qu'est-ce qui vous différencie du Rassemblement
02:02:20national sur les sujets régaliens ?
02:02:22Parce que visiblement, il va y avoir des mesures
02:02:24sur lesquelles Éric Ciotti et Jean-Denis Bardella
02:02:26vont se mettre d'accord sur le régalien. En clair,
02:02:28sécurité et immigration. Franchement,
02:02:30qu'est-ce qui vous différencie du RN
02:02:32sur ces deux sujets-là ? Sur les retraites,
02:02:34sur l'économie, je vois. Mais sur ces sujets-là,
02:02:36qu'est-ce qui vous différencie du RN ?
02:02:38On n'a pas attendu le Rassemblement national
02:02:40pour avoir des propositions
02:02:42et des idées et des positions claires
02:02:44sur le régalien. Mais ce n'est pas la question.
02:02:46La question que je vous pose, c'est
02:02:48dites-moi une différence.
02:02:50Non mais attendez, laissez-moi juste terminer.
02:02:52Aujourd'hui, pourquoi nous sommes
02:02:54très inquiets sur l'avenir politique ?
02:02:56Parce qu'aujourd'hui,
02:02:58un homme et une femme politique engagés
02:03:00et avec des responsabilités,
02:03:02ils ne regardent pas ce qui se passe aujourd'hui ou demain,
02:03:04ils regardent ce qui se passe après-demain.
02:03:06On sait très bien ce qui va se passer après-demain.
02:03:08Il n'y aura pas de majorité à l'Assemblée
02:03:10et le bazar qui était à l'Assemblée
02:03:12jusqu'à aujourd'hui, il sera probablement le même demain.
02:03:14Donc, notre responsabilité
02:03:16d'élu aujourd'hui, c'est aussi de se
02:03:18projeter dans l'avenir. Et le pôle de stabilité
02:03:20aujourd'hui, il sera où ?
02:03:22On est persuadés qu'il sera chez nous.
02:03:24Je vous signale que,
02:03:26si vous voulez parler de l'asile et l'immigration,
02:03:28qui a été le porteur
02:03:30d'idées et de lois sur l'asile et l'immigration ?
02:03:32Le groupe LR et le centriste
02:03:34du Sénat, qui avait une loi
02:03:36que les Français avaient
02:03:38entendues, appréciées et soutenues,
02:03:40qui a été complètement démontée
02:03:42par le Président de la République. Donc, on n'attend pas
02:03:44le Rassemblement national.
02:03:46Je suis confus d'insister,
02:03:48mais ce n'est pas le sujet. Le sujet, qu'est-ce qui vous différencie ?
02:03:50Dites-moi, tiens,
02:03:52nous, on veut faire ceci
02:03:54et le RN n'est pas d'accord.
02:03:56Qu'est-ce qui vous différencie sur la sécurité et l'immigration ?
02:03:58Quand on a un projet pour le pays,
02:04:00ce n'est pas des morceaux,
02:04:02c'est un projet global. On ne partage rien
02:04:04sur le projet économique
02:04:06du Rassemblement national.
02:04:08Donc, si je vous suis, sur l'économie, non.
02:04:10Sur la sécurité et l'immigration, il peut y avoir
02:04:12des points de rapprochement.
02:04:14Quand on a un projet pour le pays,
02:04:16on a un projet global pour le pays.
02:04:18Stabilité. Donc, sur le régalien,
02:04:20on n'a pas de leçon à recevoir, on est très clair.
02:04:22Ça, les deux qui me connaissent
02:04:24sur l'islamisme et tout ça,
02:04:26on sait très bien les engagements qu'on a
02:04:28et la plupart des élus
02:04:30de DLR ont cet engagement-là.
02:04:32Sauf que c'est un tout. La France,
02:04:34elle doit être prise en compte
02:04:36dans sa globalité.
02:04:38Aujourd'hui, on voit très bien, le RN
02:04:40dit qu'on reviendra sur le départ
02:04:42à la retraite, qui est une folie.
02:04:44Et puis, depuis hier, M. Bardella dit qu'on verra
02:04:46si ça ne sera plus. Donc, on ne peut pas
02:04:48gérer un pays comme ça au gré du vent,
02:04:50au gré des modes et au gré
02:04:52de ce que les gens ont envie d'entendre.
