Retrouvez le replay de la Classic Grand Besançon Doubs du 13/04/2024.
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00:00:00 [Musique]
00:00:09 - Qui pourrait aller chercher aujourd'hui la classique "Grand Besançon Doux" version 2014 ?
00:00:13 Il y a des échappées 7 minutes 12.
00:00:15 Patrick Chassé va nous faire le point bien sûr, mais juste avant, on va vous demander votre prono.
00:00:21 Bien sûr, Patrick et Pierre, vous êtes obligés. Je n'allais pas vous laisser comme ça quand même.
00:00:25 - Pierre d'abord peut-être.
00:00:26 - C'est gentil Patrick de me laisser Lénie Martinez, groupe AMA FDJ pour moi.
00:00:31 - Oh là là !
00:00:31 - Ça c'est quand même une grosse cote. Lénie Martinez, on n'en a pas parlé Claire.
00:00:35 - Non c'est fou, c'est assez incroyable. Vous savez que je l'ai dit 2014 Patrick ?
00:00:38 - Vous avez dit 2014.
00:00:40 - Je vous ai lancé. Et bien voilà, je vous laisse, allez-y.
00:00:42 - En 2014, l'abricogne arrivait sur la chaîne Netflix.
00:00:45 - Ce n'est pas totalement faux.
00:00:46 - C'est pas loin.
00:00:47 - Ce n'est pas totalement faux. Votre prono ?
00:00:49 - Mon prono, il a pris donc un certain Lénie Martinez.
00:00:52 - Il m'a dit qu'il n'a pas un gros démarrage, mais je le prends quand même. Guillaume Martin.
00:00:56 - Allez, moi je prends Clément Champoussin, amusez-vous bien.
00:00:58 - Merci Claire.
00:00:59 - On a une échappée devant. Alors ce maillot, est-ce que vous le connaissez ?
00:01:03 - Un maillot comme ça, c'est une équipe locale.
00:01:06 - On a parlé de l'équipe groupe AMA FDJ qui a la comptise sur place.
00:01:09 - Il y a une autre équipe locale.
00:01:11 - Et il s'agit, enfin locale dans le Jura plus exactement.
00:01:15 - Et il s'agit de l'équipe Wagner.
00:01:17 - Que l'on découvre en tout cas cette année sur la chaîne d'équipe.
00:01:22 - Je crois que c'est la première fois qu'on les voit invités sur une épreuve que l'on diffuse.
00:01:25 - C'est la première fois, c'est même certain.
00:01:28 - Alors cette équipe, oui avec un sponsor de la région, mais une équipe basée en Belgique.
00:01:33 - Donc elle n'a pas de licence française.
00:01:36 - Basée en Belgique, ce serait pour des raisons dont a parlé Marc Madiot tout à l'heure en disant les charges sociales.
00:01:41 - Ça c'est compliqué.
00:01:43 - Il faut savoir qu'en Belgique c'est complètement différent pour une équipe de niveau comptie par rapport à chez nous en France.
00:01:50 - Les salaires, on n'est même pas obligé de payer les coureurs.
00:01:53 - Ils ont le statut professionnel sans être payés.
00:01:55 - Donc c'est quand même assez particulier.
00:01:57 - Je ne dis pas que cette équipe fonctionne comme ça.
00:01:59 - Mais c'est une possibilité que les équipes belges peuvent faire.
00:02:04 - Bon en tout cas c'est une équipe, on va dire une équipe franco-belge.
00:02:07 - Là on va tomber d'accord là dessus.
00:02:10 - C'est une équipe dont on connaît un petit peu le staff, puisque le directeur sportif c'est Julien Noël.
00:02:17 - Et l'entraîneur c'est Jacques Descrions.
00:02:20 - Jacques Descrions, lui justement, on parle de groupe Homme FDJ, il y était après avoir suivi ensuite Nasser Bouhanni chez Cofidis.
00:02:28 - Et on le retrouve donc chez Philippe Wagner.
00:02:32 - Philippe Wagner Basin pour être précis.
00:02:35 - Là c'est la tête de la course avec l'échappée du jour dont vous venez de voir la composition sur votre écran.
00:02:44 - On parlait de l'équipe Philippe Wagner, vous savez quand on est une équipe continentale, on a la nécessité de venir se glisser dans l'échappée.
00:02:54 - Pourquoi ? Parce que si vous regardez dans cette échappée, vous avez Maël Guégan de l'équipe CICU Nantes Atlantique, maillot bleu, là en avant-dernière position.
00:03:02 - On a Théo Delacroix qui est chez Saint-Michel-Aubert. Théo Delacroix c'est un peu le local, il habite dans le Jura, il habite à Arbois.
00:03:14 - Et Jérémy Leveau pour l'équipe Van Ryssel-Roubaix.
00:03:19 - Trois équipes continentales représentées à l'avant de la course et Philippe Wagner, tout simplement on a raté l'échappée.
00:03:27 - Alors quand on a raté l'échappée, on est puni, on va rouler en tête du peloton, pas avec n'importe qui, avec l'équipe de Félix Gall et de Clément Berthet, la formation d'Ecathlon AG2R La Mondiale.
00:03:44 - Parce que cet écart, il est quand même très important et je vais passer la parole à notre reporter du jour sur la moto de l'équipe, Christophe Riblon.
00:03:54 - Christophe Riblon est sur la moto aujourd'hui, en soit déjà c'est un événement. Christophe bonjour, est-ce que vous nous entendez ?
00:04:00 - Oui parfaitement bien, bonjour Patrick, bonjour Pierre, bonjour à tous.
00:04:05 - Alors vous allez nous expliquer déjà quand même, 6 minutes 53 secondes avec 90 kilomètres encore à couvrir et c'est pas un ou deux coureurs à l'avant de la course, ils sont quand même six.
00:04:16 - Est-ce que c'est pas un petit péché d'orgueil de la part du peloton d'avoir laissé filer avec autant de marge cette échappée ?
00:04:27 - Effectivement oui, ils ont laissé je trouve beaucoup d'avance et surtout pour être là depuis 20-30 kilomètres derrière les échappées, on n'est pas à fond devant.
00:04:37 - C'est pas encore mis à fond, on a 6 minutes 50 d'avance et honnêtement ils ont de la marge, ils en ont encore sous la pénase.
00:04:42 - Donc effectivement je pense qu'il va falloir s'inquiéter peut-être rapidement pour le peloton, en tout cas ce qui est sûr pour les six hommes de tête,
00:04:49 - c'est qu'ils vont au moins passer la première ascension de la malade devant et ça c'est plutôt une très bonne chose pour eux.
00:04:54 - Alors je vais peut-être vous poser la question, quel est votre favori aujourd'hui ? Parce que Claire Bricogne nous a demandé nos favoris, vous avez peut-être pas entendu donc je vais vous les répéter.
00:05:05 - On a pas pris les... Comme on sait que de toute façon vous vous êtes habitués des toutes petites côtes, on les a prises.
00:05:10 - Donc Lenny Martinez pour Pierre Roland et Guillaume Martin en ce qui me concerne. Vous avez quel favori aujourd'hui sur cette course ?
00:05:19 - Eh bien écoutez, j'ai discuté avec Stéphane Godry et moi aujourd'hui j'ai envie de prendre Alexandre Deletre.
00:05:25 - On l'a vu la semaine dernière en très grandes conditions, il nous a fait vraiment un beau petit numéro sur le pays de l'All-Rour-Tour.
00:05:30 - Et aujourd'hui je crois en Alexandre Deletre et Stéphane Godry croyaient aussi beaucoup le directeur sportif.
00:05:36 - Oui Alexandre Deletre effectivement de l'équipe Saint-Michel-Aubert 93 dont l'un des équipiers se situe actuellement à l'avant de la course c'était Eau de la Croix, on le voit ici en troisième position.
00:05:47 - Bah écoutez on va suivre tout ça, finalement la grosse côte c'est vous qui l'avez prise aujourd'hui parce que non pas qu'Alexandre Deletre n'est pas capable, vous avez cité ses références.
00:05:57 - Sa sixième place sur le régime pays de l'All-Rour-Tour, on pourrait citer aussi ses troisième place sur la Route Adélie et sur Paris-Camembert qui sont deux épreuves de Coupe de France.
00:06:07 - Donc c'est un coureur à suivre, on sera vigilant tout à l'heure notamment sur les pentes de la Malatte.
00:06:15 - L'épouvantail de cette épreuve qu'il faut franchir à deux reprises.
00:06:19 - J'ai pas donné mais on les a vu à l'écran de toute façon les coureurs qui sont également dans cet échappé, je n'ai cité que les coureurs de l'équipe continentale.
00:06:28 - Vous avez vu Alain Joussem de l'équipe Total Energy et Nekoya Sparen pour la formation Euskaltel et Adne Holter pour l'équipe Une X qui complètent donc cet échappé avec Théo Delacroix, Jérémy Leveau et Maël Guégan.
00:06:43 - Bon c'est vrai qu'on n'a pas l'habitude Pierre-Roland de voir aujourd'hui un tel écart, laisser 6-7 minutes, il y avait plus tout à l'heure à la faveur des hommes de tête.
00:06:55 - En même temps on est à 90 km, est-ce que c'est par excès de prudence que d'habitude on ne veut plus laisser plus de 2-3 minutes aux échappés ?
00:07:05 - Ou est-ce que c'est réellement imprudent de laisser autant d'avance ? Parce qu'un peloton roule surtout sur des routes accidentées, roule toujours plus vite, a plus de ressources on va dire que des échappés.
00:07:16 - Alors c'est vrai qu'on n'a plus l'habitude de voir des écarts aussi conséquents, souvent on laisse les échappés à 1 minute 30, 2 minutes, on les laisse mourir avec peu d'écart pour un peu aussi les décourager.
00:07:28 Mais là tout simplement, peut-être que Christophe pourra nous en dire un petit peu plus, mais je pense qu'entre les grosses équipes comme la Décathlon qu'on a à l'image, la G2R, la Mondiale, la Cofidis, la Groupama FDJ,
00:07:40 tout simplement on a joué au jeu du chat et de la souris de savoir qui allait mener la chasse et personne n'a craqué visiblement parce que c'est l'équipe Philippe-Wagner-Vazin qui mène la chasse avec Alain Boileau, Alexis Guérin en leader.
00:07:57 Mais c'est vrai que ça peut arriver parce qu'il y a 3 jours à contrôler, il y a 3 jours à faire, donc on essaye de préserver un peu son équipe et seulement 6 coureurs par équipe sur cette épreuve, donc il faut faire attention à aménager ses troupes.
00:08:13 - Allez, toujours 2 équipes à 1 en tête. Et si la formation Décathlon à G2R, la Mondiale a décidé de prendre les choses en main, c'est certainement pas de gaieté de cœur.
00:08:24 Alors jadis, il y a très longtemps, l'équipe à G2R, la Mondiale, c'était une équipe qu'on voyait souvent craquer en premier, même avant, je dis ça parce que Pierre-Roland est à côté de moi, c'était le Crédit Agricole.
00:08:35 - Oui, c'est ça, exactement. Pour passer néo-pro au Crédit Agricole, on était souvent les premiers à y aller.
00:08:40 - Quand je dis craquer, c'est-à-dire qu'il y a un moment où il faut qu'une équipe prenne les choses en main, voyant que l'écart augmente.
00:08:45 - Et c'est vrai qu'on n'a plus l'habitude de voir ce scénario. On a vu Paris-Roubaix, les Alpecinis, ils se sont mis tout de suite à rouler. On a vu les autres courses, ces grosses équipes venir tout de suite s'imposer, prendre la place en tête de peloton, rouler, tirer.
00:09:01 - Ils n'hésitent plus, mais là, il y a eu une petite part de bluff, d'intox et c'est vrai qu'on aurait imaginé un groupe à main FDJ prendre rapidement le contrôle de la course, mais ils en ont décidé autrement parce qu'ils veulent se préserver, parce qu'il y a trois jours à faire et parce qu'il faut être, après le premier passage de la malade, il faudra être le plus nombreux possible.
00:09:21 - Très honnêtement, si ça accélère un grand coup dans la malade, ils vont reprendre deux minutes à s'échapper.
00:09:26 - Je rappelle que chez Decathlon et G2R, on a Félix Gall, Clément Berthet, Hans Peters, chez groupe à main FDJ, on en a parlé abondamment, Léni Martinez et David Goddou.
00:09:39 - Je parle là bien sûr des coureurs qui peuvent légitimement espérer s'imposer tout à l'heure à Montfaucon au sommet de la malade lors de l'arrivée de cette quatrième édition de la classique Grand Besançon.
00:09:55 - On est dans le Doubs et je vous rappelle, si vous ne le savez pas, que le Doubs, si vous n'êtes pas du coin, c'est évident que vous ne le savez pas, le Doubs accueillera la Flamme Olympique.
00:10:06 - Ce sera mardi 25 juin et cette année, figurez-vous que c'est le Besançon triathlon qui vient d'être désigné relais collectif de la Flamme Olympique pour le Doubs.
00:10:17 - Cher à Sylvain Soillard qui est membre du comité d'organisation de Grand Besançon classique et du Tour du Jura, Sylvain sera précisément le capitaine de ce collectif et donc le porteur de la Flamme.
00:10:28 - Je vous propose de l'écouter, il est interviewé par Charles-Antoine Nora.
00:10:32 - Alors effectivement, Besançon c'est une ville sportive et nous avons été retenus, le club de triathlon, le Besançon triathlon, relais collectif de la Flamme Olympique en récompense des 13 années dernières qu'on organise la Coupe du Monde de paratriathlon.
00:10:45 - Et cette année, ça va être qualificatif pour les JO, les paratriathlons à Ocelles et c'est le 15 juin.
00:10:50 - Donc je ne serais trop vous inviter à venir voir un spectacle hors du commun le 15 juin, le samedi, départ 14h.
00:10:57 - Départ 14h effectivement, le samedi 15 juin, les podiums vers 17h30 et je ne crois pas que Sylvain l'a dit, c'est gratuit, l'entrée est gratuite.
00:11:07 - Le triathlon c'est bien le cousin un peu versatile du cyclisme.
00:11:11 - Le cyclisme on a choisi, c'est le vélo. Dans le triathlon, ça c'est les sportifs qui ont eu du mal à choisir entre la natation, la course à pied, le vélo, du coup ils font les trois et ils organisent.
00:11:19 - Soit ils sont bons partout, soit ils sont moyens.
00:11:22 - C'est ça.
00:11:23 - Voilà, pas trop de...
00:11:25 - Allez, vous savez, on est... Autre clérage qu'on voulait vous donner, c'est tout simplement parce que Besançon n'était peut-être pas à l'origine une terre de cyclisme, il y a très longtemps, on parlait surtout de la Bretagne.
00:11:39 - La Bretagne, le nord de la France, on va dire tout le nord-ouest de la France a une véritable tradition cycliste ancrée de très longue date.
00:11:49 - Bernard Hinault, Stablinsky, bref, on pourrait vous citer tous les grands noms de ces contrées.
00:11:55 - Mais Besançon est devenue une terre de cyclisme, écoutez justement le témoignage de Willy Jolie, directeur adjoint des sports.
00:12:06 - Effectivement, sur Grand Besançon, on a à peu près toutes les disciplines du vélo, on a le Pôle France de VTT qui s'entraîne toute l'année sur les différents chemins,
00:12:14 - On a le cyclocross avec la Mical Cycliste Byzantine qui nous organise une belle manche de coupe du monde,
00:12:19 - Un championnat d'Europe de BMX et un club de BMX ultra performant sur la piste en race pour véritablement quelque chose de très spectaculaire,
00:12:27 - Et puis bien entendu le cyclisme plus traditionnel sur route avec cette classique Grand Besançon-Doux qui arrive ici sur le belvédère de Montfaucon,
00:12:36 - Le point culminant du territoire mais également un point culminant sur les pratiques d'extérieur et d'outdoor avec juste à côté de nous un site normal de vol libre, le parapente,
00:12:47 - Donc Grand Besançon c'est une terre d'outdoor également, du VTT, du parapente, beaucoup de trails, beaucoup de trails passent ici sur ce point de vue,
00:12:55 - Donc pour les trailers c'est aussi un moment de "Waouh" on souffle, on récupère avant de plonger sur la ville de Besançon, une vue sur la citadelle, les fortifications Vauban,
00:13:04 - Donc effectivement c'est une terre de sport, une terre de vélo, une terre d'outdoor sur Grand Besançon,
00:13:11 - Voilà c'était Willy Joli donc responsable des sports à Besançon, Willy Joli que vous venez d'entendre,
00:13:17 - Et puis on pourrait ajouter, parce que je ne crois pas qu'il l'ait cité, on a parlé de la comtie de groupe AMA-FDJ mais il y a aussi un club amateur qui fait référence,
00:13:27 - Qui est dans le département du Doubs, c'est le club cycliste d'Etupes, le CC Etupes, qui avait été fondé dans les années 70 par Robert Aurioli et qui fait partie de la DNA, la première division nationale,
00:13:42 - Un club qui a remporté de nombreuses fois la Coupe de France des clubs et qui a donné aussi la chance à beaucoup de coureurs devenus par la suite de grands coureurs,
00:13:52 - Je pense à Warren Barguil, je pense bien sûr à Thibaut Pinot, je pense à aussi Rudy Mollard, Kenny Ellison, je vais forcément oublier il y en a tellement,
00:14:04 - Cyril Dessel, on pourrait citer également Alexis Villermo, pardon pour ceux que je ne cite pas, Hugo Hofstetter, Geoffrey Soupe, Guillaume Martin évidemment,
00:14:15 - Donc imaginez tous ces coureurs et beaucoup d'autres chez les pros ont eu l'occasion de passer professionnels après un passage au CC Etupes,
00:14:25 - C'est vous dire si ce club a fait lui aussi sa part dans le rôle que joue le département du Doubs et d'une manière générale la Franche-Comté en qualité de terre de cyclisme,
00:14:38 - Yves Perret d'ailleurs me rappelle qu'il ne faut pas oublier non plus Jean de Gribaldi, Jean de Gribaldi qui en avait fait lui aussi il y a bien longtemps, c'est vrai, c'est vrai tout à fait Yves,
00:14:48 - Une terre de cyclisme puisque Jean de Gribaldi avait dirigé notamment Sean Kelly dans une équipe qui s'appelait à l'époque l'équipe SEM et puis qui était devenue l'équipe CAS par la suite,
00:14:58 - Il n'avait pas beaucoup de moyens mais il avait un amour réel du vélo et la noblesse qu'il pouvait partager avec ce sport, et aussi les championnats du monde sur piste qui ont été organisées à Besançon, ça fait un petit moment, c'était en 1980,
00:15:13 - Je vous propose qu'on tourne une page de publicité parce que Pierre Roland je ne l'ai pas laissé parler, Christian Friblon non plus mais là on fait ce qu'on veut parce qu'il est sur la moto donc là on est, il aura la parole quand on lui cèdera, on tourne une page de pub et on les entend tous les deux juste après,
00:15:28 Théo Delacroix vient de passer en tête de la côte des Peuniers, il est donc en tête du classement des grimpeurs puisqu'il avait eu l'occasion également de marquer des points dès la côte de Marchot, la côte de Marchot qui était la première difficulté,
00:15:43 - C'est échappé, il est parti dès le départ pratiquement puisque la première difficulté était après 13 km de course, là nous sommes après la mi-course, c'était au kilomètre 91 je crois la côte des Peuniers qui n'était pas la côte la plus difficile Pierre Roland du parcours aujourd'hui évidemment.
