Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C'est News, il est 6h, bienvenue à tous à la Une.
00:00:04Ce matin, la défaite politique et morale du PS qui a signé un accord avec la France
00:00:09insoumise, dont des élus ont tenu des propos anti-juifs, anti-israéliens.
00:00:14Un accord soutenu hier soir par l'ancien président de la République, François Hollande,
00:00:19vous l'entendrez.
00:00:20Gauthier Lebret sera également avec nous, à tout de suite Gauthier.
00:00:23On saura dans quelques heures ce que dit la justice au sujet de l'exclusion d'Éric
00:00:27Ciotti par les ténors des Républicains.
00:00:29Éric Ciotti qui a déposé un recours devant la justice car il conteste cette éviction
00:00:33décidée mercredi par un bureau politique de LR, réuni selon lui de façon illégale.
00:00:39Le Rassemblement National a 32% d'intention de vote pour les législatives, c'est ce
00:00:43que révèle notre sondage OpinionWay que l'on vous dévoile ce matin.
00:00:47La gauche, quant à elle, unie dans le Front Populaire, gagne 2 points.
00:00:54Frédéric Michaud sera avec nous dans un instant, directeur général adjoint d'OpinionWay.
00:00:59A tout de suite Frédéric.
00:01:00Des manifestations anti-RN, deux mains, organisées par des syndicats, ont craint de nouveaux
00:01:06heurts.
00:01:07Des Black Blocs sont attendus, les informations de Claude Moniquet qui sera en direct avec
00:01:13nous dans un instant.
00:01:14Et puis une étude montre que les inquiétudes des Français pour leur pouvoir d'achat sont
00:01:18en train de se transformer en colère.
00:01:20Le miguillot pour l'économie avant 6h30.
00:01:23Un accord a finalement été trouvé hier soir entre les grands partis de la gauche, à savoir
00:01:28le PS, les écologistes, le Parti Communiste et la France Insoumise, le partage des circonscriptions
00:01:33ainsi qu'un programme commun ont été actés.
00:01:36François Hollande s'est dit favorable à ce qu'il appelle l'alliance de la gauche.
00:01:40Selon l'ancien président de la République, elle est nécessaire pour faire barrage à
00:01:44l'extrême droite.
00:01:45Ecoutez, c'était sur TF1 hier soir.
00:01:47C'est à la gauche de faire son devoir, son devoir c'est de faire l'union, l'union c'est-à-dire
00:01:54de pouvoir rassembler toutes les familles politiques de la gauche, qui ont des divergences
00:01:58c'est bien clair, mais qui font preuve de responsabilité, c'est-à-dire de mettre toutes
00:02:04les conditions pour que l'extrême droite ne puisse pas venir au pouvoir.
00:02:07Alors, il y a eu de nombreuses réactions à cette annonce d'un accord avec le PS et des
00:02:15élus France Insoumise qui ont tenu des propos, pour certains d'entre eux, scandaleux, notamment
00:02:20au sujet de ce qui se passe en Israël et à Gaza.
00:02:24Gauthier Lebrecht, on ne s'attendait pas à un soutien aussi fort de la part de François
00:02:27Hollande à cet accord.
00:02:28Oui, je pense qu'il déteste tellement Emmanuel Macron qu'il préfère donner les clés de
00:02:33Matignon à Jean-Luc Mélenchon et ça va avoir, vous allez voir, un effet dans les
00:02:36sondages de la sortie de François Hollande.
00:02:38On voit bien qu'il y a des électeurs de Raphaël Glucksmann qui ne voulaient pas voter pour
00:02:42cette alliance du Front Populaire avec justement la France Insoumise.
00:02:45Quelque part, ils démocratisent le vote du Front Populaire en faisant ça, François
00:02:51Hollande.
00:02:52Ils le légitiment, si vous voulez, le vote.
00:02:53Donc, il y a des électeurs qui pouvaient hésiter et qui peuvent se dire, si François
00:02:57Hollande, ancien président de la République, figure morale, dit qu'il faut faire l'union
00:03:00de la gauche, eh bien, je vais quand même prendre le bulletin, quitte à me boucher le
00:03:03nez avec le logo de la France Insoumise dessus.
00:03:06Effectivement, les dérapages sont nombreux depuis le 7 octobre, mais pas seulement.
00:03:11Déjà, au moment des émeutes, la France Insoumise avait refusé d'appeler au calme.
00:03:16Je vous rappelle Jean-Luc Mélenchon qui avait demandé aux jeunes d'éviter de s'en prendre
00:03:20aux écoles et aux bibliothèques.
00:03:21Donc, sous-entendu, les mairies et les commissariats ont pouvait y aller.
00:03:24Et tout est comme ça.
00:03:25François Hollande n'a pas eu de mots assez durs pour qualifier la lente dérive de la
00:03:30France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon.
00:03:32Ils sont tellement omnubilés par le Rassemblement National et leur peur du RN qu'ils sont prêts
00:03:38à toutes les compromissions et à rejeter leurs propres convictions pour tenter de faire
00:03:43barrage au RN et à donner les clés, donc, potentiellement à Jean-Luc Mélenchon de
00:03:47Matignon.
00:03:48Et cet accord de gauche est soutenu par le NPA, notamment Philippe Poutou qui tweetait
00:03:52quand même en mars dernier, joli feu d'artifice ce soir devant le commissariat de la Courneuve.
00:03:56Soutien à une colère légitime, voilà la colère légitime après qu'un jeune a été
00:04:03encore tué par la police, c'est ce qu'il écrivait suite logique des révoltes de juillet
00:04:072023 au NPA, on ne parle pas d'émeute, mais de révolte.
00:04:12Il y a une enquête pour apologie du terrorisme sur le NPA parce que dès le 7 octobre, ils
00:04:16ont légitimé l'action du Hamas.
00:04:18C'est ça, c'est une alliance avec ceux qui font l'apologie du terrorisme, avec ceux
00:04:22qui sont accusés d'antisémitisme.
00:04:23Alors, je voulais vous lire ce que dit Vincent Moscato, ancien joueur de rugby, ancien joueur
00:04:28international de rugby.
00:04:29Il dit « Depuis 50 ans, quand tu es de gauche, tu le revendiques, c'est le fameux privilège
00:04:34rouge.
00:04:35Tu peux être léniniste, trotskiste, c'est tous des assassins, mais ce n'est pas grave,
00:04:40ça passe.
00:04:41» Voilà, en clair, c'est le deux poids, deux mesures.
00:04:44Vous pouvez réagir également en flashant le QR code et en donnant votre avis.
00:04:50La justice va examiner ce matin à 11h le recours déposé par Éric Ciotti contre son
00:04:54exclusion des Républicains.
00:04:55Chalard.
00:04:56Celui qui se considère toujours comme le président du parti conteste sa destitution, qu'il juge
00:05:00illégal.
00:05:01Le tribunal judiciaire de Paris devrait rendre sa décision quelques heures après l'audience.
00:05:05En parallèle, un nouveau bureau politique est prévu aujourd'hui entre les ténors des
00:05:09Républicains.
00:05:10Chloé Tarka.
00:05:11Il se considère toujours président du parti et a décidé de contester son exclusion des
00:05:17Républicains.
00:05:18C'est lors d'une audience publique qui aura lieu ce matin que sera jugée la légalité
00:05:22de cette exclusion.
00:05:23« Qu'on veuille le destituer ou qu'on veuille l'exclure parce qu'il n'est pas en cohérence
00:05:27avec la ligne du parti, c'est quelque chose qui peut parfaitement être entendable, peut
00:05:31se débattre.
00:05:32Mais dans le cadre de ce que prévoient les statuts or, en l'occurrence, on se rend compte
00:05:37que les cadres républicains qui aujourd'hui veulent exclure Monsieur Ciotti ne semblent
00:05:42pas respecter les statuts et le règlement intérieur tels qu'ils prévoient les dispositions
00:05:47en ce sens.
00:05:48»
00:05:49Des réunions qualifiées d'illégales par Éric Ciotti.
00:05:50Selon l'article 24 du règlement intérieur du parti des Républicains, le bureau politique
00:05:54se réunit sur convocation du président du mouvement qui fixe son ordre du jour ou à
00:05:59l'initiative d'un quart des membres du conseil national dans les conditions fixées par le
00:06:04règlement intérieur.
00:06:05Une procédure qui, dans le cas de son exclusion, n'aurait pas été respectée.
00:06:09« Je comprends le fond qui peut justifier la sanction, mais la procédure, c'est le
00:06:13bureau politique qui prend la décision.
00:06:15En tout état de cause, les bureaux politiques ne semblent pas, au regard des statuts et
00:06:19du règlement intérieur, être légaux et donc les décisions qu'ils viennent à prendre
00:06:25ou qu'ils viendraient à prendre ne seraient pas fondées en droit.
00:06:28»
00:06:29Selon le tribunal, le tribunal devrait rendre sa décision quelques heures après l'audience.
00:06:33Frédéric Michaud est avec nous.
00:06:36Bonjour Frédéric.
00:06:37Bonjour.
00:06:38On vote dans 7 jours pour les législatives et ce matin on dévoile notre tout dernier
00:06:42baromètre OpinionWeb pour CNews Europe 1, le JDD.
00:06:45On vous le dévoile, on va le regarder en détail.
00:06:4932% d'intentions de vote pour le Rassemblement national, qui reste loin devant, 25% pour
00:06:56le Front populaire, le nouveau nom de la NUPES, majorité présidentielle, donc Emmanuel
00:07:02Macron, 19%, 9% pour un candidat LR UDI centriste, on va les appeler quoi ? LR Canal Historique,
00:07:11un autre candidat, ce sont ceux sans étiquette, reconquête à 4%, je vous laisse découvrir
00:07:16le reste.
00:07:17Comment on analyse ce qui se passe ? C'est-à-dire que les trois blocs sont en train de se former.
00:07:20Oui, absolument.
00:07:21Alors d'abord, en préambule, il faut rappeler que c'est un sondage national.
00:07:25Nous ignorons encore le nom, le nombre des candidats et l'étiquette des différents
00:07:32candidats qui seront présents en circonscription, ça, ça peut changer beaucoup de choses.
00:07:36Mais ce qu'on voit d'abord, c'est une hausse très forte de la participation électorale
00:07:41par rapport aux élections européennes.
00:07:43Aujourd'hui, on mesure une participation autour de 58%.
00:07:4658%, ça veut dire qu'il y aurait 4,7 millions d'électeurs supplémentaires qui se déplaceraient
00:07:52au premier tour des élections législatives par rapport à dimanche dernier, lors de l'élection
00:07:58européenne.
00:07:59Et puis ensuite, effectivement, vous avez raison, on retrouve trois blocs.
00:08:03Le Rassemblement National qui se tasse un peu à 32%, mais qui obtiendrait un score
00:08:08très supérieur au score national de 2022, il avait fait un petit peu moins de 19%.
00:08:15Le candidat du Front Populaire qui progresse à 25%, qui progresse de 2 points depuis lundi.
00:08:24Donc on voit bien que l'unité est très appréciée des électeurs de gauche, ça leur permet
00:08:30de récupérer des électeurs du Parti Socialiste, des électeurs de…
00:08:34Déjà que les électeurs du Parti Socialiste, c'est ce qu'on disait dès le début du
00:08:36journal, ne sont pas gênés de voter avec quelle effi ?
00:08:39Vous avez en fait deux mouvements parmi les électeurs du Parti Socialiste.
00:08:44Une partie d'entre eux rejoint le Front Populaire parce que l'unité à gauche,
00:08:50c'est un symbole important.
00:08:51Quand il n'y a pas d'unité, comme au premier tour de l'élection présidentielle, la gauche
00:08:55ne figure pas au second tour.
00:08:57Quand il y a l'unité, comme avec la NUPES, eh bien là, ça permet de gagner des postes.
00:09:04Mais vous avez aussi une partie des électeurs socialistes qui rejoint la majorité, ce qui
00:09:11explique cette petite progression d'un point à 19%, mais le score de 19% mesuré
00:09:17aujourd'hui pour les candidats de renaissance est un score très inférieur à celui de
00:09:232022, c'était 25%, un score qui ne leur avait pas permis d'obtenir la majorité
00:09:29absolue à l'Assemblée.
00:09:31Merci beaucoup Frédéric.
00:09:33Voilà, et le Rassemblement National à 32% qui reste loin devant les autres formations
00:09:40politiques.
00:09:41Une manifestation anti-Rassemblement National prévue ce week-end, entre 50 et 100 000
00:09:46personnes attendues demain à Paris, Chana.
00:09:48Oui, la quasi-totalité de ces militants sont des militants d'extrême gauche.
00:09:52Je le rappelle, depuis dimanche, le mouvement prend de l'ampleur et les dégâts sont déjà
00:09:56conséquents partout en France.
00:09:57Claude Moniquet, en direct avec nous, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:10:01Claude, on craint des black blocs.
00:10:03Ces manifestations, et c'est de ça dont il faut se méfier, sont noyautées par des
00:10:08militants d'extrême gauche violents ?
00:10:09Bonjour Romain.
00:10:10Oui, alors effectivement, il y a clairement un noyautage.
00:10:15Les toutes premières manifestations, dimanche soir, lundi, on a pu encore voir des familles,
00:10:20des gens de tous bords, mais il est très clair depuis le début de la semaine qu'il
00:10:25y a eu une radicalisation, avec un rajeunissement très net des participants.
00:10:29Et on a plusieurs, plusieurs grands groupes.
00:10:32On a la mouvance Antifa, dont on sait qu'elle est très violente, enfin dite Antifa, dont
00:10:37on sait qu'elle est très violente, à laquelle on doit les slogans AK, tous les
00:10:40flics sont des salauds, Jordan Témor, l'anti-France vaincra, etc.
00:10:47On a un bloc pro-palestinien qui s'est illustré ces derniers mois par les manifestations
00:10:53qu'on sait et les blocages de FAC.
00:10:55Et puis effectivement, ce qu'on va avoir certainement samedi et dimanche, en tout
00:10:58cas très probablement, ce sont des black blocs avec un apport de l'extérieur, parce
00:11:02que beaucoup de pays européens ont les yeux tournés vers la France.
00:11:06La mouvance d'extrême gauche est forte dans certains pays européens, par exemple
00:11:10en Belgique ou en Allemagne.
00:11:11Et en règle générale, quand les black blocs mobilisent pour de grandes
00:11:14manifestations, ils font effectivement appel à leurs petits camarades de l'étranger.
00:11:19Merci beaucoup, Claude, Claude Moniquet avec nous.
00:11:22On va vous retrouver tout au long de la matinale.
00:11:25Tiens, une petite question.
00:11:26Qu'est-ce que vous feriez, vous, avec 48 millions d'euros ?
00:11:28L'actualité n'est pas très heureuse pour certains, un petit peu plus.
00:11:32Un couple de Girondins a décroché la timbale, comme on dit, 48 millions d'euros,
00:11:35l'euro million, Chana.
00:11:36Oui, et on sait déjà ce qu'ils vont faire avec.
00:11:38Alors, il y a les choses plutôt classiques.
00:11:40Ils vont faire des travaux chez eux.
00:11:41Ils vont voyager.
00:11:42On peut changer la cuisine avec 48 millions d'euros.
00:11:44On ne part pas de le salon.
00:11:45On peut prendre un beau carrelage ou du beau marbre, il n'y a pas de soucis.
00:11:48Mais surtout, ces deux amateurs de bons restaurants veulent faire le tour
00:11:51des étoilés français.
00:11:53Tous les restaurants étoilés ?
00:11:54Oui.
00:11:54Je pense qu'on a plusieurs centaines.
00:11:56On a entre un, deux et trois étoiles.
00:11:58Après, je ne sais pas s'ils veulent tous les faire et les cocher un par un,
00:12:01mais ça peut prendre du temps.
00:12:02Mais ils vont se régaler, ça, c'est sûr.
00:12:04C'est un joli programme, celui pour les années à venir.
00:12:06Ils ne vont pas prendre que 48 millions.
00:12:08Pardon ?
00:12:09Ils ne vont pas prendre que 48 millions.
00:12:11C'est à dire ?
00:12:11Des kilos !
00:12:12Ah oui, des kilos, oui !
00:12:15Ah oui, effectivement, oui, ça, il faut faire attention.
00:12:18Et si c'est les voyages en bip, alors qu'est-ce que vous feriez, vous, l'ami Guillaume ?
00:12:21Tiens, vous en parlez.
00:12:22Moi, je vais jouer ce soir et à 160 millions d'euros,
00:12:24ce seraient les étoilés du monde entier.
00:12:25Ah oui, c'est un programme à 20 ans, oui.
00:12:28C'est un programme à 20 ans.
00:12:30Bon, bon, allez, le sport, sport et politique, tiens à suivre.
00:12:35Votre programme avec Nutribullet.
00:12:38Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:12:41Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:12:43Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:12:46Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:12:47Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:12:50Groupe Verlaine.
00:12:52Ousmane Dembélé appelle les Français à aller voter, Chana.
00:12:55Oui, les bleus qui s'entraînent, je le rappelle,
00:12:56actuellement en Allemagne avant leur premier match pour l'euro
00:13:00ont encore été questionnés sur le contexte politique français.
00:13:04Et l'élier du PSG a pris la parole.
00:13:06Il a rappelé la nécessité de se mobiliser les 30 juin et 7 juillet prochains,
00:13:10même si vous n'êtes pas en France.
00:13:12Écoutez.
00:13:14Je pense que la situation en France,
00:13:18la sommette d'alarme, je pense qu'elle a été lancée
00:13:21et qu'il faut, je pense, se mobiliser pour aller voter tous ensemble.
00:13:25Comme j'ai vu, je crois, je regardais le journal de 13 heures
00:13:28il n'y a pas longtemps qu'un Français sur deux ne vote pas.
00:13:32Et je pense qu'il faut se mobiliser à aller tous voter.
00:13:35Les législatives vont arriver.
00:13:37Voilà, la FFF va mettre en place
00:13:41quelque chose pour que l'on aille voter par procuration.
00:13:45Et voilà, je pense qu'il faut se mobiliser à aller voter.
00:13:49C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:13:51installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:13:54exploitant leur commerce.
00:13:55Groupe Verlaine.pro.
00:13:57C'était votre programme avec Nutribullet,
00:13:59un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:14:02Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:14:06Voilà, je voulais donner la parole au patron de TPE et de PME,
00:14:09les petites entreprises.
00:14:10Qu'est-ce qu'ils attendent des législatives ?
00:14:12Qu'est-ce qu'ils veulent voir changer ?
00:14:14On sera dans un instant avec Mickaël Morvan,
00:14:17qui dirige un salon de coiffure à Sesson-Sévigny, en Ile-et-Vilaine.
00:14:20Ils représentent surtout les patrons de salons de coiffure de Bretagne.
00:14:24Vous allez voir, c'est extrêmement intéressant et précis ce dont il a besoin.
00:14:28A tout de suite.
00:14:33C'est Newsy, les 6h15.
00:14:34Merci d'être avec nous.
00:14:35Tout d'abord, les toutes dernières informations avec Chana Lusso.
00:14:42Emmanuel Macron a été touché par la défaite de la majorité aux élections européennes.
00:14:46C'est ce qu'il a dit hier en marge du G7 en Italie.
00:14:50Ça ne lui a pas fait plaisir.
00:14:51Lui qui travaille comme un fou depuis sept ans
00:14:53pour que le pays aille mieux, ce sont ses mots.
00:14:55Il dit aussi qu'il a compris le ras-le-bol des Français
00:14:57sur les questions d'insécurité et d'immigration.
00:15:00Il faut aller plus vite, plus fort.
00:15:03Et puis, le verdict du procès en appel de l'attentat de Nice est tombé.
00:15:06Les deux accusés ont été condamnés à 18 ans de prison
00:15:09à sortie d'une période de sûreté des deux tiers.
00:15:12Ils étaient jugés pour avoir apporté un soutien logistique,
00:15:15notamment au terroriste Mohamed Laouech Boulel,
00:15:17avant qu'il ne passe à l'acte.
00:15:19Des peines décevantes pour les partis civils
00:15:21puisque le parquet avait requis 20 ans de réclusion.
00:15:23Le 14 juillet 2016, 86 personnes sont mortes,
00:15:27tuées par un camion bélier sur la promenade des Anglais.
00:15:31Et ce matin, on donne la parole à des petits patrons.
00:15:35Je n'aime pas les petits patrons, parce que quand on est patron,
00:15:37on prend des responsabilités.
00:15:38Et voilà, des patrons de petites entreprises, de PME, de TPE.
00:15:42Qu'est-ce qu'ils attendent de ces élections législatives ?
00:15:45Miquel Morvan dirige un salon de coiffure à Saison-Sévigné.
00:15:49C'est en Ile-et-Vilaine.
00:15:50Et puis, il représente la profession dans toute la Bretagne.
00:15:52Il connaît parfaitement le métier.
00:15:53Il a deux salariés et une apprentie.
00:15:56Quand on lui demande qu'est-ce qu'il voudrait voir changer,
00:15:59il voudrait pouvoir augmenter les salaires.
00:16:03Mais c'est complètement bloqué parce que les charges sont trop élevées.
00:16:05Et donc, il ne peut pas recruter alors qu'il a besoin d'employer plus de monde.
00:16:09Écoutez.
00:16:11Il est très difficile de trouver de la main d'œuvre aujourd'hui,
00:16:14que ce soit en apprentissage ou que ce soit en salarié.
00:16:18Même la coiffure, qui pourtant est très formatrice d'apprentis,
00:16:22aujourd'hui, on sent que la rentrée scolaire va être compliquée
00:16:25due à des coûts NPEG,
00:16:28même s'il y a des entreprises qui ont encore des aides
00:16:31à l'embauche d'apprentis suffisantes.
00:16:33Mais c'est bien compliqué.
00:16:35Sur les salariés, là, malheureusement, nous avons une pénurie de main-d'œuvre.
00:16:40Pourquoi ?
00:16:40Tout simplement parce que nous n'arrivons pas à rémunérer
00:16:44nos salariés à la hauteur de leur travail.
00:16:46Ce que nous demandons au nouveau gouvernement,
00:16:49quel qu'il soit, c'est un abaissement de charges
00:16:54en fonction de la taille des entreprises.
00:16:55Et nous, nous sommes au quotidien avec nos salariés.
00:16:57Nous voyons le travail qu'ils font et nous avons envie de les payer plus.
00:17:00Mais les charges sont tellement élevées qu'aujourd'hui, il serait bien
00:17:03que l'on puisse, sur des très petites entreprises, adapter ces charges
00:17:07de façon à mieux récompenser, mieux rémunérer le travail de nos salariés.
00:17:12C'est fou, vous l'avez entendu.
00:17:14Des patrons qui veulent embaucher,
00:17:16des patrons qui veulent augmenter les salaires, mais qu'ils ne peuvent pas
00:17:18parce que les charges sont trop importantes.
00:17:20Et du coup, qui n'embauchent pas.
00:17:22Du coup, il y a du chômage.
00:17:25L'homique Guillaume ?
00:17:26Oui, c'est vrai qu'il y a des exonérations de charges importantes pour le SMIC.
00:17:29Mais dès qu'on veut augmenter, aller au-delà du SMIC, là,
00:17:31effectivement, il y a des charges.
00:17:33Tout le problème, c'est que ces charges, elles servent aujourd'hui
00:17:35à financer notre modèle social.
00:17:37Donc, on ne peut pas les supprimer sans réduire de l'autre côté les dépenses.
00:17:40Le pouvoir d'achat cristallise le mécontentement des Français.
00:17:43On en parle dans un instant.
00:17:44A tout de suite. Petite pause et on se retrouve.
00:17:51Le pouvoir d'achat, ça a inquiété les Français.
00:17:55Ça crée de la colère désormais.
00:17:56L'homique Guillaume pour les explications.
00:18:13Ce n'est pas nouveau.
00:18:16Les Français sont inquiets de plus en plus à propos du pouvoir d'achat, bien sûr.
00:18:20En revanche, une étude montre, l'homique, que l'inquiétude
00:18:24laisse de plus en plus la place à la colère.
00:18:26Et c'est pour ça que c'est intéressant. Je voulais vous en dire.
00:18:28Oui, exactement, Romain.
00:18:29Quand on interroge les Français à propos du pouvoir d'achat, ce n'est pas nouveau.
00:18:32On parle depuis des mois d'inquiétude à ce propos.
00:18:35Mais ce qui est nouveau, c'est que désormais, les mots
00:18:38mécontentement, impuissance et frustration
00:18:41reviennent, autant de mots qui montrent que la colère couvre,
00:18:44que la colère monte à propos du pouvoir d'achat.
00:18:47Et ce constat est partagé par 73% des Français,
00:18:50interrogés par le baromètre de Bonnial, spécialiste des promotions
00:18:53de la grande distribution.
00:18:54Ce qui frustre les sondés qui ont été interrogés,
00:18:57c'est qu'ils ne gagnent que ce qu'ils gagnent, leur salaire.
00:19:00Leur pouvoir d'achat ne leur permet plus de payer
00:19:03que leurs dépenses courantes jusqu'à la fin du mois.
00:19:06Et plus de mettre de l'argent de côté, de faire des projets
00:19:09ou de faire face à des imprévus.
00:19:11En clair, ils n'ont plus aucune marge de manœuvre financière.
00:19:14Comment vous expliquez la hausse de ce sentiment de déclassement ?
00:19:18C'est évidemment la vague inflationniste qui oblige désormais à se contenter.
00:19:22C'est ce que disent les sondés du strict minimum.
00:19:257 Français sur 10 estiment que les prix des logements,
00:19:27des charges, des transports, des achats plaisir,
00:19:30des produits alimentaires et non alimentaires n'ont pas cessé d'augmenter.
00:19:33Ça, c'est un constat qu'on a tous fait et qu'ils sont donc obligés
00:19:37d'être de plus en plus attentifs aux prix et à leurs dépenses,
00:19:40à faire des choix et à se priver.
