Chaque jour, Céline Géraud et ses invités font un point complet sur l'actualité.
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00:00 - Europe 1 13h, la suite sur Europe 1 avec vous, Céline Girouet pour décrypter l'actualité.
00:03 Vos chroniqueurs du jour, le chroniqueur politique Jean-Claude Dacier,
00:06 Paul Melun, écrivain essayiste,
00:08 Laëtitia Stroz Bonnard, journaliste essayiste et auteur de l'ouvrage de La France,
00:11 ce pays que l'on connaît connaître,
00:13 paru aux éditions Presse de la Cité.
00:15 - Et on continue à parler des tractations en cours, des alliances,
00:18 avant ces législatives anticipées.
00:21 On a parlé de la droite, Marine Le Pen vient de saluer le choix courageux
00:24 et le sens des responsabilités d'Éric Ciotti,
00:27 et d'y espérer qu'un nombre conséquent de cadres LR le suivent.
00:30 40 ans d'un pseudo-cordon sanitaire qui a fait perdre beaucoup d'élections
00:35 est en train de disparaître, a-t-elle déclaré ?
00:37 En attendant, on va parler de l'extrême droite, toujours avec Marion Maréchal,
00:41 qui a elle aussi discuté avec Jordane Bardella et Marine Le Pen.
00:46 Alors, il est mis à l'écart des discussions entre le RN et Marion Maréchal,
00:50 c'est le président de Reconquête, Éric Zemmour.
00:53 Écoutez Marion Maréchal, justement, à propos de sa relation avec Éric Zemmour,
00:57 elle était l'invitée ce matin de l'heure des pros de Pascal Praud, Europe 1 et CNews.
01:01 - On ne s'est pas toujours compris durant ces élections avec Éric Zemmour,
01:04 en effet, parce que lui considérait qu'il ne fallait en aucun cas
01:08 épargner le RN, mais surtout jouer la concurrence en priorité avec eux.
01:13 - Si Jordane Bardella a confiance en vous, peut-être n'a-t-il pas confiance ?
01:16 - C'est ce que manifestement un certain nombre de dirigeants du RN,
01:19 dont Jordane Bardella directement, a évoqué publiquement à l'issue de notre rendez-vous.
01:25 Moi, je tiens quand même à préciser que je ne suis pas là dans une démarche personnelle.
01:29 - C'est-à-dire que Jordane Bardella a dit "je n'ai pas confiance en Éric Zemmour" hier ?
01:32 - Il a exprimé publiquement le souhait de discuter avec des gens
01:36 qu'il considère avoir été constructifs dans les européennes.
01:38 - Alors, elle n'est pas dans une démarche personnelle, Paul Mellin,
01:41 on peut se poser la question. Éric Zemmour a réagi à son intervention.
01:44 Il a dit "je vais la rencontrer pour connaître ce qu'elle cherche vraiment à obtenir".
01:49 Selon vous, est-ce qu'elle la joue comme Éric Ciotti ?
01:51 - Je ne peux pas m'empêcher, Céline, de faire le parallèle avec la situation d'Éric Ciotti.
01:56 C'est-à-dire que Marion Maréchal, elle aussi, elle répond à sa base.
01:59 C'est-à-dire que la base des militants Reconquête,
02:02 qu'est-ce qu'ils veulent ? Le leitmotiv de Reconquête depuis le début,
02:04 avec Éric Zemmour, c'est quoi ? C'est l'union des droites.
02:06 Éric Zemmour, il s'est fait élire, en tout cas il a participé à la présidentielle,
02:10 il a fait 7% sur le thème de l'union des droites.
02:13 Et là, maintenant que la porte est ouverte à l'union des droites,
02:15 par Jordan Bardella et par Marine Le Pen,
02:17 et que maintenant Éric Ciotti entre dans la danse avec peut-être les LR,
02:21 si vous voulez, Reconquête ne peut pas rester un îlot sauf à avoir zéro député.
02:25 Donc Marion Maréchal, elle réfléchit à la fois avec pragmatisme électoral,
02:29 parce qu'elle se dit qu'il faut qu'elle place des députés,
02:31 et ensuite avec la base et avec les électeurs Reconquête,
02:34 qui, d'évidence, sont favorables à cette union des droites.