00:15:59 - Non, 3 km à 4% rien de méchant, voilà pour découvrir de ce niveau là d'ailleurs on a gardé le grand plateau, on a fait un petit sprint sur le haut et tout de suite on se réorganise une seule file pour faire des relais un petit peu plus long et surtout pour passer un petit peu plus de temps en récupération.
00:16:17 - Là on vous remonte le passage de Théo Delacroix qui est on le sait de Franche-Comté qui a pris les devants devant Maël Guégan pour aller chercher cette première place au sommet donc de la côte des Peuniers.
00:16:31 - Théo Delacroix qui on le rappelle a rejoint l'année dernière l'équipe Saint-Michel-Mavic-Aubert 93 sous maillot sous lequel il avait réussi à terminer 2ème du Grand Prix de Plouay l'année dernière.
00:16:55 - Le Grand Prix de Plouay c'est pas l'ancien Grand Prix de Plouay c'est pas la Bretagne classique c'est la course de classe 2 dont je parle.
00:17:02 - Allez on va retrouver voir Christophe Riblon sur la moto l'équipe. Christophe Riblon vous êtes toujours derrière l'échappée ou avec le peloton ?
00:17:11 - Non je suis derrière l'échappée encore, je suis encore derrière l'échappée derrière les 6 hommes de tête. Comme vous l'avez dit on a passé le GPM, bon il a pas été très très disputé.
00:17:22 - Théo Delacroix qui est passé en tête c'était déjà lui tout à l'heure qui était passé au sprint intermédiaire il y a de cela une trentaine de kilomètres.
00:17:29 - Donc voilà tout simplement dans l'échappée honnêtement ce que je disais tout à l'heure j'ai pas l'impression qu'on est encore à fond, ça se gère très bien, on est parfaitement homogènes là les 6 courants.
00:17:39 - Et ça c'est vraiment je le redis mais c'est vraiment très intéressant pour la suite ils ont encore beaucoup d'avance, honnêtement cette échappée elle a de la lueur.
00:17:46 - Oui effectivement Pierre Roland a regardé un petit peu comment le peloton s'y prenait pour reprendre du temps aux échappées, vous nous en dites un petit peu plus Pierre ?
00:17:54 - Eh bien tout simplement quand on a pris l'antenne 100 km de l'arrivée, 7 minutes 20 à 90 km 7 minutes 86,30 voilà ils perdent en moyenne 30 secondes par tranche de 10 km, c'est pas énorme.
00:18:09 - Mais dans le peloton j'ai l'impression qu'on s'amuse moins que devant, dans le peloton on s'emploie et va falloir peut-être qu'une autre équipe vienne un peu fêter main forte aux coureurs de Philippe Wagner bas 1 et le coureur d'Ekatoum à Jules de Zerlain Mondial.
00:18:22 - En tout cas moi devant ils me font forte impression, je sais pas ce que t'en penses Christophe mais je les vois en fil, une seule file, on prend des longs relais, ça permet d'avoir des temps de récup plus long et dans le final ça compte énormément, on voit les coureurs devant ils évoluent sur une seule file, ça permet de prendre plus de vitesse mais surtout on reste plus longtemps à l'abri.
00:18:42 - Donc ça dans le final c'est vraiment important, si on fait une double file, une file qui monte, une file qui descend, on est tout le temps en train de forcer, là pour moi c'est vraiment une stratégie que les 6 coureurs de tête prennent, c'est vraiment une bonne initiative et je pense qu'ils vont garder un maximum d'énergie pour le final.
00:18:56 - Ouais c'est exactement ça Pierre, t'as très bien vu, moi franchement je suis derrière depuis une quarantaine de kilomètres maintenant, c'est vraiment ça, on a une échappée bien homogène et comme tu l'as dit on prend des relais 30-40 secondes donc du coup ça permet de bien récupérer dans les roues, de s'alimenter, j'ai vu aussi plusieurs fois, on n'oublie pas de s'alimenter, on appelle la voiture, alors tout le monde a pas sa voiture derrière l'échappée mais il y a la voiture Shimano, la voiture neutre qui est là pour l'échapper.
00:19:25 - La voiture neutre qui est là pour ravitailler les coureurs qui n'ont pas leur voiture mais franchement cette échappée là elle est vraiment bien, elle est homogène, je trouve pour l'instant très très bien gérée.
00:19:35 - Et bien voilà on va voir effectivement jusqu'où elle peut aller, alors si je suis votre raisonnement Pierre Roland, ça reste quand même favorable au peloton, la "remontada" pour utiliser un terme qui n'est pas tellement fréquent dans le vélo.
00:19:51 - Le peloton a souvent raison des échappées mais en tout cas on a souvent tendance à vouloir que les baroudeurs, les coureurs qui vont à l'avant réussissent à avoir le succès au bout mais avec très honnêtement avec deux fois la malade à 3,3 km à 9,4% c'est un vrai mur qui va se dresser devant les coureurs et automatiquement on va taper un petit peu la tête.
00:20:19 - Alors je rectifie aussi sur Théo Delacroix, j'ai dit qu'il était d'Arbois, enfin je rectifie pas, il habite Arbois mais comme je veux pas me fâcher avec les jurassiens, il est originaire de Lonce-le-Saunier mais tout ça ça reste quand même dans le même secteur géographique.
00:20:33 - Et c'est lui le local présent dans cette échappée, c'est pas le seul français que l'on retrouve dans cette échappée, celui qui est allé chercher les points de meilleurs grimpeurs tout à l'heure.
00:20:47 - Il y a également Maël Guégan de l'équipe CICU Nantes Atlantique, Maël Guégan qui l'année dernière avait pris la 7ème place du Grand Prix d'Izberg alors qu'il appartenait déjà à cette équipe nantaise.
00:21:01 - On l'a vu auparavant terminer 10ème du Tour de Vendée, 11ème du Grand Prix de Fourmi, 10ème également de Cholet à Glotour cette année donc il est plutôt en forme et on va voir de quoi il est capable.
00:21:15 - Aujourd'hui il a choisi comme souvent c'est arrivé dans le passé, il a choisi de se glisser dans l'échappée, dans l'échappée matinale parce que ça reste avant tout un baroudeur.
00:21:25 - Et puis on a Jérémy Leveau également qui est dans cette échappée, maillot rose de l'équipe Van Ryssel-Roubaix.
00:21:31 - Jérémy Leveau qui est un coureur d'expérience, trentenaire et qui appartient à cette équipe depuis 2020. Auparavant il était à Marseille au sein de l'équipe Delco Marseille.
00:21:43 - Il n'avait fait qu'une incursion puisqu'on n'a pas oublié qu'il avait débuté en 2015 déjà dans l'équipe nordiste aujourd'hui que l'on appelle l'équipe Van Ryssel.
00:21:51 - Le voici Jérémy Leveau, Jérémy Leveau qui a fait deux fois quatrième du régime Pays de la Loire Tour. On vous parle beaucoup de cette épreuve parce qu'on y était la semaine dernière.
00:22:01 - Mais ce n'était pas cette année. Jérémy Leveau c'était l'année dernière et l'année précédente qu'on l'avait vu plutôt à son avantage sur cette épreuve.
00:22:08 - C'est un coureur qui a également eu l'occasion de monter, faut-il le rappeler, sur le podium d'un championnat de France.
00:22:14 - C'était en 2017 à Saint-Omer. Rappelez-vous derrière le sprint remporté par Arnaud Desmars devant son adversaire Nasser Bouhanni.
00:22:24 - Il n'était plus dans la même équipe en 2017.
00:22:28 - Non, non. Très beau coureur, bien posé sur sa machine. Encore une fois on se répète un peu mais là regardez cet échappé là ça roule bien.
00:22:36 - Quand on est devant on plie les coudes, on baisse la tête pour pénétrer dans l'air le plus facilement possible, dépenser le moins d'énergie.
00:22:43 - Et en tout cas ça roule bien. Ils vont donner du fil à retordre au peloton et ça c'est bien.
00:22:48 - Ça va nous mettre un bon suspense, ces 6 coureurs, une échappée de 6.
00:22:52 - Pour la petite histoire 6-7 c'est le nombre idéal parce qu'on est juste ce qu'il faut pour que tout le monde puisse contribuer à 100%.
00:22:59 - C'est-à-dire qu'il n'y a pas de coureur qui peut se cacher, prendre des relais un petit peu moins appuyés, essayer de s'économiser à 6.
00:23:06 - On ne peut pas faire la comédie et c'est vraiment le nombre idéal pour aller très loin dans une échappée.
00:23:13 - Et on a aux côtés des Français, pardon, on retrouve un coureur norvégien, vous l'avez ici à l'arrière de ce groupe.
00:23:22 - Il s'agit de Adne Oltter qui n'est âgé que de 23 ans. Adne Oltter qui est originaire de Lillehammer.
00:23:30 - Et qui a quelques places quand même sur des courses par étapes. Je pense à son Tour national qu'il avait terminé l'année dernière.
00:23:37 - Elle a 7ème place, 7ème d'une course par étape, le Tour de Norvège qui attention est une course avec généralement un plateau assez intéressant.
00:23:44 - Ce n'est pas négligeable, on l'a vu l'année précédente déjà 4ème du Tour d'Antalya en Turquie.
00:23:52 - Donc c'est un coureur évidemment que l'on ne connaît peut-être pas très bien en France. C'est un beau gabarit quand même.
00:23:58 - Et jeune coureur qui appartient à cette équipe une une X depuis déjà maintenant 2 ans. Enfin c'est sa 3ème saison même.
00:24:07 - Et l'autre coureur étranger vous allez l'apercevoir avec un maillot orange, pas celui de Saint-Michel-Aubert mais celui de l'équipeuse Caltel de Sar72.
00:24:15 - Voilà ils viennent de passer, là on voit bien qu'on n'amuse pas la garée. Quand on les filme de près, vous voyez que c'est tout de suite, là les relais c'est des relais de...
00:24:23 - C'est des relais d'hommes là. On a cuit, on a lancé un bras de fer avec le peloton. Il faut clairement...
00:24:29 - Lancer un bras de fer à 73 km, il faut tenir la distance ensuite.
00:24:32 - Mais il n'y a pas de choix.
00:24:33 - Asparen, on le voit ici à l'image. Bon Asparen c'est un coureur qui sort du tour du Pays Basque, évidemment. Quand on est Basque c'est la grande épreuve de ce début de saison.
00:24:43 - L'autre étant bien sûr la classique à Saint-Sébastien, une course d'un jour. Asparen l'année dernière on l'avait vu en France prendre la 11ème place de Paris-Camembert.
00:24:51 - Là aussi il s'agit d'un jeune coureur, je crois bien, je crois même que c'est peut-être le Benjamin de cet échappé, j'ai pas vérifié.
00:24:57 - 21 ans seulement et professionnel chez Euskaltel depuis l'année dernière. Les deux premières années on considère qu'on est néo-pro. On peut dire que ce coureur, Henné Koitz Asparen, est néo-professionnel.
00:25:14 - J'ai pas dû parler d'Alan Jussom, qui est le 4ème Français de cet échappé, il y a bien 4 Français, je dis pas de bêtises.
00:25:28 - Maël Guégan, Théo Delacroix, Jérémy Leveau et Alan Jussom, maillot blanc de l'équipe Total Energie.
00:25:37 - Alain Jussom, vous savez qui dirige l'équipe Total Energy aujourd'hui ?
00:25:41 - Un très bon ami à moi.
00:25:43 - Romain Sicard, qui était sur le vélo il n'y a pas si longtemps.
00:25:46 - Et en ce qui concerne Alan Jussom, on se souvient surtout de sa 3ème place au classement final de la Ronde de l'Isard quand il était amateur.
00:25:54 - La Ronde de l'Isard, c'est une épreuve de référence qui se déroule début mai, il me semble.
00:26:00 - On soutient tous les ans cette belle épreuve, Alan Jussom portait à l'époque les couleurs du Vendée-U, vous l'aurez compris.
00:26:10 - C'est un produit pure beurre, un produit maison de la maison vendéenne.
00:26:15 - Et puis on l'a vu également terminer, faire top 10 dans la classique Loire-Atlantique.
00:26:19 - Mais c'est à la fois surtout un équipier mais aussi un baroudeur.
00:26:23 - Baroudeur, il l'a été lors d'une étape sur le Tour du Pays Basque.
00:26:28 - Donc on va voir s'il est en forme le Tour du Pays Basque, c'est terminé.
00:26:32 - La semaine dernière, c'est un coureur que l'on va suivre avec beaucoup d'intérêt.
00:26:37 - Et puis puisqu'il aime les échapper, là il est bien servi.
00:26:40 - 6 minutes à bientôt 70 kilomètres, ça veut dire qu'on est toujours...
00:26:46 - On va attendre, on va attendre, on perd peut-être un peu plus de temps maintenant, on va attendre.
00:26:51 - Ça voudrait dire en tout cas si à 70 kilomètres on a encore environ 6 minutes, qu'on est toujours sur cette base de 30 secondes,
00:26:56 - perdus par tranche de 10 kilomètres comme vous l'avez dit tout à l'heure Pierre.
00:26:59 - Exactement, pour le moment les coureurs ils sont sur un plateau, ils sont à 450 mètres d'altitude.
00:27:06 - Depuis qu'ils ont passé le grimpeur, ils n'ont pas descendu tout simplement.
00:27:10 - Ils sont sur un plateau qui va durer une quinzaine de kilomètres.
00:27:14 - Et après ils vont replonger sur Besançon pour aller prendre le premier passage de la Malade et faire cette boucle d'un petit peu moins de 50 kilomètres.
00:27:24 - Donc dans 20 kilomètres, les coureurs de tête seront au pied du juge de paix de cette course.
00:27:30 - Bon là on va commencer à se poser des questions, je sais que Christophe est derrière l'échappée,
00:27:34 - mais il est au courant qu'en tête du peloton c'est l'équipe AG2R La Mondiale qui roule, c'est aussi l'équipe Philippe Wagner.
00:27:40 - Il faut quand même rendre à cette équipe, imaginez si l'équipe Philippe Wagner comme c'était le plan au départ,
00:27:45 - l'équipe quasi locale comme c'était le plan au départ avait eu un homme dans l'échappée,
00:27:49 - il ne serait pas en train de rouler, ça veut dire qu'il n'y aurait vraiment que l'équipe d'Ecathlon AG2R La Mondiale qui roulerait derrière.
00:27:55 - Là ça va forcément finir par énerver tout le monde, enfin ça va énerver pas tout le monde, tout le monde chez d'Ecathlon AG2R.
00:28:01 - Jean-Baptiste Kiclé dans la voiture de l'équipe d'Ecathlon AG2R va commencer à bouillonner en se disant mais qu'est-ce qu'ils font les autres ?
00:28:08 - Il y a quand même 4 World Team françaises, Scofidis, Arkea, BNB Hotel, Groupama FDJ, 4 équipes qui ne sont pas représentées à l'avant de la course dans l'échappée.
00:28:16 - Christophe Riblon, je ne sais pas, mettez-vous à la place de Kiclé, j'imagine que vous ne seriez pas très content.
00:28:23 - Ah oui non, c'est clair que je ne serais pas content, c'est clair qu'on a dû aller discuter dans les voitures.
00:28:28 - Pour info, tout à l'heure quand nous on s'est mis derrière l'échappée, on était à peu près au kilomètre 60,
00:28:33 - Stéphane Godry, le directeur sportif de Saint-Michel Mavic Ober 93 m'a dit qu'au moment où il a doublé le peloton,
00:28:42 - c'était Groupama FDJ qui roulait à ce moment-là avec Karm Farma, donc je pense que comme l'a dit tout à l'heure Pierre,
00:28:48 - je pense qu'on se cherche un petit peu dans les équipes, on n'a pas envie de faire l'effort pour les autres,
00:28:53 - donc tout le monde y va un petit peu de son bout de relais de temps en temps, c'est pour ça que l'écart a augmenté.
00:28:59 - Tout à l'heure, là on est à 6 minutes d'écart, honnêtement, je vais aller au peloton après, donc je vais voir comment ça roule,
00:29:06 - mais je pense que ça doit rouler vraiment très vite derrière, parce que dans l'échappée, on a les 6 coureurs qui s'entendent très bien,
00:29:11 - depuis tout à l'heure, là sur le plateau que Pierre évoquait, on était à 55-60 km/h, donc ça roule très très vite depuis tout à l'heure,
00:29:18 - je pense que dans le peloton, on ne doit pas s'amuser, mais vous savez quoi, je vais aller à l'arrière du peloton et je vais aller demander au DS.
00:29:24 - Et un deuxième, c'est ce que j'allais vous demander.
00:29:26 - Un deuxième coureur, Christophe, de Décathlon à G2R, qui vient prêter main forte à son coéquipier,
00:29:33 - parce qu'on voit tout simplement que le rythme n'est pas assez élevé, ils ont repris encore, une seule fois, 30 secondes sur les 10 derniers kilomètres,
00:29:40 - donc il faut de la manœuvre.
00:29:42 - Oui, il faut de la manœuvre, parce que dans le final, d'abord, on ne sait pas de quoi est capable l'un ou l'autre des coureurs qui se trouvent à l'avant de la course,
00:29:48 - notamment dans l'ascension de la Malatte, imaginez qu'il y en ait un qui soit capable de faire un numéro,
00:29:52 - on aura peut-être du mal à continuer à lui reprendre la même marge de temps que c'est le cas actuellement.
00:30:01 - Alors on voit l'équipe Groupama-FDJ qui remonte là, est-ce qu'ils vont venir prêter main forte ?
00:30:05 - Ah bah oui, j'ai l'impression qu'ils arrivent. Ils arrivent peut-être pour...
00:30:09 - Ça a discuté dans les véhicules, c'est sûr. Tu mets un coureur de plus, on en met un, voilà, c'est comme ça que ça fonctionne.
00:30:16 - C'est logique d'assumer la responsabilité de la poursuite pour la Groupama, ils ont deux coureurs capables de s'imposer avec Lini Martinez et David Goddou.
00:30:25 - Voilà, c'est à eux de réguler le peloton.
00:30:28 - Oui, c'est Robin Thompson, j'ai l'impression, qui est en train de venir de remonter pour peut-être rouler avec les hommes de ce peloton en tête de la course.
