• il y a 8 mois
️"On est des troubadours, on arrive sur un plateau, on fait notre travail, on espère que cela touchera le plus grand nombre et on rentre chez nous", a répondu Jamel Debbouze lorsqu'on lui a demandé ce que cela faisait de travailler pour Vincent Bolloré.

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Transcription
00:00 Non, non, non, moi j'ai eu le canal de Bolloré.
00:03 Avant Bolloré, il y avait Fourretout, il y a eu Messier,
00:06 après Bolloré, il y aura certainement d'autres patrons.
00:09 J'en suis à mon cinquième président de la République,
00:11 mon quatrième président du Vendée,
00:13 vous voyez ce que je veux dire ?
00:14 C'est des choses immuables, ça change.
00:18 Donc rien n'est serré, c'est pas votre problème ?
00:20 Rien n'est figé, non, le monde bouge.
00:23 Dans deux ans, on aura probablement tout un autre discours,
00:28 tout dépendra de ce qui va se passer la veille.
00:30 C'est tellement mouvant que c'est bizarre de faire une analyse figée.
00:34 Bon, c'est pas bizarre, c'est que Canal a quand même beaucoup changé,
00:37 et que la question que tout le monde se pose,
00:38 c'est est-ce qu'on peut rire de tout sur Canal aujourd'hui ?
00:41 Je vois tout à fait où vous voulez en venir,
00:42 mais de là où je suis, vous savez, nous, on est des troubadours,
00:46 on arrive sur un plateau, on fait notre travail,
00:49 on espère que ça touchera le plus grand nombre et on rentre chez nous.
00:52 Que ce soit Radio Nova ou Canal+, j'ai pas beaucoup eu à faire aux patrons.
00:57 Si, Biso, il descendait de temps en temps pour prendre un verre, c'est vrai.
01:02 Mais on a rarement croisé Vincent Bolloré sur un plateau, donc la vérité...
01:08 Avec le Jamel Comedy Club, il y a davantage de diversité, comme ils adorent l'appeler.
01:16 On a filmé pour la première fois de notre histoire un trans sur notre scène,
01:22 on en était très fiers.
01:25 on avance avec notre époque et il n'y a rien qui peut empêcher ça.

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