02:37 Donc Éric Zemmour, si jamais il persiste dans une, comment dirais-je,
02:41 dans une vision des choses qui serait celle de dire
02:43 "Bah non, nous faisons les choses individuellement et nous n'allons pas vers une union",
02:46 je pense sera très isolé et ne représentera peut-être plus grand-chose parmi ses soutiens,
02:52 alors que lui-même est le principal architecte, le principal promoteur de l'union des droites.
02:56 Moi, personnellement, je faisais plutôt partie de ceux qui disaient
02:57 que ce serait difficile de faire l'union des droites,
02:59 donc j'ai d'autant moins de mal à le dire,
03:01 mais c'est vrai qu'il a toujours été dans cet état d'esprit-là,
03:04 et là, aujourd'hui, on ne comprendrait pas ses électeurs,
03:05 les Français ne comprendraient pas qu'Éric Zemmour se dérobe
03:08 à un moment aussi important de l'histoire de son parti.
03:10 - Laëtitia Strauch-Bonnard, sur cette alliance,
03:13 "R.N. reconquête" ?
03:15 - Le drame d'Éric Zemmour, c'est qu'il n'est pas un politique,
03:19 il est d'abord un journaliste et un écrivain,
03:21 et donc lui, il a pensé la droite avant de fonder un parti et de faire la politique.
03:26 Et quand on le lit, quand on l'écoute,
03:29 il a quand même très souvent critiqué le R.N. sur ses positions économiques,
03:34 à nouveau les traitant quand même plus ou moins de marxistes, de socialistes.
03:39 - Donc c'est une alliance impossible ?
03:40 - Lui, il a toujours rêvé quand même de réussir à les convaincre ou à les surpasser,
03:44 mais là, on voit bien qu'il n'est pas l'homme de la situation politique
03:49 parce qu'il n'est pas prêt, d'une certaine façon, à faire des compromis idéologiques avec des gens.
03:53 Il faut le dire aussi qu'il méprise un petit peu,
03:55 il l'a quand même fait sentir pendant la campagne de la présidentielle,
03:59 pendant la campagne des législatives.
04:01 - Donc on se dirige vers une scission entre Marion Maréchal et Éric Zemmour
04:05 qui risque de jouer cavalier seul ?
04:07 - Je ne peux pas savoir, mais c'est quand même assez brutal, j'imagine, pour lui ce qui se passe,
04:11 parce que c'est le parti qu'il a fondé et là, d'une certaine façon, cela lui échappe.
04:17 Donc la scission est possible, bien sûr, comme la scission chez LR est possible.
04:24 En tout cas, nous vivons des temps assez intéressants.
04:27 - Jean-Claude Dassier ?
04:28 - En tout cas, je pense qu'on n'arrêtera pas Marion Maréchal sur le chemin
04:32 qui va l'amener quelque part proche de sa famille d'origine.
04:36 Qu'est-ce que vous voulez ? Je suis d'accord avec vous sur l'attitude de Zemmour.
04:41 Il a gâché ses chances et ce n'est pas d'aujourd'hui.
04:44 Alors qu'après qu'il prônait l'union des droites,
04:48 je me souviendrai toute ma vie, toute ma vie de sa formule,
04:50 "Ah oui, Marine Le Pen, elle adore les chats, moi je préfère les livres, excusez-moi."
04:56 Vous ne pouvez pas insulter les gens avec qui, ensuite, vous espérez pouvoir négocier,
05:01 discuter et bâtir quelque chose.
05:04 Donc je pense qu'Éric Zemmour, en effet, et sa compagne Sarah Niafaut
05:08 sont dans une passe probablement difficile.
05:10 Les militants, je ne sais pas trop ce qu'ils pensent.
05:12 Néanmoins, je suis convaincu que Marion Maréchal ira jouer un rôle probablement important
05:18 si, évidemment, le Rassemblement National gagne la majorité
05:22 ou devient le premier parti de France au terme de cette aventure.
