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NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:15 Bonsoir à tous et bienvenue sur la chaîne Toujours Proche des Populations.
00:19 Ravi de vous retrouver pour votre journal.
00:21 Voici les titres de ce dimanche 21 avril 2024.
00:24 [Musique]
00:25 C'est un lieu d'espoir pour les enfants abandonnés et rejetés de la région du Sud-Coumou et en Côte d'Ivoire.
00:30 Découverte de la pouponnière des anges d'Adiake dans quelques instants à travers le dossier de la rédaction.
00:35 [Musique]
00:37 À l'international, victoire de nombreux manifestants à Agadez après l'annonce du départ des troupes américaines du Niger.
00:43 [Musique]
00:45 Merci pour votre fidélité. Place au dossier de la rédaction.
00:49 [Musique]
00:55 Rédaction à Adiake dans le Sud-Coumou pour découvrir la pouponnière des anges tenue par des religieuses catholiques depuis 1981.
01:02 Ce centre qui accueille les orphelins et les enfants abandonnés dont l'âge varie entre 0 et 2 ans fait office de lieu d'espoir pour ces derniers.
01:10 Dans ce dossier, notre reporter Joël Gosset nous donne des précisions sur le fonctionnement et les exploits de cet établissement dédié à la petite enfance.
01:18 [Musique]
01:21 Air frais, accueil chaleureux. Bienvenue à la pouponnière des anges d'Adiake. Construit aux abords de la Lagunaie-Brié, ce cadre est un lieu adéquat pour ses occupants, tous âgés de 0 à 2 ans.
01:35 Bâti sur une superficie de 3 hectares, cet établissement privé est dirigé par la sœur Jocelyne Acré. Elle est la directrice de ce centre depuis 3 ans.
01:44 - Les enfants qui sont dans notre étude nous viennent de différents horizons de la côte d'Ivoire. Il y a les cas d'abandon, des enfants qu'on a retrouvés dans une poubelle, dans la forêt, devant un portail, de part et d'autre.
01:58 Et ces enfants-là peuvent être retrouvés par une tierce personne. Et quand nous les accueillons, nous faisons une déclaration à la police pour avoir un procès verbal.
02:09 [Musique]
02:12 - Pour la sœur Jocelyne, être au service des tout-petits, c'est se rapprocher de Dieu.
02:17 - Imaginez, s'il n'y avait pas de centre d'accueil privé ou public pour accueillir tous ces enfants en situation difficile, que serait notre nation? En fait, c'est le don de soi, rempli d'amour, de joie. Et quand je parle de ça, c'est avec émotion, en fait.
02:33 [Rires]
02:35 - Cette pouponnière, créée en 1981, a une histoire.
02:40 - Nous sommes au sud du Comos. Dans cette région, au nom de la tradition, le dixième enfant était considéré comme un porte-malheur. Il fallait l'éliminer.
02:51 Alors que nos seuls missionnaires, les religieux, sont arrivés au sud du Comos, ils ont constaté que le dixième enfant était rejeté, banni de la société, ou voire même tué.
03:01 Et c'est ce qui les a poussés à créer un centre pour récupérer tous ces dixièmes. Et la plupart, les premiers pensionnés, étaient des dixièmes. Beaucoup sont partis en adoption à l'étranger.
03:13 [Musique]
03:24 - Cependant, au fil des ans, et du fait des campagnes de sensibilisation à l'acceptation de toutes vies, la pouponnière reçoit de moins en moins de dixièmes enfants rejetés. Ce qui conduit les sœurs des pauvres à s'ouvrir à d'autres réalités.
03:39 - De nos jours, ce problème n'est plus crucial. C'est des cas d'abandon, les orphelines. Les enfants dont les mères souffrent de maladies mentales. En 60 ans, les enfants dont les mères étaient atteints du VIH.
03:53 [Applaudissements]
03:54 - La sœur Jocelyne est aidée dans sa tâche par 25 employés qui s'occupent d'une cinquantaine de tout-petits.
