le replay de la 2e étape - Cyclisme - Etoile de Bessèges

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Retrouvez le replay de la 2e étape de l'Etoile de Bessèges du 02/02/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:06 Allez, on a quitté le Saoudi Tour et la victoire du portugais Ruben Guerrero
00:00:10 qui a pris aussi la tête du classement général.
00:00:12 La dernière étape ce sera demain à midi 25
00:00:14 et on bascule vers la deuxième étape de l'étoile de baissage
00:00:17 où on a aperçu le profil.
00:00:18 Patrick Chassé, rebonjour.
00:00:20 Patrick Chassé, Christophe Ribelon et Pierre Roland.
00:00:23 Merci Claire.
00:00:24 Effectivement, on va vivre cette deuxième étape
00:00:26 et comme nous l'a dit tout à l'heure,
00:00:27 Charles-Antoine Nora, notre envoyé spécial qui se trouve sur la ligne d'arrivée,
00:00:32 à proximité de l'arrivée,
00:00:33 vous le voyez, le vent est encore présent.
00:00:35 Alors attention, ce n'est pas un vent peut-être qui souffle aussi fort qu'hier.
00:00:39 On va enlever 10 km/h par rapport à hier en ce qui concerne le souffle du vent
00:00:44 mais ça reste un vent, voilà, ça reste suffisant pour des équipes
00:00:50 à l'instar hier d'Ineos, Trek, Segafredo
00:00:54 si elles ont une intention et puis surtout si elles ont bien repéré le parcours.
00:01:00 Le parcours, c'est important.
00:01:02 On va le revoir justement ce parcours.
00:01:04 Alors il y a quelques kilomètres en plus,
00:01:06 bon, il y a eu deux abandons, on y reviendra tout à l'heure,
00:01:08 quelques kilomètres en plus par rapport à hier
00:01:10 avec départ de bagarre.
00:01:13 Oh non, mais personne n'a fait le jeu de mots,
00:01:15 ben je ne le ferai pas non plus.
00:01:17 Voilà, il y aura de la bagarre.
00:01:18 C'est vrai, c'est vrai que c'est assez mauvais.
00:01:22 Et trois côtes, j'enchaîne parce que ça va vite,
00:01:25 trois côtes répertoriées au classement du meilleur grimpeur
00:01:29 au cours de cette deuxième étape
00:01:32 avec ensuite, eh bien voilà, la deuxième côte.
00:01:38 Si j'avais le parcours sous les yeux, ce serait quand même plus facile
00:01:40 mais je ne l'ai pas évidemment.
00:01:42 Et la dernière, vous allez la voir un petit peu plus loin
00:01:45 qui sera aussi une côte assez longue.
00:01:47 Voilà donc en ce qui concerne le déroulement de cette étape,
00:01:51 alors ce n'est pas tout à fait comme hier
00:01:55 et vous verrez qu'il y aura quand même beaucoup de,
00:01:57 malgré ce que le profil laisse entendre,
00:01:59 il y aura quand même pas mal de portions exposées au vent.
00:02:03 Et c'est là que je vous attends,
00:02:04 et c'est là qu'on va être très vigilant pour savoir
00:02:06 exactement à quel moment on peut assister à un coup de force.
00:02:10 Alors c'est souvent quand on l'attend qu'il n'arrive pas.
00:02:12 Le leader en tout cas, vous venez de le voir, Arnaud Delis
00:02:16 est présent avec son maillot corail au sein du peloton
00:02:18 et les échappés dont on parlait tout à l'heure,
00:02:21 lancés dès le départ avec d'abord les trois Français,
00:02:24 Jérémy Leveau, Maël Guégan et Andrea Mefsud,
00:02:27 rejoints par Vito Bret et Ludovic Robette.
00:02:31 Et bien ils sont cinq sur cette étape
00:02:35 qui a déjà fait à peu près les deux tiers,
00:02:40 le tiers, le premier tiers,
00:02:41 le premier tiers de cette étape,
00:02:44 on va dire qu'il fait 170 kilomètres,
00:02:46 qui roule en tête du peloton.
00:02:48 Évidemment l'équipe Lotto Destini,
00:02:49 l'équipe d'Arnaud Delis.
00:02:51 Et là ils font même un peu plus que rouler,
00:02:53 clairement ils mettent un petit coup de pression sur le peloton,
00:02:55 on voit que ça s'est bien étiré,
00:02:56 on a du vent qui vient du nord, 25-30 km/h,
00:03:01 donc voilà on le voit bien sur cette vue-là,
00:03:02 effectivement il y aura des passages à découvert,
00:03:05 il faudrait être vigilant,
00:03:07 et puis surtout le parcours,
00:03:08 on l'a vu tout à l'heure sur le graphique,
00:03:09 il y a quand même pas mal d'ascensions aujourd'hui,
00:03:12 alors pas des grandes ascensions,
00:03:14 il n'y aura peut-être pas de grandes décisions,
00:03:15 mais en tout cas ça va être usant toute la journée.
00:03:17 - Alors je rectifie, on arrive à la moitié du parcours,
00:03:19 à la mi-course, puisque je vous l'ai dit,
00:03:21 il y a 170 km,
00:03:23 et vous le voyez on est pratiquement à 85 km de l'arrivée,
00:03:28 donc la moitié.
00:03:29 Sur ce parcours, avec les trois côtes,
00:03:31 la côte de Saint-Côme et Marouesjol,
00:03:33 la côte de Clarençac,
00:03:35 qu'il faudra escalader deux fois,
00:03:36 parce qu'effectivement il y a ce circuit,
00:03:39 ce final en circuit,
00:03:40 ce circuit est assez long malgré tout,
00:03:43 large circuit,
00:03:45 est-ce que les équipes justement ont parfaitement bien étudié,
00:03:48 selon vous Pierre-Roland, le parcours,
00:03:50 pour imaginer à quel endroit il y avait,
00:03:53 enfin à quel endroit,
00:03:54 et s'il y a surtout un lieu propice pour tenter quelque chose ?
00:03:57 Là je parle évidemment de bordure,
00:03:59 comme celle auquel on assistait hier.
00:04:01 - Oui, oui, c'est sûr que les équipes ont tous les outils nécessaires
00:04:05 pour analyser le parcours
00:04:06 et trouver l'endroit stratégique pour créer de la difficulté,
00:04:10 là on s'est aperçu qu'il y a eu un petit moment de tension,
00:04:13 donc je pense que les équipes ont voulu un petit peu jauger
00:04:16 si le vent était assez fort, assez bien placé.
00:04:19 Sur la première partie du parcours,
00:04:22 les coureurs ont évolué avec un vent de trois quarts d'eau,
00:04:25 donc une vitesse moyenne assez élevée,
00:04:28 là on voit que ça souffle,
00:04:29 ils ont repris une partie avec le vent un petit peu plus défavorable,
00:04:32 on voit qu'ils luttent à avancer,
00:04:35 mais je pense que s'il y a une opportunité de créer du danger,
00:04:38 les équipes spécialistes,
00:04:41 comme Loto, Trek, Ineos,
00:04:44 ne vont pas se priver de mettre de la difficulté
00:04:46 et essayer de piéger les coureurs.
00:04:47 On voit que c'est très très tendu dans le peloton.
00:04:49 - Ce qui montre aussi que c'est très très tendu,
00:04:51 c'est qu'on est à 83 km de l'arrivée
00:04:52 et on est déjà en train de rattraper l'échappée Matin Alain.
00:04:55 Ça montre quand même,
00:04:56 c'est pas parce qu'on n'a pas envie pour les hommes de tête,
00:04:58 c'est pas parce qu'on a envie pour le peloton spécialement de les rattraper,
00:05:00 c'est juste que le parcours, le vent,
00:05:03 fait que ça rend la course très nerveuse
00:05:04 et naturellement le peloton roule très vite,
00:05:07 donc on est en train de revenir là sur les hommes de tête.
00:05:10 - D'autant plus qu'on va arriver bientôt dans 3-4 km,
00:05:14 dans la première ascension de cette côte de Claransac.
00:05:18 - Oui, on a laissé 2,30 au maximum l'écart pour cette échappée.
00:05:23 C'est déjà pas très généreux.
00:05:25 Et là, justement, en raison de cette nervosité,
00:05:27 vous le voyez, on est revenu tout près de cette échappée.
00:05:32 Après, encore une fois, souvent à ce stade de la course,
00:05:35 si on cherche à durcir le rythme,
00:05:38 c'est pas temps pour revenir sur les échappés, bien sûr.
00:05:40 Parce que s'ils sont rejoints, on peut imaginer qu'au premier moment de temporisation,
00:05:44 la course va repartir avec d'autres coureurs échappés.
00:05:47 On est beaucoup trop loin de l'arrivée pour chercher absolument à courir derrière tous les échappés.
00:05:52 Les porteurs de maillots, c'est important.
00:05:54 Le maillot jaune porté par Mats Pedersen, c'est le maillot du classement par points.
00:05:59 Le Aiko Bastiaens, qui était échappé hier,
00:06:01 porte le maillot de meilleur grimpeur.
00:06:04 Et Andrea Piccolo,
00:06:06 qui était dans le sprint hier,
00:06:08 porte le maillot de meilleur jeune.
00:06:09 En réalité, le meilleur jeune, c'est Arnaud Delis.
00:06:13 Mais Arnaud Delis porte déjà le maillot corail de leader de la course.
00:06:16 Arnaud Delis a une collection de maillots et il ne peut pas tous les porter.
00:06:20 Il a également le classement par points, le classement général et le maillot blanc.
00:06:27 Lui, il a quand même fait quelques précisions après sa victoire d'étape hier.
00:06:34 Il n'est pas intéressé par le classement général,
00:06:38 parce qu'il y a le mont Bouquet et qu'il sait qu'il y aura des punchers
00:06:42 nettement plus grimpeurs que lui lors de cette étape de samedi.
00:06:47 Oui, certes, sur le papier, c'est loin d'être le meilleur grimpeur de cette étoile de baissage.
00:06:53 Mais notre ami Arnaud Delis va certainement jouer la gagne aujourd'hui,
00:06:59 marquer des bonifs.
00:07:01 Demain, il y a de fortes chances aussi.
00:07:04 Et s'il arrive au pied du mont Bouquet avec une minute d'avance générale
00:07:08 sur les principaux grimpeurs qui sont déjà à 25 secondes,
00:07:13 je pense qu'il va faire l'ascension à fond.
00:07:16 Et c'est une montée de 15 minutes.
00:07:18 Le record est en 13 minutes 30.
00:07:21 Je pense que c'est tout à fait un type d'effort,
00:07:24 peut-être un peu long pour lui, mais tout à fait acceptable.
00:07:28 On est dans la traversée de Caverac.
00:07:30 Vous avez aperçu l'ancien château féodal
00:07:34 qui avait été construit par un riche drapier de Nîmes.
00:07:40 On n'en est pas très loin en ce qui concerne cette étape.
00:07:44 On reste dans le département du Gard.
00:07:46 Et on vous rappelle, le passage au sommet de la première côte du parcours,
00:07:49 la côte de Saint-Côme, c'est Vito Bratt.
00:07:53 Merci à Stéphane David qui nous écoute et qui me dit
00:07:57 qu'on le prononce à la flamande, le, on l'oublie, Vito Bratt.
00:08:00 En tête au sommet de cette première difficulté du jour,
00:08:04 il y en a trois à répertorier.
00:08:06 Donc la possibilité d'assister à un changement de leader
00:08:09 en ce qui concerne le classement de meilleurs grimpeurs
00:08:12 à l'issue de cette deuxième étape.
00:08:14 On l'a dit, hier c'est son compatriote Aiko Bastians
00:08:20 qui avait eu l'occasion de passer deux fois au sommet de la côte de la Tour à Bellegarde.
00:08:26 Pour endosser ce premier maillot qu'il arbore aujourd'hui.
00:08:29 Oui, mais hier, c'était des troisième ou quatrième catégories.
00:08:33 Donc il y avait seulement six points au total à prendre.
00:08:35 Et aujourd'hui, il y a six points à prendre dans la première difficulté qui vient de grimper.
00:08:40 Et dans la côte de Clarençac, il y a deux fois dix points.
00:08:44 Donc on est sûr, puisque cette échappée,
00:08:46 enfin moi je pensais effectivement que cette échappée,
00:08:49 l'hypothèse c'est qu'elle soit reprise là dans les kilomètres qui viennent.
00:08:52 Mais vous êtes en train de me dire que de toute façon,
00:08:54 déjà avec cette première ascension, on est assuré d'un changement de leader.
00:08:59 Sauf si le leader actuel marque des points dans les prochaines difficultés.
00:09:03 Voilà exactement.
00:09:05 Ah oui, c'est vrai.
00:09:06 On va penser que le peloton va certainement...
00:09:08 Il attend son heure.
00:09:10 Il attend son heure pour marquer des points.
00:09:13 On verra ça.
00:09:16 Bon en tout cas, c'est en train de repartir là pour les cinq hommes de tête.
00:09:18 L'écart est remonté à 40 secondes.
00:09:20 On voit que ça temporise dans le peloton.
00:09:22 On a fait l'effort pour venir se placer sur la grande route
00:09:25 où il y avait un peu de vent de côté.
00:09:26 On a fait l'effort pour les différentes équipes
00:09:28 pour se placer correctement à l'amorce de cette petite route,
00:09:31 à l'amorce de la côte de Clarençac.
00:09:33 Maintenant, ça temporise.
00:09:34 Je pense que ça arrange pas mal de monde.
00:09:36 Et notamment l'équipe Loto Destin,
00:09:38 de ne pas revenir trop tôt sur l'échappée.
00:09:41 Parce qu'on le sait, ça donne envie à pas mal de coureurs après
00:09:44 de retenter leur chance et c'est compliqué de gérer un peloton.
00:09:49 Tout le monde met la main à la poche
00:09:50 parce qu'il y a eu un moment fort juste auparavant.
00:09:53 Et entre chaque moment fort, on s'alimente, on boit.
00:09:57 Parce que quand la course va se déclencher,
00:09:59 des fois, on n'a pas forcément le temps.
00:10:00 Donc, dès qu'il y a un petit temps mort,
00:10:02 on en profite, on met la main à la poche.
00:10:04 À l'image de Bisséguerre qui mange une barre, un petit gel.
00:10:09 Et voilà, il y a un coureur qui essaye de faire le jump.
00:10:12 Peut-être parce qu'on a compris chez Alpecin
00:10:14 qu'on n'allait pas reprendre tout de suite.
00:10:16 Dries de Bonte, oui.
00:10:17 Les hommes de tête.
00:10:18 Alors, Dries de Bonte, l'ancien champion de Belgique,
00:10:22 est sorti de ce peloton.
00:10:24 Faire le saut dans cette première ascension
00:10:27 de la côte de Claronsac.
00:10:28 En tête, rejoindre les trois hommes de tête,
00:10:30 ça vous paraît possible ?
00:10:31 50 secondes ?
00:10:31 Oui, c'est faisable.
00:10:32 Alors, s'il avait pu le faire,
00:10:34 parce qu'il fallait pouvoir passer,
00:10:35 on voit que le peloton prend toute la route.
00:10:37 S'il avait pu le faire un tout petit peu plus tôt,
00:10:38 ça aurait été mieux.
00:10:39 Après, non, honnêtement, normalement, c'est faisable.
00:10:41 Et puis, à voir comment va réagir le peloton.
00:10:43 Mais si vraiment, on laisse de l'avance
00:10:45 au cinq hommes de tête et à deux bontes intercalées,
00:10:48 c'est peut-être intéressant aussi
00:10:49 pour les hommes de tête de l'attendre.
00:10:50 Avoir un coureur frais,
00:10:52 en plus de la qualité de Dries de Bonte,
00:10:53 qui sait quand même rouler très vite.
00:10:55 C'est intéressant d'avoir un coureur comme ça
00:10:57 dans une échappée.
00:10:58 Alors, on voit que l'écart est en train de remonter,
00:11:00 à plus d'une minute.
00:11:01 Et surtout, on voit que dans le peloton,
00:11:03 ça ne réagit pas.
00:11:03 Alors, attention, on va reprendre une route
00:11:05 à priori peut-être un petit peu plus large.
00:11:06 Peut-être qu'il y a d'autres coureurs qui vont réagir
00:11:08 ou d'autres équipes qui vont réagir dans ce peloton.
00:11:17 - Alors, c'était la question que j'allais aussi vous poser
00:11:18 par rapport à Dries de Bonte,
00:11:20 enfin, par rapport aux échappées.
00:11:21 Est-ce que pour les échappées,
00:11:23 on va essayer d'éviter le retour de Dries de Bonte
00:11:25 ou est-ce que finalement,
00:11:26 par rapport à ce que vous venez de dire, Christophe,
00:11:28 est-ce que c'est plutôt un soutien
00:11:30 qui est en train de revenir de l'arrière ?
00:11:33 - C'est un soutien.
00:11:34 Après, ils ne vont pas l'attendre
00:11:34 parce que l'écart est trop faible
00:11:37 entre lui et le peloton.
00:11:38 Mais s'ils se rapprochent à 10, 15, 20 secondes
00:11:41 et que le peloton continue de rouler tranquillement,
00:11:43 peut-être ils vont gentiment se relever,
00:11:45 mais ils ne vont pas prêter attention à lui.
00:11:47 C'est lui qui rentre sur l'échappée,
00:11:49 mais ce ne sera certainement pas l'échappée qui va l'attendre.
00:11:52 - L'écart était tombé à 20 secondes tout à l'heure.
00:11:58 Et là, à nouveau, les 5 hommes de tête
00:12:02 possèdent pratiquement la minute d'avance sur ce peloton.
00:12:06 [Bruit de moteur]
00:12:22 On va revenir évidemment sur tout ce qui s'est passé hier,
00:12:24 sur les conséquences de cette arrivée.
00:12:27 On ne va pas dire que les écarts sont bien décantés,
00:12:29 mais il y a eu des cassures dans le peloton hier.
00:12:32 Et si Arnaud Delis a remporté cette étape,
00:12:35 il a aussi repris, mais pas seulement lui,
00:12:37 du temps par rapport à un certain nombre d'adversaires.
00:12:40 On n'oublie pas quand même qu'il a réussi à s'imposer
00:12:44 devant Mats Pedersen, vainqueri à Belgarde l'année dernière,
00:12:48 donc de cette première étape de l'étoile de Bessèges.
00:12:52 Et Benoît Kosnefroy avait pris la 3e place.
00:12:56 C'est Mats Pedersen qui avait pris, je dirais, l'initiative.
00:13:00 Vous voyez que c'est lui qui a lancé de très loin cet effort
00:13:03 dans cette côte de Belgarde.
00:13:05 Et à l'instant, Arnaud Delis qui passe devant
00:13:09 et qui creuse l'écart irrémédiablement pour s'imposer
00:13:12 largement sur la ligne devant Mats Pedersen et Benoît Kosnefroy.
00:13:17 Et puis derrière, vous avez vu, on est battu
00:13:20 et on vient chercher les accessites avec Dylan Duns,
00:13:23 avec Andrea Piccolo, qui sont donc respectivement 4e et 5e.
00:13:28 Et puis oui, tout à l'heure, je n'étais pas très à l'aise
00:13:31 pour parler de pronostic parce que je n'avais pas préparé
00:13:34 de 2e homme, mais Nelson Paules prend la 7e place.
00:13:37 Pourquoi Nelson Paules ? Je l'ai trouvé impressionnant.
00:13:40 Pas tant parce qu'il a réussi à s'imposer sur l'étoile,
00:13:44 sur le Grand Prix d'ouverture de la Marseillaise dimanche dernier,
00:13:48 mais parce qu'il faisait partie des coureurs qui s'étaient fait piéger hier
00:13:52 et qui ensuite a réussi à profiter du regroupement dans le final
00:13:58 pour finalement aller chercher une place d'honneur et limiter la casse
00:14:01 puisqu'il ne perd hier que 5s sur la ligne d'arrivée,
00:14:04 ce qui fait par le jeu des bonifications quand même 15s de retard
00:14:07 par rapport à Arnaud Delis,
00:14:11 mais seulement 2s de retard par rapport à Benoît Kosnefroy.
00:14:15 Il y a beaucoup de coureurs, Pierre, qui ont réussi à sauver leur peau
00:14:18 in extremis hier justement, et qui étaient dans une situation délicate
00:14:22 au cours de l'étape.
00:14:23 J'ai répertorié quelques coureurs qui ont vraiment sauvé leur étoile de Bessèges
00:14:26 grâce à leurs équipiers, notamment qui ont fait un gros gros effort
00:14:29 vent de face pour les ramener.
00:14:30 Il y avait une minute à un moment à boucher.
00:14:32 Il y avait plus d'une minute.
00:14:33 Moi, personnellement, je pensais vraiment que c'était fichu.
00:14:37 Mais voilà, le vent de face et l'effet de nombre,
00:14:39 le peloton a réussi à combler cet écart.
00:14:42 Alors forcément, on pense à Nielsen-Bolles parce qu'il a gagné récemment
00:14:46 la Marseillaise et qu'il peut faire figure d'outsider
00:14:51 ou de favori pour l'étoile de Bessèges.
00:14:53 J'ai répertorié également Benjamin Thomas, forcément le vainqueur sortant,
00:14:58 Mathieu Burgodeau de la Total Energy, Thibaut Pinot.
00:15:02 Et pour moi, celui-là qui a eu vraiment le plus chaud, c'est Kevin Vauclin,
00:15:07 qui termine dernier du groupe à 15 secondes, qui se retrouve à 25 secondes
00:15:13 au général, mais qui aurait pu se retrouver bien plus loin dans les cassures.
00:15:16 Lui, il était devant dans la première bordure.
00:15:18 Il a crevé.
00:15:19 Un équipier l'a attendu, Dan Macley.
00:15:21 Ils n'ont pas réussi à rentrer devant et il s'en sort très, très bien
00:15:24 dans le final en terminant juste avant une cassure plus importante.
00:15:28 Parmi ceux qui ont été piégés hier un moment et qui ont réussi à rétablir
00:15:36 cette situation, Nielsen-Bolles a été le plus efficace.
00:15:39 Je vous propose de l'écouter à l'issue de cette première étape.
00:15:42 Ils sont dans l'ascension.
00:15:47 Ils vont faire quoi là?
00:15:48 Bon, on a...
00:16:01 Vous avez vu l'image, vous n'avez pas eu le son.
00:16:02 Nous non plus.
00:16:03 Nous non plus.
00:16:04 Il n'y a pas de...
00:16:05 On est tous logés à la même enseigne.
00:16:07 Donc, vous savez quoi?
00:16:07 On va le rejouer dès que ce sera prêt et dès qu'on aura reconnecté
00:16:12 un petit peu tout ça, parce que là, on n'a pas très bien compris
00:16:15 exactement ce qu'il nous...
00:16:16 On n'a pas du tout, même.
00:16:17 Enfin, je ne sais pas, à moins que vous lisez ceci en anglais.
00:16:19 Ben oui, il a un accent, je trouve.
00:16:21 Mais bon, voilà.
00:16:22 On est dans l'ascension de cette côte de Clarenceac de première catégorie.
00:16:26 Il est bon l'écart là? Une cinquante?