05:27 - On va demander ce qu'en pense Marie. Bonjour Marie.
05:30 - Bonjour.
05:31 - Vous êtes auditrice d'Europe 1, vous nous écoutez en Rhône-Alpes
05:35 et vous avez voté Reconquête.
05:39 - Tout à fait.
05:41 J'ai voté avant plutôt contre ou par bépies
05:47 et c'est la première fois que j'ai voté pour quelqu'un, pour une liste,
05:53 pour une personne avec laquelle j'avais le plus de points pour moi, Marion Maréchal Le Pen.
05:59 Parce qu'en tant que femme, que femme lesbienne blanche en France,
06:05 je ne me sens pas forcément en sécurité.
06:09 Et ce n'est pas les listes de gauche qui m'apportent ce sentiment de sécurité.
06:16 Je travaille dans un quartier très populaire, je suis pharmacien à Villeurbanne,
06:21 dans un quartier qui craint, on va le dire.
06:25 Et ceux qui m'emmerdent, ce ne sont pas des blousons noirs,
06:30 ce ne sont pas des aristos en veste barboure.
06:33 Voilà.
06:34 Et puis parce que, économiquement parlant,
06:38 je me suis sentie beaucoup plus proche de Reconquête que du Rassemblement National.
06:43 C'est sûr.
06:44 - Quand vous dites qu'on vous ennuie, qu'on vous emmerde,
06:48 à quoi vous subissez ?
06:51 - Quand ma compagne est venue me chercher à la pharmacie en soir,
06:57 que plusieurs personnes du quartier nous ont vu nous tenir la main,
07:01 j'ai des personnes à la pharmacie qui ne veulent plus que je touche leurs ordonnances,
07:06 que je les serve.
07:08 J'ai travaillé 9 ans en parapharmacie avant.
07:11 Donc je suis experte un peu en dermocosméto.
07:17 Je n'ai pas le droit de conseiller leurs filles sur les produits de beauté.
07:22 Parce que je suis capable de les rendre les bien.
07:25 - Marie, ce sont des gens issus de l'immigration qui vous font ces reproches ?
07:29 - C'est ça.
07:30 Honnêtement, oui.
07:32 C'est plutôt des personnes qui sont issues de l'immigration nord-africaine,
07:40 africaine, et puis orientale, Kazakhstan et Roumanie.
07:46 - Et pourquoi plus Reconquête que le Rassemblement National ?
07:50 Pourquoi plus Rixembourg que Jordan Mandela ?
07:53 - Parce qu'au niveau nationalisme, au niveau protection sociale,
08:00 au niveau souveraineté, au niveau économique,
08:04 je me retrouve plus chez Reconquête.
08:07 J'ai l'impression, et c'est vrai, que l'ARN a plus un programme économique
08:16 qui se rapproche un peu du LFI.
08:19 La retraite à 60 ou 72 ans, alors qu'on vit de plus en plus vieux,
08:26 et on est capable, et on est en bonne santé encore, pour la plupart des métiers.
08:31 Je ne parle pas des métiers manuels ou quoi que ce soit,
08:34 la plupart des métiers, on est assis sur un bureau,
08:37 on peut se permettre de bosser encore jusqu'à 60 ans.
08:40 On a besoin de cet argent.
08:42 - Et vous comprenez, Marie, que le Rassemblement National
08:47 tend la main à Marion Maréchal, et que Marion Maréchal
08:50 aille discuter avec le Rassemblement National ?
08:52 - Oui, ça je comprends, et c'est pour ça qu'au législatif,
08:56 je vais voter ARN, parce que j'espère qu'il y aura une union des droites,
09:03 M. Zemmour a créé ce parti, je lui en suis très reconnaissante,
09:09 mais il est devenu un petit peu mégalo, je pense,
09:12 poussé par Sarah Cazeneau, et on a vraiment ce clan
09:16 versus Guillaume Pelletier, Nicolas Bay, Marion Maréchal,
09:20 et je pense qu'il y a un petit peu des bises-bises internes,
09:25 et je pense qu'il faut être intelligent,
09:28 on ne gouvernera pas seul, le RN ne gouvernera pas seul,
09:32 et plus il y a de personnes au sein de cette union,
09:36 ça ne veut pas forcément dire qu'après, à l'Assemblée,
09:38 ils seront d'accord.