04:00 - Leur mission générale, recueillir et assurer aux pensionnaires une prise en charge globale pour leur développement.
04:07 - À savoir, la prise en charge au plan alimentaire, sanitaire, vestimentaire, éducatif, social, psycho-affectif.
04:17 - Ces enfants n'étant ni avec leurs parents biologiques, ni avec leur famille respective, ils reviennent à la structure de s'assurer des différents besoins vitaux auxquels ils ont droit.
04:28 - Ici, c'est la lingerie des enfants. Vous voyez, les mamans sont en train de plier les habits. Il y a 51 enfants et c'est une rotation. Il y a ceux-là qui fonctionnent pour les habits blancs. Il y a ceux-là qui fonctionnent pour les habits de couleur, dont on altère pour que la durée de vie quand même obtienne.
04:49 - Ce suivi se poursuit jusque dans les toilettes et les chambres.
04:54 - Ici, c'est la douche toilette. C'est le vestiaire où il y a tous les habits et on les met ici, sur lesquels on change les couches, on les habille.
05:04 - Ce tableau ici permet de prendre la température des enfants avant midi et après midi pour voir l'évolution. Par exemple, nous avons Homo à 6 heures et 37 degrés.
05:17 - Dans chaque jour, nous prenons la température. Au cas où ils ont la fièvre, il y a une soeur infirmière qui est sur place pour administrer les soins. C'est une structure de remplacement. Ça ne peut pas donner l'affection comme les parents biologiques. Alors, on fait l'effort de les mettre dans les conditions d'hygiène pour qu'ils ne contrôlent pas des maladies qu'on ne pourra pas maîtriser.
05:42 - Dans le couloir, non loin des chambres, des voix attirent notre attention. Cette salle est consacrée aux nourrissons.
05:49 - Ici, c'est la salle polyvalente. Quand ils finissent de manger, ils viennent à peine de manger. Après, ils restent pour jouer. Il y a tous sortes de jouets. Selon leur goût, ils touchent, ils roulent, ils se promènent.
06:01 - Nous comptons au total 30 nourrissons et la soeur Jocelyne connaît tous les prénoms.
06:07 - Ce groupe que vous voyez ici, quand ils vont bien manger, ils vont descendre. Ils seront en bas. Et ceux qui sont là viennent et les nouveaux arrivent.
06:14 - Alors, ici, nous avons bébé Abraham, Emmanuel, Emmanuel Bonheur, Jocelyne, Jé Emmanuel, Miracle, Rachid.
06:29 - Pour les cas d'abandon, c'est nous-mêmes qui donnons les prénoms, seulement les prénoms, pas de noms. Enfin, les serrés blancs. Quand ils vont en adoption, les parents refont les serrés blancs, le nom de famille et le prénom qu'ils veulent attribuer.
06:43 - Dans cette même salle, consacrée aux enfants sans, se trouve la source d'inspiration de Jocelyne.
06:50 - Vous voyez un prêtre avec les enfants, les jeunes. Celui qui a fondé la congrégation des soeurs des pauvres, il avait vraiment un amour pour les enfants en difficulté, les jeunes en détresse.
07:02 - Et celui qui a fondé la congrégation, c'est venu en Afrique et nous continuons l'oeuvre qu'il a laissée. Ça nous inspire.
07:09 - À quelques pas de cette salle se trouve une enfimerie.
07:13 - Cette maman est venue chercher le produit primalin pour la toux qu'elle va mesurer pour administrer aux enfants qui toussent. Et quand les enfants, les bébés arrivent, c'est ici, nous les mettons pour les examiner et après, nous les lavons ici pour un temps d'observation.
07:31 - Il y a une soeur infirmière qui est là, qui fait tout le traitement. Ceux qui sont concernés ont leur nom et en fonction de ça, on mesure les médicaments.
