• l’année dernière
Retrouvez le replay de la Classic Grand Besançon Doubs du 14/03/2023.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00:00 Allez on est parti pour la classique grand Besançon-Doux ensemble ici au sommet de la
00:00:13 Malatte au côté de Montfaucon avec sa magnifique vue sur Besançon derrière.
00:00:17 On aura également le tour de Sicile à suivre dans quelques instants et regardez ce que
00:00:21 vous avez à gagner aujourd'hui sur le compte Twitter de Savafrottet.
00:00:24 Hop le t-shirt supporter, je ne peux pas tout faire en même temps mais il y a bien le
00:00:27 message toujours de Marc Mathieu derrière et puis le drapeau qui va être distribué
00:00:30 aujourd'hui et demain sur les routes pour accueillir Thibault Finot pour sa dernière
00:00:35 comme ça en Franche-Comté dans sa région.
00:00:37 On rappelle que c'est sa dernière saison évidemment.
00:00:39 Voilà ce que vous pouvez donc gagner.
00:00:41 N'hésitez pas à aller faire un tour sur le compte Twitter de Savafrottet.
00:00:43 On va vite retrouver maintenant Patrick Chassier, Christophe Rivelon et Pierre Roland qui sont
00:00:48 déjà en train de rire, je les entends messieurs.
00:00:50 Vous allez devoir tout nous expliquer.
00:00:51 Non, non, non.
00:00:52 Allez-y.
00:00:53 Alors on ne va rien expliquer du tout en tout cas en ce qui concerne les raisons.
00:00:58 Sachez que ça n'avait rien à voir avec vous.
00:00:59 Voilà rien du tout.
00:01:00 Rien à voir non plus avec les échappés.
00:01:02 Donc on va tout de suite aller se pencher sur cet échappé qui est parti dès le départ.
00:01:11 Mais alors vraiment, dès le départ.
00:01:12 Baissé du drapeau, il était quoi à 11h35 ? Non pas 11h, qu'est-ce que je raconte ? On
00:01:18 n'était pas à la rondeur, c'est pas possible.
00:01:20 Christophe, je ne veux pas dire mais il se réveillait on va dire.
00:01:24 Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
00:01:26 ce n'est pas vrai.
00:01:27 Je me suis levé à 9h ce matin.
00:01:28 Je me suis levé à 9h.
00:01:31 Mais c'était le départ de la course.
00:01:33 Très intéressant je pense pour les gens de savoir l'heure où je me suis levé.
00:01:35 Toujours est-il qu'échappés à 5 minutes d'avance, à 94 km de l'arrivée, ils sont
00:01:40 partis à 11h30.
00:01:41 Il y avait 10 km de fictif.
00:01:44 Oui, sur une distance totale qui est donc de 170 km et là vous le voyez il reste encore
00:01:49 94 km à couvrir donc on n'a pas encore tout à fait atteint le cap de la mi-course.
00:01:57 Le parcours de cette belle épreuve de la classique Grand Besançon-Doux, Grand Besançon-Département
00:02:05 du Doux, c'est un parcours très vallonné dans cette longue première boucle qui ramènera
00:02:12 les coureurs à Besançon où ils escaladeront pour la première fois la malade.
00:02:16 Les échappés, vous les avez à l'image.
00:02:20 Pour l'équipe Bikehead, ici au premier plan Wesley Moll.
00:02:25 Juste devant lui, vous avez le champion d'Irlande Rory Towsend qui est passé en tête du premier
00:02:32 grimpeur.
00:02:33 Ce n'était pas très longtemps après le départ, c'était après 35 km de course.
00:02:38 Il est passé en tête également sur le premier sprint intermédiaire parce qu'il y a un classement
00:02:42 des sprints évidemment.
00:02:43 Il est devant le sud-africain Morni Van Niekerk.
00:02:48 Van Niekerk, si vous suivez les courses que l'on diffuse, vous le connaissez bien.
00:02:52 Il est sud-africain mais il court sous le maillot d'une équipe française.
00:02:55 D'ailleurs il est en tête actuellement, non, il est en deuxième position, maillot orange
00:02:59 de l'équipe Saint-Michel-Mavi-Cobert 93.
00:03:01 Celui qui est au premier plan maintenant, c'est le britannique Charlie Quatterman qui
00:03:09 est dans cette échappée.
00:03:10 Voici le champion d'Irlande Rory Towsend qui a l'air de vouloir faire les classements
00:03:17 intermédiaires.
00:03:18 Il sait qu'il n'y a pas peut-être beaucoup d'espoir, même si l'on a laissé plus de
00:03:22 cinq minutes d'avance, l'écart stabilisé depuis un moment pour cette échappée de
00:03:27 six coureurs.
00:03:28 Et puis je n'ai pas cité Sean Christian l'américain de la sélection américaine
00:03:34 présente sur cette épreuve et je n'ai pas cité non plus un coureur qui était présent
00:03:41 au départ dans cette échappée, Maxime Ourouti de l'équipe Nice Métropole Côte d'Azur
00:03:46 qui a été distancé et qui a abandonné.
00:03:48 Alors là on n'a pas l'explication mais quand même c'est assez original.
00:03:53 Et Andréa Mifsud, son coéquipier a longtemps été en chasse-patate comme on dit dans le
00:03:59 vélo.
00:04:00 Il a récupéré un huitième coureur qui était dans l'échappée initialement mais
00:04:03 qui a été distancé, le Suisse Jan Stokli.
00:04:06 Tous les deux sont restés un bon moment comme ça, un petit peu en chasse-patate derrière
00:04:12 l'échappée sans jamais pouvoir revenir sur ce groupe qui évidemment n'a pas attendu
00:04:16 conséquence.
00:04:17 Ils ont finalement été repris par le peloton.
00:04:21 Il faut dire quand même qu'Andréa Mifsud est sortie du peloton, je crois qu'il y avait
00:04:26 déjà plus d'une minute d'avance et on sait que boucher plus d'une minute, même
00:04:31 sur une échappée matinale, ça commence à faire beaucoup.
00:04:33 Oui, l'écart était déjà trop important.
00:04:36 On était six à l'avant, on a jugé qu'on était assez nombreux et effectivement je
00:04:39 pense aussi que ce n'était pas le bon choix d'attendre.
00:04:44 Malheureusement on est sorti beaucoup trop à contre-temps pour pouvoir espérer appartenir
00:04:49 à cette échappée matinale.
00:04:51 On voit l'écart qui a déjà diminué, alors on va peut-être se réajuster.
00:05:02 Tout à l'heure je disais qu'il y avait plus de cinq minutes, là on annonce 4 minutes
00:05:04 35.
00:05:05 Je crois qu'il s'est réajusté, en tout cas sur les pointages que l'on avait effectués
00:05:10 par Direct Vélo qui suit évidemment cette épreuve.
00:05:15 Ça fait un petit moment qu'on était redescendu sous les...
00:05:18 Ah non pardon, j'ai dit une bêtise, effectivement c'était remonté au-dessus des cinq minutes
00:05:23 il y a quelques kilomètres.
00:05:25 En tout cas pour l'instant le peloton contrôle la distance.
00:05:29 Le peloton on va les retrouver.
00:05:30 Alors là ça discute, on ne peut pas dire qu'on soit dans le final.
00:05:34 On ne va pas écouter, c'est peut-être indiscret après tout.
00:05:39 Non, on discutait stratégie, c'était super intéressant.
00:05:42 On a 2 minutes 30 au pied du dernier tour, blablabla, mais bon, pas cher de leur espérance
00:05:49 quand même.
00:05:50 Mais oui, ça discute stratégie, ils discutaient de l'écart qu'il leur fallait pour espérer
00:05:57 aller assez loin dans la course.
00:05:58 Oui, Van Niekerk qui parlait dans un français impeccable avec, alors là je suis plus surpris,
00:06:03 Emil Vingebo.
00:06:04 Je ne l'ai pas cité d'ailleurs de l'équipe Léopard.
00:06:06 Ça parlait en anglais.
00:06:07 Ça parlait en anglais ? D'accord.
00:06:08 Parce qu'on vient de me dire dans le casque qu'il parlait en français.
00:06:12 Moi je ne l'ai pas entendu.
00:06:13 Ah si, il parle français.
00:06:14 Mais là en l'occurrence, il parle en anglais.
00:06:16 Bon, c'est pas grave.
00:06:17 Je ne citerai pas le nom, mais c'est Alexandre Philippon qui vient de me le dire.
00:06:23 Non, il ne faut jamais citer ses sources.
00:06:25 Si, si, elles ne sont pas bonnes.
00:06:28 Bien sûr.
00:06:29 On voit les 3 plus grosses équipes avec les plus gros collectifs qu'on prit la course
00:06:34 en main avec la Cofidis, la Groupama FDJ et AG2R Citroën.
00:06:39 Respectivement, Eddy Levitouze, Thomas Champion et Clément Venturini qui roule en tête
00:06:47 de peloton.
00:06:48 Donc Eddy Levitouze, il est sur le même schéma que la semaine dernière en région Pays de
00:06:55 la Loire Tour où il a roulé les 3 premières étapes en tête de peloton.
00:06:59 Donc voilà, il apprend le métier comme on dit dans le jargon.
00:07:02 Oui, c'est vrai qu'Eddy Levitouze, entre les kilomètres faits en tête de peloton lors
00:07:09 du régime Pays de la Loire Tour et aujourd'hui, en tout cas sur la chaîne d'équipe, il...
00:07:14 C'est contractuel apparemment.
00:07:16 Ah c'est ça, il va être content de l'apprendre.
00:07:19 C'est Marc Madiot qui n'est pas au courant.
00:07:21 Oui, peut-être.
00:07:22 Ça se paye à la fin de l'année.
00:07:25 Eddy Levitouze a roulé en tête de peloton tous les jours.
00:07:28 C'est comme s'il prenait une échappée et voilà, il est en train de se forger le moteur.
00:07:34 Il est en train de le préparer gentiment et voilà, lui qui est un spécialiste du compte-la-montre.
00:07:39 Alors que l'on est dans la traversée de Cessé.
00:07:44 Effectivement, après 80 km de course, 90 km encore à couvrir et...
00:07:53 Bon allez, pas tout de suite mais dans quelques kilomètres, nous serons au pied de la côte
00:07:58 d'Épeunier qui sera la deuxième difficulté répertoriée aujourd'hui pour les coureurs
00:08:05 qui disputent la Classique Grand Besançon d'Ou.
00:08:08 Alors, vous avez entendu Pierre Roland, vous avez entendu bien sûr Christophe Riblon, vous
00:08:12 avez entendu Claire Bricogne aussi longuement.
00:08:14 Vous allez entendre également le quatrième larron.
00:08:18 C'est, je ne dirais pas qui est le cinquième, le quatrième larron, c'est bien sûr Thomas
00:08:23 Vauclair.
00:08:24 Thomas Vauclair sur la moto de l'équipe.
00:08:26 Bonjour Thomas.
00:08:27 On annonçait un peu de pluie, finalement vous avez été épargné.
00:08:29 Je ne sais pas comment vous vous y êtes pris mais le temps est magnifique aujourd'hui
00:08:32 et ce n'était pas forcément prévu comme ça.
00:08:34 Non, ce n'était pas prévu.
00:08:38 Enfin, bonjour à toutes et à tous déjà pour commencer la politesse.
00:08:41 Salut tout le monde.
00:08:42 Oui, non, ce n'était pas forcément prévu mais les coureurs ne vont pas s'en plaindre
00:08:45 et nous non plus.
00:08:46 Il fait 11 degrés, un beau soleil, pas trop de vent.
00:08:49 Bon, ça sera pour demain la pluie normalement.
00:08:51 On a quand même emmené les Kawe.
00:08:53 Mais oui, les coursiers là, c'est des super conditions, un très beau parcours.
00:08:58 Ce n'est pas toute l'année qu'on a un triptyque comme ça avec des courses aussi
00:09:01 vallonnées qui terminent en côte avec justement un parcours sélectif tout au long de la journée.
00:09:08 Ça change un petit peu de ce qu'on a l'habitude de voir ces derniers temps sur les courses
00:09:12 françaises.
00:09:13 On se rappelle qu'aux régions Pays de la Loire-Tour, la course est finie.
00:09:15 J'arrive à bien le dire maintenant.
00:09:16 C'était plutôt des étapes plates avant le dernier jour.
00:09:19 Après, qu'est-ce que j'ai noté depuis qu'on suit l'échappée ?
00:09:24 Pas mal de...
00:09:25 Vous disiez tout à l'heure, je crois que c'est Christophe qui disait que Thibaut
00:09:28 Pinault n'a pas le droit de se rater.
00:09:29 En tout cas, il y aura des déçus si jamais il ne gagne pas parce qu'il y a énormément
00:09:32 de banderoles.
00:09:33 Thibaut Pinault, bonne retraite Thibaut, merci Thibaut.
00:09:36 C'est celui qui n'est pas au courant que Thibaut Pinault évolue à domicile.
00:09:40 On peut difficilement passer à côté.
00:09:42 Et voilà, quoi, 5 minutes, 6 coureurs.
00:09:45 Vous l'avez dit, une belle échappée.
00:09:47 Ce n'est pas 2-3 coureurs.
00:09:48 Le peloton a pris la mesure et je pense qu'ils ont raison de tout de suite essayer de maintenir
00:09:52 cet écart parce que 6 coureurs, ça peut être sérieux.
00:09:56 Un super parcours avec pas beaucoup de plats.
00:09:59 Je ne vous apprends rien, mais pas beaucoup de plats.
00:10:01 Et les relais qui tournent très bien, ils arrivent à bien gérer l'échappée dans
00:10:04 le sens où dans les montées, ils temporisent un petit peu pour gérer leur effort.
00:10:09 Et dans les parties un peu plus plates ou descendantes, on voit que ça prend énormément
00:10:12 de vitesse, les 6 coureurs de devant.
00:10:13 Oui, on va voir, on va suivre ça avec beaucoup d'attention.
00:10:16 C'est Rory Townsend qui roule actuellement en tête de cette échappée, le champion d'Irlande.
00:10:21 Regardez comme c'est moderne, l'ardoise électronique quand même.
00:10:25 4 minutes 35, on est presque raccord avec l'écart GPS.
00:10:29 En même temps, c'est normal.
00:10:31 Il y avait une grosse différence.
00:10:33 On pourrait se poser des questions sur l'un ou sur l'autre.
00:10:35 Quoi qu'il en soit, pour l'instant, c'est parti pour durer, vous l'aurez compris, cette
00:10:40 échappée.
00:10:41 Cette échappée de 6 coureurs.
00:10:43 Attention, parmi ces 6 équipes, on va dire qu'aucune de ces 6 équipes ne contient l'un
00:10:49 des grands favoris ou grands outsiders donnés au départ, que vous avez pu entendre.
00:10:53 Donc ce n'est pas une échappée à Libye, ce ne serait pas très correct pour les coureurs
00:10:56 qui ont décidé de se projeter à l'avant de la course.
00:10:59 Mais c'est peut-être une explication sur le fait qu'on leur a laissé autant d'avance
00:11:04 à l'heure actuelle.
00:11:05 Je vous propose de tourner une page de publicité.
00:11:07 On se retrouve juste après, bien sûr, pour la suite de cette magnifique classique Grand
00:11:12 Besançon, d'où ici, à proximité de la citadelle de Besançon.
00:11:17 Emile Vingebo a pris les devants dans cette échappée.
00:11:26 Nous sommes à 85 km de l'arrivée.
00:11:29 On va revoir justement comment Emile Vingebo a semé, en quelque sorte, non pas la zizanie,
00:11:38 mais une certaine incompréhension peut-être sur cette attaque de la part de cette une
00:11:45 cassure en tout cas, à laquelle on a assisté, au sein de cette échappée.
00:11:49 On le revoit ici, il a été rapidement repris par le peloton.
00:11:53 C'est un incident sans conséquence.
00:11:56 Voici donc la composition de l'échappée aujourd'hui.
00:11:58 85 km encore à couvrir, je vous le disais, si on regarde sur la carte, à 85 km de l'arrivée,
00:12:04 nous entrons dans le village de Charnay.
00:12:08 Sur ce parcours, nous sommes plutôt ici aux confins du Doubs et du Jura, du département
00:12:17 du Jura.
00:12:18 On n'est pas très loin finalement, j'allais dire du Mont Poupée, en tout cas des routes
00:12:24 qui seront demain au programme du Tour du Jura.
00:12:28 On aperçoit au sein du peloton Guillaume Martin, qui est l'une des têtes d'affiche.
00:12:33 Thibaut Pinot également, les grandes têtes d'affiche.
00:12:36 On doit citer aussi Ben O'Connor bien sûr, et puis Thibaut est en train de remonter.
00:12:41 Et puis on aurait pu citer aussi Ressou Serada de l'équipe Cofidis parce qu'on est vraiment
00:12:45 venu avec une belle armada en ce qui concerne la formation Cofidis, avec Victor Laffey
00:12:50 qui avait également brillé sur ses routes.
00:12:51 Et puis avec Thomas Champion qui roule en tête de ce peloton et qui essaye justement
00:12:56 de contenir l'écart, et même de le réduire puisque maintenant l'avance des Fuyards n'est
00:13:01 plus que de 4 minutes.
00:13:03 Ben O'Connor, oui, oui, je défends l'idée que Ben O'Connor n'a pas le droit de se rater
00:13:07 aujourd'hui, même si ça ne fera peut-être pas plaisir.
00:13:10 Mais lui en tout cas ce matin, pour l'avoir et vous avez pu l'entendre, il était serein,
00:13:17 il avait un bon moral, en tout cas apparemment, tout va bien et il semble confiant.
00:13:21 Lui a fait de Liège-Bad Sölden-Liège un objectif et c'est vrai que ces 3 jours, je
00:13:26 ne sais pas s'il fera les 3 jours d'ailleurs, mais il fera aujourd'hui et demain, c'est
00:13:29 vrai que c'est une très belle préparation pour les classiques ardennaises.
00:13:33 Oui, oui, c'est une très belle préparation, il me l'a bien dit en interview, la pression
00:13:39 il se l'émise tout seul un peu aussi, parce qu'il nous annonce qu'il est là clairement
00:13:43 pour préparer Liège, il doit valider un peu tout le travail qui a été fait.
00:13:46 Il nous a aussi dit qu'il était un peu malade sur les dernières courses auxquelles il a
00:13:49 participé.
00:13:50 Il faut rappeler quand même qu'il a fait 6ème du Tour de Nander, il a fait 13ème
00:13:54 de Tirreno-Adriatico, 14ème du Tour de Catalogne, donc sans être à son top niveau, il a quand
00:14:00 même été là dans les résultats depuis le début de l'année, mais il manque encore
00:14:02 un petit truc pour vraiment aller chercher une vraie victoire ou être haut placé dans
00:14:08 le classement, dans un des classements général des courses auxquelles il a participé et
00:14:13 là il ambitionne grandement de faire un gros résultat la semaine prochaine sur Liège-Bastogne-Liège.
00:14:18 Donc effectivement, un peu à l'image de ce qu'on disait pour Thibaut Pinot tout à
00:14:21 l'heure en vue du Giro, ce week-end est important pour valider que la condition est bonne et
00:14:26 qu'on est en bonne voie pour la suite.
00:14:29 Si on veut être compétitif la semaine prochaine pour Ben O'Connor, il faut déjà être
00:14:34 très en forme, très bon ce week-end.
00:14:37 Allez, dernière localité traversée avant de monter la côte des Peuniers.
00:14:42 Vous voyez ici ce village de Chénessé-Bouillon.
00:14:48 Avec la Loup, cette rivière qui traverse le village et tout de suite, ça monte ici
00:15:01 à la sortie de ce village.
00:15:03 Alors ça monte, mais ce n'est pas la côte des Peuniers quand même.
00:15:06 Ça sera un petit peu plus loin.
00:15:08 La côte des Peuniers qui est répertoriée alors que cette montée ici ne l'est pas.
00:15:15 De toute façon, c'est mal plat.
00:15:19 On va le voir.
00:15:20 À partir de maintenant, il n'y aura quasiment plus de partie plane.
00:15:23 Elle est peut-être aussi juste avant la malade au bord de la rivière.
00:15:27 Les deux kilomètres qui sont avant la malade.
00:15:30 Sinon, honnêtement, on est sur des parcours difficiles.
00:15:34 2 600 m de dénivelé positif aujourd'hui sur la journée.
00:15:37 Mais un peu à l'image de ce que ce sera demain, ce dénivelé est condensé dans la
00:15:42 deuxième partie de la course.
00:15:43 Donc voilà, il faut s'attendre à partir de maintenant à une course difficile avec
00:15:48 les différents reliefs que les coureurs vont devoir affronter.
00:15:52 La rivière qui passe à Besançon, Christophe, c'est le Doubs.
00:15:56 Le Doubs ? C'est ce que j'ai dit ?
00:15:57 Non, vous n'avez rien dit.
00:15:58 Ah, je l'ai dit.
00:15:59 Vous avez dit la rivière.
00:16:00 On va la citer quand même parce que le Doubs, c'est une rivière.
00:16:03 C'est un département aussi.
00:16:05 Et c'est même dans le nom de cette épreuve.
00:16:09 On aurait pu se poser la question, et tout à l'heure Thomas Vauclair faisait mention,
00:16:28 est-ce qu'on n'a pas laissé un tout petit peu trop de champs à cet échappé ?
00:16:31 On se rend compte que le peloton n'a pas beaucoup de difficultés.
00:16:35 Enfin, je dis ça, on n'est pas sur le vélo, mais on voit quand même qu'il y a trois équipes
00:16:38 qui ont mis un coureur.
00:16:39 Donc on se dit qu'avec trois coureurs pour rouler derrière, voyant l'écart diminuer
00:16:45 et on a repris quand même une 10, une 20 en l'espace de moins de 20 km, on se dit qu'on
00:16:52 n'aura pas de difficultés, trop de difficultés apparemment pour maîtriser cet échappé.
00:16:56 Pierre Roland ?
00:16:57 Oui, pour l'instant seulement trois coureurs à rouler en tête de peloton, à contrôler
00:17:03 cet échappé et maintenant ils essayent de les rapprocher, de se rapprocher de l'échappé
00:17:08 et après il va y avoir un phénomène, dans 30 km on va arriver au premier passage dans
00:17:13 la malatte et le peloton ne va faire qu'accélérer pour se placer, pour arriver bien positionné.
00:17:19 Et là il va y avoir un gros coup d'accélérateur dans le peloton, les coureurs de l'échappé
00:17:24 vont également un peu, comme on dit dans le jargon, un peu taper la tête dans la malatte
00:17:28 et ils vont perdre beaucoup de temps.
00:17:30 Donc voilà pour l'instant, 4 minutes à 80 km de l'arrivée, c'est un écart très...
00:17:34 C'est parfait, le timing est parfait pour le peloton, tout se passe bien pour le peloton.
00:17:38 La première ascension de la malatte qui sera franchie à, on va l'aborder, à une cinquantaine
00:17:42 de kilomètres de l'arrivée, un peu moins, est-ce que déjà des coureurs seront irrémédiablement
00:17:47 lâchés dans cette première ascension ou selon vous, vous qui l'avez vécu l'année
00:17:51 dernière ? Je vous pose la question, elle est légitime parce qu'il n'y a pas eu une
00:17:54 énorme expérience de cette épreuve, c'est la deuxième fois que l'on fait la classique
00:18:00 Grand Besançon et justement on se demandait, moi je me demandais si des coureurs pouvaient
00:18:05 voir cette course se terminer dès le premier passage.