00:19:42Quelle solution permettrait de redonner rapidement du pouvoir d'achat ?
00:19:46La plus simple, c'est de réduire les impôts quels qu'ils soient,
00:19:49par exemple sous la forme d'une baisse de la TVA ou certaines exonérations.
00:19:53Tout le problème, c'est qu'avec notre dette et les déficits qui continuent de filer,
00:19:57si on veut pouvoir faire baisser les taxes,
00:19:59eh bien, il faut obligatoirement faire baisser les dépenses.
00:20:02Or, pour le moment, on a un peu de mal à voir,
00:20:04quels que soient les parties et les programmes,
00:20:06où se feraient les économies et surtout à chiffrer ces économies.
00:20:10Il reste moins de trois semaines pour clarifier ce point,
00:20:13parce que redonner du pouvoir d'achat aux Français sans baisser les dépenses,
00:20:17eh bien, ce serait comme faire un crédit à la consommation
00:20:20pour payer son chariot au supermarché, en alourdissant encore un peu plus la dette.
00:20:354 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:39Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:20:426h27, Le Temps, tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:20:45Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:20:48La météo avec Groupe Verlaine.
00:20:49Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:20:52Groupe Verlaine.
00:20:54Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:20:58Légère et résistante.
00:21:01Le temps sera plus vieux, encore une fois, Alexandra, aujourd'hui.
00:21:04Oui, avec une perturbation qui va s'enfoncer à l'intérieur des terres
00:21:06et regarder du côté des Côtes-de-la-Manche, notamment à Jules-aux-Villes.
00:21:10Le temps est assez nuageux, assez bouché et on est à l'arrière de cette perturbation.
00:21:14C'est un ciel de traîne qui concerne actuellement les Normands
00:21:18ou encore les Bretons, avec cette impression de ciel mitigé.
00:21:21Surtout un temps assez brumeux.
00:21:23Ça devrait se lever dans le courant de la journée,
00:21:25notamment en allant sur la pointe du Cotentin ou encore vers le nord.
00:21:30Pour la pointe bretonne, cette fameuse perturbation, elle est où ?
00:21:32Eh bien, on la retrouve ce matin entre l'Occitanie, le centre
00:21:35ou encore en remontant vers le nord-est avec de fortes précipitations,
00:21:39notamment entre l'Ain, les Alpes ou encore la Bourgogne et la Franche-Comté.
00:21:43Cette perturbation est accompagnée de bonnes rafales de vent.
00:21:45Et puis, on a ce qu'on appelle ce fameux ciel de traîne
00:21:48dont je vous parlais, près des Côtes-de-la-Manche
00:21:50ou encore en allant vers les Pays-de-la-Loire, où le temps est assez nuageux.
00:21:53Ce matin, on retrouve en revanche un temps beaucoup plus lumineux
00:21:56au pied des Pyrénées ou encore en allant vers la Corse.
00:21:58Dans l'après-midi, la perturbation progresse très peu.
00:22:01Elle fait en quelque sorte du surplace avec toujours des pluies
00:22:04entre l'estuaire de la Gironde et le nord-est.
00:22:06On retrouvera également de fortes précipitations entre le Lyonnais et les Alpes.
00:22:11Et puis, toujours un temps assez mitigé sur les régions du nord,
00:22:14avec peut-être quelques coups de tonnerre en fin de journée.
00:22:17Sur la pointe bretonne, il y a également du vent,
00:22:20notamment entre la Bretagne et le centre-est du pays.
00:22:23Les températures remontent ce matin grâce à qui ?
00:22:26Grâce aux nuages, 12 à 13 degrés à Paris,
00:22:2816 degrés à La Rochelle ou encore à Marseille.
00:22:31Et dans l'après-midi, les températures restent un peu justes
00:22:34pour la saison sur le nord du pays, avec seulement 16 degrés en Bretagne,
00:22:3819 degrés à Lille.
00:22:39Vous aurez tout de même 23 à Paris et localement jusqu'à 27 degrés
00:22:43entre Toulouse et Perpignan.
00:22:47Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys,
00:22:50légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:22:54C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:22:56installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie
00:22:58avec contrat de maintenance.
00:23:00Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:23:04C'est Newsily, bientôt 6h30.
00:23:06Bienvenue dans la matinale.
00:23:07Merci d'être là à la une ce matin.
00:23:08Entre 50 et 100 000 manifestants attendus dans les rues de Paris
00:23:12demain pour contester le résultat de l'élection de dimanche dernier.
00:23:17Des manifestants anti-Rassemblement national,
00:23:20cinq confédérations syndicales et plusieurs parties de gauche
00:23:23appellent à se mobiliser.
00:23:25On peut craindre de nouvelles violences.
00:23:28Babette de Rozière, célèbre chef cuisinière et animatrice de télévision,
00:23:33sera candidate aux législatives sous la double bannière LR et RN.
00:23:37C'est une information CNews, le JDD.
00:23:39On va y revenir avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:23:40C'est vous qui signez cette information.
00:23:42Emmanuel Macron s'est dit touché par la défaite de son camp
00:23:45dans les urnes aux européennes car le président de la République considère,
00:23:48je cite, qu'il travaille comme un fou depuis sept ans pour faire avancer le pays.
00:23:53Il a fait cette déclaration hier lors du G7 organisé en Italie.
00:23:55Vous l'entendrez.
00:23:57Les tensions sont toujours très vives en Nouvelle-Calédonie.
00:24:00Une permanence du Parti Les Républicains a été incendiée.
00:24:03Un hélicoptère de l'armée a été visé par des tirs.
00:24:07On sera en direct avec Sonia Baques,
00:24:09présidente de la province sud de la Nouvelle-Calédonie.
00:24:11Elle sera en direct avec nous dans un petit quart d'heure.
00:24:15De nouvelles manifestations sont prévues tout le week-end
00:24:17et donc de nouvelles tensions de fêtes.
00:24:20Entre 50 et 100 000 personnes sont attendues demain à Paris
00:24:24pour contester le résultat de l'élection de dimanche dernier.
00:24:27Et la quasi-totalité de ces personnes sont des militants d'extrême gauche.
00:24:30Depuis dimanche dernier, le mouvement prend de l'ampleur
00:24:33et les dégâts sont déjà nombreux.
00:24:35Maureen Vidal et Marine Sabourin.
00:24:38Un drapeau de la France arraché en pleine manifestation.
00:24:43Avec ce nouveau rassemblement prévu demain à Paris,
00:24:45ces images pourraient se reproduire.
00:24:4750 000 à 100 000 personnes sont attendues dans la capitale
00:24:50selon les services de renseignement.
00:24:52Des manifestations à haut risque ou plusieurs éléments d'ultra-gauche
00:24:55pourraient provoquer de nouveaux débordements.
00:24:58Il va falloir interpeller, aller chercher les perturbateurs de suite
00:25:02en espérant aussi que les gens qui sont autour nous laissent travailler
00:25:05et ne nous gênent pas la progression des forces de l'ordre
00:25:07en filmant un peu comme on peut le connaître souvent.
00:25:09Des profils très syndicalisés et très politisés
00:25:12ou anti-RN et anti-Bardella sont attendus.
00:25:15Les autorités craignent des attaques ciblées contre les forces de l'ordre
00:25:19mais aussi contre des personnes qui voteraient pour le rassemblement national
00:25:23selon ces éléments radicaux.
00:25:24À l'image de ce bar Kayassé à Bordeaux,
00:25:27au motif que des réunions du syndicat étudiant de droite unie
00:25:30seraient régulièrement organisées
00:25:32ou de ces associations familiales catholiques taguées à Lyon.
00:25:36Les inquiétudes, c'est effectivement les attaques ciblées vers les forces de l'ordre
00:25:38comme on a pu voir le week-end dernier sur l'AS64
00:25:41où on jette des côtels molotovs pour tuer des collègues simplement.
00:25:44Plus d'une dizaine de compagnies de CRS et des escadrons de gendarmerie mobile
00:25:48devraient être déployés demain à Paris.
00:25:50Lyon, Nantes et Bordeaux seront également placés sous haute surveillance.
00:25:59On est quand même en droit de se demander à qui ça profite
00:26:02quand il y a comme ça des violences dans les rues
00:26:05à 15 jours d'une élection.
00:26:07Frédéric Michaud ?
00:26:08D'abord, ça crée un énorme climat de tension
00:26:12qui ajoute à l'inquiétude générale.
00:26:14On voit bien une montée de la violence politique depuis plusieurs années.
00:26:18Ça profite, ça pourrait profiter en tout cas
00:26:21au tenant d'un aspect plus sécuritaire
00:26:26donc c'est-à-dire à LR et au Rassemblement national.
00:26:30Tout dépend aussi de la position qui sera adoptée par le gouvernement.
00:26:34Ça ne peut pas profiter plutôt au gouvernement ?
00:26:36Alors, on dit que si le RN gagne,
00:26:40regardez ce qui se passe dans les rues Gautier-le-Bret.
00:26:43La menace d'émeute après le scrutin où Jordan Bardella arriverait à Matignon,
00:26:48évidemment que ça peut profiter au gouvernement.
00:26:51Mais d'ailleurs, c'est une crainte réelle, c'est ce que disent les policiers.
00:26:54Ils ont vraiment la crainte qu'il y ait des émeutes après l'élection potentielle
00:26:59ou la majorité potentielle du Rassemblement national à l'Assemblée.
00:27:02Mais instrumentalisé par le gouvernement, bien sûr que ça peut leur profiter.
00:27:06La justice examinera ce matin à 11h le recours déposé par Éric Ciotti
00:27:10contre son exclusion des Républicains.
00:27:12Celui qui se considère toujours comme le président du parti
00:27:15conteste sa destitution qu'il juge illégale, Chana.
00:27:18Et le tribunal judiciaire de Paris devrait rendre sa décision
00:27:21quelques heures après l'audience.
00:27:22Et en parallèle, un nouveau bureau politique est prévu aujourd'hui
00:27:25entre les ténors des Républicains.
00:27:27Gautier-le-Bret, il y a régulièrement des noms qui sont cités parmi les candidats
00:27:32qui auront l'étiquette LR-RN.
00:27:34Il y a notamment Babette de Rozière.
00:27:36Exactement, on vous le révélait.
00:27:37Qu'on connaissait pour ses recettes de cuisine,
00:27:40qu'on connaissait également pour un engagement politique.
00:27:42Ça, c'était quelques années qu'elle était effectivement en politique.
00:27:45Elle avait soutenu Anne Hidalgo, son amie maire de Paris,
00:27:48avant de se rallier à Valérie Pécresse pour les régionales.
00:27:52Elle avait même été candidate LR aux régionales.
00:27:56Et ensuite, elle avait commencé à soutenir Valérie Pécresse
00:27:59au moment de la dernière présidentielle, avant de rompre avec elle et de déclarer
00:28:03Valérie Pécresse, c'est la braqueuse en chef de la région Île-de-France.
00:28:06Donc, information du journal du dimanche et de CNews
00:28:10avec mon camarade Jules Torres.
00:28:12Babette de Rozière sera donc candidate dans les Yvelines,
00:28:14dans la septième circonscription, avec cette double étiquette LR-RN,
00:28:19confirmée par les négociateurs du Rassemblement national et des Républicains
00:28:23et pas démentie par Babette de Rozière, donc dans la septième des Yvelines.
00:28:27La députée sortante, c'est Nadia Hey, ancienne ministre et députée Renaissance.
00:28:31Et donc, elle sera donc en concurrence avec Babette de Rozière,
00:28:34avec cette double étiquette.
00:28:36Merci, Gauthier.
00:28:36Emmanuel Macron a été touché, je cite, par le revers de la majorité
00:28:40aux élections européennes.
00:28:40C'est ce qu'il a dit hier en marge du G7 en Italie.
00:28:43Oui, ça ne lui a pas fait plaisir, lui qui travaille comme un fou depuis sept ans.
00:28:46Ce sont ses mots. Écoutez.
00:28:48Ça ne m'a pas fait plaisir, dimanche.
00:28:50Ça fait sept ans que je travaille comme un fou
00:28:54pour que le pays aille mieux, que les réformes avancent.
00:28:56Donc, je l'ai pris pour moi, pour cette majorité.
00:28:59Ça ne m'a pas fait plaisir.
00:29:00Évidemment que ça m'a touché.
00:29:02J'ai dit qu'on doit absolument redemander aux Françaises et aux Français de clarifier
00:29:07et leur dire aussi qu'on a compris qu'il y a des choses qui vont changer.
00:29:09On a compris ce qu'il disait sur le ras-le-bol des questions d'insécurité
00:29:13et d'immigration.
00:29:13Il faut aller plus vite, plus fort.
00:29:14Il faut des choses, maintenant, massives.
00:29:16Ça doit changer plus fort sur le pouvoir d'achat dans certaines catégories,
00:29:20certaines régions, sur les difficultés de la ruralité,
00:29:23sur aussi le sentiment que la lutte contre les discriminations,
00:29:26le sentiment d'assignation résidence, ça ne bouge pas assez vite.
00:29:29Donc, il y aura un jour d'après de ces élections.
00:29:31Et j'ai entendu le message, mais je pense que ce n'est pas sain
00:29:34si j'avais juste dit j'ai entendu le message, puis on continue comme avant.
00:29:37Bon, je vous pose la question.
00:29:39Ça fait sept ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux.
00:29:42Donc, le résultat de dimanche, évidemment que je l'ai pris.
00:29:44Je l'ai pris pour moi.
00:29:45Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:29:46Vous flashez le QR code, il va rester quelques instants à l'écran.
00:29:50On écoutait le président de la République avec Frédéric Michaud et Gauthier Lebrecht.
00:29:54Ça explique en partie sa décision de dimanche soir, Frédéric ?
00:29:57Oui, ça l'explique en partie.
00:29:58On voit bien toute la dimension psychologique et le choc émotionnel
00:30:03qu'a reçu le chef de l'État à l'écouter
00:30:07au moment de la prise de connaissance des résultats.
00:30:10Ça explique peut-être cette décision précipitée,
00:30:14un peu en forme de surréaction, qui a été l'annonce de la dissolution dimanche soir.
00:30:19Quand il dit je travaille comme un fou depuis sept ans,
00:30:21la phrase d'après qu'il ne dit pas, c'est quasiment c'est injuste.
00:30:24Les Français m'ont sanctionné de manière injuste.
00:30:26C'est ça que ça veut dire en filigrane.
00:30:28Et ça fait suite à cette conférence de presse assez étonnante en milieu de semaine
00:30:33où il semblait à milieu des préoccupations des Français.
00:30:38Quand il nous fait toute une partie sur les écrans, dans une conférence de presse
00:30:41pour lancer une campagne des législatives tout en jurant qu'il ne la lance pas
00:30:45et que c'est Gabriel Attal qui va faire campagne parce qu'il se trouve
00:30:47que les députés Renaissance sortants n'ont pas envie de mettre
00:30:50Emmanuel Macron sur leur affiche parce qu'ils ont bien compris
00:30:53que le vote sanction pouvait arriver.
00:30:55Donc ils disent au Premier ministre c'est toi qu'on veut mettre sur notre affiche
00:30:57et s'il te plaît, viens nous soutenir.
00:30:59Et il disait Emmanuel Macron, restez bien à l'Élysée, le plus discret possible.
00:31:03Ne venez surtout pas dans notre circonscription.
00:31:05Voilà, ça peut donner ça.
00:31:07C'est vrai que c'était un foutoir, cette conférence de presse.
00:31:09On se demande, ça ne semblait pas grand chose, Frédéric Michelot.
00:31:12D'abord, l'horaire, le format conférence de presse,
00:31:15toujours un format qui est très difficilement lisible par l'opinion publique.
00:31:19Et puis le fait d'aborder toute une série de sujets.
00:31:22Oui, ça produit une impression générale de confusion.
00:31:25On parle souvent de laxisme, de la justice,
00:31:27voire de magistrats qui penchent politiquement à gauche.
00:31:30Écoutez bien, à Paris, trois individus militants écologistes de 25 à 30 ans
00:31:35ont été condamnés hier, mais sans qu'aucune peine ne soit prononcée contre eux.
00:31:40En 2022, ils avaient bloqué le périphérique parisien pendant une heure.
00:31:43Écoutez ce qu'a dit la procureure hier.
00:31:46Cette nouvelle génération force l'admiration.
00:31:49Elle a ajouté, ils viennent sauver le monde.
00:31:52Rien que ça, ils viennent sauver le monde.
00:31:54Et nous, on leur parle d'un délit d'entrave à la circulation.
00:31:58Elle dit que c'est un mouvement, un moment kafkaïen.
00:32:00Ça, j'ai une tête sorchante là-dessus.
00:32:03Avant de se rappeler que son rôle était quand même de faire appliquer la loi
00:32:06et dans un moment de lucidité, de dire que si on n'applique pas la loi,
00:32:08ça peut être le chaos.
00:32:10Ils viennent sauver le monde et on se rabaisse à leur parler
00:32:13de délit d'entrave à la circulation.
00:32:15Je trouvais ça complètement fou.
00:32:18On parle de la... Et du coup, ils s'en sortent sans aucune...
00:32:19Voilà, ils ont bloqué pendant près d'une heure le périphérique parisien
00:32:22et ils n'ont eu aucune peine.
00:32:25Bon, ok, alors ils le pront cette kafka parce que c'est pas ça.
00:32:28Coup d'envoi de l'euro de football.
00:32:30Aujourd'hui, c'est le jour J.
00:32:31Ça y est, on en parle avec Chanor.
00:32:33Votre programme avec Nutribullet, un maximum de nutriments
00:32:37en un minimum d'efforts.
00:32:39Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:32:41Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:32:44Votre programme avec Groupe Verlaine pour devenir franchisé
00:32:47dans les énergies renouvelables.
00:32:48Groupe Verlaine.
00:32:50C'est le jour J, Chanor.
00:32:52Et oui, ça y est, c'est le coup d'envoi de l'euro de football.
00:32:54Aujourd'hui, à 21h, l'Allemagne, pays haute, ouvrira le bal face à l'Écosse.
00:32:58Les Bleus, eux, devront impatienter jusqu'à lundi.
00:33:01Arrivé mercredi à Paderborn, les vice-champions du monde
00:33:03ont participé à leur deuxième entraînement hier.
00:33:07Vous le voyez sur ces images.
00:33:08Sans Kylian Mbappé, laissé au repos, que vous voyez ici.
00:33:11Et sans Kingsley Coman non plus, qui est malade.
00:33:15C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:33:18Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:33:21exploitant leur commerce.
00:33:22Groupe Verlaine.pro.
00:33:23C'était votre programme avec Nutribullet.
00:33:26Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:33:29Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:33:33On va retourner en Nouvelle-Calédonie.
00:33:34On en parle beaucoup moins de la Nouvelle-Calédonie.
00:33:36Et pourtant, rien ne semble réglé en matière de sécurité.
00:33:41Une permanence d'un parti politique, LR en l'occurrence, qui a été incendié.
00:33:45Un hélicoptère de l'armée sur lequel des individus ont tiré.
00:33:49À balles réelles, ont tiré.
00:33:50Bon, on va être dans un instant avec Sonia Baques.
00:33:53Restez bien avec nous sur CNews.
00:33:54A tout de suite.
00:33:58CNews, il est 7h moins le quart.
00:33:59Dans quelques instants, on va aller en Nouvelle-Calédonie.
00:34:02Mais tout d'abord, le point.
00:34:03Faut les tout dernières informations avec Chana Lusto.
00:34:08Une conférence de presse doit se tenir aujourd'hui
00:34:10pour détailler le programme du nouveau front populaire.
00:34:13Un accord a été trouvé hier soir entre les grands partis de la gauche,
00:34:16à savoir le PS, les écologistes, le Parti communiste et la France insoumise.
00:34:20Le partage des circonscriptions ainsi qu'un programme commun ont donc été actés.
00:34:25Il a fallu faire des compromis sur des désaccords profonds,
00:34:28notamment sur la guerre qui oppose Israël au Hamas
00:34:31ou encore sur l'investiture d'Adrien Quatennens.
00:34:35Et puis, coup d'envoi des épreuves du baccalauréat.
00:34:37530 000 élèves de première vont plancher sur l'épreuve de français ce matin.
00:34:42De 8h à midi, c'est une étape importante puisque cette épreuve
00:34:46compte coefficient 5 en voie générale et technologique.
00:34:49Prochaine étape, l'oral de français avec 16 textes au programme.
00:34:53Les élèves de Terminal commenceront, eux, avec la philosophie, mardi matin.
00:34:58Sonia Baques, en direct avec nous,
00:35:01présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie.
00:35:03Bonjour, Sonia Baques.
00:35:05Bonjour.
00:35:06Merci d'être avec nous.
00:35:07Vous savez, sur CNews, on ne lâche rien.
00:35:10On vous suit, on suit ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie
00:35:14et rien ne semble réglé en termes de retour de la sécurité.
00:35:18On va faire point par point, si vous le voulez bien.
00:35:21Déjà, une permanence LR a été incendiée.
00:35:26On va voir les images.
00:35:27Ça s'est passé dans la nuit.
00:35:29Incendie est pillé.
00:35:33Oui, je ne sais pas si vous m'entendez.
00:35:35Très bien.
00:35:36Oui, effectivement, suite à l'annonce de nos candidats,
00:35:40puisque les deux candidats loyalistes, en fait,
00:35:42sont l'un est LR et l'un est majorité présidentielle.
00:35:46Et suite à l'annonce de nos candidats,
00:35:49en fait, la permanence a brûlé dans les heures qui ont suivi.
00:35:52Ça a fait suite à d'autres événements de la journée.
00:35:56Je profite pour reverser CNews de ne pas nous abandonner,
00:35:58parce qu'effectivement, c'est loin d'être fini en Nouvelle-Calédonie.
00:36:01Alors ça, on n'est pas connu pour ça, je vais vous dire.
00:36:04On suit les dossiers, que ce soit en métropole ou ailleurs.
00:36:09Et la Nouvelle-Calédonie, on la suit, on ne vous oublie pas.
00:36:12Un hélicoptère de l'armée a été visé par des tirs.
00:36:15Sonia Baques ?
00:36:18Oui, c'est là où on voit qu'il y a un vrai problème,
00:36:20parce qu'en fait, un Puma a été visé par des tirs à balles réelles,
00:36:25évidemment, et du gros calibre.
00:36:27Les Centaures, ce sont des gros blindés qui sont arrivés en Nouvelle-Calédonie,
00:36:32ont été également victimes de tirs.
00:36:33Ils sont repartis avec les pneus crevés.
00:36:36Et globalement, les 200 gendarmes qui ont été envoyés
00:36:40n'ont pas pu sécuriser complètement cette zone qui est prise en otage
00:36:43depuis maintenant un petit peu plus d'un mois.
00:36:46Il y a 12 000 Calédoniens qui, en fait, ne peuvent pas accéder
00:36:51ni aux services de santé ni au reste de la Calédonie
00:36:54et qui sont obligés de prendre des barges en bateau.
00:36:57Et il y a à peu près 200 places pour 600 personnes qui voudraient se déplacer.
00:37:01Donc, depuis un mois, ces gens-là sont pris en otage.
00:37:03Il y a eu une tentative de les libérer qui a échoué.
00:37:08Et donc, c'est effectivement loin d'être fini.
00:37:10Et malheureusement, aujourd'hui, les forces de l'ordre traitent
00:37:13les personnes qui leur tirent dessus comme si c'était
00:37:19simple et des gens qui étaient simplement pas contents.
00:37:21Or, ce sont des gens qui tirent à balles réelles avec du gros calibre.
00:37:25Et donc, on n'a pas une réponse proportionnée en face.
00:37:29Ce qui est inquiétant dans ce que vous nous racontez,
00:37:32parmi les choses inquiétantes dans ce que vous nous racontez,
00:37:34c'est que les centaures se sont fait crever les pneus
00:37:37et que le centaure, c'est ce qu'il y a de plus...
00:37:40de plus...
00:37:41Comment dire ?
00:37:41C'est l'arme fatale, entre guillemets, de la gendarmerie.
00:37:44C'est le blindé de la gendarmerie.
00:37:47Donc, même les centaures sont attaquées.
00:37:51Est-ce qu'il y a des pénuries ?
00:37:54Alors, d'abord, oui, effectivement, les centaures,
00:37:55il y a des moyens fantastiques, des moyens matériels extraordinaires
00:37:59en nos zones calédoniennes.
00:38:00Le problème, c'est que dès l'instant où on ne peut pas répondre,
00:38:03où les forces ne peuvent pas répondre de manière proportionnée,
00:38:06effectivement, elles y vont et elles subissent les tirs.
00:38:09Est-ce qu'il y a des pénuries ?
00:38:10Oui, il n'y avait pas de farine jusqu'à ventière.
00:38:14Il y a des endroits dans lesquels on n'arrive pas à provisionner
00:38:17les médicaments, dans lesquels on n'arrive pas à provisionner.
00:38:20On a des poules qui sont en train de mourir.
00:38:24Donc, on n'aura plus d'eux dans quelques jours
00:38:26parce qu'on est incapable d'apporter de la nourriture
00:38:29puisque c'est justement au Mont-d'Or, la zone dont on parlait à l'instant.
00:38:32Donc, la situation est loin d'être réglée.
00:38:33Et pire que ça, on a maintenant un système mafieux qui s'est mis en place
00:38:38où on a des entreprises qui, pour ne pas brûler,
00:38:40sont obligées de payer les insurgés.
00:38:45On a aujourd'hui la SLN qui est également prise en otage
00:38:49pour l'approvisionnement en minerais.
00:38:50La SLN, qui est la société Le Nickel,
00:38:52la grosse société minière de Nouvelle-Calédonie.
00:38:55Et on a des gens qui sont obligés de payer leur passage,
00:38:58leur approvisionnement en carburant, leur accès à des magasins.
