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Court métrageTranscription
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Science-fiction, drame, comédie, comédie noire et action sont au programme cette semaine,
00:26 avec tout d'abord "Civil War" d'Alex Garland.
00:29 Nous retrouverons Lubna Azabal à l'affiche de Hamal, un esprit libre.
00:33 Nous irons sur l'île de beauté pour Borgo de Stéphane de Moustier.
00:36 Nous découvrirons "Ici et là-bas" de Ludovic Bernard.
00:39 Nous prendrons la direction du Texas pour Leroy de Shane Atkinson.
00:43 Et nous déroulerons le tapis rouge pour accueillir le premier film réalisé et interprété par Dave Patel, "Monkeyman".
00:50 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:55 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
01:01 En troisième position, "Quitter la nuit" obtient 3,6/5.
01:06 Juste au-dessus, avec 3,7/5, on retrouve Rosalie.
01:13 Et cette semaine se place en première position, "Noulet le roi" qui obtient 3,9/5.
01:21 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:24 "Civil War" marque le grand retour de Kirsten Dunn sous la direction d'Alex Garland.
01:27 Le cinéaste nous plonge dans l'horreur de la guerre civile aux États-Unis
01:31 et questionne l'avenir de nos sociétés et du journalisme.
01:34 C'est un film édifiant dans le sens où l'histoire traite des conséquences d'une société polarisée.
01:39 Et ce n'est pas uniquement le cas aux États-Unis.
01:41 Les États-Unis sont un pays qui est en train de se développer.
01:44 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
01:46 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
01:48 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
01:50 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
01:52 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
01:54 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
01:56 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
01:58 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
02:00 Ils sont en train de se développer en tant que pays.
02:02 Et ce n'est pas uniquement le cas aux États-Unis.
02:04 C'est un phénomène qui se généralise dans le monde.
02:06 C'est un phénomène qui se généralise dans le monde.
02:08 C'est un film immersif et très réaliste.
02:10 On ne parle pas d'une invasion d'extraterrestres.
02:24 Le film dépeint une situation qui, malheureusement, pourrait s'avérer possible.
02:29 Le film dépeint une situation qui, malheureusement, pourrait s'avérer possible.
02:31 Alex Garland a réalisé un énorme blockbuster.
02:43 Mais le film va au-delà de ça.
02:45 Il ne s'agit pas que d'action.
02:47 L'histoire traite subtilement de sujets brûlants et délicats
02:49 auxquels nos sociétés sont confrontées.
02:51 auxquels nos sociétés sont confrontées.
02:53 La vérité telle que nous la connaissons est sur le point de disparaître.
02:55 La vérité telle que nous la connaissons est sur le point de disparaître.
02:57 Maintenant, les gens consomment les informations à travers les réseaux sociaux.
02:59 Maintenant, les gens consomment les informations à travers les réseaux sociaux.
03:01 Ils restent bloqués dans leur bulle, qu'ils soient républicains ou démocrates.
03:03 Ils restent bloqués dans leur bulle, qu'ils soient républicains ou démocrates.
03:05 Mais la vérité factuelle et vérifiée,
03:07 Mais la vérité factuelle et vérifiée,
03:09 ainsi qu'une approche impartiale de l'information,
03:11 ainsi qu'une approche impartiale de l'information,
03:13 ne revêt plus la même importance.
03:15 ne revêt plus la même importance.
03:17 ne revêt plus la même importance.
03:19 Aujourd'hui, que dans le passé.
03:21 Aujourd'hui, que dans le passé.
03:23 Aujourd'hui, que dans le passé.
03:25 Aujourd'hui, que dans le passé.
03:27 Amal, un esprit libre de Jawad Khalid,
03:29 Amal, un esprit libre de Jawad Khalid,
03:31 Amal, un esprit libre de Jawad Khalid,
03:33 se déroule dans un lycée en Belgique.
03:35 Amal, prof de français,
03:37 voit le harcèlement d'une élève sur les réseaux sociaux
03:39 voir le harcèlement d'une élève sur les réseaux sociaux
03:41 contaminer toute sa classe et dégénérer.