00:18:07 Oui, oui, complètement, comme je vous l'ai dit, ça va être très nerveux, il va y avoir
00:18:12 beaucoup de tension à l'approche de la malatte, forcément ça va accélérer, on va arriver
00:18:18 dans la côte, les équipes, il y a forcément une équipe ou deux qui vont essayer de durcir
00:18:23 et pour moi il y aura minimum un tiers, voire deux tiers du peloton qui va se faire éjecter,
00:18:29 tout simplement, et pour eux la journée sera terminée.
00:18:32 En plus, en haut de la malatte, il y a une descente très technique et c'est impossible
00:18:39 de revenir dans la descente et derrière la descente, il y a une très grande route à
00:18:44 découvert et ça roule très très vite donc c'est quasiment impossible de revenir, une
00:18:49 fois qu'on est lâché, c'est irrémédiable, c'est très compliqué de raccrocher le peloton.
00:18:55 Thomas Vauclair sur la moto de l'équipe, on voit vos images d'ailleurs, bravo Thomas,
00:18:59 blanc très fixe, ça ne bouge pas, magnifique.
00:19:01 Thomas, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:19:03 Je ne fais pas grand chose, c'est Amine mon pilote.
00:19:05 Je peux ajouter quelque chose si vous voulez.
00:19:08 Si j'étais en train de piloter avec le micro à la main et la feuille de la StarKiss dans
00:19:14 l'autre, ce serait inquiétant.
00:19:15 C'est plus ce que c'était.
00:19:16 Non, qu'ajouter, ça dépend des stratégies, de ce qu'on a mis en place au niveau des
00:19:21 briefings, des directeurs sportifs, de ce qu'on compte faire, soit on attend, si on
00:19:27 a en magasin un coureur capable de jouer dans le final à égal avec les Thibaut Pinot,
00:19:31 Connors ou Erada par exemple.
00:19:33 Et si on n'a pas forcément cet atout-là, on peut très bien imaginer un premier gros
00:19:40 écrémage et pourquoi pas des offensives.
00:19:42 C'est 45 km, si je ne dis pas de bêtises, le passage presque sur la ligne avant d'aller
00:19:48 faire la dernière boucle.
00:19:49 Ce n'est pas rédhibitoire, ça donne envie, ça peut motiver certains coureurs à bouger.
00:19:53 Petite précision, j'aperçois Lenny Martinez, toute l'équipe, Groupama, FDJ, est bien placée
00:20:00 à l'avant du peloton, puisque la Groupama, la Cofidis et également la G2R Citroën,
00:20:05 ils ont un coureur à rouler, donc les trois formations sont dans les premières places
00:20:08 du peloton.
00:20:09 Lenny Martinez volontairement, lui, est à l'arrière du peloton, déjà depuis quelques
00:20:12 kilomètres.
00:20:13 Il suffit que je dise ça pour qu'il remonte un peu, mais ça, il est tranquillement dans
00:20:17 les dix derniers du peloton.
00:20:18 Il n'est pas avec les autres coureurs de son équipe, le favori de Pierre Roland.
00:20:21 On va voir ça.
00:20:23 Juste, je précise, puisqu'on vient de l'apercevoir, votre pilote aujourd'hui, c'est Amine Gedaïem
00:20:30 de Mavo Claire.
00:20:31 Le vélo, vous pouvez aussi le mettre au clou ou à la croix.
00:20:36 C'était votre vélo, ça ? Mais oui ! Celui-là était beaucoup moins poussiéreux, d'ailleurs.
00:20:43 Il a roulé celui-là aussi.
00:20:44 Je ne comprends pas la blague, parce que je n'ai pas d'image.
00:20:46 Moi, Patrick, soyez un peu plus précis, s'il vous plaît.
00:20:49 On avait effectivement une image d'un vélo suspendu.
00:20:52 Tu vas y arriver, Thomas.
00:20:53 Ça va venir.
00:20:54 Mais là, on est derrière les échappées.
00:20:55 Très grande forme.
00:20:56 Christophe, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:20:57 Juste pour ajouter à ce que disaient Pierre et Thomas sur le passage de la Malade, surtout
00:21:09 le premier passage.
00:21:10 Moi, l'année dernière, j'étais à la place de Thomas sur la moto et ça m'avait grandement
00:21:13 impressionné, la descente derrière.
00:21:15 Et Pierre l'évoquait, la grande route qu'il y a après, effectivement, il y avait des cassures
00:21:19 de partout.
00:21:20 Il y en avait vraiment de partout.
00:21:21 Et effectivement, il n'y a pas tous les coureurs qui sont rentrés à ce moment-là.
00:21:24 Ça a roulé très, très vite.
00:21:25 En plus, il y avait du vent.
00:21:26 Il y en a un peu aujourd'hui.
00:21:27 Il y en a un petit peu encore.
00:21:29 C'est une grosse partie à découvert.
00:21:30 Le premier passage de la Malade est loin d'être anodin.
00:21:34 Pierre, c'est vrai que la descente et le circuit qu'il y a derrière de 45 km est assez exposé
00:21:42 quand même au vent.
00:21:43 Oui, aujourd'hui, il n'y a pas énormément de vent, mais c'est vrai qu'il y a peu d'abris.
00:21:46 Il y a une petite différence au niveau du circuit final de la dernière boucle.
00:21:51 L'organisateur a mis un petit peu plus de petites routes, a réduit un peu ces grandes
00:21:56 routes pour faciliter, enfin pas faciliter, mais pour qu'il y ait plus une course de mouvement
00:22:01 entre les deux ascensions.
00:22:02 Donc voilà, ils ont modifié.
00:22:06 Et là, c'est le sprint pour le classement de meilleurs grimpeurs.
00:22:09 Oui, avec effectivement deux coureurs qui sont en train de se disputer ce sprint.
00:22:15 Et c'est finalement le coureur de la formation Bikehead, Wesley Moll, qui est passé devant
00:22:21 Rory Toussaint.
00:22:22 Wesley Moll qui avait tout à l'heure pris la deuxième place sur la première ascension
00:22:28 du jour.
00:22:29 Mais là, c'est inversé.
00:22:30 C'est Toussaint qui est deuxième.
00:22:32 Il était premier tout à l'heure.
00:22:33 Et le néerlandais Wesley Moll qui est donc en première position.
00:22:39 Donc ils ont tous les deux huit points.
00:22:42 Bon, il y a un classement.
00:22:44 Alors, c'est pas une course par étape, mais vous avez sur les courses d'un jour un classement
00:22:48 des monts ou un classement des côtes.
00:22:51 Et puis, il y a des primes aussi à prendre.
00:22:54 Et puis, il y a bien sûr le protocole qui récompense le coureur à l'issue de cette
00:23:00 épreuve, aussi bien pour le meilleur grimpeur que pour les sprints, les sprints intermédiaires.
00:23:08 Pour l'instant, deux sprints ont été franchis lors de la traversée d'Emmanie et puis un
00:23:14 petit peu plus tard à la plage d'Ocelle.
00:23:17 Les échappés ont perdu une minute dans cette côte d'Épennier.
00:23:24 Alors, vous êtes peut être surpris par ce maillot que vous apercevez ici au premier
00:23:31 plan.
00:23:32 Maillot qui semble évoquer d'ailleurs le champion des Etats-Unis, mais pas du tout.
00:23:36 Ce n'est pas le champion des Etats-Unis, Sean Christian.
00:23:41 C'est tout simplement, il porte le maillot de sa sélection, la sélection américaine.
00:23:46 Alors, ça vous surprend peut être parce que dans le vélo, on parle toujours d'équipe
00:23:50 de marque.
00:23:51 Ça permet de citer des grandes marques en France et à l'étranger.
00:23:55 Mais il y a aussi depuis quelques années d'ailleurs des sélections, composées souvent
00:24:00 d'ailleurs de coureurs professionnels sous d'autres maillots et qui, parce que leur
00:24:06 équipe ne fait pas le déplacement ou parce qu'on a tout simplement une fédération qui
00:24:12 veut permettre à des coureurs, l'espoir de se confronter aux professionnels, des sélections
00:24:21 qui font office de candidature.
00:24:23 Et c'est le cas de cette sélection qui a été retenue par les organisateurs de la
00:24:26 sélection américaine, qui a classé Grand Besançon.
00:24:36 Alors, il y a dans cette sélection, Sean Christian que vous voyez ici à l'image.
00:24:46 Sean Christian qui s'est glissé dans cette échappée aujourd'hui.
00:24:52 Bon, qui n'est pas un coureur sur lequel on a énormément de références, mais je
00:24:58 parlais des championnats des Etats-Unis, il a quand même fait au pied du podium du
00:25:03 championnat des Etats-Unis l'année dernière Espoir.
00:25:06 Il était quatrième.
00:25:07 Et puis cette saison, on a eu l'occasion de le voir disputer Gant-Wevelgem et Espoir.
00:25:16 Il a terminé dans le peloton, il n'a pas fait de place.
00:25:20 Mais on a un jeune coureur prometteur dans cette sélection.
00:25:23 C'est Vigo Moore qui est également là, lui, dans le peloton.
00:25:30 Vigo Moore qui est un coureur qui appartient à la formation Israël 1er Tech en temps
00:25:38 normal et qui est âgé seulement de 18 ans.
00:25:42 Et il disputera donc également le Tour du Doubs.
00:25:46 Il ne sera pas là demain sur le Tour du Jura.
00:25:50 Mais il a fait le déplacement également.
00:25:52 Un coureur à suivre en tout cas, si on l'aperçoit, on vous le montre.
00:26:00 Allez, dit le 8/12, continue à faire le job en tête du peloton.
00:26:06 Il reste 76 km à couvrir.
00:26:10 Je vous rappelle que nous aurons l'occasion à 50 km de l'arrivée de revenir sur Besançon
00:26:16 pour immédiatement entamer la côte de la Malatte en direction de Montfaucon.
00:26:20 Auparavant, on tourne une page de publicité et on se retrouve juste après.
00:26:24 On est à 72 km de l'arrivée dans cette classique Grand Besançon d'Ou.
00:26:37 170 km aujourd'hui à couvrir pour les coureurs.
00:26:41 Demain, il y aura bien sûr le Tour du Jura.
00:26:43 Alors, on l'aperçoit le Tour du Jura ? Non, là, c'est la Citadelle.
00:26:46 On est sur les hauteurs de Besançon, ville magnifique, ville fortifiée par Vauban également.
00:26:55 Cette citadelle en atteste.
00:26:57 Et au loin, regardez, sur ce bel védère ici, sur les hauteurs de Montfaucon,
00:27:06 vous pouvez avoir une vue panoramique quasiment à 360 degrés.
00:27:11 Puis, vous avez cette citadelle également magnifique.
00:27:15 On ne peut pas venir à Besançon sans faire un tour par la citadelle qui est dédiée maintenant à l'art et la culture depuis quelques années.
00:27:24 Puisque cette citadelle, il me semble, abrite trois musées.
00:27:33 Trois musées qui sont effectivement au cœur de cette citadelle.
00:27:38 Je vous dis ça au moment où je suis en train de chercher justement quels sont les musées.
00:27:41 Alors, je sais qu'il y a le musée de la Résistance, c'est de mémoire parce qu'on était allé le visiter.
00:27:46 Il y a le musée Comtois également.
00:27:48 Et puis, il y a un muséum qui traite de l'animalier.
00:27:54 Avant, il y avait un zoo, d'ailleurs, il me semble ici.
00:27:57 Il existe peut-être toujours.
00:27:58 En tout cas, il y a un jardin zoologique qui est présent sur cette citadelle, construite sur un promontoire rocheux qui domine la Boucle.
00:28:08 La Boucle, c'est le nom qu'on donne au centre historique de Besançon,
00:28:15 qui, jusqu'au 19e siècle, contenait quasiment toute la ville, finalement, qui par la suite s'est étendue au-delà, évidemment.
00:28:23 Mais ça reste une région extrêmement vallonnée.
00:28:26 On en profite évidemment aujourd'hui.
00:28:29 Puis il y a la citadelle.
00:28:30 Et puis, de l'autre côté, là où nous nous trouvons, là où sont posées les caméras de Fred Godard,
00:28:36 eh bien, on a également le château de Montfaucon et le fort militaire de Montfaucon.
00:28:42 C'était quand même assez...
00:28:44 On était plutôt sur la défensive dans le coin.
00:28:47 On se méfiait un petit peu des voisins et on devait avoir quand même quelques raisons.
00:28:52 Et puis, le belvédère.
00:28:55 Là, vous apercevez le fort de Montfaucon, justement construit en 1856 par le général Serré de Rivière.
00:29:02 Et oui, c'était vraiment contre un possible envahisseur.
00:29:07 Il faut dire qu'il était construit juste avant les conflits de 1870.
00:29:11 Ils ont bien fait, finalement, de faire un fort quand même.
00:29:15 Et puis, le château de Montfaucon, enfin, on va dire ce qu'il en reste.
00:29:20 Il faut dire qu'il existe depuis le 11e siècle.
00:29:24 La famille de Montfaucon, l'une des plus importantes du comté,
00:29:28 avait fait construire ce château, partiellement détruit par l'armée de Louis XI en 1477.
00:29:34 Et définitivement abandonné au 17e siècle.
00:29:37 Le château qui était d'ailleurs auparavant entouré du bourg de Montfaucon,
00:29:40 qui lui fut détruit pendant la guerre de Dizan, également au 17e siècle.
00:29:46 Mais maintenant, il y a quand même du monde à Montfaucon.
00:29:50 Il y a même des familles.
00:29:50 Il y a quand même Juliette Nabousse sur la malade qui monte à Montfaucon.
00:29:56 Et Clément Berthet, deux coureurs, alors que je vous fais à 1300 habitants
00:30:01 sur toutes les pentes de la Malade et de Montfaucon.
00:30:03 Ça fait quand même pas mal de monde.
00:30:05 Je vous propose, puisqu'on a un petit souci pour rejoindre les coureurs,
00:30:07 de tourner une page de publicité avant de retrouver, je l'espère très rapidement,
00:30:12 cette édition de la classique "Grands Besançons d'Ou" sur la route.
00:30:16 A bientôt, en tout cas juste après cette page de pub.
00:30:23 - On est de retour ici, toujours au sommet de la Malade,
00:30:26 avec ce plateau de Sadafrotet qui sera là aussi pour accueillir.
00:30:28 Tout à l'heure, le grand vainqueur de la classique "Grands Besançons d'Ou" version 2023.
00:30:32 On a quelques soucis de retransmission pour l'instant,
00:30:35 mais évidemment, on va tout faire pour que vous puissiez retrouver
00:30:37 les magnifiques images de cette course très rapidement.
00:30:39 Je vais vous faire le point sur la journée,
00:30:41 parce qu'il y a beaucoup d'actualités différentes.
00:30:43 On est en train de suivre pour l'instant cette course.
00:30:45 Il y aura ensuite le Tour de Sicile, l'étape 4, la dernière étape,
00:30:48 avec de la montagne évidemment, et donc le vainqueur du classement général
00:30:51 qui va être donné.
00:30:53 Il y aura l'équipe de Greg à 17h15, où on va débriefer de la conv' de Christophe Galtier,
00:30:57 qui a eu lieu à 13h tout à l'heure.
00:30:59 Idem dans l'équipe du soir, bien sûr, 19h45 et 22h55.
00:31:02 Et puis l'Euroleague, un match entre Istanbul et Monaco,
00:31:04 la rocatine, ce sera à 20h55.
00:31:07 Le gros programme également, on se retrouvera aussi à 11h demain
00:31:11 pour le Tour du Jura.
00:31:12 Ce sera la suite, mais en attendant, on va se refaire un petit plaisir.
00:31:15 Suivre la reconnaissance de Thibaut Pinot par Charles-Antoine Norat
00:31:19 dans cette montée de la Malade qui sera le final tout à l'heure
00:31:22 pour célébrer le grand vainqueur.
00:31:23 D'entrée, on quitte la route qui n'est pas non plus une route très large.
00:31:30 Et là, on arrive direct dans une petite route.
00:31:32 Ça monte à plus de 10%, donc direct dans le vif du sujet.
00:31:48 C'est une montée que je connais très bien.
00:31:50 J'étais descencier à la Cébyzantine.
00:31:53 Donc forcément, les entraînements, on venait souvent ici.
00:31:56 Après, je suis venu habiter un an à Benençon aussi,
00:31:58 donc c'était un peu notre boss test ici.
00:32:01 On s'est déjà fait mal une paire de fois.
00:32:03 Petit repli à 10%.
00:32:16 C'est sûr, par rapport à la pente qu'on a eue tout à l'heure,
00:32:19 qui était à 13-14%, là on est quand même sur du 9-10%.
00:32:23 On a l'impression que ça se répétit, mais pas tant que ça au final.
00:32:27 C'est la partie forêt la plus compliquée.
00:32:31 Une fois qu'on aura quitté la forêt
00:32:34 et qu'on arrivera vraiment au village des Mofocons,
00:32:36 on aura des pentes plus douces et plus irrégulières.
00:32:41 Donc on aura fini avec la partie très dure.
00:32:45 Là c'est la dernière rampe difficile de la monter.
00:32:49 Et après on rentre dans le village,
00:32:52 et là il y a un bon petit repli qui fait du bien.
00:32:57 Là il doit rester moins de 2km,
00:33:02 on commence à remettre le gros plateau.
00:33:04 On va dire que c'est une montée plus pour puncher,
00:33:09 mais vu qu'on la monte quand même deux fois,
00:33:12 ça permet vraiment aussi aux grimpeurs de s'exprimer.
00:33:15 C'est un effort qui est violent quand même.
00:33:17 Entre 10 et une petite dizaine de minutes,
00:33:21 donc c'est quand même un effort particulier.
00:33:23 C'est la dernière partie raide de la course,
00:33:25 et je pense que c'est là que les meilleurs vont se départager.
00:33:30 Là on est au bout, dernier épingle,
00:33:40 et après il reste 200 mètres je crois,
00:33:43 moins de 200 mètres pour l'arrivée.
00:33:46 Il n'y aura pas grand monde pour le sprint,
00:33:49 mais c'est bien de l'aborder en tête je pense.
00:33:52 Une belle vue sur Besançon.
00:33:54 Une des plus belles je pense,
00:33:56 pas de la région parce qu'on n'est pas au niveau chaunoise,
00:33:59 mais d'épaises vues de la région.
00:34:02 C'est une montée qui est très agréable,
00:34:04 et qui est très connue dans le milieu du vélo.
00:34:11 Elle est encore derrière moi cette magnifique vue,
00:34:14 sur Besançon, on est raccord avec le soleil.
00:34:16 En tout cas aujourd'hui Thibaut Pinot qui a donc monté
00:34:19 cette ascension de la Malatte vers Mourfaucon.
00:34:23 On va retrouver tout de suite Patrick Chassé,
00:34:25 Christophe Ribelon et Pierre Roland,
00:34:26 on va s'attarder encore sur ce profil,
00:34:29 parce qu'il y a vraiment peu de temps mort dans cette course.
00:34:31 Oui c'est vrai, avec une première grande boucle
00:34:34 qui est à faire,
00:34:35 une première grande boucle de pratiquement 120 km,
00:34:39 et puis justement dans cette première grande boucle,
00:34:42 dès le départ nous avons eu une échappée de 8 coureurs.
00:34:46 Il n'en reste plus que 6 devant,
00:34:48 puisque le Français Uruti de l'équipe Nice Métropole Côte d'Azur,
00:34:55 qui était devant, Maxime Uruti a été distancé.
00:34:58 Dans cette échappée il y avait également le champion d'Irlande,
00:35:05 il y est toujours Rory Townsend,
00:35:06 qui est passé en tête de la première côte,
00:35:10 deuxième de la deuxième, c'est Wesley Molle,
00:35:11 sur cette deuxième côte,
00:35:13 qui est passé à son tour en tête.
00:35:16 Et puis vous voyez ici la deuxième boucle qu'il faut faire,
00:35:18 autour de la Malatte,
00:35:19 monter une première fois, ce sera dans quelques minutes,
00:35:22 et puis une deuxième fois,
00:35:23 jusqu'au Belvédère cette fois-ci,
00:35:25 c'est-à-dire au-dessus de Montfaucon,
00:35:26 cette localité qui est dominée par le Belvédère,
00:35:30 que vous allez retrouver dans quelques instants.
00:35:31 Regardez le profil,
00:35:32 vous voyez bien que dans la première partie,
00:35:33 hormis la côte de Marchot,
00:35:37 c'est relativement roulant,
00:35:39 et ensuite dans la deuxième partie,
00:35:42 il est notamment sur cette deuxième boucle,
00:35:44 même si toutes les côtes ne sont pas répertoriées,
00:35:46 le dénivelé se trouve plutôt,
00:35:48 on va dire, entre le 60e kilomètre et le 170e kilomètre.
00:35:54 Les coureurs y sont d'ailleurs maintenant,
00:35:57 à l'amorce de cette deuxième partie de course plus accentuée,
00:36:01 plus difficile, plus physique également,
00:36:03 avec bien sûr en point d'orgue,
00:36:05 la Malatte, cette côte de la Malatte,
00:36:07 qui sera, je vous le rappelle, escaladée deux fois.
00:36:10 Patrick, on peut faire un point de course
00:36:12 avant de retrouver les images,
00:36:13 on rappelle qu'on a un petit problème technique,
00:36:15 qu'on est dessus et qu'on espère très vite
00:36:17 pouvoir vous permettre de resuivre à nouveau
00:36:19 cette course en direct.
00:36:21 Tout simplement Patrick,
00:36:21 on peut donner les dernières informations,
00:36:23 notamment transmises par Thomas Vecler.
00:36:26 Oui, Thomas qui vient de nous alerter
00:36:27 qu'une chute était intervenue au sein du peloton,
00:36:30 chute qui n'a pas apparemment provoqué d'abandon.
00:36:35 Si Pierre Latour est bien touché, nous a dit Thomas Vecler,
00:36:38 il est reparti, tout comme Julien Simon,
00:36:41 les deux coureurs de la formation Total Energie
00:36:43 qui sont tombés, tout comme également leur coéquipier,
00:36:46 Victor De La Partey, le coureur espagnol.
00:36:49 Une chute qui a priori a touché davantage
00:36:52 les coureurs de la formation Total Energy,
00:36:55 mais sinon, ce que je peux vous dire sur l'échappé,
00:36:58 et bien ils ne sont pas six, ils sont cinq,
00:37:00 et on l'avait vu en difficulté,
00:37:01 le coureur des Etats-Unis de la sélection américaine,
00:37:05 c'est Sean Christian qui a été distancé.
00:37:09 Auparavant, Charlie Quatterman avait également été distancé,
00:37:13 donc ils ne sont pas cinq, ils ne sont plus que quatre,
00:37:14 si je compte bien.
00:37:15 Quatre, on a Rory Towsend, le champion d'Irlande,
00:37:18 on a Wesley Moll, le néerlandais de la formation Bikehead,
00:37:21 le danois Emil Vingebo de la formation Leopard,
00:37:25 et Morny Van Niekerk de l'équipe Saint-Michel Mavic Aubert 93.
00:37:30 Pour l'instant, le dernier écart que l'on a en ce qui concerne
00:37:33 l'avance de ces coureurs, le dernier écart donnait
00:37:36 3 minutes 40 d'avance sur le peloton.