00:16:27 Oui, clairement, mais on s'est complètement...
00:16:29 Enfin, on s'est complètement...
00:16:30 On s'est quasiment complètement relevé dans le peloton.
00:16:32 Donc oui, on a relaissé filer cet échappé.
00:16:36 Cette ascension qui fait presque trois kilomètres à 4% de moyenne.
00:16:40 Donc pas très, très raide, pas des gros pourcentages.
00:16:43 On a toujours les cinq hommes de tête.
00:16:45 Et un coureur intercalé.
00:16:46 Trice de Bonte, qui est toujours intercalé.
00:16:47 Alors il est en train de rentrer.
00:16:49 Voilà, il est rentré.
00:16:50 Il a bouché les 50 secondes.
00:16:51 Il les a bouchés très vite.
00:16:52 Bravo, un bel effort.
00:16:55 En plus, c'est bien de le faire comme ça rapidement.
00:16:57 Ça évite de trop s'épuiser, de trop cogiter aussi.
00:17:00 Donc lui, non seulement il vient de boucher 50 secondes,
00:17:03 mais il vient de prendre en l'espace de 3-4 kilomètres,
00:17:05 une minute au peloton.
00:17:06 C'est ça, exactement.
00:17:07 C'est pas mal.
00:17:08 Bel effort.
00:17:09 Allez, six coureurs devant six coureurs.
00:17:11 Six équipes différentes représentées.
00:17:15 Pourquoi on ne nous met que...
00:17:17 Ah, il en manque un là.
00:17:18 Oui.
00:17:19 Il nous manque tout simplement...
00:17:20 Voilà, Andréa Mifsud.
00:17:21 Ah non, Mifsud, oui, exact.
00:17:22 Mifsud.
00:17:23 On ne peut en mettre que cinq, en fait, sur un panneau.
00:17:25 Oui, voilà.
00:17:26 C'est une bonne devriette.
00:17:27 Et Mifsud qui lance le spring pour le grimpeur.
00:17:29 On va aller chercher les points, là.
00:17:30 On l'a dit, c'est important.
00:17:31 Il y a un maillot de grimpeur à aller chercher aujourd'hui.
00:17:33 Bien suivi par Vito Braet.
00:17:37 Vito Braet qui avait pris les premiers points, rappelez-vous, tout à l'heure sur la première
00:17:41 côte répertoriée devant Andréa Mifsud.
00:17:44 Il est parti de loin.
00:17:45 Est-ce que cette fois, on va inverser le classement ? Mifsud qui est un coureur très tonique,
00:17:52 petit gabarit.
00:17:53 Il est parti de loin.
00:17:54 Il a voulu surprendre Braet.
00:17:55 Mais il ne l'a pas surpris.
00:17:56 Malheureusement, oui.
00:17:57 Non, on a été vigilant.
00:17:58 Et du coup, on va être dans le même ordre que la bosse précédente.
00:18:02 Allez, Vito Braet qui insiste.
00:18:08 Et puis Mifsud qui doit le laisser partir.
00:18:10 Ça y est, la banderole est en vue.
00:18:12 Et il passe en tête.
00:18:14 Regardez les drapeaux au sommet, là.
00:18:16 Beaucoup, beaucoup de vent.
00:18:17 Et là, ce n'est pas l'hélicoptère qui fait ce vent-là.
00:18:21 C'est vraiment le vent qu'on a au sommet.
00:18:23 Donc attention.
00:18:24 Alors tout à l'heure, Maël Guégan avait pris la troisième place.
00:18:26 Et ça va être la même chose.
00:18:27 Puisque c'est fait, maintenant, il passe en troisième position.
00:18:35 Devant Robette de Bonte.
00:18:41 Voilà donc en ce qui concerne les coureurs au sommet de cette difficulté.
00:18:46 La deuxième du jour répertoriée.
00:18:50 La troisième, ce sera la même.
00:18:51 On repassera donc au sommet de cette côte.
00:18:55 La côte de Clarençac, c'est 2,7 km à 4%.
00:19:03 Et le pourcentage max, c'est 5%.
00:19:07 Donc c'est une montée qui est très, très régulière.
00:19:08 Je ne pense pas que les sprinters, du moins ceux en forme, ne seront pas mis en difficulté
00:19:13 dans cette ascension.
00:19:14 On va voir ça effectivement avec le peloton qui, ici, de toute façon, en plus, semble
00:19:21 avoir temporisé par rapport à l'écart qui n'a cessé d'augmenter.
00:19:25 Enfin, qui s'est stabilisé maintenant autour de 1,50.
00:19:29 Peloton placé sous la conduite des équipiers d'Arnaud Delis.
00:19:32 Et on a vu sur cette vue aérienne que le peloton restait groupé.
00:19:37 A priori, il n'y a pas de coureurs en difficulté dans cette côte.
00:19:41 Ce sera peut-être le cas lors du prochain passage.
00:19:45 On verra.
00:19:46 Il y a des chances.
00:19:47 Il y a des chances qu'il y ait des équipes qui tentent quelque chose.
00:19:49 D'autant plus qu'on a vu qu'au sommet, il n'y a pas vraiment de partie à découvert.
00:19:53 En tout cas, il y a du vent.
00:19:55 J'imagine bien quand même quelques équipes qui n'ont pas de grandes ambitions sur l'arrivée
00:20:01 du jour.
00:20:02 On a vu que l'arrivée du jour, elle était en faux plat montant, limite une petite bosse.
00:20:05 Mais bon, c'est sur 400-500 mètres.
00:20:07 Donc, ça correspond beaucoup plus à un profil de sprinter qu'à un vrai profil de grimpeur
00:20:14 ou un coureur qui va jouer le classement général.
00:20:16 Donc, il y a certainement des choses à tenter.
00:20:18 Il se passe toujours quelque chose sur l'étoile de Bessèges.
00:20:20 Il faut toujours être vigilant à n'importe quel moment.
00:20:23 Il peut y avoir une équipe qui déclenche quelque chose.
00:20:26 Je vous rappelle qu'on vit la deuxième étape de cette étoile de Bessèges aujourd'hui.
00:20:49 Et que bien sûr, il y aura comme d'habitude à 17h15 l'équipe de Greg à suivre.
00:20:55 On aura eu le temps avec Claire Bricoigne de débriefer, évidemment, après l'arrivée
00:20:59 de cette étape.
00:21:01 L'équipe de Greg, donc, à ne pas rater.
00:21:03 Et puis, on parlera dans l'équipe de Greg de Raphaël Varane qui prend sa retraite internationale.
00:21:11 Donc, il y a une actualité dans le foot qui sera commentée par les invités de Greg
00:21:16 Hachère.
00:21:17 Et puis, on retrouvera évidemment demain à nouveau le Saoudi Tour.
00:21:21 La cinquième étape en direction de Maraïa.
00:21:24 142 kilomètres.
00:21:25 Ce sera à partir de 12h25 comme aujourd'hui.
00:21:28 Et comme hier.
00:21:29 Donc, 12h25, c'est le début de cet après-midi de vélo qu'on vous propose toute la semaine.
00:21:36 Avec successivement le Saoudi Tour et à suivre bien sûr l'étoile de Bessèges.
00:21:42 Vu qu'on revoit le sprint, je vous propose de faire un petit point sur ce classement
00:21:49 annexe de meilleurs grimpeurs.
00:21:51 Donc, Vito Brat à 16 points.
00:21:54 Andréa Mifsud 12 et Maël Guégan 8.
00:21:57 Donc, rien n'est joué.
00:21:58 Mais il a pris une bonne option.
00:22:00 Bon, le peloton va peut-être finir par prendre cet échappé au sérieux maintenant.
00:22:11 Parce que désormais, il y a quand même un coureur de plus.
00:22:14 6 coureurs.
00:22:15 Alors après, il y a aussi… On regarde un petit peu la composition.
00:22:18 Ce sont des coureurs d'équipe de 2e division et des coureurs de 3e division.
00:22:24 Les coureurs d'équipe continentale, comme on les appelle.
00:22:27 Ces équipes de 3e division.
00:22:28 Comme Nantes… CICU Nantes Atlantique.
00:22:32 On va y arriver.
00:22:33 Parce que je vous explique pourquoi.
00:22:36 On la connaît bien cette équipe et on a beaucoup de sympathie pour elle.
00:22:39 Mais alors, il y a des nouveaux entrants en ce qui concerne le naming, comme on dit.
00:22:44 Cet anglicisme que je n'aime pas beaucoup d'ailleurs.
00:22:46 Mais en tout cas, CICU Nantes Atlantique, c'est le nouveau nom de cette formation
00:22:50 continentale.
00:22:51 Un représentant à l'avant pour cette équipe de l'Ouest, Maël Guégan.
00:22:57 L'équipe Nice Métropole Côte d'Azur avec Andréa Mifsud, que l'on a vu il y a
00:23:03 quelques instants.
00:23:04 Et la formation Gospan Roubaix-Lille Métropole avec Jérémy Leveau.
00:23:07 Elles sont toutes les 3 représentées à l'avant de la course.
00:23:11 Hier, elles n'étaient pas à la fête, ces équipes, dans cette étape difficile.
00:23:16 Rendue difficile par les bordures.
00:23:18 On avait retrouvé la plupart de ces coureurs assez loin des meilleurs.
00:23:23 Aujourd'hui, c'est un peu la revanche.
00:23:25 Quand on ne peut pas jouer sur le classement général, on essaie de s'illustrer dans
00:23:29 les échappées de baroudeurs.
00:23:31 Mais là, cette échappée s'est renforcée.
00:23:34 Et on va voir ce que ça donne au niveau des écarts.
00:23:38 Tout à l'heure, on a essayé de vous faire écouter Nelson Paules, qui lui aussi n'était
00:23:56 pas à la fête hier, en tout cas durant l'étape, et qui a parfaitement rétabli la situation.
00:24:00 Le vainqueur du Grand Prix d'ouverture, qui a pris la 7ème place de l'arrivée hier,
00:24:04 une fois le regroupement opéré avec le 2ème et le 1er groupe après ce joli coup de bordure.
00:24:08 Nelson Paules qui ne cachait pas sa satisfaction.
00:24:13 Charles-Antoine Norral a rencontré Nelson Paules ce matin au départ de cette deuxième étape.
00:24:18 J'ai passé un très bon hiver.
00:24:23 Je suis retourné aux Etats-Unis pour quelques semaines.
00:24:25 Mais j'ai passé la majorité de l'hiver à Nice.
00:24:27 C'était bien de rester principalement à un seul et même endroit et d'effectuer une
00:24:31 préparation solide pour ce début de saison.
00:24:33 Hier, c'était un final compliqué et même une étape difficile dans son ensemble.
00:24:41 J'ai été pris dans la cassure.
00:24:43 Avec Kurt Nielsen et Ben Ely, on a dû travailler très dur pour faire la jonction avec la tête
00:24:47 de course.
00:24:48 Je suis très fier de l'équipe.
00:24:49 On a réussi à revenir ensemble.
00:24:51 Et j'ai toujours l'opportunité de jouer le général.
00:25:02 Voilà, c'est des images.
00:25:04 On remercie Charlie Ford pour ce rôle à la caméra.
00:25:06 Avec des interviews comme celle de Nelson Paules et d'autres qu'on va vous faire écouter
00:25:10 un peu plus tard.
00:25:11 D'ailleurs, c'est son équipe qui vient de prendre la tête du peloton.
00:25:14 On a changé de direction.
00:25:15 On a récupéré une plus belle route.
00:25:16 Là, maintenant, on avait vent de face depuis le sommet de la bosse de la côte de Clarence.
00:25:21 Là, on a repris sur la gauche.
00:25:22 On a le vent qui vient de la droite.
00:25:24 Le vent un peu de côté.
00:25:26 On voit tout de suite que certaines équipes viennent se positionner à l'avant.
00:25:30 Pas spécialement pour mettre un coup de bordure.
00:25:33 Juste se positionner à l'avant.
00:25:35 Ne pas se faire surprendre.
00:25:36 On voit l'équipe Ineos aussi très bien placée.
00:25:38 On nous indique l'écart 1,46 alors que Karen Sfero, qui ne bosse pas, mais qui est sur son canapé
00:25:48 tranquille en train de nous écouter, a pointé.
00:25:50 Parce que là, c'est un espèce de réflexe conditionné.
00:25:53 Il ne faut pas s'empêcher maintenant de se reposer avec un chrono dans la main.
00:25:56 Elle a pointé 2,07 au sommet de la côte de Clarence.
00:26:00 On n'est plus au sommet.
00:26:02 Mais tout à l'heure, 2,07, 1,45, ça veut dire qu'on a repris 20 secondes en ce qui concerne le peloton.
00:26:08 Ou plus exactement, l'échappée a perdu 20 secondes.
00:26:12 C'est dû au mouvement des EF.
00:26:16 Je pense qu'hier, ils ont dû se faire un peu remonter les bretelles.
00:26:19 Ils s'en sont sortis très bien, je pense, de cette affaire.
00:26:25 Là, aujourd'hui, ils sont sur le qui-vive.
00:26:27 Il y a eu un changement de direction, mais on voit qu'il y a de la végétation.
00:26:30 Ce n'est pas un endroit propice.
00:26:32 Je pense que le directeur sportif doit faire que de leur chauffer les oreilles.
00:26:37 Il doit dire "changement de direction, devant, devant, devant".
00:26:40 On voit qu'ils sont tendus, très tendus.
00:26:43 Ce n'est pas forcément le meilleur moyen de driver ces coureurs.
00:26:47 On va les tendre toute la journée.
00:26:49 À l'endroit stratégique, c'est souvent là qu'on se fait avoir.
00:26:52 - Vous avez couru dans cette équipe il y a quelques années.
00:26:57 Cette équipe dont le manager général est Jonathan Voters.
00:27:00 Et là, c'est Ken Vanmarcke, le directeur sportif.
00:27:03 Il y a des façons de manager dans la course qui sont différentes d'une équipe à l'autre,
00:27:09 en France par rapport à l'étranger.
00:27:10 Une présence dans les oreillettes plus forte dans certaines équipes que dans d'autres.
00:27:14 Comment ça se passe ?
00:27:16 - Il y a tout un tas de différences, même, entre chaque équipe.
00:27:19 Mais oui, on voit bien que Bisséguerre, sa mission, c'est clairement de protéger ses équipiers,
00:27:26 de les amener à l'avant.
00:27:27 Et lui, sa mission, ça va être ça pendant 150 km.
00:27:31 Et après, il va finir tranquille.
00:27:32 Pensez au chrono de dimanche.
00:27:34 Mais voilà, c'est très clair que ce matin, il y a eu 3 ou 4 coureurs qui sont missionnés
00:27:40 pour que Nelson Paules et Andrea Piccolo ne perdent pas de temps aujourd'hui.
00:27:45 Je pense qu'ils sont vraiment sur un objectif défensif.
00:27:48 - En tout cas, on aura compris que cette échappée est partie pour durer, finalement.
00:27:54 Alors que tout à l'heure, elle était vraiment en sursis, lorsque le peloton était revenu
00:27:57 à une vingtaine de secondes.
00:27:59 Et on profite de cette relative...
00:28:03 "Apathie", le mot est trop fort.
00:28:05 Ça roule quand même derrière.
00:28:06 Mais on profite en tout cas de ce moment de transition pour essayer d'augmenter l'avance,
00:28:09 sans y parvenir réellement.
00:28:11 On veut maintenir cette avance autour des 2 minutes et surtout avoir une belle homogénéité
00:28:15 dans la prise de relais.
00:28:17 On va tourner une page de publicité.
00:28:19 On se retrouvera après pour entendre d'autres interviews, puisque Charles-Antoine Neurat
00:28:23 et Charlie Fort-Boursereau étaient au départ.
00:28:26 On entendra Pierre Latour, on entendra Pavel Sivakov, Benjamin Thomas.
00:28:29 Bref, encore beaucoup de choses à écouter.
00:28:31 On reparlera aussi de Thibaut Pinot, qui est présent dans le peloton, actuellement à 1h54.
00:28:37 Derrière, les échappées, juste après cette pause de quelques minutes.
00:28:44 On va couvrir dans cette 2e étape de l'étoile de Bessèges.
00:28:49 Pour l'instant, vous le voyez, dans le peloton, on a l'impression qu'il y a toujours cette tension.
00:28:54 Comme si, certes, là, on n'est pas à l'abri, mais vous le voyez, il y a des arbres.
00:28:59 Il y a ce vent qui souffle et qui peut, à chaque instant, nous faire douter sur la suite des événements.
00:29:07 On se dit, tiens, est-ce que ce n'est pas un moment pour lancer une bordure ?
00:29:10 Pour cela, il faut évidemment qu'on soit complètement sur un terrain exposé et que ce soit suffisamment long, évidemment,
00:29:15 pour que l'effort soit profitable et provoque des cassures.
00:29:18 Devant, on ne se pose pas de questions. On a 6 coureurs échappés qui s'entendent très bien.
00:29:23 L'écart n'a pas évolué de façon très conséquente.
00:29:25 Les 6 échappés, je vous le rappelle, ici, Vito Brat, qui fait le point en ce qui concerne le classement de meilleur grimpeur.
00:29:32 Dries de Bonte, en deuxième position, qui a opéré la jonction il y a quelques kilomètres, tout à l'heure,
00:29:38 pour justement participer à cet échappé, lorsque l'écart a été redescendu à 50 secondes.
00:29:44 On a un autre Belge, c'est Ludovic Robette de l'équipe Bingole, qui est présent également, maillot jaune fluo.
00:29:52 Et puis, vous avez 3 Français, Andrea Mifsud, pour le classement de la montagne, lui aussi, qui se bat.
00:29:59 Maël Guégan, également, qui est présent dans ce groupe.
00:30:03 Et puis, également, l'équipe Gosport-Roubaix-Lille-Métropole, qui est représentée dans cet échappé par Jérémy Levoeux.
00:30:13 Voilà donc, en ce qui concerne ces 6 coureurs.
00:30:16 Et on s'entend bien, mais l'écart plafonne. L'écart reste autour d'1 minute et 47 secondes.
00:30:22 1 minute 40, 1 minute 50.
00:30:24 Même si, là, sur cette image, on n'a pas l'impression que le peloton est à bloc, que la route est large.
00:30:30 Mais on reste malgré tout méfiant.
00:30:32 Nelson Paules, vous l'avez entendu tout à l'heure, vous le voyez ici à l'image, il occupe la 7ème place du classement général.
00:30:39 15 secondes, essentiellement un retard dû aux bonifications, enfin un retard concrétisé par les bonifications empauchées par le vainqueur hier, Arnaud Delis.
00:30:47 Les trains sont déjà composés, Pierre-Roland, dans cette étape, alors qu'il reste encore plus de 60 kilomètres à couvrir.
00:30:52 Oui, très clairement, c'est la guerre des positions. On voit les équipes les unes à côté des autres.
00:30:57 Et on veut être la première. C'est ce qui fait accélérer le peloton.
00:31:00 C'est-à-dire que si l'équipe EF roule un petit peu plus vite, l'équipe INEOS va accélérer pour se mettre au même niveau.
00:31:05 Et c'est ce qui fait, à l'heure actuelle, avancer rapidement le peloton.
00:31:08 Ce n'est pas une seule équipe qui chasse, une ou deux équipes. Là, c'est 3 ou 4 équipes de front.
00:31:14 Et la tension, elle est présente parce que le vent est présent.
00:31:19 On va passer sur la ligne d'arrivée d'ici une dizaine de kilomètres.
00:31:22 Et après, on a répertorié avec Christophe une partie bien dégagée.
00:31:28 Et c'est à ce moment-là qu'il devrait y avoir des éventails, probablement des éventails.
00:31:33 On part juste après la ligne 1.
00:31:35 Vous savez, ce que je vous propose, c'est qu'on va recaler justement le parcours à plat qu'on a vu tout à l'heure.
00:31:39 Et vous allez nous montrer ça sur le parcours parce que c'est très intéressant.
00:31:43 Un parcours, vous le voyez d'abord, qui était tracé entre Bagarre et Aubay.
00:31:49 Un parcours de 164 kilomètres avec des côtes.
00:31:55 Mais moi, ce que j'aimerais avoir, c'est le parcours animé, la carte animée.
00:31:59 Le parcours à plat, c'est la carte animée pour voir justement cette boucle.
00:32:02 Parce que c'est sur une carte à plat qu'on peut voir, en fonction de l'orientation du vent,
00:32:07 à quel moment on aura ou pas des cassures au sein du peloton.
00:32:14 A quel moment ou pas on peut profiter de ce vent du nord qui souffle aujourd'hui.
00:32:19 De toute façon, la grosse partie à découverte, si on n'a pas la carte, on va la décrire là.
00:32:23 Mais c'est entre le passage ligne et le pied de la côte de Clarence à Cairnes.
00:32:28 Là, c'était les premiers kilomètres.
00:32:31 On va dire que sur la première moitié, on avait cette...
00:32:37 Là, on descendait plein sud.
00:32:39 Avec le vent favorable.
00:32:41 Ensuite, on va chercher le circuit que les coureurs vont effectuer deux fois.
00:32:47 50 kilomètres.
00:32:49 Cavera, qui est la côte à suivre. La côte de Cavera qu'on a vue tout à l'heure.
00:32:59 - Je confonds avec la côte de Clarence. - Oui, avec la côte de Clarence à Cairnes.
00:33:05 Ensuite, on refait la deuxième boucle.
00:33:07 Honnêtement, sur cette carte, un peu compliqué de dire exactement où ça va se situer.
00:33:13 La carte tourne un peu dans tous les sens.
00:33:15 Là, le nord, il est vers là-haut.
00:33:17 Si je me repère bien, par moment, on tourne.
00:33:20 L'arrivée est là. Ce sera sur la partie juste après, là, où on voit une grande ligne droite.
00:33:24 Là, on tournera sur la droite. C'est une grande ligne droite.
00:33:26 C'est tout à découvert, de toute façon, on le voit un peu sur cette carte.
00:33:29 On voit bien qu'entre le passage ligne et le pied de la bosse qui est en haut du circuit,
00:33:35 on a une grande partie à découverte où il n'y a quasiment pas d'arbres, pas de vers.
00:33:39 On ne sera pas en forêt. Il n'y aura pas d'abri.
00:33:43 C'est là où, tout à l'heure, on a déjà vu un mouvement de course.
00:33:46 On risque d'en avoir encore un sur ce tour-là.
00:33:49 Et l'on entre, pendant que vous parliez, dans les 60 derniers kilomètres de course.
00:33:56 Avec la traversée.
00:33:59 Pour les hommes de tête, ils sont, je pense, déjà à Villevieille.
00:34:05 Mais là, on est à Souvignard, avec les coureurs du peloton.
00:34:12 Localité dont ils sortent maintenant.
00:34:16 Et on indique 2 minutes, désormais, d'avance, pratiquement.
00:34:22 Les coureurs vont repasser ici, tout à l'heure.
00:34:25 On l'a bien compris. On sera à 8-9 kilomètres de l'arrivée.
00:34:29 Toujours avec un vent favorable, même si on voit qu'on est un peu plus abrité.
00:34:33 Les arbres bougent beaucoup moins.