03:43 Elle comprend vite que c'est le nouveau prof de religion islamique
03:45 qui tire les ficelles.
03:47 qui tire les ficelles.
03:49 Aujourd'hui, vous allez découvrir un nouvel auteur.
03:51 Aujourd'hui, vous allez découvrir un nouvel auteur.
03:53 Abu Nawas. Il est musulman.
03:55 Et il aimait aussi bien les hommes que les femmes.
03:57 Les élèves sont venus me voir. Ils sont furieux.
03:59 Y a rien de bon dans ce livre pervers.
04:01 Et ça va à l'encontre de ce que j'essaie de leur apprendre.
04:03 Ce prof, c'est un converti.
04:05 Et pour moi, c'était primordial de
04:07 mettre le poing
04:09 et le doigt sur justement
04:11 ce genre de personnage
04:13 qui est beaucoup plus virulent
04:15 que les musulmans.
04:17 Pourquoi ? Parce que
04:19 un, ils vont suivre
04:21 des formations
04:23 dans des pays comme le Qatar, l'Arabie saoudite
04:25 et l'Egypte avec les frères musulmans.
04:27 Voilà.
04:31 On a jeté le diable. Allez, sors.
04:33 Ils ne parlent pas l'arabe.
04:35 Ils ne comprennent pas
04:37 vraiment l'arabe. Ils ne lisent pas
04:39 l'arabe. Et automatiquement, ils ne lisent
04:41 pas le Coran. Ils ne connaissent
04:43 pas le texte.
04:45 C'est pas un jeu, Amal. Ils ont notre adresse.
04:47 Mette-le bien dans le train.
04:49 Tu ne me fais pas peur.
04:51 Il y avait peut-être cette chose que j'avais effectivement
04:53 envie de dire, c'est le
04:55 "not in our name".
04:57 Il y a tellement d'attentats,
04:59 tellement de massacres terroristes,
05:01 d'assassinats
05:03 au nom d'Allah.
05:05 Il y a toujours des mecs comme lui, qui ont à s'excuser tous les jours d'être musulmans.
05:07 Qui à chaque fois me mettent
05:09 dans une colère intérieure
05:11 et qui me font peur. Je me sens sale, dégueulasse
05:13 à chaque fois. Mais vraiment, c'est le sentiment que je ressens.
05:15 Parce que je suis du culture
05:17 musulmane, je ne suis pas pratiquante, mais mes parents
05:19 le sont. J'ai ma mère
05:21 porte-voile, par exemple.
05:23 Et elles, je vois aussi son désarroi à chaque fois
05:25 qu'il y a un drame.
05:27 Et j'ai vraiment peur pour toi.
05:29 Pour nous.
05:31 Une jeune femme surveillante de prison
05:37 débarque en Corse, où elle vient d'être mutée avec son
05:39 compagnon et ses deux enfants. Dans ce centre
05:41 pénitentiaire, qui laisse une certaine
05:43 autonomie à ses détenus, elle va croiser
05:45 un jeune homme très influent dans le centre.
05:47 "Borgo" est le deuxième film de Stéphane de Moustier,
05:49 après "La fille au bracelet", où on y retrouve
05:51 un personnage féminin tout aussi
05:53 opaque et fascinant.
05:55 Je suis d'accord qu'il y a des points communs entre les deux.
06:01 On m'avait en première certainement demandé si c'était la même fille qui jouait
06:03 le personnage. Et ben non, c'est deux
06:05 actrices différentes. Donc ça veut bien dire
06:07 qu'il y a des points communs entre les deux.
06:09 Et aussi, cinématographiquement, je vois bien où sont les points communs.
06:11 Moi j'aime bien qu'elle soit plutôt taiseuse.
06:13 Elles ont toutes les deux un truc d'intégrité aussi,
06:15 qui est chevillé au corps, qui me plaît assez.
06:17 "On a un problème avec la fouille de ce matin, t'as rien vu d'inhabituel ?"
06:19 "Pourquoi tu me demandes ça ?"
06:21 "On a trouvé deux pièces de revolver."