00:39:04Enfin, on a un circuit parallèle, mafieux, qui s'est mis en place par les insurgés.
00:39:11Sonia Baques, les résultats des Européennes
00:39:13montrent une volonté de retour de l'autorité.
00:39:17Comment vous le vivez en Nouvelle-Calédonie ?
00:39:20Alors nous, on a un regard un peu particulier.
00:39:23C'est qu'en fait, en Nouvelle-Calédonie,
00:39:24la majorité présidentielle est sortie en tête
00:39:27avec tout de suite derrière le Rassemblement national et Reconquête.
00:39:32Parce qu'en Nouvelle-Calédonie, jusqu'à présent,
00:39:34le président de la République avait été ferme.
00:39:38Aujourd'hui, mais malgré tout, il y a une déperdition de voix
00:39:40puisqu'il avait fait 40 % aux présidentielles
00:39:42et que là, la majorité présidentielle a fait 28 %.
00:39:46Mais il y a une attente très forte, si on fait le cumul,
00:39:48du nombre de voix de gens qui veulent le retour de l'ordre.
00:39:50On est dans une très, très, très, très large majorité.
00:39:53Il y a une incompréhension de la part des Calédoniens
00:39:56que l'État, la France, ne soient pas capables de reprendre la main
00:40:01sur la Nouvelle-Calédonie, qui effectivement fait face à 8 000 insurgés, sans doute.
00:40:08Mais encore une fois, ce qui est parfaitement choquant pour nous,
00:40:11c'est que les chefs de cette insurrection,
00:40:14qui ont appelé à ces 900 entreprises brûlées,
00:40:18200 maisons, des milliards et des milliards, sont encore en liberté.
00:40:21Ils étaient à la télé hier, ils ont fait un congrès populaire,
00:40:24ils ont fait un grand barbecue, alors qu'ils terrorisent les Calédoniens depuis des semaines.
00:40:30Merci beaucoup, Sonia Baques.
00:40:31Et on va continuer à vous donner la parole, à suivre ce qui se passe réellement
00:40:35en Nouvelle-Calédonie, parce que c'est inquiétant ce que vous nous décrivez ce matin.
00:40:39Merci beaucoup, Sonia Baques.
00:40:41Bon courage aux Calédoniens qui subissent ça.
00:40:46Merci à vous.
00:40:47L'émouvant hommage de Thomas Dutronc à sa mère, on vous le montre tout de suite.
00:40:53Retrouvez votre programme avec Carrefour Énergie.
00:40:55Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies,
00:40:58Carrefour Énergie, on a tous droit au meilleur.
00:41:02Effectivement, ce matin, on a décidé de vous montrer l'hommage bouleversant de Thomas Dutronc à sa mère.
00:41:07Le fils de François Zardy a maintenu sa présence malgré son deuil,
00:41:11hier soir au Jazz Opal Festival.
00:41:13C'est à Neufchâtel-Ardello, dans le Pas-de-Calais.
00:41:16Thomas Dutronc qui a interprété le temps de l'amour, mais seulement à la guitare,
00:41:20puisqu'il a été submergé par l'émotion et n'a pas réussi à chanter.
00:41:51C'était votre programme avec Carrefour Énergie.
00:41:54Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies,
00:41:56Carrefour Énergie, on a tous droit au meilleur.
00:42:006h51, restez bien avec nous dans un instant, la politique avec vous, Gautier Lebret.
00:42:04On va revenir sur cette déclaration de François Hollande qui en a surpris plus d'un.
00:42:08Il soutient l'accord de la nouvelle NUPES qui s'appelle Front Populaire,
00:42:13donc accord PS-France Insoumise.
00:42:16On va en parler dans un instant, à tout de suite.
00:42:216h55, la politique.
00:42:24François Hollande soutient l'accord du Front Populaire avec la France Insoumise.
00:42:28L'ancien président de la République se range donc aux côtés de Jean-Luc Mélenchon.
00:42:32Et tant pis pour les dérapages de LFI depuis des mois, Gautier Lebret.
00:42:35Et oui, Romain, il aurait pu s'abstenir, mais non.
00:42:37François Hollande soutient bien le Front Populaire, la NUPES 2.0.
00:42:41L'ancien président qui représente par définition une figure morale
00:42:45est prêt à faire gagner la France Insoumise pour battre le Rassemblement National.
00:42:49A donner donc les clés potentiellement de Matignon à Jean-Luc Mélenchon.
00:42:53Il y a aussi une certaine forme de détestation personnelle envers Emmanuel Macron
00:42:58qui le pousse à agir de la sorte.
00:43:00C'est une erreur pour son ancien Premier ministre Manuel Valls.
00:43:03François Hollande n'avait pas de mots assez durs pour qualifier Jean-Luc Mélenchon
00:43:08il y a encore quelques jours.
00:43:10Son soutien va avoir des conséquences.
00:43:12Ça va permettre au Front Populaire de gagner des électeurs de Raphaël Glucksmann
00:43:16qui n'avaient pas envie de voter LFI.
00:43:18Alors, c'est l'alliance de la carpe et du lapin cet accord.
00:43:22Les sociodémocrates sont en train de se perdre, de se renier
00:43:25dans une alliance insensée qui va jusqu'au NPA, le nouveau parti anticapitaliste
00:43:31qui faisait l'apologie du terrorisme dès le 7 octobre
00:43:34ou celui des émeutes il y a quelques jours quand des policiers étaient pris pour cible.
00:43:38Car cette alliance, c'est une alliance avec ceux qui font l'apologie du terrorisme
00:43:42avec ceux qui refusent d'appeler au calme pendant les émeutes.
00:43:46Je vous rappelle que Jean-Luc Mélenchon avait demandé aux jeunes émeutiers
00:43:49de ne pas toucher aux écoles et aux bibliothèques il y a un an.
00:43:52Sous-entendu, le reste, vous pouvez y aller.
00:43:54Les mairies, les commissariats, c'est bon.
00:43:56C'est une alliance avec ceux qui refusent de nommer les choses.
00:43:59Le Hamas n'est pas un groupe terroriste, le 7 octobre n'est pas un pogrom
00:44:02et l'antisémitisme en France n'est que résiduel.
00:44:05C'est un parti qui prend pour cible régulièrement des personnalités
00:44:09en raison de leur confession juive mais aussi des journalistes.
00:44:13Ce n'est pas l'accord que soutient aujourd'hui François Hollande.
00:44:16Il y a un point sur lequel il faut que vous nous éclairiez.
00:44:20Adrien Quatennens, condamné pour avoir giflé sa campagne.
00:44:24Il est investi ou pas ?
00:44:26On aura la réponse définitive lors d'une conférence de presse aujourd'hui
00:44:29où on doit voir les détails de l'accord.
00:44:32Évidemment que la question sera posée aux représentants du Front Populaire.
00:44:35Mais selon les informations de nos confrères de RMC,
00:44:39Adrien Quatennens serait bien candidat du Front Populaire
00:44:42dans sa circonscription du Nord.
00:44:44C'est un point de blocage.
00:44:46Mais le protégé de Jean-Luc Mélenchon serait donc sauvé.
00:44:49Condamné à 4 mois de prison avec sursis pour avoir giflé sa femme,
00:44:52il a demandé aux féministes de faire campagne pour lui
00:44:57pour contrer la menace du Rassemblement National.
00:45:01Quand dit Sandrine Rousseau, elle qui avait quitté l'hémicycle,
00:45:04quand Adrien Quatennens y avait fait son retour ?
00:45:07Les gens sont tellement obnubilés par le RN qu'ils sont prêts à tout
00:45:10quitte à y laisser leur honneur, leurs convictions
00:45:13et à servir de marche-pied à Jean-Luc Mélenchon
00:45:16et tant pis pour le danger que représente aujourd'hui le leader insoumis.
00:45:20Merci beaucoup Gauthier.
00:45:22Soyez là à 8h10.
00:45:24Nicolas Dupont-Aignan sera l'invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:45:28Je vais l'interroger notamment sur l'accord LR-RN.
00:45:32Et il va faire des annonces.
00:45:34Nicolas Dupont-Aignan va faire des annonces à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:45:37Soyez là si vous le pouvez.
00:45:39Évidemment, tout de suite Le Temps, Alexandra Blanc.
00:45:42Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:45:45La météo avec Groupe Verlaine.
00:45:47Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:45:49Groupe Verlaine.
00:45:51Évadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:45:55Légère et résistante.
00:45:59Le Temps sera nuageux ce matin.
00:46:01Ayer dans le Var, Alexandra.
00:46:04Avec un temps assez brumeux actuellement du côté du port de la Madrague dans le Var.
00:46:09Avec ces conditions météo qui devraient s'améliorer dans le courant de la journée.
00:46:13Avec un temps un peu plus lumineux prévu en cours d'après-midi.
00:46:17Ce matin, on retrouve un temps perturbé.
00:46:19Avec une perturbation qui s'enfonce à l'intérieur des terres.
00:46:22Notamment entre le sud de la Gironde et les régions de l'Est.
00:46:25Avec de fortes précipitations attendues tout au long de la matinée.
00:46:29En direction des Alpes ou encore du côté de la Bourgogne et de la Franche-Comté.
00:46:33A l'arrière, on a ce qu'on appelle en météo un ciel de traîne.
00:46:35Avec un temps brumeux localement quelques averses.
00:46:38Et puis dans l'après-midi, toujours un temps assez variable.
00:46:40Avec cette perturbation qui fait du surplace.
00:46:42Et qui va d'ailleurs donner de fortes précipitations cet après-midi.
00:46:45Sur les Alpes, sur la Bourgogne ou encore en remontant vers les régions de l'Est.
00:46:49On retrouvera également de bonnes rafales de vent.
00:46:51Et peut-être quelques coups de tonnerre en cours de soirée pour la Pointe-Bretonne.
00:46:55On retrouve en revanche un temps beaucoup plus lumineux au pied des Pyrénées.
00:46:59Les températures remontent grâce aux nuages.
00:47:02Couverture nuageuse et donc température beaucoup plus douce ce matin.
00:47:0513°C à Paris, 16°C à La Rochelle ou encore à Marseille.
00:47:08Et dans l'après-midi, les températures remontent.
00:47:11Mais ça reste toujours un peu frais notamment en Bretagne.
00:47:13Seulement 16°C à Brest, 23°C à Paris, 24°C à Lyon et localement jusqu'à 27°C à Toulouse.
00:47:21Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:47:24Légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:47:28C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:47:30Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:47:34Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:38Premier tour des législatives, J-16.
00:47:40Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux.
00:47:45Donc le résultat de dimanche, le résultat des Européennes, évidemment que je l'ai pris pour moi.
00:47:50C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron hier soir au G7 en Italie.
00:47:53Et il ajoute qu'il a compris ce que disaient les Français sur le ras-le-bol des questions d'insécurité et d'immigration.
00:47:59Alors je vous pose cette question.
00:48:00Est-ce que ce n'est pas un peu tard au bout de 7 ans au pouvoir
00:48:02de commencer à comprendre le ras-le-bol des Français sur l'insécurité et l'immigration ?
00:48:06Pourquoi Emmanuel Macron n'en a-t-il pas fait assez sur l'insécurité, l'immigration et accessoirement le pouvoir d'achat ?
00:48:12Je voudrais vous entendre, vous flasher le QR code et vous enregistrer votre vidéo.
00:48:17On saura dans quelques heures ce que dit la justice au sujet de l'exclusion d'Éric Ciotti
00:48:23Par les ténors des Républicains, Éric Ciotti qui a déposé un recours devant la justice
00:48:27car il conteste cette exclusion décidée mercredi par le bureau politique de LR réuni, selon lui, de façon illégale.
00:48:35Le Rassemblement National a 32% d'intentions de vote pour les législatives.
00:48:39C'est ce que révèle notre sondage OpinionWay que l'on vous dévoile ce matin.
00:48:43La gauche, quant à elle, unit dans une sorte de nupes bis.
00:48:47Un front populaire gagne deux points.
00:48:49Frédéric Michaud d'OpinionWay avec nous.
00:48:51Des manifestations anti-RN, deux mains organisées par des syndicats.
00:48:56On craint de nouvelles violences, on craint de nouveaux heurts.
00:49:00Les informations de Claude Moniquet, qui est déjà connecté.
00:49:04A tout de suite Claude.
00:49:05Et puis de plus en plus de faillites d'entreprises.
00:49:07La Banque de France en a enregistré plus de 60 000 en une seule année.
00:49:12Et ce sont surtout les plus petites d'entre elles qui sont concernées.
00:49:15Lomid Guillaume pour le détail.
00:49:17A tout de suite Lomid.
00:49:18La justice va examiner ce matin à 11h le recours déposé par Éric Ciotti
00:49:21contre son éviction des Républicains.
00:49:24Celui qui est toujours officiellement le président du parti
00:49:27conteste sa destitution.
00:49:29Il dit qu'elle est illégale.
00:49:30Le tribunal judiciaire de Paris devrait rendre sa décision
00:49:33quelques heures après l'audience.
00:49:34Et en parallèle, un nouveau bureau politique
00:49:37est prévu aujourd'hui avec l'été nord des Républicains.
00:49:40Chloé Tarka.
00:49:42Il se considère toujours président du parti
00:49:44et a décidé de contester son exclusion des Républicains.
00:49:47C'est lors d'une audience publique qui aura lieu ce matin
00:49:49que sera jugée la légalité de cette exclusion.
00:49:52Qu'on veuille le destituer ou qu'on veuille l'exclure
00:49:54parce qu'il n'est pas en cohérence avec la ligne du parti
00:49:57c'est quelque chose qui peut parfaitement être entendable
00:50:00peut se débattre.
00:50:01Mais dans le cadre de ce que prévoient les statuts or en l'occurrence
00:50:05on se rend compte que les cadres républicains
00:50:08qui aujourd'hui veulent exclure Monsieur Ciotti
00:50:11ne semblent pas respecter les statuts et le règlement intérieur
00:50:14tels qu'ils prévoient les dispositions
00:50:16en ce sens.
00:50:17Des réunions qualifiées d'illégales par Éric Ciotti.
00:50:19Selon l'article 24 du règlement intérieur du parti des Républicains
00:50:23le bureau politique se réunit sur convocation du président du mouvement
00:50:26qui fixe son ordre du jour
00:50:28ou à l'initiative d'un quart des membres du conseil national
00:50:31dans les conditions fixées par le règlement intérieur.
00:50:34Une procédure qui dans le cas de son exclusion
00:50:37n'aurait pas été respectée.
00:50:38Je comprends le fond qui peut justifier la sanction
00:50:41mais la procédure c'est le bureau politique
00:50:43qui prend la décision.
00:50:45En tout état de cause
00:50:46les bureaux politiques ne semblent pas
00:50:48au regard des statuts et du règlement intérieur
00:50:51être légaux
00:50:52et donc les décisions qu'ils viennent à prendre
00:50:55ou qu'ils viendraient à prendre
00:50:56ne seraient pas fondées en droit.
00:50:58Légal ou non
00:50:59le tribunal devrait rendre sa décision
00:51:01quelques heures après l'audience.
00:51:04Voilà ce que vient d'écrire sur X le président
00:51:06des jeunes LR, Guilhem Carayon
00:51:08qui était en direct avec nous
00:51:10qui je vous le rappelle
00:51:11soutient Éric Ciotti dans son rapprochement avec le RN.
00:51:14J'apprends que Gérard Larcher
00:51:15est en train de négocier
00:51:16en sous-main sur le dos des militants LR
00:51:18des accords avec Emmanuel Macron
00:51:20dans de très nombreuses circonscriptions
00:51:22qui lancent la procédure d'exclusion.
00:51:24C'est évidemment ironique.
00:51:26Gauthier Lebret.
00:51:27On voit bien que les républicains
00:51:28sont écartelés entre le macronisme d'un côté
00:51:30c'est ce qu'est en train de faire Gérard Larcher
00:51:32avec le parti présidentiel
00:51:34qui en échange ne mettra pas de candidats
00:51:36face à leurs députés LR sortants.
00:51:38La ministre par exemple
00:51:39Aurore Berger
00:51:40est candidate dans les Yvelines
00:51:41ne devrait pas avoir de candidats LR
00:51:43face à elle.
00:51:44Un ténor des républicains
00:51:45me disait
00:51:46la marque LR
00:51:47au lendemain des législatives
00:51:48c'est terminé
00:51:49c'est fini
00:51:50la marque LR
00:51:51est morte
00:51:52il y aura ceux
00:51:53qui iront vers le macronisme
00:51:54ça sera le moment de la clarification
00:51:56et ceux qui suivront Éric Ciotti
00:51:57pour aller vers le rassemblement national
00:51:59il y aura deux groupes
00:52:00vraisemblablement
00:52:01s'ils reviennent
00:52:02pour chacun d'entre eux
00:52:03à plus de 15
00:52:04à l'Assemblée nationale
00:52:05le groupe dirigé par Éric Ciotti
00:52:07avec les pro-RN
00:52:08et puis il y aura un groupe
00:52:09d'appoints pour la majorité.
00:52:11Il faut bien comprendre
00:52:12au moins c'est clair
00:52:13on le savait depuis longtemps
00:52:14il n'y a pas d'espace politique
00:52:15pour les républicains
00:52:16en tant que tel
00:52:17ça n'existe plus
00:52:18et il faut voir
00:52:19tous ceux qui ont critiqué
00:52:20Éric Ciotti
00:52:21leur code de popularité
00:52:22chuter dans les baromètres
00:52:24qui sont les électeurs de droite
00:52:25je pense à Laurent Wauquiez
00:52:26qui a perdu plus de 10 points
00:52:27quand Éric Ciotti
00:52:28en a gagné lui
00:52:29plus de 10 points
00:52:30a gagné plus de 10 points
00:52:31donc il y a des
00:52:32à mon avis
00:52:33il y a des figures
00:52:34importantes
00:52:35des républicains
00:52:36en faisant le choix
00:52:37de s'opposer frontalement
00:52:38d'organiser un procès
00:52:39à Éric Ciotti
00:52:40qui ont obscurci considérablement
00:52:42leur avenir politique
00:52:43et leurs ambitions
00:52:44s'ils tentaient
00:52:45ils espéraient
00:52:46qu'elles les mènent
00:52:47jusqu'à l'Elysée
00:52:48Écoutez ce qu'a dit
00:52:49Vincent Moscato
00:52:51qui est ancien joueur
00:52:53international de rugby
00:52:54dans une interview
00:52:55au Figaro
00:52:56et vous pouvez le lire également
00:52:57Depuis 50 ans
00:52:58quand t'es de gauche
00:52:59tu le revendiques
00:53:00c'est le fameux
00:53:01privilège rouge
00:53:02tu peux être léniniste
00:53:04trotskiste
00:53:05c'est tous des assassins
00:53:06mais c'est pas grave
00:53:07ça passe
00:53:08ça glisse
00:53:10c'est vrai qu'un artiste
00:53:12engagé
00:53:13on sait déjà
00:53:14que c'est un artiste
00:53:15de gauche
00:53:16et ça on a le droit
00:53:17on a la carte
00:53:18en revanche
00:53:19il y a un deux poids
00:53:20deux mesures
00:53:21Oui mais on voit
00:53:22que c'est aussi
00:53:23en train de changer
00:53:24et très largement
00:53:25d'évoluer
00:53:26et puis
00:53:27il y a
00:53:28une expression
00:53:29qui permet
00:53:30justement
00:53:31d'assumer
00:53:32beaucoup plus
00:53:33facilement
00:53:34ces prises
00:53:35de positions politiques
00:53:36et même
00:53:37de les revendiquer
00:53:38c'est tout simplement
00:53:39le vote
00:53:40quand vous avez
00:53:41un rassemblement
00:53:42national
00:53:43à 32%
00:53:44et bien évidemment
00:53:45c'est beaucoup plus facile
00:53:46d'assumer
00:53:47ouvertement
00:53:48de voter
00:53:49pour le rassemblement
00:53:50national
00:53:51nous le voyons
00:53:52très bien
00:53:53dans les sondages
00:53:54d'intention de vote
00:53:55par exemple
00:53:56Emmanuel Macron
00:53:57a été touché
00:53:58dit-il
00:53:59ce sont ses mots
00:54:00par le revers
00:54:01de la majorité
00:54:02aux élections européennes
00:54:03c'est ce qu'il a dit hier
00:54:04en marge
00:54:05du G7
00:54:06en Italie
00:54:07Chana
00:54:08Florian Tardif
00:54:09a assisté
00:54:10à cette conférence de presse
00:54:11Ecoutez oui
00:54:12répondant à l'une
00:54:13de nos questions
00:54:14Emmanuel Macron
00:54:15s'est confié
00:54:16sur son ressenti
00:54:17à l'annonce
00:54:18des résultats
00:54:19des élections européennes
00:54:20de dimanche dernier
00:54:21expliquant que cela
00:54:22l'avait beaucoup touché
00:54:23je l'ai pris pour moi
00:54:24pour cette majorité
00:54:25nous a-t-il dit
00:54:26défendant à cette même occasion
00:54:27sa décision
00:54:28de dissoudre
00:54:29l'assemblée nationale
00:54:30c'est toujours sain
00:54:31dans ces contextes