00:30:39 - 69 kilomètres, 5 minutes 53 d'avance. Une belle échappée avec un bon capital de temps qu'il va falloir reprendre.
00:30:48 - Ça nous réserve un final de course passionnant.
00:30:51 - Allez, on se retrouve dans un instant avec Christophe Riblon sur la moto de l'équipe, avec Pierre Roland en tribune, enfin en tribune, en cabine.
00:30:58 - On n'est pas sur place, on est dans notre cabine. C'est l'habitude, on a l'habitude d'être sur place, c'est pour ça que je dis ça.
00:31:03 - On y était la semaine dernière en tout cas. Allez, à tout de suite.
00:31:07 - 5 minutes et 30 secondes d'avance pour les échapper par rapport au peloton que vous voyez ici à l'image.
00:31:14 - On est à 63 kilomètres de l'arrivée et on est dans une portion descendante.
00:31:18 - Et ce sera le même final que les coureurs devront affronter tout à l'heure.
00:31:22 - Donc une partie pré-technique dans les bois avec quelques beaux virages.
00:31:27 - Après ça va remonter une petite route qui a un goudron très dur, avec un mauvais rendement.
00:31:34 - Et après on plonge sur Besançon, une descente très rapide sur une route très large.
00:31:40 - Un virage en épingle et après 2 kilomètres tout plat, on arrive au pied de cette ascension.
00:31:46 - Voilà les coureurs qui prennent des repères pour le tout final.
00:31:49 - Oui, le final qui s'annonce explosif évidemment avec la côte de la Malade qu'il va falloir escalader à 2 reprises.
00:31:57 - Ça tombe bien, on a choisi de faire un repérage.
00:32:02 - Alors comme Pierre-Roland est avec moi, il n'était pas volontaire, plus il est un peu occupé.
00:32:07 - Tiens, on pourrait faire un jeu Pierre-Roland, on pourrait demander aux gens combien de jours vous avez passé chez vous depuis la région Pays de la Loire-Tour.
00:32:14 - Depuis une semaine, non mais ce n'est pas ça le jeu, on en a un autre un peu mieux qu'on va faire un peu plus tard.
00:32:19 - D'abord le repérage, c'est Charlie Courant notre jury qui s'y est collé.
00:32:23 - Charlie Courant qui aime les circuits courts, c'est pour ça qu'il a choisi, alors très circuit court, il a choisi 2 locaux.
00:32:31 - Mais alors des locaux de chez locaux, ils habitent sur les pentes de la Malade.
00:32:36 - Et il s'agit de Clément Berthet de l'équipe à G2R, de l'équipe d'Ecathlon à G2R, la Mondiale.
00:32:42 - Et de Juliette Labousse, sa compagne qui est l'une, en tout cas la meilleure française dans les courses par étapes chez les femmes.
00:32:49 - Écoutez, regardez ce repérage et on en parle juste après.
00:32:53 - Là quand on quitte les maisons là je trouve que c'est à partir de là le plus dur, tu as les pourcentages du coup Paul ?
00:32:58 - Ouais là j'ai 14%.
00:33:03 - C'est presque plus dur quand on va tranquille, le mieux c'est de monter à un bon rythme, pas à fond.
00:33:11 - Comme ça au moins on avance un peu plus vite.
00:33:13 - En course ça doit faire mal quand même.
00:33:17 - Le dimanche on n'est quand même pas souvent là, mais c'est une bonne routine d'entraînement.
00:33:23 - On passe pas mal d'heures à faire des exercices un peu durs dedans, parce que c'est une des côtes au final les plus longues de Besançon.
00:33:35 - Là le stop c'est la référence à partir de là, première partie donc la malade officielle terminée.
00:33:41 - Puis après il y a la petite redescente avant la dernière partie.
00:33:47 - Là on va s'arrêter et prendre une veste pour la descente.
00:33:50 - J'ai la chance d'avoir quand même la course qui passe devant ma porte littéralement.
00:33:56 - C'est grâce aux mères ça.
00:34:00 - C'est la dernière ligne droite.
00:34:02 - Dernier kilomètre là, il est irrégulier.
00:34:14 - Après c'est bien raide.
00:34:16 - Tu te suis ou pas ?
00:34:19 - Ça rentre au train et ça compte.
00:34:23 - J'ai brûlé les ailes là.
00:34:25 - Quand on voit l'antenne c'est bon.
00:34:27 - Il faudrait écrire Berthet quoi ce qu'il s'y partait.
00:34:32 - Ouais.
00:34:33 - Des pinots.
00:34:34 - Bah ouais il est toujours aussi dur, à chaque fois qu'on l'a fait ça ne devient pas plus facile.
00:34:47 - C'est ça le but.
00:34:49 - Et voilà c'était donc sur les images de Charlie Courant, Clément Berthet et Juliette Labousse, de l'équipe DSM Firmenicht.
00:35:03 - Voilà donc en ce qui concerne ce repérage, la malade, ce qui fait la fierté évidemment de Besançon, des cyclistes.
00:35:10 - On a tous dans nos régions respectives un massif, une bosse, un mur qui est tout simplement emblématique.
00:35:18 - Qu'est-ce que vous en pensez vous Pierre-Roland de la malade ?
00:35:21 - C'est une montée très difficile, très honnêtement c'est une petite vacherie j'ai envie de dire.
00:35:27 - Les trois premiers kilomètres ils sont à plus de 11%, 10% en haut-pied, après il y a un passage à 14%, très très dur, très long.
00:35:36 - Et après on enchaîne, ça se radoucit un peu, il y a 8%, un petit replat au milieu.
00:35:42 - Et puis après le final encore à 8,5%, 3,3 km, très intense, il faut avoir des qualités, on voit le profil.
00:35:52 - Donc 8% c'est un replat pour vous ?
00:35:54 - Oui mais quand on a pris 14%, d'un coup 8% ça nous paraît plus facile, ça soulage un petit peu.
00:36:01 - Mais 3,3 km, 9,4%, il faut être explosif pour pouvoir s'imposer en haut.
00:36:08 - Alors on est à 60 km de l'arrivée, j'ai perdu mes feuilles, je regarde à combien du pied de la malade nous nous trouvons, c'est-à-dire la première ascension.
00:36:19 - On vous rappelle qu'il y aura deux ascensions de la malade.
00:36:23 - On est à 10 km.
00:36:24 - On est à 10 km du pied de la malade et c'est intéressant, Mathieu Volz sur les images de cette vue aérienne nous montre que c'est Ben Aski qui roule actuellement en tête du peloton,
00:36:35 - où se trouvent ces deux leaders, vous avez peut-être remarqué David Goddue était mieux placé, alors pardon c'est Geoffrey Foussard qui réalise.
00:36:43 - Je suis presque étonné de voir Lenny Martinez si loin dans le peloton par rapport à David Goddue que l'on a aperçu dans les bonnes positions, on l'aperçoit d'ailleurs il me semble.
00:36:55 - Est-ce qu'il faut se préoccuper de la position à 10 km du pied alors qu'on voit qu'il y a quand même une certaine nervosité, regardez comment on est en train de se replacer.
00:37:03 - C'est un endroit stratégique parce que là on arrive à ce point où après ça va descendre sur cette route très large, il va y avoir beaucoup de vitesse donc il faut être positionné,
00:37:13 - on voit du côté de Kofidis, Kenny Ellison qui se replace, les courants de Wagner-Bazin se sont fait un petit peu déborder, il y a Alexis Guérin qui remonte avec l'aide d'un équipier,
00:37:23 - mais là il faut être dans le jeu, il faut commencer à être concentré mais même si Lenny arrive un petit peu au milieu de paquets ou un petit peu derrière, il a les qualités pour doubler un paquet de coureurs dans la première ascension.
00:37:36 - Mais il faut mieux être bien positionné pour éviter les chutes et les petits ennuis qu'on peut avoir sur cette route, que les coureurs vont bientôt avoir cette route à haute vitesse.
00:37:45 - Oui, là c'est un parcours on va dire accidenté, alors on n'est pas sur des côtes répertoriées mais ça monte, ça descend de façon très prononcée, on le voit quand même à l'image.
00:37:56 - Là ça fait mal, ça fait très mal aux jambes, cette partie là elle est très difficile sur cette route là, un petit peu cabossée, ça fait horriblement mal aux jambes,
00:38:06 - et là on sprint, regardez, on sprint pour prendre la tête dans cette descente, cet endroit stratégique, les coureurs de l'auto-destinie qui accélèrent.
00:38:16 - Et je passe la parole à Christophe Riblon sur la moto de l'équipe.
00:38:19 - Voilà, on a des coureurs de distancié déjà, un coureur de l'équipe Wagner, après on a le 22 là, Arthur Blaise de Décathlon-Azoz Arnaud Mondial,
00:38:26 - on a aussi Ben Asiette de l'équipe Groupe 1-MFDJ, donc certainement des coureurs qui ont travaillé, donc voilà, c'est bien ce que vous voyez à l'image, ça a vraiment accéléré dans le peloton là.
00:38:35 - Oui, effectivement, on a la confirmation de Christophe Riblon qui nous indique que la nervosité a fait son apparition avec l'équipe l'auto-destinie maintenant qui prend la tête de ce peloton.
00:38:54 - Dans cette équipe, il y a Arne Vanhoek, il y a Sylvain Moniquet, il y a le grand baroudeur devant l'éternel Thomas Degente qui sont présents ce week-end dans ces deux épreuves, ces trois épreuves, car n'oublions pas le Tour du Doubs qui se déroule dimanche, ces trois épreuves de l'Est de la France.
00:39:16 - La cascade du bout du monde, c'est l'un des sites qu'il faut vraiment aller voir, une chute d'eau, comme vous le constatez, du ruisseau qui s'appelle le ruisseau des Mercureaux affluent côté gauche du Doubs et qui dévale cette cascade avec un apic de 50 mètres de hauteur en créant une cascade un peu en forme de queue de cheval.
00:39:39 Et on doit voir à côté de cette cascade, on le verra peut-être un peu plus loin, le rocher de Valmy qu'on découvrira peut-être un peu plus tard.
00:39:52 - Regardez cette partie, c'est difficile, les coureurs de tête, ils ont mis le petit plateau et tout là-haut, sur la droite, ça va plonger, ça va plonger, voilà, c'est l'endroit stratégique dans le peloton, c'est la guerre pour se positionner à 5 minutes derrière.
00:40:07 - Et devant, on continue à bien collaborer, ça devient un petit peu plus dur, forcément, ça fait plus de 100 kilomètres que ces coureurs sont échappés, on commence à avoir les jambes lourdes.
00:40:22 - Et là, ça y est, ça plonge sur Besançon pour les 6 coureurs de tête. Là, l'écart, il va se réduire à un grand coup parce que derrière, dans le peloton, il va y avoir la guerre du placement, donc ça va rouler très, très, très vite, plus vite que devant, ça, c'est certain.
00:40:39 - Là, on est dans une zone de délestage, on voit les coureurs qui jettent les papiers accumulés depuis le départ de l'étape. Tout ça, ça va être ramassé par les bénévoles, par l'organisation.
00:40:50 - Regardez dans le peloton, c'est pas le même rythme.
00:40:58 - Moins de 5 minutes, désormais, de retard pour ce peloton avec le travail, on va dire, essentiel de l'équipe d'Ecathlon AG2R La Mondiale, puisque c'est elle avec, dans un premier temps, l'équipe Philippe Wagner Basin qui ont pris l'initiative d'entamer la poursuite derrière les échappés lorsqu'ils avaient plus de 7 minutes d'avance.
00:41:20 - Oui, l'équipe d'Ecathlon, forcément, eux, ils doivent un petit peu durcir la course parce qu'ils ont des très bons coureurs avec Félix Gall, avec Clément Berthet, avec Nans Peters, Jordan Labros aussi, ça va très bien tout ça, mais ils ont pas le coureur avec l'explosivité nécessaire.
00:41:37 - Peut-être Nans Peters, c'est le coureur le plus explosif, le plus redoutable quand il joue la gagne, mais Félix Gall, il faut vraiment que le premier passage de la malade, il a déjà fait énormément mal aux jambes à tous les concurrents parce qu'il a peut-être pas cette explosivité qu'un Léni Martinez peut avoir.
00:41:52 - Alors on va poser la question à Christophe Friblanc. Christophe, sur la moto de l'équipe, je le rappelle aujourd'hui. Christophe, comment ça va se passer selon vous dans cette première ascension de la malade ? Qu'est-ce qu'on peut attendre justement des coureurs ?
00:42:04 - Là, je pense plutôt aux coureurs au sein du peloton, aux favoris. Comment vont-ils se comporter selon vous dans cette première ascension qui intervient à 47, enfin le sommet sera franchi alors qu'il restera encore 47 kilomètres de course ?
00:42:18 - Ben clairement, pour moi, il doit y avoir déjà un premier réclamage. Je pense qu'on peut pas... On voit bien qu'il y a eu une guerre d'énerges pour savoir qui roulait et qui roulait pas. Je pense que la guerre d'énergie continue. J'ai essayé de faire un peu le tour dans les voitures.
00:42:29 Bon, là, on est sur une partie très technique, donc ça n'a pas été évident, mais j'ai discuté avec Jean-Baptiste Kiclet, le directeur sportif de Decathlon, la mondiale. Il avait... Il n'avait pas l'air très content. A priori, il est un petit peu... seul.
00:42:43 - Ah, on perd malheureusement Christophe Riblon. On va vous reprendre dans un instant, Christophe Riblon. Là, on a un problème de liaison. Oh, oh, ch...
00:42:51 - Là, il y avait pas de problème. - Ben attendez, j'ai un jeu. - Ah, ça y est. - Je viens de vous donner... Il y a peut-être un indice que vient de nous donner Christophe Riblon. Le petit jeu, c'est Claire Weekoy qui est responsable. Elle a fait un tweet.
00:43:00 - Alors allez-y. Regardez. Je viens de le retweeter, là, à l'instant. Quel est le surnom que l'on donne à Christophe Riblon ? Déjà, ça date de l'époque où il était au sein de cette équipe AG2R La Mondiale.
00:43:12 - Ah ! - Quel est son surnom ? Personne ne le connaît quasiment parmi les suiveurs... Enfin, parmi les fans, les spectateurs. - On en profite. Il est présent.
00:43:21 - On en profite de votre présence sur la moto parce que là, si vous râlez... - Bah oui ! Qu'est-ce que vous êtes en train de faire dans mon dos, là ? Je vais regarder mes réseaux sociaux tout de suite, là, pour voir qu'est-ce qui se passe.
00:43:32 - Non, vous n'avez pas le droit de jouer. Trop facile, ça, quand même. Bon, on vous a retrouvé. Vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:43:39 - Oui, oui. Je disais que pour moi, il fallait déjà faire une première sélection. On voit qu'il y a une guerre d'énergie entre les principales équipes, là.
00:43:49 - On l'a perdu à nouveau. En fait, il faut qu'il râle pour qu'on l'entende. Mais quand il parle normalement, on l'entend plus. C'est assez bizarre. La science s'interroge.
00:43:57 Alors, votre point de vue, Pierre Roland, justement, sur cette première ascension. Vous partagez l'avis de Christophe ?
00:44:03 - Il va pas avoir des attaques individuelles. Il y a pas un coureur qui va s'envoler à 50 km de l'arrivée, comme on pourrait voir.
00:44:10 Renko Evenepoel, par exemple, dans ses grands jours, tentait ce genre d'aventure. Mais il va avoir une équipe ou deux équipes qui vont s'allier pour durcir,
00:44:20 pour faire exploser ce peloton, perdre un tiers ou deux tiers du peloton et faire un coup de force collectif.
00:44:28 Alors qui ? Je pense Décathlon AG2R, la mondiale. Je pense qu'ils vont tenter quand même d'accélérer. La Cofidis, peut-être ils vont être plus sur un mode un petit peu défensif.
00:44:40 Et Groupe Ama, forcément.
00:44:43 - Le Belvédère du Rocher de Valmy, j'en parlais tout à l'heure. Alors, attention, rien à voir avec le village de Valmy, lieu de la célèbre bataille éponyme contre les Prussiens.
00:44:54 Là, on est dans le Doubs, le Rocher de Valmy, ici, reste lié à la résistance durant la dernière guerre mondiale.
00:45:01 C'est avant tout un lieu de mémoire installé sur un belvédère avec un magnifique vue sur le village d'Avan-Avané.
00:45:10 En mai 1946, les rescapés du groupe de résistants Guimauquais avaient choisi ce rocher pour y élever un monument en mémoire de leurs amis fusillés à la citadelle de Besançon, le 26 septembre 1943.
00:45:23 Et chaque année, fin septembre, une commémoration est organisée par les membres de l'association Guimauquais.
00:45:30 4 minutes 32 et on ne ménage pas sa peine et on soulignera le comportement de cette équipe.
00:45:41 Philippe Wagner, qui est toujours représenté aux avant-postes, qui roule pour Philippe Wagner.
00:45:46 On avait tout à l'heure, il me semble, pour cette équipe Philippe Wagner, Alan Boileau.
00:45:53 Alors non, ce n'est pas Alan Boileau, mais je n'arrive pas à identifier le coureur qui roule, mais dans la roue, le leader, le coureur protégé, c'est Alexis Guérin.
00:46:00 Voilà, très clairement, on va miser sur Alexis et peut-être le second couteau, ce sera certainement Alan Boileau.
00:46:09 Mais Alexis Guérin, il a bien marché depuis le début de saison, certes sur des courses d'un niveau inférieur à cette classique Grand Besançon d'Ou.
00:46:21 Mais il a gagné récemment, il a gagné le Grand Prix de Saint-Etienne-sur-Loire et il a également terminé 6e du classement général du circuit des Ardennes, qui est une course de référence en 2.2.
00:46:31 Donc je pense qu'on va miser du côté d'Alexis. En tout cas, on fait tout bien pour le moment.
00:46:37 Et puis Alan Boileau, la petite histoire, il revient de loin. Il a fait une saison blanche après l'arrêt de BNB KTM.
00:46:44 Ça a été très compliqué pour lui et il a la chance que du côté de Philippe Wagner, on lui a fait confiance pour se relancer.
00:46:51 On lui a donné clairement une deuxième chance à ce jeune coureur, Alan Boileau.
00:46:55 Oui, vous parliez des bons résultats d'Alexis Guérin, 6e du circuit des Ardennes.
00:47:00 Il y en a un autre qui n'est pas présent et qui a eu de très bons résultats et dont la carrière a été également relancée, c'est Pierre Barbier.
00:47:06 Pierre Barbier et les frères Barbier, d'ailleurs, les deux frères se retrouvent cette fois-ci dans la même équipe.
00:47:11 Et Pierre Barbier a apporté deux victoires en ce début de saison. C'était dans les Émirats sur le Tour de Sharjah.
