• il y a 8 mois
Gabriel Attal était l’invité de “Face à BFMTV” pour faire face aux journalistes spécialisés de la chaîne et tenter de répondre aux préoccupations des Français sur plusieurs thèmes

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Transcription
00:00 Moi je constate qu'on nous dit "il faut faire des économies"
00:02 et puis bon, évidemment à chaque fois qu'on fait une économie
00:04 on nous reproche de faire cette économie-là
00:05 et souvent j'entends peu de propositions sur le sujet
00:09 pour faire des économies alternatives.
00:10 Qu'est-ce qu'on a fait dans les premiers 10 milliards d'euros d'économie
00:13 que j'ai annoncés après ma nomination ?
00:15 On a dit "c'est les ministères qui font des efforts".
00:17 Effectivement, il y a des ministères qui ont été mis à contribution
00:19 plus que d'autres, notamment notre budget de l'aide publique au développement.
00:22 Ça ne fait pas plaisir, c'est des budgets qu'on dépense
00:25 pour soutenir un certain nombre de pays qui sont en difficulté.
00:29 On a doublé le budget de l'aide publique au développement depuis 2017
00:32 et donc on s'est dit qu'on pouvait peut-être ralentir un peu.
00:35 Vous parliez de l'écologie.
00:37 Effectivement, on a fait une économie sur la rénovation énergétique des logements
00:41 en ma prime rénov.
00:42 Mais ce que vous ne dites pas, c'est que le budget de ma prime rénov
00:45 augmente quand même de 600 millions d'euros.
00:47 Le budget de l'écologie, tout confondu entre 2023 et 2024,
00:51 il augmente de 8 milliards d'euros.
00:53 Il n'y a jamais eu un budget aussi important pour l'écologie dans notre pays.
00:57 Évidemment, ça me tient à cœur.
00:58 Je vais droit au but.
00:59 Ça fait des années qu'on développe l'apprentissage,
01:01 des années qu'on dit qu'il faut investir sur la jeunesse.
01:03 Et là, on apprend soudainement qu'on va mettre un coup de rabot
01:06 sur un dispositif de formation.
01:08 Je dois vous avouer que ça m'échappe.
01:10 Je suis d'accord qu'il faut faire des choix.
01:12 Je suis d'accord qu'il y ait des priorités.
01:14 Il y a des milliards plus faciles à aller chercher que d'autres.
01:15 Il y a des milliards qui votent, des milliards qui ne votent pas.
01:17 Je le sais.
01:17 Je vais vous répondre.
01:18 Grâce à qui on a atteint quasiment un million d'apprentis par an en France ?
01:23 Grâce au président de la République et à notre majorité.
01:25 Quand Emmanuel Macron a été élu en 2017,
01:29 il y avait à peine 300 000 apprentis en France chaque année.
01:32 On approche du million.
01:34 Parce qu'on a réformé le système de l'apprentissage,
01:36 parce qu'on a mis en place un certain nombre d'aides.
01:38 La mesure que vous évoquez,
01:39 est-ce qu'elle concerne les contrats d'apprentissage ?
01:41 Non, elle concerne les alternants et les contrats de professionnalisation.
01:45 Elle concerne ce qu'on appelle les contrats de professionnalisation,
01:46 qui ne concernent pas que les jeunes.
01:47 100 000 aujourd'hui.
01:48 Est-ce que les contrats de professionnalisation, c'est un dispositif nouveau ?
01:51 Non, ça a toujours existé.
01:53 Qu'est-ce qu'on a fait ?
01:54 Il y a toujours eu des contrats de professionnalisation pour dire
01:56 qu'à tout âge de la vie, vous pouvez faire une alternance
01:58 dans le cadre de votre formation.
02:00 On a mis en place…
02:01 C'est la clé !
02:02 C'est la clé, je peux aller au bout ?
02:03 Oui, je vous laisse aller au bout.
02:04 On a mis en place, pendant la crise du Covid,
02:06 au moment du fameux "quoi qu'il en coûte",
02:08 une prime pour les entreprises qui signaient des contrats de professionnalisation
02:11 parce que la crainte, c'était quoi ?
02:12 C'était que ça s'effondre pendant le Covid.
02:15 Donc cette prime, elle était exceptionnelle.
02:17 Tous les jours, on entend à la télé
02:19 "il faudrait que le gouvernement sorte du quoi qu'il en coûte,
02:21 enfin, totalement, etc."
02:22 Là, précisément, on sort d'un dispositif
02:24 lié au quoi qu'il en coûte,
02:25 qui avait été mis en place pendant la crise Covid,
02:27 qui n'aura aucun impact sur la dynamique de l'apprentissage
02:30 parce qu'on ne parle pas des mêmes.
02:31 Et notamment, le contrat de professionnalisation,

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