07:40 - À côté des soins de santé, les aliments de base des pensionnaires sont produits sur place.
07:46 - Ici, c'est le clapier. Nous faisons le lévage des lapins. Nous faisons le bouillon qu'on mélange avec les légumes pour l'alimentation des poupons.
07:56 - Ici, nous avons le champ de manioc et de bananier. Le manioc ici, c'est à trois choses. Le premier volet pour la tzékin, le second volet pour le plakali et le troisième pour le gari et les bananes que vous voyez.
08:12 - Et une fois en cuisine, nous retrouvons Louise, la cuisinière de ce centre depuis 30 ans.
08:19 - Qu'est-ce qui t'a motivée à venir travailler avec les enfants?
08:22 - Parce que j'aime les enfants. C'est ça, je suis restée avec les enfants.
08:29 - Dans cette cuisine, tout est fait avec beaucoup d'attention.
08:32 - Puisque ce sont des êtres fragiles, alors nous filtrons l'eau comme ça. Parce que parfois, il y a des produits qu'on met dans l'eau, il y a des débris qui restent.
08:43 - Entretien corporel, alimentation, scolarisation, soins médicaux. Où ce centre trouve-t-il des ressources additionnelles pour son fonctionnement?
08:53 - La pouponnière fonctionne sur fond propre parce qu'elle est gérée par la congrégation des soeurs, des pauvres et aussi les députés.
09:02 - Les anciens nous donnent vraiment énormément de coups de main. Et le don des uns et des autres, les bienfaitrices, les amis, tous ceux qui sont sensibles à la chose.
09:11 - C'est tous ces dons-là que nous mettons ensemble pour la prise en charge médicale, sanitaire, alimentaire des pensionnés. L'état du corps du voile prend en charge l'eau et l'électricité.
09:22 - Et justement, parlant de dons, André et Germaine sont des habitués de ce centre, avec eux, un carton destiné aux pensionnaires.
09:31 - Il faut aimer les enfants comme la parole de Dieu nous enseigne. Vu ce que tu avais fait, nous avions décidé, ma chère et moi, de faire des dons, si Dieu nous permet, à chaque fin du mois.
09:46 - L'adoption est possible dans ce centre.
09:49 - Les parents qui sentent le besoin d'adopter, ils vont à l'ACACI. C'est l'ACACI qui s'occupe de leur donner toutes les informations, les dossiers à fournir.
10:01 - Alors l'ACACI siège avec Mme la ministre de la Sénébathourie. Ils forment une commission qui est siége 3 à 4 fois par an. Et ils décident à qui attribuer les enfants selon la demande qui a été faite.
10:14 - Mais tout ne se passe pas comme le souhaitent ses responsables.
10:18 - C'est une famille qui a adopté une fille, mais malheureusement, elle n'avait pas d'enfant. Je dis malheureusement parce que le père a prévisé de la fille.
10:29 - Ça n'a pas été facilement aidé, la fille. Elle est partie en France.
10:33 - Certains pensionnaires devenus grands ne manquent pas de marquer leur reconnaissance envers le centre qui les a accueillis.
10:42 - Par exemple, parmi tant d'autres, il y a une qui a été adoptée en Italie. Quand elle a su son histoire en signe de reconnaissance, elle a voulu célébrer son mariage au sein de la Pouponnière.
10:54 - Elle était passée en décembre 2019. Nous avons célébré son mariage sur place. On a fait la réception sur place avec tous les pensionnaires de la Pouponnière. C'était très émouvant.
11:06 - Malgré sa beauté et la bonne organisation dont elle fait l'objet, cette Pouponnière rencontre des difficultés. La directrice souhaite voir la réalisation de certains projets.
11:17 - Le grand problème, ce sont les difficultés financières. Vous voyez ces machines qui sont là. Ça fonctionne chaque jour. Les réparations sont énormes.
