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00:00 (Musique)
00:16 Mesdames et Messieurs, bonsoir. Merci d'avoir choisi RTI à la une de ce 20h.
00:22 La région des Grands Ponts rend hommage au président de la République, Alassane Ouattara,
00:28 ce samedi en présence du Premier ministre Robert Beugré-Mombé,
00:32 les peuples Haïsi, Avika, Madioukrou et Aladjant exprimer leur reconnaissance,
00:37 et les saluent tous la politique de développement menée par le gouvernement.
00:41 Clape de fin du Forum des femmes et filles du Kavali, initié par la ministre d'État, Anne-Désirée Ouloto.
00:48 Les femmes formées au leadership sont soutenues par la Première Dame Dominique Ouattara.
00:54 Les bénéficiaires du FAFSI pour leur autonomisation et un fonds supplémentaire de 500 millions de francs CFA est annoncé.
01:01 Le président du SESEC, Jeanne Aka Awele, poursuit sa mission à Monaco.
01:06 Il explore en ce moment de nouvelles pistes de solutions et de coopérations dans le domaine de l'innovation technologique,
01:13 l'emploi des jeunes et l'investissement. La mission s'annonce fructueuse.
01:22 Nous sommes le 11 mai aujourd'hui, il y a 43 ans, le monde perdait une icône musicale.
01:28 Bob Marley a quitté le monde des vivants à l'âge de 36 ans.
01:32 Le 11 mai 1981, après plus de quatre décennies, il demeure plus vivant que jamais.
01:38 En Côte d'Ivoire, comme partout, il continue de captiver et d'inspirer des millions de personnes avec ses titres à succès.
01:48 Soyez les bienvenus sur RT1. Ce soir, notre voyage culturel nous mènera en pays ce nouveau rythme du balafon.
01:56 On marquera une halte à Bondialli qui vient de célébrer la huitième édition du Gheghele Festival centré sur le balafon,
02:04 pilier de la culture ce nouveau, le balafon à 12 lames, promu lors de ce festival, est inscrit au patrimoine immatériel de l'UNESCO.
02:13 L'édition a été marquée par un hommage à Azélie de Papara, cantatrice ce nouveau qui a marqué l'histoire par sa valorisation du Gheghele.
02:23 Mais 30 ans après, quel héritage ?
02:25 Et bien pour nous répondre, nous avons invité le directeur du Gheghele Festival et le directeur général du Palais de la Culture,
02:31 Monsieur Kone Dodo. L'entretien se fera au rythme du balafon. Regardez un instant.
02:38 [Musique]
02:56 Bonsoir Monsieur Kone Dodo.
02:58 Bonsoir Marilou.
02:59 Alors le balafon était l'objet d'attraction, d'attention il y a quelques jours à Bondialli,
03:04 c'est dans la région de la Bagoué, à la fin du festival le 4 mai dernier.
03:08 Dites-nous quel message principal avez-vous envoyé au monde sur la culture ce nouveau en tant que directeur du Gheghele Festival ?
03:16 Oui, il faut que je vous dise que chaque année, notre objectif est de valoriser et mettre en exergue l'espoir du balafon.
03:28 Le balafon c'est notre patrimoine qui est le plus important chez le peuple ce nouveau en matière d'art et de culture.
03:33 Donc chaque année, nous développons de mieux en mieux la notoriété du balafon,
03:39 nous faisons en sorte que même le peuple gourou aime le balafon.
03:42 Ah bon ?
03:43 Oui, le gourou, tout le monde aime le balafon et c'est une très bonne chose.
03:46 On va en parler tout à l'heure, vous verrez que…
03:50 D'accord. On va se retrouver dans une trentaine de minutes.
03:53 A tout à l'heure, Monsieur Kone Dodo, vous avez lancé les hostilités.
03:57 On va voir qui va remporter ce soir, du zaoui ou du balafon. Qui remportera la bataille ? On verra tout à l'heure.
04:04 On se retrouve dans une trentaine de minutes. Vous restez pour le moment avec nous.
04:07 Vous voyez, en tant que ce nouveau, je vous conduis dans la région de Grimpon.
04:12 Les populations ont rendu hommage au président de la République, Alassane Ouattara.
04:15 C'était ce samedi, en présence du Premier ministre Robert Beugre-Mombé.
04:19 Les peuples haïtiens, avikam, adjukrou et halagyan se sont mobilisés pour exprimer leur reconnaissance.
04:26 Ils saluent tous la politique de développement menée par le gouvernement ces dernières années. Nous y reviendrons.
