• il y a 6 mois

Chaque jour, Thomas Schnell et ses invités font un point complet sur l'actualité.
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Transcription
00:00 - Extension du domaine de la censure en Belgique, effectivement, Éric Zemmour a pu finalement participer à ce qu'on appelle la NATCON,
00:09 c'est le rassemblement de leaders conservateurs et nationalistes européens.
00:12 Il était attendu la réunion interrompue hier à la demande du bourgmaistre qui avait expliqué que c'était trop dangereux, qu'il y avait des problèmes de sécurité.
00:21 - C'est toujours le même motif.
00:22 - Et finalement cet arrêté a été retoqué, finalement. Il a pu se tenir ce matin, Éric Zemmour et une bonne partie de la classe politique expliquent ce qui s'est passé hier.
00:31 - Il s'est passé hier est inadmissible ?
00:33 - Totalement inadmissible et je ferai exactement la même analyse que nous venons de faire avec Charlotte sur la situation de Jean-Luc Mélenchon.
00:40 J'ajouterai qu'il y a un cas spécifique à la Belgique, c'est que la Belgique a tout de même ces dernières années un rapport très contrarié à la liberté d'expression et au pluralisme puisque...
00:49 - C'est assez hémipugique pour le coup.
00:51 - Oui, absolument, c'est hémipugique.
00:53 Il est vrai qu'en Belgique, si vous êtes un intellectuel ou un leader politique classé comme étant conservateur, et je ne sais pas où commence et où finit le conservatisme avec eux,
01:02 parce que c'est très difficile, bon peut-être des souverainistes par exemple qui seraient hostiles à la construction européenne telle qu'elle est faite depuis Maastricht,
01:08 seraient classés là-bas à l'extrême droite et donc seraient privés d'audience que ce soit sur les plateaux de télévision, dans les chaînes de radio, dans la presse écrite ou dans les universités.
01:18 Donc ce climat-là est terrifiant, d'autant plus terrifiant que la Belgique n'est pas dénuée d'un certain nombre de problèmes,
01:24 à commencer par le rapport pour le coup à l'islam politique, par le rapport aux frontières, par le rapport à l'insécurité, par beaucoup beaucoup de sujets qui mériteraient des débats libres.
01:35 Et moi je rêve, je vous le dis, à l'Université libre de Bruxelles comme à la Sorbonne à Paris, qu'il puisse y avoir absolument tout le spectre politique qui soit représenté.
01:46 Pour le moment le spectre politique à l'extrême gauche, que ce soit en France ou en Belgique, il a plutôt normalement table ouverte, sauf jusqu'à cette conférence de Lille,
01:55 mais le spectre politique de la droite ou de nationaliste ou de populiste comme on dit aujourd'hui,
02:00 eh bien ils ont beau faire 40%, 50%, 60% dans les sondages ou dans les élections, ils sont toujours privés de débats.
02:08 C'est absolument intolérable et en plus c'est un déni de démocratie face à tous les électeurs ou à tous les gens qui peuvent lire les livres qui ont été produits par Éric Zemmour,
02:18 s'être attaché à sa campagne ou à celle de Victor Orban ou de Nigel Farage, je crois qu'il était aussi invité.
02:24 C'est absolument ubuesque comme situation et je pense qu'il devrait y avoir un front uni des défenseurs de la liberté d'expression d'où qu'ils viennent,
02:33 qu'ils viennent de la gauche la plus radicale ou de la droite la plus radicale, mais malheureusement je ne suis pas sûr que les Insoumis qui ont poussé des hauts cris sur l'interdiction de la conférence de Jean-Luc Mélenchon,
02:43 iront pousser les mêmes hauts cris contre le bourgmestre qui a interdit la conférence d'Éric Zemmour.
02:47 C'est toujours ce fameux problème d'incohérence disons.

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