06:23 "Viens voir, viens voir." Elle est toujours fidèle à elle-même,
06:25 mais je pense qu'on peut dévier... Les gens qui dévient,
06:27 ça rendent pas compte. Elle a l'impression d'être fidèle
06:29 à ce en quoi elle croit. Et tu as fait
06:31 raison de dire que c'est bien qu'elle est très droite.
06:33 Elle va être très loyale avec certaines personnes,
06:35 et pas toujours avec les bonnes, simplement parce qu'à un moment
06:37 elle peut être dupée ou elle peut se tromper.
06:39 "Vous savez ce qu'on dit sur l'unité 2 ?"
06:41 "Reculez !"
06:43 "Et aux salines, ça va ?" "Comment tu sais que j'habite aux salines ?"
06:45 "On dit que c'est les détenus qui surveillent les gardiens
06:47 et non l'inverse."
06:49 Aftia, elle a un truc de vérité qui est en elle.
06:51 Elle a pas besoin de jouer une émotion pour qu'on
06:53 l'éprouve. Elle la ressent, et donc
06:55 nous on la ressent aussi.
06:57 "Et au fait, j'ai besoin d'un renseignement.
06:59 J'ai besoin de connaître la date de la prochaine permission de Rose.
07:01 Le jour où il sort."
07:03 J'aime bien les personnages qui retiennent leur larme plutôt que ceux
07:05 qui les montrent. J'aime bien les personnages qui
07:07 retiennent leur cri plutôt qu'ils hurlent
07:09 parce que je trouve que ça laisse plus de place aux spectateurs pour
07:11 cheminer avec le personnage.
07:13 On n'est pas pris en otage. "Alors c'est toi la matone ?"
07:15 "Oui."
07:17 "Et vous voyez certains détenus en dehors du travail ?"
07:19 "Moi et suivi."
07:21 "Voilà, on t'a suivi. Elle est petite, Lila."
07:23 "En même temps, on n'est pas dans le jugement aussi.
07:25 Parce que c'est vrai que
07:27 moi en lisant, je me suis dit
07:29 j'aurais pu être à sa place aussi.
07:31 J'ai essayé vraiment de m'identifier à ce personnage
07:33 sans la juger."
07:35 "Il ne fallait pas de complaisance
07:37 avec elle, mais il ne fallait pas la juger non plus."
07:39 "Oui, parce que c'est humain, on pourrait tous se faire influencer.
07:41 Et moi, en tout cas, c'est ça qui m'a touchée."
07:43 "Toi, je vais te donner un conseil.
07:45 Maintenant, fais-toi discrète."
07:47 À l'affiche d'IC et Labatt de Ludovic Bernard,
07:55 Hakim Jemili incarne un Français
07:57 installé au Sénégal depuis 15 ans.
07:59 Suite à un problème de visa,
08:01 il est renvoyé en France et débarque
08:03 chez un cousin éloigné de sa femme
08:05 qui travaille comme commercial à Paris.
08:07 "Ça va, tout va bien ici ?"
08:09 "On a un incident diplomatique."
08:11 "Ça fait 15 ans que je suis ici. Je suis Sénégalais."
08:13 "Il nous faut les papiers sénégalais, sinon..."
08:15 "Ce que j'aime beaucoup dans ce scénario,
08:17 c'est comment il interroge l'identité.
08:19 C'est quoi aujourd'hui d'être Français ?
08:21 C'est quoi d'être Sénégalais ?"
08:23 "Je le connais pas, le cousin.
08:25 Je pensais qu'il avait pas ses papiers."
08:27 "Cousin !"
08:29 "Toi, t'es le fils d'Ousmane ?"
08:31 "Beau fils !"
08:33 "Tu savais qu'il était blanc ?"
08:35 "Au-delà de la naissance, du sol,
08:37 c'est l'appartenance à une culture,
08:39 à un pays. C'est tout ça.
08:41 C'est pas que être là."
08:43 "Il est bien mignon avec ses histoires de passeport.
08:45 En attendant, je risque mon job."
08:47 "Je travaille chez Terroir de nos régions.
08:49 Je représente les terrines, les foie gras,
08:51 des territoires, des terres.
08:53 Je suis un peu comme les autres.
08:55 Je suis un peu comme les autres.