00:34:35 On a Sébastien Hineau, directeur sportif de l'équipe Arkea Samsic en ligne.
00:34:38 Il va peut-être pouvoir nous parler, dès qu'on est ici en météo.
00:34:41 Bonjour Sébastien, vous nous entendez ?
00:34:43 Oui, très bien et vous ?
00:34:45 Ça va bien, oui. On vous entend aussi très bien.
00:34:48 On va vous demander de nous parler du vent, aujourd'hui, évidemment.
00:34:51 On a senti beaucoup de vigilance de la part de vos coureurs, dans les premières positions du peloton.
00:34:55 Oui, c'est vrai qu'il faut être vigilant aujourd'hui.
00:34:58 Il y a encore beaucoup de vent, même si c'est un peu moins dégagé que hier.
00:35:02 Il y a quand même des endroits propices où le peloton peut se casser.
00:35:05 C'est une attitude que vous pourriez avoir de façon volontaire, ou vous êtes là plutôt par précaution ?
00:35:11 Je ne vais peut-être pas tout dévoiler, mais c'est vrai qu'il y a un endroit stratégique.
00:35:17 Il faut mieux être très bien placé et ça peut vous emmener loin pour aller chercher l'arrivée après.
00:35:22 Quand il y a ce tour de circuit à faire, vous avez pu repérer tout à l'heure déjà comment se comportaient les coureurs ?
00:35:35 Ou est-ce que vous allez appliquer un plan établi avant même le départ ?
00:35:41 Oui, parce qu'on savait, on a déjà reconnu l'arrivée lundi.
00:35:45 On connaît le final, on sait que sur la partie nord, le parcours est dégagé.
00:35:52 Le final est très sinueux, très étroit.
00:35:54 Donc le placement, c'est sûr, va être très important pour le final.
00:35:57 Par rapport à l'étape d'hier, je ne vous embête pas plus longtemps.
00:36:00 Est-ce que cette étape d'hier ne vous a pas apporté des déceptions ?
00:36:05 Parce qu'on sait que vous étiez dans une position favorable, en tout cas après quelques kilomètres.
00:36:09 Et puis vous avez quand même connu pas mal de déboires, notamment avec cet incident mécanique de Kevin Vauclin.
00:36:17 Oui, un peu de frustration quand même, parce qu'on était cinq dans la bonne bordure.
00:36:20 Et je pense que sans l'incident de Kevin, peut-être qu'on peut plier le général, parce qu'on aurait sûrement roulé.
00:36:26 Donc voilà, ça fait partie des aléas de la course, mais c'est dommage de perdre cette occasion.
00:36:33 Sébastien, on vous aime bien, mais c'est quand même bien que dès la première étape, le classement général n'ait pas été plié.
00:36:37 C'est vous qui nous arrangent.
00:36:40 Merci beaucoup pour votre disponibilité et bonne route.
00:36:43 Vous venez d'entendre le directeur sportif Sébastien Hinault de l'équipe Arkea Samsic.
00:36:48 Et là, ça frotte.
00:36:51 Regardez, là, c'est encore en train de frotter. L'équipe Ineos qui est en train de se faire de la place.
00:36:55 On est en train de frotter avec Nadav Reisberg de l'équipe Israël Première Tech.
00:37:01 On va y arriver dans la partie que lui décrivait Sébastien Hinault, la partie un peu technique, un peu sinueuse, avant le passage sur la ligne.
00:37:10 Là, on est à peu près à 6 km de l'arrivée.
00:37:14 On vient d'entendre Sébastien Hinault, hier avec les déboires de Kevin Vauclin,
00:37:20 qui peut être considéré pour le classement général comme le leader de cette formation Arkea Samsic.
00:37:26 Mais on va entendre un autre coureur qui a été recruté par cette formation, c'est Luca Mozzato.
00:37:31 Luca Mozzato, le sprinter interrogé ce matin par Charles-Antoine Nora. Écoutez-le.
00:37:38 Aujourd'hui, on a une autre chance parce qu'hier à la fin, il y a eu une sacrée journée avec le vent et tout ça.
00:37:45 À la fin, on n'a pas trop géré et je suis arrivé au bout de la dernière ascension, déjà aux limites.
00:37:52 Mais aujourd'hui, l'arrivée, ça a été un peu plus facile. Donc j'espère bien faire.
00:37:57 À quel genre de course vous vous attendez aujourd'hui ? Un peu de vent, peut-être des bordures ou pas du tout ?
00:38:01 Non, bien sûr, le vent est présent. Donc, il va être stressant.
00:38:06 Je ne pense pas pareil qu'hier, mais quand même, on va voir des équipes qui vont essayer de faire quelque chose.
00:38:13 Donc, on a d'être attentif.
00:38:15 Attentif. Oui, il a bien écouté le briefing ce matin, puisqu'on a entendu son directeur sportif juste avant.
00:38:20 Et il confirme un petit peu les dires de Sébastien Hinault.
00:38:23 C'est étroit. Je vous le disais, Sébastien Hinault, c'est très étroit, très sinueux sur le final.
00:38:27 Là, on le voit, on le constate visuellement.
00:38:30 Ce sont des images qu'on n'avait pas tout à l'heure, donc c'est intéressant.
00:38:33 Et puis, il y a des voitures en plus qui sont garées. Il faudra faire attention au prochain tour.
00:38:37 Avec ici, la cité, le château et Vidourle.
00:38:44 Donc, vous voyez, c'est magnifique. En plus, il fait nettement... Il fait très beau aujourd'hui.
00:38:50 Je ne sais pas si les coureurs auront le temps d'apprécier.
00:38:52 Ils ont surtout vu cette traversée piégeuse de cette localité.
00:38:57 Mais il faut être vigilant et concentré.
00:39:11 On va profiter de ce moment où on a un calme relatif.
00:39:14 Comme on sait que ce n'est pas tant dans les localités, mais plutôt à la sortie de ces localités,
00:39:19 qu'on peut avoir des zones exposées au vent.
00:39:21 On va tourner tout de suite une page de publicité.
00:39:23 Et ensuite, on sera peut-être au fait pour voir la course se décanter.
00:39:28 On revient dans quelques instants.
00:39:29 Nous sommes dans la deuxième étape de l'étoile de Bessèges, avec Julien Bernard,
00:39:37 qui fait son apparition en tête du peloton pour la formation Trek-Segafredo.
00:39:41 Et qui vient prêter main forte à l'équipe L'Autodestiny,
00:39:44 qui roule depuis le départ pour contrôler cet échappé en tête du peloton, l'équipe du leader,
00:39:49 Arnaud Delic, vous apercevez, avec son maillot corail et son dossard, 91.
00:39:53 Voilà donc en ce qui concerne la tête de ce peloton.
00:39:56 Et on est toujours en poursuite derrière les échappés.
00:39:59 Les échappés qui ont finalement réussi à se redonner un petit peu d'air,
00:40:03 puisque l'écart est désormais supérieur à 2 minutes et 30 secondes.
00:40:08 Un écart donc assez conséquent.
00:40:11 Mais bon, à 50 km de l'arrivée, on ne va pas vous dire que les échappés ont quand même la faveur des pronostics.
00:40:16 Cette étape est une fois de plus faite, taillée, dessinée pour un pêcheur-sprinter.
00:40:23 Et évidemment, ils sont nombreux au sein de ce peloton.
00:40:27 Si on devait citer d'ailleurs les principaux,
00:40:29 évidemment Arnaud Delic, le vainqueur de l'étape d'hier.
00:40:33 L'ancien champion du monde, Mats Pedersen,
00:40:35 qui a demandé à son coéquipier, Julien Bernard, de rouler en tête du peloton.
00:40:40 Mais on peut citer également Magnus Kortnilsen au sein de l'équipe IF Education Easy Post.
00:40:45 On peut citer Luca Mozzato, vous l'avez entendu il y a quelques instants,
00:40:48 pour la formation Arkea-Samsic.
00:40:50 Qu'est-ce que vous avez envie de citer d'autres noms comme ça ?
00:40:53 Là, j'ai cité peut-être les principaux, ceux qui s'imposent, évidemment.
00:40:58 Il y en a peut-être d'autres.
00:40:59 Benoît Coche-Neufroy, est-ce que ça peut être une étape pour lui aujourd'hui par exemple ?
00:41:02 Il faut rendre la course difficile, mais effectivement.
00:41:05 De toute façon, l'équipe Assez d'Astrales n'a pas vraiment de sprinter taillé pour l'emporter,
00:41:10 si ça arrive groupé comme ça l'est là actuellement.
00:41:12 Donc, eux, leur intérêt, c'est de créer du mouvement.
00:41:16 Je pense qu'il y a la possibilité aujourd'hui de le faire.
00:41:18 En tout cas, le terrain s'y prête. Il y a les conditions climatiques aussi qui s'y prêtent.
00:41:22 C'est une équipe qui aime bien aller se confronter un peu à l'avant,
00:41:26 aller se mettre en avant, essayer de tenter des choses, de créer du mouvement.
00:41:30 Clairement, oui, Benoît Coche-Neufroy peut tirer son épingle du jeu, peut-être pas pour la victoire,
00:41:35 mais en tout cas, essayer de piéger quelques coureurs pour le général.
00:41:37 Il a déjà un tout petit peu de temps à rattraper sur Arnaud Delis, mais on le sait, Arnaud Delis,
00:41:42 aujourd'hui, il a quand même des chances de reprendre un peu d'avance par rapport à Benoît,
00:41:46 notamment avec les bonifications, demain aussi.
00:41:48 Donc, je dirais qu'il n'y a pas de temps à perdre et il n'y a pas de jour précis
00:41:51 pour vraiment essayer d'aller renverser un peu ce classement général.
00:41:56 Je pense qu'il faut saisir toutes les opportunités.
00:41:58 C'est tout l'intérêt de cette course de l'étoile de Bessèges.
00:42:01 Tous les jours, il peut se passer quelque chose.
00:42:03 Benjamin Thauvin, justement, on est allé le voir ce matin au départ de l'étape.
00:42:08 Je vous propose d'écouter ses ambitions au classement général.
00:42:11 Lui qui a perdu quand même du temps à l'issue de l'étape d'hier dans ce sprint à l'arrivée à Belgarde.
00:42:18 Écoutez ce qu'il nous dit en tout cas sur ses ambitions.
00:42:21 Il a 7 secondes de courant intéressant pour le classement général,
00:42:25 comme Euskel Mos de la Trek ou encore Benoît qui a aussi pris des bonifications.
00:42:29 Donc, le but, ça va être de ne pas perdre du temps,
00:42:32 essayer de saisir des opportunités aujourd'hui et demain et s'accrocher samedi.
00:42:36 Et vous découvrez en même temps la côte de l'arrivée avec un premier passage.
00:42:41 Et pour l'instant, on a évidemment ces coureurs qui sont aux avant-postes,
00:42:46 ces 6 coureurs qui sont, je vous le rappelle,
00:42:49 Andréa Mifsud de l'équipe Nice Métropole Côte d'Azur,
00:42:54 Maël Guégan qui roule en première position pour l'équipe CIC 1 Ant'Atlantique,
00:43:00 Vito Bratt, le coureur de l'équipe Flanders Paloise,
00:43:05 qui est actuellement le leader du classement de meilleurs grimpeurs grâce au point pris aujourd'hui,
00:43:11 Jérémy Leveau pour l'équipe Go Sport Roubaix Lille Métropole,
00:43:14 qui est au rose, le haut que vous avez aperçu,
00:43:16 Dries de Bonte pour la formation alpécine de Keninck,
00:43:19 qui a opéré la jonction tout à l'heure,
00:43:22 et enfin Ludovic Robet, le troisième belge présent dans cet échappé,
00:43:26 qui lui appartient à l'équipe Bingol.
00:43:28 Voilà donc en ce qui concerne les échappés.
00:43:31 Et le peloton à son tour toujours sous la conduite de Julien Bernard,
00:43:35 avec un écart qui réajustait désormais à 2 minutes 08.
00:43:41 Là ça nous permet de découvrir le final de cette étape.
00:43:45 On le voit, la route est relativement belle, un peu tortueuse,
00:43:48 et puis on l'avait déjà vue un tout à l'heure avec nos envoys spéciaux sur place,
00:43:52 mais ce virage à gauche à 500 mètres de l'arrivée avec la relance en faux plat montant,
00:43:58 donc il faudra être très bien placé à ce moment-là.
00:44:00 C'est un peu comme si on avait deux lacets.
00:44:02 Bon, c'est pas très pentu, mais avec une belle épingle à cheveux effectivement sur la gauche
00:44:07 qui intervient à 300 mètres à peu près de l'arrivée,
00:44:10 et une deuxième courbe prononcée, cette fois sur la droite à 150 mètres de la ligne.
00:44:15 On le voit très bien ici sur cette image aérienne.
00:44:17 On voit très bien sur cette image, on se doute.
00:44:19 Tout à l'heure donc il faudra être placé dans les 4-5 premiers,
00:44:23 après ce sera trop loin, en plus il va y avoir les coureurs qui vont lancer,
00:44:27 leurs sprinters qui vont s'écarter, donc on risque en plus d'avoir des cassures.
00:44:30 Ça va être extrêmement nerveux, je ne sais pas si tout le monde sera là encore au prochain tour,
00:44:34 mais en tout cas ça va être très nerveux entre ceux qui veulent jouer la victoire
00:44:37 et ceux qui veulent jouer le général et qui ne veulent pas prendre de cassures.
00:44:40 Et vous le voyez l'écart ? Ah ben l'écart il est…
00:44:52 Oui, on ne le voit pas l'écart, ça c'est le temps depuis le départ.
00:44:55 2h41 de course, et un passage avec à peine plus de 2 minutes de retard pour le peloton par rapport aux échappés.
00:45:04 Les visages sont quand même moins marqués qu'hier à 50 km de l'arrivée.
00:45:08 La course n'a pas été de la même intensité en tout cas en ce qui concerne les hommes du peloton.
00:45:14 Bon, Julien Bernard il est dans un rôle de prédilection.
00:45:24 Le fils de Jean-François Bernard a l'habitude de se placer comme ça en tête du peloton
00:45:28 et d'être un peu en retard, mais il est très bien.
00:45:31 Il est très bien de se placer comme ça en tête du peloton et d'être capable de rouler pendant de nombreux kilomètres
00:45:36 pour réduire cet écart par rapport aux échappés.
00:45:38 Parce que là maintenant, on entre dans les 50 derniers kilomètres, c'est un petit peu ça l'enjeu.
00:45:43 Il y a un moment, évidemment, il faut tenir compte de cet échappé et aller les rechercher
00:45:46 pour que Matt Spedersen conserve ses chances de victoire d'étape.
00:45:50 Très clairement, Julien Bernard qui vient seulement d'être relayé a fait baisser à lui tout seul l'écart de près d'une minute en 5-6 km.
00:45:57 C'est assez impressionnant, mais je pense qu'il y a un double enjeu à avoir mis Julien Bernard à collaborer avec les Lotto Destini.
00:46:05 Ça leur laisse une place légitime à l'avant du peloton, sachant qu'on va rentrer dans une partie potentiellement exposée au vent.
00:46:15 Le placement est primordial et en fait, il y a clairement un double enjeu à avoir Julien Bernard collaborer à l'avant.
00:46:23 Oui, parce que tout à l'heure, c'était assez compliqué de vous expliquer ça, d'expliquer ça à nos téléspectateurs sur la carte à plat.
00:46:30 Mais on a bien compris en tout cas que la portion la plus dangereuse pour les coureurs qui seront mal placés au sein du peloton,
00:46:38 elle va intervenir à la sortie de cette localité d'Aubé où est jugée l'arrivée de cette deuxième étape.
00:46:46 Il va y avoir une partie dégagée. Là, à l'heure actuelle, les coureurs sont vent de face.
00:46:50 Ils ont repris la direction du nord. Ils vont tourner sur la droite. Ils vont avoir le vent de côté, mais après, ils vont retourner sur la gauche pour réavoir le vent de face.
00:46:58 Donc, il va y avoir certainement des éventails, mais le vent de face derrière le vent de côté, on sait que ça va ralentir.
00:47:04 Donc, il va y avoir des piégés. Il y aura une possibilité de se rattraper avec le vent de face plus la montée derrière.
00:47:10 Il va y avoir des bordures. C'est une évidence. On voit que ça va se dégager.
00:47:15 Derrière la forêt, ça va se dégager un grand coup. Le vent de côté va se tendre. Il va y avoir des cassures, mais il y aura la possibilité de rectifier le tir pour les piéger éventuellement.
00:47:24 Le seul bémol qu'on peut émettre, c'est que ce ne sont pas des portions très longues.
00:47:29 C'est surtout qu'on reprend le vent de face derrière. Parce que s'il y a une portion de 5 ou 6 km vent de côté et qu'on tourne du bon côté, qu'on reprend vent de dos,
00:47:38 là, on reprend de la vitesse et l'écart se fait. Le vent de face va stopper la manœuvre.
00:47:43 On va voir ça. En tout cas, l'équipe d'Arnaud Delis ne va pas se laisser surprendre.
00:47:48 Mais vous allez voir que d'autres formations, parfaitement conscientes du danger, vont remonter.
00:47:52 Regardez les coffidis de Benjamin Thomas qu'on vient d'entendre. Ils sont là en embuscade, bien remontés au-delà de la 10e place.
00:48:05 On voit aussi le groupe AMA-UDG, une équipe qui s'est fait aussi piéger hier. Aucun coureur n'était à l'avant dans la première partie, dans le premier peloton, suite aux éventails.
00:48:16 Aujourd'hui, on est beaucoup plus vigilants. On a vu l'équipage de Desert Strain, l'équipe Uno-X, très bien placée, bien regroupée dans les 20-25 premiers de ce peloton.
00:48:25 La guerre de position a commencé. Tout le monde le sait. En plus, on y est passé autour d'avant.
00:48:31 Il n'y a même pas besoin de le savoir. Il y a eu un ressenti dans la boucle précédente qui fait qu'on se doit d'être vigilants.
00:48:39 On voit les armes, on voit la force du vent. Ils ont du mal à avancer parce qu'ils ont 30 km/h de vent en continu dans la figure.
00:48:49 Forcément, c'est très dur. Bientôt, le virage droite, le vent de côté et la partie exposée.
00:48:56 Et puis, il y a les équipes hier qui ont souffert et qui ne veulent absolument pas se retrouver dans une situation désavantageuse, comme ça a été le cas pour elles hier.
00:49:16 C'est-à-dire acculer à entamer une poursuite pour repérer la jonction. Évidemment, ces équipes seront encore plus vigilantes aujourd'hui.
00:49:29 A contrario, hier, on a vu l'équipe Ineos qui était complètement à son avantage.
00:49:34 À tel point, d'ailleurs, qu'on se demande qui est le leader dans cette équipe Ineos.
00:49:37 Ces équipes qui sont souvent pourvues de nombreux bons coureurs.
00:49:41 Ils en ont trois classés en moins de 46 secondes au classement général.
00:49:47 Il y a Bentulet qui est le mieux classé, qui est à 18 secondes, 12e du classement général.
00:49:52 Après, il y a Michal Kwiatkowski qui est 18e à 22 secondes.
00:49:55 Et le troisième qui peut encore jouer le classement général, c'est Pavel Sivakov, 52e à 40 secondes.
00:49:59 Après, les autres, c'est trop loin. On est à plus d'une minute, 30, deux minutes, même huit minutes pour Michael Leonard.
00:50:05 Pour les autres coureurs, c'est fini. Il y en a trois.
00:50:08 Après, à savoir qui a le leadership, je pense que c'est la course qui va décider.
00:50:13 Attention, là, on y est, sur cette belle route. Pour l'instant, pas de mouvement réel d'équipe.
00:50:19 Toujours Zuna Bernard et l'équipe Loto-Destiny qui roule.
00:50:24 On voit bien la position du peloton, la position des coureurs aussi.
00:50:27 On essaie au maximum d'être le plus aérodynamique possible. Il y a du vent.
00:50:34 La particularité, c'est qu'ils sont déjà passés une première fois et on voit que les équipes sont prêtes.
00:50:38 En deuxième rang, il y a l'équipe Cofidis. Juste derrière, il y a l'équipe Groupama FDJ.
00:50:43 Tout le monde est prêt à dégainer, comme on dit. Il n'y a pas d'effet de surprise.
00:50:47 Des fois, quand il n'y a pas d'effet de surprise, il y a un peu une sorte de pacte de non-agression.
00:50:51 Je vous parlais de l'équipe Ineos Grenadiers.
00:50:55 Justement, Charles-Antoine Norat est allé rencontrer Pavel Sivakov, l'un des coureurs bien sûr connus.
00:51:03 Il est désormais de nationalité française, on le sait, au sein de cette formation britannique.
00:51:08 Il nous parle justement des coureurs qu'il faudra suivre dans son équipe.
00:51:12 Pour le général, il y a encore Ben Tellet et Michel Ketovsky qui sont bien placés au classement.
00:51:18 On imagine que ce sont les cartes majeures.
00:51:20 Oui, on verra bien comment ça va se développer au fil des jours.
00:51:24 Déjà aujourd'hui, ça va être une étape très nerveuse.
00:51:29 A voir s'il y aura des cassures.
00:51:33 Demain, on aura une étape assez accidentée.
00:51:37 Samedi, je pense que le juge de paix va venir de la course.
00:51:41 On verra comment ça se passe.
00:51:44 On verra comment ça se passe, ce n'est pas une réponse.
00:51:47 Ce n'est pas une très bonne réponse.
00:51:49 Mais nous aussi, on le verra.
00:51:50 On y sera évidemment toute la semaine jusqu'à dimanche.
00:51:53 Cette étoile de Bessèges, cette 53ème édition que l'on vous propose.
00:51:58 Elle n'a pas répondu à la question.
00:52:02 Est-ce que c'est Michel Ketovsky et Ben Tellet qui sont les meilleurs classeurs au général ?
00:52:06 Est-ce que c'est eux les leaders ?
00:52:08 Oui, on va voir.
00:52:10 Dans un premier temps, on a l'impression que c'est oui.
00:52:12 Après, on va voir.
00:52:13 Je pense qu'il n'y a pas vraiment de rôle défini.
00:52:15 Ou du moins, on ne veut pas dévoiler complètement sa stratégie.
00:52:18 On les voit.
00:52:19 L'équipe Ineos qui vient se mettre sur la gauche de la route.
00:52:22 Bien regroupée.
00:52:24 On est en train d'augmenter d'un cran au niveau de la nervosité.
00:52:28 On sait, les ronds-points, les îlots directionnels, c'est toujours des moments importants.
00:52:33 Ça étire le peloton.
00:52:35 Mais en ce qui concerne la réponse tout à l'heure qui ne satisfait pas de Pavel Sivakov,
00:52:39 c'est peut-être parce qu'on n'a pas envie de le dire, tout simplement.
00:52:41 Oui, c'est ça.
00:52:43 Mais bien sûr que c'est ça.
00:52:45 C'est un petit peu classique dans ce type d'épreuve de ne pas savoir,
00:52:48 de compter sur plusieurs cartes et de ne pas dévoiler à ses adversaires forcément
00:52:51 sur laquelle on spécule.