02:04:54Quand on est un élu responsable,
02:04:56on n'est pas là uniquement pour entendre ce que les gens
02:04:58ont envie d'entendre, on se projette dans l'avenir
02:05:00de notre pays. Et je peux vous assurer qu'il y a beaucoup
02:05:02d'inquiétudes chez nous sur l'avenir de notre pays.
02:05:04Vraiment.
02:05:06Vous pensez vraiment que les Français vont
02:05:08vous suivre, en tout cas ceux qui réclament le retour
02:05:10de l'autorité ? Ils peuvent se retrouver
02:05:12et se dire, écoutez, il y a peut-être un coup
02:05:14à jouer sur le retour
02:05:16de l'autorité, sur des mesures
02:05:18pour la sécurité, pour
02:05:20maîtriser l'immigration.
02:05:22Et puis, effectivement, on n'est pas
02:05:24d'accord sur
02:05:26l'économie. Alors attention, ce n'est pas
02:05:28accessoire, mais on
02:05:30laissera... Peut-être que
02:05:32les LR sont peut-être plus capés
02:05:34d'ailleurs pour l'économie, peut-être qu'ils peuvent infuser
02:05:36et donner des
02:05:38idées ou influencer
02:05:40l'ERN. Qu'est-ce que vous en dites ?
02:05:42Mais je crois que sur l'autorité,
02:05:44je pense que toutes celles et ceux
02:05:46qui se sont exprimés, que ce soit
02:05:48les députés, que ce soit les sénateurs,
02:05:50que ce soit les responsables politiques,
02:05:52ils se sont exprits clairement sur l'autorité.
02:05:54Nous, ce bazar dans lequel
02:05:56le président Macron a mis la France,
02:05:58on le dénonce depuis quasiment presque le
02:06:00premier jour. Donc, si vous voulez, on n'a pas
02:06:02de leçon à recevoir là-dessus et nous le
02:06:04portons, le régalien, comme vous dites,
02:06:06nous le portons au fond de nous.
02:06:08Et nous sommes persuadés que, même si
02:06:10aujourd'hui, un certain nombre
02:06:12de Français qui sont exaspérés,
02:06:14moi j'entends l'exaspération des Français.
02:06:16Vous savez, moi je ne vis pas dans une bulle,
02:06:18je vis dans ma propre ville, au milieu des
02:06:20habitants. On l'entend, sauf qu'on sait que
02:06:22les solutions que leur offre et que
02:06:24leur propose le RN
02:06:26ne sont pas les bonnes et que vous verrez
02:06:28qu'à un moment,
02:06:30à un moment précis, je pense que
02:06:32les gens comprendront notre position.
02:06:34D'ailleurs, juste pour terminer, si vous
02:06:36me le permettez, la plupart des villes
02:06:38et départements et des régions sont
02:06:40tenus par des gens de DLR,
02:06:42du Cent, du Centre droit et c'est
02:06:44nous qui tenons le pays aujourd'hui et personne
02:06:46d'autre, c'est personne d'autre. Aujourd'hui, ce sont
02:06:48ces élus-là qui tiennent le pays avec courage.
02:06:50Dans un pays très fracturé,
02:06:52fracturé par un président qui ne se rend même pas compte
02:06:54de l'état dans lequel il a mis le pays.
02:06:56Merci beaucoup, madame la sénatrice.
02:06:58Merci Jacqueline Ostach-Brignaud d'avoir été
02:07:00en direct avec nous ce matin. Bonne journée à vous.
02:07:02Premier tour
02:07:04des législatives dans
02:07:0618 jours. Est-ce que vous comprenez Eric Ciotti
02:07:08ou pas ? C'est la question que je vous pose ce matin.
02:07:10Et vous avez été très nombreux,
02:07:12encore plus que d'habitude à répondre
02:07:14à la question. Voici vos vidéos.
02:07:16La droite va devoir s'allier,
02:07:18va devoir s'unir pour former un
02:07:20bloc national et avoir une majorité.