00:54:32de redonner
00:54:33la parole au peuple
00:54:34se montrant peut-être
00:54:35plus combatif
00:54:36que la veille
00:54:37la campagne
00:54:38de la majorité
00:54:39présidentielle
00:54:40si les français
00:54:41me refont confiance
00:54:42je leur promets
00:54:43que cela va changer
00:54:44sur l'immigration
00:54:45la sécurité
00:54:46ou encore
00:54:47le pouvoir d'achat
00:54:48est-ce que cela sera
00:54:49suffisant
00:54:50pour les convaincre
00:54:51de ne pas reproduire
00:54:52le vote sanction
00:54:53de dimanche dernier
00:54:54pas sûr
00:54:55en tout cas Emmanuel Macron
00:54:56l'assure
00:54:57peu importe le résultat
00:54:58il restera bien
00:54:59en place
00:55:00il ne démissionnera pas
00:55:01le président
00:55:02de la république
00:55:03restera le même
00:55:04jusqu'à l'été
00:55:052027
00:55:06voilà Florent Lattardif
00:55:07qui suit ce déplacement
00:55:08de nouvelles manifestations
00:55:10prévues ce week-end
00:55:12de nouvelles tensions
00:55:14et des violences
00:55:15attendues
00:55:16ce sont des manifestations
00:55:19à l'origine
00:55:20des syndicats
00:55:21et des militants
00:55:22d'extrême gauche
00:55:23qui contestent
00:55:24le résultat
00:55:25de l'élection
00:55:26de dimanche dernier
00:55:27des militants
00:55:28qui disent
00:55:29défendre la démocratie
00:55:30et qui contestent
00:55:31le résultat
00:55:32d'une élection démocratique
00:55:33Chana
00:55:34On est en direct avec
00:55:36Claude Moniquet
00:55:37spécialiste des questions
00:55:38de terrorisme
00:55:39et de renseignement
00:55:40Claude on craint
00:55:41la présence
00:55:42de black blocs
00:55:43une nouvelle fois
00:55:44ces manifestations
00:55:45sont noyautées
00:55:46par l'extrême gauche
00:55:47Oui bien sûr
00:55:48on attend donc
00:55:49entre 50 000
00:55:50et 100 000 personnes
00:55:51ce qui est énorme
00:55:52mais il faut dire
00:55:53que la mobilisation
00:55:54est très large
00:55:55ça va des syndicats
00:55:56à la magistrature
00:55:57effectivement
00:55:58on s'étonne d'ailleurs
00:55:59que des magistrats
00:56:00appellent à manifester
00:56:01mais ça
00:56:02c'est un autre problème
00:56:03et ces manifestations
00:56:04plus elles seront massives
00:56:05on aura quatre groupes
00:56:06enfin plusieurs groupes
00:56:07qu'il faut tenir à l'oeil
00:56:08c'est bien sûr
00:56:09la fameuse
00:56:10la fameuse mouvance
00:56:11antifa
00:56:12qui est particulièrement
00:56:13violente
00:56:14et qui fait la guerre
00:56:15beaucoup plus
00:56:16à la police
00:56:17et à l'état
00:56:18d'ailleurs
00:56:19qu'au Rassemblement National
00:56:20on va avoir
00:56:21la mouvance
00:56:22pro-palestinienne
00:56:23qui ces derniers mois
00:56:24a bloqué les facs
00:56:25et s'est manifestée
00:56:26entre autres
00:56:27par des actions violentes
00:56:28et bien entendu
00:56:29les black blocs
00:56:30et du côté des black blocs
00:56:31ce qu'on peut craindre
00:56:32c'est l'apport
00:56:33d'une espèce de
00:56:34étrangers
00:56:35qui viendront de Belgique
00:56:36d'Allemagne
00:56:37pour participer
00:56:38à ces manifestations
00:56:39parce que
00:56:40quand le black bloc
00:56:41mobilise
00:56:42il mobilise largement
00:56:43hors des frontières françaises
00:56:44voilà
00:56:45et on voit
00:56:46ce qu'on
00:56:47commis
00:56:48on voit
00:56:49AKAB
00:56:50on devine AKAB
00:56:51écrit sur cette porte
00:56:52il y a eu des violences
00:56:53ces derniers jours
00:56:54et ces dernières heures
00:56:55ce matin
00:56:56on donne la parole
00:56:57à des patrons
00:56:58qu'est-ce qu'ils attendent
00:56:59de ces élections
00:57:00législatives
00:57:01c'est très intéressant
00:57:02et on donne la parole
00:57:03à ce qu'on appelle
00:57:04le PME
00:57:05de TPE
00:57:06Mickaël Zézard
00:57:07a fondé
00:57:08une entreprise
00:57:09de fabrication
00:57:10de batteries
00:57:11en lithium
00:57:12avec du lithium
00:57:13dans le Vaucluse
00:57:14il a une quarantaine
00:57:15de salariés
00:57:16Oui et il voudrait
00:57:17un gouvernement
00:57:18avec un projet économique
00:57:19sur le long terme
00:57:20pour pouvoir vivre
00:57:21plus sereinement
00:57:22écoutez-le
00:57:23Aujourd'hui
00:57:24j'ai envie de dire
00:57:25qu'on a quand même
00:57:26besoin de
00:57:27à la fois de stabilité
00:57:28mais aussi d'une vision
00:57:29d'une vision économique
00:57:30à court, moyen
00:57:31et long terme
00:57:32de pouvoir
00:57:33s'adapter
00:57:34et s'organiser
00:57:35pour mener
00:57:36une activité sereine
00:57:37on voit bien
00:57:38que quand on va
00:57:39faire nos courses
00:57:40tous les prix
00:57:41ont explosé
00:57:42ces deux dernières années
00:57:43donc
00:57:44baisser les charges
00:57:45en effet
00:57:46ça pourrait nous permettre
00:57:47d'augmenter
00:57:48des salaires
00:57:49mais au-delà
00:57:50de l'augmentation
00:57:51de salaire
00:57:52je pense que
00:57:53de continuer
00:57:54à défiscaliser
00:57:55un certain nombre
00:57:56de primes
00:57:57ça fait vraiment
00:57:58du bien
00:57:59ça fait vraiment
00:58:00du bien aux gens
00:58:02Julio
00:58:03vous vouliez réagir
00:58:04c'est le patron qui demande
00:58:05de défiscaliser les primes
00:58:06Oui toujours le même sujet
00:58:07du coût du travail
00:58:08qui est vraiment
00:58:09trop important
00:58:10en France
00:58:11et cette difficulté
00:58:12que font les chefs
00:58:13d'entreprise
00:58:14à augmenter au-delà
00:58:15du SMIC
00:58:16parce que sinon
00:58:17les charges
00:58:18et les cotisations sociales
00:58:19deviennent trop importantes
00:58:20et ne sont plus supportables
00:58:21par ces entreprises
00:58:22Coup d'envoi
00:58:23de l'euro de football
00:58:24aujourd'hui
00:58:25on en parle tout de suite
00:58:26Votre programme
00:58:27avec Nutribullet
00:58:28un maximum de nutriments
00:58:29en un minimum d'effort
00:58:30et oui
00:58:31c'est aussi simple que ça
00:58:32avec Nutribullet
00:58:33Rejoindre le mouvement
00:58:34de la rénovation énergétique
00:58:35votre programme
00:58:36avec Groupe Verlaine
00:58:37pour devenir franchisé
00:58:38dans les énergies renouvelables
00:58:39Groupe Verlaine
00:58:42Premier match
00:58:43de cet euro de football
00:58:44ce soir
00:58:45pour les Bleus
00:58:46il faudra attendre
00:58:47lundi
00:58:48Oui premier match
00:58:49de l'Allemagne
00:58:50évidemment
00:58:51puisque c'est le pays haute
00:58:52qui ouvrira le bal
00:58:53face à l'Ecosse
00:58:54les Bleus
00:58:55affronteront donc
00:58:56lundi
00:58:57l'Autriche
00:58:58arrivé mercredi
00:58:59à Paderborn
00:59:00Deuxième entraînement
00:59:01hier
00:59:02vous voyez ces images
00:59:03alors il y avait
00:59:04deux absents
00:59:05Kylian Mbappé
00:59:06que vous voyez ici
00:59:07dans les gradins
00:59:08laissé au repos
00:59:09et puis il y avait
00:59:10Kingsley Coman également
00:59:11qui n'était pas là
00:59:12puisqu'il est malade
00:59:13C'était votre programme
00:59:14avec Groupe Verlaine
00:59:15Installateur de panneaux solaires
00:59:16pour professionnels
00:59:17et propriétaires
00:59:18exploitant leur commerce
00:59:19groupeverlaine.pro
00:59:20C'était votre programme
00:59:21avec Nutribullet
00:59:22un maximum de nutriments
00:59:23en un minimum d'effort
00:59:24et oui
00:59:25c'est aussi simple que ça
00:59:26avec Nutribullet
00:59:27Restez bien avec nous
00:59:28dans un instant
00:59:29on va détailler
00:59:30décortiquer
00:59:31notre tout dernier
00:59:32baromètre
00:59:33OpinionWay
00:59:34pour CNews Europe
00:59:35le JDD
00:59:36avec Frédéric Michaud
00:59:37voilà
00:59:38Premier renseignement
00:59:39l'ERN reste très haut
00:59:4032%
00:59:41d'intention de vote
00:59:42on va regarder tout
00:59:43en détail
00:59:44dans un instant
00:59:45à tout de suite
00:59:50CNews
00:59:51il est 7h15
00:59:52merci d'être avec nous
00:59:53on va décrypter
00:59:54détailler
00:59:55l'ERN
00:59:56on va décrypter
00:59:57détailler
00:59:58le tout dernier baromètre
00:59:59OpinionWay
01:00:00pour CNews Europe
01:00:01le JDD
01:00:02pour les législatives
01:00:03mais tout d'abord
01:00:04les dernières informations
01:00:05avec Chana Lusso
01:00:08Emmanuel Macron
01:00:09a été touché
01:00:10par la défaite
01:00:11de la majorité
01:00:12aux élections européennes
01:00:13c'est ce qu'il a dit hier
01:00:14en marge du G7
01:00:15en Italie
01:00:16ça ne lui a pas fait plaisir
01:00:17lui qui travaille
01:00:18comme un fou
01:00:19depuis 7 ans
01:00:20pour que le pays aille mieux
01:00:21ce sont ses mots
01:00:22il dit aussi
01:00:23qu'il a compris
01:00:24le ras-le-bol des français
01:00:26il faut aller plus vite
01:00:27plus fort
01:00:28et puis le verdict
01:00:29du procès
01:00:30en appel de l'attentat
01:00:31de Nice
01:00:32est tombé
01:00:33les deux accusés
01:00:34ont été condamnés
01:00:35à 18 ans de prison
01:00:36assorti d'une période
01:00:37de sûreté
01:00:38des deux tiers
01:00:39ils étaient jugés
01:00:40pour avoir apporté
01:00:41un soutien
01:00:42notamment logistique
01:00:43au terroriste Mohamed
01:00:44Laouech Boulel
01:00:45avant qu'il ne passe
01:00:46à l'acte
01:00:47des peines décevantes
01:00:48pour les partis civils
01:00:49puisque le parquet
01:00:50avait requis
01:00:5120 ans de réclusion
01:00:52le 14 juillet 2016
01:00:5386 personnes sont mortes
01:00:54tuées par un camion belay
01:00:55Merci Shana
01:00:56Frédéric Michaud
01:00:57directeur général adjoint
01:00:58d'OpinionWay
01:00:59on va regarder les résultats
01:01:00du tout dernier baromètre
01:01:01CNews Europe 1
01:01:02le JDD
01:01:03réalisé par OpinionWay
01:01:04les résultats vont apparaître
01:01:05premier renseignement
01:01:06le RN reste
01:01:07très haut
01:01:0832%
01:01:09d'intention de vote
01:01:10pour un candidat
01:01:11du Rassemblement National
01:01:12Oui absolument
01:01:1332%
01:01:14c'est 13 points de plus
01:01:15que le score
01:01:16qu'avait fait
01:01:17le Rassemblement National
01:01:18aux élections
01:01:19législatives
01:01:20il y a deux ans
01:01:21à peine
01:01:22un score donc
01:01:23extrêmement
01:01:24élevé
01:01:25très dominant
01:01:26en deuxième position
01:01:27le Front Populaire
01:01:28à 25%
01:01:29qui progresse
01:01:30de 2 points
01:01:31depuis le début de la semaine
01:01:32on voit bien là
01:01:33l'effet de l'unité
01:01:34à gauche
01:01:35l'unité
01:01:36est un aimant
01:01:37les candidats
01:01:38du Front Populaire
01:01:39voient
01:01:40venir à eux
01:01:41beaucoup
01:01:42d'électeurs
01:01:43du Parti Socialiste
01:01:44beaucoup
01:01:45d'électeurs
01:01:46des Verts
01:01:47ils ont également
01:01:48des électeurs
01:01:49de la France
01:01:50insoumise
01:01:51bref
01:01:52cette stratégie
01:01:53d'union
01:01:54de la gauche
01:01:55commence à porter ses fruits
01:01:56dans les intentions de vote
01:01:57et puis en troisième position
01:01:58la liste
01:01:59de la majorité
01:02:00présidentielle
01:02:01à 19%
01:02:02là qui est
01:02:03en recul
01:02:04très net
01:02:05par rapport
01:02:06à son score
01:02:07de 2022
01:02:08score
01:02:09qui ne lui avait pas permis
01:02:10d'obtenir
01:02:11la majorité
01:02:12absolue
01:02:13et puis ce qui est très intéressant
01:02:14de noter
01:02:15quand on regarde
01:02:16le détail
01:02:17de l'électorat
01:02:18de la majorité
01:02:19présidentielle
01:02:20c'est que d'un côté
01:02:21elle perd
01:02:22des électeurs
01:02:23qui vont
01:02:24vers
01:02:25le Front Populaire
01:02:26des électeurs
01:02:27socialistes
01:02:28des électeurs
01:02:29écologistes
01:02:30qui ont voté
01:02:31pour
01:02:32la liste
01:02:33de Valérie Ayé
01:02:34dimanche dernier
01:02:35et puis elle gagne
01:02:36également
01:02:37des électeurs
01:02:38des Républicains
01:02:39ce qui lui permet
01:02:40au total
01:02:41de progresser
01:02:42d'un point
01:02:43Frédéric
01:02:44comment lit-on
01:02:45les 9%
01:02:46candidats
01:02:47LR
01:02:48UDI
01:02:49et centristes
01:02:50on les divise en deux
01:02:52et le parti doit être additionné
01:02:53à Emmanuel Macron
01:02:54comment ils vont voter ensuite
01:02:55comment ça va marcher
01:02:56Guilhem Carayon
01:02:57qui était avec nous
01:02:58hier matin
01:02:59dit que
01:03:00Gérard Larcher
01:03:01est en train de négocier
01:03:02avec Emmanuel Macron
01:03:03ça veut dire que
01:03:04quand on vote LR
01:03:05on ne sait pas
01:03:06en tout cas pour LR
01:03:07canal historique
01:03:08on ne saura pas
01:03:09pour qui on vote réellement
01:03:10ils vont voter
01:03:11avec Emmanuel Macron
01:03:12ils voteront avec
01:03:13finalement
01:03:14avec le RN
01:03:15c'est très flou là
01:03:16c'est très flou pour l'instant
01:03:17on aura
01:03:18une clarification
01:03:19la semaine prochaine
01:03:20avec le dépôt
01:03:21des listes
01:03:22donc nous pourrons
01:03:23peut-être
01:03:24segmenter
01:03:25en fonction
01:03:26de ces deux types
01:03:27de candidatures LR
01:03:28mais c'est évidemment
01:03:29décisif
01:03:30excusez-moi je vous coupe
01:03:31mais dans les 32%
01:03:32un candidat
01:03:33du Rassemblement National
01:03:3432%
01:03:35vous incluez
01:03:36les candidats
01:03:37LR
01:03:38RN ?
01:03:39non
01:03:40pas pour l'instant
01:03:41donc
01:03:42potentiellement
01:03:43ça va s'ajouter
01:03:44alors potentiellement
01:03:45ça va s'ajouter
01:03:46on verra surtout
01:03:47le nombre de candidats
01:03:48d'un groupe
01:03:49issu de LR
01:03:50dirigé
01:03:51par Éric Ciotti
01:03:52qui pourrait être
01:03:53un groupe
01:03:54pivot
01:03:55à l'Assemblée Nationale
01:03:56et éventuellement
01:03:57apporter une majorité
01:03:58au groupe
01:03:59du Rassemblement National
01:04:00s'il détenait seulement
01:04:01une majorité relative
01:04:02donc on voit bien là
01:04:03que
01:04:04une des clés
01:04:05de l'élection
01:04:06une des clés
01:04:07de la future
01:04:08Assemblée Nationale
01:04:09se trouve
01:04:10au sein
01:04:11de l'explosion
01:04:12de ce
01:04:13groupe LR
01:04:14avec 32%
01:04:15et potentiellement plus
01:04:16avec des candidats LR
01:04:17qui voteront
01:04:18avec
01:04:19avec le
01:04:20avec le
01:04:21le RN
01:04:22on a une majorité ?
01:04:23Alors c'est très difficile
01:04:24de le dire
01:04:25pour l'instant
01:04:26Il doit être
01:04:27les législatives
01:04:28pour bien comprendre
01:04:29577 élections différentes
01:04:30Absolument
01:04:31et pour l'instant
01:04:32nous n'avons pas
01:04:33ni le nom des candidats
01:04:34ni le nombre de candidatures
01:04:35par circonscription
01:04:36ni les étiquettes
01:04:37nous venons
01:04:38nous venons d'en parler
01:04:39mais ce qu'on voit
01:04:40c'est cette progression
01:04:41très forte
01:04:42du score
01:04:4313 points
01:04:44de plus
01:04:45qu'en 2022
01:04:46aujourd'hui
01:04:47le Rassemblement National
01:04:48est au siège
01:04:49est-ce que ce score
01:04:50de 32%
01:04:51sera suffisant
01:04:52pour obtenir
01:04:53une majorité
01:04:54absolue ?
01:04:55C'est ce que nous verrons
01:04:56la semaine prochaine
01:04:57Gauthier Lebrecht
01:04:58voulait y réagir
01:04:59Non mais effectivement
01:05:00on verra
01:05:01si le
01:05:02groupe LR
01:05:03d'Éric Ciotti
01:05:04parvient à avoir
01:05:05suffisamment
01:05:06il faut 15 députés
01:05:07pour faire un groupe
01:05:08et si le groupe
01:05:09LR
01:05:10Macron compatible
01:05:11comme ce qui est en train
01:05:12de se dessiner
01:05:13si les informations
01:05:14de Guillaume Carayon
01:05:15se confirment
01:05:16c'est-à-dire si Gérard Larcher
01:05:17est associé
01:05:18en sous-main
01:05:19avec le gouvernement
01:05:20pour ne pas présenter
01:05:21de candidats
01:05:22de la majorité
01:05:23face au LR
01:05:24sortant
01:05:25Macron compatible
01:05:26et à l'inverse
01:05:27ne pas présenter
01:05:28de candidats LR
01:05:29face aux députés
01:05:30Renaissance sortant
01:05:31par exemple
01:05:32une ministre
01:05:33comme Aurore Berger
01:05:34qui vient des Républicains
01:05:35selon mes informations
01:05:36n'aura pas
01:05:37de candidats
01:05:38les Républicains
01:05:39face à elle
01:05:40Donc de fait
01:05:41il y a des accords
01:05:42qui se nouent
01:05:43avec les LR
01:05:44canal historique
01:05:45comme je dis
01:05:46et en fait
01:05:47la marque LR
01:05:48est morte
01:05:49c'est ça qu'il faut comprendre
01:05:50et ce n'est même pas moi
01:05:51qui le dis
01:05:52c'était un ténor
01:05:53qui me disait
01:05:54hier des Républicains
01:05:55les LR
01:05:56tels qu'on les connaît
01:05:57disparaîtront
01:05:58après les législatives
01:05:59le bloc
01:06:00d'Eric Ciotti
01:06:01ira au Rassemblement National
01:06:02et fera peut-être
01:06:03effectivement pencher
01:06:04la balance du côté
01:06:05de la majorité absolue
01:06:06et le bloc
01:06:07LR
01:06:08Macron compatible
01:06:09essaiera de faire
01:06:10un plus grand groupe
01:06:11avec Renaissance
01:06:12mais la marque LR
01:06:13telle qu'on la connaît
01:06:14oui bien sûr
01:06:15c'était de toute façon
01:06:16couru d'avance
01:06:17maintenant au moins
01:06:18c'est le moment
01:06:19de la clarification
01:06:20le parti a été écartelé
01:06:21depuis des années
01:06:22entre le Rassemblement National
01:06:23et Renaissance
01:06:24et la majorité présidentielle
01:06:25Merci Gauthier
01:06:26Merci Frédéric Michaud
01:06:27Les faillites d'entreprise
01:06:28s'accélèrent
01:06:29on va voir ça dans un instant
01:06:30juste après la pause
01:06:31avec l'OMIC Guillaume
01:06:32à tout de suite
01:06:33Les faillites d'entreprise
01:06:37accélèrent
01:06:38on voit ça tout de suite
01:06:39Votre programme
01:06:40avec DomExpo
01:06:414 villages en Ile-de-France
01:06:4250 maisons à visiter
01:06:43pour découvrir la vôtre
01:06:45Plus d'infos
01:06:46sur domexpo.fr
01:06:47Votre programme
01:06:48avec Groupe Verlaine
01:06:49Installateur de panneaux solaires
01:06:50pour professionnels
01:06:51et propriétaires
01:06:52exploitant leur commerce
01:06:53groupeverlaine.pro
01:06:56L'OMIC Guillaume
01:06:57la Banque de France
01:06:58a communiqué hier
01:06:59le chiffre des défaillances
01:07:00d'entreprise
01:07:01de faillite
01:07:02enregistré sur un an
01:07:03c'est un chiffre
01:07:04qui est en hausse
01:07:05Oui en effet Romain
01:07:06et c'est aussi un chiffre
01:07:07qui tombe mal
01:07:08pour le gouvernement
01:07:09qui essaye de convaincre
01:07:10encore que son bilan économique
01:07:11est positif
01:07:12puisque 60 210 entreprises
01:07:13exactement sont entrées
01:07:14en procédure de défaillance
01:07:15ou de cessation de paiement
01:07:16sur un an
01:07:17selon les chiffres
01:07:18de la Banque de France
01:07:19alors la hausse
01:07:20n'est pas forcément
01:07:21spectaculaire
01:07:22mais ce qui est important
01:07:23c'est de voir que le niveau
01:07:24actuel de défaillance
01:07:25est supérieur
01:07:26à la moyenne enregistrée
01:07:27entre 2010 et 2019
01:07:28soit entre la crise
01:07:29financière de 2008
01:07:30et avant le Covid
01:07:31et ce qui inquiète
01:07:32surtout
01:07:33surtout
01:07:34c'est la forte hausse
01:07:35des défaillances
01:07:36des micro-entreprises
01:07:37des micro-entreprises
01:07:38elles sont plus de 5000
01:07:39à avoir dû fermer
01:07:40un chiffre
01:07:41cette fois-ci
01:07:42largement au-dessus
01:07:43de la moyenne
01:07:44enregistrée jusqu'à présent
01:07:45C'est la suite
01:07:46des conséquences
01:07:47de la crise du Covid ?