00:37:38 Cet écart a probablement diminué,
00:37:40 puisque cet écart qui nous avait été donné par Direct Vélo
00:37:43 est un petit peu ancien maintenant.
00:37:45 Donc voilà en ce qui concerne les informations
00:37:47 dont on dispose pour l'instant.
00:37:48 Christophe, peut-être un mot ?
00:37:50 Oui, juste un petit mot.
00:37:51 Alors on a des informations de Thomas Beauclair.
00:37:52 Malheureusement, il y avait 3 coureurs impliqués
00:37:55 dans la chute de l'équipe Total Energy.
00:37:57 Il y avait Julien Simon, Pierre Latour et Victor Delaparté.
00:38:00 Les 3 ont abandonné.
00:38:02 Ah, donc ils ne sont pas repartis.
00:38:04 Non, Thomas nous a dit que les 3 ont abandonné.
00:38:06 Ils sont toujours au sol en plus.
00:38:08 Donc ils se sont apparemment quand même très touchés.
00:38:10 Notamment Pierre Latour au bras droit.
00:38:13 3 coureurs de l'équipe Total Energy, tous les 3.
00:38:15 Donc s'ils ont abandonné, c'est vous dire si la chute
00:38:17 a quand même été assez sérieuse.
00:38:19 Voilà ce que l'on peut dire en tout cas
00:38:21 au moment où l'on vous parle Claire Brécogne
00:38:23 avec les informations qui nous arrivent
00:38:25 de façon un petit peu parcellaire.
00:38:26 Oui, jamais facile évidemment de parler de ces chutes
00:38:28 comme ça pour 3 coéquipiers en effet tombés tout à l'heure.
00:38:32 Alors ce qu'on va faire, c'est qu'on va écouter le local
00:38:34 de l'étape Clément Berthet qui habite à quelques mètres
00:38:37 à peine du sommet ici, qui va nous reparler de cette ascension.
00:38:40 Et puis on se retrouve tout de suite.
00:38:42 Vu le final, c'est quand même la jambe qui va faire la décision.
00:38:46 Après, c'est sûr que sur la journée,
00:38:47 c'est un avantage de bien connaître les routes.
00:38:50 C'est des routes que je prends tous les jours à l'entraînement.
00:38:53 C'est sûr que je connais les moindres recoins,
00:38:55 je sais à quel endroit on peut remonter,
00:38:56 donc ça peut toujours servir.
00:38:57 Mais l'arrivée était très difficile, la malade.
00:39:00 C'est la bosse mythique du coin un peu
00:39:02 et je pense que ça va se faire à la jambe quand même.
00:39:05 Allez, on se remet justement en jambe.
00:39:07 On regarde ce qui s'est passé l'an dernier ici
00:39:09 sur cette ascension finale très disputée.
00:39:11 Mais un homme s'était imposé en solitaire.
00:39:13 On regarde tout ça à nouveau
00:39:15 et puis on retrouvera Patrick, Pierre et Christophe.
00:39:18 Et Radda, il me paraît facile sur la gauche de l'écran.
00:39:21 Bordecoux-Philis là, en deuxième rideau.
00:39:23 Rocha est pas mal non plus.
00:39:25 C'est fini pour Paris-Paintre.
00:39:29 Alexis Bülermose qui prend la suite.
00:39:32 Et c'est Ben O'Connor qui est venu se placer dans le sourcillage.
00:39:37 C'est Ben O'Connor qui se retrouve tout seul maintenant.
00:39:41 Thibaut Pignon est un petit peu plus loin.
00:39:43 Pour l'instant, on le voit plutôt en dixième position.
00:39:46 Oui, mais c'est bien là.
00:39:47 Avec Rudy Mollarin me semble.
00:39:49 Alors Alexis Bülermose qui marque un petit temps d'arrêt.
00:39:52 Enfin pas un temps d'arrêt bien sûr, vous m'aurez compris.
00:39:54 Mais qui s'est écarté pour voir si quelqu'un...
00:39:56 Victor Laffey qui est déjà là, regardez.
00:39:59 Effectivement, il est revenu à la hauteur de ses adversaires.
00:40:05 Bülermose qui ne sait pas trop ce qu'il faut faire.
00:40:07 Je mets tout, j'en garde, je ressors, je...
00:40:11 Je ne sais plus.
00:40:13 Mais visiblement, il est bien.
00:40:15 Alors, on a donc Alexis Bülermose, Victor Laffey en troisième position, Ben O'Connor.
00:40:20 Le coureur de l'équipe peloton que l'on retrouve ici.
00:40:23 Est-ce que c'est Steph Kras que l'on retrouve si haut placé ?
00:40:26 Puisqu'il n'y a plus de Tim Wellens, très vraisemblablement.
00:40:28 On trouve un coureur de Saint-Michel-Aubert également.
00:40:33 Et du Rudy Mollarin qui va peut-être accélérer, oui.
00:40:36 Il est là, sur le côté.
00:40:38 En tout cas, il vient se replacer.
00:40:40 Son équipier Thibaut Pignon est un petit peu plus loin.
00:40:43 Kevin Gignet sans difficulté derrière.
00:40:47 Clé de Champoussin qui grimpe la marche.
00:40:49 Et on a un coureur pour Saint-Michel-Aubert 93 qui est également présent.
00:40:55 Est-ce que c'est Maldonado ?
00:40:57 Pierre Rolland également qui est là.
00:41:01 Pierre Rolland représentant bien sûr de l'équipe BNB, Hôtel KTM.
00:41:06 Allez, Rémi Rocha.
00:41:08 Et immédiatement Alexis Bülermose se met dans la roue de Rémi Rocha.
00:41:13 Personne n'a réagi.
00:41:14 Ah oui, personne n'a réagi.
00:41:15 Ici maintenant Ben O'Connor.
00:41:16 Il est obligé d'y aller puisque maintenant on est en individuel pratiquement au niveau
00:41:21 des leaders.
00:41:22 C'était ça le risque, qu'il soit vraiment esselé et de ne pas pouvoir être en condition
00:41:27 d'attaquer.
00:41:28 Ben O'Connor.
00:41:29 En situation d'attaquer.
00:41:30 Rudy Mollarin qui essaye de faire la jonction mais c'est dur.
00:41:33 Erada qui est là.
00:41:35 Juste dans la roue de Steve Kras, le coureur de l'équipe Lotto-Soudal.
00:41:39 La Faye qui a fait la jonction.
00:41:41 Trois coups finistes là devant.
00:41:45 Bülermose, il a des chevaux, il a du gage.
00:41:49 Qu'est-ce qu'il en fait ? Pas un petit peu trop ?
00:41:53 C'est vrai que depuis le début de l'ascension quasiment il est devant, il est en tête.
00:41:58 Et Victor Lafey qui y va.
00:42:00 Oui c'est ça.
00:42:01 Attaque de Victor Lafey.
00:42:03 Immédiatement pris en chasse par Ben O'Connor.
00:42:06 Rémi Rocha c'est fini.
00:42:07 C'est fini, distancé.
00:42:09 Il a mis les coups d'accélérateur quand il fallait les mettre.
00:42:15 Et quand il pouvait les mettre.
00:42:17 Attention il y a une cassure.
00:42:18 On n'a que cinq coureurs désormais devant.
00:42:20 Et on va donc retrouver aux avant-postes Victor Lafey, Ben O'Connor.
00:42:26 On va retrouver le Belge Steve Kras, Alexis Villermeau.
00:42:33 Qui sont donc aux avant-postes et derrière on tente de le revoir.
00:42:39 Alexis Villermeau qui attaque à nouveau.
00:42:41 Et lui il attaque en tête.
00:42:44 Oui, gros coup de victoire depuis le début.
00:42:47 Christophe Rémi, on lui suit à l'arrière parmi les coureurs qui sont en difficulté.
00:42:51 Thibaut Pinot à distancer.
00:42:54 Patrick Thibaut Pinot là il est à une cinquantaine de mètres d'arrière.
00:42:57 Je ne crois pas qu'il soit en capacité de pouvoir réagir.
00:42:58 J'ai vu aussi Aurélien Paré peindre.
00:43:00 Après vous voyez c'est complètement éclaté.
00:43:02 Il y a eu plein d'autres coureurs à distancer.
00:43:04 Thibaut Pinot n'a pas pu suivre.
00:43:06 Effectivement on le voit ici sur cette image.
00:43:08 Il n'était pas non plus dans le premier groupe de poursuivant.
00:43:10 Je suis derrière les cinq hommes de tête.
00:43:12 Seul Rudy Mollard pour cette formation apparemment est présent en poursuite.
00:43:17 Rémi Rochas aussi en difficulté.
00:43:21 Un petit peu plus haut que Thibaut Pinot.
00:43:23 Allez Rémi Rochas petit relais mais qui n'insiste pas.
00:43:27 On se méfie, on gère.
00:43:29 Alors que là on voit les coureurs en difficulté avec Rémi Rochas.
00:43:31 Effectivement qui a fait sa part de travail tout à l'heure juste devant.
00:43:34 Il y a Pierre Roland.
00:43:37 Un peu plus haut.
00:43:39 Alors qui c'est ce coureur, ce grand gabarit ?
00:43:41 Nicolas Debaumarchais.
00:43:42 C'est Nicolas Debaumarchais pour Saint-Michel-Aubert 93.
00:43:46 Ah non, excusez-moi, Joris Delboeuf.
00:43:50 Ce n'est pas grave, il nous pardonnera.
00:43:52 Joris Delboeuf effectivement.
00:43:55 Allez on revient à la hauteur de Matteo Badilatti
00:43:58 qui était en difficulté mais retour sur la tête de la course.
00:44:03 Et puis l'Armos qui fait beaucoup de travail et ça a temporisé en tête.
00:44:07 Il y a un groupe qui est revenu derrière avec Rudi Mollard,
00:44:10 avec Clément Champoussin.
00:44:13 Ça a recollé, en deuxième position c'est Victor Laffey.
00:44:15 Rappelons que les Cofidis sont représentés par deux coureurs aux avant-postes.
00:44:18 Victor Laffey et Rezo Serrada.
00:44:23 Allez Badilatti ici, on l'a vu tout à l'heure en difficulté.
00:44:27 On est en train de remonter.
00:44:29 Là ce sont les coureurs qui sont en train de remonter.
00:44:30 Non, non, c'est le groupe de tête Patrick.
00:44:32 Ah mais oui, dites-moi.
00:44:34 Avec Eli Gessber en dernière position.
00:44:38 On pensait qu'il était en train de céder, en fait pas vraiment.
00:44:40 Il revient petit à petit.
00:44:42 Il gère sa montée et ça se passe plus vite.
00:44:43 L'Armos qui fait tout le travail.
00:44:45 Il y avait les deux Cofidis, ils étaient isolés à quatre.
00:44:48 C'est dommage, personne n'a voulu prendre le poids chez Cofidis,
00:44:52 prendre la barnie attaquée d'ailleurs.
00:44:55 Alors on a deux Cofidis, Errada et Laffey.
00:45:01 Ben O'Connor cette fois-ci.
00:45:03 Sa première attaque au coureur qui a fait quatrième du dernier Tour de France, on le rappelle.
00:45:07 Ben O'Connor qui s'est retourné pour voir.
00:45:09 Alexis Villermo qui reste dans sa roue.
00:45:12 Et attention à Steph Kras, le coureur belge de l'équipe Loto qui tient le choc et qui reste aux avant-postes.
00:45:16 Ça a l'air plus dur pour Errada.
00:45:18 Oui mais ça manque de tranchant pour O'Connor.
00:45:20 Ce n'était pas assez tranchant pour O'Connor, ça va être difficile pour lui.
00:45:23 Rudy Moller qui y va.
00:45:24 Allez, attaque de Rudy Moller.
00:45:25 Champoussin dans la roue.
00:45:28 Ce n'est pas tranchant non plus, il est en bout de course, c'est normal, il vient de rentrer.
00:45:32 Mais ça se regarde un peu derrière.
00:45:34 J'ai l'impression qu'il y a plus grand monde.
00:45:35 Oui, il y a plus grand monde qu'effrayé, c'est normal.
00:45:37 Ben lui il est frais puisqu'il a repris la saison seulement fin mars, Rudy Moller.
00:45:40 Champoussin qui y va, Villermo à la fuite facile.
00:45:43 Villermo vraiment impressionnant sur cette montée.
00:45:46 Ben oui parce qu'il ne quitte jamais les avant-postes.
00:45:48 Là il est en deuxième position derrière votre favori d'ailleurs Jérémy Roy, je le rappelle.
00:45:54 Clément Champoussin qui s'est montré assez discret jusqu'à présent.
00:45:57 Allez, Badilati qui attaque.
00:45:58 Allez, Badilati.
00:45:59 Matteo Badilati qui est suisse et non pas italien comme on pourrait le penser.
00:46:03 Mais il est originaire du Tessin, on parle italien là-bas.
00:46:06 Badilati.
00:46:08 Là aussi ce n'est pas suffisamment tranchant pour...
00:46:10 Oui, mais il était en difficulté il y a 40 secondes.
00:46:13 Donc il est revenu, comme ça ralentit, il en remet une.
00:46:16 De toute façon, il joue.
00:46:17 On l'a mal entendu.
00:46:18 Vous pouvez y aller ?
00:46:19 Oui, pourquoi pas.
00:46:20 Et toujours, regardez qui est en deuxième position.
00:46:22 Villermose vraiment...
00:46:24 Alexis Villermo.
00:46:27 Alexis Villermo en deuxième position.
00:46:28 Juste derrière on a Ben O'Connor.
00:46:30 Oui, c'est vrai que Villermo a laissé passer quand même le message qu'il était le plus fort dans ce groupe.
00:46:36 Nouvelle attaque de Champoussin.
00:46:41 Ce n'est pas mal joué dans la mesure où si...
00:46:45 Si il arrivait à prendre 10, 15, 20 mètres, ça permettrait à O'Connor de rester en position d'observateur.
00:46:52 Choriz Delbove qui risque de revenir aussi.
00:46:55 Oui, mais il va revenir au moment, rappelez-vous, on va arriver dans le village de Montfaucon.
00:47:00 On tourne à gauche et là, à nouveau, ça remonte, c'est très dur, c'est très difficile.
00:47:05 Et on peut peut-être faire la différence à ce moment-là.
00:47:08 Clément Champoussin.
00:47:09 Et on n'est plus qu'à 1 km de l'arrivée et ils sont encore...
00:47:12 Dernière bouffée d'oxygène.
00:47:14 Allez, Rudy Mollard. Rudy Mollard qui attaque à son tour au moment où Choriz Delbove opère la jonction à l'arrière de ce groupe.
00:47:21 Incroyable ! Villermo qui revient.
00:47:24 Pourquoi il n'attaque pas et qu'il ne sort pas tout seul ?
00:47:26 Il serait quand même mieux en étant tout seul qu'en allant chercher toutes les attaques.
00:47:29 Allez, c'est pas grave.
00:47:31 Et bien, la voici cette attaque ! La voici cette attaque que vous vouliez.
00:47:34 Et bien voilà, parce qu'Alexis Villermo connaît parfaitement cette montée.
00:47:38 Alors, est-ce qu'il va pouvoir lâcher Victor Laffey qui s'accroche ?
00:47:41 Je rappelle que Victor Laffey avait été victime d'un incident tout à l'heure et qu'il est revenu dans la descente.
00:47:46 Il a fait un gros effort avant d'accompagner ses coureurs dans l'ascension de la malade et il est toujours là en deuxième position.
00:47:53 Non, Alexis Villermo en accélérant ici dans ce passage pentu.
00:47:57 Le dernier d'ailleurs de cette ascension n'a pas réussi à lâcher ses adversaires.
00:48:03 Mais on pensait que ça allait arriver un par un. Et bien non, ça va arriver au sprint.
00:48:06 Oui, enfin ça va être un sprint un petit peu échevelé quand même.
00:48:09 Personne pour poser un contre là.
00:48:12 Et là on y pense justement à cette ultime accélération en vue de la banderole d'arrivée puisque les coureurs sont maintenant à 750 mètres de la ligne.
00:48:21 Et vous avez toujours Alexis Villermo. Si on fait le nombre de mètres qu'il a couverts dans cette ascension en tête, il est évidemment...
00:48:27 Méfiez-vous du Belge, méfiez-vous du Belge.
00:48:29 Oui, Steph Kras de l'équipe Loto qui lui n'a pas porté une seule attaque jusqu'à présent mais qui a toujours suivi.
00:48:35 Allez, Victor Laffey, Victor Laffey qui accélère maintenant.
00:48:39 Et justement, Steph Kras qui va se mettre dans la roue de Victor Laffey.
00:48:43 Victor Laffey qui est en train de se détacher avec le Belge.
00:48:46 Alexis Villermo derrière qui n'a pas dit son dernier mot.
00:48:49 Oui, mais il a laissé des cartouches.
00:48:51 Et il arrive à suivre quand même.
00:48:53 Attention, ce virage avec le Belvédère là-haut.
00:48:56 Les 500 derniers mètres.
00:48:58 Allez, on va vous montrer ça avec les caméras fixes maintenant.
00:49:02 L'arrivée dans quelques instants.
00:49:05 Et je vous rappelle que l'on a toujours Alexis Villermo qui est présent aux avant-postes.
00:49:12 Allez, un petit problème, voilà, ça y est, on fait les images.
00:49:17 C'est Rada qui est parti.
00:49:19 Et Rada est parti.
00:49:21 Et Alexis Villermo n'a pas pu suivre.
00:49:23 Alexis Villermo et Steph Kras n'ont pas pu suivre.
00:49:26 Et le coureur de l'équipe Cofidis est en train de s'envoler vers la victoire.
00:49:30 Rézu Serrada, le favori de Cyril Guibard, est en train d'aller conquérir cette deuxième édition de la classique Grand Besançon ici dans le département du Doubs.
00:49:41 Il se retourne, mais l'écart est déjà fait.
00:49:43 Rézu Serrada va donc apporter un nouveau succès à la formation Cofidis.
00:49:49 Magnifique victoire de l'Espagnol ici à Montfaucon pour cette deuxième édition.
00:49:56 Rézu Serrada qui arrive, oh là là, avec Victor Laffey, deuxième effectivement au passage sur la ligne.
00:50:03 Quel doublé et quelle victoire de Rézu Serrada qui jusqu'à présent, en ce début de saison, n'avait pas fait grand-chose, mais qui arrive en forme au bon moment.
00:50:13 Oui, c'était magnifique l'année dernière et ça le sera encore tout à l'heure pour l'arrivée du peloton ici au sommet de la Malatte à Montfaucon
00:50:24 avec cette magnifique vue que vous avez encore derrière. On est dans un endroit plutôt paisible.
00:50:29 Besançon juste derrière moi. Le trophée qu'on va remettre tout à l'heure sur le podium aux vainqueurs avec bien sûr le nom de la Malatte
00:50:35 parce qu'il faudra l'adopter dans quelques instants. Vous l'avez compris, on rencontre quelques soucis pour l'instant avec la retransmission des images.
00:50:43 Évidemment, on met tout en oeuvre pour que vous puissiez rejoindre la course très rapidement.
00:50:48 On se quitte quelques instants et on se retrouve pour la suite de cette classique Grand Besançon.
00:50:52 On vous voit tout de suite.
00:50:54 Le soleil brille au sommet de la Malatte pour cette classique Grand Besançon d'eau qui a déjà lancé le trophée qui est toujours à côté de moi.
00:51:05 On rappelle bien sûr qu'il y aura ensuite le tour de Sicile à suivre, l'équipe de Greg, l'équipe du soir également et à 20h55 l'Euroleague.
00:51:13 Thomas Vecler, on va partir vous voir tout de suite sur la moto pour prendre des nouvelles de cette course. La situation, qu'en est-il s'il vous plaît ?
00:51:22 Ça a mis le cran au-dessus, ça a bougé un peu dans le peloton. Il y a 3 minutes d'écart maintenant sur la tête de course.
00:51:29 Les coureurs ont attaqué depuis 500 mètres l'ascension de cette côte de la Malatte.
00:51:34 Sans surprise, les coureurs qui travaillaient en tête de peloton, que ce soit Thomas Champion, il a terminé son travail.
00:51:40 Clément Venturi dit également d'affaire Spontine. Il y a beaucoup de coureurs qui sont distancés à ce moment-là.
00:51:45 Il y a également une quinzaine de coureurs qui ont été distancés juste avant.
00:51:50 C'était un petit peu comme prévu. Je suis derrière. Je ne sais pas si en tête de peloton, les pas vous auriez accéléré.
00:51:57 Ce que je peux vous dire, c'est qu'au pied de cette ascension, il y avait le vainqueur de l'an dernier, Serrada.
00:52:04 En compagnie de Thibaut Quinault qui était dans les 5 dernières places au moment de l'épingle à cheveux pour prendre l'ascension.
00:52:09 Pour ramasser l'ascension, on a largement le temps de remonter. Au prochain passage, on va attendre que ça se place mieux.
00:52:17 Tout à l'heure, vous l'avez dit, il y a eu une chute. Il y a 5 coureurs qui sont tombés.
00:52:23 L'équipe Total Energy a payé un lourd tribut puisque les Julien Simon, Victor Delapartey et Pierre Latour qui avaient l'air touchés au bras droit.
00:52:34 Ils n'ont pas pu se partir. On a resté quelques minutes avec eux.
00:52:40 Un gros écrémage sur le peloton. Il doit rester une quarantaine de coureurs.
00:52:47 On retrouve les images. Merci beaucoup pour votre pointage.
00:52:51 On aperçoit notamment Ben O'Connor, Guillaume Martin sur ces images du peloton.
00:52:59 Patrick Chassé, Pierre Roland et Christophe Ribelon. On a vu aussi 3 hommes en tête.
00:53:04 Oui, ils ne sont plus que 3 en tête. On a vu successivement distancer Charlie Quarterman.
00:53:11 Distancer également Sean Christian, le britannique et l'américain.
00:53:16 Distancer enfin le néerlandais Wesley Moll. Ils ne sont plus que 3. Vous les avez ici à l'image.
00:53:23 On a le fan club de Messaoud. Ils étaient déjà là l'année dernière.
00:53:29 Ils adorent Messaoud Ben Terki. Ils sont à nouveau là.
00:53:34 On les remercie pour la chaîne d'équipe.
00:53:37 3 hommes en tête. Mornay Van Niekerk, le champion d'Irlande Rorito Sendag.
00:53:44 Et puis en 3ème position, Emil Vignebo, le danois de l'équipe Léopard.
00:53:50 Ces 3 hommes qui possèdent une 40 sur un coureur qui a été distancé.
00:53:54 Ils possèdent 2'10 sur un peloton. Comme le disait Thomas Vauclair, qui doit compter une quarantaine de coureurs désormais.
00:54:00 Toujours dans l'ascension de cette côte vers le Belvédère de Montfaucon.
00:54:05 On n'ira pas au Belvédère de Montfaucon. On tournera sur la droite pour entamer la descente.
00:54:10 Effectuer un circuit de 45 km et revenir. Attention, le circuit ne sera pas plat.
00:54:16 Il sera mal plat comme on dit dans le vélo.
00:54:18 Et puis ensuite, on escaladera à nouveau jusqu'au Belvédère, cette côte de la Malade.
00:54:23 Alors vous le voyez, actuellement, le coureur de l'équipe Euskaltel s'est placé au commandement de ce peloton.