00:52:54 Oui, et puis je pense qu'ils savent très bien qu'ils sont en train de répondre à la chaîne de l'équipe,
00:52:57 que dans la plupart des voitures, on doit être en train de regarder.
00:53:00 Donc c'est clair que dévoiler une stratégie, c'est comme le lard Sébastien Hinault qui nous dit
00:53:04 "Oui, on sait très bien, on se doute de où ça va se passer.
00:53:07 On a une stratégie mise en place ce matin.
00:53:09 Maintenant, c'est clair qu'il ne va pas nous dévoiler en direct où ils ont prévu d'attaquer,
00:53:13 s'ils l'ont prévu."
00:53:15 Donc voilà, après, ça reste, voilà, c'est le jeu, c'est comme ça.
00:53:19 Maintenant, voilà, c'est vrai que des fois, c'est un petit peu frustrant de ne pas avoir la vraie réponse,
00:53:23 mais bon, ça paraît logique.
00:53:25 Après, là, de dire qui est le leader au sein de l'équipe Hinault, je ne pense pas que ça aura une grosse,
00:53:29 grosse influence sur la suite de la course et plus au niveau des stratégies de course
00:53:33 plutôt que de savoir qui a le leadership dans l'équipe.
00:53:35 Mais il y a beaucoup d'équipes où on a cette incertitude.
00:53:38 Tiens, allons voir Total Energy, justement.
00:53:40 Chez Total Energy, on se souvient que dans les bordures, ils étaient pas mal aussi.
00:53:43 Ils ne s'étaient pas fait piéger.
00:53:45 Bon, à l'arrivée, c'était une autre histoire.
00:53:47 Il y avait eu ce regroupement.
00:53:49 Et en ce qui concerne les coureurs classés, bien écoutez, on a Thomas Bonnet qui est 13e
00:53:54 et on a Pierre Latour qui est 14e, tous les deux à 18 secondes de Arnaud Delis.
00:53:59 Pierre Latour que Charles-Antoine Norat, d'ailleurs, est allé interroger ce matin.
00:54:04 Justement, qu'il nous parle lui aussi de, je dirais, pour savoir qui est le leader de cette équipe.
00:54:11 Je vais y arriver. On l'écoute.
00:54:13 Il y a encore pas mal de journées à passer.
00:54:14 Encore une journée aujourd'hui avec peut-être du vent ou des cassures dans le final.
00:54:18 Donc, on prend les journées au jour le jour et on verra.
00:54:21 À la fin de la semaine, on fera le bilan.
00:54:23 Les sensations, elles sont bonnes ?
00:54:24 Mieux que la Marseillaise, déjà.
00:54:26 Donc, c'est déjà ça.
00:54:27 Après, ce n'est pas encore top.
00:54:29 Mais j'espère qu'au fil des jours, ça va s'améliorer.
00:54:32 Oui, parce qu'hier, il n'a pas passé quand même une très bonne journée.
00:54:35 Non, mais il était à l'avant, si, si.
00:54:36 Il était à l'avant, mais il a senti...
00:54:38 Vous vous rappelez ? Vous avez vu son classement au Grand Prix d'ouverture ?
00:54:42 Ah non, je l'en retenais.
00:54:43 Oui, je l'ai vu.
00:54:44 Il était derrière, derrière.
00:54:45 Non, il est au dernier.
00:54:46 Je n'ai pas du tout regardé sa forme.
00:54:47 Si ce n'est pas le dernier, c'est l'avant-dernier.
00:54:48 C'est un peu sa mauvaise habitude, même si ce n'est pas volontaire, évidemment.
00:54:52 Vous vous en doutez d'avoir du mal à démarrer sa première course de la saison.
00:54:57 Alors là, c'est la deuxième.
00:54:58 Ça va peut-être mieux se passer.
00:54:59 Mais il y a une mise en route, on va dire, qui est parfois un peu laborieuse chez Pierre Latour.
00:55:04 Donc, on va voir comment ça se passe.
00:55:06 On a une image d'ailleurs avec les bordures hier, justement.
00:55:09 Vous allez peut-être l'apercevoir.
00:55:11 Ça nous a fait un peu sourire.
00:55:12 Cette image, ce n'était pas les bordures d'ailleurs.
00:55:15 C'était dans le final.
00:55:17 S'il y avait encore les bordures à ce moment-là, Pierre Latour qui a besoin justement d'Anthony Turgis pour ne pas se faire piéger.
00:55:26 Anthony Turgis a été d'une très grande aide hier.
00:55:29 J'ai eu son frère qui est son entraîneur par message.
00:55:32 Et apparemment, il a développé énormément de puissance.
00:55:36 Donc, il a roulé beaucoup, beaucoup de temps dans le vent pour protéger notamment Pierre Latour
00:55:40 qui n'est pas le plus à l'aise dans ces conditions-là.
00:55:43 Et justement, Charles-Antoine Neurat a questionné évidemment sur cette étape d'hier
00:55:48 et sur le rôle de ses équipiers, d'Anthony Turgis en particulier.
00:55:51 Pierre Latour, alors attendez.
00:55:53 Il y a là…
00:55:54 Il y a Léonard qui a un souci avec son vélo.
00:55:56 Ce n'est pas le coureur le plus important de l'équipe Nios.
00:55:58 C'est le plus jeune en tout cas.
00:55:59 On a remarqué que c'était le plus jeune.
00:56:01 Dix-huit ans, c'est effectivement…
00:56:03 C'est en dérangent junior ce garçon.
00:56:05 En tout cas, il y a beaucoup de nervosité dans le peloton.
00:56:07 Là, l'équipe Alpecine de Queninck qui vient à l'avant maintenant.
00:56:12 Regardez, là, on a bien du vent de côté.
00:56:13 On voit les coureurs qui sont un peu inclinés.
00:56:15 Oui, on a le temps quand même.
00:56:20 Alors, on l'écoute.
00:56:21 On écoute Pierre Latour sur cette étape d'hier par rapport à sa reconnaissance finalement
00:56:26 vis-à-vis de ses équipiers et d'un en particulier.
00:56:28 Comme souvent dans les bordures, Anthony me sauve la vie.
00:56:32 Du coup, là, c'était encore le cas hier.
00:56:35 Il venait me chercher, me remonter.
00:56:37 Moi, ce n'est pas trop ma tasse de thé.
00:56:39 Heureusement qu'il est là, Dreys aussi.
00:56:41 Du coup, ça m'a permis de passer.
00:56:43 Voilà, bien sûr, il parle d'Anthony Turgis qui hier a été si précieux.
00:56:48 On voit Pierre Latour là, qui est dans le vent.
00:56:50 Il est dans le vent, mais en tout cas, il est placé.
00:56:53 Il est dans les dix premiers de ce peloton.
00:56:56 Il est dans la route de Junior Simon, il me semble.
00:57:00 C'est Valentin Ferrand.
00:57:01 C'est Valentin Ferrand.
00:57:02 Pour lui, très clairement, ses étapes-là, c'est très énergivore.
00:57:05 On le voit, il est dans le vent, il n'est pas du tout à l'abri.
00:57:07 Pour lui, il est très fort.
00:57:09 C'est ce qui lui permet d'être à l'avant.
00:57:11 Parce que techniquement, ce n'est pas son terrain.
00:57:14 C'est ça aussi que je voulais noter.
00:57:16 Certes, il n'était pas bien à la marseillaise, mais je pense que ça va très bien.
00:57:18 Alors que là, on voit Oliver Neysen et Benoit Cosseneau qui viennent se replacer à l'avant.
00:57:22 Je pense que ça va quand même très bien pour Pierre.
00:57:24 Parce que pour le retrouver hier dans un groupe de 25 à l'avant,
00:57:27 c'est que physiquement, tout va bien.
00:57:29 Parce qu'on l'a vu et Pierre vient bien nous l'expliquer.
00:57:32 Techniquement, ce n'est vraiment pas ça.
00:57:33 Ouh là, attention là !
00:57:34 Bon ça va, on a laissé la place.
00:57:36 Mais si techniquement, on n'est pas du tout à l'aise,
00:57:39 mais qu'on est capable d'être dans le groupe de 25 à l'avant sur des coups de bordure,
00:57:42 surtout un coup de bordure initié par des équipes comme l'équipe Trek,
00:57:45 comme ça a été le cas hier, et l'équipe Ineos,
00:57:48 c'est que ça va bien.
00:57:50 Même si Anthony a fait un énorme travail hier pour Pierre.
00:57:56 Pierre Latour, l'année dernière, il avait bien débuté sa saison 6.
00:57:59 Ça allait bien, c'est après que ça s'est un peu gâté.
00:58:02 On voit des gros coups de frein dans le peloton.
00:58:04 Tout le monde veut être le mieux placé possible, à l'abri de préférence.
00:58:08 Donc tout le monde se bat pour être dans les 20-25 premiers,
00:58:11 dans la première partie, dans la boule, comme on appelle ça.
00:58:15 Benjamin Thomas qui va se replacer à l'avant.
00:58:18 Il y a deux possibilités.
00:58:24 Soit on remonte dans les roues à l'abri, soit on fait l'extérieur et on prend le vent.
00:58:28 On ne remonte pas dans les roues à l'abri, Patrick.
00:58:30 Impossible.
00:58:31 Il y en a quelques-uns qui peuvent le faire, Peter Sagan, c'est très limité.
00:58:36 C'est très limité.
00:58:37 Oui, mais c'est ça, moi j'en suis un peu...
00:58:38 En tout cas, vous n'avez pas les deux meilleurs consultants pour remonter à l'abri.
00:58:41 Oui, c'est dans ça que vous dites ça.
00:58:43 Peut-être Johan peut revenir nous vous donner un coup de main.
00:58:45 Peut-être, oui.
00:58:46 Bruno Ramirail, lui qui se charge de remonter, également ses équipiers.
00:58:53 Alors, sur qui on va jouer aujourd'hui ?
00:58:55 Sur Samuel Watson probablement, puisqu'hier, en tout cas, il était le mieux placé dans cette équipe Groupama-FDJ.
00:59:03 Je pense qu'on a aussi à cœur, quand même, même si ce n'est pas l'objectif de cette saison,
00:59:07 mais on a quand même à cœur de garder Thibaut Pinot.
00:59:09 Si on peut lui éviter de prendre des cassures, arriver à l'étape du Montbouquet,
00:59:13 aller à 20, 30, 40 secondes du leader au classement général, ce sera toujours une bonne opération.
00:59:20 Donc effectivement, hier, c'est Watson qui a fait la meilleure place chez Groupama-FDJ.
00:59:24 Mais je pense que quand même, pour Thibaut, il y a quelque chose à faire.
00:59:27 Alors là, attention, il y a un mouvement de l'équipe IF.
00:59:30 On est en train de versir le tour.
00:59:33 Oh, attention, gros chute !
00:59:34 Gros chute à l'arrière du peloton.
00:59:36 On a pas mal de courants de l'équipe Cofidis.
00:59:39 Il y en a au moins trois qui sont tombés.
00:59:41 Oui, un seul est tombé, mais les autres ont été ralentis par cette chute.
00:59:45 Beny pour la EF.
00:59:47 C'est Alexandre Deletre qui…
00:59:50 Les courants d'équipe Aston Straouen, je n'ai pas reconnu qui c'était.
00:59:54 Ah non, c'est Wallaïs qui est reparti.
00:59:56 Regardez, c'est en train de casser.
00:59:58 Le travail de l'équipe IF est en train de payer.
01:00:00 On a l'équipe Ineos aussi en embuscade.
01:00:02 Juste derrière, on n'a plus que 8, 10 courants d'avant, même pas.
01:00:06 C'est en train de faire mal, cette partie-là, à découvert.
01:00:10 Pierre Latour qui est devant.
01:00:15 Pierre Latour qui ferme la marche.
01:00:18 Dans ce petit groupe.
01:00:20 Et derrière, c'est l'équipe Trek qui s'est fait piéger, qui est en train de tenter de réagir.
01:00:23 Alors s'ils rentrent derrière, apparemment ils peuvent le faire, peut-être,
01:00:27 mais il va y avoir d'autres cassures, très certainement.
01:00:30 Peut-être la formation d'un deuxième éventail.
01:00:32 C'est Benoît Cosnefroy qui a été tombé dans la chute.
01:00:34 C'est Benoît Cosnefroy qui a été pris dans la chute.
01:00:37 J'étais concentré sur le courant de l'équipe Cofidis.
01:00:39 C'est vrai qu'on a…
01:00:40 Regardez, on va revoir.
01:00:42 Dans la deuxième partie du peloton.
01:00:45 Il est tombé dans les premiers courants, mais moyennement placé.
01:00:48 On était au milieu du peloton.
01:00:50 Et voilà, Benoît, on le voit, qui se relève.
01:00:52 Donc a priori, il n'y a pas de bobo.
01:00:54 Par contre, son vélo, on l'a vu, il a essayé de le récupérer.
01:00:57 Le mécanicien lui a donné un vélo de rechange.
01:00:59 Et regardez le peloton, on est en quatre parties.
01:01:02 On nous dit qu'il a bien changé de vélo, Benoît Cosnefroy.
01:01:05 Oui, il a clairement changé de vélo.
01:01:08 On a vu le mécanicien qui lui a donné un autre vélo.
01:01:11 Après, ce qui peut arranger les courants derrière,
01:01:15 qui sont dans des cassures, ou même Benoît Cosnefroy,
01:01:17 c'est que là, on va regarder, on retombe sur la gauche.
01:01:19 On va prendre un peu plus le vent défavorable.
01:01:20 Donc peut-être que ça va se calmer.
01:01:21 Je dis peut-être, parce que là, clairement,
01:01:23 on a fait le trou pour une dizaine de courants à l'avant.
01:01:26 Et l'objectif est à tort, Pierre.
01:01:28 On a réussi à faire exploser le peloton.
01:01:30 Voilà, maintenant, c'est le fameux vent de face.
01:01:32 Il y a Paules qui est devant. Nelson Paules qui est là.
01:01:35 Là, c'est compliqué. On voit que ça pioche.
01:01:37 Max Pétersen aussi qui est là.
01:01:38 En fait, on est revenu pour les courants de l'équipe Trek.
01:01:41 Alors, Max Pétersen ici en première position.
01:01:43 Enfin, il vient de s'écarter maintenant, l'ancien champion du monde.
01:01:46 C'est Ben Tullet qui est là également.
01:01:54 Oui.
01:01:55 Et on a deux courants de la formation IF.
01:02:02 On en a reconnu un.
01:02:03 On va essayer de reconnaître l'autre.
01:02:04 C'est le 67.
01:02:06 Nelson Paules, c'est le 67, pardon. Il est avec Magnus Kort.
01:02:09 Nelson.
01:02:10 Et on a Arnaud De Ligne.
01:02:11 Arnaud De Ligne ne s'est pas fait piéger.
01:02:12 Non, il est à l'avant.
01:02:13 On a Lucroix aussi qui est juste devant lui.
01:02:15 Thomas Bonnet.
01:02:18 Le 177, c'est Norman Vatra de l'équipe Go Sport Roubaix-Lille-Métropole.
01:02:25 Et là, on le voit.
01:02:30 C'est compliqué d'avancer.
01:02:32 On a repris le vent bien défavorable.
01:02:36 Et on insiste.
01:02:39 Oui, le seul représentant d'une équipe continentale, c'est effectivement Norman Vatra qui est présent dans ce premier éventail.
01:02:49 Vous le voyez ici prendre son relais.
01:02:52 Pierre Latour qui va venir le relayer maintenant.
01:02:59 Et ce qui est remarquable, c'est qu'Arnaud De Ligne a réussi à ne pas se faire piéger alors qu'aucun de ses coéquipiers n'était avec lui.
01:03:06 Regardez sur le bas côté, il y a vraiment des grosses rafales de vent.
01:03:26 Comme ça, on a l'impression que les écarts restent minces.
01:03:31 Mais sur ce vent de face, on n'a pas réussi à combler cet écart.
01:03:36 Et là, on va tourner à nouveau sur la droite.
01:03:40 L'équipe Israel derrière qui est en train de rouler.
01:03:53 Notamment Dylan Teunssin doit être dans ce groupe.
01:03:56 Avec Pierre-Luc Perichon que vous apercevez ici dans les premières positions pour l'équipe Cofidis.
01:04:02 L'équipe Uno-X aussi à la personne devant. Je pense que c'est une des équipes piégées.
01:04:11 Et on revient sur la tête.
01:04:21 Avec Nelson Paules et avec Magnus Kort-Nielsen.
01:04:25 Je pense que ce n'est pas Watson le coureur de l'équipe Groupama FDJ.
01:04:31 Je pense que c'est peut-être bien Samuel Watson.
01:04:33 C'est le seul représentant de la formation Groupama FDJ.
01:04:39 Vous le voyez apercevé en quatrième position maintenant.
01:04:42 Voilà, deux coureurs de l'équipe IF, deux coureurs de l'équipe Ineos, deux coureurs de l'équipe Trek-Sega Fredo,
01:04:48 deux coureurs de l'équipe Total Energie.
01:04:51 Un FDJ, un coureur de Roubaix-Lille-Métropole.
01:04:54 Avec Pierre Latour, c'est qui pour Total Energie ?
01:05:07 Je n'ai pas reconnu mais c'est bien Watson.
01:05:10 C'est Dries Van Restel comme ils disent en Flandre.
01:05:16 Matt Spedarsen qui prend son relais et qui fait avancer ce petit groupe.
01:05:20 Christophe, j'ai un doute que ce soit Pierre Latour.
01:05:25 Moi aussi je ne suis pas sûr.
01:05:26 Je pense que c'est…
01:05:27 Le coup de pédale, il me dirait… Je ne le reconnais pas.
01:05:29 Je me demande si ce n'est pas Thomas Bonnet.
01:05:33 Ils ont à peu près le même gabarit, ils se ressemblent quand même beaucoup.
01:05:37 Mais ils ne pédalent pas vraiment pareil au niveau de la cheville.
01:05:40 Ce n'est pas vraiment le même style.
01:05:41 C'est le même gabarit, donc je pense que c'est Thomas Bonnet.
01:05:44 Donc probablement lui.
01:05:46 Là on revient sur les hommes de tête qui n'ont plus que 27 secondes d'avance
01:05:50 sur ce premier groupe de favoris.
01:05:53 Et on continue à lutter évidemment pour éviter le regroupement.
01:06:00 Mais ce sera quand même difficile.
01:06:03 Ils sont 6 devant.
01:06:07 Et il y a un petit peu de temps pour les autres.
01:06:09 C'est difficile.
01:06:11 Ils sont 6 devant.
01:06:14 Derrière ils sont 11 en poursuite.
01:06:17 On va arriver dans les contreforts de l'ascension.
01:06:23 C'est Den Farmer qui est là pour l'équipe Ideos.
01:06:26 Le moment de faire la jonction.
01:06:32 C'est ça, c'est Thomas Bonnet.
01:06:33 Ce n'est pas Pierre Latour qui est devant.
01:06:34 C'est le 104.
01:06:35 C'est Thomas Bonnet.
01:06:36 On a bien effectivement Watson.
01:06:38 Samuel Watson de sa 47.
01:06:40 On a Magnus Kortnilsen qui est là aux côtés de Nelson Paules.
01:06:45 On a bien Arnaud Delis.
01:06:47 On a le 35.
01:06:49 Ils ont fait une bonne opération entre Axel Gafrelho.
01:06:51 Ils ont mis Skelmoze aussi devant.
01:06:52 Donc il y a Skelmoze et Matt Spedersen.
01:06:54 Leurs deux leaders à l'avant.
01:06:57 On a Ben Turner pour l'équipe Ideos.
01:07:01 Et Luc Rowe il me semble.
01:07:03 Avec Luc Rowe, oui.
01:07:05 Ce n'est pas les mieux classés de l'équipe Ideos.
01:07:10 Turner il est à plus d'une 27.
01:07:14 Et Luc Rowe encore plus loin au classement général.
01:07:16 Thomas Bonnet qui fait un sacré début de carrière.
01:07:19 Il vient de passer professionnel.
01:07:21 Hier il est devant.
01:07:22 Il est dans les premières bordures.
01:07:24 Il est dans les tout premiers.
01:07:26 Il termine devant son leader en 13ème position.
01:07:29 Là il est encore devant.
01:07:30 Je pense qu'il fait ses classes.
01:07:32 C'est même sûr.
01:07:33 Il fait ses classes beaucoup plus vite que la moyenne.
01:07:36 Retenez ce nom.
01:07:38 Thomas Bonnet.
01:07:39 En ce qui concerne l'équipe Total Energy.
01:07:43 Il y a le trou derrière.
01:07:44 Pour l'instant on n'aperçoit pas le groupe de contre.
01:07:46 On va bientôt arriver dans la deuxième ascension.
01:07:50 La coute de Clarenceac.
01:07:52 En tout cas ils n'ont pas l'intention de se relever.
01:07:58 On voit que ça tourne très bien dans le groupe de tête.
01:08:02 Et là on roule.
01:08:03 Pour l'équipe INEOS on roule dans le groupe de contre.
01:08:05 On est en train de rouler tout simplement.
01:08:08 Parce que les deux coureurs à l'avant.
01:08:09 Ce n'est pas les deux coureurs les mieux classés au général de cette équipe.
01:08:12 Sivakov qu'on a entendu tout à l'heure.
01:08:14 Il est en deuxième position ici.
01:08:15 Dans la roue de son équipier.
01:08:17 Joshua Tarling.
01:08:19 On est trop loin.
01:08:20 Ben Turner est à 1 minute 27.
01:08:21 Là où Lucroix est à 2 minutes 32.
01:08:23 Donc c'est clair qu'à l'arrière pour l'équipe INEOS il faut réagir.
01:08:25 On voit Pierre-Luc Périchon aussi.
01:08:28 Pour l'équipe Cofidis qui est là en train de rouler.
01:08:30 Parce qu'une fois de plus l'équipe Cofidis s'est encore fait piéger aujourd'hui.
01:08:33 Sepp Van den Marck était dans sa roue.
01:08:35 Les Trek bien représentés.
01:08:39 Enfin bien représentés mais dans ce groupe de poursuivants bien sûr.
01:08:42 Ils ont eux en revanche.
01:08:44 Matt Spedersen qui est à l'avant.
01:08:46 Et...
01:08:49 Matthias Kjellmose.
01:08:51 Donc ils ne vont pas participer à la poursuite dans ce groupe.
01:08:58 Déjà fini l'école là ? Quelle heure il est ?
01:09:00 Il est sorti tôt aujourd'hui.
01:09:03 On a aussi un courant de l'équipe Tudor Pro Cycling Team.
01:09:11 C'est Petr Kelemen de Sarce 156.
01:09:14 On a vu Lucroix qui s'est mis à l'arrière du groupe.
01:09:26 La composition ne lui convient pas.
01:09:28 Il n'y a pas de coureur de son équipe à l'avant.
01:09:31 Placé au général.
01:09:32 Là il n'y a plus de danger avec le vent parce qu'on traverse une agglomération.
01:09:35 Et il se met à l'arrière pour gêner la progression du groupe de tête.
01:09:38 Oui on est dans la traversée de Clarenceac.
01:09:42 Et on va bientôt aller chercher la côte du même nom.