00:47:17 Il avait obtenu deux étapes, donc deux succès pour cette équipe aux ambitions forcément limitées, équipe Philippe Wagner.
00:47:27 On est sur cette grande route où ça frotte. Il faut faire attention aux vagues.
00:47:31 Il y a beaucoup, beaucoup de vitesse. Les coureurs évoluent à plus de 70 km/h.
00:47:36 On sait souvent, on imagine que les chutes ont lieu sur les petites routes, mais c'est souvent sur ces très grandes routes qu'il y a le plus de danger, le plus de risque de se faire très mal.
00:47:44 Et les coureurs vont arriver dans quelques kilomètres à cet épingle avant de prendre le bord du Doubs, le long du Doubs.
00:47:54 La rivière, effectivement, qui traverse Besançon.
00:47:57 Et il va y avoir deux kilomètres le long du Doubs avant d'aller prendre le pied redoutable, le pied de cette côte de la Malatte.
00:48:04 Et c'est fort pourcentage.
00:48:06 Ça, à l'image, on va vite de toute façon s'en rendre compte.
00:48:10 Regardez l'équipe Groupama FDJ qui est en train de replacer ses leaders.
00:48:13 Ils sont un peu masqués sur le côté gauche, mais ils sont là.
00:48:17 On avait fait rouler tout à l'heure Ben Aski, qui connaît bien ces routes, puisqu'il résidait ici.
00:48:22 Voici le pied de la Malatte.
00:48:25 Ils ont terminé. Le Doubs, il est sur la gauche.
00:48:27 Et là, c'est parti.
00:48:29 C'est vraiment le pied, ici.
00:48:30 Le pied de la côte de la Malatte.
00:48:32 Trois kilomètres avec une pente moyenne à 8,6%.
00:48:35 Mais vous voyez des pentes max jusqu'à 17%.
00:48:38 Alors, il faut savoir qu'au premier passage, les coureurs, ils ne vont pas jusqu'au sommet.
00:48:42 Ce n'est pas tout à fait les 500 derniers mètres.
00:48:45 Ils vont les faire que pour l'arrivée finale.
00:48:48 Ils vont tourner avant parce que l'arrivée, c'est tout simplement un cul de sac.
00:48:53 C'est l'antenne avec un point de vue magnifique sur Besançon.
00:48:57 Le belvédère de Montfaucon, effectivement.
00:49:00 Besançon, qui est bien sûr en contrebas, sur les bords du Doubs.
00:49:06 Allez, c'est le moment de s'alléger, effectivement, pour Mael Gégan.
00:49:10 On reprendra peut-être un petit peu au sommet, mais dans ces pourcentages-là,
00:49:13 autant être le plus léger possible.
00:49:16 Et dans le peloton, à ce moment-là, il faut vraiment avoir le cœur bien accroché.
00:49:20 Parce que là, il y a beaucoup de vitesse, il y a beaucoup de mouvements.
00:49:22 Les coureurs font des petits gauche-droite pour garder la position.
00:49:26 On va arriver, vous allez voir, à ce virage, ce demi-tour presque.
00:49:29 Il va y avoir les coureurs passer la 40e position.
00:49:32 Il y a des chances qu'on ait des coureurs qui doivent mettre pied à terre.
00:49:35 Tellement, on est au ralenti, ça va bouchonner.
00:49:38 Ça y est, on y arrive. On entend le signaleur.
00:49:41 Regardez ce demi-tour, c'est impressionnant.
00:49:43 - Oui, c'est vraiment le gros coup de frein.
00:49:46 Alors écoutez, on en a fait des caisses sur la chicane d'Arenbert.
00:49:50 - Là, on va mettre pied à terre au milieu.
00:49:52 Ceux qui veulent faire l'intérieur, on arrive au dernier moment, on veut faire l'intérieur.
00:49:55 Mais forcément, ça ne passe pas, ça bouchonne.
00:49:58 Et c'est pied à terre. Et là, c'est interminable.
00:50:00 Parce que l'élastique, il va se tendre pour les derniers du peloton.
00:50:03 - Et eux, c'est la double peine.
00:50:05 Parce qu'ils doivent effectivement répondre à cet élastique qui se tend.
00:50:08 - Il y a plaisir et dérangement.
00:50:10 - Donc un premier sprint. Et après, ils sont bien mûrs en arrivant au pied de la malade.
00:50:14 Vous allez le voir quand on va prendre cette patte d'oie sur la droite.
00:50:17 - Eddy le 8'12 que l'on retrouve en première position maintenant en tête de Cyril.
00:50:22 - Cyril Barthes dans la roue.
00:50:24 David Goddou et Juan Costiou pour Arkéa BNB Hotel.
00:50:27 Bien placé Alexis Guérin qui fait une très belle course.
00:50:29 Alexis, ça ne m'étonnerait pas de le voir attaquer au premier passage.
00:50:32 On sait que c'est un coureur qui n'hésite pas à passer à l'offensive.
00:50:36 - Oui, assez tôt.
00:50:37 - Il y a des mouvements. Il y a des mouvements dans le peloton.
00:50:39 Ça chahute un petit peu.
00:50:41 - Eddy le 8'12 que l'on a vu terminer 4e de Paris-Roubaix Espoir dimanche.
00:50:46 On n'en a pas beaucoup parlé.
00:50:48 On a bien sûr parlé du Paris-Roubaix le principal.
00:50:50 Teutenberg s'était imposé.
00:50:52 La Citadelle qui est le monument emblématique de Besançon.
00:50:58 La Citadelle, symbole de la ville.
00:51:02 2000 ans d'histoire, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
00:51:05 Zone nature à 2000, ce qui explique que l'hélicoptère reste un petit peu haut.
00:51:09 - Un chef d'oeuvre de l'architecture militaire de Sébastien Lepraître,
00:51:16 que l'on connaissait plutôt sous le nom de Vauban.
00:51:18 Regardez comme c'est dur pour Maël Guégan.
00:51:20 - On est dans ces fameux passages à 13%.
00:51:22 Après dans la forêt, ça ne va pas redescendre.
00:51:25 Ce n'est pas le mot, mais la pente va s'adoucir légèrement.
00:51:28 Il faut qu'il s'accroche Maël.
00:51:31 Après, il y a encore un petit bout de chemin à faire devant.
00:51:33 C'est très important pour cette équipe CICU Nantes-Atlantique
00:51:37 d'être échappé, d'être représenté par un coureur.
00:51:40 - Maël Guégan qui est en reprise aujourd'hui.
00:51:44 Il y a des reprises plus douces que la malade.
00:51:47 Surtout quand on sait déjà que le Tinet est à 120 km d'échappée.
00:51:54 Allez, Jérémy Leveau en difficulté également.
00:51:57 - Les gabarits un peu plus lourds, c'est compliqué dans ces forts pourcentages.
00:52:01 Il faut passer l'orage du raide.
00:52:04 Après revenir un petit peu quand ça va s'adoucir.
00:52:07 - Alors qui fait le tempo devant ? On va aller voir ça quand même
00:52:10 parmi les coureurs qui sont actuellement échappés.
00:52:12 - C'est Emilien qui fait le tempo pour la Total Energy.
00:52:15 Lui, c'est certainement le meilleur grimpeur de cette échappée.
00:52:18 - Jousseum, effectivement, qui est en tête actuellement dans cette échappée.
00:52:23 Le coureur de...
00:52:25 - Patrick, c'est parti pour le peloton.
00:52:27 Ils sont au pied, ils ont pris cette patte d'oie sur la droite.
00:52:31 - C'est les Arkea BNB Hotel qui ont pris la tête devant les groupes AMA FDJ.
00:52:35 - Juan Costu qui a été très fort sur le région Pays de la Loire Tour.
00:52:42 Il nous a montré tout son talent.
00:52:45 Après, aujourd'hui, est-ce qu'il va avoir assez d'explosivité ?
00:52:48 On a vu sur Gazon Fier que les côtes un peu trop courtes, trop punchy,
00:52:54 ce n'était pas fait pour lui.
00:52:55 Là, il va peut-être trouver, on va voir sur une dizaine de minutes,
00:52:58 ce qu'il est capable de nous faire, le coureur breton.
00:53:01 - Il est dans la roue de Raul Garcia-Berna,
00:53:08 qui roule, pour l'instant, vous le voyez, en 1re position.
00:53:11 - Et Michael Woods, on en a peu parlé pour la Israël.
00:53:14 - On peut dire que c'est l'un des 4 ou 5 grands favoris de cette épreuve aujourd'hui,
00:53:22 avec Guillaume Martin, avec David Goddue, avec Lenny Martinez
00:53:26 et avec Félix Gall, également.
00:53:28 A moins qu'on ne fasse vraiment la course, comme il l'a indiqué,
00:53:30 pour Clément Berthet, aujourd'hui, son coéquipier.
00:53:32 - Sur le papier, Michael Woods fait partie des top coureurs,
00:53:36 mais depuis le début de saison, il n'a pas eu beaucoup de chance.
00:53:39 Il est un petit peu malade, un petit peu blessé,
00:53:41 il n'a pas eu les résultats qu'on attend de lui.
00:53:44 Et là, il arrive sur ses courses, Fletch Wallon, Jens Bastogne,
00:53:47 c'est clairement pour Michael Woods de gros objectifs.
00:53:50 Il faut qu'il se rassure sur ses épreuves.
00:53:52 - Et d'ailleurs, la malade, c'est moins régulier que le Puy de Dôme,
00:53:55 mais c'est à peu près la même distance, le Puy de Dôme,
00:53:58 où il s'est imposé, on s'en souvient, sur les routes du Tour de France, l'année dernière.
00:54:02 - Devant Pierre-Roger Latour.
00:54:05 - Allez, on regarde les positions.
00:54:07 Regardez, vous voyez derrière les deux coureurs d'Arkea,
00:54:09 et notamment Ewen Costew, David Goddue, Guillaume Martin est là, avec Lasse.
00:54:14 On a Thomas Champion, son coéquipier, qui est là également.
00:54:17 Un petit peu plus bas, eh bien, on a vu Nance Péters.
00:54:22 - Ici, Villermose, le coureur qui a annoncé sa retraite cette semaine, en fin de saison.
00:54:26 - Lenny Martinez est là, regardez, avec le Deussart 34.
00:54:30 Donc, pas vraiment concerné par cette première ascension.
00:54:34 Frederic Versnes, qui était sur la région Puy de la Loire-Tour,
00:54:41 et pas très bien placé non plus.
00:54:43 - Voilà, les coureurs qu'on voit désormais, ils ne pèseront plus sur la course.
00:54:47 C'est fini.
00:54:48 - Ça, c'est ceux qui ont pris l'élastique plus tât.
00:54:50 - Oui, là, c'est la double peine.
00:54:53 - Allez, chez Arkea, vous parliez tout à l'heure des équipes qu'on n'avait pas vues,
00:54:57 qui pointaient le bout de leur nez.
00:54:58 Au bon moment, on voit la formation Arkea-Samsic venir se placer aux avant-postes,
00:55:04 avec trois coureurs, il y a Ewen Costew, il y a Raul Garcia-Piernat, et il y a Secours.
00:55:10 C'est Christiane Martinez qui roule actuellement ?
00:55:12 - Non, non, non, Christiane Auronde, il était un petit peu au milieu du paquet,
00:55:15 il était au niveau de Lenny Martinez.
00:55:18 Mais il n'y a pas un tempo si dingue que ça, on voit seulement quelques coureurs distancés.
00:55:22 - Ils vous font mentir.
00:55:23 Ou alors la pente est plus difficile qu'ils ne...
00:55:25 - Ils ne sont pas au sommet, ils n'ont même pas escaladé un kilomètre les coureurs du peloton.
00:55:29 - Ils ne sont pas encore arrivés au plat.
00:55:31 - Mais on ne voit pas une équipe vraiment imposer un rythme effréné, c'est un tempo,
00:55:35 parce que quoi qu'il arrive, il faut la monter, cette côte.
00:55:38 Même si on la monte doucement, c'est déjà très difficile.
00:55:41 Mais je m'attendais à un autre scénario, un petit peu plus offensif.
00:55:45 - David Goddieu sur la droite, Guillaume Martin sur la gauche.
00:55:48 David Goddieu, on vous rappelle qu'il a été opéré en début de semaine de la main,
00:55:51 suite à sa chute la semaine dernière lors de la troisième étape sur le Tour du Pays Basque.
00:55:56 Et il nous disait en interview tout à l'heure que finalement, c'était peut-être un mal pour un bien
00:56:00 quand il a vu les images de cette chute effroyable qui a éliminé tant de grands coureurs internationaux.
00:56:06 Allez, c'est la fin de cette ascension pour les trois hommes de tête.
00:56:10 Pas encore ?
00:56:11 - Pas tout à fait.
00:56:12 - Non, c'est-à-dire que...
00:56:13 - C'est pas là ?
00:56:14 - Non, non, non, là, il y a encore un petit peu...
00:56:17 - C'est pas comme si on l'avait monté déjà cette course.
00:56:20 - Oui, mais nous, on va jusqu'en haut, Patrick, c'est pour ça.
00:56:23 Il reste un petit peu... Il reste un petit bout d'ascension avant de tourner sur la droite.
00:56:28 Mais pour la montée finale, il y a encore un kilomètre du GPM, encore un kilomètre d'ascension.
00:56:35 Ça va se réduire, ça va se rétrécir.
00:56:38 En fait, il y a deux endroits où ça se ressemble.
00:56:41 - On rentre... Effectivement, on rentre dans le village de Montfaucon.
00:56:43 - Là, il y a un replat et après, ils vont tourner de nouveau sur la droite
00:56:46 et ça va se cabrer avec une route qui va se rétrécir.
00:56:50 Et pour le premier passage, ils vont aller sur la droite,
00:56:52 ils vont plonger dans la descente qui est d'ailleurs très technique.
00:56:55 Attention aux cassures dans la descente et en bas, souvent, ça fait de beaux dégâts.
00:57:01 Et au dernier passage, ils iront sur la gauche pour aller jusqu'au Belvédère.
00:57:04 - Allez, Adney Holter qui fait le tempo devant Théo Delacroix et Alan Jusom
00:57:10 qui, avec le 215 tout à l'heure, a procédé à la sélection au sein de cet échappé.
00:57:15 Ils étaient 6, mais le Basque, Asparen, le Breton, Maël Guégan
00:57:21 et le Normand, Jérémy Leveau, ont été distanciés.
00:57:25 - Je ne sais pas si Christophe est derrière le peloton, un peu,
00:57:29 qu'il nous fasse l'état des troupes.
00:57:32 - Si, si, je suis là, Pierre, je suis derrière le peloton.
00:57:34 On est dans les voitures, je dois être au niveau de la voiture 4, 5 à peu près.
00:57:37 Mais oui, comme on peut s'y attendre, tous les ans, c'est la même chose.
00:57:40 Beaucoup de coureurs de distanciés.
00:57:42 Pour l'instant, j'ai doublé 20, 25 coureurs.
00:57:45 Mais surtout, on a perdu du monde, notamment pour Décathlon,
00:57:48 AG2 dans la mondiale, on a perdu Versthoffer, en plus d'Arthur Blaise tout à l'heure.
00:57:54 Et pour Groupama FDJ aussi, on a perdu Eddy de Huitous.
00:57:57 Donc voilà, les grosses formations, ceux qui ont déjà travaillé.
00:58:00 Et bien, tout simplement, on est en train d'avoir de moins en moins d'équipiers
00:58:05 pour ces 2 équipes-là.
00:58:07 - Théo Delacroix est très fort à l'avant de la course.
00:58:10 Regardez, il est en train de distancer Alan Jusom sans peut-être l'avoir vraiment cherché.
00:58:17 Ainsi que celui qui roulait auparavant en 1re position, Adne Holter,
00:58:23 le Norvégien de l'équipe Uno-X.
00:58:25 Et voici la dernière partie à la sortie, donc, de ce petit village de Montfaucon.
00:58:31 - Ah, c'est la dernière partie raide, hein.
00:58:33 Après, ils seront sur une belle route, encore une fois, au 1er passage,
00:58:36 ils vont prendre à droite, ils vont descendre, mais au dernier passage,
00:58:39 il restera 500 m d'ascension sur une route parfaite, en très bon état.
00:58:44 On va pouvoir remettre presque le grand plateau pour les tout premiers
00:58:49 sur les 500 derniers mètres.
00:58:51 Là où étaient les coureurs, là, c'est petit plateau, c'est vraiment très très raide.
00:58:56 Il ne faut pas trop prendre en compte les pourcentages,
00:58:59 parce que cette montée, elle est tellement irrégulière.
00:59:01 Il y a des passages très raides, des petits replats,
00:59:03 c'est vraiment très dur d'avoir un rythme régulier.
00:59:07 C'est interminable, ça fait combien de temps qu'ils sont dedans, là,
00:59:13 ces coureurs de tête ?
00:59:14 - Et là, dans 2-3 minutes, on verra leurs poursuivants.
00:59:19 Et beaucoup de public pour assister au passage des coureurs.
00:59:23 Je vous rappelle que c'est sur ces pentes qu'habitent, ici,
00:59:26 dans ce village de Montfaucon, Clément Berthet et Juliette Labousse,
00:59:31 que vous avez pu entendre dans ce repérage que l'on vous a proposé tout à l'heure.
00:59:37 Vous avez perçu l'antenne, là-bas ?
00:59:39 Eh bien, c'est le sommet où sera jugé tout à l'heure l'arrivée.
00:59:42 Mais là, on vira à droite et c'est Théo Delacroix qui est passé en tête,
00:59:45 car comme l'a dit Pierre, on ne va pas monter pour ce premier tour au sommet.
00:59:50 Il s'agit d'un cul-de-sac.
00:59:51 On va partir faire une boucle finale de 47 km à couvrir pour les 3 m de tête et pour le peloton.
01:00:03 - Attention à cette descente. C'est très technique, ce n'est pas dangereux.
01:00:07 Il y a des beaux virages qu'il faut prendre à pleine vitesse.
01:00:11 On n'a pas beaucoup de visibilité.
01:00:13 Un coureur très à l'aise peut faire vraiment une différence.
01:00:17 Ces 3 coureurs doivent rester en tête, on est d'accord.
01:00:19 Mais dans le peloton, passé la 20e ou 30e position, il va y avoir des cassures.
01:00:24 C'est sûr et certain. Tous les ans, c'est le cas.
01:00:26 Et ça fait très très mal.
01:00:28 Et si le vent sur la grande route après la descente est bien positionné,
01:00:31 il y a moyen de mettre un petit coup d'accélérateur qui fait très mal au peloton.
01:00:36 - Le peloton dans la traversée de Montfaucon.
01:00:38 - Il y a des chances qu'il y ait plus de dégâts dans la descente que dans la montée sur cette édition.
01:00:44 - En tout cas, on a vu qu'il y avait encore beaucoup de monde dans ce peloton.