00:54:30 Derrière, on aperçoit pour l'équipe Cofidis François Bidart.
00:54:33 On aperçoit un petit peu à l'arrière-plan Guillaume Martin.
00:54:37 Et c'est difficile également pour Vignebo qui se fait maintenant distancer en ce qui concerne la tête de la course.
00:54:43 Allez, on va donc retrouver Borny Von Niekerk, qui est le plus français des Sud-Africains dans le vélo.
00:54:51 Vous le rappelez, il réside dans le limousin.
00:54:54 Aux côtés du champion d'Irlande, Rory Towsend.
00:54:59 Et les deux hommes vont pouvoir en tout cas atteindre leur premier objectif, basculer en tête au sommet de ce mur de la Malade.
00:55:09 Effectivement, il y a eu dans l'échappée, il y a eu une sélection dans cette montée de la Malade.
00:55:15 Ce n'est pas terminé. Là, ils vont prendre sur la bouche.
00:55:19 On va voir, GPM à 1 km, on est passé au panneau.
00:55:21 Ils vont prendre sur la gauche, ils vont vraiment traverser le village de Montfaucon.
00:55:25 C'est là où on aura des passages très pentus. On va vite le voir.
00:55:28 C'est là où il y a le petit changement de parcours par rapport à l'année dernière.
00:55:31 Où l'année dernière, il y avait l'occasion de souffler un petit peu plus longtemps.
00:55:35 En tout cas, ce que vont pouvoir le faire là actuellement les deux hommes de tête.
00:55:38 On va tout de suite tourner là-bas au fond, sur la droite.
00:55:40 Alors qu'année dernière, on allait tout droit. Ça durait un peu plus longtemps ce replat.
00:55:44 Pierre Roland, voilà le fameux replat. Le replat 10%, c'est ça ?
00:55:47 Non, non, là, c'est un vrai replat.
00:55:50 Là, c'est complètement plat.
00:55:52 Mais c'est vraiment la seule partie où on peut remettre un petit peu de braquet,
00:55:56 reprendre un petit peu de vitesse.
00:55:58 On voit le coureur de Saint-Michel, Mavicober93, qui a même remis le grand plateau.
00:56:02 Pas pour longtemps. Il va remettre le petit plateau tout de suite.
00:56:06 En faisant attention, surtout, de ne pas dérailler.
00:56:08 Mais là, cette nouvelle partie est vraiment très difficile.
00:56:12 On est vraiment dans des rues très étroites.
00:56:15 Normalement, on doit même sauter un petit trottoir.
00:56:18 C'est rien pour les coureurs.
00:56:21 Et là, on est dans la traversée de Montfaucon.
00:56:24 Et vous allez voir l'innovation du parcours dans quelques instants.
00:56:29 Parce qu'on l'a tout petit peu modifiée par rapport à l'année dernière.
00:56:33 Alors pour la petite histoire, modifiée à la demande de M. Le Maire.
00:56:36 Pour quelle raison ?
00:56:38 Parce qu'avant, tout simplement, on...
00:56:42 Est-ce que c'est ici ? On tournait à gauche.
00:56:45 A la flamme rouge, c'est bien ça.
00:56:47 On avait un léger replat.
00:56:49 Et pourquoi on est passé à droite ?
00:56:51 Et bien tout simplement parce que Clément Berthet, ses parents, habitent au bord de la rue.
00:56:56 Et donc par conséquent, on voulait faire plaisir à tout le monde.
00:57:00 Et à Clément Berthet en particulier.
00:57:02 Et c'est la raison pour laquelle on fait ce petit écart.
00:57:04 Pour les coureurs, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle.
00:57:06 Parce qu'il y avait un deuxième replat.
00:57:08 Ça durcit vraiment la bosse.
00:57:10 Et il y a eu trois tesses.
00:57:12 Deux coureurs de front.
00:57:14 Et on ne peut pas passer à plus.
00:57:16 Dans le peloton, ça va serrer à cet endroit-là.
00:57:18 Il y aura forcément un petit ralentissement.
00:57:20 Passer la 15e, 20e position.
00:57:22 C'est pour ça qu'on voit déjà des coureurs qui visent la victoire.
00:57:26 Au connard Berthet.
00:57:28 Il était déjà très bien placé.
00:57:30 C'est pour éviter ce petit coup de frein qui va avoir lieu pour le peloton d'ici une minute trente.
00:57:35 Allez, on est presque arrivé au sommet.
00:57:39 C'est interminable.
00:57:41 On a voulu épargner les téléspectateurs.
00:57:43 On ne leur a pas montré l'intégralité de la montée sur cette première ascension.
00:57:47 Non, je plaisante. On n'a pas fait exprès.
00:57:49 On est un petit peu désolés.
00:57:51 Mais ça vous donne envie de voir l'ascension finale tout à l'heure.
00:57:53 Quand va se jouer la victoire.
00:57:55 Vous l'avez vu l'année dernière.
00:57:57 C'était pas mal de réviser finalement.
00:57:59 Vous l'avez vu l'an passé.
00:58:01 C'est vraiment explosif cette fin de course dans la Classique Grand-Beuzan.
00:58:05 Et aujourd'hui, à nouveau, d'ici une bonne heure de course,
00:58:10 nous serons à nouveau à pied d'oeuvre avec les coureurs pour savoir qui remportera cette édition 2023.
00:58:17 C'est vraiment très très raide ce dernier kilomètre de l'ascension.
00:58:23 Regardez les coureurs de devant qui sont quasiment tout à gauche.
00:58:28 On zoome sur le derrière arrière.
00:58:30 Il reste peut-être plus d'entière.
00:58:32 39,30m. 3m par tour de manivelle à peu près.
00:58:37 C'est vraiment très raide.
00:58:39 Et pour vous donner une situation du peloton,
00:58:41 le peloton passe seulement devant l'église de Montfaucon.
00:58:44 Et là les coureurs tournent à droite.
00:58:46 Et pour le dernier passage, ils zooment sur la gauche.
00:58:49 Et ce sera 500m de l'arrivée.
00:58:51 Un petit peu moins difficile avec une route de meilleure qualité, un meilleur asphalte.
00:58:56 Et là les coureurs de tête vont commencer la descente qui est vraiment très très technique.
00:59:00 Avec des lacets, également des aménagements urbains.
00:59:04 Donc il faut être très attentif dans cette descente.
00:59:06 Thomas Vauclair, derrière le peloton que l'on aperçoit ici,
00:59:08 on a perdu beaucoup de coureurs dans la traversée de Montfaucon.
00:59:11 Ah oui, beaucoup beaucoup de coureurs.
00:59:15 Il y a toutes les équipes qui ont un petit peu perdu des éléments.
00:59:17 J'ai noté un petit peu les français.
00:59:19 L'équipe qui n'en a perdu aucun, c'est la groupe AMA-FDJ.
00:59:22 Sinon tout le monde a perdu des coureurs qui avaient soit travaillé,
00:59:25 je vous l'ai dit, à l'image de Clément Venturini.
00:59:28 Il y a également Thomas Champion.
00:59:31 Du côté d'Arkea-Samtic, on a perdu Maxime Bouet et Christiane Rodriguez.
00:59:35 GDR Citroën Team, Venturini et Roguel.
00:59:37 Rémi Rochasse de Cofidis qui n'a pas non plus pu suivre le rythme.
00:59:41 Il y a eu trois coureurs de Saint-Michel, Aubert, Navic, 93.
00:59:45 Et voilà, ça a fait beaucoup beaucoup de dégâts.
00:59:49 Et ça devient difficile pour le jeune italien de la groupe AMA-FDJ
00:59:52 qui lui non plus n'est plus dans le peloton.
00:59:55 Oui, alors que c'est Germani dont vous parliez,
00:59:58 alors que Nance Peters fait le tempo dans ce peloton,
01:00:02 devant Clément Berthet et Ben O'Connor.
01:00:04 Il y a un autre coureur, c'est Alex Baudin qui est là un petit peu plus en retrait.
01:00:08 Je parlais de l'équipe AG2R Citroën,
01:00:10 parce que même s'ils ont perdu des coureurs,
01:00:12 Antoine Rogel et Clément Venturini, comme vous l'avez signalé Thomas,
01:00:15 ce sont eux finalement qui impriment un rythme soutenu
01:00:18 et qui provoquent une sélection, on va dire générale,
01:00:21 qui ne se limite pas à certains de leurs équipiers.
01:00:25 Juste derrière, vous apercevez, c'est Lenny Martinez qu'on voit en deuxième position.
01:00:28 Non, oui, c'est lui, Lenny Martinez apparemment qui est en deuxième position.
01:00:33 Non, c'est pas lui.
01:00:34 Non, non, non, non, c'est pas lui, c'est Robin Thompson.
01:00:36 Robin Thompson qui est en deuxième position.
01:00:39 Et on vient de passer au sommet du grimpeur,
01:00:42 donc on va aborder la descente avec un écart.
01:00:46 1 minute 47.
01:00:47 1 minute 47 de retard.
01:00:50 Imaginez, l'échappée tout à l'heure lorsqu'ils étaient 6, voire 8,
01:00:54 a compté jusqu'à 5 minutes, enfin ils étaient 6 à ce moment-là,
01:00:57 5 minutes d'avance pendant un bon moment.
01:01:00 Et puis finalement, au cours des 50 derniers kilomètres,
01:01:04 ils ont perdu à la fois des unités, mais ils ont perdu aussi du temps.
01:01:08 Et donc avec une 40 d'avance, on se dit que sur 45 kilomètres,
01:01:12 surtout qu'ils ne sont plus que deux devant,
01:01:14 Morny Van Niekerk et Rory Townsend,
01:01:19 eh bien on ne donne pas cher de leur pot.
01:01:21 On parlait tout à l'heure, Pierre-Roland, de ces portions en descente,
01:01:24 cette portion exposée maintenant au vent.
01:01:27 Il y a quand même un peu de vent aujourd'hui.
01:01:28 Oui, oui, et puis là, il y a vraiment le vent, quoi qu'il arrive,
01:01:31 et ils vont le sentir même s'il y a 5 kilomètres de vent,
01:01:33 parce qu'il n'y a aucun abri à la fin de cette descente.
01:01:37 Donc voilà, on a vu les deux coureurs de tête,
01:01:40 ont pris le rond-point dans le mauvais sens en bas,
01:01:42 ce n'est pas très grave pour eux.
01:01:44 Mais dans le peloton, ils risquent d'avoir, c'est même sûr,
01:01:47 il va y avoir des cassures supplémentaires,
01:01:50 peut-être plus que dans la montée, avec cette descente très technique.
01:01:54 Le vent, ils l'auront surtout après la cheville,
01:01:57 quand ils vont tourner sur la droite,
01:01:59 là, ils l'auront quand même franchement défavorable.
01:02:01 Certes, il n'est pas très fort,
01:02:03 mais pour les échapper, c'est évidemment un handicap supplémentaire.
01:02:05 Et les aménagements urbains, comme je vous ai dit,
01:02:08 dans Spitters, on voit qu'il a dû faire la reconnaissance hier,
01:02:11 il est passé très vite à cet endroit-là.
01:02:13 Et là, ça va être très dur pour les quelques coureurs
01:02:16 qui sont à l'arrière du peloton.
01:02:18 Il y a des cassures.
01:02:20 Il va y avoir du spectacle d'ici à 6 km,
01:02:24 quand ils vont arriver sur la grande route,
01:02:26 ces coureurs-là, je ne donne pas cher de leur pot.
01:02:28 En tout cas, la relance en bas va être terrible.
01:02:30 Regardez, il y a même des cassures déjà en 6ème position.
01:02:34 Il y a déjà des cassures dans le peloton,
01:02:36 alors que là, on a le classement de l'ascension de la Malade.
01:02:39 Otto Sen qui est passé en tête devant Van Dijk
01:02:41 et Vinscoe qui est passé en 3ème position.
01:02:44 Sen, ça lui permet de prendre la tête.
01:02:47 Voilà, le dernier rond-point,
01:02:49 et ils vont arriver sur cette grande ligne droite.
01:02:51 Ils prennent sur la droite, contrairement à l'échapper
01:02:53 qui a pris du mauvais côté sur la gauche.
01:02:55 Et là, attention, la relance.
01:02:57 Là, je vous promets de passer la 20ème position.
01:02:59 Là, le coureur de vent dans Spitters,
01:03:01 il doit rouler à 50 km/h.
01:03:03 Ceux qui sont à l'arrière, ils vont devoir rouler à 65.
01:03:05 Il n'en fait pas semblant.
01:03:07 Il sait qu'il crée de la difficulté.
01:03:09 Là, c'est gratuit, comme on dit.
01:03:11 Pour les coureurs qui sont derrière,
01:03:13 il est fait énormément souffrir.
01:03:15 Et lui, ça ne lui coûte pas énormément d'énergie.
01:03:17 Vous voyez, il ne pédale presque pas.
01:03:19 Derrière, ils sont au sprint.
01:03:21 Ils auraient pu refaire le coup
01:03:23 qu'on a vu dans les Flandres.
01:03:25 Rappelez-vous, avec l'équipe Track Sega Fredo
01:03:27 dans la montée de la Malade,
01:03:29 ils auraient pu se mettre,
01:03:31 faire un rideau en tête du peloton,
01:03:33 ralentir tout le monde et accélérer.
01:03:35 Depuis DSM, dans le Tour des Flandres,
01:03:37 ce n'est plus trop à la mode.
01:03:39 C'était une mode très éphémère.
01:03:41 Ce n'était pas payant, en tout cas.
01:03:43 En mauvaise humeur, de la part des adversaires.
01:03:45 On voit Timo Pino très bien placé à l'avant.
01:03:47 Il ne s'est pas fait piéger avec cette descente.
01:03:49 Attention les Palénie qui sont à ses côtés.
01:03:51 C'est un peu la jeune garde.
01:03:53 Il n'y a plus grand monde dans ce premier groupe.
01:03:55 On va devoir chasser derrière.
01:03:57 Ça va rentrer pour ce deuxième groupe.
01:03:59 Il doit y en avoir encore un derrière.
01:04:01 Des individus qui disent qu'il y a encore
01:04:03 un troisième groupe à l'arrière.
01:04:05 Ça va certainement se regrouper.
01:04:07 Mais en tout cas, au prix d'un bel effort.
01:04:09 Et ils vont le payer dans le final,
01:04:11 ces coureurs.
01:04:13 Peut-être que Thomas Vauclair
01:04:15 peut nous donner quelques indications
01:04:17 en ce qui concerne ces coureurs
01:04:19 qui sont en train de rentrer de l'arrière.
01:04:21 Ils ont perdu un peu de temps
01:04:23 soit dans le haut de Montfaucon,
01:04:25 soit dans cette descente.
01:04:27 Expliquez-nous un peu, Thomas.
01:04:29 C'est exactement ce que je disais.
01:04:31 C'est exactement le schéma à la relance.
01:04:33 Comme ça a été bien expliqué par Christophe et Pierre.
01:04:35 Il y a eu des cassures.
01:04:37 C'était en Finlandienne,
01:04:39 sous l'impulsion de la G2R Citroën Team
01:04:41 qui a vraiment mis un coup de pression
01:04:43 dans cette ascension.
01:04:45 On se demandait si on allait attendre
01:04:47 le dernier passage ou pas.
01:04:49 Eh bien non, ça n'a pas été des attaques franches.
01:04:51 Mais ça s'est monté très costaud.
01:04:53 Il y a deux groupes de 7-8 coureurs
01:04:55 qui ne sont pas encore revenus
01:04:57 sur la première partie de ce qu'on pourrait
01:04:59 dire de cette année.
01:05:01 Il n'y a aucun des favoris sur le papier.
01:05:03 J'ai compté, il y a 34 coureurs
01:05:05 dans ce premier groupe.
01:05:07 Seulement 34 coureurs.
01:05:09 Avec une forte présence de l'équipe G2R Citroën Team
01:05:11 qui a vraiment pris les choses en main.
01:05:13 C'est vrai qu'ils ont pris les choses en main.
01:05:15 En tout cas, ça met en confiance.
01:05:17 Je pense qu'on joue Berthet aujourd'hui.
01:05:19 C'est intéressant.
01:05:21 Clément Berthet nous dit,
01:05:23 Thomas Vauclair,
01:05:25 plutôt que Ben O'Connor,
01:05:27 parce qu'il est chez lui,
01:05:29 parce qu'il connaît bien cette...
01:05:31 Et puis surtout, il l'a dit,
01:05:33 on l'a entendu avec Claire Bricogne tout à l'heure,
01:05:35 lorsque l'on évoquait
01:05:37 les différents protagonistes attendus.
01:05:39 Clément Berthet, il se sent de bonne jambe
01:05:41 à l'amorce de cette épreuve
01:05:43 et des Classiques Ardennaises
01:05:45 qu'il va disputer.
01:05:47 En tout cas, cette ascension
01:05:49 a fait beaucoup de dégâts.
01:05:51 120 coureurs au départ,
01:05:53 plus qu'une trentaine, une quarantaine dans le peloton.
01:05:55 Donc il y a 80 coureurs
01:05:57 qui se sont fait éjecter
01:05:59 dans cette ascension.
01:06:01 Et juste pour savoir,
01:06:03 dans ces cas-là, on arrête ?
01:06:05 Non, ça dépend
01:06:07 où ils sont, mais en tout cas,
01:06:09 ils attendent minimum que leur directeur sportif
01:06:11 les double avant de faire demi-tour.
01:06:13 Sinon c'est mal vu.
01:06:15 Mais il y a moyen de couper.
01:06:17 Pour l'avoir coupé un peu ce circuit final hier,
01:06:19 il y a moyen de couper, de rentrer.
01:06:21 Mais quoi qu'il arrive, les bus sont en haut de la malade.
01:06:23 Donc il faudra la monter une deuxième fois.
01:06:25 Il y a un coureur qui m'a raconté un truc,
01:06:27 je ne citerai pas le nom,
01:06:29 il m'a même dit qu'il avait fait exprès de perdre du temps
01:06:31 dans la fin de l'ascension de la malade
01:06:33 pour justement ne pas se faire engueuler,
01:06:35 ne pas se faire disputer,
01:06:37 pour montrer qu'il était vraiment lâché
01:06:39 et que ça ne servait à rien de rester
01:06:41 et de faire le tour.
01:06:43 Ça arrive, ça, apparemment ?
01:06:45 Ça se fait surtout sur la Ventoux Classique.
01:06:47 Il y a deux montées du Mont Ventoux
01:06:49 et je vous promets que si vous êtes
01:06:51 un peu à l'arrière du peloton au premier passage,
01:06:53 vous ne forcez pas le talent pour basculer dans le peloton,
01:06:55 vous vous faites lâcher gentiment,
01:06:57 vous allez au bus, parce que sinon,
01:06:59 on bascule dans le peloton,
01:07:01 il faut se remonter le Ventoux.
01:07:03 C'est vrai que le Ventoux,
01:07:05 la malade, c'est très difficile.
01:07:07 Après le Ventoux, c'est comment dire ?
01:07:09 Là, oui, là, on anticipe.
01:07:11 On se dit, si on se relance pour un tour,
01:07:13 ce n'est pas un circuit,
01:07:15 ce n'est pas un critérium de 5 km.
01:07:17 Moi, j'ai même vu des coureurs
01:07:19 faire semblant d'être dans une chute
01:07:21 massive pour abandonner.
01:07:23 Donc, ça, c'est...
01:07:25 Ça date un peu, ça doit faire une dizaine d'années.
01:07:27 Mais voilà, c'est des petites anecdotes
01:07:29 comme ça. - Ça ne se fait plus maintenant.
01:07:31 - Quand on n'a vraiment pas envie, quand il ne fait pas beau,
01:07:33 ça s'est fait par le passé.
01:07:35 - Alors, on vous disait tout à l'heure
01:07:37 qu'il y avait eu une chute, malheureusement,
01:07:39 qui a touché essentiellement les coureurs
01:07:41 de la formation Total Energy,
01:07:43 avec Julien Simon, Pierre Latour
01:07:45 et Victor Delaparté, qui,
01:07:47 apparemment, ont tous les 3 abandonnés.
01:07:49 Chute sérieuse, au moment où
01:07:51 nous n'avions pas
01:07:53 d'image de la course.
01:07:55 Thomas Vauclair se trouve justement
01:07:57 aux côtés de la voiture Total Energy,
01:07:59 aux côtés du directeur sportif Thibault Massé.
01:08:01 Je vous passe la parole, Thomas.
01:08:03 - Attention à ta coureur.
01:08:05 On va passer un virage, il y a Joris Delboeve
01:08:07 qui revient dans le peloton
01:08:09 après une crevaison, on le laisse passer.
01:08:11 On va aller voir Thibault Massé,
01:08:13 parce que, ouais, pas vraiment de bol.
01:08:15 J'ai envie de dire rien à quoi. Il y a 5 coureurs
01:08:17 qui sont tombés, on avait 3 de l'équipe Total.
01:08:19 Donnez-nous des nouvelles. Thibault, si tu peux
01:08:21 nous donner des nouvelles. On a vu Victor,
01:08:23 Julien Simon et Pierre Latour.
01:08:25 - Malheureusement, nos 3 coureurs,
01:08:27 Vauclair est parti à l'hôpital,
01:08:29 passé des radios du coude,
01:08:31 principalement du coude,
01:08:33 et les 2 autres,
01:08:35 pas mal de plaies,
01:08:37 d'abrasions, mais pas de fractures
01:08:39 apparemment pour Julien
01:08:41 et Victor.
01:08:43 - Ça change les plans,
01:08:45 l'équipe est décimée,
01:08:47 on va jouer sur qui du côté de Total Energy ?
01:08:49 - C'est sûr qu'on misait beaucoup
01:08:51 aujourd'hui sur Pierre.
01:08:53 Maintenant, on a
01:08:59 Alan et Paul. Alan sort d'un
01:09:01 très bon tour du Pays Basque,
01:09:03 on va essayer de bien se concentrer autour de lui
01:09:05 pour faire un bon final.
01:09:07 - Qu'est-ce qu'on peut dire aux coureurs,
01:09:09 quand il y a 3 coureurs de l'équipe,
01:09:11 pour qu'ils restent mobilisés ?
01:09:13 - C'est surtout de se concentrer
01:09:15 ensemble.
01:09:17 On avait déjà émis l'hypothèse pour Alan
01:09:19 d'être présent dans le final,
01:09:21 donc on a reconcentré toute notre attention
01:09:23 et on a eu une vraie envie de bien faire,
01:09:25 une pensée pour Pierre et les gars qui sont tombés.
01:09:27 - Merci Thibaut.
01:09:29 - A l'instant, Thibaut Massé qui parlait
01:09:31 d'Alan Jousseum et de Paul Ourselin,
01:09:33 2 coureurs qui sont présents
01:09:35 évidemment sur cette épreuve,
01:09:37 après les abandons de Victor Delaparté,
01:09:39 de Julien Simon,
01:09:41 et surtout apparemment le plus touché
01:09:43 de Pierre Latour.
01:09:45 Pierre Latour, malheureusement,
01:09:47 à nouveau victime d'une chute,
01:09:49 c'est un calvaire quand même,
01:09:51 depuis quelque temps,
01:09:53 la vie du coureur cycliste
01:09:55 Pierre Latour sur la vélo.
01:09:57 - Oui, ça fait beaucoup à chaque fois.
