François-Xavier Bellamy: "Il n'y a qu'une seule manière de sortir du déclin économique : c'est la liberté"

  • il y a 6 mois
François-Xavier Bellamy, le candidat républicain aux élections européennes et la tête de liste socialiste Place publique, Raphaël Glucksmann, s'affrontent dans notre émission "C'est pas tous les jours dimanche", à 18h pour une heure de débat.

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Transcription
00:00 vous dites qu'il faut un nouvel emprunt commun et il faut des impôts européens parce que c'est ça le projet que vous portez.
00:05 Et d'ailleurs, de ce point de vue-là, c'est le même projet que les macronistes et c'est un autre point commun que vous avez...
00:10 Je suis pas certain qu'ils aiment beaucoup l'ISF européen.
00:12 Mais les macronistes ont porté l'emprunt commun. Emmanuel Macron lui-même, d'ailleurs, a fait cet emprunt commun.
00:18 Et moi, je l'ai toujours contesté pour une raison très simple.
00:21 Nos économies se seraient effondrées. La Grèce se serait effondrée. L'Italie se serait effondrée. On aurait refait la crise de la dette.
00:26 Aucun État membre de l'Union européenne n'a eu de difficulté d'accès au crédit pendant toute cette période.
00:30 Vous étiez opposé au fait de s'endetter en commun pour lutter contre l'arrêt étonnement de l'économie pendant la pandémie de Covid.
00:35 Vous n'avez aucune ambition pour l'Europe.
00:36 Mais bien sûr que si. L'ambition, c'est justement de sortir des illusions qui fragilisent le continent aujourd'hui.
00:41 Parce que l'Europe est en train de s'enliser dans la crise et de décrocher et de s'appauvrir.
00:45 Et vous vouliez refaire ce qu'on a fait au moment de la crise de la dette avec la Grèce ?
00:49 Je le redis. Je peux le redire autant de fois qu'on voudra. Tous les économistes le constateront.
00:52 Aucun État membre, ni la Grèce, ni l'Espagne. L'Espagne d'ailleurs a emprunté pendant toute cette période à des taux supérieurs,
00:59 à des taux préférables à ceux que la Commission européenne a obtenus pour son propre emprunt commun.
01:03 Donc c'était une aberration économique et c'est une folie politique.
01:06 Parce qu'en réalité, ce sceau fédéraliste n'a pas été consenti par les citoyens.
01:10 Et demain, nous ne savons pas comment rembourser cet emprunt.
01:13 Nous n'en avons pas la moindre idée.
01:15 Et le sujet, ça va être demain. Et c'est vos amis allemands, vos amis socialistes allemands qui demandent.
01:19 On a interdit dans les politiques structurelles de l'Union européenne. Donc la vraie ambition, c'est ça ?
01:23 Non, l'ambition, elle est de revenir à la réalité.
01:25 La réponse de Raphaël Huysman en 30 secondes.
01:27 Et si on veut retrouver la prospérité, il n'y a qu'une seule manière de sortir du déclin économique, c'est la liberté.
01:35 Je sais bien que c'est une cause qui nous distingue.
01:37 Je sais bien que c'est une cause qui nous distingue.
01:39 Bien sûr, parce que toujours plus de taxes, toujours plus d'impôts, toujours plus de contrôles, toujours plus d'énormes,
01:44 toujours plus de contraintes, c'est l'agenda que vous allez porter.
01:46 Nous, nous voulons que l'Europe libère les Européens des freins.

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