04:33 Voilà, l'actualité nationale est aussi dominée par le forum des femmes et filles du Kavali, initié par la ministre d'État Anne-Désirée Ouloto.
04:43 Une rencontre fructueuse pour les femmes qui ont été formées au leadership et elles sont soutenues par la première dame Dominique Ouattara.
04:51 Pour leur autonomisation, elles bénéficient du FAFSI. Un fonds supplémentaire de 500 millions de francs CFA est annoncé pour leur projet.
04:59 Didier Nguessan.
05:01 Le fonds d'appui aux femmes de Côte d'Ivoire, FAFSI, pour la région du Kavali est renforcé de 500 millions de francs CFA additionnels.
05:12 C'est le principal acquis du forum régional des femmes et filles du Kavali.
05:17 Un geste de la première dame Dominique Ouattara, marraine du forum, représentée par sa conseillère Chantal Poity.
05:25 La région du Kavali a reçu à ce jour un montant de 1,548,400,000 francs CFA pour 10.000 femmes bénéficiaires.
05:36 Madame la première dame, votre marraine, suit avec grand intérêt tout le programme de ce forum et rassurez que les femmes du Kavali sont déterminées à s'inscrire pour le développement de leur région,
05:51 à décider de se tenir à vos côtés pour continuer à vous aider à mieux développer et pérenniser vos acquis.
05:59 Ainsi, elle me charge de vous annoncer aujourd'hui un capital additionnel de 500 millions de francs CFA,
06:08 afin de vous permettre d'accroître significativement vos activités et le nombre de bénéficiaires dans la région.
06:16 Autre retombée du forum, des semences de maraîchers pour une superficie de 100 hectares et 50 tonnes d'entrants agricoles mises à la disposition des femmes du Kavali par le ministère de l'Agriculture.
06:29 Ces dons s'ajoutent au renforcement des capacités de 200 femmes sur l'autonomisation, le leadership féminin et la santé de la reproduction, entre autres.
06:39 Des causes pour lesquelles les agences des Nations Unies se sont mobilisées.
06:44 Madame la ministre d'Etat, vous venez d'accorder aux forces vives de cette région, notamment à ces braves et dynamiques femmes,
06:53 un instrument inspirant et puissant de développement, un hub communautaire d'innovation en matière de développement participatif et inclusif.
07:05 Les statistiques ont montré que les cinq dernières années, la femme en leadership économique a gagné 25% de points, poussant leur représentativité globalement à 20%.
07:27 Et au moins un tiers des petites et moyennes entreprises sont gérées par des femmes.
07:38 Un forum à impact immédiat aux bénéfices des femmes du Kavali, de quoi satisfait le conseil régional, initiateur du forum.
07:47 Affimez votre leadership pour prendre votre place et pour contribuer activement au développement de notre région.
07:56 Le développement inonde le Kavali grâce à l'action de la femme.
08:02 L'année prochaine, nous viendrons à l'école de la femme rurale du Kavali.
08:08 À l'occasion de la prochaine session du conseil, nous procéderons à l'installation de la commission consultative régionale de la femme du Kavali.
08:18 Emmanuel Zoué, sénateur du Grand-Jébé du Liberia, a loué le renforcement des liens d'amitié et de coopération entre son pays et la Côte d'Ivoire.
08:29 Les lauréats des concours de cuisine, d'oratoire et d'entrepreneuriat ont été récompensés devant un pâté d'invités, dont plusieurs membres du gouvernement.
08:40 Nous partons à présent pour une autre région, celle des grands ponts, où les populations ont rendu hommage au président Alassane Ouattara.
08:48 Ce samedi, en présence du Premier ministre Robert Bérémondé, les peuples haïtiens, avicam, adioukou et haladjouen,
08:56 se sont mobilisés pour exprimer leur reconnaissance.
08:59 Ces peuples saluent la politique de développement menée par le gouvernement ces dernières années.
09:05 Alessis Boudraoukou.
09:07 Les danses oujoukrou se sont fait entendre ce samedi à Dabou.
09:21 Avec elle, les populations des grands ponts sont sorties en grand nombre pour célébrer le développement.
09:27 Grâce à Alassane Ouattara, aujourd'hui, nous ne misons même pas 5 francs et nous obtenons nos concours gratuitement.
09:33 Les allocations familiales, la prime des transports, tout ça a pratiquement doublé notre salaire.
09:39 Et nous disons merci au président et la région des grands ponts lui est vraiment reconnaissante.
09:43 Si on veut prendre les marchandises à Bidjan-Dabou, ça nous facilite à cause de la voie. Pour ça, il veut nous dire merci.