02:07:22Par ailleurs, je salue
02:07:24monsieur Eric Ciotti
02:07:26pour son courage et son bon sens
02:07:28qui fait passer les intérêts de la France
02:07:30avant ses petits intérêts personnels.
02:07:32S'il ne l'avait pas fait,
02:07:34moi qui suis
02:07:36de droite depuis des années
02:07:38et des années, j'aurais voté
02:07:40Rassemblement National.
02:07:42Parce que la droite, c'est la droite.
02:07:44Les autres mecs
02:07:46de la droite, c'est
02:07:48plutôt des gauchistes. Ils s'en vont à gauche.
02:07:50Ils désertent. Oui, je comprends
02:07:52la décision d'Eric Ciotti.
02:07:54Il pense avant tout à l'opinion des Français,
02:07:56à l'instar des grosses têtes du Parti
02:07:58Républicain bien installées dans leurs fauteuils
02:08:00et qui ne pensent qu'à leur nombril bien alimenté.
02:08:02Eric Ciotti a pris
02:08:04la décision que nous attendions depuis
02:08:06très longtemps, le ralliement du
02:08:08LR et du RN
02:08:10pour faire un grand parti
02:08:12de droite. Bravo M. Ciotti.
02:08:14Voilà, bravo M. Ciotti
02:08:16dit cette dame.
02:08:18Paul Sujit, vous vouliez réagir.
02:08:20Ce qui est surprenant, c'est que l'attitude
02:08:22qui a été celle à l'instant aussi de la sénatrice
02:08:24Jacqueline Eustache-Brignaud et qui est celle de la plupart des Républicains
02:08:26est aussi celle qui conduit la perspective
02:08:28d'une alliance entre la droite,
02:08:30la droite de gouvernement classique et la droite nationale
02:08:32à se faire sous la bannière
02:08:34du RN. Dans beaucoup de pays d'Europe,
02:08:36ça ne s'est pas fait comme ça. C'est la droite conservatrice
02:08:38au pouvoir qui a fini par tendre la main
02:08:40à son extrême droite, à sa droite nationaliste
02:08:42parce qu'ils avaient besoin d'eux pour gouverner
02:08:44mais ça restait la droite conservatrice qui était en situation
02:08:46de force. En France, c'est l'inverse. C'est
02:08:48Marine Le Pen et Jordan Bardella
02:08:50qui s'imposent comme finalement les seuls leaders
02:08:52possibles d'une éventuelle coalition à droite
02:08:54parce qu'ils ont été aussi renforcés
02:08:56par cette logique de cordon sanitaire
02:08:58qui peu à peu a convaincu des électeurs qui eux
02:09:00voyaient bien la porosité des idées
02:09:02que la sénatrice a cherché à nier à l'instant
02:09:04ils voyaient bien cette porosité des idées
02:09:06et ils se disent finalement si on pense comme eux
02:09:08on va finir par pouvoir voter pour eux
02:09:10et donc cette stratégie de cordon sanitaire
02:09:12c'est ce qui a finalement empêché
02:09:14la droite de pouvoir arriver
02:09:16en situation de force et de dire on fait une coalition
02:09:18mais sous nos couleurs, avec nos
02:09:20portes-paroles. Aujourd'hui, c'est Jordan Bardella
02:09:22qui est quasiment en mesure d'imposer ses conditions à Eric Ciotti
02:09:24en vue d'une alliance qui est en train de se faire
02:09:26dans des conditions dramatiques.
02:09:28Avec cet accord, Jordan Bardella
02:09:30avait éclaté façon puzzle les républicains
02:09:32et avec l'absence d'accords
02:09:34en faisant venir Marion Maréchal
02:09:36à son QG, alors qu'il y avait déjà
02:09:38des dissensions avec Reconquête, a aussi
02:09:40fait éclater Reconquête.
02:09:42Donc là, les deux parties de droite sont
02:09:44en lambeaux et le Rassemblement National
02:09:46est hégémonique.
02:09:48Mais la stratégie aussi, c'est
02:09:50le simple fait qu'Eric Ciotti
02:09:52propose un accord, même si ça ne va pas
02:09:54au bout, ça concerne une dizaine
02:09:56de circonscriptions, si même il perd
02:09:58la tête des républicains,
02:10:00ça va permettre à des LR
02:10:02de ne pas se sentir coupable de voter
02:10:04Rassemblement National demain. Vous voyez ce que je veux dire ?