11:28 - Le volet sanitaire, quand ils sont malades, à tout moment, il faudrait qu'on ait quelque chose à mettre pour pouvoir faire face à l'entretien. Certains nous recevons des dons, mais les moyens restent encore insuffisants.
11:43 Depuis sa création il y a 41 ans, à ce jour, la Pouponnière des Anges d'Adiaké a abrité 1010 enfants. Ces enfants handicapés et une trentaine de jumeaux, tous entretenus avec le plus grand soin.
11:59 Le constat est clair. À la Pouponnière des Anges d'Adiaké, les pensionnaires sont traités comme des anges.
12:07 ...
12:16 - Véritable havre de paix pour les enfants rejetés, la Pouponnière des Anges fait partie des symboles phares d'Adiaké, ville chargée d'histoire.
12:24 Rendons-nous à présent dans le centre de la Côte d'Ivoire, précisément dans les régions du Bélier et du Béké, pour parler d'une visite des travaux d'aménagement et de butumage des routes par une délégation du ministère de l'équipement et de l'entretien routier.
12:36 Bouba Karsila, Kader Segodogo.
12:38 - Une délégation du ministère de l'équipement et de l'entretien routier est sur le terrain pour constater l'état d'avancement des travaux de butumage à Delax, Tébissou, Sakassou, Béhomis, une route reliant les régions du Bélier et du Béké.
12:53 Les travaux ont démarré depuis mars 2021. Cette route est longue de 74 kilomètres pour un investissement total de 34,7 milliards de francs CFA.
13:04 À ce jour, le taux d'exécution des travaux a atteint 76,54 %. Le conseil technique du ministre Amédée Kouakou pose des questions pour comprendre l'état d'avancement des travaux.
13:17 - Le ministre a surtout compris l'état d'avancement. Le projet doit être terminé avant la fin de 2015. Il faut que ça soit terminé. Il y a compris celui-là. L'entreprise n'a qu'à comprendre ça.
13:31 - Si les travaux avancent bien, le temps est compté pour la livraison de l'infrastructure.
13:36 - Nous sommes aujourd'hui à 4 kilomètres de Béhomis. Donc nous pensons que vraiment, si on respecte d'abord et on accélère la cadence avec laquelle nous sommes en train de faire les travaux, nous sommes persuadés qu'effectivement, les délais seront respectés.
13:48 Cette route va favoriser la décède de 24 villages et la population des localités impactées sont reconnaissantes.
13:55 - Avant, il nous fallait 1h30 pour arriver. Mais maintenant, avec 30 minutes, on est à Sakassou. Vraiment, on remercie le président. On prie pour qu'il continue de faire encore plus pour nous.
14:04 - Dans la route de Sakassou-Béhomis, ça nous arrange. Là, notre transporteur, notre véhicule sera en bon état.
14:12 Toujours dans le cadre de visites de chantier, la délégation a mis le cap sur Boakye. Dans la commune, ce sont 35 kilomètres d'atterr qui ont été bitumés et 8 autres sont en cours de bitumage pour un montant de 10 milliards de francs CFA.
14:27 - Il y a un certain nombre de voies à réhabiliter dans la ville de Boakye dont on est porté à charge. Il y a 12 kilomètres à la réhabilitation et 17 kilomètres de PAT, c'est-à-dire des voies qui commencent à se dégrader.
14:40 Et donc, c'est avec satisfaction que nous repartons tout en demandant aux deux entreprises de faire beaucoup de effort, mettre le maximum avant qu'on ne rentre dans la saison des pluies.
14:50 - Pour le développement du réseau routier national, le gouvernement veut améliorer la mobilité des populations et dynamiser les échanges économiques entre toutes les régions de la Côte d'Ivoire.
15:02 - Nous parlons sport-football à présent. Le coach des éléphants de Côte d'Ivoire a rendu publique la composition de l'encadrement technique dans un communique officiel publié ce dimanche.