01:09:59 Je me souviens l'année dernière
01:10:01 à la Mercantour,
01:10:03 une chute, le poignet,
01:10:05 il avait réussi à se rétablir
01:10:07 tout juste pour le championnat,
01:10:09 le Tour.
01:10:11 Ce n'est pas évident,
01:10:13 beaucoup de fractures
01:10:15 pour Pierre,
01:10:17 mais voilà aussi
01:10:19 le reste de l'équipe,
01:10:21 Julien Simon
01:10:23 et Victor Delaparté,
01:10:25 ça fait beaucoup, en plus c'est des coureurs
01:10:27 emblématiques de cette équipe,
01:10:29 et ça va être un vrai manque
01:10:31 pour les semaines à venir,
01:10:33 on espère pour eux qu'ils se rétablissent très vite.
01:10:35 - Oui, effectivement,
01:10:37 d'abord on attendra de savoir
01:10:39 de toute façon ce qu'il en est,
01:10:41 une fois que les examens médicaux
01:10:43 auront été faits,
01:10:45 et puis ensuite,
01:10:47 on lui souhaite de toute façon
01:10:49 de revenir très vite
01:10:51 sur un vélo, à son niveau,
01:10:53 sur des routes,
01:10:55 en plus aujourd'hui,
01:10:57 comme celle d'aujourd'hui,
01:10:59 qu'il aime bien, qu'il aime beaucoup.
01:11:01 Regardez, ça s'est regroupé
01:11:03 dans ce peloton, on sait que Thibaut Pignot
01:11:05 n'est pas tout seul, vous l'apercevez,
01:11:07 actuellement, il y a Nance Péters
01:11:09 qui roule... - Non, c'est Alex Baudin.
01:11:11 - Alex Baudin, effectivement,
01:11:13 qui roule en tête
01:11:15 de ce peloton,
01:11:17 et puis ça va,
01:11:19 il y a toujours l'équipe Cofidis,
01:11:21 elle qui est bien, fort bien, représentée.
01:11:23 Allez, vous apercevez ici
01:11:25 le musée des Maisons
01:11:27 Comptoises, à Nancret,
01:11:29 écoutez,
01:11:31 on est dans une région où il fait bon
01:11:33 aller faire des randonnées,
01:11:35 mais aussi aller voir
01:11:37 des sites très typiques,
01:11:39 il y a 35 édifices
01:11:41 ici qui composent ces maisons
01:11:43 Comptoises des XVII, XVIII et XIXe siècle,
01:11:47 et on a un peu toute la Franche-Comté
01:11:49 qui est réunie en quelque sorte
01:11:51 sur ce site, avec des fermes, des ateliers,
01:11:53 une chapelle,
01:11:55 bref, et vous avez différents
01:11:57 les principaux, en fait,
01:11:59 les sites d'architecture rurale
01:12:01 de la Franche-Comté.
01:12:03 On revient sur les deux hommes de tête,
01:12:09 Morny Van Niekerk,
01:12:11 en compagnie de Rory Tousend,
01:12:13 ces deux hommes
01:12:15 sont échappés depuis le premier kilomètre,
01:12:17 ce sont les deux rescapés
01:12:19 d'une échappée
01:12:21 matinale,
01:12:23 dans laquelle tous les autres
01:12:25 courants ont maintenant été repris
01:12:27 et sont maintenant distancés
01:12:29 par le peloton, un seul Français
01:12:31 était présent dans cette échappée,
01:12:33 au tout début, Maxime Ourouti,
01:12:35 de l'équipe Nice Métropole Côte d'Azur,
01:12:37 mais il a été le premier à se faire distancer,
01:12:39 et ensuite il a abandonné.
01:12:41 On est maintenant dans les 35
01:12:43 derniers kilomètres, alors vous disiez
01:12:45 région plus exposée au vent
01:12:47 sur cette image, c'est moins flagrant,
01:12:49 on a comme ça
01:12:51 quelques zones avec de belles lignes droites,
01:12:53 et puis on a quand même
01:12:55 des bois, puis là on a l'impression que c'est tout plat,
01:12:57 mais pour les courants c'est quand même assez plat,
01:12:59 virage à droite,
01:13:01 et c'est assez plat, il me regarde Christophe Friblon,
01:13:03 on est d'accord,
01:13:05 c'est assez plat,
01:13:07 moi aussi j'aimerais bien vous y voir !
01:13:09 - J'ai été déniblé sur cette dernière boucle !
01:13:11 - Non mais sérieusement,
01:13:13 c'est pas parce que c'est pas répertorié
01:13:15 que c'est tout plat ?
01:13:17 - Non, c'est loin d'être plat, ça fait que monter
01:13:19 et descendre sur des petites routes,
01:13:21 et la dernière boucle, les 50
01:13:23 derniers kilomètres, on a plus de 1000 mètres
01:13:25 de dénivelé, donc ça représente quand même
01:13:27 beaucoup de dénivelé en peu de distance,
01:13:29 donc c'est vraiment très casse-fois !
01:13:31 - Oui, mais en fait, je vous pose
01:13:33 la question à vous, mais vous vous êtes pas du coin,
01:13:35 vous êtes de l'Orléanais,
01:13:37 Christophe,
01:13:39 il est de la Picardie,
01:13:41 il nous faudrait
01:13:43 un coureur
01:13:45 qui connaît bien la région,
01:13:47 un coureur, à l'heure actuelle
01:13:49 non, parce que là ils sont sur le vélo,
01:13:51 ah bah tiens, ça tombe bien !
01:13:53 Justement, Arthur Vichot
01:13:55 vient de nous rejoindre,
01:13:57 il connaît pas trop le coin lui, à la malade,
01:13:59 si, Arthur Vichot connaît très bien
01:14:01 évidemment ce coin,
01:14:03 pas seulement parce qu'il était sous les ordres
01:14:05 de Fred Grapp, ici à Besançon,
01:14:07 mais parce qu'il est originaire
01:14:09 effectivement de cette région,
01:14:11 alors, bonjour Arthur,
01:14:13 quelle surprise de vous voir ici !
01:14:15 - Eh bien écoutez, oui, première course
01:14:17 depuis ma retraite sportive !
01:14:19 - Pardon, vous regardez pas le vélo à la télé
01:14:21 sur la chaîne L'Equipe ? - J'arrête pas,
01:14:23 je regarde que vous Patrice !
01:14:25 - C'est les coureurs qu'il faut regarder !
01:14:27 On rappelle qu'Arthur Vichot a été
01:14:29 deux fois champion de France,
01:14:31 et surtout grand spécialiste de la malade,
01:14:33 vous avez toujours le... non, c'est fini,
01:14:35 vous avez plus le meilleur... - Ah c'était la grande époque,
01:14:37 non je l'ai plus, les petits coureurs ils font bien maintenant !
01:14:39 - C'est vrai, comme ça on perd
01:14:41 la meilleure performance sur la malade,
01:14:43 on a pas envie de remonter sur le vélo pour dire
01:14:45 "attendez je vais leur montrer moi !"
01:14:47 - Le vélo électrique !
01:14:49 Alors quoi de neuf en ce qui vous concerne,
01:14:51 avant de parler du parcours,
01:14:53 vous avez vu du pays il paraît !
01:14:55 - Oui, et puis on essaie aussi de profiter
01:14:57 de la retraite, c'est une chance d'être
01:14:59 "retraité" à 34 ans,
01:15:01 et de pouvoir profiter
01:15:03 tout simplement de la vie,
01:15:05 et des choses qu'on avait peut-être pas spécialement
01:15:07 la possibilité de faire quand on était coureurs,
01:15:09 c'est cool ! - Vous êtes allé où,
01:15:11 voyager pendant ces deux dernières années ?
01:15:13 - J'ai fait pas mal de petits pays ! - Des continents même !
01:15:15 - Mais voilà, on revient toujours à Besançon !
01:15:17 - Surtout au moment de la classique
01:15:19 Grand Besançon, vous n'avez pas
01:15:21 connu cette épreuve comme coureur ?
01:15:23 - Non, pas du tout non ! - Et ça vous aurait plu sincèrement ?
01:15:25 - Bah ouais, ça m'aurait fait toujours plaisir
01:15:27 de faire une course professionnelle
01:15:29 sur mes terres, la course la plus proche
01:15:31 que j'avais eu la chance de courir
01:15:33 c'était le Tour du Doubs ou alors les Chemins de France à Vesoul,
01:15:35 par chance j'avais réussi à gagner les deux,
01:15:37 donc c'est vrai que, en plus la malade
01:15:39 c'était un peu ma "boss test",
01:15:41 donc c'est vrai que ça m'aurait pris à coeur
01:15:43 d'essayer de l'accrocher à mon palmarès.
01:15:45 - Est-ce que, sur ce qu'on a vu il y a quelques minutes,
01:15:47 le fait qu'on perde une quarantaine
01:15:49 ou une cinquantaine de coureurs
01:15:51 dans le peloton, lors de la première ascension seulement ?
01:15:53 - 80 !
01:15:55 - 80 coureurs !
01:15:57 80 coureurs sur la première ascension
01:15:59 à plus de 45 km de l'arrivée,
01:16:01 est-ce que ça vous surprend finalement ?
01:16:03 - Non, pas trop,
01:16:05 parce que la bosse est très exigeante,
01:16:07 c'est une petite route assez raide,
01:16:09 et on voit quand même que le plateau
01:16:11 est assez hétérogène quand même,
01:16:13 donc je pense que ça a surpris
01:16:15 pas mal de coureurs,
01:16:17 et ça a l'air de rouler quand même vite,
01:16:19 avec les équipes pour le tour,
01:16:21 on voit à l'image qu'ils roulent,
01:16:23 donc c'est aussi normal que les crémages
01:16:25 se fassent sur cette montée,
01:16:27 puisque là, vous aviez votre débat
01:16:29 entre si c'était un plateau,
01:16:31 si c'était difficile ou pas,
01:16:33 mais c'est vrai que c'est pas simple,
01:16:35 mais vous allez pas lâcher des coureurs
01:16:37 sur ce type de route qu'ils ont en ce moment.
01:16:39 - C'est une route un peu plus étroite
01:16:41 que celle de l'année dernière,
01:16:43 pour faire ce petit circuit,
01:16:45 même dans l'ensemble, mais surtout
01:16:47 sur ce petit circuit.
01:16:49 - Il va vous demander maintenant
01:16:51 que vous dites ça, comme il se vante !
01:16:53 - J'essaie de me placer, vous voyez !
01:16:55 - Si vous avez des bonnes idées
01:16:57 pour Arthur Vichaud, vous consultez-le,
01:16:59 en plus là, ça lui coûte pas trop cher,
01:17:01 puisqu'il est dans le coin,
01:17:03 il est sur place, effectivement.
01:17:05 Vous avez un favori aujourd'hui ?
01:17:07 - J'aimerais bien que ce soit Thibaut qui gagne !
01:17:09 - Vous l'avez monté combien de fois,
01:17:11 la malatte avec Thibaut Pinaud ?
01:17:13 C'était vraiment la bosse ?
01:17:15 - Thibaut ne venait pas souvent à Besançon,
01:17:17 il est très chauvin de son pays,
01:17:19 il ne venait pas souvent s'entraîner
01:17:21 avec moi ici, c'est plutôt moi
01:17:23 qui venais chez lui,
01:17:25 donc on l'a fait quand même un paquet de fois,
01:17:27 mais on a plus monté le ballon de servance
01:17:29 par exemple, ou la plongée Belfique
01:17:31 que la malatte en ce moment.
01:17:33 - Quand vous dites "on est chez lui",
01:17:35 vous ne venez plus chez moi, oui.
01:17:37 Mais bon, quand on est francs-comptoirs,
01:17:39 on est chez nous partout en France.
01:17:41 - C'est intéressant ce que disait
01:17:43 Pierre Carreil hier en plateau,
01:17:45 je l'ai écouté, il disait,
01:17:47 notre consultant, finalement,
01:17:49 Thibaut Pinaud, entre deux grandes villes,
01:17:51 Besançon et Belfort,
01:17:53 il y a ce département de la Haute-Saône
01:17:55 qui l'a aidé à faire connaître,
01:17:57 et qui l'a un peu oublié,
01:17:59 voire même, ça c'est les propos
01:18:01 que je laisse dans la bouche de Pierre Carreil,
01:18:03 un peu muprisé, les gens de la Haute-Saône,
01:18:05 pour les gens de la ville comme vous, Arthur.
01:18:07 - Moi je viens du pays de Montbéliard,
01:18:09 donc je suis quand même...
01:18:11 - Ah oui, c'est vrai que vous êtes de l'autre côté.
01:18:13 - De l'autre côté, mais c'est vrai que la Haute-Saône
01:18:15 c'est un département qui est trop méconnu,
01:18:17 mais grâce, autour de France,
01:18:19 et notamment aussi avec Thibaut,
01:18:21 qui était quand même une figure
01:18:23 emblématique du département,
01:18:25 ça a permis de mettre un petit coup de projecteur
01:18:27 sur cette belle région,
01:18:29 et tant mieux, c'est des coins qui gagnent la connu.
01:18:31 - Et puis voir ces trois courses
01:18:33 qui se rapprochent de plus en plus,
01:18:35 maintenant, de parler date d'ailleurs,
01:18:37 aujourd'hui, le Doubs, avec la Classique Grand Besançon,
01:18:39 demain le Tour du Jura,
01:18:41 ensuite le Tour du Doubs, qui existe depuis longtemps,
01:18:43 ça donne de la consistance
01:18:45 à une région qui est devenue vraiment
01:18:47 une région de vélo, grâce à vous !
01:18:49 Alors oui, je dis Besançon, parce que je crois
01:18:51 que vous avez vécu quand même à Besançon.
01:18:53 - Je vis toujours à Besançon.
01:18:55 - Vous vivez toujours à Besançon, Montbéliard c'est...
01:18:57 - Ah oui, je suis bien.
01:18:59 - Vous aimez ça. La Ligue 2, n'oubliez pas.
01:19:01 - Sur la chaîne d'équipe.
01:19:03 - Vous regardez ?
01:19:05 - Même au bout du monde, ça peut se trouver.
01:19:07 - Allez, merci beaucoup. Et juste un mot, quand même,
01:19:09 un dernier mot sur Thibaut.
01:19:11 Thibaut qui arrête, ça vous fait quoi,
01:19:13 de voir Thibaut Plinaud annoncer sa retraite ?
01:19:15 C'est trop tôt, trop tard, ça vous étonne ?
01:19:17 - C'est un mélange
01:19:19 plein de sentiments, je pense.
01:19:21 Premièrement, un peu égoïstement,
01:19:23 moi je suis content qu'il arrête,
01:19:25 comme ça on va pouvoir s'y profiter de la vie,
01:19:27 - Vous allez prendre le déjeuner pour aller au Parc des Pinces ?
01:19:29 - Voilà, pourquoi pas.
01:19:31 Et après, je pense qu'il a aussi fait son temps.
01:19:33 Je sais que c'est pas facile de prendre cette décision,
01:19:35 de quitter une énorme période de sa vie
01:19:39 qui nous a apporté énormément de choses,
01:19:41 mais je pense qu'il faut passer par là,
01:19:43 vous avez des consultants à côté de vous qui sont passés par là,
01:19:45 et je pense que c'est une décision forte,
01:19:49 difficile à prendre,
01:19:51 mais une fois qu'on l'a prise dans la tête,
01:19:53 après tout va bien, et je pense que c'était
01:19:55 le bon moment pour lui.
01:19:57 - Merci Arthur Vichot d'être passé sur notre tribune,
01:20:01 ici sur les hauteurs de Montfaucon.
01:20:03 Voilà Arthur Vichot,
01:20:05 qui est un retraité de fraîche date,
01:20:07 enfin il est encore frais,
01:20:09 ça commence à faire un petit moment
01:20:11 qu'il a arrêté.
01:20:13 - Il est toujours affûté quand même, Patrick.
01:20:23 - Je ne sais pas si vous avez vu, mais il a la ligne quand même.
01:20:25 - Il a demandé à ce qu'on dise s'il était encore affûté.
01:20:27 C'est vrai, il le porte bien.
01:20:29 Il y a des coureurs qui, dès qu'ils arrêtent...
01:20:31 - Vous pensez à qui ?
01:20:33 - Alors vous, vous êtes là.
01:20:35 - Vous pensez à quelqu'un ?
01:20:37 - Christophe Riblon, c'est un espèce de miracle de l'absence.
01:20:39 Je le dis quand même,
01:20:41 s'il y a des chercheurs qui s'intéressent
01:20:43 à la reconversion des cyclistes sur le plan physique,
01:20:45 parce que vu les excès qu'il fait,
01:20:47 et la forme qu'il tient,
01:20:49 ça je ne sais pas comment on fait,
01:20:51 pour ceux qui s'intéressent à la vie éternelle,
01:20:53 à mon avis, il faut venir voir Christophe.
01:20:55 En ce qui concerne Pierre Roland,
01:20:59 il est encore un peu trop tôt pour s'exprimer.
01:21:01 - Il ne trouve pas le point dans un an.
01:21:03 - Il est trop jeune à en traiter encore.
01:21:05 - On tirera un bilan.
01:21:07 - On a fait une petite parenthèse.
01:21:09 Tout ça à cause d'Arthur Bichot.
01:21:11 - Il faut dire, j'ai couru avec Arthur pendant deux saisons
01:21:13 au sein de la Biel de l'Hôtel.
01:21:15 Il se balade tout le temps torse nu.
01:21:17 Il est assez fier du haut de son corps.
01:21:19 C'est pour ça qu'il voulait qu'on souligne
01:21:21 qu'il était toujours athlétique.
01:21:23 - C'est trop bon.
01:21:25 C'est toujours marrant d'écouter...
01:21:27 - On va fermer la porte.
01:21:29 - Il n'a plus le micro, il ne peut pas répondre.
01:21:31 On revient à la course,
01:21:33 parce qu'on va rentrer dans les 30 derniers kilomètres.
01:21:35 Mais avant de s'intéresser au final,
01:21:37 je sais que l'un et l'autre,
01:21:39 on a fait la promo,
01:21:41 c'est normal, on diffuse ces courses,
01:21:43 c'est la moindre des choses,
01:21:45 et en plus elles sont magnifiques.
01:21:47 On a fait la promo, bien sûr,
01:21:49 le Tour du Doubs, à Pré-Demain,
01:21:51 qui n'est pas diffusé,
01:21:53 mais si vous êtes dans la région,
01:21:55 il faut vraiment venir le voir,
01:21:57 parce que ça reste une course emblématique
01:21:59 de cette région.
01:22:01 Et là c'est complètement improvisé,
01:22:03 et merci aux équipes techniques
01:22:05 d'avoir fait un facsimilé de l'affiche,
01:22:07 parce que vous vouliez faire,
01:22:09 Pierre-Roland et Christophe Riblon,
01:22:11 la promo d'une autre course,
01:22:13 un Criterium, c'est pas tout à fait
01:22:15 le même, mais c'est quand même
01:22:17 un événement important pour les gens du coin,
01:22:19 et pas seulement, les Criteriums,
01:22:21 on le sait, permettent d'approcher
01:22:23 les coureurs, et il y en a un
01:22:25 qui vous tient à cœur dans le coin.
01:22:27 Oui, forcément, à 50 km d'ici,
01:22:29 il y a le Criterium de Dôles,
01:22:31 qui a lieu samedi 29 juillet,
01:22:33 donc c'est un Criterium d'après-tour,
01:22:35 et pour moi, de mon point de vue,
01:22:37 les Criteriums ça reste quelque chose
01:22:39 d'important, même si les coureurs
01:22:41 ont un calendrier surchargé,
01:22:43 le cyclisme, la proximité,
01:22:45 les échanges avec le public,
01:22:47 les coureurs qui sont déstendus
01:22:49 parce qu'il y a moins d'enjeux,
01:22:51 et ce Criterium, moi je tenais
01:22:53 à le féliciter, parce qu'ils ont
01:22:55 instauré plein de belles choses,
01:22:57 un repas notamment le soir avec plus de 1000 personnes,
01:22:59 et cette année,
01:23:01 innovation, ils vont faire une
01:23:03 cyclo-sportive le matin,
01:23:05 accessible à tous, tout le monde peut s'inscrire,
01:23:07 et il y aura des grands champions qui seront présents,
01:23:09 comme Johan Museeuw,
01:23:11 Yannick, pas Yannick Martinez,
01:23:13 notre ancien champion olympique
01:23:15 de VTT,
01:23:17 - Yannick, non !
01:23:19 - Martinez, son papa !
01:23:21 - Miguel Martinez,
01:23:23 il y a trop de Martinez dans le peloton, excusez-moi,
01:23:25 et Andréa Taffi,
01:23:27 Laurent Brochard,
01:23:29 on peut s'inscrire à cette cyclo-sportive également,
01:23:31 - Mariano Martinez, le grand-père, n'y est pas ?
01:23:33 - Il y a trop de Martinez,
01:23:35 mais en tout cas, aujourd'hui, il y a un Martinez,
01:23:37 et c'est mon favori, et c'est Lenny Martinez,
01:23:39 moi je tenais à souligner cette belle organisation,
01:23:41 et voilà.
01:23:43 - Alors, attendez, parce que
01:23:45 Lenny Martinez, le fils de Miguel Martinez,
01:23:47 il était tout à l'heure dans...
01:23:49 - Il est là, il est là, il est protégé.
01:23:51 - Oui, mais il me semble que tout à l'heure,
01:23:53 il a été distancé au sommet de la Malatine,
01:23:55 il n'y avait que toi. - On va demander à Thomas peut-être.
01:23:57 - On posera la question à Thomas Vauclair,
01:23:59 j'ai peut-être mal vu,
01:24:01 on était un peu loin,
01:24:03 on avait trois coureurs de groupe
01:24:05 à Ma-FDJ, il me semble qu'ils n'étaient pas
01:24:07 aux avant-postes,
01:24:09 mais on va vérifier avec Thomas Vauclair.
01:24:11 - De qui vous parlez, ils sont cinq.
01:24:13 - Oui, maintenant, mais tout à l'heure, au sommet de la Malatine.
01:24:15 - Ah, bon, il était quatre et demi,
01:24:19 il y avait le coureur italien.
01:24:21 Bah non, mais c'est-à-dire que
01:24:23 il basculait,
01:24:25 comment il s'appelle le jeune Italien qui a basculé,
01:24:27 il est revenu après, juste dans la descente,
01:24:29 voilà, Germany.
01:24:31 Et donc, c'est l'équipe la mieux représentée.
01:24:33 C'est l'équipe la mieux représentée,
01:24:35 il y a quatre AG2R Citroën Team,
01:24:37 il y a quatre Cofidis,
01:24:39 trois Arkea Samsic,
01:24:41 deux total, on sait un petit peu ce qui s'est passé
01:24:43 pour cette équipe,
01:24:45 avec la chute de trois coureurs,
01:24:47 il y a l'équipe CIC 1 Antarctique
01:24:49 qui a encore deux coureurs,
01:24:51 les Lotto Destini sont encore trois,
01:24:53 les Euskathel sont quatre, les Bingoles sont trois,
01:24:55 donc voilà, il y a un peu
01:24:57 la groupe à Ma-FDJ,
01:24:59 comme prévu, j'ai envie de dire,
01:25:01 et l'équipe la mieux représentée.