01:07:48Non
01:07:49et c'est ça aussi
01:07:50qui est nouveau et inquiétant
01:07:51ces derniers mois
01:07:52c'est vrai qu'un certain
01:07:53nombre de faillites
01:07:54s'expliquaient en effet
01:07:55par la suite
01:07:56de la période Covid
01:07:57notamment les aides
01:07:58et les prêts garantis
01:07:59par l'Etat
01:08:00qu'il fallait rembourser
01:08:01mais là
01:08:02les économistes
01:08:03s'accordent à dire
01:08:04que désormais
01:08:05la hausse du nombre
01:08:06de faillites
01:08:07s'explique par la situation
01:08:08la dégradation
01:08:09de la situation économique
01:08:10et la fragilisation
01:08:11de l'économie
01:08:12et c'est ce qui fait
01:08:13que la crise
01:08:14tourne moins bien
01:08:15depuis la crise inflationniste
01:08:16les consommateurs
01:08:17consomment moins
01:08:18on attend
01:08:19avant de faire des projets
01:08:20et avec la hausse
01:08:21des taux d'intérêt
01:08:22des taux auxquels
01:08:23on emprunte
01:08:24les grandes entreprises
01:08:25attendent elles aussi
01:08:26elles n'empruntent plus
01:08:27pour lancer de grands projets
01:08:28elles font donc
01:08:29travailler moins
01:08:30de sous-traitants
01:08:31moins de partenaires
01:08:32ce qui fragilise
01:08:33les plus petites entreprises
01:08:34et le problème
01:08:35c'est que
01:08:36si pour l'instant
01:08:37ce sont les petites entreprises
01:08:38ces micro-entreprises
01:08:39qui souffrent le plus
01:08:40on a rattrapé
01:08:41les plus grosses
01:08:42on enregistre une hausse
01:08:43de 38%
01:08:44des défaillances
01:08:45des ETI
01:08:46les entreprises de taille intermédiaire
01:08:47celles qui se trouvent
01:08:48entre les PME
01:08:49et les grosses entreprises
01:08:50c'est la signe
01:08:51d'une forme de contagion
01:08:52de la crise
01:08:53avec désormais
01:08:54des risques
01:08:55qui pèsent sur l'emploi
01:08:56si je vous suis bien
01:08:57ça part de la base
01:08:58et ça monte vers
01:08:59les entreprises moyennes
01:09:00exactement
01:09:01les petites entreprises
01:09:02qui reçoivent les commandes
01:09:03qui sont les sous-traitants
01:09:04qui travaillent pour les plus grosses
01:09:05qui là sont en défaillance
01:09:06et ça va petit à petit
01:09:07grimper
01:09:08et effectivement
01:09:10Oui mais certains le sont
01:09:11plus que d'autres
01:09:12selon les chiffres
01:09:13de la Banque de France
01:09:14l'industrie manufacturière
01:09:15tout ce qui est
01:09:16la fabrication de produits
01:09:17le secteur automobile
01:09:18et les services
01:09:19aux entreprises
01:09:20qui va de l'informatique
01:09:21à la comptabilité
01:09:22en gros
01:09:23et puis surtout
01:09:24l'immobilier
01:09:25et le bâtiment
01:09:26secteur qui concentre
01:09:27près de la moitié
01:09:28des faillites
01:09:29si on ne prend l'exemple
01:09:30que des agences immobilières
01:09:31une sur 24
01:09:32a fermé ses portes
01:09:33sur un an
01:09:34c'est 1220 agences
01:09:35rayées de la carte
01:09:36un chiffre
01:09:37qui a été multiplié
01:09:38par 4
01:09:39en 3 ans
01:10:09Groupe Verlaine
01:10:10Evadez-vous
01:10:11en regardant votre météo
01:10:12avec Samsonite Proxys
01:10:13légère et résistante
01:10:14Encore des nuages
01:10:15ce matin Alexandra
01:10:16Oui un temps
01:10:17très nuageux
01:10:18actuellement
01:10:19près de la Manche
01:10:20avec également
01:10:21des averses
01:10:22un petit peu plus au sud
01:10:23notamment entre
01:10:24l'Occitanie
01:10:25et les régions de l'Est
01:10:26le temps va rester
01:10:27Mossade
01:10:28c'est une journée
01:10:29placée sous le signe
01:10:30de la grisaille
01:10:31mais également
01:10:32de la pluie
01:10:33avec cette perturbation
01:10:34que l'on retrouvait
01:10:35hier sur le nord
01:10:36et qui s'enfonce
01:10:37ce matin un petit peu
01:10:38plus au sud
01:10:39notamment entre
01:10:40l'Occitanie
01:10:41et les régions de l'Est
01:10:42un temps très brumeux
01:10:43également
01:10:44près des côtes de la Manche
01:10:45on vous le disait
01:10:46et puis un temps
01:10:47beaucoup plus lumineux
01:10:48au pied des Pyrénées
01:10:49avec toujours du vent
01:10:50le vent d'Ouest
01:10:51qui est donc de nouveau
01:10:52au rendez-vous
01:10:53sur le nord
01:10:54ou encore en allant
01:10:55vers le centre-est
01:10:56dans l'après-midi
01:10:57la perturbation
01:10:58va progresser
01:10:59à peu près sur les mêmes régions
01:11:00entre le sud-ouest
01:11:01et le nord-est
01:11:02on retrouvera également
01:11:03de fortes précipitations
01:11:04ce soir entre
01:11:05l'Auvergne et les Alpes
01:11:06avec peut-être
01:11:07quelques coups de tonnerre
01:11:08attendus en Bretagne
01:11:09les températures
01:11:10douceurs ce matin
01:11:11grâce aux nuages
01:11:1213 degrés à Paris
01:11:1316 degrés à La Rochelle
01:11:14ou encore sur les Pyrénées
01:11:15et aux Orientales
01:11:16et dans l'après-midi
01:11:17les températures
01:11:18restent fraîches au nord
01:11:19seulement 16 degrés
01:11:20pour la pointe bretonne
01:11:2119 degrés à Lille
01:11:22contre localement
01:11:2327 degrés
01:11:24entre Toulouse et Perpignan
01:11:37Installateur de panneaux photovoltaïques
01:11:39garanti à vie
01:11:40avec contrat de maintenance
01:11:41Groupe Verlaine
01:11:42le climat de confiance
01:11:44C'est Newsy
01:11:45les 7h30
01:11:46bienvenue à tous
01:11:47à la Une
01:11:48ce matin
01:11:49entre 50 et 100 000
01:11:50manifestants
01:11:51anti-Rassemblement National
01:11:52attendus dans les rues
01:11:53de Paris
01:11:54demain
01:11:55des manifestants
01:11:56qui disent défendre
01:11:57la démocratie
01:11:58mais qui contestent
01:11:59le résultat
01:12:00d'une élection
01:12:01celle de dimanche dernier
01:12:025 confédérations syndicales
01:12:03et plusieurs parties de gauche
01:12:04appellent à se mobiliser
01:12:05le Rassemblement National
01:12:06à 32%
01:12:07d'attention de vote
01:12:08pour les législatives
01:12:09le RN
01:12:10qui reste très haut
01:12:11c'est ce que révèle
01:12:12notre sondage OpinionWay
01:12:13qu'on vous dévoile
01:12:14ce matin
01:12:15la gauche
01:12:16quant à elle
01:12:17unie
01:12:18dans un front populaire
01:12:19une sorte de nouvelle nuppes
01:12:20en réalité
01:12:21est à 25%
01:12:22on est avec
01:12:23Laurent Jacobelli
01:12:24bonjour Laurent Jacobelli
01:12:25bonjour
01:12:26porte parole du RN
01:12:27pour cette campagne
01:12:28des législatives
01:12:29et à tout de suite
01:12:30Emmanuel Macron
01:12:31se dit touché
01:12:32par la défaite
01:12:33de son camp
01:12:34dans les urnes
01:12:35aux européennes
01:12:36car le Président
01:12:37de la République
01:12:38considère qu'il travaille
01:12:39comme un fou
01:12:40c'est lui qui le dit
01:12:41depuis 7 ans
01:12:42pour faire avancer le pays
01:12:43il l'a dit
01:12:44lors d'une déclaration
01:12:45du G7
01:12:46organisé en Italie
01:12:47vous allez l'entendre
01:12:48donc des manifestants
01:12:49appellent à marcher
01:12:50demain
01:12:51contre le résultat
01:12:52des urnes
01:12:53dimanche dernier
01:12:54et contre
01:12:55le Rassemblement National
01:12:56ce sont des manifestations
01:12:57organisées
01:12:58par des parties de gauche
01:12:59et des syndicats
01:13:00on attend
01:13:01le résultat
01:13:02des urnes
01:13:03et des syndicats
01:13:04on attend
01:13:05jusqu'à 100 000 personnes
01:13:06dimanche
01:13:07et on craint
01:13:08des violences
01:13:09Chana
01:13:10oui exactement
01:13:11ces nouvelles manifestations
01:13:12se traduisent souvent
01:13:13par de nouvelles tensions
01:13:14depuis dimanche dernier
01:13:15le mouvement
01:13:16prend de l'ampleur
01:13:17et les dégâts
01:13:18sont déjà nombreux
01:13:19Maureen Vidal
01:13:20et Marine Sabourin
01:13:21un drapeau de la France
01:13:22arraché en pleine manifestation
01:13:23avec ce nouveau rassemblement
01:13:24prévu demain à Paris
01:13:25ces images
01:13:26pourraient se reproduire
01:13:2750 000 à 100 000 personnes
01:13:28sont attendues
01:13:29dans la capitale
01:13:30selon les services
01:13:31de renseignement
01:13:32des manifestations
01:13:33à haut risque
01:13:34ou plusieurs éléments
01:13:35d'ultra-gauche
01:13:36pourraient provoquer
01:13:37de nouveaux débordements
01:13:38il va falloir interpeller
01:13:39aller chercher
01:13:40les perturbateurs
01:13:41de suite
01:13:42en espérant aussi
01:13:43que les gens
01:13:44qui sont autour
01:13:45nous laissent travailler
01:13:46et ne nous gênent pas
01:13:47la progression
01:13:48des forces de l'ordre
01:13:49en filmant un peu
01:13:50comme on peut le connaître
01:13:51souvent
01:13:52des profils très syndicalisés
01:13:53et très politisés
01:13:54ou anti-RN
01:13:55et anti-Bardella
01:13:56sont attendus
01:13:57comme en témoigne
01:13:58cette banderole
01:13:59menaçant directement
01:14:00le président du RN
01:14:01la société craigne
01:14:02des attaques ciblées
01:14:03contre les forces de l'ordre
01:14:04mais aussi
01:14:05contre des personnes
01:14:06qui voteraient
01:14:07pour le rassemblement national
01:14:08selon ces éléments radicaux
01:14:09à l'image
01:14:10de ce bar
01:14:11Cayassé à Bordeaux
01:14:12au motif que
01:14:13des réunions
01:14:14du syndicat étudiant
01:14:15de droite unie
01:14:16seraient régulièrement organisées
01:14:17ou de ces associations
01:14:18familiales catholiques
01:14:19taguées à Lyon
01:14:20les inquiétudes
01:14:21c'est effectivement
01:14:22les attaques ciblées
01:14:23vers les forces de l'ordre
01:14:24comme on a pu voir
01:14:25le week-end dernier
01:14:26sur l'AS64
01:14:27où on jette des côtels
01:14:28molotovs
01:14:29pour tuer des collègues
01:14:30de l'ordre ciblé
01:14:31comme lundi
01:14:32où ce fourgon
01:14:33a dû reculer
01:14:34face aux manifestants
01:14:35demain
01:14:36plus d'une dizaine
01:14:37de compagnies
01:14:38de CRS
01:14:39et des escadrons
01:14:40de gendarmerie mobile
01:14:41devraient être déployées
01:14:42à Paris
01:14:43Lyon, Nantes
01:14:44et Bordeaux
01:14:45seront également placés
01:14:46sous haute surveillance
01:14:47La justice va examiner
01:14:50ce matin à 11h
01:14:51le recours déposé
01:14:52par Eric Ciotti
01:14:53contre son exclusion
01:14:54des républicains
01:14:55il est toujours
01:14:56officiellement
01:14:57président du parti
01:14:58il conteste sa destitution
01:14:59qu'il juge
01:15:00illégale
01:15:01le tribunal judiciaire
01:15:02de Paris
01:15:03devrait rendre sa décision
01:15:04quelques heures
01:15:05après l'audience
01:15:06et en parallèle
01:15:07un nouveau bureau politique
01:15:08est prévu aujourd'hui
01:15:09entre les ténors
01:15:10des républicains
01:15:11écoutez bien ce qu'a dit
01:15:12Emmanuel Macron hier
01:15:13ça fait 7 ans
01:15:14que je travaille
01:15:15comme un fou
01:15:16pour que le pays aille mieux
01:15:17donc le résultat
01:15:18de dimanche dernier
01:15:19évidemment
01:15:20que je l'ai pris
01:15:21pour moi
01:15:22il l'a dit hier soir
01:15:23depuis le G7
01:15:24en Italie
01:15:25il ajoute qu'il a compris
01:15:26ce que disaient les français
01:15:27sur le ras-le-bol
01:15:28sur les conditions
01:15:29d'insécurité
01:15:30et d'immigration
01:15:31on va y revenir avec vous
01:15:32dans un instant
01:15:33Laurent Giacobelli
01:15:34mais je pose la question
01:15:35aux téléspectateurs
01:15:36de CNews ce matin
01:15:37est-ce que ce n'est pas
01:15:38un peu tard
01:15:39au bout de 7 ans au pouvoir
01:15:40de commencer à comprendre
01:15:41le ras-le-bol des français
01:15:42sur l'insécurité
01:15:43et l'immigration
01:15:44pourquoi Emmanuel Macron
01:15:45n'en a-t-il pas fait assez
01:15:46sur l'insécurité
01:15:47l'immigration
01:15:48et le pouvoir d'achat
01:15:49je veux vous entendre
01:15:50je sais que vous êtes
01:15:51très nombreux
01:15:52à avoir flashé
01:15:53le QR code
01:15:54on vous entendra
01:15:55après la petite pause
01:15:56publicitaire
01:15:57on parle souvent
01:15:58de laxisme de la justice
01:15:59voire de magistrats
01:16:00qui penchent
01:16:01politiquement à gauche
01:16:02écoutez bien
01:16:03à Paris
01:16:043 individus
01:16:05militants écologistes
01:16:06de 25 à 30 ans
01:16:07ont été condamnés
01:16:08hier
01:16:09mais sans qu'aucune peine
01:16:10ne soit prononcée
01:16:11contre eux
01:16:12en 2022
01:16:13ils avaient bloqué
01:16:14le périphérique parisien
01:16:15pendant une heure
01:16:16écoutez ce qu'a dit
01:16:17la procureure
01:16:18cette nouvelle génération
01:16:19force l'admiration
01:16:20elle a ajouté
01:16:21ils viennent sauver le monde
01:16:22rien que ça
01:16:23sauver le monde
01:16:24et nous on leur parle
01:16:25d'un délit d'entrave
01:16:26à la circulation
01:16:27toujours
01:16:28la procureure dit
01:16:29que c'est un moment
01:16:30kafkaïen
01:16:31on peut se retrouver
01:16:32sur ce point là
01:16:33avant de se rappeler
01:16:34que son rôle
01:16:35était de faire
01:16:36appliquer la loi
01:16:37et dans un moment
01:16:38de lucidité
01:16:39de dire qu'elle a dit
01:16:40que si on n'appliquait pas
01:16:41la loi
01:16:42ça pouvait être
01:16:43le chaos
01:16:44alors commentaire
01:16:45autour de la table
01:16:46tiens Paul Sujit
01:16:47le chaos
01:16:48effectivement
01:16:49il est là sous les yeux
01:16:50et ça va faire partie
01:16:51aussi des images
01:16:52qui vont compter
01:16:53certainement
01:16:54dans l'esprit
01:16:55sur l'ordre aussi
01:16:56que ça va se jouer
01:16:57c'est marrant
01:16:58parce que là
01:16:59le périphérique est bloqué
01:17:00pendant une heure
01:17:01pas de peine prononcée
01:17:02et on dit qu'ils veulent
01:17:03sauver le monde
01:17:04il y a Eric Dupond-Moretti
01:17:05qui a commencé déjà
01:17:06à faire campagne
01:17:07sur ces thématiques là
01:17:08le renforcement
01:17:09de la justice pénale
01:17:10ça aurait été formidable
01:17:11s'il avait été ministre
01:17:12plus tôt
01:17:13il en va même jusqu'à
01:17:14dire des choses
01:17:15qui vont quasiment
01:17:16à l'encontre
01:17:17de la politique
01:17:18qu'il a menée
01:17:19sur la justice pénale
01:17:20des mineurs
01:17:21quand il la réformait
01:17:22il y a 3 ans
01:17:23il disait qu'il voulait
01:17:24sauver le monde
01:17:25surtout que la procureure
01:17:26c'est politique
01:17:27c'est un éditorial
01:17:28cette nouvelle génération
01:17:29force l'admiration
01:17:30ils viennent sauver
01:17:31le monde
01:17:32je ne sais pas ce que
01:17:33vous en pensez
01:17:34tiens Laurent Jacobelli
01:17:35oui le mélange des genres
01:17:36est terrible
01:17:37quand les juges
01:17:38se mettent à faire
01:17:39de la politique
01:17:40mais je crois que
01:17:41les images que vous avez montrées
01:17:42dans l'édition qu'on vient de voir
01:17:43montrent qu'il y a urgence
01:17:44urgence à ramener l'ordre partout
01:17:45dans les finances bien sûr
01:17:46dans la rue aussi
01:17:47et il est temps d'avoir
01:17:48enfin
01:17:49un gouvernement
01:17:50d'union nationale
01:17:51qui remette
01:17:52ce pays sur pied
01:17:53et qui manifeste
01:17:54contre la démocratie
01:17:55c'est à dire que
01:17:56certains à la gauche
01:17:57cette gauche devenue
01:17:58complètement folle d'ailleurs
01:17:59demain ?
01:18:00oui mais on a vu
01:18:01des images aussi
01:18:02de manifestants
01:18:03soutenus par la gauche
01:18:04qui brûlent le drapeau français
01:18:05qui brandissent le drapeau
01:18:06palestinien
01:18:07et qui refusent
01:18:08le résultat des urnes
01:18:09cette gauche devenue folle
01:18:10qui s'associe au black bloc
01:18:11aux antisémites
01:18:12aux pro-hamas
01:18:13il y a urgence
01:18:14urgence à rassurer
01:18:15les français
01:18:16à ramener la paix civile
01:18:17dans ce pays
01:18:18et à ramener la sérénité
01:18:19restez bien avec nous
01:18:20Laurent Jacobelli
01:18:21on va se retrouver
01:18:22dans 7 ans
01:18:23juste après la pause
01:18:24à tout de suite
01:18:52monsieur Macron
01:18:53a un égo
01:18:54surdimensionné
01:18:55il n'écoute personne
01:18:56et surtout pas les français
01:18:57qui en ont marre
01:18:58qu'il distribue
01:18:59l'argent
01:19:00des travailleurs
01:19:01pour donner
01:19:02à ceux qui profitent
01:19:03du système
01:19:04nous
01:19:05patrons
01:19:06de petites PME
01:19:07n'en pouvons plus
01:19:08il nous rallonge
01:19:09les années
01:19:10veut nous faire travailler
01:19:11plus
01:19:12pour encore distribuer
01:19:13toujours
01:19:14aux mêmes personnes
01:19:15il est temps
01:19:16d'écouter
01:19:17et de respecter
01:19:18les décisions
01:19:19des français
01:19:20quand il dit
01:19:21j'ai entendu les français
01:19:22tout va changer
01:19:23ça fait 7 ans
01:19:24qu'il est au pouvoir
01:19:25ça fait 7 ans
01:19:26qu'il y a des manifestations
01:19:27les gilets jaunes
01:19:28les agriculteurs
01:19:29la colère des français
01:19:30c'est pas d'aujourd'hui
01:19:31qu'il l'entend
01:19:32mais rien n'a changé
01:19:33à part nous imposer
01:19:34des 49.3
01:19:35tout simplement
01:19:36donc rien ne changera
01:19:37à part la suite
01:19:38Emmanuel Macron
01:19:39n'a jamais rien fait
01:19:40en 7 ans
01:19:41pour la France
01:19:42aujourd'hui
01:19:43il va nous faire croire
01:19:44qu'il a des solutions
01:19:45mais il fallait se réveiller avant
01:19:46et tout ce qui se passe
01:19:47à gauche
01:19:48c'est une honte
01:19:49mais plus que
01:19:50une honte
01:19:51mais purement une honte
01:19:52Alors ça on va y venir
01:19:53sur ce qui se passe
01:19:54à gauche
01:19:55et cet accord
01:19:56notamment entre le PS
01:19:57et la France insoumise
01:19:58déjà sur les déclarations
01:19:59d'Emmanuel Macron
01:20:00hier soir
01:20:01Laurent Jacobelli
01:20:02qu'est-ce que vous lui dites
01:20:03au président de la République
01:20:04il dit j'ai compris
01:20:05le ras-le-bol des français
01:20:06sur l'insécurité
01:20:07l'immigration
01:20:08et il dit un petit peu plus tard
01:20:09le pouvoir d'achat
01:20:10d'abord il nous a parlé de lui
01:20:11il nous a dit qu'il était malheureux
01:20:12ben j'ai envie de dire que
01:20:13ça ne m'intéresse pas en fait
01:20:14il y a 67 millions de français
01:20:15qui sont malheureux
01:20:16les états d'âme d'Emmanuel Macron
01:20:21pour écouter sur le divan
01:20:22de la politique
01:20:23le président de la République
01:20:24qui a du vague à l'âme
01:20:25ce président de la République
01:20:26qui n'a jamais écouté
01:20:27les agriculteurs
01:20:28ce président de la République
01:20:29qui n'a jamais écouté
01:20:30ces français qui bossent dur
01:20:31et qui ont ras-le-bol
01:20:32d'être taxés du matin au soir
01:20:33et d'être culpabilisés
01:20:34parce qu'ils ont
01:20:35une voiture diesel
01:20:36ce français
01:20:37il n'a jamais écouté
01:20:38les français
01:20:39qui ne voulaient pas
01:20:40de la retraite
01:20:41à 67 ans
01:20:42ce président de la République
01:20:43il est hors sol
01:20:44il ne s'intéresse qu'à lui
01:20:45il ne parle qu'à lui
01:20:46nous avons vécu
01:20:47dimanche dernier
01:20:48avec les européennes
01:20:49le premier jour
01:20:50de la fin de la Macronie
01:20:51et c'est une chance
01:20:52pour notre pays
01:20:53aujourd'hui va se tenir
01:20:54un bureau politique
01:20:55des DLR
01:20:56en visio
01:20:57et un référé en justice
01:20:58intenté par Éric Ciotti
01:21:00contre ceux qui veulent
01:21:01l'évincer de son poste
01:21:02de président
01:21:03un référent en justice
01:21:04va se tenir
01:21:05comment est-ce que vous jugez
01:21:06ce qui se passe
01:21:07chez les républicains ?
01:21:08je n'ai pas l'habitude
01:21:09de juger ce qui se passe
01:21:10dans les autres partis politiques
01:21:11mais là vous êtes
01:21:12partie prenante
01:21:13nous avons un accord
01:21:14avec le parti
01:21:15Les Républicains
01:21:16cet accord il est signé
01:21:17par le président
01:21:18du parti Les Républicains
01:21:19président qui a eu
01:21:20un courage
01:21:21pardon
01:21:22exceptionnel
01:21:23exceptionnel
01:21:24c'est-à-dire qu'il a vu
01:21:25qu'on était à un moment
01:21:26historique pour la France
01:21:27et il a pris
01:21:28tous les risques
01:21:29pour jouer son rôle
01:21:30et dire je vais
01:21:31m'engager pour sauver
01:21:32mon pays
01:21:33quelles que soient
01:21:34les conséquences personnelles
01:21:35et je tire mon chapeau
01:21:36face à cette attitude
01:21:37responsable
01:21:38vous avez en face
01:21:39des gens qui sont
01:21:40en train de négocier
01:21:41en sous-main
01:21:42avec Renaissance
01:21:43pour maintenir leur poste
01:21:44et qui attaquent
01:21:45ce président des DLR
01:21:46je n'ai pas à juger
01:21:47cette affaire interne
01:21:48mais en tout cas
01:21:49je sais
01:21:50et je l'ai vu
01:21:51dans ma circonscription
01:21:52je le vois partout
01:21:53que les militants
01:21:54et les adhérents
01:21:55des Républicains
01:21:56sont très heureux
01:21:57de cette alliance
01:21:58pour la France
01:21:59François-Xavier Bellamy
01:22:00qui gère du coup
01:22:01le parti
01:22:02un peu par intérim
01:22:03avec Annie Gennevard
01:22:04a dit hier matin
01:22:05sur Europe 1
01:22:06interrogé par Pascal Praud
01:22:07qu'il voterait
01:22:08pour le RN
01:22:09en cas de second tour
01:22:10il a dit même
01:22:11évidemment je crois
01:22:12pour le RN
01:22:13en cas de second tour
01:22:14RN et les filles
01:22:15ça prouve quoi ?
01:22:16Est-ce qu'il y a
01:22:17une majorité des sujets ?
01:22:18Vous savez moi
01:22:19je l'ai vécu à l'Assemblée nationale
01:22:20le hasard a fait
01:22:21que mon positionnement
01:22:22soit pratiquement
01:22:23à la frontière
01:22:24à la frontière
01:22:25avec les Républicains
01:22:26honnêtement
01:22:27avec la plupart des députés
01:22:28on avait plus de points communs
01:22:30que de divergences
01:22:31les électeurs LR
01:22:32et un certain nombre
01:22:33de députés LR
01:22:34sont pour le retour de l'ordre
01:22:36l'arrêt de l'immigration
01:22:37massive et incontrôlée
01:22:38le fait que le travail
01:22:39rapporte plus
01:22:40que de rester chez soi
01:22:41on a des valeurs communes
01:22:42Mais alors pourquoi
01:22:43tous les ténors
01:22:44comme on dit
01:22:45on utilise beaucoup
01:22:46cette expression de ténor
01:22:47pourquoi est-ce que
01:22:48tous les ténors des LR
01:22:49sont venus dire
01:22:50oh là là attention
01:22:51cordon sanitaire
01:22:52parce qu'ils savent
01:22:53qu'est-ce qu'ils ont
01:22:54derrière la tête
01:22:55ils veulent sauver leur poste
01:22:56selon vous
01:22:57on peut être un ténor
01:22:58ils chantaient faux
01:22:59ils la jouent perso
01:23:00comme on dit
01:23:01ils préfèrent
01:23:02leur petite carrière
01:23:03leur avenir
01:23:04à l'avenir de la France
01:23:05c'est leur problème
01:23:06c'est eux qui demain matin
01:23:07en prendront
01:23:08les responsabilités
01:23:09si on se retrouve
01:23:10avec M. Mélenchon
01:23:11Premier ministre
01:23:12il faudra
01:23:13il faudra
01:23:14qu'il fasse
01:23:15leur méa culpa
01:23:16parce qu'aujourd'hui
01:23:17il y a deux dangers
01:23:18la Macronie
01:23:19mais ça je crois
01:23:20qu'on a tous compris
01:23:21qu'Emmanuel Macron
01:23:22c'est fini
01:23:23la Macronie
01:23:24c'est fini
01:23:25et c'est qui va remplacer
01:23:26cette équipe là
01:23:27est-ce qu'on laisse
01:23:28l'extrême gauche au pouvoir
01:23:29ou est-ce qu'on met
01:23:30à la place
01:23:31un bloc patriote
01:23:32républicain
01:23:33et responsable
01:23:34incarné par Jordan Bardella
01:23:35Jean-Luc Mélenchon
01:23:36Premier ministre
01:23:37ça ressemblerait à quoi ?
01:23:38Oh ça ressemblerait
01:23:39je sais pas
01:23:40imaginez M. Katniss
01:23:41à la condition féminine
01:23:42imaginez Mme Obono
01:23:43qui dit que le Hamas
01:23:44est un groupe de résistance
01:23:45aux affaires étrangères
01:23:46imaginez M. Bilongo
01:23:47qui fait des affaires
01:23:48de location d'appartement
01:23:49ministre du logement
01:23:50je veux dire
01:23:51M. Louis Boyard
01:23:52ministre de la jeunesse
01:23:53soyons sérieux
01:23:54soyons sérieux
01:23:55cette union improbable
01:23:56qui va des incompétents
01:23:57notoires
01:23:58comme François Hollande
01:23:59jusqu'au black bloc
01:24:00comment imaginez-vous
01:24:01que demain
01:24:02ils pourront gérer la France
01:24:03comment peut-on gérer
01:24:04la France
01:24:05avec Philippe Poutou
01:24:06le chef d'un groupuscule
01:24:07d'extrême gauche
01:24:08qui applaudit des deux mains
01:24:09quand on brûle
01:24:10des commissariats
01:24:11tiens il pourrait être
01:24:12ministre de l'intérieur
01:24:13pourquoi pas
01:24:14il faut arrêter
01:24:15il faut maintenant
01:24:16des gens responsables
01:24:17des gens qui aiment la France
01:24:18des gens qui sont prêts
01:24:19à s'engager pour elle
01:24:20et pour la sauver
01:24:21parce qu'on va dans le mur
01:24:22ces gens là
01:24:23clairement
01:24:24ils se réunissent
01:24:25autour de Jordan Bardella
01:24:26je crois que c'est sérieux
01:24:27je crois qu'il faut maintenant
01:24:28prendre ses responsabilités
01:24:29ce qu'on a vu dans la rue
01:24:30avec des gens qui ne respectaient
01:24:31pas la démocratie
01:24:32c'est ça l'union de la gauche
01:24:33et bien c'est exactement
01:24:34ce dont les français
01:24:35ne veulent plus
01:24:36Manuel Valls dit
01:24:37que le PS
01:24:38signe un accord avec LFI
01:24:39dont le leader
01:24:40et plusieurs députés
01:24:41ont obtenu des propos
01:24:42anti-juifs
01:24:43et anti-israéliens
01:24:44est une défaite politique
01:24:46et morale
01:24:47raison de plus
01:24:48pour appeler un sursaut
01:24:49donc il critique cet accord
01:24:50Manuel Valls
01:24:51ancien Premier ministre
01:24:52François Hollande
01:24:53lui le soutient
01:24:54ça vous étonne
01:24:55de la part de François Hollande
01:24:56François Hollande
01:24:57étant une boussole
01:24:58qui indique le sud
01:24:59non ça ne m'étonne pas
01:25:00par contre
01:25:01oui il faut le dire
01:25:02moi je suis très inquiet
01:25:03pour nos compatriotes
01:25:04de confession juive
01:25:05de voir que cette alliance
01:25:06englobe des gens
01:25:07comme David Guiraud
01:25:08qui traite de porc
01:25:09un député
01:25:10je suis inquiet
01:25:11de voir que cette coalition
01:25:12elle concerne monsieur Delogu
01:25:13vous savez celui qui
01:25:14brandit des drapeaux palestiniens
01:25:15à l'Assemblée nationale
01:25:16et qui nous a expliqué
01:25:17sur une chaîne concurrente
01:25:18à la vôtre
01:25:19que le pogrom du 7 octobre
01:25:20avait été organisé
01:25:21par monsieur Netanyahou
01:25:22des complotistes antisémites
01:25:23moi ça me fait peur
01:25:24voilà je le dis clairement
01:25:25cette gauche là
01:25:26me fait peur
01:25:27cette gauche
01:25:28qui veut déposséder les gens
01:25:29qui veut augmenter les impôts
01:25:30mais qu'une partie du PS
01:25:31se soit perdue
01:25:32qui veut désarmer la police
01:25:33mais l'ancien Président
01:25:34de la République
01:25:35François Hollande
01:25:36qui rejoint ces gens là
01:25:37mais qui veut
01:25:38déposséder les gens
01:25:40mais François Hollande
01:25:41excusez moi
01:25:42mais quel crédit
01:25:43on peut lui apporter ?
01:25:44plus aucun
01:25:45plus aucun ?
01:25:46monsieur Fort
01:25:47patron du PS
01:25:48qui vendrait sa famille
01:25:49pour un repas chaud
01:25:50franchement
01:25:51ces gens là
01:25:52ça fait une politique bien sûr
01:25:53ces gens là
01:25:54comment est-ce qu'on peut
01:25:55leur faire confiance ?