01:09:46 La côte de Clarenceac.
01:09:47 Et on opère la jonction avec les échappés.
01:09:55 C'est ça non ? Pas encore ?
01:09:57 Attendez.
01:09:58 Il y a un bigole là-bas.
01:09:59 Oui c'est ça.
01:10:00 On vient de les reprendre.
01:10:01 Vous avez la composition complète qui s'affiche maintenant sur votre écran.
01:10:06 Je vais vérifier qu'on avait bien tout le monde.
01:10:12 Parmi les coureurs évoqués par les uns et les autres.
01:10:16 Eugenio Sanchez.
01:10:18 Je ne pense pas qu'on l'avait cité.
01:10:22 Non.
01:10:24 Pour l'équipe Kärnfarmar.
01:10:26 Il n'y a personne de Kärnfarmar.
01:10:29 On ne l'avait pas cité parce qu'il n'était pas là.
01:10:31 Bonne raison.
01:10:33 Vous voyez on peut faire aussi des erreurs en écrivant sur un écran.
01:10:35 Je ne sais pas où il est bien caché.
01:10:37 On ne le voit pas.
01:10:38 C'est peut-être une confusion avec le coureur de l'équipe Tudor.
01:10:43 Oui je pense.
01:10:44 Peter Kelemen.
01:10:46 Allez là.
01:10:48 On revient sur les hommes de tête.
01:10:52 Avec...
01:10:54 C'est Kurt Nielsen qui roule.
01:11:01 Kurt Nielsen.
01:11:02 Devant Matt Spedersen.
01:11:03 Lenzol Paules qui va prendre le relais maintenant.
01:11:06 Oui Matt Spedersen il est obligé d'être présent.
01:11:13 En tout cas il ne peut pas compter sur un équipier.
01:11:19 On a l'impression qu'il se sacrifie pour Skelmose.
01:11:22 Skelmose il est plus loin derrière.
01:11:24 Skelmose il roule un petit peu moins.
01:11:26 Après Skelmose peut-être plus d'ambition.
01:11:29 Il est dernier 3ème à l'année dernière de l'étoile de Bessèges.
01:11:31 On sait qu'il est très rapide au contrôle à montre aussi.
01:11:34 Il grimpe très bien les bosses.
01:11:35 Peut-être mieux que Matt Spedersen.
01:11:37 Je pense qu'il y a peut-être des doutes au niveau de Spedersen pour l'arrivée au Mont Bouquet.
01:11:40 En tout cas c'est vrai que Skelmose reste un peu plus en retrait.
01:11:43 Le Mont Bouquet ce sera l'étape de samedi.
01:11:48 Alors que là on est dans la côte de Clarence 5.
01:11:50 On l'a vu s'afficher en bas.
01:11:52 Nelson Paules qui prend un bon relais.
01:11:57 Et Sam Watson il n'a pas l'air mal derrière en deuxième position.
01:12:01 De toute façon plus ceux qui sont là c'est que ça va bien.
01:12:03 Là clairement on a une quinzaine de coureurs qui se sont détachés du peloton.
01:12:07 Le croc n'est pas content après la moto.
01:12:10 Je pense que ce n'était pas la peine de faire ça non plus.
01:12:14 Ce serait lui qui roulerait en tête de groupe peut-être avec deux de ses leaders.
01:12:19 Non mais si si, il ne le dirait pas comme ça c'est sûr.
01:12:25 On voit les échappés du matin qui s'accrochent.
01:12:29 Ils sont en train de prendre le TGV.
01:12:31 Ce qui est fou c'est qu'on a Lucroix qui ne roule pas et qui s'énerve après la caméra.
01:12:40 Et on a Ben Turner qui lui vient prendre des relais.
01:12:44 Je pense qu'il y a une petite incompréhension du côté de l'équipe INEO.
01:12:47 Surtout on est très nerveux. On s'énerve un petit peu pour rien.
01:12:50 Alors on va peut-être expliquer pourquoi Lucroix s'énervait contre la moto caméra.
01:12:54 Parce que la moto était trop proche.
01:12:55 Et il jugeait que les premiers coureurs de ce groupe étaient en train de bénéficier de l'aspiration.
01:13:00 On vous redonne la composition du groupe de tête.
01:13:04 Vu comme ça on a l'impression qu'il y a beaucoup de Britanniques et de Danois.
01:13:07 Mais regardez, derrière on a les deux coureurs de l'équipe IF.
01:13:11 Magnus Kort et Nelson Paules.
01:13:13 On a les Belges. Dries de Bonté qui était dans l'échappée.
01:13:16 Arnaud Delis qui est le leader de la course.
01:13:17 D'autres Belges également avec Van Ristel.
01:13:20 Avec Bratt. Ils ne sont pas dans la même équipe Van Ristel.
01:13:23 C'est un coéquipier de Pierre Latour.
01:13:27 Qui lui on le rappelle n'est pas présent dans ce groupe de tête.
01:13:30 C'est Thomas Bonnet, l'autre coureur de l'équipe Total Energy qui est aux avant-postes.
01:13:34 Thomas Bonnet placé 13ème au classement général au départ de cette étape.
01:13:39 Regardez derrière, c'est Michel Katkowski qui est en train de rouler.
01:13:43 Donc il se sacrifie.
01:13:46 On est en train de rouler très fort dans le peloton.
01:13:51 On aimerait bien faire la jonction avant le sommet de cette côte de Clarençac.
01:13:55 Champion du monde, vainqueur de 1.100 remots et des plus belles courses.
01:14:01 Il se sacrifie, il fait l'équipier modèle. C'est un exemple ce coureur.
01:14:05 Lukrow qui ronchonne encore un petit peu.
01:14:09 On explique encore à nouveau parce que c'est important.
01:14:12 On pourrait penser que la moto a un comportement irrégulier.
01:14:16 Bon d'abord là il est en train de zoomer.
01:14:18 Il n'est pas quand même non plus à 10 cm.
01:14:20 Mais surtout il y a une forme d'équilibre qui est respectée dans ce type de match de poursuite.
01:14:24 C'est à dire que si on met une moto de cette façon devant l'échappée.
01:14:28 Normalement si les choses sont faites dans les règles de l'art.
01:14:31 On fait la même chose avec derrière le groupe de poursuivant.
01:14:34 J'ai l'impression qu'il y a à la fois beaucoup de nervosité dans la course.
01:14:42 Mais il y en a aussi beaucoup parmi les suiveurs.
01:14:44 Là il y a eu un petit coup de chaud.
01:14:45 On va arriver au sommet de la côte de Clarençac.
01:14:47 Et on voit que derrière dans le peloton c'est peut-être en train de revenir.
01:14:50 Ou tout proche.
01:14:51 Donc il faut absolument évacuer les véhicules qui sont intercalés entre les deux groupes.
01:14:54 Sous peine de se faire piéger dans la descente.
01:14:58 On voit les coureurs de l'échappée matinale qui essayent de s'accrocher.
01:15:02 Parce qu'il y a des points à prendre.
01:15:04 C'est Andréa Mifsud qui est derrière.
01:15:06 Ah oui là il est au rupteur.
01:15:08 Il est clairement à fond.
01:15:10 Ça va basculer là.
01:15:12 On y arrive au sommet.
01:15:14 Parce que là les coureurs qui sont en tête.
01:15:16 Ils sont intéressés par le général, par l'étape.
01:15:18 C'est Skel Moser qui est passé en tête.
01:15:21 Ah oui, Skel Moser qui est venu prêter la main forte.
01:15:23 Il est peut-être intéressé aussi par ce classement.
01:15:30 Parce que lui il sait qu'il va être dans les tout premiers au Mont Bouquet.
01:15:32 Donc là 10 points plus le Mont Bouquet ça peut lui assurer un classement final dimanche soir.
01:15:37 On a vu le peloton qui n'est pas loin derrière.
01:15:45 Oui mais regardez.
01:15:49 On temporise un peu là où c'est le vent qui gêne vraiment les...
01:15:53 C'est Mickael Katowski qui s'est écarté.
01:15:56 Parce qu'il n'en pouvait plus.
01:15:58 Il avait donné un effort max pour rapprocher ses leaders.
01:16:03 Et là maintenant il n'y a plus personne pour prendre le relais.
01:16:06 Donc il y a un petit temps mort le temps que les équipes se réorganisent.
01:16:09 On aperçoit Julia Bernard.
01:16:11 L'équipe arché à Samsic qui vient aussi à l'avant de ce peloton.
01:16:14 Une équipe piégée aussi.
01:16:15 Il n'y a personne devant.
01:16:18 Allez retour sur la tête de la course.
01:16:20 Avec ce groupe de tête qui possède 17 secondes d'avance.
01:16:24 On a basculé au sommet de cette côte.
01:16:28 La côte de Clarençac.
01:16:32 Et on va vivre donc maintenant les 25 derniers kilomètres de course.
01:16:36 17 secondes. Retenez bien ce chiffre.
01:16:40 On fait une page de publicité, la dernière avant l'arrivée.
01:16:43 Et on se retrouve évidemment pour suivre ce final sans interruption.
01:16:46 Une étape qui décoiffe aujourd'hui dans cette deuxième journée de l'Etoile de Bestiage.
01:16:56 Avec un groupe de tête.
01:16:58 Vous le voyez avec les principaux favoris.
01:17:02 Mais surtout une chute il y a quelques instants qui est intervenue à l'arrière.
01:17:05 Et là beaucoup de coureurs sont repartis.
01:17:07 Regardez l'image telle que nous l'avons vécue il y a quelques instants.
01:17:11 Une chute monumentale avec ce coureur de l'équipe Kern qui freine.
01:17:15 Mais surtout devant lui.
01:17:17 Pourquoi il freine ? Parce qu'il y a beaucoup de coureurs qui sont déjà au sol sur le passage de ce petit pont un peu avant Montpezat.
01:17:22 Et regardez Valentin Ferron suspendu au-dessus de ce petit pont.
01:17:26 Enfin sur le parapet de ce petit pont qui attend qu'on vienne l'aider pour remonter sur la chaussée.
01:17:33 Et ne pas rester dans cette position très inconfortable.
01:17:36 Heureusement en dessous il n'y avait pas quand même un ravin trop profond.
01:17:41 Mais quoi qu'il en soit cette chute a jeté beaucoup de coureurs au sol.
01:17:44 Christophe Riblon, Pierre Roland, vous avez noté d'autres noms parmi les coureurs qui ont été victimes de cette chute.
01:17:50 Les commissaires sont en train d'arrêter parce que tout simplement on a vu que ce n'était toujours pas reparti.
01:17:54 Et je pense qu'au niveau de la sécurité on n'a plus de voiture suiveuse, on n'a plus de voiture médicale.
01:17:59 Je pense qu'on arrête la course pour la sécurité des coureurs.
01:18:03 La règle est simple c'est que si les ambulances ne peuvent pas repartir derrière le peloton, la course est tout simplement arrêtée, neutralisée.
01:18:12 Et comme il y avait encore sur la dernière image qu'on a vu, après que beaucoup de coureurs soient repartis,
01:18:16 il y en avait quand même malgré tout d'autres qui bloquaient le passage.
01:18:19 Et là on discute parce qu'évidemment devant on ne comprend pas ce qui s'est passé.
01:18:23 Alors on est peut-être aussi un peu indigné parce qu'on était en plein effort.
01:18:27 Mais ils ne peuvent pas comprendre évidemment la gravité de la situation.
01:18:32 C'est très rare cette situation là.
01:18:33 C'est Benoit Conste-Lefroy qu'on voit sur la gauche qui est en train de rentrer, qui a énormément de mal à s'arrêter.
01:18:37 Et on revoit sur ce pont, ça frottait énormément.
01:18:42 Thibaut Pinot a été victime de la chute également.
01:18:45 Il est au niveau un peu de Valentin Ferron.
01:18:48 Les 2-3 coureurs de l'équipe Groupama qui sont par terre.
01:18:52 Il s'est relevé.
01:18:53 On a vu quand même beaucoup de coureurs qui restaient à terre.
01:18:56 En tout cas les médecins étaient autour d'eux.
01:18:58 Retraîcissement probablement responsable de cette chute au niveau du petit pont.
01:19:03 On n'a pas vu exactement l'origine de la chute.
01:19:07 Et là cette image des commissaires et de l'organisateur qui décident d'interrompre.
01:19:14 Voilà on est au niveau du pont.
01:19:15 Regardez on a arrêté toutes les voitures.
01:19:17 Donc là il n'y a aucun véhicule qui n'a pu passer.
01:19:19 On voit les ambulances sont juste là.
01:19:21 Donc on est en train malheureusement de mettre des coureurs dans l'ambulance.
01:19:23 Ah oui ça veut dire que pour certains la chute...
01:19:25 Encore des coureurs par terre.
01:19:26 Parce qu'on était dans la portion descendante.
01:19:29 On venait de franchir la côte de Clarençac.
01:19:32 Et là ça ne se voit pas sur une image comme ça forcément.
01:19:35 Mais on était sur une route en descente ou au bas de la descente.
01:19:40 Alors pour l'instant la course est neutralisée.
01:19:42 On peut imaginer que les coureurs vont pouvoir repartir un petit peu plus tard.
01:19:47 Le temps évidemment d'apporter assistance à ceux qui ont été gravement touchés.
01:19:54 Et ensuite on pourra peut-être faire repartir la course.
01:19:58 Mais je suis quand même un peu inquiet.
01:20:00 Parce que si effectivement trop de coureurs doivent être évacués.
01:20:02 Se posera le problème des ambulances évoquées par Pierre-Roland il y a un instant.
01:20:06 Qu'est-ce qui se passe ? On est en train de repartir un petit peu pour les coureurs.
01:20:12 Ah là ça va être nerveux.
01:20:13 C'est des moments qui sont très longs quand on est sportif.
01:20:16 On ne se rend pas bien compte.
01:20:17 On est dans le feu de l'action.
01:20:18 On ne sait pas ce qui se passe derrière.
01:20:20 On ne peut pas voir l'idée.
01:20:22 En fait il y a ceux qui étaient à l'avant qui n'ont rien vu.
01:20:24 Il y a ceux qui étaient à l'arrière qui ont évité la chute de peu.
01:20:26 Et qui racontent aux autres que c'était quand même très violent.
01:20:30 Je pense qu'il y a les oreillettes aussi qui fonctionnent.
01:20:32 Il y a les ambulances et il y a également les motards.
01:20:34 C'est-à-dire que les motards protègent les intersections.
01:20:37 Et s'ils sont coincés derrière l'accident.
01:20:39 Ils ne peuvent plus assurer la sécurité en amont de la course.
01:20:42 En avant-course.
01:20:43 Et du coup on se doit de les relaisser passer pour qu'ils assurent la sécurité.
01:20:48 Il va y avoir une autre question après.
01:20:49 Vous voyez une discussion.
01:20:50 Je vous interromps.
01:20:51 Une discussion entre la commissaire et Julien Bernard.
01:20:56 Pour justement savoir si la course va pouvoir repartir.
01:21:03 Alors on l'a interrompu.
01:21:05 Tout le monde a été arrêté au même endroit.
01:21:07 On est bien d'accord.
01:21:08 À l'endroit où avaient été stoppés les échappés.
01:21:10 Tout le monde a été interrompu.
01:21:12 Si la course repart, on laissera repartir d'abord.
01:21:15 Ah non on n'en sait rien en fait.
01:21:17 Parce qu'on est en route de centrale.
01:21:18 C'est impossible en plus de savoir qui était...
01:21:20 On était sur le point de rentrer pour le deuxième groupe.
01:21:23 Qui était dans la deuxième partie ?
01:21:26 Qui est rentré après la chute ?
01:21:28 Franchement là je ne sais pas trop comment ils vont se...
01:21:31 Je pense que tout le monde va repartir ensemble.
01:21:32 Honnêtement.
01:21:33 On va revoir la chute.
01:21:35 En tout cas les images que nous avons à notre disposition.
01:21:38 Les images du direct tout à l'heure.
01:21:40 C'était pendant cet écran publicité.
01:21:41 En fait ça tombe devant.
01:21:42 Voilà vous le voyez.
01:21:43 Et justement après ce retracissement.
01:21:46 La chute du coureur de l'équipe Kern.
01:21:48 Est-ce que c'est lui le plus touché ?
01:21:49 C'est quand même très spectaculaire.
01:21:51 Il fait un vrai soleil.
01:21:52 Il debout sur les freins pour éviter de tamponner tout le monde.
01:21:54 C'est au milieu là.
01:21:55 Les coureurs qui ne se sont pas relevé.
01:21:56 Oui au niveau des coureurs de groupe AMA FDJ.
01:21:58 Cet amas de coureurs.
01:21:59 Et puis cette image de Valentin Ferrand.
01:22:02 Qui est là par-dessus le parapet.
01:22:06 Et heureusement on va venir le...
01:22:08 Bon il aurait fallu rester sur l'image.
01:22:10 Mais on va venir le récupérer.
01:22:11 Et lui éviter de tomber dans le fossé.
01:22:14 Voilà ça va durer un petit moment je pense.
01:22:21 Parce que là le temps que tous les véhicules reviennent.
01:22:23 Le temps qu'on évacue les problèmes blessés.
01:22:26 Thibaut Pinot déjà c'est rassurant pour Thibaut.
01:22:29 Il est là alors qu'il était par terre.
01:22:31 Tout à l'heure il était au milieu du pont.
01:22:33 Il n'a pas l'air d'avoir été vraiment touché.
01:22:35 En tout cas sérieusement touché.
01:22:37 Sur le peu qu'on a pu voir.
01:22:39 Il faudra faire le pont après.
01:22:40 Parce qu'avec autant de coureurs qui se sont retrouvés au sol.
01:22:44 Là on voit ceux qui sont je dirais...
01:22:47 Bien portants.
01:22:49 Mais on a vu que d'autres coureurs avaient éprouvé beaucoup de difficultés à remonter sur le vélo.
01:22:52 Alors vous voyez ce signe de Julien Bernard.
01:22:56 Qui nous laisse penser que la course semble neutralisée.
01:23:00 Peut-être définitivement.
01:23:02 Est-ce qu'on va repartir ou pas ?
01:23:04 C'est toute la question.
01:23:06 Est-ce qu'on va repartir mais...
01:23:07 Imposer un rythme modéré.
01:23:10 Et donc neutraliser la course.
01:23:12 Ou est-ce qu'on va permettre aux coureurs de reprendre le cours de la course.
01:23:18 Pour l'instant on n'est pas en mesure de vous apporter cette précision.
01:23:21 Et je ne suis pas sûr qu'au niveau de l'organisation on ait encore pris cette décision d'ailleurs.
01:23:25 Non mais c'est sûr que non.
01:23:28 On n'a pas pris la décision encore.
01:23:29 Pour l'instant aucun véhicule n'est encore revenu.
01:23:31 Ça veut dire qu'on n'est toujours pas reparti du lieu de la chute.
01:23:35 C'est impossible d'avoir pris une décision pour l'instant.
01:23:38 Pour l'instant c'est de discuter avec les coureurs.
01:23:41 De leur proposer plusieurs solutions.
01:23:42 Mais je ne sais même pas si on a la bonne.
01:23:44 Vous savez que ça arrive dans toutes les courses.
01:23:45 Ça peut arriver dans toutes les courses y compris les plus grandes.
01:23:47 On a le souvenir sur le Tour de France.
01:23:49 Oui ça arrive au Tour de France.
01:23:50 Mais je n'ai pas souvenir d'autres courses qui ont été arrêtées comme ça sur des chutes.
01:23:53 Je pense que c'est peut-être la deuxième fois que je vois ça moi.
01:23:57 C'est un principe de précaution.
01:23:59 Moi j'avais effectivement...
01:24:01 On avait tous été témoins de ça sur les routes du Tour.
01:24:04 Alors quelle année ?
01:24:05 Ce n'est pas très vieux.
01:24:06 C'est en 2012 avec la grosse chute de William Bonnet.
01:24:09 Avec la grosse chute de William Bonnet.
01:24:10 Il y a une dizaine d'années quand même.
01:24:11 Il y a une dizaine d'années.
01:24:12 Ce n'est pas trop vieux.
01:24:13 Moi je trouve que c'est vieux quand même.
01:24:15 Allez, ça va, on ne va pas faire un débat.
01:24:16 Je dis une bêtise, c'était en 2015.
01:24:18 En 2015.
01:24:19 Et c'est vrai qu'auparavant on n'avait pas du tout eu l'occasion de voir ce genre de décision prise.
01:24:28 Voilà en tout cas l'image assez terrifiante.
01:24:33 Évidemment quand vous voyez beaucoup de coureurs tomber ainsi sur ce petit pont.
01:24:37 Alors à chaque fois qu'il y a une chute, on cherche des responsabilités.
01:24:42 Là franchement la route est droite.
01:24:44 Il n'y a pas de responsabilité.
01:24:45 Il n'y a pas de responsabilité.
01:24:46 Il y a certes un léger retraînissement.
01:24:48 Mais comme lors de n'importe quel franchissement de pont.
01:24:51 C'est la nervosité de la course.
01:24:52 C'est l'intensité de la course qui font qu'à un moment donné,
01:24:54 dû à ce retraînissement, les coureurs se retrouvent à terre.
01:25:00 Il n'y a pas d'obstacle sur la route. Il n'y a pas de faute de l'organisateur.
01:25:04 D'autant plus qu'ils sont passés là il y a à peu près une heure.
01:25:08 Oui, mais il n'y a pas d'échappatoire.
01:25:10 Ça fait un goulet. Il n'y a pas d'échappatoire.
01:25:12 On ne peut pas aller sur les côtés.
01:25:14 On a vu Benoît Cosnefroi qui a eu vraiment très très chaud.
01:25:16 Qui a réussi à trouver un endroit pour se poser.
01:25:19 Est-ce qu'il s'est vraiment posé là ?
01:25:21 Il a eu très chaud et il n'y a pas de pas à côté.
01:25:24 On est obligé d'aller dans le tas.
01:25:26 Si vous nous rejoignez maintenant, je vous rappelle que la deuxième étape de l'Etoile de Bessèges
01:25:31 vient d'être stoppée, neutralisée après cette chute dont vous venez de voir les images
01:25:36 sur ce petit pont situé à 22-23 km de l'arrivée.
01:25:41 Ici c'est Arnaud Delis, le leader de la course, qui porte le maillot de leader, le maillot corail.
01:25:47 Suite à cette chute dans laquelle énormément de coureurs ont été stoppés,
01:25:53 certains visiblement touchés très sérieusement, secourus par les ambulances quelques minutes plus tard.
01:26:02 Valentin Ferrand qui va pouvoir retrouver la terre ferme assez rapidement,
01:26:06 heureusement parce qu'il n'était pas dans une position très confortable au-dessus du parapet.
01:26:09 Matt Spedersen qui lui était dans ce groupe de tête.
01:26:12 Il y avait une quinzaine de coureurs qui étaient à ce moment-là en tête de la course.
01:26:17 On avait Matt Spedersen mais on avait également son équipier Mathias Skelmose pour l'équipe Trek.
01:26:22 On avait Luke Crowe et Ben Turner pour l'équipe Ineos.
01:26:26 On avait Sam Watson pour l'équipe Groupama FDJ.