08:57 J'ai beaucoup rejeté moi aussi à l'époque.
08:59 Je suis toujours arabe."
09:01 "T'es toujours arabe ?
09:03 Je te confirme."
09:05 "Plus jeune, quand t'as pas l'aventurété,
09:07 quand tu tombes sur les mauvaises personnes,
09:09 c'est vrai que tu perds beaucoup confiance en toi.
09:11 Tu rejettes ton identité.
09:13 T'as honte d'être arabe.
09:15 L'islam, je t'en parle même pas.
09:17 T'as honte de tes parents, de tes origines.
09:19 Je pense que les jeunes qui seront dans mon cas,
09:21 peut-être là, en ce moment,
09:23 à se sentir décomplexés vis-à-vis de tout ça,
09:25 ce sera déjà une belle chose de faire."
09:27 "Oui, allô Alexandra ?
09:29 Je suis en chemin là.
09:31 Ça bougeonne pas mal."
09:33 "Tu parles bien le blanc."
09:35 "T'as intérêt à tenir la carotte."
09:37 "C'est un sujet très complexe, très touchy.
09:39 On peut vite tomber dans un gouffre.
09:41 Il fallait que le film
09:43 ne soit pas moralisateur,
09:45 donneur de leçons.
09:47 Il fallait que les personnages soient entiers.
09:49 Que ce soit tout au premier degré."
09:51 "Moi, je te vois habillé comme ça,
09:53 personnellement, je t'injoute n'importe quoi."
09:55 "Ils savent pas que je suis noir.
09:57 C'est bon, tu comprends, là ?"
09:59 "Donc c'était ça, c'était faire rire
10:01 avec quelque chose de plus profond
10:03 qui ait un sens, voilà."
10:05 "Ça te fait de rassurer, cousin ?
10:07 Pour moi, t'es super français.
10:09 Tu gueules, tu râles tout le temps."
10:11 "Tu ronfles !
10:13 - Non, je ronfle pas !
10:15 - Tu ronfles pas, je te jure."
10:17 Pour son premier film,
10:19 la Roy, Shane Atkinson, pratique le mélange des genres
10:21 entre drame, western et comédie noire.
10:23 Quand un homme découvre que sa femme le trompe,
10:25 il décide de se suicider sur un parking.
10:27 Au moment de passer à l'acte,
10:29 un inconnu fait irruption dans sa voiture
10:31 pensant qu'il a affaire au tueur qui l'a engagé.
10:33 ♪ ♪ ♪
10:35 "Avec la Roy,
10:37 j'avais envie d'écrire une histoire
10:39 qui corresponde à mon sens de l'humour
10:41 et de proposer quelque chose
10:43 que j'aurais envie de voir sur grand écran."
10:45 "Avec la Roy,
10:47 j'avais envie d'écrire une histoire
10:49 qui corresponde à mon sens de l'humour
10:51 et de proposer quelque chose
10:53 que j'aurais envie de voir sur grand écran."
10:55 "Avec la Roy,
10:57 j'avais envie d'écrire une histoire
10:59 qui corresponde à mon sens de l'humour
11:01 et de proposer quelque chose
11:03 que j'aurais envie de voir sur grand écran."
11:05 "Avec la Roy,
11:07 j'avais envie d'écrire une histoire
11:09 qui corresponde à mon sens de l'humour
11:11 et de proposer quelque chose
11:13 que j'aurais envie de voir sur grand écran."
11:15 "Avec la Roy,
11:17 j'avais envie d'écrire une histoire
11:19 qui corresponde à mon sens de l'humour
11:21 et de proposer quelque chose
11:23 que j'aurais envie de voir sur grand écran."
11:25 "Avec la Roy,
11:27 j'avais envie d'écrire une histoire
11:29 qui corresponde à mon sens de l'humour
11:31 et de proposer quelque chose
11:33 que j'aurais envie de voir sur grand écran."
11:35 "Avec la Roy,
11:37 j'avais envie d'écrire une histoire
11:39 qui corresponde à mon sens de l'humour
11:41 et de proposer quelque chose
11:43 que j'aurais envie de voir sur grand écran."
11:45 Tu as tué James Arthur