02:10:06Rien que cela, pour le RN,
02:10:08c'est une énorme victoire. S'il y avait
02:10:10des RN qui, dans l'isoloir, se disaient
02:10:12« Je ne peux pas y aller quand même, parce
02:10:14qu'il y a un souci de respectabilité », là,
02:10:16quelque part, ils ont l'aval du président du parti
02:10:18pour lequel ils ont peut-être voté aux européennes.
02:10:20Sur les arguments moraux,
02:10:22un mot chacun, Gauthier
02:10:24Lebrecht et Paul Sujit,
02:10:26quand on entend la collaboration, c'est quand même
02:10:28quelque chose. Quand on entend qu'Eric Ciotti
02:10:30a collaboré avec le RN, la collaboration,
02:10:32ce sont des Français qui ont traité avec les nazis pendant la guerre.
02:10:36C'est trop.
02:10:38Évidemment, si les idées de
02:10:40Jordan Bardella font de lui l'équivalent d'Adolf Hitler,
02:10:42ce que les accords dominiquent, comme disait Armanin,
02:10:44ou la collaboration avec Vichy, c'est cette idée-là.
02:10:46C'est collaborer avec le pétainisme
02:10:48ou avec l'hitlérisme. Si les idées de
02:10:50Jordan Bardella et de Marine Le Pen font d'eux
02:10:52des nazis, il va falloir que les républicains se demandent
02:10:54où est-ce qu'eux-mêmes se situent.
02:10:56Xavier Bertrand a proposé,
02:10:58lorsqu'il faisait campagne pour la primaire
02:11:00à droite, il a proposé des idées
02:11:02qui supposaient de sortir d'un certain nombre
02:11:04de dispositions constitutionnelles
02:11:06ou de traités européens
02:11:08pour lutter contre l'immigration
02:11:10et les étrangers. Il faudrait qu'il se demande
02:11:12lui aussi où est-ce qu'il se situe, si ce sont les
02:11:14idées qui justifient cette réduction
02:11:16à Dittlerum. Non mais là, c'est la foire.
02:11:18C'est-à-dire que l'ancien sénateur LR,
02:11:20Pierre Charon, qui s'est rapproché d'Emmanuel Macron
02:11:22et qui lui a dit qu'il fallait dissoudre, qu'on part
02:11:24Éric Ciotti sur son physique et sur
02:11:26ses idées, à Mussolini,
02:11:28Gérald Darmanin dit effectivement que c'est les accords
02:11:30de Munich, donc c'est nazifié. Le RN,
02:11:32je rappelle que Emmanuel Macron
02:11:34devant tous ses ministres, lors d'un Conseil
02:11:36des ministres, avait recadré très sèchement
02:11:38son ancienne première ministre Elisabeth Borne
02:11:40quand elle avait invoqué les racines
02:11:42pétennistes du RN. Ça ne fonctionne plus.
02:11:44Le RN est à 33%,
02:11:46en passe d'avoir une majorité relative,
02:11:48peut-être absolue, ça c'est le suspense,
02:11:50donc dans un mois, faire cela,
02:11:52ça ne sert à rien, il faut de vrais arguments
02:11:54et surtout de vraies réponses et il aurait fallu
02:11:56avoir des résultats pendant 7 ans pour pas que ça arrive
02:11:58évidemment, si c'était le but.
02:12:00François Zardy, elle s'est éteinte
02:12:02à l'âge de 80 ans, c'est son fils
02:12:04Thomas Dutronc qui l'a annoncé
02:12:06hier soir en écoute, François Zardy
02:12:08évidemment depuis le début de la matinale
02:12:10et Fabien Lequeuvre nous accompagne.
02:12:12Elle était très malade
02:12:14ces derniers mois, elle avait
02:12:16appris son cancer il y a une vingtaine d'années
02:12:18ça s'était accéléré.