09:39 - Merci, Marie.
09:41 - En tout cas, merci beaucoup pour votre éclairage,
09:43 et ce retour d'expérience, Paul Bellin.
09:45 - Il est fort ce témoignage, parce que là, vous avez
09:48 le portrait robot des nouveaux électeurs de l'union des droites,
09:51 ou de cette possible union des droites, c'est-à-dire
09:53 cette dame qui nous dit que, parce qu'elle est LGBT,
09:56 elle a des difficultés au quotidien, causées non pas
09:59 par des blousons noirs ou par des vests barboures, comme elle dit,
10:02 non pas par la vieille homophobie, mais par la nouvelle homophobie,
10:05 celle au nom de l'islam.
10:06 Et ça, c'est ce que la gauche ne veut pas voir,
10:08 c'est la raison pour laquelle la gauche, les classes populaires,
10:11 les classes qui vivent à Villeurbanne justement,
10:13 et qui sont françaises de souche, pourrait-on dire,
10:15 ne veulent plus voter pour eux, et c'est la raison pour laquelle
10:17 des électrices comme Marie souhaitent désormais l'union des droites.
10:20 C'est un changement de paradigme qui est absolument fondamental,
10:23 et ensuite, sur la question de l'union entre le parti d'Éric Zemmour
10:26 et Marine Le Pen, effectivement, elle a répondu à notre interrogation,
10:30 puisqu'elle fait partie de ces électeurs qui sont dans la porosité,
10:33 et peut-être que si elle avait un député LR qui se présentait chez elle
10:36 avec le soutien de Reconquête du Rennes, elle voterait aussi pour ce député-là.
10:39 - Merci Paul. Une réaction peut-être en un mot sur ce qu'on vient d'entendre,
10:42 c'est vrai que ce témoignage de Marie, qui nous écoute en ronald,
10:44 mais qu'on remercie vraiment de nous avoir appelés pour témoigner,
10:47 - Ecoutez, moi ce que je trouve assez triste, c'est que la droite,
10:52 qu'on appelait avant la droite de gouvernement,
10:54 n'est pas réussie à faire ce que demandaient des électeurs comme Marie,
10:59 alors je ne sais pas si elle votait UMP ou LR auparavant,
11:03 mais je parle à nouveau de Nicolas Sarkozy, a tenté de le faire,
11:07 il avait promis cette synthèse-là entre l'ordre et la liberté,
11:12 il ne l'a pas fait, il a énormément déçu,
11:15 et nous sommes en train d'en payer le prix,
11:17 et le prix qu'on paiera, il sera très certainement économique quand même,
11:21 parce que si on se penche sur le programme du RN,
11:24 en tout cas le seul qu'on ait pour l'instant, qui est celui de la présidentielle de 2022,
11:27 alors là, c'est très dépensier,
11:30 et je ne vois pas grand-chose en faveur de la croissance,
11:34 des entreprises, de l'innovation,
11:36 enfin bref, tout ce dont nous avons besoin aujourd'hui.
11:38 - C'est un programme pour faire plaisir, pour dire oui à toutes les revendications,
11:41 et essayer de grossir son capital, la réussite est totale,
11:45 mais vous avez tout à fait raison, Marine Le Pen et Bardella sont en train de réussir,
11:50 on n'a pas tant, un certain nombre, vers la suite,
11:52 de Rassemblement National, de Républicains,
11:56 sont en train de réussir ce qu'on a complètement raté jusqu'à présent,
12:00 au sein du parti des Républicains.
12:03 On n'y est pas arrivé, et là, c'est en cours.
12:06 On verra la suite, je ne sais pas encore une fois,
12:09 comment vont réagir les électeurs du camarade...
12:11 - On va continuer justement, on va les écouter les électeurs du RN,
12:14 pourquoi ont-ils voté, et vont-ils surtout re-voter RN pour ses législatives ?
12:19 - On ira dans un petit village du Beaujolais, c'est très intéressant, restez bien avec nous.