01:25:03 Et ça roule, tout à l'heure,
01:25:05 il y a eu un gros coup de vis
01:25:07 dans le talus,
01:25:09 et maintenant, on maintient, il y a quelques coureurs
01:25:11 qui sont en train de revenir, derrière,
01:25:13 mais le rythme est quand même très très élevé,
01:25:15 depuis un moment déjà,
01:25:17 les coureurs vont finir bien rincés,
01:25:21 parce que déjà, quand il y avait déjà cinq minutes
01:25:23 sur les six coureurs, ça roulait pas mal
01:25:25 dans le peloton, on a toujours un peu de mal à se demander
01:25:27 si ça roule vite ou pas, mais là, aujourd'hui,
01:25:29 ça aurait été encore assez intense.
01:25:31 - C'est pas fini. - Non, c'est pas fini,
01:25:33 évidemment, il va rester, bien sûr,
01:25:35 l'épouvantail
01:25:37 de cette épreuve, avec
01:25:39 la dernière montée vers Montfaucon,
01:25:41 la montée de la Malatte, pour la deuxième fois,
01:25:43 et vous voyez, effectivement,
01:25:45 qu'il ne reste plus énormément de coureurs
01:25:47 pour se disputer la victoire,
01:25:49 voilà, virage à droite, virage à gauche, là-bas,
01:25:51 on est sur une grande route, mais ça va pas durer longtemps,
01:25:53 encore une fois, parce que l'organisateur a voulu aller chercher
01:25:55 des petites routes, on n'est pas à Montfaucon,
01:25:57 mais là, il y a un joli rapace
01:25:59 - C'est ça qui est passé dans le champ de la... - Une belle relance,
01:26:01 donc là, vous voyez, les coureurs en dernière position,
01:26:03 ils sont au spring,
01:26:05 les enchaînements, petites routes, grandes routes,
01:26:07 petites routes, ça crée de la
01:26:09 difficulté.
01:26:11 - On aperçoit Rézus et Radda
01:26:13 pour l'équipe Cofidis,
01:26:15 avec Guillaume Martin, qui est un petit peu
01:26:17 en... très légèrement
01:26:19 en retrait, il y a deux coureurs de la formation
01:26:21 de la formation
01:26:23 Kerne-Farma, Roger
01:26:25 Adria et je crois Raoul Garcia,
01:26:27 qui sont roues dans roues,
01:26:29 aussi, plutôt bien placés.
01:26:31 Donc franchement, pour l'instant,
01:26:33 on est effectivement sur un
01:26:35 tempo assez vigoureux,
01:26:37 et les deux hommes de tête n'ont plus que 37 secondes
01:26:39 d'avance sur ce peloton.
01:26:41 [Bruit de moteur]
01:26:43 [Bruit de moteur]
01:26:45 [Bruit de moteur]
01:26:47 [Bruit de moteur]
01:26:49 [Bruit de moteur]
01:26:51 [Bruit de moteur]
01:26:53 [Bruit de moteur]
01:26:55 [Bruit de moteur]
01:26:57 - Allez, on retrouve les deux hommes de tête,
01:26:59 qu'est-ce que ça jacasse en tête, tout à l'heure,
01:27:01 je ne sais pas ce qu'ils se racontent, ces deux-là,
01:27:03 mais alors, ils ont bien fait de partir ensemble,
01:27:05 parce qu'ils avaient beaucoup de choses à se dire.
01:27:07 - Ils ne partiront pas en vacances ensemble,
01:27:09 visiblement, je ne sais pas si...
01:27:11 C'est ça qu'ils discutent beaucoup,
01:27:13 on ne sait pas si ça collabore bien.
01:27:15 - Vendredi quart qu'il le fait souvent,
01:27:17 quand il en est échappé,
01:27:19 je ne sais pas si toi, toi, tu as déjà eu l'occasion
01:27:21 d'être échappé avec lui, mais je le vois souvent,
01:27:23 moi, à la télé, en train de discuter,
01:27:25 enfin, de motiver, ou d'essayer de parler
01:27:27 à ses compagnons d'échapper.
01:27:29 Je pense qu'il est très acteur
01:27:31 de la stratégie de l'échappé,
01:27:33 bon, même si là, on voit bien que,
01:27:35 peu importe la stratégie de l'échappé,
01:27:37 il est très acteur, il est très acteur,
01:27:39 il est très acteur, il est très acteur.
01:27:41 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:43 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:45 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:47 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:49 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:51 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:53 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:55 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:57 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:27:59 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:28:01 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:28:03 - Il est très acteur, il est très acteur.
01:28:05 - Les deux bavards du jour,
01:28:07 Morny Van Niekerk en deuxième position
01:28:09 et au premier plan, donc,
01:28:11 Rory Tousend, un Irlandais
01:28:13 de la formation Bolton,
01:28:15 âgé de 27 ans,
01:28:17 champion d'Irlande, on l'a dit,
01:28:19 et on l'a surtout vu mercredi, rappelez-vous,
01:28:21 sur la flèche Brabantson,
01:28:23 il avait également gagné la Route
01:28:25 Orangelle le 26 mars dernier,
01:28:27 en signant cette saison dans l'équipe
01:28:29 Bolton, il accède
01:28:31 à 27 ans, à la deuxième
01:28:33 de la division, et en ce qui concerne
01:28:35 le coureur qui est dans son sillage, on le connaît
01:28:37 beaucoup sur la chaîne d'équipe,
01:28:39 parce que c'est un habitué des échappés
01:28:41 sur notre antenne, qu'on avait découvert
01:28:43 sur le tour du Limousin,
01:28:45 sa région d'adoption, il court
01:28:47 chez Saint-Michel-Mavic-Aubert
01:28:49 93 depuis maintenant,
01:28:51 depuis 3-4 ans, depuis 2019,
01:28:53 et il y a 9 jours, on l'a vu
01:28:55 prendre la troisième place
01:28:57 du Grand Prix de Lilleurs.
01:29:01 - Allez, 27 secondes,
01:29:03 c'est ce qu'on vient de dire sur les autres
01:29:05 de Radio Tour,
01:29:07 échappés des deux coureurs en sursis,
01:29:09 vous parliez tout à l'heure, Thomas Bocler,
01:29:11 des coureurs qui sont en train de
01:29:13 revenir de l'arrière, et bien on vient de les apercevoir
01:29:15 sur cette vue
01:29:17 de l'arrière, derrière
01:29:19 le peloton, effectivement des coureurs sont en train
01:29:21 d'opérer la jonction, Thomas, si vous avez des noms
01:29:23 à nous donner parmi les coureurs qui reviennent
01:29:25 de l'arrière, des noms importants bien sûr,
01:29:27 n'hésitez pas à prendre la parole.
01:29:29 - Allez, je crois que
01:29:31 Pierre Roland, vous vous souhaitiez
01:29:33 revoir une image, et bien
01:29:35 Fred Godard accède à votre requête.
01:29:37 - Oui, là on voit les coureurs ont pris un virage
01:29:39 sur la droite dangereux, avec
01:29:41 de la boue, des saletés,
01:29:43 voilà, et tout de suite, les deux coureurs
01:29:45 ont le réflexe de prévenir en même temps
01:29:47 les équipiers qui sont à l'arrière dans le peloton
01:29:49 pour leur dire "attention, vous allez arriver sur un virage,
01:29:51 il y a des saletés,
01:29:53 il y a du danger", et voilà, on prévient
01:29:55 l'arrière, c'est un travail
01:29:57 d'équipe, et ça sert aussi à ça
01:29:59 d'avoir des équipiers à l'avant. - Et c'est bien
01:30:01 de le signaler parce qu'on sent que c'est pas
01:30:03 un vrai réflexe puisque
01:30:05 les deux l'ont fait en même temps,
01:30:07 donc c'est vraiment quelque chose qui doit se faire
01:30:09 j'imagine, à plusieurs reprises en cours de...
01:30:11 - Complètement, même si on n'est pas,
01:30:13 parce que les orillettes n'émettent pas
01:30:15 très loin,
01:30:17 à une très grande distance. - Quelle distance à peu près ?
01:30:19 Bon, ça dépend du relief, mais quoi ?
01:30:21 - A peu près 500, 600 mètres
01:30:23 en axe. - En grand max.
01:30:25 Les voitures portent plus loin, mais entre
01:30:27 les coureurs, ouais, je dirais autour de 500 mètres.
01:30:29 - Même si le...
01:30:31 l'écart est trop grand entre les échappés
01:30:33 et le peloton, la voiture qui nous suit,
01:30:35 la voiture du directeur sportif, peut relayer
01:30:37 l'information, c'est-à-dire que le directeur sportif
01:30:39 entend le coureur qui est échappé, et
01:30:41 retranscrit aux coureurs qui sont dans le peloton.
01:30:43 Donc vraiment, c'est important.
01:30:45 Moi, je sais que c'est quelque chose
01:30:47 que j'avais le réflexe de faire.
01:30:49 Alors là, on est à l'abri,
01:30:51 on est dans les bois,
01:30:53 tout va bien, et puis ensuite,
01:30:55 on va aller chercher
01:30:57 encore deux petites côtes
01:30:59 qui ne sont pas répertoriées,
01:31:01 redescendre sur Besançon.
01:31:03 On n'entre pas dans Besançon,
01:31:05 on ira tout de suite chercher,
01:31:07 arriver sur
01:31:09 les bords du Doubs,
01:31:11 on ira tout de suite chercher
01:31:13 une épingle à cheveux,
01:31:15 on arrivera par le côté de la route,
01:31:17 du parcours tout à l'heure,
01:31:19 pour aller chercher cette montée
01:31:21 de la Malatte,
01:31:23 qu'il faudra escalader pour la
01:31:25 deuxième fois. Je vous rappelle,
01:31:27 la Malatte, c'est vraiment désormais
01:31:29 le juge de paix
01:31:31 de cette classique
01:31:33 Grand Besançon Doubs,
01:31:35 avec des pourcentages jusqu'à 17%,
01:31:37 le pied est très difficile,
01:31:39 on a presque l'impression que la fin
01:31:41 s'est roulant, mais il faut se méfier
01:31:43 parfois des graphiques, je ne sais pas ce que vous en pensez.
01:31:45 Tout est relatif,
01:31:47 il faut s'en méfier, effectivement,
01:31:49 là on annonce 3,5,
01:31:51 3,5,4,
01:31:53 ce ne sera pas ça,
01:31:55 sur le final, on l'a vu tout à l'heure,
01:31:57 ce sera certes un tout petit peu plus facile,
01:31:59 mais le final, il y a bien quasiment
01:32:01 6, 7% dans les derniers,
01:32:03 dans les 500 derniers mètres.
01:32:05 Et là les coureurs vont arriver dans une partie
01:32:09 assez technique, un enchaînement de
01:32:11 petites routes, montées, descentes,
01:32:13 un petit peu vraiment,
01:32:15 à un moment, ils vont arriver sur une route,
01:32:17 c'est presque une ferme,
01:32:19 et ils vont enchaîner
01:32:21 quelques bosses, à peu près
01:32:23 2, 3 bosses, avant de plonger
01:32:25 complètement vers le Doubs.
01:32:27 Et là on passe à côté de l'aérodrome
01:32:29 de Besançon,
01:32:31 en bout de piste,
01:32:33 avec le peloton
01:32:35 qui stabilise
01:32:37 donc son retard
01:32:39 par rapport aux échappées
01:32:41 à 29 secondes.
01:32:43 On va parler de la côte de la Malatte,
01:32:45 ce sera évidemment lors de l'arrivée,
01:32:47 dans quelques kilomètres encore,
01:32:49 il y en a un, rappelez-vous,
01:32:51 qui l'année dernière s'était montré dans cette côte
01:32:53 de la Malatte,
01:32:55 c'est tout simplement l'un des résidents,
01:32:57 il s'agit de Clément Berthé,
01:32:59 Clément Berthé,
01:33:01 je ne crois pas qu'il l'ait demandé lui,
01:33:03 mais pour lui en tout cas,
01:33:05 je vous le disais tout à l'heure,
01:33:07 on a voulu modifier
01:33:09 quelque peu le parcours
01:33:11 pour lui faire plaisir, à lui et à son entourage.
01:33:13 Écoutez Clément Berthé qui nous raconte ça.
01:33:15 Oui, c'est sûr que je pense qu'il y a peu de coureurs
01:33:19 professionnels qui peuvent avoir
01:33:21 la chance que j'ai d'avoir l'arrivée
01:33:23 dans le village où je réside,
01:33:25 et le parcours qui passe à un kilomètre
01:33:27 de l'arrivée devant la porte de ma maison,
01:33:29 donc c'est sûr que ça va être spécial,
01:33:31 j'ai eu la chance de le faire l'année dernière,
01:33:33 mais ça ne passait pas tout à fait devant chez moi,
01:33:35 et cette année le maire a demandé une petite dérogation
01:33:37 pour qu'on fasse une petite bifurcation
01:33:39 devant la maison.
01:33:41 Heureusement, tous les coureurs ne demandent pas
01:33:43 la dérogation pour qu'on passe devant chez eux,
01:33:45 parce qu'il y en a qui habitent un peu loin.
01:33:47 Non, je plaisante, mais c'est vrai que c'est sympa,
01:33:49 d'autant que ça ne change pas du tout la nature,
01:33:51 du final au contraire,
01:33:53 ça le durcit,
01:33:55 donc c'était vraiment pour la bonne cause,
01:33:57 à condition qu'on soit d'accord
01:33:59 sur la notion de bonne cause.
01:34:01 Moi ce que je me dis, c'est que quand il fait
01:34:03 une très longue sortie ou une sortie très intense,
01:34:05 il doit monter là-haut tous les jours,
01:34:07 donc il y a des cons,
01:34:09 et il doit la trouver très longue cette ascension,
01:34:11 quand il arrive complètement cuit.
01:34:13 Après tout, la reine Elisabeth avait obtenu une dérogation
01:34:15 pour que le marathon passe devant chez elle
01:34:17 lors des Jeux Olympiques de Londres.
01:34:19 C'est presque pareil.
01:34:21 C'est pareil, Clément Berthet avait droit,
01:34:23 je pense, à cet aménagement.
01:34:25 Le prince de la malade.
01:34:27 Alors attendez, le prince de la malade,
01:34:29 à condition évidemment qu'il s'annoblisse
01:34:31 dans cette ascension.
01:34:33 Merci Thomas Vauclair.
01:34:35 Alors rappelons les favoris justement.
01:34:37 Thomas, vous venez de le faire, Clément Berthet,
01:34:39 Léni Martinez, en ce qui vous concerne,
01:34:41 le jeune coéquipier de Thibaut Pinot,
01:34:43 et vous Christophe Viglon.
01:34:45 J'ai mis Victor Laffey.
01:34:47 Vous avez mis Victor Laffey ?
01:34:49 J'ai l'impression que vous êtes moins convaincu
01:34:51 que tout à l'heure.
01:34:53 Ah non, pas du tout, je ne l'ai pas vu encore.
01:34:55 Donc si je ne l'ai pas vu, c'est qu'il n'était pas derrière,
01:34:57 mais pas devant, il n'a pas pris devant, il est dans les roues.
01:34:59 Non, non, non, il est à l'abri,
01:35:01 il a fait quand même l'année dernière,
01:35:03 donc il connaît très bien cette ascension.
01:35:05 Je vous avoue que si Pierre
01:35:07 n'avait pas pris Léni Martinez,
01:35:09 j'aurais pris Léni Martinez.
01:35:11 Je crois que vous n'êtes pas tout à fait le seul.
01:35:13 En tout cas, Victor Laffey,
01:35:15 c'est clairement un des coureurs
01:35:17 qui doit et qui va faire un bon résultat.
01:35:19 Et personne n'a cité Thibaut Pinot.
01:35:21 Claire Brécogne.
01:35:23 Claire Brécogne a cité Thibaut Pinot.
01:35:25 Elle avait même mis le tee-shirt en plateau,
01:35:27 vous l'avez pas vu ?
01:35:29 Elle avait tout, toute la panoplie.
01:35:31 C'est elle qui a peint les 200 derniers mètres.
01:35:33 Elle est venue ce matin
01:35:35 avec son petit pot de peinture pour peindre sur la route.
01:35:37 Ah, c'est elle ?
01:35:39 Je me demandais quand même,
01:35:41 parce que la peinture était fraîche,
01:35:43 je me demandais qui avait fait ça.
01:35:45 Je rappelle d'ailleurs qu'il y a
01:35:47 des maillots à gagner.
01:35:49 Le maillot qu'elle a endossé tout à l'heure,
01:35:51 là c'était plutôt une grande taille,
01:35:53 parce qu'elle avait mis par-dessus son vêtement,
01:35:55 mais je pense qu'il y a plusieurs tailles.
01:35:57 On va évidemment jouer sur Twitter
01:35:59 en relayant le message
01:36:01 que Claire Brécogne a posté
01:36:03 sous le compte
01:36:05 "Ça va frotter".
01:36:07 N'hésitez pas à jouer, 5 maillots à gagner
01:36:09 aujourd'hui sur cette épreuve.
01:36:11 Pour faire un point sur la course,
01:36:15 on laisse mourir les deux coureurs échappés.
01:36:17 On les laisse à 30 secondes
01:36:19 en point de mire.
01:36:21 C'est assez difficile
01:36:23 comme situation
01:36:25 pour les deux coureurs de tête.
01:36:27 Ils savent que c'est fichu,
01:36:29 mais ils ne peuvent pas se relever.
01:36:31 Ils doivent continuer leur entreprise.
01:36:33 Oui, en plus l'un et l'autre
01:36:35 sont quand même coutumiers du fait,
01:36:37 puisque Morney Van Niekerk
01:36:39 et Rory Thosund
01:36:41 ont l'habitude
01:36:43 de faire des échappés
01:36:45 au long cours,
01:36:47 donc ils ne seront pas forcément surpris.
01:36:49 En ce qui concerne
01:36:51 Morney Van Niekerk,
01:36:53 il n'a pas eu
01:36:55 beaucoup l'occasion
01:36:57 cette saison de s'échapper.
01:36:59 C'est plus le cas
01:37:01 cette saison de Rory Thosund
01:37:03 ici en première position.
01:37:05 Je vous rappelle qu'après l'arrivée,
01:37:09 nous aurons l'occasion
01:37:11 de débriefer en compagnie
01:37:13 de Claire Brécogne.
01:37:15 Et puis il y aura également
01:37:17 le Tour de Sicile,
01:37:19 dénouement du Tour de Sicile,
01:37:21 à suivre sur notre antenne
01:37:23 avec Nicolas Lotte,
01:37:25 avec Yoann Offredo
01:37:27 et avec Cyril Climart.
01:37:29 Et puis ensuite,
01:37:31 il y aura l'équipe de Greg,
01:37:33 rendez-vous habituel,
01:37:35 et l'équipe du soir
01:37:37 avec les invités d'Olivier Ménard,
01:37:39 où il sera longuement question,
01:37:41 vous vous en doutez,
01:37:43 de l'affaire qui anime la planète foot,
01:37:45 affaire assez lamentable,
01:37:47 en tout cas qui vient perturber
01:37:49 le monde du foot concernant Christophe Galtier,
01:37:51 qui a donné une conférence de presse
01:37:53 aujourd'hui, vous saurez tout,
01:37:55 justement, en écoutant
01:37:57 l'équipe de Greg ou l'équipe du soir.
01:37:59 Vous pouvez faire les deux, à ce moment-là.
01:38:01 C'est tout à fait autorisé.
01:38:03 Route étroite,
01:38:07 et donc peloton en file indienne.
01:38:09 - Ça roule vite, hein.
01:38:13 Depuis tout à l'heure,
01:38:15 les trois coureurs à l'avant,
01:38:17 représentés là,
01:38:19 Général Struen, Cofinis, et Groupe Amélie-Dégy,
01:38:21 roulent fort,
01:38:23 on ne reprend pas les deux hommes de tête,
01:38:25 on reste à distance,
01:38:27 on voit que dans le peloton, c'est bien en file indienne.
01:38:29 On est sur un groupe,
01:38:31 Thomas nous le disait tout à l'heure,
01:38:33 ça roule extrêmement vite depuis ce passage,
01:38:35 ce premier passage dans la côte de la Malatte.
01:38:37 - Alors, Thomas, vaut clair,
01:38:39 est-ce que des coureurs ont pu rentrer de l'arrière ?
01:38:41 On en avait vu en chasse-patate derrière ce peloton
01:38:43 il y a quelques instants, quelques minutes.
01:38:45 - Ouais, un groupe de 6,
01:38:47 mais ça a été laborieux,
01:38:49 ça a été laborieux,
01:38:51 ils sont parvenus à revenir.
01:38:53 Dans ce groupe,
01:38:55 il y avait trois Français,
01:38:57 il y avait Flavien Morlaix de Mavic...
01:38:59 Saint-Michel,
01:39:01 Mavic-Aubert 93, pardon.
01:39:03 J'entends Christophe qui se moque de moi
01:39:05 parce que j'ai du mal à sortir,
01:39:07 merci pour la solidarité.
01:39:09 Non, c'est pas le genre.
01:39:11 Il y avait Isidor Noah de Team CIC
01:39:13 Unanth Atlantique qui est également revenu
01:39:15 et puis Maxime Wey d'Arkea Samsic
01:39:17 qui est le coureur d'expérience,
01:39:19 le capitaine de route de cette équipe
01:39:21 qui est tout de suite venu aux côtés
01:39:23 de ses trois coéquipiers, donner un petit coup de main,
01:39:25 ramener à boire, à manger
01:39:27 et puis les placer.
01:39:29 Un rythme soutenu
01:39:31 avec ses routes étroites,
01:39:33 ça s'enchaîne, des fois c'est un peu plus large
01:39:35 comme ici, on alterne
01:39:37 route étroite, route plus large
01:39:39 et surtout tout à l'heure,
01:39:41 il y a toujours un petit vent,
01:39:43 on est en forêt,
01:39:45 les coureurs ne le sentent pas,
01:39:47 mais tout à l'heure il y avait un vent défavorable
01:39:49 et c'est toujours le jeune italien
01:39:51 Lorenzo Germani
01:39:53 de la Groupama FDJ
01:39:55 qui après avoir décroché un petit peu
01:39:57 dans l'ascension au moment du passage
01:39:59 à 45 km de l'arrivée,
01:40:01 il est revenu et il a fait là-bas encore un très beau travail.
01:40:03 Donc quatre coureurs de l'équipe
01:40:05 Groupama qui sont en embuscade
01:40:07 et un seul coureur de Groupama
01:40:09 qui est en route comme un Cofidis et un G2R C3NT.
01:40:11 - On va jouer aux questions piège, cher Thomas.
01:40:13 Noah Isidor vous avez dit,
01:40:15 le prénom c'est Noah ou c'est Isidor ?
01:40:17 - C'est Noah, N-O-A.
01:40:19 - Non, c'est Isidor.
01:40:21 Oui, vous avez raison.
01:40:23 - Voilà, c'est bien ce que je disais, c'est Isidor.
01:40:25 - Le prénom c'est bien Noah.
01:40:27 - Non, le prénom c'est Noah.
01:40:29 - Effectivement.
01:40:31 Et la cause qu'on suit aujourd'hui,
01:40:33 c'est comment déjà ?
01:40:35 - Alors, la semaine dernière
01:40:37 c'était les Régions Pays de la Loire-Tour.
01:40:39 Non, c'est la classique
01:40:41 Grand Besançon.
01:40:43 - Voilà, Doux.
01:40:45 Et voilà.
01:40:47 - Comment ça, Doux ?
01:40:49 - Le département du Doux.
01:40:51 - Ah, bah, mais sinon, qui fait le...