01:25:56voilà
01:25:57il y a un moment
01:25:58en politique
01:25:59il faut de la droiture
01:26:00il faut de l'honneur
01:26:01il faut se respecter
01:26:02soi-même
01:26:03et respecter les français
01:26:04clairement
01:26:05aujourd'hui
01:26:06la gauche de gouvernement
01:26:07a décidé de
01:26:08pactiser avec le diable
01:26:09c'est son choix
01:26:10j'espère que les français
01:26:11prendront la bonne décision
01:26:12et mettront au gouvernement
01:26:13des gens raisonnables
01:26:14un front républicain
01:26:15que nous représentons
01:26:16avec Jordan Bardella
01:26:17contre tous les excès
01:26:18les excès de la Macronie
01:26:19qui a mis la France
01:26:20par terre
01:26:21et les excès d'une gauche
01:26:22qui ne sait plus se tenir
01:26:23les négociations
01:26:24pour les circonscriptions
01:26:25doivent se terminer
01:26:26dimanche à 18h
01:26:27vous avez trouvé
01:26:28un accord
01:26:29avec LR
01:26:30sur combien de circonscriptions
01:26:31sur 577 ?
01:26:32j'inverse
01:26:33il y a encore
01:26:34combien de circonscriptions
01:26:35sur 577 ?
01:26:36il y a encore
01:26:37combien de circonscriptions
01:26:38à déterminer ?
01:26:39on est à quelques
01:26:40ajustements de détails
01:26:41on est quasiment
01:26:42au bout
01:26:43et je le dis
01:26:44aux français
01:26:45comme une nouvelle
01:26:46rassurante
01:26:47et comme un message
01:26:48d'espoir
01:26:49il y aura dans
01:26:50chaque circonscription
01:26:51soit un candidat
01:26:52du Rassemblement National
01:26:53soit un candidat
01:26:54LR
01:26:55canal officiel
01:26:56soutenu par le
01:26:57Rassemblement National
01:26:58pour créer
01:26:59une belle équipe
01:27:00une belle Union Nationale
01:27:01pour un gouvernement
01:27:02d'Union Nationale
01:27:03avec Jordan Bardella
01:27:04Premier Ministre
01:27:05pour qu'on prenne soin
01:27:06de ce pays
01:27:07Laurent Jacobelli
01:27:08porte-parole
01:27:09de la campagne
01:27:10des législatives
01:27:11merci à vous
01:27:12Laurent Jacobelli
01:27:13bonne journée
01:27:14merci
01:27:15l'économie
01:27:1692 milliards
01:27:17c'est le montant
01:27:18du déficit
01:27:19de cette année
01:27:20à date
01:27:21c'est-à-dire qu'on est
01:27:22le 14 juin exactement
01:27:23à ce jour
01:27:2492 milliards de déficit
01:27:25déjà
01:27:26le détail
01:27:27avec Agnès Verdier-Molinier
01:27:28Votre programme
01:27:29avec DomExpo
01:27:304 villages en Ile-de-France
01:27:3150 maisons à visiter
01:27:32pour découvrir la vôtre
01:27:33plus d'infos
01:27:34sur domexpo.fr
01:27:35Votre programme
01:27:36avec Groupe Verlaine
01:27:37Installateur de panneaux solaires
01:27:38pour professionnels
01:27:39et propriétaires
01:27:40exploitant leur commerce
01:27:41groupeverlaine.pro
01:27:42Bonjour Agnès
01:27:43Bonjour
01:27:44Agnès Verdier-Molinier
01:27:45le Sénat
01:27:46vient de sortir
01:27:47un rapport
01:27:48qui épingle le gouvernement
01:27:49sur sa prévision
01:27:50de déficit
01:27:51pour 2023
01:27:52et qui montre
01:27:53que Bercy
01:27:54et ses ministres
01:27:55avaient dû réagir
01:27:56beaucoup plus tôt
01:27:57auraient dû réagir
01:27:58beaucoup plus tôt
01:27:59pour éviter
01:28:00les 5,5% de déficit
01:28:01et vous venez nous dire
01:28:02que le déficit
01:28:03pour cette année
01:28:04pour 2024
01:28:05est déjà abyssal
01:28:06à ce jour
01:28:0714 juin à date
01:28:0892 milliards
01:28:09Et oui Romain
01:28:10les chiffres
01:28:11de la situation
01:28:12mensuelle budgétaire
01:28:13de l'Etat
01:28:14c'est ce qu'on a
01:28:15un peu tous les mois
01:28:16comme information
01:28:17les derniers chiffres
01:28:18qu'on a en fait
01:28:19c'est à fin avril 2024
01:28:20ils sont déjà saisissants
01:28:21puisqu'on est presque
01:28:22à 92 milliards d'euros
01:28:23de déficit
01:28:24à cette date
01:28:2510 milliards de plus
01:28:26que l'an dernier
01:28:27à la même date
01:28:28alors c'est vrai
01:28:29qu'on entend
01:28:30qu'il y a un problème
01:28:31avec l'application
01:28:32Corus
01:28:33qui gère tout ça
01:28:34qu'il y aurait moins de recettes
01:28:35qui auraient été compris
01:28:36réalisées en fait
01:28:38dans les chiffres
01:28:39mais tout ça
01:28:40ça n'explique pas
01:28:41le dérapage
01:28:42et si cette trajectoire
01:28:43se confirme
01:28:44on est au même niveau
01:28:45de déficit
01:28:46qu'en 2023
01:28:47voire pire
01:28:48Donc même avant
01:28:49dissolution
01:28:50le gouvernement
01:28:51n'allait pas tenir
01:28:52ses engagements budgétaires
01:28:53cette année ?
01:28:54Clairement
01:28:55le premier chiffre
01:28:56qu'on avait eu
01:28:57c'était dans la loi
01:28:58de programmation
01:28:59c'était 4,4%
01:29:00après maintenant
01:29:01on était à 5,1%
01:29:02et le rapport
01:29:03qui vient de sortir hier
01:29:04il nous dit
01:29:05qu'en février
01:29:06Bercy disait
01:29:07qu'on serait potentiellement
01:29:08à 5,7%
01:29:09de déficit
01:29:10pour cette année
01:29:112024
01:29:12Alors quel que soit
01:29:13le gouvernement
01:29:14qui sera au pouvoir
01:29:15après le 8 juillet
01:29:16le travail de redressement
01:29:17des comptes
01:29:18va être titanesque ?
01:29:19Absolument
01:29:20ça va être gigantesque
01:29:21monumental
01:29:22colossal
01:29:23on ne sait pas
01:29:24comment le dire
01:29:25d'abord il faudra
01:29:26absolument
01:29:27un audit
01:29:28quelle que soit
01:29:29la majorité
01:29:30qui arrive au pouvoir
01:29:31et puis de toute façon
01:29:32la majorité qui propose
01:29:33des promesses
01:29:34de dépenses supplémentaires
01:29:35clairement
01:29:36c'est caduque
01:29:37toutes ces promesses
01:29:38de dépenses
01:29:39ça ne pourra pas
01:29:40avoir lieu
01:29:41Est-ce que vous pensez
01:29:42que la situation
01:29:43des comptes publics
01:29:44de la France
01:29:45a éventuellement pesé
01:29:46dans la décision
01:29:47prise par le Président
01:29:48de la République
01:29:49de dissoudre l'Assemblée ?
01:29:50Oui c'est une certitude
01:29:51le Président voyait
01:29:52arriver l'iceberg
01:29:53de la discussion budgétaire
01:29:54pour l'année 2025
01:29:55et la clôture
01:29:56hyper difficile
01:29:57pour 2024
01:29:58avec la dégradation
01:29:59de la note de la France
01:30:00qui a eu lieu
01:30:01finalement ce résultat
01:30:02des européennes
01:30:03ça a été le prétexte
01:30:04pour soit
01:30:05retrouver une majorité
01:30:06soit passer
01:30:07le bébé budgétaire
01:30:08à une autre majorité
01:30:09C'était votre programme
01:30:10avec Groupe Verlaine
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01:30:14exploitant leur commerce
01:30:15Groupe Verlaine.pro
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01:30:317h52
01:30:32un peu de musique
01:30:33comme tous les matins
01:30:34on va écouter du Johnny Hallyday
01:30:35ce matin
01:30:36Retrouvez votre programme
01:30:37avec Carrefour Énergie
01:30:38pour vous équiper
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01:30:40et faire des économies
01:30:41Carrefour Énergie
01:30:42on a tous droit au meilleur
01:30:45Demain
01:30:46Johnny Hallyday
01:30:47aurait eu 81 ans
01:30:48il était de 1943
01:30:50cet anniversaire
01:30:51est l'occasion pour nous
01:30:52d'écouter du Johnny
01:30:53évidemment
01:30:54et quoi de mieux
01:30:55qu'allumer les feux
01:30:56Bon réveil à tous
01:31:00Je veux
01:31:01allumer
01:31:03les feux
01:31:05Et voir brûler
01:31:07la flamme de mon ciel
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01:31:26La politique dans un instant
01:31:28avec Paul Sugy
01:31:29On va évidemment parler des législatives et du programme du Rassemblement national pour les législatives.
01:31:35Le RN plaide capable, capable, capable de gouverner, prêt à gouverner.
01:31:39On va en parler avec Paul dans un instant, à tout de suite.
01:31:458h moins 5, Paul Sujit avec nous.
01:31:47Ce qui rend cette campagne électorale complètement inédite, Paul,
01:31:50c'est que désormais, tout le monde imagine que le RN, le Rassemblement national,
01:31:54a peut-être une chance de remporter les législatives à la fin du mois
01:31:58et au début du mois de juillet.
01:31:59Sur quoi cela va se jouer ? Qu'est-ce qui peut faire tout basculer, selon vous ?
01:32:03Déjà, on a vu que ce n'est pas les idées qui sont au centre de cette campagne.
01:32:06Regardez, même Sébastien Chenu se trompe sur le programme en défendant une mesure à l'antenne
01:32:10qui avait finalement été abandonnée par Marine Le Pen sur la suppression de la double nationalité.
01:32:15La respectabilité, ça semble aussi déjà un peu écarté.
01:32:19Le RN a l'impression d'avoir déjà remporté cette bataille-là.
01:32:22Il va bien sûr rester du remou en surface et on le voit.
01:32:25Les artistes, les intellectuels, les journalistes, pour une bonne part d'entre eux,
01:32:28vont aboyer, mais ça fait longtemps que les électeurs, eux, n'en ont cure,
01:32:31ont repris leur indépendance.
01:32:33C'est d'ailleurs, à mon avis, ce qui fait le succès de Jordan Bardella,
01:32:35vous savez, sur TikTok ou les réseaux sociaux.
01:32:37On en parle beaucoup, on dit, c'est parce que ça fait cool, c'est parce qu'il parle aux jeunes.
01:32:41Pas seulement, c'est parce qu'il s'exprime dans un espace qui n'est pas dominé
01:32:45par les vertus cardinales qui s'imposent partout ailleurs
01:32:47pour enrégimenter le débat public dans un cadre maîtrisé.
01:32:51Bon, non, ça va se jouer sur une seule question, au fond,
01:32:53que vont se poser la petite majorité de Français,
01:32:55dont les convictions les rapprochent davantage du camp patriote,
01:32:58ou qui se définit comme tel, plutôt que des autres bords ?
01:33:01L'ERN, ou l'ERN et ses alliés, sont-ils en mesure de gouverner ?
01:33:05Le Rassemblement national sait qu'il doit plaider capables.
01:33:08Alors, le Rassemblement national qui doit rassurer les gens qui se disent
01:33:12qu'ils ne sont pas prêts, qu'ils ne sont pas capables de tenir le pays ?
01:33:15Oui, voilà, c'est ça.
01:33:16On l'entend partout, cette accusation.
01:33:17Ils sont trop nuls, ils ne vont pas y arriver.
01:33:19Et bien, être un parti de gouvernement, ou s'imposer comme tel dans l'opinion,
01:33:23c'est faire taire cette critique, et ça ne suffit pas, pour cela,
01:33:26d'aligner des personnalités convaincantes pour des postes ministériels.
01:33:29C'est aussi pour lire son discours diplomatique,
01:33:31anticiper aussi une stratégie à l'égard de la fonction publique,
01:33:33dont on sait bien qu'une part importante d'entre elles sera tentée,
01:33:36soit par la démission, soit par une forme de résistance intérieure,
01:33:38aussi à l'intérieur de l'appareil d'État.
01:33:40L'ERN doit devenir un appareil prêt à gouverner.
01:33:43On voit aussi que, dans sa base électorale,
01:33:45cet élargissement est en train de se faire.
01:33:46Par exemple, les retraités, qui sont les plus sensibles à cette question-là,
01:33:49les retraités CSP- ont voté, pour la majorité d'entre eux,
01:33:52pour l'ERN aux européennes.
01:33:54C'est aussi sur ça, la capacité à gouverner,
01:33:56que l'ERN est attaqué, d'ailleurs, par le bloc central d'Emmanuel Macron.
01:33:59Oui, et c'est d'ailleurs intéressant de voir que le bloc macroniste
01:34:02attaque le ratio national, d'abord sur ça,
01:34:04plus encore que sur le terrain moral.
01:34:06On voit deux accusations poindre.
01:34:08La première, c'est l'image de la France à l'étranger,
01:34:10en plus avec l'arrivée des Jeux olympiques.
01:34:12Emmanuel Macron pense que ça va être un déterminant du vote,
01:34:14il l'a dit en Italie, et le risque aussi d'une crise économique.
01:34:17Imaginez un petit peu le ratio national au pouvoir,
01:34:19ça serait quoi ?
01:34:201000 milliards de dettes en plus,
01:34:22se faire piller nos contrats de sous-marins par les Américains,
01:34:24mettre des incompétents notoires au gouvernement.
01:34:26Vous voyez, l'ERN a aussi des choses à répondre là-dessus.
01:34:29Merci beaucoup, Paul.
01:34:318h10, soyez là, Nicolas Dupont-Aignan a des annonces à faire,
01:34:34il les fera dans la grande interview sur CNews et sur Europe 1 ce matin.
01:34:38Le temps, tout de suite, Alexandra Blanc.
01:34:41Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique,
01:34:43la météo avec Groupe Verlaine,
01:34:45pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:34:48Groupe Verlaine.
01:34:49Évadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:34:54Légère et résistante.
01:34:58Bon, encore de la pluie aujourd'hui, Alexandra.
01:35:00Oui, nouvelle perturbation qui traverse le pays,
01:35:02avec donc de la pluie ce matin entre les régions de l'Est et le Nord-Est.
01:35:06On retrouve également un temps assez variable sur les Alpes,
01:35:09et puis dans l'après-midi,
01:35:10cette perturbation fera en quelque sorte du surplace,
01:35:12avec toujours un temps mitigé et surtout très pluvieux
01:35:15entre la Gironde et le Nord-Est.
01:35:17Pluie également en direction des Alpes.
01:35:19À l'arrière, un ciel de traîne assez actif,
01:35:21avec du vent et quelques orages.
01:35:22Côté température, ça remonte ce matin grâce aux nuages.
01:35:2513 à Paris, 16 à La Rochelle.
01:35:27Et dans l'après-midi, contraste de températures.
01:35:29Grande fraîcheur pour la pointe bretonne,
01:35:31avec donc seulement 16 degrés.
01:35:33Contre localement jusqu'à 27 degrés à Toulouse.
01:35:37Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
01:35:41Légère et résistante pour vos prochains voyages.
01:35:45C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:35:47Installateur de panneaux photovoltaïques,
01:35:48garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:35:51Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:35:54C'est news, il est 8h01.
01:35:56Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou
01:35:58pour que le pays aille mieux.
01:36:00Donc, le résultat de dimanche,
01:36:02évidemment que je l'ai pris pour moi.
01:36:04C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron hier soir
01:36:05depuis le G7 en Italie.
01:36:06Il ajoute qu'il a compris ce que disaient les Français
01:36:09sur le ras-le-bol des questions d'insécurité et d'immigration.
01:36:13Alors, je vous pose cette question ce matin.
01:36:15Est-ce que ce n'est pas un peu tard,
01:36:16au bout de 7 ans, au pouvoir,
01:36:18de commencer à comprendre le ras-le-bol des Français
01:36:21sur l'insécurité et l'immigration ?
01:36:22Pourquoi Emmanuel Macron n'en a pas fait assez
01:36:25sur ces sujets et sur le pouvoir d'achat également ?
01:36:27Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:36:32La défaite politique et morale du Parti socialiste
01:36:35qui a signé un accord avec la France insoumise,
01:36:37dont des élus ont tenu des propos anti-juifs, anti-israéliens.
01:36:41Un accord soutenu par François Hollande.
01:36:43Vous l'entendrez et on va en parler avec vous, Gauthier Lebret.
01:36:45A tout de suite, Gauthier.
01:36:47On saura dans quelques heures ce que dit la justice
01:36:49au sujet de l'exclusion d'Éric Ciotti
01:36:51par les ténors des Républicains.
01:36:52Éric Ciotti qui a déposé un recours parce qu'il conteste cette exclusion
01:36:55décidée mercredi par un bureau politique de LR jugé illégal.
01:37:00Et puis le RN a 32% d'intentions de vote pour les législatives.
01:37:04Le RN qui reste donc très haut.
01:37:06Frédéric Michaud avec nous, directeur général adjoint d'OpinionWay.
01:37:10A tout de suite, Frédéric.
01:37:12La défaite politique et morale de la gauche,
01:37:13ce sont les mots forts de Manuel Valls,
01:37:15indigné par la naissance de ce nouveau front populaire,
01:37:18cette nuppesse bisse.
01:37:20Avec cette réunion, le Parti socialiste a signé hier soir
01:37:23un accord avec un homme, Jean-Luc Mélenchon en l'occurrence,
01:37:26qui tient des propos anti-juifs et anti-israéliens.
01:37:29Ce qui ne semble pas déranger François Hollande
01:37:30qui lui s'est dit favorable à cette alliance de la gauche.
01:37:33Selon lui, elle est nécessaire pour faire barrage à l'extrême droite.
01:37:37C'était hier soir sur TF1.
01:37:39C'est à la gauche de faire son devoir.
01:37:42Son devoir, c'est de faire l'union.
01:37:44L'union, c'est-à-dire de pouvoir rassembler
01:37:47toutes les familles politiques de la gauche,
01:37:49qui ont des divergences, c'est bien clair,
01:37:51mais qui font preuve de responsabilité.
01:37:54C'est-à-dire de mettre toutes les conditions
01:37:57pour que l'extrême droite ne puisse pas venir au pouvoir.
01:38:00Gauthier Lebret, on ne s'attendait pas à un soutien aussi fort
01:38:04de la part de l'ancien président de la République à cet accord.
01:38:06Oui, qu'on peut expliquer de plusieurs manières.
01:38:07Déjà, sa détestation viscérale d'Emmanuel Macron.
01:38:10Il préfère confier les clés de Matignon à Jean-Luc Mélenchon
01:38:14qu'épargner Emmanuel Macron.
01:38:15Ça fait sept ans que ça dure.
01:38:17Emmanuel Macron, ayant quelque part trahi,
01:38:19lui ayant subtilisé l'Élysée, il ne l'a jamais digéré.
01:38:23Et puis, ça peut avoir des conséquences sur le vote
01:38:26des électeurs de Raphaël Glucksmann.
01:38:27On sait que nombre d'entre eux ont fait le choix de Raphaël Glucksmann
01:38:30en opposition à la France insoumise et sont très réticents
01:38:33à voter pour une union et prendre un bulletin de vote
01:38:35sur lequel il y aura le logo de la France insoumise.
01:38:38Donc, quelque part, il légitime ce vote, François Hollande.
01:38:41Il le démocratise et un électeur de Raphaël Glucksmann se dit
01:38:43« si l'ancien président de la République, figure morale,
01:38:47me dit qu'on peut voter le Front populaire, pourquoi pas ? »
01:38:50En attendant, les macronistes essayent évidemment
01:38:52de récupérer les sociodémocrates et se vote Raphaël Glucksmann anti-LFI.
01:38:58François Hollande, il s'assied quand même sur beaucoup de choses
01:39:00parce qu'il critiquait très vivement Jean-Luc Mélenchon
01:39:02il y a encore quelques jours.
01:39:04Pour faire barrage au Rassemblement national,
01:39:06ils sont prêts à oublier les déclarations sur le Hamas,
01:39:09ils sont prêts à oublier les déclarations sur les émeutes
01:39:11et leur refus d'appeler au calme et ils sont prêts à oublier,
01:39:14et on pense à Sandrine Rousseau ce matin si ça se confirme,
01:39:17qu'Adrien Quatennens va être une nouvelle fois investi
01:39:19alors qu'il a été condamné pour violence conjugale.
01:39:22Merci Gauthier.
01:39:23Tiens, regardez le tweet du président des Jeunes LR, Guilhem Carayon,
01:39:26qui suit Éric Ciotti, il était avec nous sur ce plateau à 8h30.
01:39:30Je rappelle qu'il soutient Éric Ciotti.
01:39:34J'apprends que Gérard Larcher est en train de négocier en sous-main
01:39:37sur le dos des militants LR,
01:39:39des accords avec Emmanuel Macron dans de très nombreuses circonscriptions,
01:39:42qui lancent la procédure d'exclusion, et qu'est-il avec Éronie Gauthier ?
01:39:45Alors, deux informations à vous donner, deux informations CNews,
01:39:48pour illustrer ce que dit Guilhem Carayon.
01:39:51La ministre Aurore Berger, candidate dans les Yvelines,
01:39:54n'aura pas de candidat LR, des LR pro-Macron si j'ose dire,
01:39:59rupture avec la ligne Éric Ciotti.
01:40:01Tandis que le maire de la Ile-et-Rose, Vincent Jeanbrun,
01:40:04dont la maison avait été attaquée, vous vous souvenez, au moment des émeutes,
01:40:06et qui est là, candidat député Val-de-Marne,
01:40:09n'aura pas, en échange, de candidat Renaissance face à lui.
01:40:12Donc on voit bien qu'il y a un moment de clarification
01:40:14qui est en train de se faire chez Les Républicains,
01:40:16et avec d'un côté Éric Ciotti qui part vers le Rassemblement national,
01:40:21et les autres qui partent vers Emmanuel Macron.
01:40:23Regardez les résultats de notre tout dernier baromètre Opinion Noé
01:40:25pour CNews Europe 1, le JDD.
01:40:27Le RN a 32 %, moins 1 point, plus 2 points pour le Front populaire.
01:40:3425%, 19%, plus 1 pour la majorité présidentielle.
01:40:38On va le décortiquer dans un instant avec vous, Frédéric Michaud,
01:40:41après l'interview de Nicolas Dupont-Aignan.
01:40:43Et puis un hommage très émouvant de Thomas Dutronc à sa mère.
01:40:48On vous montre les images ce matin.
01:40:49Le fils de François Zardy a maintenu sa présence hier soir
01:40:52au Jazz Opal Festival à Neufchâtel-Ardello, c'est dans le Pas-de-Calais.
01:40:57Thomas Dutronc a interprété le « Temps de l'amour »,
01:40:59une chanson de sa mère, mais seulement à la guitare.
01:41:178h06, restez bien avec nous.
01:41:19Dans un instant, Nicolas Dupont-Aignan sur CNews et sur Europe 1.
01:41:24Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
01:41:25Bonjour Romain Desarbres.
01:41:27Invité de la grande interview ce matin sur CNews et sur Europe 1.
01:41:30Président de Debout la France.
01:41:32On vit un moment politique historique.
01:41:35Éric Ciottier, une partie des Républicains, s'allie au RN de Jordan Bardella.
01:41:40Et la possibilité d'une victoire de la droite n'a jamais été aussi forte
01:41:44dans le pays depuis très longtemps.
01:41:45Comment évaluez-vous les chances de la droite RN-LR de gagner ?
01:41:50Moi, je suis heureux aujourd'hui parce que c'est ce que j'attendais
01:41:54depuis tant d'années.
01:41:55Souvenez-vous en 2017, ce que j'avais reçu quand j'avais annoncé
01:42:00mon soutien à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
01:42:03J'avais ouvert la voie et imaginé le temps qu'il a fallu
01:42:08pour qu'en fait, la clarification apparaisse.
01:42:11Et la clarification, c'est la démocratie.
01:42:15Enfin, LR sort de l'ambiguïté.
01:42:18Et je dis bravo Éric Ciottier, je le soutiens de tout mon cœur
01:42:22car je sais ce qu'il vit.
01:42:23En ce moment, je l'ai vécu à une époque.
01:42:26Et ce que je veux dire aux Français, c'est qu'au-delà des clapotis
01:42:31politiciens, c'est une recomposition historique qui va permettre
01:42:36de voter en connaissance de cause.
01:42:38Ce sera fini les votes où les Français votaient pour un LR
01:42:42et ils faisaient une politique de gauche.
01:42:44C'est fini le vote où ils votaient pour un socialiste
01:42:46qui faisait une politique de je ne sais pas quoi.
01:42:48Là, c'est clair, il y a trois blocs.
01:42:50Il y a ceux qui veulent continuer avec Macron, dont une partie
01:42:54des vieilles barbes LR qui ont tout échoué, comme dit Éric Ciottier.
01:42:58Eh bien, très bien, ils vont aller tous avec Macron dans le fiasco.
01:43:03Il y a l'extrême gauche, la gauche extrême, la gauche radicale,
01:43:07la France insoumise et avec ce reniement incroyable de François Hollande.
01:43:12Et puis, il y a la possibilité, enfin, mais depuis 20 ans,
01:43:17de reconstruire la France.
01:43:19C'est magnifique ce qui se passe.
01:43:21Donc, moi, j'appelle tous les Français à aider partout
01:43:24les candidats d'Union nationale.
01:43:26C'est extraordinaire ce qui se passe parce qu'on va peut-être
01:43:30gagner trois ans, trois ans de moins de malheur pour les Français.
01:43:35Nicolas Dupont-Aignan, reconstruire le pays.
01:43:38On va parler des mesures.
01:43:40Quelles sont les urgences à ce jour ?
01:43:42Quelles sont les urgences pour le pays ?
01:43:43Vous les connaissez, les urgences.