02:12:20Oui, elle souffrait d'un cancer
02:12:22du pharynx, plus un lymphome
02:12:24depuis 2004, elle l'avait annoncé
02:12:26c'était feuilletonné
02:12:28malheureusement en tout cas depuis une vingtaine d'années
02:12:30ça s'est accéléré comme vous le disiez très
02:12:32justement, quand elle
02:12:34ne pouvait plus donner des nouvelles verbalement
02:12:36elle les donnait uniquement par mail.
02:12:38Et à chaque interview de Thomas Dutronc,
02:12:40on lui demandait comment va votre mère.
02:12:42Qui lui a été un fils admirable dans cette situation
02:12:44qui a été vraiment un digne
02:12:46fils de Françoise et Jacques.
02:12:48Ils n'avaient jamais divorcé,
02:12:50vous étiez encore avec Jacques Dutronc.
02:12:52Et vivant dans deux appartements, vivant chacun leur histoire
02:12:54Couple libre à commencer.
02:12:56Mais très amoureux, c'était l'homme
02:12:58de sa vie, c'était la femme de sa vie. Mais je pense qu'ils se ressemblaient
02:13:00tout en étant tellement différents.
02:13:02Ils avaient cette espèce de force commune
02:13:04d'amitié à la vie à la mort.
02:13:06Et ça se ressentait, c'était au-delà des sentiments finalement.
02:13:08Et elle avait été vedette à 18 ans.
02:13:10Oui, c'était une vraie star.
02:13:12Et ce que vous nous disiez tout à l'heure, ça m'a marqué
02:13:14C'est que, comme tous les gens humbles,
02:13:16elle se disait, ça va s'arrêter demain, elle n'y croyait pas vraiment.
02:13:18Elle n'y croyait pas.
02:13:20Elle répond à une petite annonce, elle est sélectionnée,
02:13:22elle fait un disque, elle en vend tout de suite 800 000.
02:13:24Elle fait la couvre de Paris Match en janvier 63.
02:13:26Ça y est, elle est devenue
02:13:28d'un seul coup une star.
02:13:30Entre 62 et 67, elle a fait quand même
02:13:32l'équivalent de 150 couvertures de magazines.
02:13:34Entre Salut les copains, entre Paris Match,
02:13:36entre Mademoiselle Hachetambre,
02:13:38toute cette presse de l'époque, c'est phénoménal.
02:13:40Elle était devenue vraiment une égerie de mode et de chansons.
02:13:42Allez la sampler tout de suite.
02:13:54Vous dansiez un petit peu sur...
02:13:56timidement, sur
02:13:58Françoise Arnaud.
02:14:00On connaît tous, bien sûr.
02:14:02Brigitte Millot avec nous, docteur Millot. Bonjour Brigitte.
02:14:04Ça n'aura échappé à personne,
02:14:06les JO approchent.
02:14:08Il n'y a pas que la politique, il y a un petit peu de politique
02:14:10en ce moment, mais il y a aussi les JO
02:14:12qui vont débuter le 26 juillet.
02:14:14Je suis ironique, évidemment.
02:14:16Vous nous dites ce matin qu'on se prépare à un risque épidémique.
02:14:18C'est-à-dire ?
02:14:20C'est-à-dire qu'on va avoir toutes les conditions réunies
02:14:22pour un risque épidémique.
02:14:24On va avoir à peu près
02:14:2615 millions de visiteurs
02:14:28concentrés dans une unité
02:14:30de temps assez réduite et surtout
02:14:32une unité d'espace assez réduite aussi.
02:14:34On a tous les ingrédients,
02:14:36le brassage de population,
02:14:38des gens qui viennent du monde entier,
02:14:40une densité humaine assez importante.
02:14:42Donc tous les éléments sont réunis
02:14:44pour un risque épidémique.
02:14:46On l'a vu avec le concert de Taylor Swift.
02:14:48Dès qu'il y a du monde
02:14:50proche, on a un risque.
02:14:52Mais tout le monde se prépare
02:14:54et tout le monde se prépare depuis longtemps.
02:14:56Et notamment l'Institut Pasteur
02:14:58qui a une cellule
02:15:00qui existe.
02:15:02Elle n'a pas été créée
02:15:04pour les JO.
02:15:06Elle a été créée après les attentats de 2001.