01:00:50 Et c'est finalement la formation Arkea Bienby Hotel qui a réglé le tempo tout au long de cette montée.
01:00:58 - C'est la première fois que les coureurs vont avoir un petit coup de chaud sur une course.
01:01:01 Les premières chaleurs. Christophe, tu nous as parlé un petit peu de la météo ?
01:01:05 - Non, je n'en avais pas parlé encore. Il fait magnifiquement beau.
01:01:09 Franchement, c'est un réel plaisir. Il fait 22 degrés à la moto.
01:01:12 Donc, vous le voyez bien à l'image, tous les coureurs, tout le monde est en cours.
01:01:15 Franchement, on a des conditions idéales. J'ai entendu parler du vent.
01:01:18 Pierre, franchement, moi, je n'en vois pas. Il n'y a rien. Ça ne bouge pas.
01:01:21 Donc, je pense que ça aura peu d'incidence. Mais tu as raison.
01:01:24 Cette descente, elle risque de faire beaucoup de dégâts. Et attention à cette grande ligne.
01:01:28 Mais là, au sommet, moi, je n'ai pas de vent.
01:01:31 - Bon, ça, c'est une information quand même. Pas de vent sur Montfaucon.
01:01:36 Et un peloton qui est resté compact. Même si, comme l'a dit tout à l'heure Christophe,
01:01:42 on a perdu des éléments. Surtout les coureurs qui ont été amenés à travailler à la poursuite des échappés.
01:01:49 C'était le cas notamment d'un certain nombre de coureurs de l'équipe d'Ekatan 1G2 à la mondiale.
01:01:53 Et puis des coureurs qui peut-être appartiennent aussi à des équipes continentales.
01:01:58 L'équipe... Je pense aussi à l'équipe Philippe Wagner qui a dû perdre des éléments.
01:02:03 On a toujours Alexis Guérin dans les bonnes positions. Mais ses équipiers qui ont travaillé auparavant
01:02:09 ont peut-être eu beaucoup plus de mal à se hisser sur la malade.
01:02:13 Guillaume Martin en haut de l'écran avec Robin Fernandez.
01:02:17 Juste derrière, vous apercevez... Alors c'est quoi ? Félix Gall, c'est bien ça.
01:02:22 Là, on est où dans le peloton ? On est, j'imagine, plutôt aux avant-postes.
01:02:26 - On est dans les 15 premières places. On est vraiment à l'avant du peloton.
01:02:30 On est bien positionnés pour Félix Gall.
01:02:33 L'équipe Kofidis qui reste sur un doublé dans cette épreuve.
01:02:43 La classique, Grand Besançon, qui espère bien s'imposer à nouveau aujourd'hui
01:02:51 pour succéder à Victor Laffey et à Rezo Serrada, les deux précédents vainqueurs au Belvédère de Montfaucon.
01:03:00 - Patrick, il y en a un qui me fait forte impression, c'est David Goddou.
01:03:03 Il a le visage des bons jours, il a une bonne tête et je pense qu'il va nous surprendre
01:03:10 malgré tous les déboires qu'il a eu depuis quelques semaines.
01:03:14 On va avoir du grand David Goddou, j'en suis presque convaincu.
01:03:17 - Alors que vous n'avez parlé que de Lenny Martinez.
01:03:20 Non, vous n'avez parlé, vous avez surtout été logé pour Lenny Martinez,
01:03:24 compte tenu de ses qualités intrinsèques.
01:03:27 Je pense que vous reflétiez la vie du plus grand nombre des spécialistes.
01:03:33 Parce que sur ce plateau, présenté au départ de la classique Grand Besançon,
01:03:38 et puis avec cette physionomie de course et notamment cet arrivé en bosse,
01:03:43 ça lui convient parfaitement.
01:03:46 Allez, c'est parti pour le floton.
01:03:48 Le virage et la descente.
01:03:50 - La descente, cette descente technique, attention en bas au cas sûr.
01:03:53 Le floton, je suis étonné quand même.
01:03:56 Il y a beaucoup de coureurs.
01:03:58 On sait que le coureur s'homogénéise vers le haut
01:04:02 et que forcément tout le monde devient...
01:04:05 - J'ai fait une bêtise ? - Non.
01:04:07 - Le niveau global du floton augmente.
01:04:10 - Moi j'ai beaucoup aimé, Pierre.
01:04:12 S'homogénéiser, là j'ai beaucoup aimé.
01:04:14 - Il n'invente pas des mots lui, parce que je connais des coureurs,
01:04:19 qui ont inventé beaucoup de mots.
01:04:21 Vous savez combien ils ont perdu de secondes ?
01:04:23 12 secondes seulement de perdue dans cette ascension, les hommes de tête.
01:04:28 - Mais non, mais non. Ils ont perdu 2 minutes.
01:04:31 Ils ont perdu 1 minute 40.
01:04:34 - Non, non, mais attendez.
01:04:37 Il y avait 3,55 en bas et il y avait 3,40 en haut.
01:04:40 Là, je ne parle pas de l'écart maintenant,
01:04:42 ou je ne sais pas quand vous avez pris votre pointage,
01:04:44 mais ils ont perdu 12 secondes dans l'espace de cette ascension de la malade.
01:04:48 Alors si vous commencez à reprendre, moi me reprendre, vous pouvez y aller.
01:04:52 Mais reprendre le chrono de notre chef d'édition, Garence Ferro, là je vous laisse.
01:04:57 - Il a dû louper un pointage.
01:04:59 - Je crois, oui. Je crois, oui.
01:05:01 - Je vais demander...
01:05:03 - Non, ça a monté. Ça veut dire que derrière...
01:05:05 - Il ne fonctionne pas le mien.
01:05:07 - Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais ça veut dire que derrière,
01:05:10 et ça expliquerait, c'est assez cohérent.
01:05:12 - Ça n'a pas monté vite.
01:05:14 - On n'a pas cherché à reprendre du temps, on n'a pas monté vite.
01:05:16 Et c'est la raison pour laquelle on a encore un peloton assez compact,
01:05:19 même si comme vous l'envisagez, dans la descente, il y a des cassures.
01:05:23 J'aimerais bien qu'on voit. Ce sont les deux coureurs qui étaient en tête au sommet.
01:05:26 L'équipe Arkea B&B Hotel qui fait la descente en bénéficiant du placement en tête du peloton.
01:05:33 Et ça descend assez vite.
01:05:35 On tourne une page de publicité et on revient avec Christophe Riblon.
01:05:39 Et son surnom, vous l'avez trouvé son surnom ?
01:05:41 Alors je vais aller voir sur Twitter si les téléspectateurs ont trouvé le surnom de Christophe Riblon.
01:05:45 Et avec Pierre Roland, à tout de suite.
01:05:47 37 kilomètres encore à couvrir.
01:05:52 Et pour l'instant, vous le voyez, le peloton est à 3 minutes 45 des trois hommes de tête.
01:05:58 Alan Joussome, Adney Holter et Théo Delacroix.
01:06:02 Ces trois hommes qui sont passés en tête devant le point chaud du golfe de Besançon,
01:06:07 devant le troisième sprint, troisième et dernier sprint.
01:06:10 On est sur une course d'un jour.
01:06:12 Les points chauds n'ont pas de conséquence en termes de bénéfices,
01:06:16 puisque ce n'est pas une course par étapes.
01:06:18 Et en ce qui concerne le classement des sprints, car il y a un classement de meilleurs grappeurs et un classement des sprints,
01:06:23 c'est le même homme que l'on retrouve en tête de ces deux challenges.
01:06:26 Il est toujours aux avant-postes, c'est le local Théo Delacroix, originaire du département voisin,
01:06:32 le département du Jura, où nous serons demain, évidemment, pour suivre cette deuxième épreuve du week-end, le Tour du Jura.
01:06:40 Attention, ça sera plutôt haut demain. Il faudra venir, je ne sais plus l'heure, mais ça va voir.
01:06:44 11h30. 11h40, soyons précis.
01:06:47 On voit Marco Frigo qui est venu s'intercaler entre les hommes de tête et le peloton.
01:06:54 Marco Frigo de l'équipe Israël Premier Tech, qui est sorti du peloton au bas de la descente,
01:07:00 justement à proximité de ce point chaud.
01:07:02 Et derrière lui, il y a un autre coureur au troisième échelon.
01:07:06 C'est un coureur qui prendra sa retraite en fin de saison et qui est loin d'être un inconnu,
01:07:12 puisqu'il s'agit de Thomas De Gendt de l'équipe Loto-Destini.
01:07:15 De Gendt, le baroudeur par excellence, le digne successeur d'un Jackie Durand, par exemple.
01:07:21 Il a gagné sur les trois grands tours.
01:07:24 Et on va revoir l'attaque de Thomas De Gendt ici.
01:07:27 Voilà, il est bien sorti. Personne n'avait les moyens de l'accompagner,
01:07:31 probablement pas Robin Thomson qui était ici en tête du peloton devant Clément Berthet.
01:07:37 L'insatiable baroudeur belge, il se fait plaisir.
01:07:42 Alors ça va être compliqué déjà, il va falloir que revenir sur...
01:07:46 Il n'y a pas grand chose si on croit cette indication.
01:07:50 On aurait seulement une douzaine de secondes.
01:07:52 Mais on voit tous les échelons, on voit tout sur ce long, faux, plat montant.
01:07:58 C'est un petit peu compliqué, surtout que derrière les décathlons,
01:08:02 AG2R La Mondiale se sont remis en ordre.
01:08:06 Et Thomas De Gendt, il se relève on dirait.
01:08:09 Par contre le coureur italien Marco Frigo, lui, continue son effort.
01:08:15 Tout seul, ça paraît un petit peu compliqué.
01:08:18 Certainement, il va se relever aussi.
01:08:22 Il voit que c'est voué à l'échec cette tentative.
01:08:25 3 minutes 35 à boucher tout seul contre 3 coureurs.
01:08:28 C'est quasi mission impossible.
01:08:30 Donc il enroule un petit peu, il va récupérer.
01:08:33 Simplement bientôt prendre un bidon, un gel et penser au final.
01:08:38 Marco Frigo qui était l'année dernière sur le Giro.
01:08:41 Rappelez-vous dans la belle échappée sur la route de Bergam,
01:08:45 qui avait vu la victoire de Brandon McNulty devant Ben Nilly.
01:08:49 Marco Frigo avait pris la 3ème place de cette 15ème étape.
01:08:56 Alors que l'on voit le peloton qui chasse derrière l'italien qui se retourne.
01:09:05 Franchement, vous pensez que ces tentatives vont changer grand chose ?
01:09:09 Non, non, là en plus il ne croit plus trop.
01:09:12 C'est ce que je vous avais dit, il va boire un coup.
01:09:15 Il va essayer de récupérer de son petit effort.
01:09:17 Là c'est 2-3 km et se mettre au service certainement de Michael Woods.
01:09:22 Je vais toujours l'appeler Darío.
01:09:25 Ce coureur a la particularité, il fait 1m88.
01:09:29 C'est quand même un grand gabarit.
01:09:32 Donc là il s'est fait plaisir sur cette partie rectiligne.
01:09:36 Il aime bien ça, ces tentatives un petit peu en solitaire.
01:09:39 En général pour déclencher la course, pour obtenir peut-être du soutien.
01:09:42 Mais là il était tout seul, il est resté tout seul.
01:09:44 Et l'équipe d'Ekatlan à G2R La Mondiale qui remet son emprise sur la course.
01:09:50 Mais dites donc quand même, et ils en font du boulot sur cette épreuve.
01:09:54 On le sent vraiment que cette équipe est transformée par les résultats de ce début de saison.
01:10:02 Mercredi vous avez peut-être regardé la flèche Brabantson
01:10:06 et vu la belle victoire obtenue par Benoît Kosnefroy qui n'est pas présent.
01:10:11 Mais c'est indéniable, cette équipe a le vent en poupe.
01:10:14 Non, c'est Peters qui se met à collaborer en tête de peloton.
01:10:18 Donc on va jouer Berthe et Félix Gall du côté de la Décathlon.
01:10:22 Mais clairement oui, cette équipe a le vent dans le dos.
01:10:25 L'arrivée de Décathlon comme sponsor titre, avec du nouveau matériel,
01:10:30 avec plein de nouvelles choses mises en place.
01:10:33 Ça apporte ses fruits très rapidement et de beaux résultats pour cette équipe
01:10:37 qu'on n'a pas l'habitude de voir briller aussi tôt dans la saison.
01:10:40 C'est quand même l'équipe référence des courses à étapes.
01:10:43 On a l'habitude de les voir arriver au Dauphiné, au Tour de France,
01:10:46 souvent victorieux, briller sur les courses et grandes courses à étapes du mois de juin-juillet.
01:10:52 Mais là, ils ont fait un début de saison tonitruant.
01:10:55 Peters il ne ménage pas sa peine, il prend un long relais.
01:11:06 Parce que sur ce circuit, on a effectivement Nance Peters,
01:11:11 derrière lui on va retrouver Cyril Barthe, ensuite on retrouve Robin Thompson
01:11:17 et puis à nouveau les coureurs de la formation Décathlon AG2R La Mondiale.
01:11:22 Et ensuite, vous les apercevez les coureurs de l'équipe Cofidis et ceux de la formation Arkea.
01:11:29 On est sur un circuit qui développe depuis Montfaucon 47 km.
01:11:34 On est sur un circuit où figurent également un certain nombre de lieux
01:11:40 qui rendent hommage à la culture locale.
01:11:42 Ici, le musée des Maisons Comptoises que vous pouvez apercevoir sur cette vue aérienne.
01:11:50 Mais on est aussi sur un circuit qui est difficile.
01:11:55 Il n'y a quasiment pas un mètre de plat.
01:11:57 Alors, il n'y a pas de grosses difficultés en soi avant la malade.
01:12:00 Mais c'est vraiment une belle répétition avant les prochaines échéances.
01:12:04 Car on est, vous le savez, à la charnière des classiques flandriennes et des classiques ardennaises.
01:12:09 Écoutez justement l'organisateur Didier Monrolin qui nous parle du rôle de cette épreuve
01:12:15 qu'ils organisent pour la quatrième fois ici dans le département du Doubs.
01:12:19 Cette arrivée va devenir mythique.
01:12:21 C'est devenu un temps fort du cyclisme français et européen.
01:12:24 Les coureurs savent. Ils viennent se préparer aussi sur cette difficulté des passages 17-18%.
01:12:29 A chaque fois, ça consacre un peu de chers grimpeurs.
01:12:32 Donc, une fois de plus, ça sera encore une très belle arrivée.
01:12:35 Et on parle souvent de vos courses pour préparer les Ardennaises.
01:12:38 C'est aussi une autre manière de venir s'entraîner, de venir répéter les efforts qu'il faudra faire,
01:12:42 notamment sur les Bastogne-Neige dans une semaine.
01:12:45 Oui, c'est vrai qu'on a des parcours qui sont assez semblables.
01:12:48 On voit un Victor Laffey l'année dernière qui s'impose sur la classique
01:12:51 et qui va faire sixième au sommet du Mur de Huy.
01:12:53 Donc, clairement, les coureurs, je pense que c'est un passage maintenant qui est important pour eux.
01:12:58 Alors, soyons clairs, les Ardennaises, elles commencent réellement dimanche, après-demain.
01:13:02 Mais les coureurs qui sont là ne vont pas faire l'impasse sur le Tour du Jura pour la plupart
01:13:06 et aller sur l'Amstel Gold Race.
01:13:08 Non, si on choisit de venir en Franche-Comté, c'est tout simplement parce qu'on fait l'impasse sur l'Amstel.
01:13:14 D'ailleurs, l'Amstel, ce n'est pas dans les Ardennes. Certains pourront le rétorquer.
01:13:19 Mais il y a effectivement ensuite, bien sûr, Liège-La Flèche, deux classiques très réputés.
01:13:25 Et beaucoup de coureurs sont concernés par ces classiques.
01:13:30 On a parlé notamment de Guillaume Martin ou de David Goddieu.
01:13:34 On pourrait citer aussi Félix Gall concernant les équipes françaises qui sont venues ici en termes de préparation.
01:13:39 Guillaume Martin, justement, qui s'exprime lui aussi sur ses ambitions
01:13:44 et sur l'importance de cette épreuve là où elle est située dans le calendrier.
01:13:48 Là, depuis la fin du Tour de Catalogne, Paris-Calembert, j'ai vraiment retrouvé de bonnes sensations.
01:13:53 C'est le cas à l'entraînement.
01:13:56 Donc là, je suis vraiment ambitieux sur ce week-end qui arrive en approche aussi des classiques ardennaises.
01:14:01 De La Flèche Wallonne, de Liège-Bastogne-Liège qui sont un peu le point d'orgue du début de saison.
01:14:06 Donc voilà, c'est le moment pour scorer.
01:14:09 Justement, ces classiques franco-hontoises, vous les voyez comme une préparation idéale pour faire les efforts pour les classiques ardennaises ?
01:14:16 Alors oui, c'est une préparation. Et en même temps, ce sont des courses qui aujourd'hui valent pour elles-mêmes.
01:14:21 Et voilà, s'il y a la victoire au bout, je penserais juste à la victoire et je ne penserais pas à la préparation.
01:14:28 Donc voilà, je les aborde vraiment concentrés et comme s'il n'y avait pas les ardennaises derrière.
01:14:33 Merci Guillaume, bonne course.
01:14:35 Voilà, Guillaume Martin. C'est vrai qu'il monte en puissance, Guillaume Martin. On l'a vu.
01:14:39 Sur le Tour de Catalogne, il avait pris la troisième place lors de la dernière étape à Montjuic.
01:14:47 Ce qui signait en quelque sorte son retour au premier plan et je crois que c'est à Paris-Camembert aussi qu'il est allé chercher une place de sixième.
01:14:55 Ah, regardez ce coureur, c'est Jefferson Cepeda. Il va falloir se familiariser avec ce coureur.
01:15:00 Alors Jefferson Cepeda, ça vous rappelle peut-être le coureur de l'équipe IF ?
01:15:05 Non, ce n'est pas le même. Il s'appelle Jefferson Cepeda lui aussi. Même prénom, même nom.
01:15:09 Et pourtant, il n'a rien à voir avec l'autre. Et il est même beaucoup moins réputé.
01:15:13 Il est au sein de la formation Carrara Orale et pourtant, vous en avez déjà parlé mercredi.
01:15:17 Il avait terminé cinquième de la Flèche Brabanson. C'est un coureur au sujet duquel on n'avait pas énormément de références.
01:15:25 C'est un coureur qui appartient pourtant à cette équipe Carrara Orale depuis 2020.
01:15:29 Mais il avait quand même eu l'occasion de remporter quelques victoires dans le passé,
01:15:35 mais surtout chez lui en devenant champion national d'Équateur et en remportant également le championnat panaméricain.