01:43:45Moi, j'ai appelé à cette dissolution sans cesse depuis un an.
01:43:49Quand je voyais le bazar qu'il y avait à l'Assemblée nationale,
01:43:52quand je voyais la dette, l'insécurité, l'immigration,
01:43:56la crise du logement, la crise de l'hôpital,
01:44:00l'abandon de la France en matière internationale.
01:44:03Donc, moi, je me réjouis qu'il y ait cette dissolution.
01:44:05Mais il faut gagner maintenant.
01:44:07Donc, toutes les petites histoires, franchement.
01:44:09Les bagarres d'égo ?
01:44:10Un mec que j'ai entendu depuis une semaine.
01:44:13Je dis, mais basta, excusez-moi, basta.
01:44:16Là, on est là pour sauver la France.
01:44:19On doit s'effacer devant l'intérêt général.
01:44:23Et l'intérêt général, c'est de tourner la page d'Emmanuel Macron
01:44:27le plus vite possible, ne pas en reprendre pour trois ans.
01:44:30Et la seule question à se poser,
01:44:32est-ce qu'on veut continuer avec Dupond-Moretti ?
01:44:34Est-ce qu'on veut continuer l'insécurité, l'immigration folle ?
01:44:38Ou est-ce qu'on veut tenter de résoudre les problèmes,
01:44:40pas à pas, de manière sérieuse ?
01:44:44Et justement, je veux dire que cette coalition avec Éric Ciotti
01:44:49et la plupart des Républicains,
01:44:50parce que les leaders républicains sont complètement déconnectés de leur base,
01:44:53avec le peuple des Républicains.
01:44:55Quels sont les motifs selon vous ?
01:44:56Les ténors républicains, pourquoi est-ce qu'ils sont là ?
01:44:58Moi, je crois qu'ils n'ont toujours rien compris.
01:45:00Mais ça fait, souvenez-vous, en 2017, comme ils m'ont accablé,
01:45:03ils n'ont toujours rien compris.
01:45:05Donc, ils vivent dans leur château.
01:45:07En termes de programme ?
01:45:08Ce sont des barons sur la sécurité et l'immigration.
01:45:11Les Républicains et l'ERN sont sur la même longueur d'onde,
01:45:1490-95 %.
01:45:16Mais c'est ce que je dis depuis des années.
01:45:18Je n'ai pas changé d'avis.
01:45:20J'ai dit, debout la France, l'ERN, les Républicains
01:45:24sont d'accord sur quasiment tout, beaucoup plus.
01:45:27D'ailleurs, ce qui est incroyable, si vous réfléchissez,
01:45:31c'est qu'on est beaucoup plus d'accord entre nous que ne l'est la gauche.
01:45:35Et la gauche est toujours capable de se rassembler,
01:45:37alors que c'est toujours des histoires à n'en plus finir
01:45:40de notre côté.
01:45:41Donc, maintenant, il faut y aller.
01:45:43Il reste 15 jours, moins de 15 jours.
01:45:46Et le destin de la France en dépend.
01:45:49Donc, c'est vraiment maintenant qu'il faut y aller.
01:45:50Sur Europe 1, interrogé par Pascal Praud,
01:45:53François-Xavier Bellamy a dit qu'il voterait l'ERN
01:45:55en cas de second tour, l'ERN et l'EFI.
01:45:58Ça veut dire que c'est la preuve que la frontière entre l'ERN et l'FR est ténue.
01:46:04Mais je dis à François-Xavier Bellamy, c'est absurde.
01:46:07Il faut voter dès le premier tour pour une raison très simple.
01:46:10C'est que le danger, c'est qu'il n'y ait pas ce choix-là.
01:46:14Et s'il a le choix entre la Macronie,
01:46:17c'est-à-dire tout ce qui a échoué depuis sept ans,
01:46:20et l'EFI, il fera quoi ?
01:46:22Donc, il y a des moments dans l'histoire, vous savez,
01:46:25moi, j'ai un mouvement Debout la France.
01:46:26Ce n'est pas facile.
01:46:27J'ai dû retirer 477 candidats.
01:46:30Ce n'est pas facile, mais entre retirer 477 candidats
01:46:35et gagner pour la France,
01:46:37et chacun avoir sa petite boutique,
01:46:39son petit feu sur sa petite soupe, comme disait De Gaulle.
01:46:42Mais il y a un moment, donc je dis à François-Xavier Bellamy,
01:46:44mais rejoignez-nous maintenant.
01:46:46Et au fond, il le fera.
01:46:49Simplement, chaque jour de perdu,
01:46:52c'est des souffrances pour les Français,
01:46:54et c'est le déclin de la France.
01:46:55Vous pensez que François-Xavier Bellamy, au final...
01:46:57Mais oui, mais au final, vous verrez.
01:46:59Vous verrez, tous ceux qui ont des convictions pour la France,
01:47:03c'est-à-dire qu'ils veulent rétablir l'ordre,
01:47:05assainir la dette, produire français,
01:47:08baisser la facture d'électricité,
01:47:11revenir à un prix national de l'électricité,
01:47:13baisser la TVA, qui est une formule sur l'énergie,
01:47:16qui est élémentaire pour alléger la souffrance des Français.
01:47:19Mais tous ceux qui veulent ça doivent se rassembler.
01:47:21Est-ce qu'on veut continuer avec Emmanuel Macron ?
01:47:24C'est quand même la seule question.
01:47:25Est-ce qu'on veut aller avec Mélenchon ?
01:47:27Moi, je ne veux à aucun prix d'une victoire de Mélenchon,
01:47:31qui est possible, attention.
01:47:32Vous ne savez pas ce qui peut se produire.
01:47:34Et puis, je ne veux pas continuer avec Emmanuel Macron.
01:47:36Alors, c'est simple.
01:47:37Il y a un moment dans la vie, il faut choisir.
01:47:39Emmanuel Macron, qui a déclaré hier au G7 en Italie,
01:47:41ça fait sept ans que je travaille comme un fou,
01:47:43ce sont ses mots, pour que le pays aille mieux.
01:47:45Donc, le résultat de dimanche, évidemment, je l'ai pris pour moi.
01:47:48Il ajoute qu'il a compris ce que disaient les Français
01:47:51sur le ras-le-bol des questions d'insécurité et d'immigration.
01:47:55Qu'est-ce que vous dites ?
01:47:55Enfin...
01:47:56Il y a une part de vrai, c'est-à-dire qu'il a travaillé comme un fou, oui.
01:48:00Mais ?
01:48:01Comme un fou, oui.
01:48:02Et maintenant, il faut arrêter.
01:48:03Non, mais sérieusement.
01:48:04Je veux dire qu'un tel état de déconnexion est gravissime.
01:48:10Vous vous rendez compte de la légèreté, sérieusement,
01:48:14de la légèreté de cette phrase du président de la République ?
01:48:17Il est au pouvoir depuis sept ans
01:48:19et il ne sait pas ce qui se passe dans son propre pays.
01:48:22Mais ce n'est pas possible.
01:48:23Donc, je veux dire, soyons sérieux.
01:48:25Là, maintenant, le pays, il est au bord du précipice.
01:48:28Donc, il faut arrêter avec tout ça.
01:48:31Il va inaugurer les chrysanthèmes.
01:48:33Et puis, on va gouverner pour la France, pour les Français.
01:48:37Ça ne sera pas facile.
01:48:38Ça ne sera pas le grand soir.
01:48:39On doit le faire avec calme, sérénité.
01:48:43Je dirais, on doit être les alpinistes, c'est-à-dire pas à pas.
01:48:48Vous conseillez le vote.
01:48:49Et je suis...
01:48:50Je veux dire vraiment, il y a une belle équipe qui peut arriver.
01:48:53Une belle équipe.
01:48:54Et quand je vois la gauche semer le chaos
01:48:58pour accuser ceux qui se rassemblent,
01:49:02du Rassemblement national, aux Républicains, à Debout la France,
01:49:05pour les accuser de semer le chaos,
01:49:06c'est le monde à l'envers quand même entre nous.
01:49:08Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview
01:49:11sur CNews et sur Europe 1.
01:49:13Vous nous annoncez vos consignes de vote.
01:49:15Vous appelez à voter pour l'accord LRN.
01:49:18Pour la coalition.
01:49:20Dans la plupart des circonscriptions.
01:49:21Vous retirez 477 candidats.
01:49:23Il restera quelques candidats.
01:49:25Et une centaine de candidats à Debout la France.
01:49:26Dans les circonscriptions où il n'y a aucun danger pour la coalition.
01:49:29Parce qu'il y a des voix gaullistes.
01:49:31Vous ne voulez pas être un danger pour la coalition à l'RRN ?
01:49:33Mais attendez.
01:49:34Écoutez, j'ai quitté l'UMP en 2008 sur la question européenne.
01:49:37J'ai pris tous les risques.
01:49:39J'ai appelé à voter Marine Le Pen en 2017.
01:49:41J'ai plaidé pour l'Union jour et nuit depuis des années.
01:49:45Je ne vais pas, maintenant qu'elle est là,
01:49:47et qu'on peut sauver la France,
01:49:49mais je ne vais pas me dédier.
01:49:51Enfin, ça veut dire quoi ?
01:49:52Mais est-ce qu'on peut prendre un peu de hauteur ?
01:49:54Vous savez, il y a une interrogation du général De Gaulle
01:49:57qui, avant chaque discours, se posait une seule question.
01:50:01Est-ce bon pour la France ?
01:50:03Eh bien, moi, j'essaye à chaque décision de me dire
01:50:05est-ce bon pour la France ?
01:50:06Ce qui est bon pour la France, c'est de la sauver maintenant.
01:50:10Avant qu'il ne soit trop tard.
01:50:12C'est ça.
01:50:13Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella en route pour Matignon
01:50:16en cas de victoire de son parti.
01:50:19Quel Premier ministre peut-il être selon vous ?
01:50:21Eh bien, j'espère qu'il sera le meilleur.
01:50:23Et surtout, la sagesse.
01:50:26Vous savez, je crois qu'on a besoin,
01:50:28les Français attendent, de la sagesse,
01:50:31de l'effort, de la constance, de la cohérence.
01:50:34Vous pourriez occuper un ministère, Nicolas Dupont-Aignan ?
01:50:36Moi, je vais déjà.
01:50:37Mais c'est une possibilité, si le pays en a besoin.
01:50:40Ce n'est pas moi qui choisirais.
01:50:42Attendez, on ne va pas recommencer ce petit jeu.
01:50:45Ce n'est pas un gros mot de prendre un ministère,
01:50:48c'est prendre ses responsabilités.
01:50:49Écoutez, moi, je veux sauver la France.
01:50:53Chacun a sa place, doit sauver la France,
01:50:55à la place que le destin lui donnera.
01:50:57Est-ce qu'Emmanuel Macron doit démissionner en cas de défaite ?
01:51:01Ne rentrons pas là-dedans.
01:51:04Respectons les institutions.
01:51:06Je crois qu'on doit incarner le calme.
01:51:07Ce serait une erreur d'appeler à sa démission ?
01:51:09Oui, une complète erreur.
01:51:10Mais on n'est pas là pour bouleverser.
01:51:12On n'est pas Mélenchon.
01:51:14On n'est pas l'impuissance de Macron
01:51:16et on n'est pas le chaos de Mélenchon.
01:51:18On est la sagesse du redressement du pays.
01:51:22Et par une coalition de gens différents.
01:51:24C'est parce qu'on est différents.
01:51:26Il ne s'agit pas de donner le pouvoir au RN.
01:51:29Il s'agit de donner le pouvoir à une coalition
01:51:32allant des Républicains, à debout la France,
01:51:35au RN.
01:51:36Mais c'est formidable.
01:51:37Ce n'est pas la victoire d'un parti,
01:51:40c'est la victoire des Français.
01:51:42Avant de parler de l'accord de la gauche,
01:51:44que certains qualifient d'accord de la honte,
01:51:47je vais vous entendre sur les manifestations de la gauche
01:51:50organisées demain contre le RN.
01:51:53Des manifestants et des militants
01:51:55qui se disent être pro-démocratie,
01:51:57qui contestent le résultat des urnes.
01:51:59Comment est-ce que vous comprenez
01:52:01ces appels manifestés contre le RN demain ?
01:52:03Vous savez, ils ne m'intimident pas.
01:52:05En 2017, ils manifestaient devant ma mairie.
01:52:08Ils ne m'intimident pas.
01:52:10La force du peuple va bien au-delà
01:52:13que des braillards qui rentreront chez eux
01:52:18quand le peuple leur a tranché.
01:52:20Il ne faut pas leur accorder la moindre importance.
01:52:23Il y a une seule chose qui me révolte,
01:52:26et il faudra prendre des mesures.
01:52:28C'est que le syndicat de la magistrature,
01:52:30qui représente la justice au nom du peuple français,
01:52:33prenne partie dans cette élection.
01:52:35C'est indigne.
01:52:36Et ça, il faudra prendre des mesures.
01:52:37Le reste, laisser les bras...
01:52:39Ils ont indiqué vouloir entrer en résistance.
01:52:42L'ESM, qui est classé à l'extrême gauche.
01:52:44Mais vous savez, souvenez-vous,
01:52:47et on n'était pas nés ou presque,
01:52:49en 68, j'ai vu des images de De Gaulle SS,
01:52:52lui qui avait libéré la France contre les nazis.
01:52:55Donc, vous savez, les excès de la rue,
01:52:58ça ne compte pas.
01:52:58Ce qui compte, et je l'appelle les Français,
01:53:00j'appelle les Français à sauver le pays avec nous.
01:53:04Sur les négociations à gauche,
01:53:05donc ce qui se fait appeler le front populaire,
01:53:08en réalité, la NUPES bis.
01:53:10Il y a eu des propos antisémites tenus et écrits
01:53:12par des élus LFI.
01:53:13Il y a eu un refus de qualifier le Hamas
01:53:15d'organisation terroriste.
01:53:16Et malgré cela, la NUPES se reforme
01:53:18avec le Parti socialiste.
01:53:19Comment est-ce que vous jugez ça ?
01:53:20Ah, je suis stupéfait.
01:53:22Et avec la bénédiction républicaine de François Hollande.
01:53:25Non, mais je vais vous dire,
01:53:28ils vont à la soupe, c'est tout.
01:53:29Et c'est indigne.
01:53:30Mais ils vont se décrédibiliser.
01:53:33Et je le dis d'ailleurs,
01:53:34je le dis presque aux Français,
01:53:37il ne faut surtout pas voter pour les LR macronistes
01:53:40parce qu'ils vont renforcer la gauche.
01:53:43Le grand danger, c'est ça.
01:53:45Donc là, il faut vraiment faire attention.
01:53:47Imaginez, il peut y avoir des surprises.
01:53:50En 1997, il y a eu la victoire inattendue de la gauche.
01:53:54Donc attention à la victoire de la gauche.
01:53:56Tout le monde devrait se rassembler là
01:53:59pour cette union nationale.
01:54:01Jean-Luc Mélenchon est candidat à Matignon.
01:54:04Il l'avait déjà été en 2022.
01:54:06Il fait offre de proposition.
01:54:08Il fait mine d'hésiter, mais évidemment qu'il veut y aller.
01:54:10En cas de victoire de la NUPES,
01:54:12ça ressemblerait à quoi Jean-Luc Mélenchon à Matignon ?
01:54:14Une catastrophe, tout le monde le sait, un chaos.
01:54:16Mais ce n'est pas exclu.
01:54:18Je veux vraiment, je pèse mes mots, ça peut arriver.
01:54:21Donc, il faut que les Français à un moment se disent
01:54:24on veut tout faire pour empêcher ce scénario.
01:54:26Et si chaque voix qui va pour Macron
01:54:29ou les complices, la route secours républicain à un côté Macron,
01:54:33ça alimentera Mélenchon.
01:54:35C'est ça l'important.
01:54:36Donc, il faut que dès le premier tour,
01:54:38les voix aillent à l'union nationale.
01:54:40C'est la seule solution parce qu'on voit bien
01:54:42qu'Emmanuel Macron a nourri Mélenchon.
01:54:46En fait, c'est un couple infernal Macron-Mélenchon.
01:54:48C'est le couple infernal du pays.
01:54:50La réforme de l'assurance-chômage.
01:54:52Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview CNews Europe 1.
01:54:55La réforme de l'assurance-chômage qui entrera bien en vigueur
01:54:57le 1er juillet prochain.
01:54:59Gabriel Attal l'a confirmé, il publiera le décret.
01:55:02C'est nécessaire de durcir les conditions d'indemnisation du chômage ?
01:55:05Ils ont déjà été durcis.
01:55:07Attendons de voir ce qui se produit
01:55:09avant de faire passer une réforme aussi importante
01:55:12comme ça.
01:55:14Et puis, moi, je suis outré,
01:55:17alors qu'il y a tant d'économies à faire sur les fausses cartes vitales,
01:55:20tant d'économies à faire sur les fournisseurs d'énergie
01:55:22qui se sont gavés,
01:55:24qu'on s'attaque aux chômeurs en fin de droit
01:55:26qui vont être placés dans la misère et qui vont aller où ?
01:55:29Chercher l'ERSA ?
01:55:31Voilà.
01:55:31Donc, ce ne sera pas une économie.
01:55:33Et je pense qu'il faut, pour faire une réforme,
01:55:37d'abord voir comment a marché celle qui vient d'être faite
01:55:40et ne pas se servir des chômeurs comme bouc émissaire.
01:55:42Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie,
01:55:44affirme qu'avec le RN au pouvoir,
01:55:45c'est l'appauvrissement de tous les Français.
01:55:48Mais c'est tellement ridicule de la part d'un homme
01:55:51qui a endetté la France de 1 000 milliards d'euros
01:55:55que ça n'a plus aucune valeur.
01:55:56Je veux dire vraiment, là, ils sont à bout de souffle.
01:55:59Il faut arrêter.
01:56:01C'est malheureusement nous qui, je l'espère,
01:56:03aurons la charge d'assainir le budget
01:56:08si les Français le volent.
01:56:09Maintenant, c'est aux Français de choisir.
01:56:11Cela, la situation politique n'a jamais été aussi limpide.
01:56:15Donc, c'est la démocratie.
01:56:16Vive la démocratie.
01:56:17Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview
01:56:19sur CNews et sur Europe 1.
01:56:21Merci à vous.
01:56:21Très bonne journée, Nicolas Dupont-Aignan.
01:56:29CNews, il est bientôt 8h30.
01:56:31Merci à Nicolas Dupont-Aignan d'être venu ce matin
01:56:34sur le plateau de la matinale de CNews.
01:56:36L'équipe est là.
01:56:37On est avec Chana Lusso.
01:56:39On est ce matin avec Frédéric Michaud.
01:56:41On est également avec Alexandra Blanc,
01:56:42bien sûr, pour la météo, c'est important aussi,
01:56:45même si vous n'avez pas de très bonnes nouvelles
01:56:47à nous donner en ce moment.
01:56:48Et avec l'ami Guillaume pour l'éco,
01:56:50puisqu'on parle beaucoup d'insécurité,
01:56:51beaucoup d'immigration.
01:56:52Mais il y a également le pouvoir d'achat,
01:56:53les retraites, la réforme de l'assurance-chômage.
01:56:55On vient de le voir il y a quelques instants.
01:56:56Et puis, les toutes dernières informations politiques
01:56:58avec Gauthier Lebrecht.
01:56:59La météo politique, qui est parfois agitée en ce moment,
01:57:03avec des fortes perturbations.
01:57:05On saura dans quelques heures ce que dit la justice
01:57:07au sujet de l'exclusion d'Éric Ciotti
01:57:09par les ténors des Républicains.
01:57:10Éric Ciotti qui a déposé un recours,
01:57:12car il conteste cette exclusion décidée mercredi
01:57:17par le bureau politique de LR,
01:57:18réuni, selon Éric Ciotti, de façon illégale.
01:57:21On y revient en détail.
01:57:23Le RN a 32% d'intentions de vote pour les législatives.
01:57:26Le RN qui reste très haut et qui fait la course en tête.
01:57:30C'est le résultat de notre baromètre,
01:57:32OpinionWay, pour CNews Europe 1.
01:57:35Et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
01:57:36Frédéric Michaud avec nous,
01:57:37directeur général adjoint d'OpinionWay,
01:57:40pour nous décrypter les tout derniers chiffres.
01:57:43Emmanuel Macron s'est dit touché par la défaite de son camp
01:57:45dans les urnes aux Européennes,
01:57:47car le président de la République considère qu'il travaille
01:57:49comme un fou depuis sept ans pour faire avancer le pays.
01:57:52Il a fait cette déclaration hier.
01:57:54Vous allez l'entendre.
01:57:56Et puis, entre 50 et 100 000 manifestants
01:57:58anti-Rassemblement national attendus dans les rues de Paris demain,
01:58:01à l'appel de cinq confédérations syndicales
01:58:03et de plusieurs partis de gauche,
01:58:05on risque d'assister à de nouvelles manifestations de violence,
01:58:10nous dira Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement.
01:58:15Et à tout de suite, Claude.
01:58:16Et puis, les tensions toujours vivent en Nouvelle-Calédonie.
01:58:18Une permanence du Parti des Républicains a été incendie.
01:58:21Un hélicoptère de l'armée a été visé par des tirs.
01:58:26La justice va donc examiner ce matin à 11 heures
01:58:29le recours déposé par Éric Ciotti contre son exclusion des Républicains.
01:58:33Celui qui se considère toujours officiellement comme le président du parti
01:58:37conteste sa destitution qu'il juge illégale.
01:58:40Le tribunal judiciaire de Paris devrait rendre sa décision
01:58:43quelques heures après l'audience.
01:58:45Et en parallèle, un nouveau bureau politique est prévu aujourd'hui
01:58:48entre les ténors de droite, Chloé Tarka.
01:58:51Il se considère toujours président du parti
01:58:54et a décidé de contester son exclusion des Républicains.
01:58:57C'est lors d'une audience publique qui aura lieu ce matin
01:58:59que sera jugée la légalité de cette exclusion.
01:59:02Qu'on veuille le destituer ou qu'on veuille l'exclure
01:59:04parce qu'il n'est pas en cohérence avec la ligne du parti,
01:59:07c'est quelque chose qui peut parfaitement être entendable,
01:59:10peut se débattre, mais dans le cadre de ce que prévoient les statuts.
01:59:14Or, en l'occurrence, on se rend compte que les cadres républicains
01:59:18qui aujourd'hui veulent exclure M. Ciotti
01:59:21ne semblent pas respecter les statuts et le règlement intérieur
01:59:24tels qu'ils prévoient les dispositions en ce sens.
01:59:27Des réunions qualifiées d'illégales par Éric Ciotti,
01:59:29selon l'article 24 du règlement intérieur du parti des Républicains,
01:59:33le bureau politique se réunit sur convocation du président du mouvement
01:59:36qui fixe son ordre du jour ou à l'initiative d'un quart des membres
01:59:40du Conseil national dans les conditions fixées par le règlement intérieur.
01:59:44Une procédure qui, dans le cas de son exclusion,
01:59:47n'aurait pas été respectée.
01:59:48Je comprends le fond qui peut justifier la sanction,
01:59:51mais la procédure, c'est le bureau politique qui prend la décision.
01:59:54En tout état de cause, les bureaux politiques
01:59:56ne semblent pas, au regard des statuts et du règlement intérieur,
02:00:00être légaux et donc les décisions qu'ils viennent à prendre
02:00:04ou qu'ils viendraient à prendre ne seraient pas fondées en droit.
02:00:07Légal ou non, le tribunal devrait rendre sa décision
02:00:10quelques heures après l'audience.
02:00:13Gauthier Lebret, les tractations continuent
02:00:15entre le Rassemblement national et Éric Ciotti.
02:00:19Vous avez les toutes dernières informations.
02:00:20Babette de Rosière, qu'on connaît pour ses recettes de cuisine,
02:00:23mais également son engagement politique, se lance.
02:00:26Alors, Babette de Rosière, elle est un peu passée du PS au Républicain
02:00:29et maintenant des Républicains au Rassemblement national
02:00:32avec la double étiquette, puisqu'elle a soutenu son amie Annie Dalgo
02:00:35en 2014 pour les municipales.
02:00:37Puis, elle est passée chez Valérie Pécresse pour les régionales.
02:00:41Elle avait été candidate LR à ce moment-là.
02:00:43Et ensuite, elle avait déclaré au moment de la présidentielle
02:00:45Valérie Pécresse, c'est la braqueuse en chef de la région Île-de-France.
02:00:47Elle avait décidé de ne plus la soutenir.
02:00:49Alors, Babette de Rosière, elle va être candidate où ?
02:00:52Elle va être candidate dans la circonscription, la 7e des Yvelines,
02:00:55face à Nadia Hey, ancienne ministre et députée sortante.
02:00:59Et donc, on vous annonce qu'elle aura la double étiquette.
02:01:01Confirmation des négociateurs, à la fois des Républicains
02:01:05et du Rassemblement national.
02:01:06Information du JDD et de CNews.
02:01:08Et hier, j'ai joint Babette de Rosière, qui n'a pas démenti.
02:01:10Et parallèlement à cela, d'autres informations à vous donner.
02:01:13Il y a un autre deal, cette fois entre Renaissance et les Macrons compatibles.
02:01:16Qu'est-ce que ça va donner ?
02:01:17Par exemple, la députée sortante et ministre Aurore Berger,
02:01:20dans les Yvelines, elle aussi, n'aura pas de candidat LR face à elle.
02:01:24Et le maire de l'Aïlée-Rose, Vincent Jeanbrun,
02:01:26qui est candidat dans le Val-de-Marne à la députation,
02:01:29n'aura pas de candidat Renaissance face à lui.
02:01:32C'est tout un moment de clarification très clair.
02:01:34Il y a les Républicains qui partent vers le RN
02:01:36et il y a ceux qui partent vers le macronisme.