02:15:08Elle a été créée en 2002.
02:15:10Ça s'appelle la SIBU.
02:15:12C'est la Cellule d'Intervention
02:15:14Biologique d'Urgence.
02:15:16C'est quoi cette SIBU ?
02:15:18C'est en fait pouvoir être prêt
02:15:2024 heures sur 24,
02:15:227 jours sur 7, à traquer
02:15:24les virus, des bactéries.
02:15:26Virus ou bactéries
02:15:28importées de manière
02:15:30naturelle, de manière involontaire.
02:15:32C'est-à-dire qu'en fait,
02:15:34on ne va pas oublier que dans l'autre hémisphère,
02:15:36c'est l'hiver là-bas.
02:15:38Donc on peut avoir des épidémies de grippe,
02:15:40de Covid, d'autres virus
02:15:42ou autres qui sont importés
02:15:44de manière involontaire.
02:15:46Mais il peut y avoir aussi
02:15:48des virus
02:15:50ou des bactéries importées
02:15:52de manière volontaire.
02:15:54Ça peut être une arme biologique.
02:15:56Donc l'idée, c'est vraiment de pouvoir détecter
02:15:58en permanence.
02:16:00On a des équipes qui vont travailler.
02:16:02À Sibu, il y a un pôle
02:16:04d'identification virale,
02:16:06un pôle d'identification bactérienne
02:16:08et un pôle de génotypage
02:16:10pathogène. C'est-à-dire qu'ils ont réussi
02:16:12à mettre en place un multitest
02:16:14qui va pouvoir permettre
02:16:16en quelques heures de détecter
02:16:18une quarantaine de virus ou de bactéries.
02:16:20Vous voyez, c'est un travail phénoménal.
02:16:22On peut redire ce que c'est Sibu ?
02:16:24Sibu, cellule d'intervention biologique
02:16:26d'urgence. Donc qui va fonctionner
02:16:2824 sur 24, 7 sur 7.
02:16:30Donc voilà, on s'y prépare.
02:16:32Et l'idée, c'est quoi ? C'est d'arriver
02:16:34dans la cellule, géographiquement,
02:16:36mais aussi sur le terrain.
02:16:38Il y aura ce qu'on appelle une boîte à gants.
02:16:40C'est quelque chose,
02:16:42les prélèvements, on va pouvoir les analyser.
02:16:44C'est totalement hermétique,
02:16:46évidemment, mais on va pouvoir tout de suite,
02:16:48aussi sur le terrain, analyser les prélèvements.
02:16:50Vous savez très bien que
02:16:52ce qui compte dans une épidémie,
02:16:54c'est le temps. Il faut se dépêcher.
02:16:56Si on laisse l'épidémie, la transmission
02:16:58se faire, après, ça peut prendre
02:17:00des proportions incroyables.
02:17:02Donc voilà, les choses se mettent en place.
02:17:04Il y a d'autres choses qui se mettent en place, aussi, dont on reparlera
02:17:06pour les jeux, mais l'idée, c'est de
02:17:08prévenir, d'identifier, de traquer,
02:17:10de diagnostiquer le plus vite possible
02:17:12et d'isoler, bien sûr.
02:17:16C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
02:17:18installateur de pompes à chaleur RR
02:17:20et RO de marque française,
02:17:22avec contrat de maintenance.
02:17:24Il est 9h moins 10 et Emmanuel Macron
02:17:26va prendre la parole à 11h ce matin,
02:17:28conférence de presse du président
02:17:30de la République.
02:17:32On va voir ce qu'Emmanuel Macron va dire.
02:17:34Il va parler, évidemment, de la campagne
02:17:36des législatives et fixer un
02:17:38cap. Nous, on se retrouve demain matin,
02:17:40dès 5h55, pour
02:17:42commenter et vous donner surtout les
02:17:44toutes dernières informations sur ce moment
02:17:46politique extraordinaire.
02:17:48Dans un instant, c'est l'heure des pros,
02:17:50avec Pascal Praud et tous ses invités. On se retrouve avec
02:17:52toute l'équipe demain matin. Belle journée à vous.
02:17:56Sous-titrage ST' 501