01:26:29 On avait surtout Magnus Kortnilsen et Nelson Paules pour l'équipe IF.
01:26:35 On avait les jeunes Thomas Bonnet, on avait Evan Ristel, on avait Arnaud Delis, bien sûr le leader de la course.
01:26:41 Et tous ces coureurs, les premiers, ont été prévenus, vous les voyez ici,
01:26:45 qu'ils ne pouvaient pas poursuivre l'étape tant que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies
01:26:51 pour protéger la fin de cette étape.
01:26:55 Apparemment, j'ai Stéphane Goubert par message qui est le directeur sportif de l'équipe Agida Struen.
01:27:01 Il n'est pas trop d'accord avec la décision des commissaires.
01:27:04 On va faire repartir la course mais apparemment on veut mettre 36 secondes entre le groupe de tête et le groupe de contre.
01:27:09 Sauf que nous à l'image il y avait beaucoup moins que ça.
01:27:11 Le deuxième groupe venait d'opérer la jonction.
01:27:14 Oui, il était en train d'opérer la jonction, je dis 10 secondes mais on n'était même pas là.
01:27:17 Et apparemment la décision serait de faire repartir avec 36 secondes.
01:27:21 Alors je ne sais pas où ils se basent.
01:27:23 Ils se basent sur le moment où ça a chuté.
01:27:25 Sur le moment où ça a chuté.
01:27:27 Mais bon, sauf que ce n'est pas le moment de neutraliser.
01:27:30 Parce que là, quand ils ont arrêté la course, la jonction était faite.
01:27:33 A voir, on va… De toute façon, là ça y est, on l'a vu, les voitures sont reparties.
01:27:38 Les voitures se sont mises derrière le peloton, là où la course s'est neutralisée.
01:27:43 Donc on va pouvoir rediscuter.
01:27:47 Et c'est clair que la décision ne va pas convenir à tout le monde.
01:27:49 Là, ça va être compliqué pour les commissaires de trouver la bonne.
01:27:52 On ne pourra pas satisfaire tout le monde, c'est une évidence.
01:27:54 Mais c'est la sécurité des coureurs avant tout.
01:27:56 La sécurité de l'organisation de la course.
01:27:59 Une chose est sûre, 22 kilomètres, là les coureurs sont en train de se reposer.
01:28:03 Même si c'est très long.
01:28:05 Mais ça va être très très nerveux sur les 22 kilomètres de course qu'il va y avoir quand ça va repartir.
01:28:12 Oui, on peut penser que, par rapport encore aux rares précédents que l'on a vécu,
01:28:18 on peut penser que la course va repartir.
01:28:20 Mais on est absolument dans la capacité de vous dire combien de temps va durer cette neutralisation.
01:28:27 Bon, après, l'arrivée de cette étape était prévue autour de 17 heures.
01:28:34 On ne peut pas rester non plus, si on veut finir cette étape, on ne peut pas rester une heure au même endroit quand même.
01:28:41 Vous apercevez Luke Crow.
01:28:43 Et on voit l'expérience de Michel Kattowski qui était dans le dernier groupe
01:28:49 et qui a pris son vélo à remonter dans le bas-côté pour aller discuter avec les commissaires.
01:28:55 Parce que c'est un des piliers du peloton.
01:28:58 Mais là, si la course repart, il sera à l'avant.
01:29:01 C'est un effort qui s'épargne.
01:29:08 Et Arnaud Delis au centre de l'image, le leader de la course, sur la droite maintenant, avec ses équipiers.
01:29:16 Son équipier qui est en train de converser avec l'un des commissaires de la course.
01:29:23 Regardez, au moment de la chute, on annonce entre 13 et 15 secondes en haut là.
01:29:31 Entre 13 et 15 secondes, parce que là, ça vient juste de changer, mais la moto s'est sûrement arrêtée.
01:29:36 Donc en fait, si on fait repartir le deuxième groupe avec plus de 30 secondes,
01:29:42 là, pour l'équité sportive, il y a clairement un petit souci.
01:29:46 Et regardez, je vous interromps, on revoit le moment où Valentin Ferrand va enfin être secouru par un coureur d'Alpecin.
01:29:51 Parce que là, encore une fois, c'était pas très profond, mais il n'avait quand même pas se tordre la cheville en tombant dans le fossé.
01:29:57 Il est resté quand même 20 à 25 secondes.
01:30:00 C'est anecdotique, évidemment, mais surtout ce coureur de l'équipe Kern qui est tombé avec un temps de retard.
01:30:05 Vous voyez, vous avez aperçu en bas de l'image qu'il est resté à terre et qui semblait le plus touché.
01:30:10 On a ce coureur de l'équipe Israël aussi là, en plein milieu.
01:30:13 Regardez, on voit l'énergie qui vient de voir, qui reste au sol.
01:30:17 Par contre, ça ne va pas être anecdotique, l'écart avec lequel on va laisser repartir le groupe de tête.
01:30:24 Si on les laisse repartir avec plus de 30 secondes, c'est autre chose que si on les laisse repartir avec une quinzaine de secondes.
01:30:28 On a eu des interruptions d'étape récemment sur le dernier Tour de France.
01:30:31 Rappelez-vous lors des actions écologistes, on avait neutralisé la course, on avait laissé repartir les coureurs avec le même écart.
01:30:39 Mais il n'y avait plus d'écart.
01:30:40 Et ça repartait d'ailleurs au sprint.
01:30:42 Il y a beaucoup de coureurs qui font demi-tour sur la chaussée, ça c'est bizarre.
01:30:46 Regardez, on voit le pont au fond là-bas.
01:30:48 En fait, sur l'image de face, de la tête de la course, sur la gauche, on voyait le pont.
01:30:52 Donc en fait, clairement, il n'y a pas 30 secondes, c'est sûr et certain.
01:30:55 On était quasiment sur le point d'assister à un regroupement.
01:30:57 On était entre 10 et 15 secondes.
01:30:59 Donc voilà, à voir.
01:31:01 On a des choses à raconter quand la course est neutralisée.
01:31:06 On a aussi écouté Radio Tour quand même.
01:31:08 Radio Tour, moi je l'ai depuis tout à l'heure, soit ça ne marche pas, soit on reste muet pour l'instant.
01:31:17 Peut-être qu'on a un problème de réception, mais aucune information pour l'instant sur Radio Tour.
01:31:26 Et surtout, on va essayer de vous tenir au courant dans les prochaines heures et minutes, sur les coureurs qui auraient été le plus touchés par cette chute.
01:31:38 Thierry Brico est en ligne, le directeur sportif de Groupama FDJ.
01:31:42 Thierry, bonjour.
01:31:43 Faites-nous un petit état des lieux de la situation pour vous, même si je sais que c'est forcément très confus au moment où l'on se parle.
01:31:50 Thierry Brico, bon apparemment la liaison n'est pas établie avec Thierry Brico.
01:32:05 On essaye d'avoir effectivement l'un des directeurs sportifs sur place pour avoir davantage d'informations.
01:32:13 Pour l'instant, a priori, aucune décision n'a été prise puisque les coureurs, vous le voyez, restent dans l'attente.
01:32:20 Et les commissaires sont eux sûrement dans l'attente d'avoir des informations concernant justement les conditions de sécurité,
01:32:29 notamment la position des ambulances et des voitures qui ont été stoppées derrière cette chute monumentale.
01:32:34 Très clairement, on a prévenu les coureurs que la situation allait durer un petit moment,
01:32:38 parce qu'on en a vu beaucoup retourner à leur véhicule, prendre des vêtements, se couvrir, parce qu'on est en début de saison.
01:32:44 La commissaire que vous apercevez, c'est Séverine Jamin et le président du jury, Eric Follon.
01:32:57 Regardez qu'il fait signe, il a l'air de dire que la course ne va pas repartir ou qu'elle va être neutralisée
01:33:05 et qu'il va repartir uniquement pour rallier l'arrivée, mais sans classement, sans vainqueur, sans course, sans compétition.
01:33:15 En tout cas, on voit à l'attitude des coureurs qu'il n'y a pas de stress.
01:33:18 Donc certainement que oui, ça doit être neutralisé.
01:33:20 Ah oui, quand on fait repartir les coureurs, de toute façon.
01:33:22 Sinon, ça ne repartira pas comme ça.
01:33:24 Non, pas du tout.
01:33:25 On est encore en train de discuter là.
01:33:27 Avec Tony Hurel, nouveau directeur sportif de Saint-Michel.
01:33:31 Allez, vas-y, Benoît.
01:33:33 Bon, et oui, moi, j'ai raté deux tours.
01:33:54 On n'a rien annoncé du tout sur raté deux tours.
01:33:56 Donc, a priori, la course est neutralisée pour l'instant, toujours.
01:33:59 Sauf que là, on est neutralisé en roulant.
01:34:02 On a laissé repartir.
01:34:04 Confirmation, on est bien dans l'attente des ambulances qui ont été au secours des coureurs victimes de cette chute.
01:34:14 Des coureurs les plus touchés qui sont en transfert vers un hôpital le plus proche et probablement Nîmes.
01:34:21 Et qui, évidemment, ne peuvent pas revenir sur la course immédiatement.
01:34:25 Et c'est probablement, je mets quand même le conditionnel, ce serait la raison pour laquelle on n'autorise pas,
01:34:31 le jury des commissaires n'autorise pas, bien sûr avec l'assentiment de l'organisateur,
01:34:37 on travaille ensemble, on ne laisse pas repartir la course.
01:34:40 Parce que justement, si dans les derniers kilomètres, il y avait une nouvelle chute,
01:34:44 il n'y aurait pas de médecin, il n'y aurait pas de service sanitaire pour venir porter secours aux coureurs accidentés.
01:34:50 Donc, c'est vraiment une mesure de précaution qui vient d'être prise.
01:34:54 Maintenant, la question qui se pose, c'est neutraliser, il reste 20 kilomètres.
01:34:58 On est bien d'accord que neutraliser jusqu'au bout, on ne voit pas comment on pourrait imaginer,
01:35:06 finalement, la course reprendre ses droits un petit peu plus loin.
01:35:09 Là, on a dit, alors nous, on n'a pas du tout l'info, mais là, on a dit aux coureurs que c'était neutralisé jusqu'à l'arrivée.
01:35:13 On voit bien leur attitude, c'est complètement terminé.
01:35:16 Ils ont remis des vestes, ils sont à l'entraînement.
01:35:21 Le but, c'est de rallier l'arrivée.
01:35:24 Maintenant, je pense que la compétition ne reprendra pas ses droits.
01:35:30 Alors, c'est confirmé par notre envoyé spécial Charles-Antoine Nora.
01:35:40 La course est bien neutralisée jusqu'à l'arrivée.
01:35:43 Donc, on ne va pas les faire stopper un petit peu plus loin.
01:35:47 Tous ces coureurs rentrent, effectivement, comme vous le disiez, sur un rythme tranquille.
01:35:52 C'est confirmé, donc pas d'ambiguïté là-dessus.
01:35:55 Il n'y aura pas de vainqueur de cette deuxième étape, malheureusement,
01:35:59 en raison de cette chute monumentale à laquelle nous avons assisté il y a quelques minutes.
01:36:04 Pas de vainqueur, donc, dans cette deuxième étape de l'étoile de baissage.
01:36:07 On recherchera dans les annales et dans les archives, mais je pense que c'est pour ce type de raison,
01:36:14 en tout cas, la première fois, on a vu de temps en temps des étapes annulées,
01:36:20 interrompues pour des conditions météo, parfois, effectivement, en raison d'un mouvement social.
01:36:24 Mais annuler de cette façon, c'est rarissime.
01:36:30 Et encore une fois, on le comprend bien, en raison des conditions de sécurité qui n'étaient plus assurées.
01:36:35 Pour les coureurs et pour ceux qui étaient en tête au moment de cette chute,
01:36:41 même si l'écart avait singulièrement diminué, c'est évidemment une grosse frustration.
01:36:47 Ce que l'on peut dire, c'est qu'Arnaud Delis aura, en tout cas, montré qu'il était à la pointe du combat à nouveau aujourd'hui,
01:36:54 puisqu'il était en tête au moment où la course a été neutralisée.
01:36:57 On a entendu quelques mots sur les ondes de Radio-Tour.
01:37:00 Je pense qu'on va peut-être prendre la parole pour officialiser ce que je viens de vous annoncer.
01:37:08 Mais de toute façon, les images sont assez parlantes.
01:37:12 Il n'y aura pas de course sur cette fin d'étape à la deuxième journée,
01:37:17 alors que l'on revoit la chute ici qui a complètement obstrué le pont à 22 km de l'arrivée.
01:37:23 Allez Patrick, on vous attend en plateau avec Christophe, avec Pierre également,
01:37:32 pour faire le point justement sur ce qui vient de se passer.
01:37:35 Vous l'avez dit, événement rarissime, la course est neutralisée après une chute.
01:37:40 Les moyens médicaux qui ne seraient plus assez nombreux pour assurer la sécurité des coureurs
01:37:45 sur cette fin d'étape de la deuxième étape de l'étoile de Bessèges.
01:37:49 Restez avec nous évidemment, on vous donnera toutes les infos avec nos envoyés spéciaux,
01:37:53 avec l'organisation également, et vous reverrez les images également de ce qui s'est passé.
01:37:58 A tout de suite.
01:38:00 Allez, fait exceptionnel sur l'étoile de Bessèges,
01:38:03 il n'y aura pas de vainqueur de cette deuxième étape version 2023,
01:38:07 puisque la course a été neutralisée après une chute, chute qui est survenue autour de ce pont
01:38:12 que vous apercevez, Valentin Ferron, qui a bien été accompagné par un coureur d'Alpecin Fénix.
01:38:17 Vous le voyez pendu, suspendu sur ce pont, et puis finalement l'arrêt, c'est le premier groupe,
01:38:21 la course, c'est le premier groupe, qui a été neutralisé.
01:38:24 Alpecin Fénix, vous le voyez pendu, suspendu sur ce pont, et puis finalement l'arrêt,
01:38:28 c'est le premier groupe qu'on a arrêté, d'abord avec un peu d'incompréhension bien sûr,
01:38:33 et puis ensuite avec des explications neutralisées, parce qu'il n'y a plus assez d'ambulances,
01:38:38 donc plus de médecins sur la course, ça c'est pour la première raison,
01:38:42 et une autre raison également, c'est peut-être que les coureurs se sont refroidis.
01:38:45 On va aller tout de suite rejoindre la présidente de l'étoile de Bessèges,
01:38:49 Claudine Fangille, qui est au micro de Charles-Antoine Nora, pour avoir les explications.
01:38:54 - Claudine, une décision a été prise, la neutralisation de la course,
01:38:59 est-ce que vous pouvez nous donner les détails ?
01:39:01 - En fait, au niveau, les coureurs ont été arrêtés pendant plus de 10 minutes,
01:39:06 donc ils se sont refroidis, les ambulances qui ont évacué les coureurs à l'arrière,
01:39:10 on a quand même trois ambulances, ont été obligées de quitter la course,
01:39:14 et de ce fait, il n'y a plus de sécurité, s'il venait arriver quelque chose
01:39:18 dans les kilomètres qui viennent, donc la meilleure décision a été de dire
01:39:21 "on rentre à neutraliser".
01:39:23 - Impossible de repartir, qu'en est-il des maillots distinctifs ?
01:39:26 - Alors pour les maillots distinctifs, la cérémonie protocolaire va avoir lieu,
01:39:30 simplement il n'y aura pas de vainqueur d'étape, le classement général va être validé
01:39:34 comme celui d'hier, celui qui va changer, c'est le maillot de la montagne,
01:39:39 qui lui a pris des points aujourd'hui, et du coup va changer de leader.
01:39:44 - Donc il y aura quand même une cérémonie de remise de maillot ?
01:39:47 - Oui tout à fait, on va figer le classement à ce qu'il était au moment
01:39:52 où la course a été neutralisée.
01:39:54 - Merci Claude, nous on vous laisse travailler.
01:39:56 - Ça c'est pour les informations, figer le classement, ça veut dire qu'on va...
01:40:02 On va garder les écarts Patrick ?
01:40:03 - On ne va pas garder les écarts dans la course qu'il y avait au moment
01:40:07 où la course a été interrompue, on ne tiendra pas compte d'abord parce que
01:40:10 les écarts n'étaient pas nets, n'étaient pas précis, il y a toujours ce petit pavé
01:40:13 qu'on voit sur l'écran de télévision avec cet écart GPS, mais tout ça n'est pas
01:40:17 du tout rigoureux, non. Ce qui se passe c'est qu'on garde les écarts tels qu'ils
01:40:21 étaient enregistrés au départ de cette étape, c'est-à-dire conséquence
01:40:24 de l'étape d'hier, ce seront exactement les mêmes écarts, il n'y avait pas
01:40:28 de bonification en temps à prendre sur des sprints intermédiaires,
01:40:32 ça n'existe pas sur l'étoile de Bessèges.
01:40:34 - Seul, comme l'a dit Claudine Fongy, il y aura donc ces points qui ont été
01:40:39 décochés en cours de route par les coureurs qui étaient échappés au cours
01:40:43 de cette étape. - On continue à suivre le peloton sur les images du direct
01:40:47 que vous apercevez avec nous, on l'accompagne jusqu'à la ligne d'arrivée,
01:40:51 vous allez voir le peloton passer de manière groupée puisqu'il n'y aura pas
01:40:54 de vainqueur encore une fois. Aujourd'hui Arnaud Delis sera encore leader,
01:40:57 demain matin. Pierre, c'est une bonne décision pour la sécurité des coureurs ?
01:41:02 - On ne peut pas aller contre la sécurité, c'est la règle numéro 1, c'est la sécurité
01:41:06 des coureurs, la sécurité du public. Il y a aussi les motos qui étaient coincées
01:41:10 derrière la chute, donc ils ne peuvent pas protéger l'avant-course.
01:41:14 Pour toutes ces raisons-là, la course doit être neutralisée.
01:41:17 Après, que ça reparte, que ça ne reparte pas, ça c'est les aléas, les ambulances
01:41:21 qui ne peuvent pas passer, qui doivent être évacuées vers les hôpitaux.
01:41:25 On ne peut pas aller contre la sécurité tout simplement.
01:41:28 - Johan, vous êtes d'accord avec ça ? Il n'y a pas de frustration dans le peloton
01:41:31 en ce moment à votre avis ? - On en a vu au début, Matt Pedersen
01:41:34 qui était frustré, forcément on est frustré que la course s'arrête quand on a fait
01:41:37 des efforts, qu'on a fait le break avec le peloton. Mais après, il faut se résoudre
01:41:41 à une évidence, c'est la sécurité des coureurs. Moi, je pense aux familles
01:41:44 qui regardent, on a été coureurs, on a tous été coureurs.
01:41:47 Non, Patrick, non. - Ah, je suis sûre que je n'ai pas fait la guerre.
01:41:51 - Mais c'est des images qu'on n'aime pas voir. C'est violent.
01:41:56 Surtout la chute, comme elle était là, elle est d'une violence inouïe.
01:42:02 Quand on tape, c'est violent. On préfère voir la sécurité,
01:42:07 on préfère voir une course s'annuler que voir... - Par contre, on voit Benoît Cosnefroy
01:42:12 qui a l'air d'avoir mal au poignet ou au bras. En tout cas, il n'ose pas poser
01:42:17 la main sur son guidon. - Il avait été pris dans la première chute ?
01:42:20 - Il a été pris dans la chute du pont, mais lui, il était en train de revenir
01:42:23 de son incident mécanique. - Dans la première chute également,
01:42:26 dans la première chute sur la gare d'Aos. - C'est ça, il était dans la première chute,
01:42:28 il était en train de revenir et ça a été un des derniers à s'arrêter.
01:42:31 Il s'est arrêté juste, juste, mais il est quand même tombé a priori.
01:42:34 Il a mal à la main. Il a mal à la main ou au bras. En tout cas, vu les images,
01:42:37 on a l'impression qu'il a un peu du mal à tenir son guidon.
01:42:40 - Christophe, on en a vécu un des "ça va frotter" ensemble. Un "ça va frotter"
01:42:43 où on accompagne presque le peloton en critérium. Ça ne nous était encore jamais arrivé.
01:42:47 - "Ça va frotter le bitume". - "Ça va frotter le bitume", malheureusement.
01:42:51 - On n'a jamais eu ce scénario-là. Moi, je n'ai jamais vécu en course.
01:42:55 Pareil, j'ai 13 ans pro, je n'ai jamais vu une course qui s'est arrêtée
01:42:59 sur une chute. Il y a eu des neutralisations, mais c'est reparti après.
01:43:03 Voilà, c'est un cas unique, mais je suis tout à fait d'accord.
01:43:08 Bien sûr, avec Pierre et Yoann, il n'y avait pas d'autre décision à prendre.
01:43:11 S'il n'y a plus d'ambulance derrière, on se doute bien qu'on ne peut pas du tout
01:43:14 assurer la sécurité des coureurs. Il restait 22 km.
01:43:17 On a vu la nervosité du peloton. C'est sûr que malheureusement,
01:43:20 il y aura eu d'autres incidents de course. On ne pouvait pas se permettre
01:43:23 de repartir dans ces conditions-là. - Alors, il y avait eu, en 1991,
01:43:26 sur cette même étoile de Bessèges, une étape annulée.
01:43:31 Je n'ai pas vérifié, je crois que c'était pour des conditions météo.
01:43:35 - Ah, ça s'est déjà présenté. - C'est la seule fois dans l'histoire
01:43:39 de l'étoile de Bessèges qu'une étape n'a pas été disputée.
01:43:43 - À son terme, en tout cas, qu'elle n'a pas été à son terme.
01:43:45 - Voilà, je pense que cette année-là, encore une fois, il faudrait
01:43:49 qu'il y ait plus d'infos, il me semble qu'elle n'avait pas du tout eu lieu.
01:43:52 - C'est arrivé non plus pas très souvent, c'est arrivé plus fréquemment
01:43:56 ces dernières années parce qu'il y a un protocole météo, etc.,
01:43:59 qui fait que parfois, on reporte le départ. - On raccourcit l'étape.
01:44:03 - On annule l'étape. - J'ai déjà fait à Bessèges
01:44:07 prendre le départ au bout de 40 km, il y a beaucoup trop de vent,
01:44:10 il fait trop froid, il y a du verglas. On a arrêté l'étape, on nous a emmenés
01:44:13 sur le circuit final et on n'a fait que le circuit final parce que
01:44:16 les conditions étaient meilleures. Mais honnêtement, arrêter une course
01:44:19 sur une chute qui implique toutes les ambulances en course,
01:44:24 moi, je n'avais encore jamais vécu ça. - Il y a des courses arrêtées,
01:44:27 finalement, Patrick, on en a déjà vu. On a l'exemple du Tour de France 2019,
01:44:30 c'était pour les conditions météo, on s'en souvient très bien.
01:44:32 Il y en a eu d'autres également, avant. - Oui, il y a eu également,
01:44:35 effectivement, en 2005, on en a parlé pendant le direct,
01:44:39 William Bonnet, notamment, avait été l'une des principales victimes
01:44:42 de cette chute sur une longue bourse descendante. - 2015 ?