02:01:38Merci beaucoup, Gauthier.
02:01:39Voilà, Laurent Giacobelli, porte-parole de la campagne du RN,
02:01:42était avec nous à 7h30.
02:01:44Et il nous disait que la quasi-totalité des circonscriptions
02:01:48avait été réglée entre le RN et le LR.
02:01:51Il restait quelques points à préciser.
02:01:55Mais bon, c'était réglé et il faudra que ce soit terminé dimanche à 18h.
02:01:59Voilà, on est vendredi matin.
02:02:01Tiens, cette charge de Vincent Moscato contre les artistes dits engagés,
02:02:06il s'exprime dans le Figaro, l'ancien joueur de rugby.
02:02:10Depuis 50 ans, quand tu es de gauche, tu le revendiques.
02:02:13C'est le fameux privilège rouge.
02:02:15Tu peux être léniniste, trotskiste, c'est tous des assassins,
02:02:18mais ce n'est pas grave, ça passe et ça glisse.
02:02:20En clair, il y a ceux qui ont la carte et ceux qui n'ont pas le droit
02:02:23qui n'ont pas voix au chapitre et qui n'ont pas le droit de dire ce qu'ils pensent.
02:02:27Donc, en clair, c'est vrai que quand on entend artistes engagés,
02:02:29on sait déjà que c'est des artistes de gauche.
02:02:31Il faut juste dire une chose parce que sinon, il va nous attaquer
02:02:33et il a le bras long puisqu'il est avocat.
02:02:35Le privilège rouge, c'est de Gilles-William Golnadel.
02:02:37Donc, il faut rendre à César ce qui est à César.
02:02:39Le privilège rouge, c'est copyright Gilles-William Golnadel.
02:02:43On vote dans 15 jours.
02:02:44Regardez, le dernier baromètre opinionné.
02:02:46On le salue, Gilles-William Golnadel.
02:02:50Baromètre opinion, c'est News Europe, le JDD.
02:02:5232% pour le Rassemblement national qui fait largement la course en tête.
02:02:57Frédéric Michaud.
02:02:58Oui, absolument, 32%, c'est un score identique à celui obtenu
02:03:02dimanche dernier lors de l'élection européenne.
02:03:05C'est un score qui serait supérieur de 13 points.
02:03:08De 13 points, c'est considérable à celui obtenu par le Rassemblement national
02:03:12il y a deux ans seulement et qui lui avait permis d'obtenir 88 députés.
02:03:16Donc, on peut s'attendre à, évidemment, beaucoup plus de députés.
02:03:20Le Front populaire, 25%, progression de deux points depuis le début de la semaine.
02:03:24Ce qui signifie, en d'autres termes, que la stratégie d'union est payante.
02:03:29Cette stratégie permet d'attirer des électeurs du Parti socialiste,
02:03:32des électeurs des Verts.
02:03:3425%, c'est un score qui est équivalent à celui de la NUPES il y a deux ans.
02:03:39Et puis, la majorité présidentielle, 19% qui progresse.
02:03:42Elle perd sur sa gauche des électeurs qui, nous venons de le dire,
02:03:46rejoignent le Front populaire, mais elle attire vers elle
02:03:49des électeurs qui viennent des Républicains.
02:03:5119%, c'est un score qui est supérieur à celui de dimanche dernier aux européennes,
02:03:56mais 13 ans de ça de celui de 2022, qui ne lui avait pas permis
02:04:01d'obtenir la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
02:04:04Frédéric, à partir de quand on verra clairement,
02:04:08vous pourrez nous donner des projections en nombre de sièges ?
02:04:13Pas avant la semaine prochaine.
02:04:14La validation officielle va intervenir lundi.
02:04:18Nous aurons les fichiers avec le nom des différents candidats,
02:04:22le nombre de candidats par circonscription, les différentes étiquettes.
02:04:26C'est un point décisif.
02:04:28Et puis, c'est ça qui va nous permettre de projeter la future Assemblée en siège
02:04:34en regardant circonscription par circonscription.
02:04:37Là, c'est un sondage national.
02:04:38En regardant donc au niveau local, comment se structure le rapport de force ?
02:04:42Cette information qui tombe à l'instant,
02:04:44Raphaël Glucksmann, qui déclare la seule manière de bloquer le Rassemblement national
02:04:49est une union de la gauche, le dit le Bret.
02:04:51Raphaël Glucksmann, qui était en début de semaine sur le 20h de France 2,
02:04:56en l'occurrence, qui demandait plusieurs points très précis pour cette union de la gauche,
02:05:02notamment quasiment le retrait de la France insoumise
02:05:04et Laurent Berger comme Premier ministre.
02:05:07Il a dit ça, il a été écouté par absolument personne.
02:05:09Puis, il a totalement disparu des négociations.
02:05:12Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste,
02:05:15qui l'a investi pour les Européennes,
02:05:17s'est assis complètement sur les revendications de Raphaël Glucksmann.
02:05:20Et donc là, il dit ce matin sur France Inter,
02:05:23le sujet, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon, c'est Jordan Bardella,
02:05:26alors que sa candidature était basée aux Européennes,
02:05:29sur la rupture de la Nupes et sur la rupture avec Jean-Luc Mélenchon
02:05:34pour battre l'ERN.
02:05:35Ils sont prêts, on le voit bien, à tout l'ironiement, à toutes les compromissions.
02:05:40Et Raphaël Glucksmann, y compris alors qu'il avait disparu pendant plusieurs mois
02:05:44et qu'il avait pris cette distance au moment où le Front populaire
02:05:47avait été scellé en début de semaine.
02:05:48Pour être extrêmement clair, il soutient cet accord avec la France insoumise.
02:05:52Il était un peu… on ne l'entendait pas, il hésitait.
02:05:55Là, ce matin, il dit « je le soutiens », comme François Hollande hier soir.
02:05:59Mais voilà, il était hésitant et ça va avoir un impact évidemment
02:06:02sur les électeurs de Raphaël Glucksmann.
02:06:04Alors, il y a ceux qui vont résister et qui vont dire « hors de question de voter
02:06:06pour la France insoumise, on part chez Emmanuel Macron et chez Renaissance ».
02:06:10D'autres qui s'abstiendront peut-être, quoique avec l'ERN très puissant,
02:06:14c'est moins sûr.
02:06:15Et Raphaël Glucksmann, comme François Hollande, qui appelle aujourd'hui
02:06:18à voter pour cette alliance de gauche.
02:06:20Le candidat de la gauche pour Matignon ne sera pas Jean-Luc Mélenchon,
02:06:23dit à l'instant Raphaël Glucksmann.
02:06:25Je ne suis pas sûr que Jean-Luc Mélenchon partage cet avis
02:06:27après ses déclarations au 20h de France 2, où il s'autoproclamait candidat
02:06:32tout en disant qu'il ne voulait pas s'imposer, tout en s'imposant.
02:06:34C'était de la bonne politique.
02:06:36C'est la méthode politique.
02:06:37Oui, j'hésite, je ne sais pas.
02:06:39Je ne peux pas m'imposer, mais je suis quand même candidat.
02:06:41Il a envie d'y aller.
02:06:42Il a fait toute une campagne Mélenchon à Matignon en 2022.
02:06:45Donc là, il est obligé.
02:06:46Ça ne sera pas Laurent Berger non plus.
02:06:47Il n'a pas été écouté, Raphaël Glucksmann.
02:06:49Il a mis des lignes rouges.
02:06:51Elles n'ont pas été prises en compte, mais il soutient quand même
02:06:53le Front populaire, alors que ça s'est fait complètement sans lui.
02:06:56Emmanuel Macron a été, je cite, touché, dit-il, par le revers de la majorité
02:07:00aux élections européennes.
02:07:01C'est ce qu'il a dit hier en marge du G7 en Italie, Chana.
02:07:05Oui, ça ne lui a pas fait plaisir.
02:07:06Lui qui travaille comme un fou depuis sept ans, ce sont ses mots.
02:07:09Écoutez.
02:07:11Ça ne m'a pas fait plaisir, dimanche.
02:07:13Ça fait sept ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux,
02:07:18que les réformes avancent, donc je l'ai pris pour moi, pour cette majorité.
02:07:22Ça ne m'a pas fait plaisir.
02:07:23Évidemment que ça m'a touché.
02:07:25J'ai dit qu'on doit absolument redemander aux Françaises et aux
02:07:28Français de clarifier et leur dire aussi qu'on a compris qu'il y a des
02:07:31choses qui vont changer.
02:07:32On a compris ce qu'ils disaient sur le ras-le-bol des questions
02:07:35d'insécurité et d'immigration.
02:07:36Il faut aller plus vite, plus fort.
02:07:37Il faut des choses maintenant massives.
02:07:39Ça doit changer plus fort sur le pouvoir d'achat dans certaines
02:07:42catégories, certaines régions, sur les difficultés de la ruralité,
02:07:46sur aussi le sentiment que la lutte contre les discriminations,
02:07:49le sentiment d'assignation résidence, ça ne bouge pas assez vite.
02:07:52Donc il y aura un jour d'après de ces élections.
02:07:54Et j'ai entendu le message.
02:07:55Mais je pense que ce n'est pas sain si j'avais juste dit j'ai
02:07:57entendu le message, puis on continue comme avant.
02:08:01On parle beaucoup d'insécurité, on parle beaucoup d'immigration.
02:08:03Il y a les questions de pouvoir d'achat et d'économie.
02:08:06Et on donne la parole ce matin aux patrons de PME,
02:08:10les petites et les moyennes entreprises, et de TPE,
02:08:12les très petites entreprises.
02:08:14Ils ont des désidératats.
02:08:15On va écouter dans un instant un patron d'un salon de coiffure.
02:08:18Le Milieu, qu'est-ce qu'il faut faire pour les patrons de PME ?
02:08:21Il faut sans doute réfléchir à une façon d'exonérer peut-être plus
02:08:26largement que le SMIC pour permettre des augmentations,
02:08:28redonner du pouvoir d'achat aux salariés ou des dispositifs
02:08:31qui, justement, permettent de faire en sorte d'alléger le coût du travail
02:08:35aujourd'hui, puisqu'on voit bien que c'est central.
02:08:37Les patrons n'arrivent pas à augmenter autant qu'ils le voudraient.
02:08:40Ils ont du mal à recruter parce que le coût du travail est trop élevé en France.
02:08:44Et on a interrogé le représentant des artisans en Bretagne.
02:08:48Il a lui-même un salon de coiffure en Ile-et-Vilaine.
02:08:51Il est très difficile de trouver de la main d'œuvre aujourd'hui,
02:08:54que ce soit en apprentissage ou que ce soit en salarié.
02:08:58Même la coiffure, qui pourtant est très formatrice d'apprentis.
02:09:02Aujourd'hui, on sent que la rentrée scolaire va être compliquée
02:09:05due à des coûts NPEC, même si les entreprises ont encore des aides
02:09:11à l'embauche d'apprentis suffisantes, mais c'est bien compliqué.
02:09:16Sur les salariés, là, malheureusement, nous avons une pénurie de main d'œuvre.
02:09:20Pourquoi ? Tout simplement parce que nous n'arrivons pas
02:09:23à rémunérer nos salariés à la hauteur de leur travail.
02:09:26Ce que nous demandons au nouveau gouvernement, quel qu'il soit,
02:09:30c'est un abaissement de charges
02:09:33en fonction de la taille des entreprises.
02:09:36Et nous, nous sommes au quotidien avec nos salariés.
02:09:37Nous voyons le travail qu'elles font et nous avons envie de les payer plus.
02:09:40Mais les charges sont tellement élevées qu'aujourd'hui, il serait bien
02:09:44que l'on puisse, sur des très petites entreprises, adapter ces charges
02:09:47de façon à mieux récompenser et mieux rémunérer le travail de nos salariés.
02:09:52On marche sur la tête, comme disent les jeunes agriculteurs.
02:09:55On marche sur la tête.
02:09:56On a des patrons de PME qui veulent embaucher,
02:09:59qui veulent augmenter les salaires de leurs employés
02:10:03et qui ne peuvent pas parce qu'il y a tellement de charges que ça les asphyxie.
02:10:07Des charges pour payer des aides sociales à certaines personnes
02:10:09qui en ont besoin, évidemment, et d'autres qui
02:10:13en ont peut-être moins besoin.
02:10:14C'est en tout cas ce qu'on entend quand on entend le micro français.
02:10:17Oui, parce que quand on parle du coût du travail et des charges,
02:10:19ces charges, elles servent à quelque chose.
02:10:21Elles servent à financer notre modèle social, effectivement.
02:10:23Donc, si on veut réduire les charges, il faut réduire les dépenses de l'autre côté.
02:10:26De nouvelles manifestations anti-Rassemblement National
02:10:29prévues demain à l'appel d'organisations de gauche, Chana.
02:10:33On attend entre 50 et 100 000 personnes demain,
02:10:37rien que pour la manifestation parisienne.
02:10:38Oui, en étant direct avec Claude Moniquet, spécialiste
02:10:41des questions de terrorisme et des renseignements.
02:10:43Claude, on craint des Black Blocs, encore une fois.
02:10:46Ces manifestations sont noyautées par l'extrême gauche.
02:10:50Oui, Chana, bien entendu.
02:10:51Alors, ce sont des manifestations qui, jusqu'à présent, étaient assez limitées.
02:10:55On parlait ces derniers jours de quelques milliers de personnes.
02:10:57Mais ce qu'on attend ce week-end, c'est un déferlement.
02:11:00C'est 50 000 à 100 000 personnes, nous dit-on.
02:11:02Et là-dedans, il est très clair qu'il va y avoir un noyautage.
02:11:05On voit déjà à l'œuvre depuis plusieurs jours différentes mouvances.
02:11:10On a évidemment les antifas qui sont particulièrement violents
02:11:13et auxquelles on doit, par exemple, les slogans
02:11:15« Jordan, t'es mort », « Acab » ou « l'antifrance vaincra ».
02:11:22On a la mouvance dite pro-palestinienne qui a noyauté les facs
02:11:27et qui les a bloquées ces derniers mois
02:11:29et organisé déjà des actions violentes dans la rue.
02:11:32Et on va avoir les Black Blocs qui vont venir certainement ce week-end
02:11:35avec très probablement des renforts dans l'étranger,
02:11:38puisqu'il y a des extrémistes Black Blocs en Belgique, en Allemagne ou ailleurs
02:11:42qui se joignent habituellement aux manifestations de leurs petits camarades en France.
02:11:46Merci beaucoup, Claude.
02:11:48Ce sont des militants qui disent défendre la démocratie
02:11:50et qui manifestent contre les résultats d'un vote démocratique dimanche dernier.
02:11:55Bon, merci beaucoup, Claude.
02:11:57Ça fait sept ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux.
02:12:00Donc le résultat de dimanche, c'est évidemment que je l'ai pris pour moi.
02:12:02C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron.
02:12:04Il ajoute qu'il a compris ce que disaient les Français
02:12:06sur le ras-le-bol des questions d'insécurité et d'immigration.
02:12:09Est-ce que ce n'est pas un peu tard, au bout de sept ans,
02:12:10de se rendre compte du ras-le-bol des Français ?
02:12:12Vous avez flashé le QR code.
02:12:13Voici vos réponses et vos vidéos.
02:12:16Emmanuel Macron, il n'a rien compris du tout.
02:12:19Il s'en fiche.
02:12:20Pendant ses sept ans, il avait de quoi faire du bien à la France.
02:12:23Il avait de quoi faire ce qu'il fallait pour diriger la France.
02:12:27Il ne l'a pas fait.
02:12:28Et c'est maintenant qu'il dit je vous ai compris, etc.
02:12:30etc.
02:12:31Non, il n'a rien compris du tout.
02:12:33La seule chose qu'il a peur, c'est pour son fauteuil.
02:12:34C'est tout. C'est tout ce qu'il a peur.
02:12:37Le plus grand danger, effectivement, après, de l'autre côté,
02:12:39c'est de laisser la France à LFI.
02:12:42Macron a compris, il a compris surtout qu'il devait laisser la main,
02:12:46en tout cas, momentanément, puisqu'il peut redissoudre dans un an.
02:12:51Et peut-être a-t-il prévu de laisser pendant un an
02:12:54le Rassemblement national faire le sale travail
02:12:58pour que le Rassemblement national soit impopulaire,
02:13:04lutter contre l'immigration, l'insécurité
02:13:06et reprendre les manettes dans un an, tout simplement.
02:13:09Je suis d'une tristesse, pas possible,
02:13:11parce que M. Macron travaillait énormément pour nous sortir de là.
02:13:15Qu'est-ce que ça serait si travailler pas ?
02:13:17S'il y a un chaos, le chaos vient bien d'Emmanuel Macron.
02:13:21Quant à ces groupes anarchistes, depuis des années,
02:13:25des années, font rage sur notre commune et sur notre territoire.
02:13:30Il n'a rien à voir avec le RN.
02:13:34Voilà, bon, il y a cette dame qui dit qu'est-ce que ça serait
02:13:37s'il n'avait pas travaillé le président de la République.
02:13:39Voilà, bon, vous pouvez continuer à flasher le QR code
02:13:42et à enregistrer vos vidéos.
02:13:45On va parler du don de sang, de l'importance du sang,
02:13:50Journée mondiale des donneurs de sang avec le docteur Brigitte Millot.
02:14:04Le docteur Brigitte Millot est avec nous.
02:14:06Bonjour, Brigitte. Bonjour, Romain.
02:14:07C'est la Journée mondiale des donneurs de sang.
02:14:094% des Français en âge de donner leur sang le font chaque année.
02:14:12Et vous nous expliquez pourquoi il faut donner régulièrement.
02:14:15Oui, alors, avant de vous expliquer pourquoi il faut donner régulièrement,
02:14:18je voudrais parler d'un dommage encore collatéral de ces élections législatives.
02:14:22Vous savez qu'on attendait 15 millions de visiteurs pour les JO.
02:14:28Donc, ça veut dire des besoins de sang accrus.
02:14:31Donc, on espérait augmenter la collecte.
02:14:33Or, les locaux, aux mairies, aux écoles et tout vont être réquisitionnés
02:14:37pour les élections.
02:14:39Fermons la parenthèse, voilà encore un dommage collatéral de ces élections.
02:14:43Pourquoi il faut donner régulièrement ?
02:14:45Parce qu'on ne peut pas faire de réserve de sang.
02:14:47Parce qu'en fait, quand vous donnez votre sang,
02:14:49vous ne donnez pas ce qu'on vous enlève, pof, on prend le tout et on le donne.
02:14:53Ça ne se passe pas comme ça.
02:14:54C'est très compliqué tout ce qui se passe derrière.
02:14:56On va séparer le sang dans des grosses centrifugeuses.
02:14:59Bref, on va prélever quoi ?
02:15:01On va séparer le plasma.
02:15:03Le plasma, c'est le liquide dans lequel baignent les éléments du sang.
02:15:07Donc, on va séparer le plasma.
02:15:09Le plasma, il va servir à quoi ?
02:15:11Il peut servir à remplir en cas d'hémorragie.
02:15:14Ça va donner du volume.
02:15:16Mais surtout, il est essentiellement utilisé pour fabriquer des médicaments.
02:15:21Je sais que vous êtes un grand jardinier, Romain.
02:15:23Si par hasard, vous vous blessez, vous allez aux urgences.
02:15:27Il y a un risque de tétanos.
02:15:28Qu'est-ce qu'on vous fait ?
02:15:29On vous injecte des immunoglobulines.
02:15:31Eh bien, ça, c'est fait à partir du plasma de sang.
02:15:34Quelqu'un qui est hémophile, qui a une maladie qui fait qu'on saigne,
02:15:37dans laquelle il manque un facteur de coagulation,
02:15:40c'est fabriqué à partir du plasma.
02:15:42L'albumine, c'est fabriqué à partir du plasma.
02:15:45Vous voyez, le plasma, ça sert surtout à fabriquer des médicaments.
02:15:48Après, les globules rouges, là, on s'en doute.
02:15:50C'est quand il y a une anémie, quand vous avez un accident,
02:15:54vous avez, lors d'un accouchement, lors d'une intervention chirurgicale.
02:15:57Vous avez une perte de sang.
02:15:58Voilà, là, on va séparer les globules rouges.
02:16:01Et puis, après, il y a les plaquettes.
02:16:03Les plaquettes, ça sert à quoi ?
02:16:04Ça sert à la coagulation du sang.
02:16:06Donc, les plaquettes, quand on en manque, on va vous transfuser des plaquettes,
02:16:10notamment dans des maladies de la moelle osseuse, des leucémies,
02:16:12des choses comme ça, ou des chimiothérapies, où les plaquettes chutent.
02:16:15Là, on va vous transfuser les plaquettes.
02:16:17Donc, voilà les trois éléments.
02:16:19Sauf que ces trois éléments, ils ont une date de péremption.
02:16:23C'est pour ça qu'il faut en donner régulièrement du sang.
02:16:25Je vais vous montrer, là, les dates de péremption.
02:16:28Vous allez voir, la durée de vie d'une plaquette, c'est 7 jours.
02:16:32Donc, c'est très court.
02:16:34En plus, pour les garder, il faut les faire bouger comme ça.
02:16:36Donc, c'est tout un système.
02:16:37On pense qu'on prélève et on transfuse.
02:16:40Non, pas du tout. C'est très compliqué derrière.
02:16:42Donc, il y a les plaquettes, c'est 7 jours.
02:16:44Les globules rouges, dans le corps humain, c'est 120 jours.
02:16:47Mais en dehors du corps humain, c'est 42 jours, la durée de vie des globules rouges.
02:16:51Il faut qu'ils soient dans des chambres froides aussi.
02:16:53Le plasma, lui, on peut le congeler.
02:16:56Donc, lui, c'est celui qui dure le plus longtemps.
02:16:58Et ça dure à peu près un an.
02:16:59Donc, voilà pourquoi on demande régulièrement que vous donniez votre sang.
02:17:05C'est vraiment rien.
02:17:06Ceux qui disent qu'ils n'aiment pas les aiguilles, on ne sent rien.
02:17:09Les gens sont très sympas.
02:17:10Moi, ça m'arrive de...
02:17:11Il ne manquerait plus qu'ils ne soient pas sympas.
02:17:14Les gens sont très sympas.
02:17:15On vous donne à manger derrière.
02:17:17On vous donne un petit jus de fruits et un gâteau.
02:17:20Il y en a pour le jus de fruits.
02:17:22Et le gâteau.
02:17:25Alors justement, tiens, qui peut donner ?
02:17:27On peut se demander, est-ce que je peux donner ?
02:17:28Est-ce que tu peux donner ?
02:17:31Qui ne peut pas donner ?
02:17:33Il faut avoir entre 18 et 70 ans.
02:17:36À partir de 60 ans, on va vous faire un examen un peu plus poussé,
02:17:38si c'est la première fois que vous donnez.
02:17:40Mais sinon, c'est entre 18 et 70 ans.
02:17:42Il faut peser plus de 50 kilos, ne pas être enceinte.
02:17:45Pour l'instant, on a toutes les conditions réunies.
02:17:48Les hommes, ils peuvent donner jusqu'à six fois par an.
02:17:51On n'y pense pas, mais c'est vrai.
02:17:53On se dit, tiens, je donne une fois par an, c'est bien.
02:17:54Mais on peut donner plusieurs fois, parce que ça se renouvelle très vite,
02:17:57les éléments du sang.
02:17:58Et les femmes, c'est jusqu'à quatre fois par an.
02:18:00Et d'ailleurs, à chaque fois que...
02:18:01Pourquoi les différences hommes-femmes, rapidement ?
02:18:02Parce que les femmes, elles perdent un peu plus de sang.
02:18:04Et puis, elles ont un volume un peu moins important.
02:18:08Ce qui est important, c'est de comprendre qu'on pourrait se dire,
02:18:13tiens, c'est un geste, c'est un beau geste.
02:18:15Il faut être altruiste pour le faire et tout.
02:18:17Pas du tout.
02:18:18Même si vous êtes égoïste, faites-le.
02:18:20D'abord, vous aurez un interrogatoire.
02:18:22Il y a toujours un entretien pré-don.
02:18:23Donc, on va vous poser des questions sur votre santé, etc.
02:18:27Donc, c'est toujours bien.
02:18:29Il y a des analyses sur votre sang.
02:18:30Donc, s'il y a un petit pépin, on le repère.
02:18:31On vous analysera votre sang.
02:18:33Donc, s'il y a un souci, on va le repérer.
02:18:36Et puis surtout, vous le disiez, il y a 4% de donneurs.
02:18:40Mais nous sommes tous, tous, tous receveurs potentiels.
02:18:44On peut tous avoir un accident.
02:18:46On peut tous avoir besoin de médicaments.
02:18:47On peut tous avoir un cancer.
02:18:48On peut tous avoir une chimiothérapie.
02:18:50On peut tous en avoir besoin.
02:18:52Et en ce moment où on parle beaucoup d'union, voilà.
02:18:56Ça ne prend pas beaucoup de temps.
02:18:57Ça se passe sur Internet.
02:18:58Soyons unis par le don.
02:19:00C'est la campagne de l'affiche.
02:19:02Voilà.
02:19:02Et puis, prenez rendez-vous sur l'établissement français du sang.
02:19:05Merci docteur.
02:19:05Si vous voulez donner votre sang, tout est expliqué.
02:19:08Je rappelle quand même que le simple fait de tendre le bras,
02:19:10ça peut sauver trois vies.
02:19:12C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
02:19:15installateur de pompes à chaleur RR et RO de marque française
02:19:19avec contrat de maintenance.
02:19:22Merci d'avoir été avec nous ce matin dans un instant.
02:19:24C'est l'heure des pros avec Pascal Proulx et tous ses invités.
02:19:26Demain, bonjour Docteur Millot, à partir de 10h30,
02:19:28vous allez nous parler de la transpiration, docteur.
02:19:30Belle journée à tous.