15:13 Faye Emers sera assistée par Gui Demel et Alain Guamene, en tant qu'entraîneurs adjoints. Le dernier cité a également pour mission le management des gardiens de but.
15:22 La sélection nationale A devrait désormais compter avec Gérard Niaoua, chargé également de l'entraînement des gardiens.
15:29 - Le football est toujours en coin. Les deux représentants de la Ligue du Ouorouba, qualifiés pour la phase finale du championnat national de Maracana, les FM de Boundiali et le CEMAC de Seguela, ont obtenu leur ticket à l'issue du tournoi qui s'est déroulé le week-end dernier au complexe sportif Los Sinis, au Manoura, du chef-lieu de la région du Ouorou-Dougou.
15:47 Les détails avec Konatin Gamblé et Jean-Sylvain Rissot.
15:51 L'équipe fédérale des Maracanés de Boundiali et Seguela Maracana Club, qualifiés pour la phase finale du championnat national. Une première dans l'histoire des deux clubs.
15:59 Pour y arriver, les deux équipes ont dû passer par les phases éliminatoires, au coup desquelles six équipes reparties en deux poules se sont affrontées au stade Los Sinis, au Manoura, de Seguela.
16:08 Dans les tribunes du beau monde, dont l'ex-international ivoirien Youssouf Fali Koufofana, champion d'Afrique en 1992, invité spécial de la Ligue du Ouorouba.
16:17 A l'issue de 48 heures de compétition et 24 matchs à disputer en phase aller et retour, le FM Boundiali et Semac de Seguela terminent leader de leurs poules respectives, synonyme de qualification.
16:27 "C'est nos efforts qui ont payé, les efforts de tout un chacun, la solidarité."
16:31 La cérémonie de récompense et de distinction qui fait la particularité de la Ligue du Ouorouba a été l'occasion d'honorer les différents athlètes, les équipes qualifiées, les meilleurs buteurs et défenseurs, les partenaires, le corps arbitral, les équipes fair play.
16:45 Tous les meilleurs acteurs de la Ligue du Ouorouba ont été honorés, clôturant en beauté ces 48 heures de compétition marquées par l'esprit SEFA, convivialité, fraternité et amitié.
16:55 "Nous sommes la seule Ligue où les autorités s'impliquent en nous permettant de mettre en oeuvre un trophée qui porte leur nom. Nous avons une vision, c'est de faire du Ouorouba, comme je l'ai dit, la plaque, la plaque majeure du Maracana en Côte d'Ivoire."
17:09 Les rigas sont désormais tournés vers la phase finale du championnat national qui réunira 20 équipes dont 7 d'Abidjan et 13 de l'intérieur du pays. Les 18 et 19 mai 2024 au complet Jesse Jackson de Yopougon. Un rendez-vous que l'EFM de Boundiali et Semac de Seguela prépareront avec beaucoup d'ambition.
17:27 A l'international, comme annoncé en titre, une manifestation a eu lieu à Agadez, ville du nord du Niger qui abrite la base américaine. Plusieurs centaines de personnes ont réclamé le départ des soldats américains à l'appel d'organisation de la société civile.
17:41 Les Etats-Unis ont accepté le vendredi dernier de retirer plus de 1 000 soldats opérant dans le pays, un mois après que les autorités de Niamey aient dénoncé les accords de coopération militaire avec Washington.
17:53 Hors du continent, il y a 80 ans, les femmes obtenaient le droit de vote en France. Grâce à une ordonnance prise le 21 avril 1944 par le gouvernement provisoire du général de Gaulle en Algérie, les femmes devenaient électrices et éligibles.
18:09 Un an plus tard, le 29 avril 1945, elles déposaient pour la première fois leur bulletin dans l'urne pour élire leur maire. Avant cette date, seuls les hommes pouvaient participer à la vie politique de leur pays.
18:22 Point final, merci d'avoir suivi cette édition. Soyez aussi heureux que cela est possible. Bonne suite de programme sur RTI 2.
18:30 (Générique)