01:15:45 Quand on regarde ses résultats depuis le début de la saison, deuxième de son championnat national en contre-la-monde,
01:15:52 troisième de l'épreuve en ligne et une fois qu'il est parvenu en Espagne,
01:15:58 on l'a vu prendre la quatrième place d'un chrono sur la route à Delsol.
01:16:04 Troisième d'une étape également sur O Gran Camino, c'est cette épreuve espagnole disputée en Galice.
01:16:10 Quatrième du classement final. Bref, il est placé pratiquement sur chaque course qu'il dispute.
01:16:17 Il n'en a pas disputé énormément depuis le début de l'année et cinquième, je l'ai dit, mercredi.
01:16:21 Il faut compter avec lui, pourquoi pas, en ce qui concerne l'arrivée de cette course aujourd'hui au-dessus de Besançon.
01:16:30 On va le faire maintenant afin de suivre la fin du circuit, la plongée sur Besançon, la remontée de la Malade,
01:16:44 l'arrivée en côte effroyable que l'on attend. Qui sera le successeur de Rezo Serrada et de Victor Laffey,
01:16:51 les deux derniers vainqueurs de l'équipe Cofidis ? Vous le saurez dans quelques minutes.
01:16:55 Nous sommes à 25 kilomètres de l'arrivée avec les trois rescapés de l'échappée du jour.
01:17:03 Une échappée, ils étaient six à l'origine, ils ne sont plus que trois parmi eux.
01:17:07 Alain Joussem, que vous voyez ici au premier plan, Deussart 115, équipe Total Energy.
01:17:14 Théo Delacroix pour la formation Saint-Michel, Mavic, Aubert 93.
01:17:20 Et puis celui qui roule en tête, c'est le Norvégien Adne Holter de l'équipe Une X-Mobility.
01:17:27 Voilà donc en ce qui concerne les trois coureurs de tête.
01:17:30 Regardez l'écart de 2 minutes et 12 secondes à 24 kilomètres de l'arrivée.
01:17:33 Cet écart qui, alors que l'échappée est partie dès le départ,
01:17:37 pratiquement, et bien, ce comment dire, cet écart qui a commencé à décliner après 70 kilomètres de course,
01:17:47 assez rapidement, je ne sais pas si c'est le mot qui convient,
01:17:51 mais on va dire qu'on reprenait 30 secondes par tranche de 10 kilomètres.
01:17:54 Et puis ça s'est un peu stabilisé au moment de franchir la Malatte,
01:17:58 contre toute attente, la première ascension de la Malatte,
01:18:01 et même lors des 10 kilomètres qui ont suivi, au moment où on a eu des tentatives un petit peu isolées
01:18:06 de Marco Frigo, de Thomas Degent, ils ont été repris par le peloton,
01:18:11 sans pouvoir prendre une grande marge de manœuvre.
01:18:13 Et là, on voit que l'on a deux équipes qui collaborent,
01:18:16 alors que pendant toute la première partie, on a laissé faire la formation d'hécatlon à G2A la Mondiale.
01:18:21 Cette fois-ci, certes, l'équipe de Jean-Baptiste Kiclé continue d'assumer le poids de la poursuite,
01:18:32 mais avec la formation, groupe à main FDG également.
01:18:35 Attention à ce virage, avec un petit peu de gravillon à l'intérieur, il faut être prudent.
01:18:42 On va arriver dans une partie technique, mais là, les coureurs de tête,
01:18:45 ils ont perdu une minute en 7 kilomètres,
01:18:48 donc dans le peloton, là, ça a vraiment mis en route,
01:18:51 notamment avec les relais très appuyés de Nance Peters pour l'hécatlon à G2R,
01:18:55 et de Cyril Bard pour la groupe à main FDJ.
01:18:58 On a vraiment mis un gros coup de vis, on accélère très clairement,
01:19:03 et là, les kilomètres commencent à peser dans les jambes, ça commence à être difficile.
01:19:09 Et là, quand on est en tête de peloton, sur une partie aussi technique,
01:19:12 on peut s'en donner à cœur joie.
01:19:13 On prend les virages un petit peu vite, on fait la relance bien,
01:19:16 derrière, ça s'étire, on met de la difficulté aux coureurs qui sont mal positionnés dans le peloton.
01:19:22 Alors, côté d'hécatlon à G2R, on l'a dit, Jordan Labrosse et Nance Peters,
01:19:29 pour deux leaders, on va dire, Clément Berthet et Félix Galles.
01:19:32 Côté groupe à main FDJ, on a Robin Thomson et Cyril Bard,
01:19:37 au service de David Goddio et Léni Martinez, les deux leaders de cette...
01:19:42 on peut dire formation franco-ontoise, peut-être pas quand même,
01:19:46 mais en tout cas de cette formation groupe à main FDJ.
01:19:48 Mais là, ils sont un peu sur leur terre.
01:19:50 - Je vais rajouter par rapport à ce que disait Pierre,
01:19:55 Pierre, il a raison, l'échappelage a perdu beaucoup de temps,
01:19:57 mais effectivement, dans le peloton, moi, j'étais très étonné,
01:19:59 pendant la pub, ça roulait vraiment très vite, on était sur des plateaux,
01:20:03 je me disais même, on va voir qu'il n'y a pas de vent,
01:20:05 parce que clairement, là, il y en aurait eu de partout,
01:20:08 ça commence à être difficile dans le peloton,
01:20:10 mais à noter qu'il n'y a que ces deux équipes-là qui roulent,
01:20:12 tout à l'heure, je suis allé voir Jean-Baptiste Kicler,
01:20:14 il n'était pas très content, il n'y avait pas beaucoup de renforts,
01:20:16 j'ai l'impression que dans les voitures, on n'est pas d'accord,
01:20:19 il n'y a pas beaucoup d'équipes qui sont prêtes à aller rouler,
01:20:22 c'est d'ailleurs pour ça qu'on n'en a que deux,
01:20:24 et à noter, dans ces deux équipes, on n'a plus que quatre coureurs,
01:20:26 donc si on en met deux, chacune, à rouler,
01:20:29 il ne restera plus que deux coureurs pour faire le final.
01:20:32 - Oui, mais c'est peut-être aussi la réussite de l'équipe d'Ecatelan à G2R,
01:20:38 qui commence un petit peu à faire peur à tout le monde,
01:20:41 parce qu'ils en sont à neuf victoires depuis le début de l'année,
01:20:44 on a parlé de Benoit Kosneufroy sur la flèche Brabantson,
01:20:47 on a gagné en World Tour avec Paul Laperra au Pays Basque,
01:20:50 même s'il n'est pas présent,
01:20:51 enfin, même si ni l'un ni l'autre ne sont présents,
01:20:53 d'ailleurs, aucun des vainqueurs de cette équipe n'est présent,
01:20:56 à l'heure actuelle, sur cette course.
01:20:59 Le troisième vainqueur de cette équipe, c'est Ben O'Connor,
01:21:02 qui a gagné lui aussi en World Tour, notamment une étape du Tour UAE,
01:21:05 c'était en début d'année.
01:21:07 Voilà, on se dit qu'il y a un engouement qui est collectif dans cette équipe.
01:21:12 - Regardez les cassures, ces parties techniques,
01:21:15 à l'avant on accélère à chaque sortie de virage,
01:21:18 on prend les virages un petit peu vite,
01:21:20 et derrière, ça fait des dégâts, les coureurs fatigués,
01:21:23 comme Christophe nous expliquait,
01:21:25 ils se font tout simplement lâcher dans une partie presque en faux-plat descendant,
01:21:30 donc ça peut paraître particulier, mais la vitesse,
01:21:33 regardez ces coureurs au fond là, c'est terrible,
01:21:38 la vitesse que les coureurs prennent dans les descentes.
01:21:41 - Et ça va être comme ça jusqu'au pied de la palette ?
01:21:44 - Oui, là c'est un enchaînement de petites montées et de descentes,
01:21:48 plus ou moins par moment sur des belles routes,
01:21:51 par moment sur des routes un petit peu plus étroites,
01:21:53 mais ça fait très très très mal aux jambes,
01:21:56 on arrive à s'accrocher parce que c'est pas très long,
01:21:59 mais ça met énormément de fatigue et ça pèse dans les jambes des coureurs pour la dernière ascension.
01:22:03 - Il y a du vent quand même, qu'est-ce qu'il nous disait Christophe Ribourne ?
01:22:06 S'il n'y avait pas de vent, il tomberait, là il ne tombe pas,
01:22:08 regardez, il y a un peu de vent, il y en a un qui tombe là quand même,
01:22:11 ah oui, chapeau là, bon ça va, tout va bien, c'est bon,
01:22:16 et l'autre là-bas, attention, le suit, non mais nous on suit tout,
01:22:19 on a un regard sur tout, voilà, attention, ça va, on est rassuré,
01:22:24 bon ben on espère que l'atterrissage sera identique tout à l'heure
01:22:26 lorsqu'on en arrivera au belvédère pour les coureurs du peloton,
01:22:29 mais ils ne vont pas descendre, ils vont monter,
01:22:31 car l'arrivée est en ascension, la côte de la Malatte sur la commune de Montfaucon,
01:22:37 regardez cette difficulté que l'on va escalader à nouveau
01:22:40 lorsqu'on sera à quoi, 15 kilomètres de l'arrivée ?
01:22:42 Un peu moins de 15, 5 kilomètres de l'arrivée,
01:22:45 donc dans 15 kilomètres, ce que je voulais dire,
01:22:48 eh bien on aura ces pourcentages difficiles,
01:22:52 et il y en a un qui nous en parle justement de la Malatte,
01:22:54 c'est Lenny Martinez, écoutez, Lenny au micro de Charles-Antoine Nora.
01:22:59 - Oui c'est un effort puncher, parce que la Malatte c'est peut-être 8 minutes,
01:23:03 mais voilà, après ça monte encore jusqu'aux antennes,
01:23:07 donc un puncher, il faut quand même vite coincer,
01:23:10 parce que c'est assez long, et vu que c'est tellement raide,
01:23:12 on a le temps de bien coincer aussi, donc il faut bien gérer son effort,
01:23:16 c'est un truc vraiment très très dur.
01:23:18 - Lenny Martinez, qui est évidemment considéré ici comme l'épouvantail de cette course,
01:23:22 c'est l'homme en forme, c'est aussi un coureur de grand talent dans ce type d'arrivée,
01:23:27 Lenny Martinez, que Michael Woods, présent lui aussi sur la course,
01:23:31 avait vu remporter la classique VAR, vous vous rappelez,
01:23:35 juste avant le départ du Tour des Alpes-Maritimes, c'était au mois de février,
01:23:39 Michael Woods, lui aussi rencontré par Charles-Antoine Nora,
01:23:43 il appartient à l'équipe Israël Première Tech.
01:23:48 - Les jeunes maintenant sont incroyables, le niveau c'est si haut,
01:23:53 le peloton a complètement changé, je trouve que chaque course maintenant,
01:23:58 c'est si dur, et oui, pour moi c'est toujours intéressant,
01:24:03 parce que ces jeunes coureurs-là me poussent,
01:24:06 et j'espère que je peux attaquer, ou peut-être gagner contre Lenny,
01:24:11 ou contre Félix Corne, je crois que ces deux coureurs-là sont les favoris aujourd'hui.
01:24:17 - Michael Woods, double vainqueur d'étapes sur la Vuelta,
01:24:20 double vainqueur aussi de la route d'Occitanie,
01:24:24 et vainqueur, on l'a dit tout à l'heure, de l'étape du Puy-de-Dôme,
01:24:27 et vous l'avez peut-être entendu, parce qu'il avait oublié d'appuyer sur son bouton,
01:24:30 c'est Pierre Roland qui nous soulignait qu'il est parti dans un sacré challenge,
01:24:34 ce week-end, notre ami Michael Woods.
01:24:36 - Oui, il est annoncé demain, autour du Jura,
01:24:40 dimanche, à l'Amstel Gold Race.
01:24:42 - C'est pas loin ? Enfin, en voiture ?
01:24:44 - L'Amstel, c'est une course, une grande classique,
01:24:48 avec beaucoup de kilomètres, beaucoup d'ascensions, de virages,
01:24:51 souvent on dit qu'il faut du jus, il faut de la fraîcheur,
01:24:54 et c'est vrai que ça paraît un peu particulier,
01:24:57 mais on en verra Charles-Antoine Norat lui poser la question demain matin,
01:25:01 pour avoir confirmation.
01:25:03 - Vous l'avez eu comme coéquipier, non ?
01:25:05 - Oui, je l'ai eu comme coéquipier, j'étais avec lui quand il a gagné
01:25:08 la première étape autour d'Espagne.
01:25:10 C'est un drôle de personnage.
01:25:12 - Alors, on a déjà la réponse à votre question, Charles-Antoine Norat
01:25:16 lui avait posé la question ce matin, justement, ça l'avait étonné lui aussi,
01:25:19 et Michael Woods lui a répondu, on n'a pas réservé cette réponse
01:25:22 dans l'interview qu'on a choisie,
01:25:24 Michael Woods lui avait répondu que finalement, non, il n'irait pas à l'Amstel,
01:25:28 il privilégiait donc cette course aujourd'hui, et celle de demain,
01:25:32 le tour du Jura, que vous pourrez suivre demain,
01:25:35 à partir de 11h40 en direct sur la chaîne d'équipe.
01:25:39 - Ça paraît plus que logique de faire ce choix,
01:25:42 et en plus, trop belle opportunité pour lui.
01:25:45 - Alors, j'en suis à vous donner les rendez-vous,
01:25:47 alors, vous savez qu'à l'issue de, on est vendredi,
01:25:50 dernier jour de semaine, à l'issue de cette classique
01:25:54 Grand Besançon d'Ou, et bien nous aurons bien sûr
01:25:58 l'équipe de choc, présentée par Anne-Sophie Bernadie,
01:26:02 avec Mamadou Niang en invitée,
01:26:06 et on pourra revenir sur le quart de finale allée de la Ligue Europa
01:26:10 entre Benfica et Marseille, et puis il y aura également
01:26:13 Claire Brécogne qui débriefera avec Anne-Sophie Bernadie
01:26:18 et sa petite bande, évidemment, de cette classique Grand Besançon.
01:26:22 - Patrick, vous allez vous faire agrondir, c'est Anne-Sophie Bernadie,
01:26:29 il n'y a pas de R. - Mais c'est ce que j'ai dit,
01:26:32 et il intervient pour ça lui. - Ah non, moi, c'est pas ce que j'ai entendu.
01:26:35 Moi, c'est pas ce que j'ai entendu dans mon cadre. - D'ailleurs, on va regarder Twitter.
01:26:38 - Alors, Twitter, le surnom de... le surnom...
01:26:42 - Alors, qu'est-ce qu'on a ? Parce que moi, je ne peux pas aller sur les réseaux, là.
01:26:44 - Ah bon ? Bah, décidément, c'est repos aujourd'hui, quand même.
01:26:47 - C'est dommage. - C'est la balade, hein ? - Il y a quelques pépites.
01:26:50 - Alors, les pépites, bon, vous irez les chercher, moi, je ne colporte pas ça,
01:26:54 je m'entends trop bien avec l'Amérique blanche, j'ai pas envie de me fâcher, enfin pas plus.
01:26:59 Il y en a un qui a trouvé. Il y en a un qui a trouvé. Bon, enfin, presque.
01:27:02 Allez, on va dire presque, mais on lui donne quand même le point.
01:27:05 De toute façon, il n'y avait qu'un point à gagner. Il n'y en aura pas d'autre demain.
01:27:08 C'est Phil-Jean-Paul qui a trouvé votre surnom, enfin, en français, Grincheux.
01:27:12 Mais c'est grumpy. - Eh bah, il... Vous savez ce qu'il a gagné ?
01:27:15 Il a gagné le droit de passer l'après-midi avec moi, en mode Grincheux.
01:27:18 - Ouais, pas mal, toi. - C'est sympa, comme dialogue.
01:27:21 - À mon avis, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
01:27:26 Alors grumpy, c'est comme ça qu'on vous appelait dans votre équipe ?
01:27:31 - Ouais, c'est ça. C'était quand j'étais avec l'équipe à la Mondiale.
01:27:36 On m'a trouvé ce surnom, là, grumpy. - Bizarrement.
01:27:39 Honnêtement, pour vous côtoyer depuis des années maintenant, je vois pas du tout à quoi c'est dû.
01:27:44 Franchement. Bon, voilà. Allez, ça sera notre petite promo Walt Disney.
01:27:49 - C'est inattendu. 16 km de... - Il faut qu'on vous remette votre sous-chiffre aussi, quand même.
01:27:53 - Ouais, ouais, pas mal. Alors, on est en train de suivre les 3 hommes de tête qui ont désormais 1 minute 32 d'avance.
01:28:05 On vous a parlé de la domination de l'équipe Cofidis sur cette épreuve ces 2 dernières années.
01:28:10 Là, on a l'impression qu'ils sont beaucoup plus discrets que les années précédentes, parce qu'ils cherchent leur 1re victoire de la saison.
01:28:16 Et pourtant, regardez l'homme à droite qui est en train de remonter. C'est un ancien vainqueur.
01:28:20 C'est Rezus Herrada, l'Espagnol qui avait terminé en solitaire dans la malade.
01:28:25 Il avait pris les 2 vents et il avait monté la malade quasiment du pied.
01:28:30 Enfin, il avait attaqué dès les premiers pourcentages, je crois.
01:28:33 - Non, il avait anticipé le sprint. Il avait lancé à 500 mètres quand il avait terminé avec la partie raide.
01:28:39 Il était sorti. Il avait laissé aucune chance. Il avait vraiment démarré.
01:28:43 C'est un sniper. Et Herrada, quand il est dans une bonne journée, il a rarement passé l'opportunité de remporter une course.
01:28:51 Mais c'est un coureur assez irrégulier. C'est-à-dire qu'il est capable de gagner les plus belles courses, les plus grosses étapes d'une course à étapes.
01:29:01 - La Vuelta notamment, il a remporté 3 étapes.
01:29:03 - Mais à contrario, il est capable d'abandonner. On ne sait jamais trop où il en est.
01:29:08 Mais quand il marche, il est vraiment très efficace et très redoutable.
01:29:12 - Cette année, hormis une quatrième place sur le tour de man lors de l'étape de Ytti Hills, on ne l'a pas beaucoup vue dans les classements.
01:29:21 On verra de quoi il est capable. Il y a bien un moment où il va arriver en forme.
01:29:25 Parce que c'est un coureur d'expérience. C'est un coureur qui se connaît parfaitement bien.
01:29:28 Il est âgé de 33 ans et il est fidèle à l'équipe Cofidis depuis 2018.
01:29:34 On sait qu'auparavant, il avait débuté chez Carrara Urals. Non, il était amateur chez Carrara Urals.
01:29:39 Il avait bien débuté chez Movistar. Un paille chez Movistar.