01:40:53 - Le grand méchant Doux.
01:40:55 - Ah là là, Thomas Vauclair,
01:40:57 mais c'est vous le grand méchant Doux.
01:40:59 Allez, on revient aux deux hommes de tête.
01:41:01 - Non, non, mais ça...
01:41:03 - Il est épuisé.
01:41:05 - On va finir par le...
01:41:07 - Ah oui, fatigué.
01:41:09 C'était quand même pas mal
01:41:11 quand il y avait la coupure, à l'image.
01:41:13 - On vous entend beaucoup mieux
01:41:15 maintenant, en tout cas.
01:41:17 Alors, deux hommes, ici,
01:41:19 dans cette courte descente,
01:41:21 à 16 km de l'arrivée,
01:41:23 ils ont encore 20 secondes
01:41:25 d'avance sur le peloton,
01:41:27 avec Van Niekerk
01:41:29 en première position
01:41:31 et le champion d'Irlande
01:41:33 Teusind dans son sillage.
01:41:35 Oui, derrière, on n'est vraiment pas pressé
01:41:37 de revenir sur eux,
01:41:39 d'opérer la jonction. On se dit qu'après tout,
01:41:41 sur ces routes un peu casse-pattes,
01:41:43 il peut y avoir encore des échappées.
01:41:45 On rentre dans le Fontain, voilà,
01:41:47 la route qui se cabre à nouveau.
01:41:49 Petite côte dont je parlais tout à l'heure
01:41:51 dans la traversée de ce village.
01:41:53 Bon, là, il y a un petit mur à 10 %,
01:41:55 mais c'est rien par rapport
01:41:57 à ce que les coureurs verront
01:41:59 dans le final, évidemment,
01:42:01 mais allez dire ça aux deux coureurs
01:42:03 à l'avant, que c'est rien.
01:42:05 Vous allez voir, Van Niekerk et Rui Koonsen,
01:42:07 ils vont certainement se faire reprendre dans cette ascension.
01:42:09 Peut-être que ça va bouger dans le peloton.
01:42:11 C'est un bon moment, un bon tremplin,
01:42:13 cette bosse.
01:42:15 Après, il y aura une petite descente,
01:42:17 une autre bosse, et après, une grande descente
01:42:19 qui va plonger à très haute vitesse
01:42:21 vers le Doubs
01:42:23 et cette côte de la Malade.
01:42:25 Oui, en fait, c'est l'enchaînement, parce que la deuxième
01:42:27 intervient assez vite après cette petite...
01:42:29 Ça va très vite.
01:42:31 Cette montée, petite descente, une autre montée,
01:42:33 vraiment une toute petite route bien cabossée,
01:42:35 et après, cette grande descente
01:42:37 qui va plonger vers le Doubs,
01:42:39 la rivière du Doubs,
01:42:41 cette petite transition de 3-4 km plat
01:42:43 où le placement va être très important,
01:42:45 et après, ce sera l'ascension finale.
01:42:47 Là, ça pique, pour les coureurs de tête.
01:42:51 Là, c'est un petit plateau, tout à gauche.
01:42:57 Là, ils roulent à...
01:42:59 Avec les motos qui passent, on peut passer des véhicules
01:43:01 qui sont intercalés.
01:43:03 C'est pas bon signe, ça.
01:43:05 C'est pas bon signe pour eux.
01:43:07 C'est pas bon signe pour eux s'ils veulent
01:43:09 continuer à se maintenir à l'avant. De toute façon, ils le savent.
01:43:11 Qui va oser attaquer,
01:43:13 sachant qu'il y a des équipes
01:43:15 qui sont vraiment en surnombre,
01:43:17 l'Agropama, AG2R,
01:43:19 Ecofidis. On n'avait pas trop vu ça
01:43:21 l'année dernière. Est-ce que, justement, sur ce circuit,
01:43:23 il serait bon pour certains d'anticiper
01:43:25 un pourcentage si difficile de la malade ?
01:43:27 Là, concrètement, il y a des coureurs
01:43:29 dans le peloton. Ils savent qu'ils ne vont pas gagner
01:43:31 s'ils attendent le pied de la
01:43:33 dernière ascension. Donc, ces coureurs-là, ils doivent
01:43:35 essayer d'anticiper, essayer de bouger.
01:43:37 On voit les Arkea qui prennent la tête du peloton
01:43:39 avec Maxime Boué. On les aperçoit au fond,
01:43:41 là-bas. Effectivement, ça accélère
01:43:43 dans le peloton.
01:43:45 Maxime Boué avec
01:43:47 Ewan Costiou, Christiane Rodriguez
01:43:49 et Elie Gessbert.
01:43:51 En dernière position.
01:43:53 En train de faire le forcing,
01:43:55 dans cette flûte-posse.
01:43:57 Le placement aussi. Parce que la descente
01:43:59 derrière, elle est vraiment très étroite.
01:44:01 Oui, et on voit
01:44:03 quand même que c'est la formation
01:44:05 Arkea qui prend, pour l'instant,
01:44:07 l'initiative. Maxime Boué
01:44:09 qui avait abandonné
01:44:11 du régime Pays de la Loire-Tour.
01:44:13 Et Ewan Costiou, deuxième position,
01:44:17 qui lui a fait deuxième,
01:44:19 précisément, de Paris-Camembert.
01:44:21 Le placement est primordial
01:44:23 à ce virage droite. Parce qu'on va vraiment arriver
01:44:25 sur une toute petite route. La descente
01:44:27 n'est pas hyper jolie.
01:44:29 Il faut
01:44:31 être placé. C'est pour ça que les Arkea
01:44:33 Samsic ont fait l'effort.
01:44:35 C'était plus pour du placement. Ils vont vraiment pouvoir accélérer
01:44:37 dans la bosse.
01:44:39 Et derrière, c'est
01:44:41 une fois de plus, la G2 Air Citroën et
01:44:43 le groupe Armée FDJ qui ont repris la tête de ce peloton.
01:44:45 On est juste venu se replacer
01:44:47 pour l'équipe Arkea Samsic, très intelligemment.
01:44:49 Vous étiez tout à l'heure à Maxime Boué, capitaine de route.
01:44:51 Il ne s'est pas fait avoir.
01:44:53 Il a vraiment fait ce qu'il fallait
01:44:55 pour placer au mieux son équipe.
01:44:57 On voit également
01:45:01 quelques traces d'humidité sur la route.
01:45:03 Les coureurs vont arriver en forêt.
01:45:05 La route est un peu
01:45:07 abîmée. Il faut voir
01:45:09 où on met les roues. Maxime Boué
01:45:11 drive parfaitement.
01:45:13 C'est leader. C'est leader du jour.
01:45:17 On voit les coureurs
01:45:19 évoluent par équipe.
01:45:21 Comme les groupes Armée FDJ,
01:45:23 les Arkea.
01:45:25 C'est comme ça que ça fonctionne
01:45:27 maintenant, depuis
01:45:29 quelques années. C'est aussi pour ça
01:45:31 qu'il y avait trois
01:45:33 Total Direct Energy
01:45:35 dans la chute. Ce n'est pas
01:45:37 le fruit du hasard. C'est qu'on roule en équipe.
01:45:39 Le problème de rouler en équipe,
01:45:41 c'est que quand ça tombe, souvent
01:45:43 on est plusieurs de la même équipe par terre.
01:45:45 Ça a des avantages.
01:45:47 On peut réagir très vite.
01:45:49 Par contre, quand ça tombe,
01:45:51 c'est une équipe entière qui peut
01:45:53 être décimée par terre.
01:45:55 Un petit check au moment où le peloton
01:45:57 revenait sur les deux coureurs
01:45:59 rescapés de cet échappé matinale.
01:46:01 Maurito Sinde et
01:46:03 Morni Van Niekerk, l'Irlandais et le Sud-Africain
01:46:05 ont maintenant été absorbés
01:46:07 par ce peloton placé sous la conduite
01:46:09 d'Alex Bodin,
01:46:11 en deuxième position Lorenzo Germani.
01:46:13 Thibaut Pinot,
01:46:15 qui est en troisième ou quatrième
01:46:17 position.
01:46:19 Et toujours cette petite route étroite
01:46:21 qui va nous ramener vers la nationale
01:46:23 qui va de Besançon
01:46:25 vers le Jura.
01:46:27 Virage gauche, après il va y avoir un autre virage,
01:46:29 une autre courbe serrée sur la droite.
01:46:31 Et on voit que Thibaut Pinot
01:46:33 roule assez haut dans la file
01:46:35 des groupes amas.
01:46:37 C'est Léni Martinez
01:46:39 qui roule en dernière position.
01:46:41 Ça fait penser que peut-être on mise
01:46:43 sur le punch de Léni aujourd'hui
01:46:45 et peut-être plus sur Thibaut demain
01:46:47 où il y a beaucoup plus des dénivelés
01:46:49 concentrés dans les 70-80
01:46:51 kilomètres demain.
01:46:53 Donc ça a plus un profil de pur grimpeur
01:46:55 demain et de puncheur aujourd'hui.
01:46:57 En interrogeant Thibaut Pinot ce matin,
01:46:59 il n'y cachait pas de toute façon,
01:47:01 il a tout de suite cité le nom de son coéquipier Léni Martinez.
01:47:03 On a bien compris qu'il en faisait plutôt
01:47:05 son favori ou en tout cas
01:47:07 le leader de cette formation au groupe amas FDG.
01:47:09 Le co-leader mais peut-être
01:47:11 plus désigné aujourd'hui que demain.
01:47:13 Léni Martinez, pour l'avoir interrogé ce matin,
01:47:17 il disait que lui, aujourd'hui, demain,
01:47:19 après-demain, ça lui plaît.
01:47:21 Tous les jours s'il en a les moyens.
01:47:23 Il est bien en tout cas.
01:47:25 Il semble bien, il a fait un super tour de Catalogne
01:47:27 où il a vraiment joué dans la cour
01:47:29 des tout grands, une épreuve World Tour.
01:47:31 Il s'est montré au plus haut niveau
01:47:35 mondial avec les tout meilleurs
01:47:37 et il a joué avec eux réellement.
01:47:39 J'ai croisé son père
01:47:45 sur un événement
01:47:47 et on a parlé de Léni.
01:47:49 Léni a manqué un petit peu de confiance
01:47:53 sur une étape où il termine 6ème
01:47:55 en haut d'un col.
01:47:57 Vraiment, il pensait pouvoir faire
01:47:59 vraiment mieux.
01:48:01 Vraiment, c'est épatant ce qu'il fait
01:48:03 pour une première année pro.
01:48:05 Les coureurs qui sortent
01:48:07 de la Conti Groupama
01:48:09 ils arrivent en World Tour,
01:48:11 ils sont prêts, opérationnels
01:48:13 dès leur première année.
01:48:15 Vraiment un gros travail de fait
01:48:17 avec cette équipe continentale.
01:48:19 Oui, qui connaît évidemment bien ses routes
01:48:21 puisque le siège
01:48:23 de cette Conti est ici
01:48:25 à Besançon.
01:48:27 On pourrait d'ailleurs dire que
01:48:29 dans ce peloton, il y en a quand même pas mal
01:48:31 qui sont passés et qui connaissent
01:48:33 effectivement parfaitement ses routes.
01:48:35 Des noms qu'on a cités comme par hasard.
01:48:37 Lorenzo Germani, Léni Martinez
01:48:39 à crevaison pour Mornever-Nierkerk.
01:48:41 Je passe la parole à Thomas Vauclair.
01:48:43 Ce n'est pas une crevaison, le pauvre
01:48:47 il était en train de se faire reprendre
01:48:49 en mettant le petit plateau.
01:48:51 La chaîne s'est coincée entre le plateau
01:48:53 et le haut-bas arrière
01:48:55 et il était fumasse.
01:48:57 Il n'était pas content d'épiter un peu
01:48:59 Mornever-Nierkerk.
01:49:01 Il s'est débrouillé tout seul.
01:49:03 Il s'est débrouillé tout seul.
01:49:05 Il a encore la jambe pour revenir.
01:49:07 Il reste un peu force malgré sa belle échappée.
01:49:09 Là on est dans une portion
01:49:11 qui remonte après cette grosse relance
01:49:13 qu'il y a eu pour les derniers coureurs du peloton
01:49:15 sur cette route étroite en file indienne
01:49:17 vous l'avez bien expliqué, la relance elle a fait mal encore.
01:49:19 Alors je vous disais, les coureurs qui connaissent
01:49:21 bien ce coin parce qu'ils ont appartenu
01:49:23 ou pas d'ailleurs à la Conti
01:49:25 Groupama FDJ installée à Besançon.
01:49:27 Je vous citais, oui bien sûr
01:49:29 les coureurs qui sont dans cette équipe et qui sont présents
01:49:31 aujourd'hui Lorenzo Germani, Lenny Martinez
01:49:33 Enzo Paleni
01:49:35 Enzo Paleni qui est bien français, qui n'est pas
01:49:37 italien comme j'ai pu le laisser entendre tout à l'heure
01:49:39 Edile Huitouse qu'on a vu rouler
01:49:41 tout à l'heure, Robin Thomson qu'on a vu
01:49:43 faire l'ascension, la première ascension
01:49:45 en tête à un moment, mais aussi des coureurs
01:49:47 qui ont appartenu à cette Conti et qui sont partis sous d'autres maillots
01:49:49 comme Antoine Rogel, comme
01:49:51 Sylvain Monniquet également de l'équipe
01:49:53 Monniquet des Chez Bingle
01:49:55 L'auto-destiné, oui l'auto-destiné
01:49:57 pardon
01:49:59 Clément Berthet, il n'a rien à voir avec la Conti
01:50:01 mais on a dit qu'il habitait dans la Malatte
01:50:03 donc pas de problème, Victor Laffey
01:50:05 qui a de la famille également
01:50:07 à Montfaucon, on aurait pu citer
01:50:09 Brian Coquart dans la belle famille
01:50:11 Il n'est pas venu, tiens bizarrement Brian
01:50:13 ici, il était sur la pré-liste d'ailleurs
01:50:15 il aurait pu, il a été tenté
01:50:17 finalement il n'est pas venu
01:50:19 Il se réserve pour l'Amstel et je pense qu'il est
01:50:21 en bonne forme Brian pour l'Amstel
01:50:23 qui est un objectif pour lui
01:50:25 il y avait un tout petit peu d'ironie
01:50:27 peut-être
01:50:29 parce que l'arrivée, la Malatte
01:50:31 c'est quand même peut-être dur
01:50:33 pour Brian Coquart
01:50:35 quand même pas exagéré
01:50:37 mais les Ardenneses
01:50:39 l'Amstel Gold Race
01:50:41 dans le Limbourg
01:50:43 c'est une course qui peut lui malgré tout lui convenir
01:50:45 et pourtant c'est une course hérissée
01:50:47 de côte, lui le sprinter
01:50:49 Oui c'est un sprinter mais qui reste très léger
01:50:51 très punchy
01:50:53 et voilà il a terminé 2ème
01:50:55 des championnats du monde qui avaient lieu sur cette arrivée
01:50:57 et ça reste
01:50:59 une course, l'Amstel qui reste un objectif
01:51:01 pour lui de saison en saison
01:51:03 il en fait presque un fantasme
01:51:05 mais c'est vrai que c'est le
01:51:07 point final de sa première partie de saison
01:51:09 Là les coureurs vont arriver
01:51:15 à la descente et ils auront pu apercevoir
01:51:17 effectivement dans cette descente
01:51:19 le belvédère de Montfaucon
01:51:21 ils auront pu faire coucou
01:51:23 Vous savez que Montfaucon
01:51:25 c'est Alexandre Philippon
01:51:27 qui me disait ça, Philippon rien à voir avec Montfaucon
01:51:29 il y a une association
01:51:31 des villes
01:51:33 des villages plutôt
01:51:35 de Montfaucon, il y en a 11
01:51:37 en France et en Suisse
01:51:39 11 villages qui s'appellent
01:51:41 Montfaucon, ils ont fait une assaut, c'est incroyable
01:51:43 quand même, bon ça fait 8000 habitants
01:51:45 il m'a dit Alex
01:51:47 Les 11 cumulés ? 8800 habitants
01:51:49 au total, c'est pas des grandes métropoles
01:51:51 Alors on vient de passer le panneau
01:51:57 arrivé 10 km
01:51:59 pour le peloton
01:52:01 Là ils prennent de la vitesse
01:52:07 dans cette descente, ils vont prendre un petit bout
01:52:09 de rocade
01:52:11 au bout sur la gauche
01:52:13 l'année dernière on prenait une petite route
01:52:15 en parallèle qui était un petit peu
01:52:17 trop étroite
01:52:19 pour l'organisation et du coup on va aller
01:52:21 sur une route un petit peu plus large
01:52:23 Alors là on aborde
01:52:27 effectivement cette descente
01:52:29 Thomas, comment vous le voyez le pied de cette ascension
01:52:31 de cette ascension finale
01:52:33 qui va suivre évidemment
01:52:35 la deuxième montée de la Malatte
01:52:37 Thomas Vauclair
01:52:39 Comment je le vois, déjà
01:52:41 déjà va falloir être très très vigilant
01:52:43 au placement, ce virage serré
01:52:45 c'est plus qu'une épingle à cheveux
01:52:47 c'est un demi-tour quasiment avec une route large
01:52:49 qui devient hyper étroite
01:52:51 tout à l'heure je vous l'avais dit
01:52:53 quand on a eu le petit souci
01:52:55 il y avait Erada et Thibaut Pinot
01:52:57 qui étaient vraiment mal placés
01:52:59 mais il y avait pas le feu, ils restaient 45 km
01:53:01 là vraiment il y a 44 coureurs
01:53:03 je crois dans ce peloton, on peut pas se permettre
01:53:05 de virer trop loin
01:53:07 après je suis curieux de voir
01:53:09 je sais pas comment ça va se passer mais je crois que
01:53:11 l'équipe qui est peut-être la plus armée
01:53:13 pour dicter le tempo
01:53:15 c'est la groupe AMA-FDJ, comment ils vont jouer
01:53:17 est-ce qu'ils vont lancer Thibaut Pinot un peu plus tôt
01:53:19 ou alors est-ce qu'ils vont
01:53:21 faire travailler les coureurs
01:53:23 pour Lenny Martinez en régulant
01:53:25 l'allure avec un rythme très élevé
01:53:27 que vont faire les AGDR Citroën Team
01:53:29 et l'équipe Cofidis ou l'équipe Arkea-Samsic
01:53:31 encore, est-ce qu'ils vont attendre
01:53:33 de subir
01:53:35 le tempo des groupes AMA-FDJ
01:53:37 ou est-ce qu'ils vont, comme ils ont plusieurs cartes
01:53:39 est-ce qu'ils vont attaquer un peu plus loin
01:53:41 et qu'il y ait un seul coureur pour le final
01:53:43 je suis curieux de voir, il va y avoir du
01:53:45 spectacle parce que là c'est vrai que ça
01:53:47 l'échappée a été reprise
01:53:49 il n'y a pas eu beaucoup de mouvements de course
01:53:51 mais je le dis, je le répète
01:53:53 c'est dur, depuis tout à l'heure il n'y a pas eu
01:53:55 beaucoup de coureurs qui ont été sacrifiés par les équipes
01:53:57 donc il va y avoir pas mal d'équipes qui ont
01:53:59 de la main d'oeuvre avec
01:54:01 de la fraîcheur et ça va donner un final explosif
01:54:03 - Le Doubs que vous apercevez
01:54:05 la vallée du Doubs, évidemment
01:54:07 cette rivière qui traverse 3 départements
01:54:09 de la région Bourgogne-Franche-Comté
01:54:11 il y a bien sûr le Jura
01:54:13 la Saône-et-Loire, le Doubs
01:54:15 et puis les cantons suisses également
01:54:17 c'est le principal affluent
01:54:19 de la Saône, donc un sous-affluent
01:54:21 du Rhône et ça va
01:54:23 très très vite maintenant
01:54:25 dans cette descente
01:54:27 sur la vallée
01:54:29 du Doubs, parce que c'est ça
01:54:31 finalement le piège, ce serait ça
01:54:33 on s'en est rendu compte l'année dernière
01:54:35 d'attaquer bille en tête
01:54:37 au pied trop fort, trop tôt
01:54:39 et d'en payer les conséquences par la suite
01:54:41 - Oui, ça reste une montée
01:54:43 certes elle fait 3 km, 3,5 km
01:54:45 mais on passe
01:54:47 beaucoup de temps dans ces 3 km
01:54:49 à peu près le record
01:54:51 de l'ascension est autour des 12 minutes
01:54:53 donc voilà ça va se gagner
01:54:55 sur ce temps là, 12 minutes
01:54:57 12 minutes 30, donc on peut pas partir
01:54:59 au sprint dès le pied même si
01:55:01 on va voir certains coureurs le faire
01:55:03 mais on s'expose
01:55:05 à complètement exploser
01:55:07 exploser en vol
01:55:09 c'est une montée qu'il faut quand même
01:55:11 gérer un minimum
01:55:13 - On connait en Formule 1
01:55:15 certaines épingles à cheveux
01:55:17 vous allez voir, on va pas être très loin
01:55:19 vous voyez la petite route qui part en bas
01:55:21 c'est là, juste avant le tunnel
01:55:23 virage sur la droite et c'est presque un premier sprint
01:55:25 en Formule 1 il y a l'épingle du Fermont
01:55:27 à Monaco
01:55:29 ou l'épingle de la Source à Spaf en Corchon
01:55:31 et bien là il y a l'épingle de la Malatte
01:55:33 ça met pied à terre en 10/15ème position
01:55:35 voilà le coureur d'A.G. De Zerre
01:55:37 à l'intérieur
01:55:39 - Mais qui a pas perdu trop de temps quand même
01:55:41 enfin si quand même, il y a une relance plus difficile
01:55:43 et ça reste plat encore
01:55:45 au moment où l'on en est
01:55:47 ici avec Thibaut Pillion en première position
01:55:49 alors Thomas Beauclair, est-ce que des coureurs
01:55:51 ont perdu un petit peu de temps dans cette fameuse épingle à cheveux ?