12:22 - Europe 1, à 13h44.
12:23 - Merci de nous rejoindre sur Europe 1, vous écoutez Céline Giraud de 13h à 14h,
12:29 vous réagissez bien sûr au 01 80 20 39 21.
12:32 Et avec vous aujourd'hui Céline, il y a Paul Melun, écrivain essayiste,
12:35 Laetitia Strauss-Bonnard, journaliste et essayiste,
12:38 et le chroniqueur politique Jean-Claude Dacier.
12:40 - Et on s'intéresse aux électeurs justement du RN,
12:43 on va faire une petite escale du côté de Drassé,
12:45 c'est une petite commune dans le Beaujolais,
12:48 Jordan Bardella a rassemblé plus de 54% des voix,
12:51 c'est le plus gros score du département.
12:53 Alors pourquoi ce vote, et surtout est-ce que ces électeurs vont voter à nouveau
12:57 pour le Rassemblement National, le reportage de Jean-Luc Bougeon.
12:59 - Drassé, 1000 habitants, village agricole du Beaujolais,
13:02 vote traditionnellement à droite,
13:04 mais jamais il n'avait accordé 54% à un représentant du RN,
13:07 plus de 35 points devant la liste macroniste arrivée deuxième,
13:11 un score qui est une évidence pour Joël.
13:13 - On en a marre de ce bordel qu'il y a en France, voilà.
13:15 C'est la délinquance dans tous les sens.
13:17 Du laxisme le plus total.
13:19 Ça fait 50 ans qu'on entend les mêmes promesses, et on ne les tient pas.
13:21 Donc j'espère qu'il y aura du changement.
13:23 - Au point d'aller jusqu'au Rassemblement National ?
13:25 - Bien sûr, ils ne seront pas pire que les autres,
13:27 puisque les autres c'est des incapables.
13:29 - La délinquance est pourtant très limitée ici,
13:31 mais ce qui se passe à Lyon à 50 km de là,
13:33 a incité David et Thierry à voter eux aussi RN,
13:36 et ils recommenceront dans 3 semaines pour les législatives.
13:38 - Moi je voterai Bardella.
13:40 - A nouveau ? - Oui.
13:41 - Pour confirmer le message ? - Exactement.
13:42 Et je pense qu'il y aura beaucoup de gens qui vont faire la même chose,
13:44 il faut qu'ils l'entendent.
13:45 - Je continuerai à voter Bardella, je suis sûr.
13:47 Je veux le changement parce que je ne me sens plus en France.
13:49 C'est bien beau d'accueillir les étrangers,
13:51 mais ils ont plus d'avantages que les gens qui sont depuis des années là.
13:55 Je pense que Macron l'a incompris.
13:57 - Le moment est venu d'essayer le RN,
13:58 le seul parti qui n'a encore jamais gouverné,
14:00 conclut ses électeurs ruraux.
14:02 Drassé, Jean-Luc Bougeon, Europa.
14:04 - Une réaction Jean-Claude Dacier sur ce qu'on vient d'entendre ?
14:06 - On devrait faire cette interview en boucle et l'envoyer au président de la République.
14:09 - Pourquoi ? Il était connecté ?
14:11 - Moi je ne veux pas me donner de numérique,
14:13 ça fait des mois, voire des années que je le dis.
14:15 La perte d'autorité, l'affaissement des services publics,
14:19 tout ça est un cortège qui accompagne une immigration hors de contrôle.
14:23 Je ne suis pas en train de dire que toute l'immigration est condamnée et est condamnable.
14:27 Pas du tout. Il y a quand même une source là qui est incontestable.
14:30 Le président de la République n'a pas voulu le voir,
14:33 n'a pas voulu réagir ou il a fait semblant.
14:35 Le résultat des courses, c'est lui et tout seul qui porte la responsabilité de ce qui lui arrive.
14:41 Sans prime, il nous fait le cadeau d'une dissolution juste, muscée,
14:45 juste avant l'ouverture des Jeux Olympiques. C'est bien vu.
14:48 - Et prise de parole du président demain, on suivra ça évidemment.