01:29:43 Et ensuite, il avait rejoint la formation Cofidis.
01:29:47 - Ça ferait du bien à cette équipe Cofidis que Rezou Serrada retrouve la plénitude de ses jambes
01:29:54 et s'impose aujourd'hui pour délivrer d'une série de...
01:29:59 Non, ce n'est pas une série du coup. Cette équipe qui n'a toujours pas remporté la moindre course.
01:30:04 La seule équipe du World Tour à ne pas avoir scoré encore.
01:30:07 - Oui, c'est d'ailleurs totalement inhabituel de la part de l'équipe Cofidis.
01:30:12 Mais on avait, il y a quelques jours, dévoilé une stat.
01:30:16 Et on vous disait que déjà, il y a quelques années... Alors pardon, je n'ai pas retenu l'année.
01:30:21 Il y a quelques années, l'équipe Cofidis avait peiné à entamer, à déclencher un petit peu le victoire.
01:30:28 - À ouvrir le compteur. - À ouvrir le compteur.
01:30:29 Mais ça ne les avait pas empêchés de terminer avec un bon nombre de victoires en fin de saison.
01:30:33 Après, c'est toujours en fonction des objectifs qu'on se fixe.
01:30:36 Bien sûr, le Tour de France est un objectif majeur.
01:30:39 L'année dernière, c'est Victor Laffey qui avait gagné pour cette équipe.
01:30:42 On le sait, le coureur en délicatesse actuellement avec un genou a changé d'écurie.
01:30:49 Donc c'est vrai que l'absence de Victor Laffey est peut-être également préjudiciable.
01:30:53 Victor Laffey qui est passé chez Decathlon, âgé de 2ème la mondiale,
01:30:57 mais qui n'a pour l'instant pas couru cette saison.
01:31:00 Sa dernière course, c'était lors du Tour de Lombardie en fin de saison dernière.
01:31:04 Ça, c'est un sacré problème.
01:31:08 - Ence Peters, terminé. Il a fini le boulot.
01:31:12 C'est lui qui a réduit une grande partie de l'écart.
01:31:15 Il a vraiment contribué à ce que le peloton se rapproche des trois coureurs échappés.
01:31:19 - Est-ce que ce n'est pas un peu la flèche wallonne de Franche-Comté ?
01:31:26 Parce que finalement, cette épreuve, parce que même si Didier et Laurent Morolin,
01:31:30 les organisateurs, agrémentent cette course de différentes difficultés,
01:31:35 d'un parcours tourmenté, finalement, cette année encore,
01:31:39 on s'oriente vers une course de côte.
01:31:41 - C'est clairement une course de côte.
01:31:43 Après, si on compare à la flèche wallonne, le temps d'ascension est presque doublé.
01:31:46 A la flèche wallonne, on est sur une ascension de moins de 3-4 minutes.
01:31:49 Là, on est sur 8-9 minutes.
01:31:52 Ce n'est plus du double. Ce n'est pas tout à fait le même style de coureur.
01:31:57 Même si ceux qui performent à la flèche wallonne,
01:32:00 ils performent aussi sur la malatte.
01:32:03 Et on voit Fabien Doubé, le régional de l'État pour la totale énergie,
01:32:08 se positionner à l'avant.
01:32:10 Lui qui habite Benenson.
01:32:13 - L'année dernière, on avait deux échappés qui étaient repris à 14 km de l'arrivée.
01:32:17 L'échappée matinale reprise à 14 km de l'arrivée.
01:32:20 En ce qui concernait ces deux derniers représentants,
01:32:23 il y avait Rory Towsend qui l'an passé appartenait à l'équipe Bolton.
01:32:28 Et il était accompagné de Vandney Kerk, le Sud-Africain de la formation Saint-Michel-Mavik, au BR93.
01:32:35 Là, les derniers échappés de cette classique Grand Besançon-Doux
01:32:41 seront repris plus près, beaucoup plus près de l'arrivée.
01:32:46 Ils ne sont pas deux, ils sont trois.
01:32:48 Il y avait six qui étaient présents aux avant-postes dès les tout premiers kilomètres de cette classique.
01:32:54 Alan Jusom, Théo Delacroix et Anne Holter.
01:32:58 Et c'est la formation L'Autodestinie qui roule en tête.
01:33:01 Tout à l'heure, je parlais de Romain Sicker, qu'on a au volant de la voiture.
01:33:04 Enfin, je ne sais pas s'il est au volant, mais en tout cas, il est dans la voiture.
01:33:07 - Oui, il est au volant. - De Total Energie.
01:33:09 Savez-vous qui est le directeur sportif de la formation L'Autodestinie ?
01:33:12 C'est aussi un coureur que vous avez beaucoup côtoyé
01:33:15 parce qu'il vient d'arrêter sa carrière et qu'il a enchaîné immédiatement sa fin de carrière
01:33:20 avec ce poste de directeur sportif.
01:33:22 Tony Gallopin, l'ancien maillot jaune sur le Tour de France.
01:33:27 Brillant coureur, solide coureur, vaillant équipier aussi.
01:33:33 Quand on connaît les qualités de fin stratège de la famille Gallopin d'une manière générale
01:33:37 et de lui en particulier.
01:33:39 Les tontons avaient toujours de belles stratégies.
01:33:42 Il était maillot jaune en quelle année, Patrick ?
01:33:46 - Il était deux fois maillot jaune, non ? - Non, une fois.
01:33:48 - Une fois ? - Une fois et une seule journée.
01:33:50 Mais c'est déjà passé. Ce n'est pas une critique, attention !
01:33:53 - C'était en 2013, il me semble. - Je ne veux pas avoir la famille sur le dos.
01:33:57 - 14. - Ah bah, il faut choisir.
01:33:59 Patrick, Pierre, attention. Je viens de récupérer Alexis Guérin à l'arrière.
01:34:04 Alexis Guérin qui s'est fait distancier, mais pas de lui-même, pas physiquement.
01:34:08 C'est que tout simplement, je ne sais pas pourquoi, mais il était arrêté sur le bas côté.
01:34:11 Pour l'instant, Alexis Guérin de l'équipe Wagner n'est plus dans le peloton.
01:34:15 L'équipe Wagner a roulé clairement pour...
01:34:19 C'était une punition, ça ressemblait à ça.
01:34:21 On n'est pas devant, on n'est pas échappé, donc on va aller rouler en tête de peloton
01:34:24 parce que si le leader n'est pas apte à être dans le final,
01:34:29 ça ressemble un petit peu à ça. C'est vrai qu'on n'en voit quasiment plus dans le peloton.
01:34:33 Ça peut arriver quand l'objectif c'est d'être devant, de prendre l'échappée,
01:34:40 de passer à la télé et qu'on ne l'ait pas.
01:34:43 Ça peut se terminer comme ça.
01:34:45 - Ça descend tellement... - Il est là Alexis !
01:34:57 Ça y est, pardon Pierre, il est là Alexis, il est en train de rentrer.
01:35:00 Je pense qu'il a eu un problème mécanique, il s'était arrêté au sommet de la bosse.
01:35:03 Il est en train de rentrer, il est à la hauteur de la voiture du jury.
01:35:08 Ça y est, il rentre à l'arrière du peloton à l'instant.
01:35:11 Il va rentrer sur un peloton très étiré avec cette descente,
01:35:14 avec beaucoup de virages sur cette petite route.
01:35:17 Il va mettre beaucoup de temps à retrouver la tête du peloton s'il la retrouve.
01:35:21 Oui, et puis il va peut-être se prendre un petit coup de buis après avoir fait cette chasse.
01:35:24 D'abord parce qu'on va rentrer dans la chapelle des buis.
01:35:26 Un virage serré, voilà, ça passe.
01:35:29 La belle relance pour le coureur de Lotto, Destini.
01:35:33 Et une minute désormais, moins d'une minute désormais pour les hommes de tête sur cette toute petite route qui ramène.
01:35:42 On est sur le circuit, on est déjà passé là tout à l'heure.
01:35:44 On va retourner sur cette route, vous savez, qui passe sous l'autoroute avant de plonger sur Besançon.
01:35:53 C'est la dernière remontée.
01:35:55 Regardez, on fait passer les voitures.
01:35:56 Ça, ça casse le moral.
01:35:58 On sait que quand on fait passer les voitures, c'est qu'il y a moins d'une minute,
01:36:01 c'est que le peloton est tout proche, donc on ne veut pas gêner la course.
01:36:05 On fait doubler les voitures suiveuses.
01:36:07 Après, il va y avoir les motos.
01:36:08 Regardez l'écart.
01:36:09 Alors regardez toutes les voitures qui suivent.
01:36:10 Non, il n'y a pas tant que ça, ça devrait passer, bien sûr.
01:36:13 Mais regardez l'écart par rapport au peloton.
01:36:16 Une minute.
01:36:17 Évidemment, à l'œil nu comme ça, ça paraît encore important.
01:36:20 Mais le peloton va bientôt commencer à apercevoir les hommes de tête.
01:36:25 Il va falloir aller tout là-haut, tout en haut de l'écran.
01:36:28 Là-haut, on voit l'antenne, c'est l'arrivée.
01:36:30 Mais avant, au niveau de la maison, ça va prolonger pour retourner du côté de Besançon.
01:36:36 Sur les bords du Doubs.
01:36:37 Les bords du Doubs.
01:36:38 Michael Woods, très bien protégé par ses équipiers de l'Israël Premier Tech.
01:36:45 Et deux lettres, le favori de Christophe Ribelon, qui est en tête pour la Saint-Michel-Mavic.
01:36:51 Aubert, 93.
01:36:52 Et vous avez vu qui est dans la roue de Sylvain Moniquet pour l'autodestinie.
01:36:57 C'est l'argentin Eduardo Sepúlveda que l'on retrouve.
01:37:01 C'est peut-être lui le leader aujourd'hui pour cette formation, l'autodestinie.
01:37:06 Sepúlveda, encore un coureur d'expérience.
01:37:08 Ancien vainqueur de l'Ardèche classique.
01:37:10 C'était, je crois, la première année que nous le diffusions.
01:37:13 Il y a 9 ans.
01:37:15 Et oui, ça commence à faire.
01:37:17 Sepúlveda qui, à l'époque, courait sous le maillot de l'équipe...
01:37:23 Comment c'était à l'époque ?
01:37:24 Bretagne, séchée environnement, qui est aujourd'hui l'équipe Arkea.
01:37:28 Il a quitté cette formation deux ans plus tard.
01:37:32 On l'a vu chez Movistar.
01:37:33 On l'a vu chez Androni Giocattoli.
01:37:35 On l'a vu depuis 2023, désormais sous le maillot de l'équipe l'Autodestinie.
01:37:40 C'était 2014 le maillot jaune de Tony Gallopin, le directeur sportif de cette équipe l'Autodestinie.
01:37:49 Merci à Olivier Perrier qui nous écoute et qui est notre historien,
01:37:57 évidemment, toujours bénévole mais toujours volontaire.
01:38:00 Il l'avait porté le 14 juillet, me dit-il, lors de l'éclat de la planche des Belles-Filles.
01:38:05 Effectivement.
01:38:06 J'aurais dû me souvenir de la date parce que j'étais échappé avec lui quand il a pris le maillot jaune.
01:38:11 Je commence à avoir à me poser des questions au niveau de ma mémoire.
01:38:16 Et devant, la sélection s'opère.
01:38:19 Le plus fort des coureurs.
01:38:21 On s'en doutait.
01:38:22 Et oui, juste avant la bascule, juste avant de prendre cette grande route.
01:38:26 Holter qui prend les devants et qui se retrouve seul en tête.
01:38:30 À 10 km de l'arrivée, il parvient momentanément, on l'imagine,
01:38:34 à repasser le cap de la minute d'avance sur le peloton.
01:38:38 En tout cas, il va imposer une poursuite vigoureuse.
01:38:42 Attendez, là, ça monte un peu vite, mais on va faire confiance à l'écart GPS.
01:38:46 Ça plonge.
01:38:47 Il ne va pas perdre de temps dans la descente.
01:38:49 Le tout est de savoir dans quelles conditions il va pouvoir escalader la malade d'ici 6 km.
01:38:55 En tout cas, il a le mérite d'aller jusqu'au bout de la démarche, de tenter le tout pour le tout.
01:39:00 Même si on sait, on ne va pas se mentir, ça va être très compliqué pour le coureur de la Uno X.
01:39:04 Mais au moins, il va au bout de l'idée.
01:39:07 On félicitera l'effort.
01:39:10 Théo Delacroix avait beaucoup donné auparavant.
01:39:13 Théo Delacroix qui sera désigné comme le meilleur grimpeur de cette classique Grand Besançon d'Ou,
01:39:20 puisqu'il est passé en tête des trois sommets répertoriés.
01:39:24 À gauche et à droite, on rentre sur la rocade.
01:39:28 Voilà, une belle route.
01:39:30 Attention, là, c'est une sortie, mais le coureur, il le prend pour rentrer.
01:39:34 Il est à 5 km sur cette très grande route avant de prendre cette fameuse épingle que vous avez pu apercevoir au tour précédent.
01:39:41 Il vaut mieux la prendre tout seul qu'à l'arrière du peloton.
01:39:44 Il ne va pas être embêté, il va pouvoir prendre la plus belle trajectoire possible.
01:39:46 Mais dans le peloton, si on est à l'intérieur, on ne choisit pas.
01:39:49 On est au milieu de la boule, on n'est pas maître de son destin à 100%.
01:39:53 Et là, évidemment, par rapport à ce que vous avez vu avec ce coureur qui est en tête,
01:39:58 où vous voyez que Guillaume Martin est bien emmené, que David Goddue également est présent.
01:40:04 Lenny Martinez aussi avec le Dossard 34.
01:40:08 David Goddue avec le Dossard 31.
01:40:12 Les deux coureurs de groupe AMA-FDJ.
01:40:15 - Radda, bien positionné pour la Cofidis. - Et Radda avec Guillaume Martin, oui.
01:40:19 Il m'a fait bonne impression. Je l'ai vu remonter deux, trois fois tout seul, la tête dans le vent.
01:40:24 Il a un sacré coup de pédale, le coureur espagnol de la Cofidis, aujourd'hui.
01:40:27 Et quand on a déjà brillé sur une course, on y revient toujours avec un attachement et une motivation décuplée.
01:40:33 Demandez à Clément Berthet, qui habite sur les pentes de la Malade, ce qu'il en pense.
01:40:37 Clément Berthet, imaginez s'il s'imposait tout à l'heure ce que représenterait cette victoire à domicile.
01:40:43 Là, on peut le dire, c'est une expression qui aurait tout son sens.
01:40:51 Les coureurs d'Arkea, toujours juste. Ils arrivent tout le temps au bon moment.
01:40:57 Ils sont très juste dans leur stratégie en protégeant Ewen Costew.
01:41:03 Oui, mais il a repris 20 secondes. Donc, il est à 1'17, déjà, devant le peloton, l'homme de tête, Holder.
01:41:10 Et je vous rappelle que chez Arkea, BNB Hotel, on fait la course.
01:41:14 Alors, pour Ewen Costew ou pour Christiane Rodriguez ? Les deux.
01:41:18 Christiane Rodriguez, il ne se positionne pas toujours très bien dans le peloton.
01:41:21 Donc, je pense qu'il se débrouille un petit peu tout seul.
01:41:23 Et Ewen Costew, il faut qu'on lui apprenne ce rôle de leader.
01:41:27 C'est un leader en devenir. Donc, il doit courir comme tel.
01:41:30 Et aujourd'hui, il nous prouve qu'il sait faire. Il sait s'imposer dans un peloton où tout le monde veut être positionné.
01:41:37 Je ne sais pas ce que Christophe, il en pense, mais combien il faudrait d'avance aux coureurs de tête pour pouvoir espérer s'imposer au pied de la Malade ?
01:41:45 Très bonne question, Pierre. Franchement, s'il arrive avec une minute, derrière, il va falloir mettre en route assez rapidement, je pense.
01:41:54 Il ne faut pas trop patienter. Je ne sais pas, il ne faut pas laisser passer, pour moi, le premier kilomètre 500 un peu à temporiser.
01:42:00 Parce que, clairement, je le disais tout à l'heure, même s'ils ont fait un grand bout devant,
01:42:04 bon là, on voit bien que sur cette dernière boucle, ils se sont mis à fond.
01:42:07 Mais franchement, je trouve qu'ils ont quand même très bien géré.
01:42:10 Dans le peloton, on n'a plus beaucoup d'équilibre. Pour moi, il ne faut pas trop attendre.
01:42:15 S'il a une minute d'avance au pied, il faut quand même s'en méfier.
01:42:18 Vous n'êtes pas d'accord, Pierre ?
01:42:21 Je pense qu'il faut au moins deux minutes, parce qu'il va vraiment taper la tête dedans, comme on dit dans le jargon.
01:42:28 Et on perd sur des pourcentages aussi élevés, on perd énormément de temps.
01:42:33 Donc, je pense, 1 minute 45, c'est le minimum qu'il faut à ce coureur pour pouvoir espérer s'imposer.
01:42:39 Vous n'êtes pas pertinent de l'un et de l'autre, parce que de toute façon, vous, c'était l'Alpe d'Huez.
01:42:43 L'Alpe d'Huez, c'est 14 kilomètres, donc vos repères ne sont pas bons.
01:42:46 Le demi-tour s'est passé.
01:42:48 Ah oui, c'était l'épingle, effectivement, pour l'homme de tête.
01:42:51 Holder, qui est en train d'essayer de préserver cette avance.
01:42:56 Deux kilomètres le long du Doubs et après cette patte d'oie pour prendre le pied de la malade.
01:43:01 Et c'est 3,3 km cette fois-ci. On va jusqu'en haut à 9,4%. Un vrai mur va se dresser sous les roues des coureurs.
01:43:09 Oui, moi, j'ajoute les petits faux-plats avant. C'est le dernier tour.
01:43:14 Là, ça monte un petit peu. C'est un léger faux-plat montant.
01:43:17 Mais bon, pour lui, forcément, c'est très dur. Mais dans le peloton, ils ne vont pas le sentir.
01:43:20 Ah non, c'est clair.
01:43:22 Holder, je vous rappelle, c'est un Norvégien âgé de 23 ans, originaire de Lillehammer.
01:43:28 Et qui, pour l'instant, n'a pas remporté de victoire depuis son passage chez les pros.
01:43:35 Attention, les poursuivants à l'épingle.
01:43:38 Les deux compagnons d'échappée de Holder, Alan Jusom et Théo Delacroix,
01:43:46 qui n'ont toujours pas été repris par le peloton. Le peloton qui est là, maintenant, juste avec Frédéric Dvernes,
01:43:52 qui est en première position.
01:43:54 Regardez le Uno-X. Il a pris la tête et il a ralenti un maximum pour faire le bouchon.
01:43:59 C'est Dvernes, le champion de Norvège. Très bien joué.