01:44:46 - J'ai dit quoi ? - 2005. - 2015, pardon. 2005, 2015,
01:44:50 c'était en Belgique et là, effectivement, pour exactement les mêmes raisons,
01:44:55 on n'avait pas assez... La sécurité était plus assurée et donc,
01:44:58 par conséquent, l'étape avait été neutraliser le temps que, bien sûr,
01:45:04 les ambulances soient à nouveau opérationnelles. Là, ce n'était pas possible.
01:45:08 D'abord, les moyens ne sont peut-être pas les mêmes pour organiser une course
01:45:11 comme l'Etoile de Bessèges et le Tour de France, vous vous en doutez,
01:45:13 mais aussi, il faut avoir conscience, je parlais des années antérieures,
01:45:18 je ne suis pas sûr qu'il y a 20, 30, 40 ans, on aurait interrompu la course
01:45:25 pour ce motif-là. Des chutes, il y en a toujours eu, des chutes massives,
01:45:29 il y en a toujours eu, mais maintenant, il faut reconnaître que, parfois,
01:45:33 pour éviter un drame, on met en place des protocoles, il vaut mieux, d'ailleurs,
01:45:36 mettre en place un protocole tant qu'on n'a pas été confronté
01:45:39 à ce genre de problème. Le Tour de France avait montré la voie,
01:45:43 effectivement, en 2015 et je pense que, maintenant, tout le monde applique
01:45:47 ce type de... Il y a eu suffisamment de drames dans l'histoire du vélo
01:45:51 pour ne pas, justement, se retrouver confronté à ce type de mésaventure.
01:45:55 C'est un sport tellement dangereux, en même temps, c'est vrai qu'on est
01:45:58 à la merci des chutes. Heureusement qu'on n'arrête pas toutes les courses
01:46:01 à chaque fois qu'il y a des chutes et puis c'est une décision qui est difficile
01:46:04 à prendre pour les organisateurs parce que c'est difficile de trouver du budget,
01:46:07 de trouver des villes départs, des villes arrivées. Donc, prendre cette décision,
01:46:10 c'est toujours un contre-coeur mais c'est pour la sécurité des courants.
01:46:13 - Ça fait aussi partie des raisons pour lesquelles, j'imagine, on fait aller
01:46:16 le peloton jusqu'à la ligne d'arrivée. Ah, aussi, des conditions logistiques
01:46:19 parce que ce n'est pas évident de ramener tous les bus à cet endroit-là,
01:46:22 de faire monter tout le monde dans les bus. - Et qu'on va faire la cérémonie
01:46:25 protocolaire aussi. - Et plus la cérémonie protocolaire et, bien sûr,
01:46:28 ces villes qu'on salue. - Il faut saluer le travail des organisateurs,
01:46:31 des bénévoles parce qu'il n'y a plus beaucoup de courses en France.
01:46:34 Ça devient compliqué d'organiser et cette étoile de baissage,
01:46:37 ça fait des années qu'elle existe. Elle existe grâce aux bénévoles,
01:46:40 elle existe grâce aux organisateurs et donc les coureurs défilent
01:46:43 jusqu'à l'arrivée et il va y avoir une remise des maillots,
01:46:48 une remise des trophées pour justement mettre en valeur
01:46:52 les sponsors et les partenaires. - Là, vous arrivez, si vous nous rejoignez
01:46:55 sur les images qu'on a vécues tout à l'heure en direct.
01:46:58 Ça, c'est l'annonce de la course qui était donc neutralisée,
01:47:01 arrêtée, neutralisée puisqu'elle va jusqu'à la ligne d'arrivée.
01:47:04 Là, on suit le peloton en direct, toujours 8,800 km.
01:47:07 Ça doit être particulier. C'est compliqué de se mettre dedans
01:47:10 parce que vous ne l'avez pas vécu, messieurs, mais ça doit être particulier
01:47:13 d'aller jusqu'au bout ensemble, tranquillement, sur des routes
01:47:16 qu'on n'a peut-être même parfois reconnues puisqu'on a vu
01:47:19 la reconnaissance de la groupe. - Ils sont passés, ils y sont passés.
01:47:22 - Ils sont passés. - Ils n'ont fait même pas.
01:47:25 - Déjà, je pense que tout le monde se raconte un peu ce qu'il a vécu
01:47:28 parce qu'il y avait ceux qui étaient à l'avant, qui n'ont rien entendu,
01:47:30 qui n'ont rien vu du tout, qui voulaient absolument continuer la course,
01:47:32 qui n'ont pas compris pourquoi on les arrêtait. Il y a ceux à l'arrière
01:47:34 qui sont tombés, il y a ceux qui ne sont pas tombés,
01:47:36 il y a ceux qui en ont vu un peu partout.
01:47:39 Donc, je pense que tout le monde se raconte un peu ce qu'il a vécu.
01:47:42 - On est avec Thierry Bricot, justement, au téléphone.
01:47:45 Thierry, bonjour. Merci d'être avec nous, justement, par téléphone en direct.
01:47:50 Dites-nous un petit peu comment est-ce que vous palpez l'ambiance en ce moment.
01:47:54 Je n'ai pas précisé qui vous étiez, bien sûr. Vous êtes directeur sportif
01:47:56 de l'équipe Groupama FDJ.
01:47:58 - Oui, bonjour. C'est une ambiance de fin de course un peu particulière.
01:48:02 Mais bon, voilà, la sécurité avant tout.
01:48:06 C'est des scénarios dont on a rarement l'habitude d'avoir.
01:48:11 C'est même mon rêve. Moi, ça fait quelques années quand même
01:48:13 que je suis directeur sportif et je n'ai encore pas connu cette situation.
01:48:16 Mais bon, voilà, la sécurité avant tout. Il n'y avait plus d'ambulance disponible
01:48:19 pour le final et je pense que c'est une décision intelligente.
01:48:22 - Les coureurs l'ont tous compris. J'imagine que vous avez passé le mot
01:48:25 pour expliquer ce que vous aviez vu. Peut-être ceux qui n'étaient pas d'ailleurs
01:48:28 pris dans la chute pour expliquer tout ça.
01:48:30 - Oui, on est dans une situation un peu comme les intempéries qui ont eu ce tour en 2019
01:48:35 où personne ne comprend rien parce qu'ils sont dans l'action.
01:48:38 Mais avec un petit peu de recul, tout le monde a bien compris le pourquoi.
01:48:43 On reproche assez souvent des fois des décisions incohérentes chez les commissaires.
01:48:49 Pour une fois, on peut penser que c'est une décision intelligente.
01:48:52 - On a vu certains de vos coureurs être pris dans la chute,
01:48:55 notamment cette deuxième chute au niveau du pont dont Thibault Pinot.
01:48:58 Est-ce que vous pouvez nous donner des nouvelles ?
01:49:00 Ça avait l'air d'aller, on l'a vu après sur les images.
01:49:03 - Oui, on a plusieurs coureurs qui étaient dans la chute dont Thibault.
01:49:07 A priori, ça a l'air d'aller puisqu'il pédale et il dit que ça ne porte que de mal.
01:49:13 Après, on a d'autres coureurs comme Lars Vandenberg
01:49:16 qui semblent un petit peu plus touchés. Maintenant, on n'en saura plus dans la soirée.
01:49:20 - Merci. Patrick ?
01:49:21 - Est-ce que justement, quand on a vu les coureurs attendre,
01:49:24 pour vous c'était une bonne décision d'annuler l'étape
01:49:28 ou n'aurait-il pas été possible de patienter et de repartir même une demi-heure plus tard ?
01:49:36 - Une demi-heure plus tard, après, ça fait une distance.
01:49:40 C'est surtout la décision qui a été prise.
01:49:43 Je pense qu'il y a des jeunes coureurs sur le plateau.
01:49:47 On a des situations comme ça sur des incidents, par exemple, avec un train,
01:49:52 les chemins de fer ou autre, où la course est neutralisée et l'échappée repart
01:49:56 avec le même temps qu'il y avait au moment de l'incident.
01:49:59 C'est plutôt intelligent.
01:50:01 Là, a priori, c'est vraiment une question de sécurité.
01:50:04 Il n'y avait plus d'ambulances disponibles.
01:50:06 Elles étaient toutes prises sur la chute avec les différents coureurs au toucher.
01:50:10 Le temps que les ambulances reviennent, se remettent en action pour faire les 20 derniers kilomètres,
01:50:13 ça aura demandé beaucoup trop de temps.
01:50:16 C'est une décision qu'il faut prendre rapidement,
01:50:18 parce qu'il y a plein d'apprendés rapides.
01:50:20 Il y a la sécurité sur le bord de la route, il y a vous, les médias,
01:50:22 qui avez un direct aussi à produire.
01:50:25 Donc, à un moment, il faut prendre une décision.
01:50:27 Et là, on peut penser que c'est une décision juste.
01:50:30 - Il y a l'équipe de Greg à 17h15, ça c'est sûr.
01:50:33 Plus sérieusement, est-ce que justement on évoquait avant,
01:50:38 il n'y a pas vraiment de règlement ou est-ce qu'il y a un règlement très précis dans ce domaine ?
01:50:42 Moi, je rappelais les années antérieures.
01:50:44 Vous avez connu le Tour 2015, vous étiez sur place.
01:50:46 Quand le Tour, justement, lorsque l'un de vos coureurs avait fait cette chute si terrible,
01:50:50 William Bonnet, est-ce que dans les années antérieures,
01:50:54 on se retrouvait parfois sur des courses sans ambulance derrière la course ?
01:50:58 - Non, non, non.
01:50:59 C'est quand même...
01:51:00 Il y a toujours un minimum de sécurité, ce qui est logique.
01:51:05 Mais là, en plus, on s'en va.
01:51:06 Il reste 20 kilomètres, on allait sur un sprint.
01:51:08 On sait très bien que sur...
01:51:09 En plus, l'arrivée était un peu "space".
01:51:12 On pouvait très bien encore avoir une chute.
01:51:14 Non, non, non.
01:51:15 Moi, je trouve que la décision des commissaires a été prise relativement rapidement.
01:51:20 Et c'est une bonne décision pour la sécurité des coureurs.
01:51:23 On ne prend pas souvent assez en compte cette sécurité des coureurs.
01:51:27 Souvent, on les envoie un petit peu au charbon.
01:51:29 On sait que les chutes font partie de la course.
01:51:31 Mais là, en l'occurrence, il n'y a plus de quoi les sécuriser en cas de nouvelle chute.
01:51:36 C'est très bien comme ça.
01:51:38 - Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
01:51:39 Merci aussi pour vos mots francs, votre franchise.
01:51:41 On a bien compris votre avis.
01:51:43 Merci d'avoir été avec nous pour témoigner de ce qui est assez exceptionnel, exceptionnel, en effet, pour cette course neutralisée.
01:51:50 Donc, après une chute, merci Thierry Brico.
01:51:52 Alors, on continue à voir ce peloton qu'on va accompagner jusqu'à la ligne.
01:51:55 On a Mats Pedersen en première ligne.
01:51:57 5,8 km encore à parcourir.
01:51:59 Patrick, vous nous commentez le sprint tout à l'heure ?
01:52:02 - Oui, ça va être calme quand même.
01:52:04 - Tu en as encore du temps.
01:52:05 - Non, non, il n'y aura pas de sprint, évidemment.
01:52:07 - Moi, j'ai repéré quelque chose quand même.
01:52:09 - C'est vrai ? Vous avez repéré quelque chose ?
01:52:10 - Oui, il y a le favori de Christophe qui est à l'avant depuis tout à l'heure.
01:52:14 Je pense qu'il va mettre un point d'honneur à passer en tête.
01:52:17 Je pense qu'on ne va pas être loin de son pronostic.
01:52:20 - Le favori, votre favori, que vous m'avez attribué, c'est ça ?
01:52:23 Pierre Bardot ? Non, ce n'est pas ça ?
01:52:25 - Moi, j'ai dit les barbiers.
01:52:26 - Ah oui, excuse-moi, c'était Johan, pardon.
01:52:28 - Mais c'est ce qu'il pensait.
01:52:29 - Regardez, il est là.
01:52:31 - Non, mais on parlait de ce qui se passait dans la tête des coureurs à ce moment-là.
01:52:36 On pense aussi, parce qu'on ne sait pas trop l'état physique dans lequel sont les coureurs qui sont tombés.
01:52:42 Pour moi, avoir vécu des chutes nombreuses et des chutes graves,
01:52:47 c'est vrai que c'est bien d'avoir des nouvelles rassurantes tout de suite,
01:52:50 parce que de rester à terre, et quand on voit la chute qui était quand même impressionnante,
01:52:55 il y a beaucoup de coureurs qui sont restés à terre,
01:52:57 ça refroidit et ça glace un peu sur les étapes d'après.
01:53:00 On a un peu plus les mains sur les freins.
01:53:02 - Souvent, à nous médias, on nous reproche de ne pas donner assez rapidement des nouvelles des coureurs.
01:53:07 Il faut préciser que là aussi, il y a quand même des règles à suivre.
01:53:10 D'abord, on emmène le coureur faire des examens à l'hôpital.
01:53:13 Ensuite, on communique à ses proches, à son équipe, à sa famille.
01:53:16 Et puis parfois, beaucoup plus tard, dans l'après-midi, dans la soirée, on informe les médias.
01:53:22 On vous donnera évidemment des nouvelles de ces coureurs qui ont été touchés.
01:53:25 Pour l'instant, on n'a même pas l'identité des coureurs qui sont les plus touchés dans cette chute.
01:53:31 Demain, évidemment, on aura, je pense, toutes les précisions.
01:53:34 - On aperçoit Arnaud Delis qui sera encore leader, donc demain, au départ de cette troisième étape.
01:53:40 Si vous nous rejoignez, je vous rappelle cette information.
01:53:42 La course a été neutralisée après une chute, une deuxième chute survenue sur cette deuxième étape de l'étoile de Bessèges qui se courra jusqu'à samedi.
01:53:53 On va accompagner le peloton, toujours 4,7 km à parcourir.
01:53:57 C'est justement déjà le classement général après l'étape 1 qui ne bougera pas.
01:54:01 - C'est fort de donner le classement général avant l'arrivée de la course.
01:54:04 - Jamais aussi vite.
01:54:05 - Avant l'arrivée de la course.
01:54:06 - C'est vrai.
01:54:07 - Ça aussi, c'est inédit.
01:54:08 - Incroyable.
01:54:09 Benoît Kosnefrock était donc troisième.
01:54:10 Benoît Kosnefrock, on a vu encore, il est tranquille, du peloton, de ce peloton qui va tranquillement vers l'arrivée.
01:54:16 Alors, on essaie de les retrouver un petit peu, ces coureurs qui sont au milieu.
01:54:19 Qui est-ce qu'on identifie comme ça de dos ?
01:54:21 C'est pratique de les identifier de dos, non ?
01:54:23 - Il y a avec des vestes en plus.
01:54:24 - Il y a Anthony Pérez, Thibaut Pinot.
01:54:27 - Il y a Rudi Barbier.
01:54:28 - Rudi Barbier, problème mécanique.
01:54:30 Le favori.
01:54:31 - On peut préciser, les vestes, ici, Christophe, c'est pour éviter d'avoir froid.
01:54:35 - Ah ben bien sûr.
01:54:36 - On est dans un rythme bien plus lent que si on était sur une arrivée de l'ormac.
01:54:38 - Même s'il fait beau, les coureurs étaient dans un effort maximal.
01:54:42 Ils ont transpiré.
01:54:43 Il y a du vent, on l'a vu.
01:54:44 Donc, avec le vent, le ressenti est beaucoup plus frais.
01:54:46 - Le décrassage est fait.
01:54:47 - Le décrassage est en cours.
01:54:49 Il y a un compte d'être effectué.
01:54:51 - Il faut absolument se couvrir, sous peine de vraiment attraper froid.
01:54:55 C'est tout à fait logique.
01:54:57 Et puis, on voit, le soleil commence à être bas, donc les températures retombent.
01:55:00 Donc, voilà, il ne faut pas tomber malade.
01:55:02 On est qu'au début de la saison.
01:55:05 - Ça, ce n'est pas des images d'aujourd'hui.
01:55:06 Ça, moi, je vous le dis tout le temps.
01:55:08 Il n'y a pas de taureau comme ça.
01:55:10 Ça, c'est la Camargue.
01:55:11 C'était hier, ces images.
01:55:13 Ah, pardon, il ne fallait pas le dire.
01:55:15 Ah mince.
01:55:16 - Là, vous avancez.
01:55:17 - Je ne suis pas sûr, Patrick.
01:55:18 - Ah, si, si, si, c'était des images d'hier.
01:55:20 - Alors là, on aperçoit Benoît Cosnefroy, justement, qui est là.
01:55:23 Thibaut Pinault, aussi, qui est en train de parler sur la droite de l'écran.
01:55:28 Et ces coureurs qui rentrent, donc, un à un.
01:55:31 Je ne sais pas si on trouve le temps long dans ce qu'il y a là-dedans.
01:55:34 Parce qu'on est, de toute façon, bientôt sur le jeu.
01:55:36 - Ça dépend dans l'état d'esprit qu'on est.
01:55:38 - L'état physique.
01:55:39 - Oui, c'est plus long pour nous que pour eux, ça, c'est sûr.
01:55:42 Parce que eux, bon, ben voilà, ils discutent, ils sont ensemble.
01:55:47 Ils ne sont pas mécontents, je pense, la plupart, que ça s'arrête là.
01:55:50 Parce que 20 km, ça aurait été dangereux, je pense.
01:55:53 Il y aurait eu d'autres chutes, il y aurait eu d'autres accrochages.
01:55:55 - Il y a une question, aussi, quand même, par rapport à ce classement général.
01:55:57 Puisqu'il y a eu cette idée de faire repartir avec une trentaine de secondes d'écart,
01:56:01 qui a soulevé un peu de polémique aux commentaires tout à l'heure.
01:56:03 On ne va pas repartir là-dessus.
01:56:04 Mais il y avait quand même une petite dizaine de secondes d'écart
01:56:06 quand la chute a été enregistrée.
01:56:08 Ça commençait à rentrer.
01:56:09 Est-ce que là, pour une dizaine de secondes, on ne peut pas quand même se dire,
01:56:13 finalement, on a loupé une occasion pour les coureurs qui étaient dans le premier groupe ?
01:56:17 Je pense qu'il y avait Skelmoze, notamment, qui était devant.
01:56:20 - Il y avait Delie. - Il y avait Pedersen.
01:56:22 - Il y avait beaucoup de monde. Il y avait du beau monde.
01:56:24 - Nelson Paulesse, oui.
01:56:25 - Il y avait du beau monde devant. Il y avait quelques coureurs piégés.
01:56:28 Mais voilà, c'est sûr qu'il y a de la frustration pour les coureurs qui étaient à l'avant,
01:56:32 ceux qui étaient présents dans l'action.
01:56:34 Mais j'ai envie de dire qu'on ne peut rien y faire. Maintenant, c'est fait.
01:56:37 - Puis on est arrivé à un moment clé.
01:56:39 On allait reprendre la grande route avec le vent favorable, le vent un petit peu de côté,
01:56:44 où tout à l'heure, on a vu le peloton s'énerver.
01:56:46 Donc, effectivement, on peut tout à fait dire qu'aujourd'hui, il y allait y avoir des piégés.
01:56:49 Il y allait y avoir des coureurs qui allaient certainement très bien se positionner au classement général.
01:56:54 Donc, oui, il y a de la frustration.
01:56:56 Mais bon, après, quand on remet tout dans le contexte et les coureurs, nous, pour l'avoir vécu…
01:56:59 - Ce que je voulais dire, Christophe, c'est prendre le classement général avec cet écart.
01:57:02 Là, au moment où on arrête la course, c'est impensable.
01:57:04 - Parce que c'est impossible de savoir qui est vraiment devant, qui ne l'est pas.
01:57:08 Enfin, dans le groupe de devant, à la limite, la vingtaine de coureurs, ça, on les a.
01:57:12 Mais c'est surtout qui est dans le groupe derrière, qui a été pris dans la chute.
01:57:15 Vous voulez dire quelque chose, Patrick ?
01:57:16 - Non, non. Je vous écoute religieusement.
01:57:18 - Non, non. C'est clairement impossible d'identifier les 50, 60 coureurs qui composaient le premier et le deuxième groupe.
01:57:25 Donc, non. Puis, on n'est même pas sûr s'il y avait 10, 12, 13 secondes.
01:57:30 On sait que ça se joue à la seconde. On fait les bonifications. C'est aussi pour ça.
01:57:34 Tous les ans, le classement général, il se joue à très peu.
01:57:36 Non, on ne peut pas, pour l'éthique de la course, on ne pouvait pas, là,
01:57:39 comptabiliser les écarts qui étaient faits au moment de la neutralisation.
01:57:43 - La question qu'on peut se poser, c'est est-ce que l'absence de résultats aujourd'hui,
01:57:48 une étape en moins, est-ce que ça change le scénario global de la course ?
01:57:52 C'est-à-dire, est-ce que ça va avoir une incidence, Johan, sur la suite de la course ?
01:57:57 Demain, c'est l'étape de baissage. Les coureurs la connaissent bien. C'est assez classique.
01:58:01 Après, demain, il y a le mont Bouquet.
01:58:02 Et ensuite, il y a le contre la montre avec le chrono en coque de l'hermitage à l'aise.
01:58:06 - Je ne sais pas. J'aurais tendance à dire non, puisque c'était une étape qui arrivait au sprint.
01:58:09 Les efforts ont été faits avant. - Bien sûr. Mais au sprint, tu as combien ?
01:58:12 A 3 ? A 10 ? A 100 ? - Moi, je dirais oui.
01:58:14 - Moi, je dirais non parce que la fatigue, elle a été accumulée de toute façon de la même manière.
01:58:17 - Ça va piquer. - Ça va piquer. On le lance.
01:58:18 - Pour tous les coureurs, je ne sais pas. Je… - Moi, je dis oui. Moi, je dis oui, clairement.
01:58:22 Parce que là, il y avait… Non, mais il y avait… Avant, si on remonte juste avant la chute,
01:58:27 l'équipe Cofidis n'a personne devant. L'équipe Agencie Troyes n'a personne devant.
01:58:31 J'en avais identifié une autre. - Est-ce que ça allait rentrer ?
01:58:33 - Je ne sais plus. On ne sait pas en fait. Et si ça rentre, on ne sait pas si tout le monde…
01:58:36 En tout cas, ce qui est sûr, par exemple, c'est que là où Benoît Cosnefroy était situé,
01:58:39 lui, il ne rentrait pas. - Ah ben non.
01:58:41 - S'il rentrait, ce n'était pas tout de suite. Donc si ça va avoir une influence…
01:58:43 - Là, il reste à 6 secondes en général. On le rappelle ce soir.
01:58:45 - Oui, oui. Il est troisième aux classes en général. Non, non. Il y a toujours une incidence.
01:58:50 Après, il y a des choses plus graves que ça. C'est pour ça qu'on arrête la course.
01:58:54 Mais oui, aujourd'hui, il y aurait eu des courants de piégés. C'est une certitude.
01:58:59 - L'équipe Arkea n'avait personne devant. - L'équipe Arkea. C'est celle-là que je cherchais aussi.