01:55:53 - Pas vraiment perdu du temps
01:55:57 mais il y a Victor Laffey, Ressou Serada
01:55:59 qui étaient pas super bien placés dans les 5 derniers
01:56:01 malgré tout le groupe est pas si important
01:56:03 une quarantaine de coureurs
01:56:05 donc je pense qu'ils ont encore un peu la marge pour remonter
01:56:07 ça a énormément frotté avant ce virage à droite
01:56:09 ça rappelait vraiment, c'est vraiment un premier sprint
01:56:11 ça rappelait les courses en Belgique
01:56:13 avec cette épingle à cheveux
01:56:15 c'était vraiment, il y a eu une grosse bagarre
01:56:17 pour se placer dans ce virage à droite
01:56:19 - Et comme par hasard, celui, l'un de ceux qui connaît le mieux le coin
01:56:21 s'est pas laissé surprendre
01:56:23 c'est Thibaut Pillion qui a viré en tête
01:56:25 il s'est presque retrouvé un peu par surprise en première position
01:56:27 enfin par surprise, non, il voulait être devant
01:56:29 pour justement ne pas être piégé par l'épingle à cheveux
01:56:31 - Eli Ghezbert est dans la roue
01:56:35 4 groupes à main dévie
01:56:37 - Eli Ghezbert
01:56:39 d'ailleurs, dont on pourrait
01:56:41 Eli Ghezbert, pardon, dont on pourrait attendre
01:56:43 quelque chose aujourd'hui
01:56:45 par rapport à ses qualités intrinsèques
01:56:47 d'autant qu'il a semble revenir en forme
01:56:49 8ème du Grand Prix Miguel Indurain
01:56:51 et 7ème de Paris Camembert
01:56:53 - Allez, on voit
01:56:55 - Ça y est, ça monte
01:56:57 - Ça monte, c'est en train de se former
01:56:59 l'équipe Asia-Tzestrouen, la groupe à maille des gens
01:57:01 on a vu Guillaume Martin aussi, un peu esselé
01:57:03 mais il est là, il est venu se replacer dans la roue
01:57:05 des coureurs de l'équipe Asia-Tzestrouen
01:57:07 l'équipe Saint-Michel
01:57:09 Mavic Aubert 80, qui est aussi là-bas sur la gauche
01:57:11 le Loto Destini
01:57:13 aussi qui sont là
01:57:15 Sylvain Moniquin qui peut aussi faire une belle ascension aujourd'hui
01:57:17 - Et au milieu de l'écran
01:57:19 on voit un Miguel Indurain
01:57:21 de l'équipe Léopard
01:57:23 avec un très beau maillot
01:57:25 - Un beau maillot
01:57:27 - Lorenzo Germani ici, plein effort
01:57:35 bouge, grande ouverte pour l'équipe groupe à maille des gens
01:57:37 sur la droite
01:57:39 - On voit les coureurs
01:57:41 - On voit les dangers
01:57:43 - On va bientôt y arriver, on traverse ce petit village
01:57:45 on va prendre la base sur la droite, juste en dessous du bâtiment
01:57:47 en blanc, c'est là où on sera vraiment au pied
01:57:49 l'ascension
01:57:53 - Voilà, oui
01:57:55 l'ascension proprement parlée, elle commence
01:57:57 effectivement, juste après ces maisons
01:57:59 que vous apercevez
01:58:01 en contrebas
01:58:03 on s'écarte bien sûr du cours d'eau
01:58:05 des rives du Doubs
01:58:07 - C'est parti, et tout de suite
01:58:09 la groupe à maille des gens
01:58:11 qui part vite, au pied
01:58:13 j'ai l'impression, on veut tout de suite imprimer un gros tempo
01:58:15 - Germani s'est relevé
01:58:17 c'est Enzo Palini maintenant
01:58:19 qui est passé en tête
01:58:21 juste derrière, vous apercevez
01:58:23 Nance Péter, son deuxième position, Thibaut Pignot en troisième position
01:58:25 Clément Berthet
01:58:27 et le petit
01:58:29 Ruben Thomsen
01:58:31 qui est là
01:58:33 - Lenny Martinez, c'est le 3
01:58:35 - Soibidard, Martinez est un petit peu plus bas
01:58:37 - Victor Lapet
01:58:39 - Victor Lapet qui était plutôt mal placé
01:58:41 - On a les premiers coureurs qui sont en train de se faire distancer à l'arrière
01:58:43 - On avait Jordan Legate
01:58:45 il me semble de CICU Nantes Atlantique
01:58:47 pour une équipe continentale, il n'y en a plus beaucoup
01:58:49 qui sont présentés ici dans ce groupe
01:58:51 - Il y a effectivement un coureur de l'équipe Léopard
01:58:55 c'est peut-être Mathias Brechneu
01:58:57 - Non c'est Enderman, il me semble
01:58:59 - Alors, Alan Jusson
01:59:03 qui recolle à l'arrière, regardez en bas de l'écran
01:59:05 pour l'équipe Total Energy
01:59:07 et on vous rappelle, il est avec Paul Ourselin
01:59:09 ils sont tous les deux
01:59:11 plutôt à l'arrière de ce groupe
01:59:13 Ah bah non, Paul Ourselin n'est pas là
01:59:15 c'est Alan Jusson seulement que l'on...
01:59:17 Ah si, Paul Ourselin on le voit
01:59:19 et Alan Jusson on le voit pas mais il est juste derrière
01:59:21 - Et Radha de Koufidis
01:59:23 qui commence à remonter
01:59:25 c'est pas un coureur qui frotte énormément
01:59:27 donc voilà, c'est pour ça qu'il était un peu mal placé
01:59:29 c'est des efforts supplémentaires
01:59:31 mais il peut se le permettre
01:59:33 - Allez, on aperçoit Enderman effectivement
01:59:37 - Il va se faire distancer
01:59:39 - Avec à ses côtés
01:59:41 - Paul Ourselin
01:59:43 - On remonte, il y a effectivement Jordan Legate
01:59:45 on a également pour Saint-Michel
01:59:47 Joris Delboeuf
01:59:49 pour Burgos
01:59:51 nous avons Burgos BH
01:59:53 le néerlandais Jetsebol
01:59:55 vous l'apercevez avec le maillot violet
01:59:57 au côté de Ben O'Connor qui est là bien placé
01:59:59 - Il y a Roger Adria aussi pour l'équipe Kern Pharma
02:00:01 bien placé en 5/6ème position
02:00:03 Ah, le marqueur de l'année dernière, Rezus et Radha
02:00:07 sur la gauche de l'écran là
02:00:09 - Oui, on le reconnaît à sa barbe
02:00:11 il est présent, on a l'impression que
02:00:13 lui a compris comme beaucoup
02:00:15 il fallait se montrer prudent dans cette première partie
02:00:17 - Et Lélie Martinez qui attaque
02:00:19 c'est parti, Lélie Martinez qui déclenche de loin
02:00:21 avec Elie Geber dans la roue
02:00:23 - Nettement plus tôt avec Elie Geber dans sa roue
02:00:25 et on tient le choc
02:00:27 on a suivi cette accélération
02:00:29 - Troisième position
02:00:31 on a Victor Laffey en 4ème position
02:00:33 et Roger Adria qui est là en 5ème position
02:00:35 pour l'équipe Kern Pharma
02:00:37 - Alors que Thibaut Pinot
02:00:39 - Il est là avec Ben O'Connor
02:00:41 - Voilà, dans la route Ben O'Connor
02:00:43 - Et Guillaume Martin
02:00:45 donc là, et Clément Berthet maintenant
02:00:47 qui compte
02:00:49 - Et Lélie Martinez qui s'est retournée, il voit que personne ne va y aller
02:00:51 alors il fait l'effort
02:00:53 Lélie Martinez, on vous le rappelle, 19 ans
02:00:55 Clément Berthet dans son jardin
02:00:57 Victor Laffey
02:00:59 qui l'année dernière avait été l'un des attaquants
02:01:03 de
02:01:05 de cette côte de la Malatte
02:01:07 - On est sortis à 5
02:01:09 - Deuxième Victor Laffey l'année dernière
02:01:11 derrière l'Espagnol et Radar
02:01:13 alors il y a eu une cassure effectivement
02:01:15 et c'est Maxime Boué derrière
02:01:17 qui ne va pas rouler évidemment
02:01:19 puisqu'il a un équipe qui est aux avant-postes
02:01:21 - Je ne pense pas que ce soit Maxime Boué encore
02:01:23 alors là c'est Victor Laffey
02:01:25 qui lui continue à insiste
02:01:27 - Peut-être Michel Ries
02:01:29 - Non, Christiane Rodriguez je pense
02:01:31 - Non, Rodriguez des Poulards
02:01:33 - Attention, ça pète, c'est en train d'exploser
02:01:35 Elie Geber a explosé, Clément Berthet aussi se fait distancer
02:01:37 sur l'accélération de Victor Laffey
02:01:39 - Devant Lenny Martinez et Roger Adria
02:01:41 ou devant Roger Adria qui est peut-être
02:01:43 en train de passer
02:01:45 ça explose de partout maintenant
02:01:47 dans cette ascension parce qu'il y a cet enchaînement
02:01:49 des deux virages très ponctue à cet endroit
02:01:51 Victor Laffey qui continue sur cet effort
02:01:53 Lenny Martinez qui baisse un peu la tête
02:01:55 mais qui reste dans son sillage
02:01:57 et en troisième position
02:01:59 l'Espagnol, Roger Adria
02:02:01 Et bien voilà, trois hommes qui se sont détachés
02:02:03 mais attention les écarts ne sont pas importants
02:02:05 - Le vainqueur d'étape, Victor Laffey
02:02:07 l'année dernière
02:02:09 non pas l'année dernière
02:02:11 en 2021 sur le Giro
02:02:13 et regardez qui est en train de revenir
02:02:15 et bien c'est Clément Berthet qui essaye
02:02:17 - Ah non, il revient pas, il s'est fait distancer
02:02:19 Clément Berthet, Elie Geber aussi, là on l'a vu
02:02:21 il a complètement explosé, pas de bain aux connards
02:02:23 dans le final pour l'équipe AG2R Citroën
02:02:25 là il est un petit peu plus loin, troisième échelon
02:02:27 - Oui, pas de courant de l'équipe AG2R Citroën
02:02:29 Allez, Martin, Guillaume Martin qui attaque maintenant
02:02:31 - Et derrière regardez c'est Thibaut Pinot aussi
02:02:33 qui est là, juste en bas de l'écran
02:02:35 - Et Guillaume Martin qui se retourne
02:02:37 il a vu probablement que cela avait réagi
02:02:39 il est revenu dans le sillage de Clément Berthet
02:02:41 et Thibaut Pinot qui ramène
02:02:45 Résus et Radda
02:02:47 ainsi que Michel Rys
02:02:49 - Et Guillaume Martin qui hésite, il va y aller
02:02:51 il a Victor Laffey devant, Résus et Radda aussi qui revient
02:02:53 - C'est Ewan Costiou
02:02:55 pour Arkea
02:02:57 le courant d'Arkea
02:02:59 Ewan Costiou, oui effectivement
02:03:01 et non pas Michel Rys
02:03:03 il était avec Élie Gebert
02:03:05 Allez, Martinez qui s'est retourné
02:03:07 pas tant pour voir les deux courants qui sont en s'accompagnant
02:03:09 mais peut-être pour observer Thibaut Pinot
02:03:11 qui est à l'arrière, son coéquipier
02:03:13 dans ce groupe ici
02:03:15 de poursuivant, effectivement
02:03:17 les deux courants d'Arkea, Élie Gebert ici
02:03:19 au premier plan, le 32 devant lui
02:03:21 c'est bien Ewan Costiou, deuxième de Paris
02:03:23 Camembert cette semaine, et puis
02:03:25 le 24, c'est Résus et Radda
02:03:27 le vainqueur l'an passé, Thibaut Pinot
02:03:29 avec l'As comme deux sarts
02:03:31 ce groupe toujours emmené par Clément Bertet
02:03:33 - Je pense que devant, on est peut-être plus que deux
02:03:35 ah non, j'avais l'impression
02:03:37 qu'il avait des difficultés à suivre Roger Adria
02:03:39 - Non, non, Victor Laffey qui se retourne
02:03:43 et on est attaqué, c'est à nouveau Thibaut Pinot
02:03:45 - Guillaume Martin qui est sorti ici à l'entraînement
02:03:47 - Thibaut Pinot qui y va aussi
02:03:49 - Clément Bertet qui s'est fait contrer
02:03:51 il peut pas y aller, on l'a laissé travailler
02:03:53 et là on vient de contrer
02:03:55 - Thibaut Pinot qui ne peut pas rentrer
02:03:57 apparemment sur Guillaume Martin
02:03:59 qui doit laisser partir le courant
02:04:03 de l'équipe Cofidis, Roger Adria
02:04:05 qui s'est fait distancer, il ne sont plus que deux en tête
02:04:07 sur l'accélération du jeu de courant
02:04:11 de l'équipe Groupama FDJ
02:04:13 devant Victor Laffey
02:04:15 ces deux là qui pour l'instant ont l'avantage
02:04:17 à 2 km du sommet
02:04:19 - Victor Laffey qui prend un relais
02:04:21 Alaini Martinez, on n'a plus que ces deux coureurs
02:04:23 et derrière, qu'est-ce qui se passe ?
02:04:25 Thibaut Pinot n'a pas réussi à rentrer sur Guillaume Martin
02:04:27 regardez Guillaume Martin est là, deuxième échelon
02:04:29 avec Roger Adria
02:04:31 - Guillaume Martin qui est peut-être le seul à être capable de revenir sur les deux hommes de tête
02:04:33 - Thibaut Pinot a accusé un peu le coup là
02:04:35 sur l'accélération de Martin, il n'a pas réussi à rentrer
02:04:37 derrière on est obligé de faire l'effort
02:04:41 et où est le costume ?
02:04:43 - Profit 10 comme la saison passée
02:04:45 joue le surnom dans ce final
02:04:47 on peut dire qu'ils sont venus avec une très belle équipe
02:04:49 avec Rézus et Radda
02:04:51 Guillaume Martin, Victor Laffey
02:04:53 ça, ça va très bien sur ce type d'arrivée
02:04:55 et Radda l'avait démontré l'année dernière
02:04:57 en s'imposant
02:04:59 Guillaume Martin ici qui voit
02:05:01 Roger Adria accroché à son sillage
02:05:03 mais où sont passés les AG2R Citroën ?
02:05:05 Thomas Vauclair, vous êtes peut-être avec l'un d'entre eux
02:05:09 - Oui, je suis avec Clément Berthet
02:05:11 qui est avec l'IGB R1 Costume
02:05:13 vous avez Thibaut Pinot et Rézus et Radda
02:05:15 et juste 20 secondes derrière
02:05:17 il y a Ben O'Connor qui est tout seul
02:05:19 mais déjà depuis un moment 20 secondes derrière le groupe Thibaut Pinot
02:05:21 - Et oui Ben O'Connor encore une fois
02:05:23 qui n'est pas dans un très bon début de saison
02:05:25 par rapport à ce qu'il réalise habituellement
02:05:27 son objectif majeur
02:05:29 c'est le Tour de France
02:05:31 on en est encore loin
02:05:33 et auparavant quand même sur la pré-liste de Liège-Massen-Liège
02:05:35 - Et là on voit Clément Berthet
02:05:37 qui est là en deuxième échelon
02:05:39 troisième échelon même
02:05:41 - Allez, attaque de Lénie Martinez
02:05:43 qui est peut-être au courant que derrière
02:05:45 Guillaume Martin se rapproche
02:05:47 il ne veut pas être pris dans la tonaille des Cofidis
02:05:49 il a Victor Laffey avec lui, il va essayer de le lâcher
02:05:51 - Il veut essayer de distancer Victor Laffey
02:05:53 dans la partie raide, dans la traversée du village de Montfaucon
02:05:55 - Et il n'y arrive pas
02:05:59 - Il n'y arrive pas, il le sait, s'il arrive avec Victor Laffey au sprint
02:06:01 je pense que Lénie Martinez
02:06:03 pour incertainement perdre
02:06:05 les plus puncheurs
02:06:07 - Pierre Lacombe en l'instant résiste bien
02:06:09 - Il reste 500 mètres pour Lénie Martinez
02:06:13 pour lâcher Victor Laffey
02:06:15 sinon comme a dit, ça va être compliqué au sprint
02:06:17 - Victor Laffey qui est pour un sondage difficile
02:06:21 pour intervenir là, après ce virage sur la droite
02:06:23 - Victor Laffey qui intelligemment lui prend un relais
02:06:25 lui montre qu'il est présent, derrière on est en train de rentrer
02:06:27 Guillaume Martin et Roger Adria
02:06:29 qui sont rentrés
02:06:31 - 4 coureurs, 2 coureurs à la bande
02:06:33 - 4 coureurs de Kofidis et n'oublions pas
02:06:35 qu'il y a Rézus et Radin
02:06:37 juste derrière
02:06:39 - Lénie qui repart
02:06:41 - Nouvelle attaque de Lénie Martinez
02:06:43 une fois de plus Victor Laffey réagit
02:06:45 c'est difficile pour Roger Adria et Guillaume Martin
02:06:47 qui venaient d'opérer la jonction
02:06:49 Lénie Martinez impulsive comme on doit l'être
02:06:51 si l'on veut espérer
02:06:53 s'imposer explosif sur les pentes de la manette
02:06:55 mais ça ne suffit pas à lâcher
02:06:57 Victor Laffey
02:06:59 - Il s'énerve un petit peu Lénie Martinez
02:07:01 de voir Victor Laffey
02:07:03 qui est dans la roue
02:07:05 pour l'instant qui ne lui prend pas de relais
02:07:07 - Et pourtant c'est une bonne guerre
02:07:09 Victor Laffey
02:07:11 qui sait de toute façon
02:07:13 que les Kofidis sont en surnombre
02:07:15 dans ce groupe
02:07:17 et une fois de plus Roger Adria
02:07:19 est en train de faire l'effort pour revenir
02:07:21 vous aurez noté que tout à l'heure Guillaume Martin
02:07:23 faisait l'effort pour se rapprocher
02:07:25 mais finalement maintenant il ne relaie plus
02:07:27 parce qu'il a quand même Victor Laffey devant
02:07:29 qui est en train de se battre
02:07:31 - Roger Adria fait un travail
02:07:33 - Lénie Martinez qui tente son batout
02:07:35 dans la dernière pente si raide
02:07:37 - Et à nouveau un retrait
02:07:41 de Roger Adria, Guillaume Martin
02:07:43 qui se font distancer
02:07:45 - On y retrouve la belle route
02:07:47 maintenant ça va être un peu moins dur
02:07:49 un peu moins de pente
02:07:51 - Quel duel entre ces deux hommes
02:07:53 quel duel à l'initiative évidemment
02:07:55 - Regardez derrière il y a Thibaut Pinot aussi
02:07:57 qui est là, attention si on se regarde devant
02:07:59 ça va rentrer à l'arrière, Thibaut Pinot est là
02:08:01 regardez il va les avoir en point de mire
02:08:03 Guillaume Martin, Roger Adria, tout le monde est là
02:08:05 sur cette vue
02:08:07 - Effectivement Thibaut Pinot qui rentre
02:08:09 on va retrouver dans un écart très mince
02:08:11 5 coureurs derrière, il y a Clément Berthé
02:08:13 derrière Thibaut Pinot
02:08:15 mais pour l'instant toujours un léger avantage
02:08:17 pour les deux hommes de tête
02:08:19 - Il est là Thibaut, il va rentrer sur Martin, sur Adria
02:08:21 on va arriver à 250 mètres
02:08:23 - Il a connaissance des dieux
02:08:25 - Ah oui Roger Adria qui tente tout pour le tout
02:08:27 peut-être pour succéder à un autre espagnol
02:08:29 Rizzo Serrada
02:08:31 ici au sommet de Montfaucon
02:08:33 - Victor Laffey il a l'air bien, regardez là il est venu se remettre dans la roue
02:08:35 - Lenny Martinez, Victor Laffey au coude à coude
02:08:37 à 125 mètres de la ligne
02:08:39 le dernier virage abordé en tête par
02:08:41 Roger Adria
02:08:43 alors que Victor Laffey est en train de passer
02:08:45 Victor Laffey qui est en train de se présenter devant la ligne
02:08:47 d'arrivée et qui ne peut pas être battu maintenant
02:08:49 Lenny Martinez va prendre la deuxième place
02:08:51 derrière le coureur de l'équipe paupiliste
02:08:53 3ème Roger Adria
02:08:55 4ème Guillaume Martin
02:08:57 5ème Thibaut Pinot
02:08:59 et bien voilà, deux coureurs de l'équipe paupiliste
02:09:01 deux coureurs de l'équipe paupiliste
02:09:03 dans les 5 premiers avec un temps de retard
02:09:05 vous allez voir, vous allez apercevoir
02:09:07 pardon, Clément Vertet
02:09:09 qui passe la ligne
02:09:11 ici Clément Vertet
02:09:13 le local - Et Rizzo Serrada maintenant
02:09:15 - 7ème, Rizzo Serrada le vainqueur de l'an passé
02:09:17 8ème au passage
02:09:19 sur la ligne devant le jeune
02:09:21 et ouais de costume
02:09:23 - Et derrière on va avoir
02:09:25 aussi Elie Geber qui va arriver
02:09:27 Lenny Martinez là, à l'arrivée certainement déçu
02:09:29 ne pas avoir réussi à se défaire
02:09:31 notamment de Victor Laffey
02:09:33 - On a vu passer sur la ligne
02:09:35 Yetzébol
02:09:37 - Et on vient de voir passer
02:09:39 Ben O'Connor
02:09:41 - Oh là là là là, quelle intensité
02:09:43 ce final où l'on sprint
02:09:45 pour des places, pour des simples places
02:09:47 d'honneur ici au sommet de
02:09:49 de cette montée appelée
02:09:51 à devenir un mythe
02:09:53 dans le département du Doubs
02:09:55 je parle bien sûr de ce mur
02:09:57 de la Malatte, aller on écoute tout de suite
02:09:59 Lenny Martinez pour une première réaction
02:10:01 - Lenny à l'arrivée fatigué, vous avez été
02:10:03 le premier attaquant dans cette cote de
02:10:05 de la Malatte, racontez nous ce final au coup d'à-coup
02:10:07 avec Roger Adria et Victor Laffey
02:10:09 - Ouais bah j'ai essayé de me débarrasser
02:10:11 pour arriver tout seul mais malheureusement il ne voulait pas relayer
02:10:13 puis c'est une montée dure
02:10:15 mais c'est vachement court donc on peut
02:10:17 pas se faire de l'accélération comme ça, c'est difficile aussi de lâcher les mecs
02:10:19 et je suis vraiment déçu
02:10:21 je venais vraiment juste pour gagner et deuxième
02:10:23 c'est un peu
02:10:25 nul, je voulais gagner
02:10:27 - On connait vos talents de grimpeur
02:10:29 avec votre point plume, demain il y a aussi
02:10:31 une belle occasion mais cette deuxième place
02:10:33 c'est aussi une bonne réussite
02:10:35 au vu de votre forme actuelle
02:10:37 avec le tour de Catayonne qui s'est très bien passé
02:10:39 - Ouais en soi c'est bien deuxième mais je voulais vraiment la victoire
02:10:41 pour l'équipe et j'étais venu
02:10:43 juste pour ça donc
02:10:45 - Faut que l'isicole aille dessus
02:10:47 - Merci Léni
02:10:49 - Tempérament de vainqueur pour Léni Martinez
02:10:51 qui est battue sur la ligne
02:10:53 par Victor Laffey au sprint
02:10:55 ici on a vécu un final incroyable
02:10:57 Patrick vous étiez en train de dire que
02:10:59 cette montée allait être célèbre dans le département
02:11:01 du Doubs, elle gagne même à être célèbre
02:11:03 dans la France entière
02:11:05 il va se passer des choses ici au niveau du cyclisme
02:11:07 on peut faire tellement de trucs
02:11:09 - Oui effectivement on a une montée
02:11:11 qui nous a réservé une explosivité remarquable
02:11:13 de Léni Martinez qui voulait absolument
02:11:15 dynamiter la course et lâcher son adversaire
02:11:17 on a eu tout le tempérament
02:11:19 explosif de Léni Martinez
02:11:21 tout son caractère également
02:11:23 qui s'est étalé ici
02:11:25 sur notre écran et puis Victor Laffey
02:11:27 c'est sa troisième victoire de la saison
02:11:29 de l'année, de sa carrière pardon
02:11:31 sa première de la saison après sa victoire
02:11:33 sur l'Arctic Race et sur le Tour d'Etape
02:11:35 le tour des terres.

Recommandations