01:44:02 Et derrière, un nouveau.
01:44:03 Je vous disais, attention, ça temporise. On peut reperdre facilement 10-15 secondes.
01:44:07 Bien entendu, je suis d'accord avec toi, une minute, ça paraît juste.
01:44:10 Mais si on temporise comme ça, ça m'attend trop longtemps pour mettre en route.
01:44:14 On rappelle qu'au premier tour, je ne cherche pas du tout à contredire ni l'un ni l'autre.
01:44:19 Au premier tour, on avait perdu du terrain par rapport aux hommes de tête.
01:44:22 Mais parce qu'on l'avait monté tempo. Évidemment, là, c'est l'arrivée.
01:44:24 Donc, ça va être complètement différent.
01:44:26 Avec une attaque d'un coureur de l'équipe Nice-Métropole-Côte d'Azur qui prend les deux vents.
01:44:31 Il faut quand même être courageux pour partir. Qu'est-ce qui se passe derrière ?
01:44:35 Les Uno-X, c'est vraiment très bien joué.
01:44:37 Ça s'arrête dans peu de temps. Ça s'arrête tout de suite presque.
01:44:39 Ils ont pris la tête.
01:44:41 Vas-y, Christophe.
01:44:43 Non, on temporise. Franchement, ils ont très, très bien joué.
01:44:45 Mais attention, là, on va perdre du temps.
01:44:47 Si il y a un coureur qui est capable de sortir, je ne l'ai pas identifié, moi.
01:44:50 Mais s'il y a un coureur qui est capable de sortir, c'est clairement qu'on temporise.
01:44:54 Et pour l'instant, on fait bouchon. On n'arrive pas à passer.
01:44:57 S'il y a des équipes qui veulent rouler, on les bloque.
01:44:59 Le coureur de Nice qui fait un bel effort.
01:45:04 Alors que Dvernes... Dvernes-Holter, ici, est seul en tête.
01:45:09 Et vous l'avez compris, étant donné qu'il appartient à la même équipe que Dvernes et un autre coureur de la formation Uno-X.
01:45:14 Derrière, on cherche à ralentir le peloton. Notamment, c'était le cas dans cet épingle à cheveux.
01:45:19 Pour favoriser la fugue de l'homme de tête. Pour éviter que l'on revienne trop vite sur lui.
01:45:23 Parce qu'on a compris chez Uno-X que ça va se jouer à pas grand chose.
01:45:26 Enfin, ça peut se jouer à pas grand chose.
01:45:28 Allez, c'est parti.
01:45:29 C'est parti, cette fois-ci. Là, on a compris, ça se voit tout de suite, même à l'œil nu,
01:45:32 que tout de suite, on entre dans des pourcentages très importants.
01:45:34 Et là, Christophe, si on prend ton théorème, normalement, il gagne le coureur d'Uno-X.
01:45:39 Une minute dix.
01:45:43 Allez, le coureur de Nice-Métropole a été repris. Pardon, on ne l'a pas identifié.
01:45:47 Et on a effectivement plus d'une minute de retard.
01:45:50 On a une minute zéro-neuf, je dis pour Christophe, qui n'a peut-être pas les écarts.
01:45:54 Une zéro-neuf d'avance, donc, pour Halter, au pied.
01:45:58 Enfin, on va attendre que cela soit au pied.
01:46:00 Je n'ai pas déclenché le chrono, mais on va l'avoir en tout cas au GPS.
01:46:05 Au moment où ils vont prendre sur la droite, au niveau de la patte d'oie,
01:46:09 on aura encore, je pense, plus d'une minute pour les poursuivants.
01:46:13 Plus d'une minute de retard par rapport à l'homme de tête.
01:46:16 Alors évidemment, la pression est flagrante parce que le peloton est encore sur les faux plats.
01:46:21 L'homme de tête, lui, est dans les pourcentages difficiles de cette montée de la malade.
01:46:25 Le pied de la malade, c'est vraiment horrible.
01:46:27 C'est tout droit, c'est rectiligne, on n'en voit pas le bout.
01:46:30 Après, on va arriver sur une grande courbe sur la droite.
01:46:34 Et après, c'est un petit peu plus varié, on va dire.
01:46:37 Alors 1,05 en ce qui concerne le retard des hommes.
01:46:42 Il y a un peu plus en réalité.
01:46:45 Attention, on nous indique une minute treize au pied de la malade.
01:46:50 Donc il y a un match, ça va jouer effectivement.
01:46:53 C'est difficile, moi, je trouve, de faire des prévisions,
01:46:56 parce qu'on ne sait pas du tout dans quel état il est, l'homme de tête.
01:46:59 Il est cuit.
01:47:00 Il est cuit, mais à quel point il est cuit ?
01:47:02 Est-ce qu'il est cuit légèrement doré ou est-ce qu'il est complètement carbonisé ?
01:47:06 En tout cas, il fait bonne impression.
01:47:07 À quoi tu vois qu'il est cuit, Pierre ?
01:47:09 Non, mais c'est juste, il a fait 160 km d'échappée à plus de 41 km/h de moyenne, à 6.
01:47:14 Et après, à 3, donc forcément, il a mal aux jambes.
01:47:17 Il y a des coureurs qui sont frais dans le peloton, qui n'ont pas mis un coup de pédale.
01:47:20 Le match, il n'est pas équitable.
01:47:21 Mais il a une minute d'avance, il va au bout de la démarche.
01:47:23 Et il a une belle allure, une belle cadence.
01:47:26 Il ne se désunit pas.
01:47:27 Il faut gérer quand même, même s'il est en tête, même si c'est la fin.
01:47:30 Il ne faut surtout pas s'enflammer.
01:47:31 Si on part trop fort, on explose dans ce type de montée.
01:47:36 Si on explose, on n'avance plus, tout simplement.
01:47:41 C'est fini.
01:47:42 Donc là, il faut absolument réussir à garder cette zone à 90-95 %,
01:47:47 mais ne pas aller dans la zone rouge.
01:47:48 Et sur cette vue que nous propose Geoffrey Foussard, notre réalisateur,
01:47:54 vous pouvez constater que le peloton ne voit pas encore l'homme de tête grâce à ces virages.
01:47:59 C'est Alexis Livermoz qui s'est mis devant.
01:48:02 Devant Lenny Martinez et One Cost You.
01:48:05 Ça y est, c'est parti.
01:48:06 Les favoris se dévoilent à 3 km de l'arrivée.
01:48:09 Je trouve quand même que l'écart diminue rapidement.
01:48:12 Lenny Martinez à 3,3 km de l'arrivée.
01:48:17 Dans la partie la plus raide, il y va.
01:48:20 Il tente crânement sa chance.
01:48:21 Alors vous vous rappelez ce qu'on a dit tout à l'heure.
01:48:23 Mais l'année dernière, il n'avait pas réussi à faire la différence.
01:48:28 Il y a deux ans, vous l'avez rappelé, Rezo Serrada avait attendu d'être à Montfaucon pour attaquer.
01:48:34 Là, on est beaucoup plus tôt, beaucoup plus bas.
01:48:37 Lenny Martinez, donné comme le grand favori de cette quatrième édition, attaque de très loin.
01:48:43 On n'a jamais vu sur ces quatre éditions un coureur attaquer aussitôt et être capable de s'imposer.
01:48:48 Est-ce qu'il a trop anticipé ou est-ce que vous y croyez ?
01:48:52 Je pense sincèrement que c'est tout simplement le plus fort.
01:48:55 Comme je le dis depuis ce matin, depuis l'émission de Claire, ça va frotter.
01:48:58 David Goddue qui y va !
01:49:00 Oh là là ! Attaque de David Goddue !
01:49:02 Derrière Lenny Martinez qui est parti tout seul à la poursuite de l'âme de tête.
01:49:07 Halter, le Norvégien rescapé de l'échappée matinale.
01:49:10 Alors déjà, est-ce que derrière on réagit ?
01:49:13 Derrière David Goddue, est-ce qu'on est capable de revenir ou d'accompagner David Goddue ?
01:49:17 Ne va-t-il pas ramener tout le monde ?
01:49:19 S'il s'en rend compte, il va se relever.
01:49:20 C'est vrai que c'est un peu étrange de voir David Goddue attaquer derrière son jeune équipier
01:49:24 et derrière c'est les coureurs de Décathlon, Décathlon AG2R qui font le tempo avec Berthet il me semble.
01:49:30 C'est lui qui essaye de revenir sur David Goddue.
01:49:32 David Goddue va se relever, il va se relever. Il voit qu'il se sert le point de mire.
01:49:36 C'est ce qu'il fait.
01:49:38 Soit il était capable de faire le jump tout seul sur Lenny, soit il se relève et il prend la bonne option.
01:49:44 Il se relève, il se relève sans souci.
01:49:46 Il attend, il attend.
01:49:48 Il attend mais il va rester bien sûr placé.
01:49:51 En laissant faire peut-être bien Clément Berthet, Lenny Martinez s'est retourné.
01:49:56 Il a peut-être vu effectivement son équipier se relever.
01:49:58 En tout cas, il a vu que derrière le trou était fait et qu'il faut absolument continuer sur cette lancée.
01:50:04 On indique 10 secondes d'avance pour Lenny Martinez par rapport à ses poursuivants.
01:50:10 Et où est-ce qu'il est le coureur du No-X aussi ?
01:50:13 Il ne faut pas l'oublier le coureur du No-X.
01:50:15 Il a dû perdre beaucoup de son avance sur l'attaque de Lenny Martinez.
01:50:19 Il est toujours en tête de la course.
01:50:21 Il a résidé, il faut le rappeler, à Besançon, puisqu'il était dans la comtie.
01:50:26 Il était tout simplement membre de cette comtie.
01:50:29 Il venait notamment sur la malatte puisque Frédéric Grappe avait pris pour habitude l'entraîneur,
01:50:34 le responsable du pôle performance, de tester de façon chronométrique ses coureurs sur la malatte.
01:50:40 Donc il connaît évidemment cette ascension comme sa poche.
01:50:43 Il est en train de revenir sur l'homme de tête, Lenny Martinez.
01:50:46 Il a un point de mire. Pour le moral, c'est quand même très important.
01:50:50 Il va jauger le coureur et quand il va revenir sur lui, c'est sûr qu'il va l'attaquer aussitôt.
01:50:55 Il va prendre le risque, il reste dans l'enroue.
01:50:57 Il se retourne, attention, derrière. On reste quand même à distance.
01:51:04 On le voit.
01:51:06 Mais on n'a pas écarté tout risque pour Lenny Martinez d'un retour.
01:51:10 Lui, il le sait. Lui, il sait s'il peut encore se maintenir à ce niveau.
01:51:15 Après, ça écrase. Ça écrase énormément. Il y a énormément de pente.
01:51:19 Courant de l'auto-destinée qui se met devant le peloton.
01:51:25 Ce n'est pas ce Poulveda, c'est certainement Sylvain Moniquet.
01:51:29 Et on voit que pour l'instant, Alter est en mesure d'accompagner Lenny Martinez.
01:51:35 Alors est-ce qu'il va le faire sauter ? Ça va le casser, Lenny, s'il n'arrive pas à lâcher le coureur qui est en échappée depuis ce matin.
01:51:41 Il est dans la partie un petit peu moins difficile. On va arriver dans le village.
01:51:46 Donc là, on est sur la portion qui est un peu moins difficile, on va dire.
01:51:50 Après, encore 200-300 mètres difficiles.
01:51:53 Et après, il va avoir ce petit replat avant de reprendre de nouveau des routes plus étroites et des forts pourcentages.
01:51:59 Il ne peut pas suivre. Il ne peut pas suivre Alter. Et c'est bien normal.
01:52:02 Lenny Martinez est sorti du peloton il y a un kilomètre à peu près.
01:52:07 Ça fait maintenant pratiquement un kilomètre qu'il est devant.
01:52:12 Il creuse là, ça y est, il creuse derrière. Ça se regarde un petit peu.
01:52:15 C'est Clément Berthet, le local. Clément Berthet qui se retourne.
01:52:20 On aperçoit Cepeda qui est là pour l'autodestinie.
01:52:24 David Goddou, je dirais maintenant, plutôt en chien de garde de Lenny Martinez en deuxième position.
01:52:32 Et Lenny Martinez qui insiste.
01:52:34 Quel démarrage explosif. On va le revoir tout à l'heure.
01:52:37 Ce démarrage, évidemment, avant de retrouver Anne-Sophie Bernadis lors de l'équipe de choc.
01:52:45 On aura l'occasion avec Claire Bricoine de débriefer, évidemment, de cette classique.
01:52:50 Et de ce numéro qui est en train de réaliser Lenny Martinez que l'on a déjà vu gagner sur la chaîne l'équipe.
01:52:56 Rappelez-vous notamment lors du Mont Ventoux dénivelé challenge où il avait été inscrit.
01:53:02 Il avait fait son nom au palmarès du Mont Chauve alors qu'il venait de passer pro.
01:53:06 Il se retourne beaucoup, Lenny. C'est vrai qu'on n'a pas forcément l'habitude de le voir faire des efforts aussi longs.
01:53:11 On a l'habitude de le voir très incisif, jouer de son punch.
01:53:14 Il aurait pu attendre la dernière rampe, mais voilà, il a voulu taper du poing sur la table.
01:53:19 Faire voir que, bah oui, c'est lui, Lenny Martinez, le leader de cette équipe.
01:53:23 Là, ça y est, il est dans cette partie où il peut récupérer.
01:53:29 On peut remettre le grand plateau à ce moment-là. C'est un petit faux plat descendant.
01:53:33 Voilà, c'est chose faite pour soulager un petit peu les cuisses,
01:53:38 faire descendre un petit peu le cardio avant d'avoir ce dernier kilomètre terrible.
01:53:41 Holter qui va être repris maintenant par les autres poursuivants
01:53:45 alors que des attaques sont en train de se dessiner en tête de ce peloton.
01:53:50 C'est un coureur de la totale énergie qui a tenté sa chance.
01:53:57 C'est Jegat. Ah oui, Jordan Jegat, le transfert de l'intersaison.
01:54:01 L'ancien coureur du CICU Nantes-Atlantique.
01:54:04 Mais ce n'est pas faire offense à Jordan Jegat que ce démarrage n'est peut-être pas assez incisif pour mettre en péril.
01:54:14 17 secondes, 1 km de l'arrivée. Il va bientôt passer sous la flamme rouge.
01:54:19 Il lui reste 600 mètres terribles et après ce sera un petit peu moins dur pour Lenny Martinez.
01:54:24 Là, il y a vraiment beaucoup de pentes à cet endroit.
01:54:28 Cepeda, attention.
01:54:31 On sent quand même que David Goddard veut le doubler.
01:54:34 On sent qu'il est là, qu'il ne quitte pas les avant-postes en espérant pouvoir s'imposer.
01:54:38 Il est aux côtés de Cepeda, l'équatorien Cepeda dont on vous a parlé tout à l'heure.
01:54:44 Alors que pour Lenny Martinez, on traverse la localité de Montfaucon.
01:54:48 Le favori qui répond présent au rendez-vous qu'il s'était fixé sur des pentes qu'il connaît merveilleusement bien.
01:54:55 Après déjà deux victoires obtenues, on le rappelle, cette saison.
01:54:58 Il avait remporté la classique VAR et il avait également obtenu le succès dans le trophée Laiguelia juste après.
01:55:07 Attention derrière, ça bouge.
01:55:11 Avec Victor Langelotti qui est sorti du peloton 1 et David Goddard en parfait chien de garde qui reste dans la roue de cet attaqueur.
01:55:20 Magnifique course d'équipe.
01:55:22 Forcément quand on a les deux plus forts de la course, c'est plus facile d'avoir des stratégies payantes.
01:55:28 Et puis là, je ne sais pas faire injure à l'un ou à l'autre que de dire que c'est plus à la pédale que sur le plan tactique quand même.
01:55:33 Oui, c'est à la cuisse.
01:55:35 En tout cas, David Goddard fait le boulot derrière et si ça rentre sur Lenny Martinez, il va pouvoir contrer.
01:55:42 Ça sent le doublé pour la groupe Amaev Degi.
01:55:45 Alors dans quelle heure, on ne sait pas.
01:55:47 On salue Bessaoud.
01:55:48 Vous avez vu sur le bord de la route, on ne l'a pas oublié.
01:55:51 Il y a son fan club qui est là.
01:55:53 Ça revient, David Goddard qui craque.
01:55:55 Alors ça, ce n'était pas prévu.
01:55:56 Regardez, la course est peut-être relancée avec ce Victor Langelotti qui est tout simplement en mesure de...
01:56:04 Oh là là !
01:56:05 De revenir tel un boulet de canon !
01:56:07 Incroyable !
01:56:08 Incroyable ce qu'est en train de réaliser Langelotti et qui revient maintenant sur l'âme de tête.
01:56:14 Il faut que Lenny se mette dans la roue.
01:56:15 Il ne faut plus prendre un relais.
01:56:16 Il faut que ça la gasse.
01:56:18 Il faut qu'il joue sur le fait d'avoir David Goddard derrière.
01:56:20 Langelotti qui n'est pas n'importe qui.
01:56:23 Ce coureur âgé de 28 ans qui, depuis 2018, a parti à l'équipe Burgos.
01:56:29 Il avait remporté l'année dernière une belle équipe sur le tour de Turquie.
01:56:34 On va bientôt arriver sur ce virage à gauche.
01:56:36 Alors est-ce qu'il peut s'accrocher ?
01:56:38 Est-ce qu'il peut rester dans la roue ?
01:56:39 Ça a l'air difficile pour Lenny Martinez.
01:56:43 Le coureur de Burgos.
01:56:45 Ça y est, virage sur la gauche.
01:56:47 Ça va être la dernière ligne droite.
01:56:48 Attention, voilà la dérivation.
01:56:50 On va retrouver maintenant les deux hommes de tête qui vont débouler.
01:56:53 C'est Lenny qui attaque.
01:56:55 Lenny qui contre.
01:56:56 Lenny qui s'envole cette fois-ci vers la victoire.
01:56:58 Langelotti avait peut-être présumé de ses forces.
01:57:01 Et la victoire de Lenny Martinez à l'issue de cette quatrième édition.
01:57:07 C'est sa troisième victoire de la saison.
01:57:09 C'est la sixième victoire pour l'équipe Groupama-FDJ.
01:57:12 Et derrière, on voit arriver David Goddou, content avec le point serré de ce succès.
01:57:18 De ce duo non pas doublé, mais en tout cas, ils seront deux de la même équipe.
01:57:23 Sur le podium tout à l'heure de cette quatrième édition de la classique.
01:57:28 Grand besoin sans doute.
01:57:29 Et derrière, pour les places d'honneur, à la quatrième place, Clément Berthet.
01:57:34 Le Cépéda.
01:57:36 - On l'applaudit encore ! - On l'applaudit encore !
01:57:38 (...)