01:59:02 Elle n'avait personne devant aussi. Donc non, non. Ça aurait clairement eu une incidence.
01:59:06 Là, on refait un point zéro par rapport à ce qu'il était hier soir après la première étape.
01:59:10 On repartira avec les mêmes écarts demain matin.
01:59:12 - Et quant aux enseignements, on notera quand même que les équipes qui étaient fortes hier
01:59:16 l'ont été encore aujourd'hui. Confirmation de l'équipe loteux Destini, puisque le leader de la course était devant.
01:59:21 Confirmation pour l'équipe track SEGA Freddo. Pedersen, Schelmoze étaient devant.
01:59:25 Ils sont tous les deux placés au général. Confirmation aussi pour l'équipe Ineos, qui était bien représentée également.
01:59:31 - L'équipe Total Energy qui avait deux courants aussi, qui était déjà devant à l'avant hier.
01:59:35 - On a encore aperçu Pedersen, deux lits en tout cas, en tête de peloton en ce moment.
01:59:40 On va bientôt passer sous la flamme rouge. Patrick, j'espère que vous êtes prêt pour commenter cette arrivée.
01:59:45 - Ça va bien se passer. - Neutralisée.
01:59:47 - Non mais c'est vrai qu'il y aura encore... J'entendais par là, il n'y a pas d'incidence.
01:59:52 - Tu n'as pas entendu ? Il y a eu une petite...
01:59:54 - Il faut la mettre plus fort cette sonnette. - Plus fort la cloche.
01:59:57 - On est avec Stéphane Gobert, directeur sportif de l'équipe AG2R Citroën.
02:00:01 Bonjour Stéphane, merci de nous répondre également.
02:00:04 Ma première question, elle ne va pas être sur la course neutralisée, elle va être sur Benoît Cosnefroi.
02:00:08 Comment va Benoît ?
02:00:10 - Écoutez, ça va, il est reparti. Des plaies, c'est sûr que ça a été une chute assez lourde.
02:00:16 Donc il a eu du mal à remettre en route, mais après, une fois après quelques kilomètres,
02:00:21 comme souvent une fois que tout était chaud, c'est bien reparti.
02:00:24 Grâce à l'équipe, il a pu réintégrer le peloton. Malheureusement, il est retombé une deuxième fois, mais là sans gravité.
02:00:30 Donc on attend vraiment le bilan du médecin pour vraiment dire si tout va bien à 100%.
02:00:37 Mais voilà, là il ne se plaît pas à la radio, il est dans le peloton.
02:00:41 Donc pour nous, il n'y a rien de cassé.
02:00:43 - On l'aperçoit également sur ces images Benoît Cosnefroi.
02:00:46 Vous êtes d'accord avec ce que nous disait Thierry Bricot juste avant,
02:00:50 c'est-à-dire sur le fait qu'il n'y avait pas d'autre solution.
02:00:53 Aujourd'hui, c'est la solution la plus sage que d'avoir neutralisé cette fin de course ?
02:00:56 - Oui, bien sûr, je trouve que c'est une décision qui est sage, mais en même temps, c'est le règlement.
02:01:02 Il n'y a plus d'ambulance sur la course.
02:01:04 Thaumatiquement, on ne peut pas faire de course sans ambulance, donc elle doit s'arrêter.
02:01:09 Après, s'il trouve ça logique ou pas, c'est le règlement.
02:01:14 Et pour la sécurité des coureurs, on doit être toujours protégé par des ambulances
02:01:18 du moment qu'elles sont réquisitionnées sur une grosse chute.
02:01:21 On est obligé d'attendre l'arrivée d'autres ambulances.
02:01:24 Et vu les conditions, malgré le soleil, qui sont fraîches,
02:01:28 et c'était trop long à attendre pour les coureurs,
02:01:30 c'était la meilleure décision qui pouvait être prise.
02:01:33 - Stéphane, on vous garde au téléphone pour relancer,
02:01:35 mais on est en train de voir l'arrivée du peloton qui est à 200 mètres maintenant.
02:01:39 On aperçoit Dries de Bonte qui avait fait la jonction également avec le groupe de tête
02:01:42 pendant la course. Arnaud Delis, le leader, qui est complètement sur la droite de votre écran.
02:01:46 Pedersen également, et puis les autres coureurs qui sont derrière.
02:01:49 Il y a aussi Julien Bernard qui est ici.
02:01:51 On va arriver sur la ligne d'arrivée sans vainqueur aujourd'hui
02:01:55 pour la deuxième étape du tour de Bessèges-Tour du Gard.
02:01:59 - On vous rappelle cet incident qui est survenu tout à l'heure à 21,100 km.
02:02:03 C'était le décompte pour la tête de course quand la chute sur le pont est arrivée.
02:02:07 Les ambulances qui sont mobilisées ne sont plus sur la course.
02:02:11 - Le public est resté.
02:02:13 Et pour applaudir le passage des coureurs, le public informé par Daniel Mangias,
02:02:18 le speaker officiel de la course, de cet incident.
02:02:22 Ce sont des choses qui arrivent et on applaudit ces coureurs au passage de la ligne
02:02:26 parce que ça rappelle aussi à tout le monde que le vélo est un sport
02:02:29 où on prend parfois des risques avec les conséquences que ça a eues aujourd'hui.
02:02:33 On ne l'espère pas trop sur l'organisme des coureurs les plus touchés,
02:02:36 mais sur l'organisation dans son ensemble de cette belle épreuve.
02:02:39 - J'ai une question de règlement.
02:02:40 S'il y a un coureur qui finalement n'est pas arrivé jusqu'au bout,
02:02:43 parce que tous les coureurs sont obligés d'avoir pris le ploton,
02:02:46 le mouvement du ploton pour aller jusqu'à la ligne.
02:02:49 - Celui qui est dans l'ambulance, non.
02:02:51 - Non, mais je ne vous parle pas de cela, Yohann.
02:02:53 - Celui qui est dans l'ambulance ne repartira pas demain.
02:02:55 - Oui, les autres coureurs, à partir du moment où on ne va pas...
02:02:58 Encore une fois, les temps ne sont pas pris,
02:02:59 donc on lui demande juste de passer la ligne d'arrivée
02:03:02 puisque l'étape a été neutralisée et non pas annulée,
02:03:05 ce qui dans le résultat est sensiblement identique, on est d'accord.
02:03:09 Mais donc le coureur franchit la ligne d'arrivée,
02:03:12 peu importe qu'il soit passé en tête ou même deux minutes après tout le monde,
02:03:16 il repartira demain.
02:03:17 - C'est la confirmation du classement général qui est donc inchangée.
02:03:20 Benoît Cosnefroy, toujours troisième, Arnaud Delis, toujours leader.
02:03:23 Stéphane Goubert est toujours avec nous.
02:03:24 Dernière question, Patrick Chassé peut-être ?
02:03:26 - Oui, Stéphane, la question qu'on se posait juste avant de vous avoir en ligne,
02:03:31 est-ce que selon vous, l'absence de résultats dans cette deuxième étape,
02:03:35 ça change la donne sur l'ensemble de l'épreuve
02:03:38 et sur le classement final que l'on aura dimanche à Alès ?
02:03:42 - Non, je ne pense pas.
02:03:44 On s'avançait vers une arrivée au sprint, l'échappée allait être rejointe,
02:03:48 il n'y avait plus que 10 secondes d'appelé Christophe
02:03:51 et je fais confiance en Christophe sur le temps.
02:03:53 Donc, voilà, non, ça ne va pas changer.
02:03:55 Demain, une belle étape, Bessèges-Bessèges, c'est toujours une étape de mouvement
02:04:01 et puis le bouquet, cette course de côte,
02:04:03 où les meilleurs grimpeurs vont pouvoir s'exprimer
02:04:06 et après, le classement général se définir définitivement.
02:04:10 Lors du contre-la-montre, donc, non, ça ne va rien changer du tout.
02:04:14 Voilà, surtout, Bessèges-Bessèges, c'est quand même une étape beaucoup moins dangereuse,
02:04:21 même si là où c'est tombé, ce n'était pas le plus dangereux de l'étape,
02:04:25 mais il n'y aura pas, pour moi, il n'y aura pas de conséquences.
02:04:28 - Merci beaucoup Stéphane Goubert d'avoir été avec nous
02:04:31 pour nous donner le pouls, le tempo de cette situation exceptionnelle.
02:04:35 Donc, la course neutralisée, plus d'une vingtaine de kilomètres parcourus dans ces conditions,
02:04:40 c'est-à-dire en sachant qu'il n'y aura pas de vainqueur à l'arrivée,
02:04:42 qu'on ne va pas disputer la victoire d'étape finalement, aussitôt comme ça dans la saison
02:04:46 et Arnaud Delis, donc, vous voyez qu'il va bien sûr garder son maillot de leader demain.
02:04:53 C'est une situation confuse en fait.
02:04:56 - Le foc !
02:04:57 - Oui, c'est ça, tout le monde a l'air quand même assez calme,
02:05:00 mais c'est vrai qu'on voit les gens discuter avec les coureurs qui sont à côté,
02:05:03 on prend les derniers pouls également,
02:05:05 on aperçoit Thibaut Pinot qui est suivi par nos envoyés spéciaux,
02:05:09 Charles-Antoine Norat et Charlie Fort-Boursereau.
02:05:13 - En tout cas, on a vu des coureurs qui étaient contents que la course s'arrête aussi
02:05:17 parce que ça allait vraiment vite depuis un moment
02:05:20 et pour certains, certains sont frustrés que la course ne continue pas
02:05:24 parce qu'ils étaient en tête et puis d'autres qui sont un peu plus contents
02:05:26 parce que ça se relève quand on est un peu à bloc,
02:05:28 et bien c'est vrai que ça fait parfois du bien de terminer tranquille.
02:05:31 - Allez, on est à Benoît Cosnefroire justement, qui est au micro de Charles-Antoine Norat,
02:05:35 celui qui est tombé deux fois, Benoît.
02:05:37 - Benoît, une journée très compliquée avec deux chutes.
02:05:41 Racontez-nous déjà la première, vous étiez au milieu du peloton.
02:05:44 - Oui, c'est ça, la première, je n'ai rien pu faire.
02:05:46 Je pense que je suis dans les premiers à tomber.
02:05:48 En tout cas, il y a un vélo d'un coureur de l'équipe IF devant moi,
02:05:53 donc je suis obligé de tomber, entre guillemets.
02:05:56 Après, il y a les gars qui s'empilent un peu sur moi.
02:05:59 L'équipe a fait un super boulot pour que je revienne dans le peloton
02:06:02 et après, je reprends la deuxième chute sur le pont.
02:06:05 Là, je n'ai rien pu faire parce que j'avais mon vélo 2
02:06:08 et mon vélo qui n'a jamais servi
02:06:10 et les disques n'étaient pas faits, ni les plaquettes de frein.
02:06:15 Je n'ai pas pu freiner, en fait, j'avais zéro frein.
02:06:17 Donc, je me suis encore empilé dans la chute.
02:06:19 Après, je pense que c'était une bonne chose
02:06:24 que les organisateurs et les commissaires neutralisent la course.
02:06:30 Je crois qu'il n'y avait pas le choix d'arrêter la course vis-à-vis des médecins.
02:06:34 Après, c'était très compliqué de repartir.
02:06:37 Je pense que ça n'aurait pas été une bonne chose.
02:06:39 Je pense qu'il faut le dire, quand les décisions sont bonnes.
02:06:44 Du côté corps, je pense qu'on est tous heureux que cette décision soit comme ça.
02:06:49 Même si on est conscient que pour le spectacle, pour la télé
02:06:52 et pour tous ceux qui sont venus nous voir ici,
02:06:54 on n'a pas pu offrir le spectacle.
02:06:56 Mais il y a des journées où je pense qu'il faut être un peu plus sage
02:06:58 et c'était le cas aujourd'hui.
02:07:00 Benoît, un petit mot sur la situation physique.
02:07:02 Où est-ce que vous avez mal ?
02:07:03 On imagine que vous allez voir le médecin, mais votre première réaction ?
02:07:06 J'ai mal un peu partout.
02:07:08 Je ne pense pas avoir de grosses blessures.
02:07:11 Après, j'ai très mal dans le fond de la main.
02:07:13 Je n'arrive pas trop à reprendre mon guidon sur le retour sur l'une d'arrivée.
02:07:17 Après, je pense que ça refroidit.
02:07:21 Je ne suis pas sûr qu'il y ait grand-chose.
02:07:24 En tout cas, je suis tombé bien d'être de côté du corps.
02:07:27 Je suis grattiné de partout et un peu robot.
02:07:31 Merci Benoît, on vous laisse aller récupérer.
02:07:33 Merci Benoît Causseneufroy de s'arrêter dans ces conditions.
02:07:36 Au-delà de la situation particulière de la journée,
02:07:38 c'est vrai qu'il a chuté deux fois.
02:07:39 Ce n'est pas toujours évident d'aller répondre après
02:07:41 quand on a subi de chutes comme ça, Pierre.
02:07:43 Oui, oui.
02:07:45 Déjà, chapeau à lui de s'arrêter et de nous donner des nouvelles.
02:07:49 Mais on voit qu'il a quand même mal à sa main du côté droit.
02:07:54 Je pense qu'il essaie de faire un peu illusion.
02:07:58 Demain, il y a une grosse étape, B16-B16.
02:08:01 Il va falloir vite vite te récupérer.
02:08:03 Il va falloir que son staff soit très efficient pour le remettre sur pied.
02:08:07 On rappelle la cérémonie protocolaire qui va se tenir, Patrick ?
02:08:10 Oui, tout à l'heure, je parlais d'étapes neutralisées,
02:08:12 non pas d'étapes annulées.
02:08:14 Ça en est l'illustration.
02:08:15 C'est-à-dire qu'il y aura bien pas de temps pris
02:08:18 ou d'écart pris sur la ligne d'arrivée.
02:08:21 Mais néanmoins, les points pris en cours de tape,
02:08:24 tant que la course pouvait évoluer normalement, seront comptabilisés.
02:08:29 Ça va avoir pour conséquence un changement de leader
02:08:32 en ce qui concerne le classement de la montagne.
02:08:34 Ce sera, je crois, le seul changement que l'on aura à l'issue de cette étape.
02:08:39 C'est le Belge Vito Bratt qui deviendra le meilleur grimpeur
02:08:44 de cette étoile de Bessèges puisqu'il dépossède son compatriote Aiko Bastiaens,
02:08:49 qui était échappée hier.
02:08:51 Il y aura aussi le podium du combatif, on nous avait dit à propos de cette étape.
02:08:54 Bon courage aux jurys pour définir le plus combatif.
02:08:59 On regarde le profil de l'étape de demain, puisqu'on en parle de cette étape
02:09:02 Bessèges-Bessèges, fameuse, classique de l'étoile de Bessèges.
02:09:06 Troisième étape, pas si facile que ça.
02:09:09 3000 mètres de dénivelé, quand même.
02:09:11 Ce n'est pas anodin.
02:09:13 Les coureurs jusées la connaissent bien parce que l'étoile de Bessèges,
02:09:16 depuis le début 1970, je crois, c'est à Bessèges que ça se déroule.
02:09:21 D'ailleurs, je rappelle qu'au départ, c'était une course d'un jour
02:09:23 qui est devenue par la suite une course par étape.
02:09:26 Donc, on a ici cet enchaînement entre le col de Trelis et le col d'Ebrus,
02:09:30 qu'on retrouve dès le départ.
02:09:32 On va peut-être monter sur les rouleaux, ceux qui veulent faire l'échappée.
02:09:35 Et puis, on retrouve ça aussi dans le final.
02:09:38 Voilà, cette côte.
02:09:40 On rappelle que les deux dernières années, le type qui a gagné l'état,
02:09:43 il a gagné le général aussi.
02:09:45 Voilà, ça c'est une bonne information pour les pronos de demain.
02:09:48 On file tout de suite du côté de la ligne d'arrivée,
02:09:51 puisque Alain Deleuil est avec Charlie Fort-Boursereau
02:09:54 et Charles-Antoine Norat pour nous raconter comment il a vécu cette étape.
02:09:58 - Oui, exactement. On est avec Alain Deleuil, directeur sportif.
02:10:03 Vous étiez dans la course à Lens. C'est une décision inédite, mais compréhensible.
02:10:06 - Ah ben, totalement compréhensible.
02:10:08 Dès l'instant où il n'y a plus d'ambulance,
02:10:10 on ne peut pas assurer la sécurité des coureurs.
02:10:12 Imaginons qu'il y a encore une chute à Prez, donc ce n'est pas possible.
02:10:15 Donc, je pense que les commissaires ont pris la bonne décision.
02:10:18 - Vous savez qu'il y a des coureurs qui sont partis en ambulance chez vous.
02:10:21 Il n'y a pas de grosse casse ?
02:10:23 - Non, heureusement pour nous, on n'a pas de blessés.
02:10:26 On n'a qu'un coureur qui est tombé.
02:10:28 C'était Alexandre Deletre, mais sans gravité aucune.
02:10:31 Il a un peu mal à l'épaule, mais rien de spécial.
02:10:34 Rien de cassé, toujours.
02:10:36 - Qu'est-ce qu'on va dire maintenant à ces coureurs
02:10:38 quand on finit une étape comme ça d'une manière assez inédite ?
02:10:40 Ils ont peut-être un peu eu froid, et demain, il y a une grosse étape qui arrive aussi.
02:10:43 - Écoutez, on essaie de les rassurer.
02:10:45 Déjà, on n'en a pas. Ils sont déjà contents de ne pas être pris dans la chute.
02:10:49 C'est tout à fait logique, c'est humain.
02:10:51 Et puis maintenant, la course repart, donc on verra demain.
02:10:54 Mais c'est vrai qu'on va avoir une pensée pour tous ceux qui sont mal.
02:10:59 Je ne sais pas l'état un peu de certains coureurs,
02:11:02 mais je pense que ça s'est bien empilé, donc il doit y avoir un peu de casse quand même.
02:11:07 - Merci Alain, bonne soirée.
02:11:09 - Merci à Charles-Antoine Nora également.
02:11:11 On revoit cette image impressionnante.
02:11:13 Christophe, on peut la recommander, surtout avec Valentin.
02:11:16 On le voit qui est en train de tendre, Valentin Ferron précisément,
02:11:19 qui est en train de tendre la main pour être aidé à un coureur d'Alpecin.
02:11:23 - Et comme tout le monde est empêtré, personne ne peut lui porter secours.
02:11:26 - Exactement, ce n'était pas l'endroit où il fallait basculer de l'autre côté du pont.
02:11:29 Après, ce n'était pas non plus très très haut, et puis il a réussi à rester accroché.
02:11:32 Donc, il n'y a pas de mal, je pense, pour Valentin.
02:11:34 Juste une bonne frayeur.
02:11:35 Le plus inquiétant, c'est quand même ceux qui sont allongés au milieu de la route.
02:11:38 On a vu qu'on a mis très longtemps à être évacués.
02:11:41 J'allais dire repartis, mais ils ne sont même pas repartis.
02:11:43 Ils ne sont même pas relevés, en fait. C'est l'ambulance qui les a relevés.
02:11:46 Donc, voilà, pour qu'on ait quand même trois ambulances qui soient mobilisées
02:11:49 pour emmener des coureurs à l'hôpital, c'est qu'il y a du monde quand même
02:11:52 qui est resté à terre. Il y a certainement de la casse.
02:11:54 - Arnaud Delis qui va monter sur le podium, on l'a aperçu derrière.
02:11:57 Malheureusement, c'est vrai qu'on a vécu une chute pas facile, en tout cas, sur cette étape.
02:12:02 Et dès qu'on aura des informations, on ne manquera pas de vous les donner, évidemment.
02:12:07 Donc, on fait le point sur le classement général, Patrick, on le rappelle avant demain ?
02:12:11 - Bien sûr, parce que demain, il risque quand même d'évoluer.
02:12:14 Je suis en train de réfléchir. Je vous ai dit les deux derniers vainqueurs, Bessèges, vainqueurs finales.
02:12:18 - Vous l'avez dit, vous l'avez dit.
02:12:19 - Les deux derniers vainqueurs de ces trois dernières années, je crois.
02:12:22 [Rires]
02:12:24 - Non, mais je réfléchis en même temps, je n'ai pas ça sous les yeux.
02:12:26 Tim Wellens, c'était il y a deux ans. C'était il y a…
02:12:28 L'année dernière, c'était Benjamin Thomas.
02:12:30 Et Wellens, c'était, il me semble, en 2020.
02:12:33 - Vous nous faites le classement général, à un moment donné ?
02:12:35 - Oui, allez, je vous le fais. [Rires]
02:12:37 - Écoutez, ça n'a pas changé. Donc, les bonifications d'hier permettent à Arnaud Delis de rester leader.
02:12:42 On rappelle qu'il était sorti, il avait réglé au sprint Mats Pedersen et Benoît Kosnefroy.
02:12:48 Donc, 4 secondes de retard pour le danois et 6 pour le français.
02:12:52 D'Elan Tun, c'est à 13 secondes.
02:12:54 On a un paquet de coureurs qui sont ensuite à 18 secondes.
02:12:58 Vous avez les premiers d'entre eux. Parmi eux, les favoris.
02:13:01 Mais aussi Benjamin Thomas, le vainqueur sortant, qui hier avait perdu quelques précieuses secondes.
02:13:06 18 secondes, ce n'est pas fichu pour autant.
02:13:09 C'est 10 secondes de plus que le retard qu'il avait l'année dernière après la deuxième étape
02:13:15 et avant sa victoire à Bessèges lors de la troisième étape.
02:13:19 - On va accueillir Greg Acher en même temps sur notre plateau.
02:13:23 On est dans une ambiance un peu particulière.
02:13:25 On a vécu un événement très spécial.
02:13:27 - Un peu tristoule.
02:13:28 - Un peu, ouais, un peu inquiétant même quand on voyait ça.
02:13:30 On n'a pas compris ce qui arrivait tout de suite.
02:13:32 Et effectivement, ce n'est pas la meilleure des fins d'étape.
02:13:34 Mais bon, c'est comme ça.
02:13:36 Ça fait partie des risques.
02:13:37 - Et ça nous rappelle que le vélo, ça reste un sport dangereux.
02:13:39 - Non mais évidemment.
02:13:40 Et bon, on espère que tout le monde ira bien.
02:13:42 C'est le principal.
02:13:43 Vous parliez des ambulances.
02:13:44 Nous, on a aussi des blessés.
02:13:46 Alors, bon, on n'a pas d'Mbappé contre le Bayern de Munich.
02:13:48 Voilà, la lésion ces trois semaines.
02:13:50 On pensait passer un petit jeudi tranquille.
02:13:52 On apprend que Varane ne vient plus en équipe de France.
02:13:54 On apprend qu'Mbappé se blesse.
02:13:56 On va en parler.
02:13:57 On va commenter ce qui s'est passé hier en Ligue 1.
02:13:59 Voilà, vous retrouvez le sourire quand même un peu.
02:14:01 Voilà.
02:14:02 - Parlez pas.
02:14:04 - A demain, midi 25.
02:14:05 - Vous êtes remarquables.
02:14:06 - C'est parti.
02:14:07 Sous-titrage MFP.

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