09:50 Le pont de Jacquesville, la réhabilitation de la côtière, du tronçon Songon-Dabou,
09:55 le bitumage des voiries urbaines, le reprofilage des pisteurs rurales,
09:59 la réhabilitation des structures sanitaires et scolaires, le débarcadère, l'électrification,
10:05 autant de bons points que célèbrent les populations.
10:08 Vous voudriez bien transmettre à notre gratitude et notre infinie reconnaissance
10:15 à son excellence le président de la République pour nous avoir ramené la sécurité des personnes et des biens
10:24 sur l'ensemble du territoire national, la paix, l'inquiétude et la cohésion sociale.
10:33 Pour le ministre Adjaye Silas-Mec, cadre de la région, les états ne valent que par la qualité des hommes qui les dirigent
10:40 et en la matière, le président Alassane Ouattara est un modèle d'efficacité.
10:45 Loin d'être un champion de la pose des premières pierres, le président Alassane Ouattara est, pour ainsi dire,
10:52 un poncif du pragmatisme, un modèle épuré du réalisme politique, un champion de toute catégorie
10:59 du développement et des réalisations concrètes, visibles et palpables des infrastructures économiques
11:04 pour le bonheur de ses compatriotes et le respect de l'image de son pays.
11:10 Il travaille beaucoup parce qu'il n'a pas le temps de bavarder.
11:14 Et ceux qui bavardent ne sauraient le distraire car il est concentré par le travail.
11:20 Il est crédible, respectueux, raffiné, élégantissime, respectable, respecté et travailleur.
11:32 Plusieurs motions ont été portées par les cadres, les femmes et les jeunes
11:36 pour soutenir la vision du chef de l'État Alassane Ouattara.
11:39 Le premier ministre Robert Bugrimambé salue cette mobilisation des grands jours à Dabou.
11:46 Comment imaginez-vous que vous donnez cette belle route de Yokougan jusqu'à Dabou
11:54 et que Dabou reste comme ça ? Dabou ne peut pas rester comme ça.
12:01 Parce que Dabou va changer, Grand Lahou va changer, Jacquesville va changer.
12:10 Vous aurez de grands hôtels à Jacquesville, au bord de la mer, au bord de la lagune.
12:15 Vous avez vu que bientôt nous allons inaugurer le tronçon entre Dabou et Saint-Pédro
12:24 parce que la route est terminée.
12:27 Ça, c'est Alassane Ouattara.
12:29 Il annonce des lendemains plus radieux pour la région et pour toute la Côte d'Ivoire qui travaille.
12:36 L'avenir des Ivoiriens préoccupe le président Alassane.
12:40 Nous ne sommes pas venus pour nous amuser.
12:42 Pour ceux qui nous connaissent, on ne rigole pas avec le travail.
12:46 Avec Alassane Ouattara, on ne s'amuse pas avec le travail.
12:50 On ne s'amuse pas avec l'avenir des Ivoiriens.
12:53 Diriger un pays, ce n'est pas s'amuser, ce n'est pas bavarder.
12:58 Si on a envie de bavarder, on reste chez soi au salon et puis on bavarde.
13:03 Mais si on veut diriger un pays, on n'a pas de sommeil.
13:07 Demain, les Ivoiriens seront étonnés.
13:10 Ce pays va changer complètement.
13:14 Vous serez fiers de votre pays.
13:18 Les problèmes de santé, les problèmes de logements, les problèmes d'école, les problèmes d'emploi des jeunes.
13:25 Demain, tout va changer.
13:28 Avec Ado, tout est clair, tout est propre, tout est net.
13:35 On n'a pas envie de s'amuser.
13:40 Quand je reviendrai, quand il m'enverra vers vous,
13:44 ce sera pour vous annoncer la date à laquelle nous allons commencer les travaux pour aller dans le village.
13:53 Il l'a fait pour vos frères acteurs.
13:56 Il l'a fait proprement.
13:58 Il fera la même chose pour vous, mais à condition que nous soyons unis, solidaires, courageux
14:05 et que nous soyons derrière lui pour l'encourager à continuer ce beau travail qu'il a commencé pour la Côte d'Ivoire.
14:11 Des pas de danse ont rythmé cette rencontre
14:16 qui a été aussi meublée de dons des populations aux chefs de l'État et du chef de l'État aux populations.
14:24 Une autre actualité captive l'attention sur les activités de la jeunesse libérale en Côte d'Ivoire qui se poursuivent.
14:34 Le pays abrite le 53e congrès des jeunes libéraux africains.
14:39 Une rencontre d'échange de la Fédération internationale de la jeunesse libérale avec comme thème libéraux, démocrates de toutes les nations unies.
14:49 Son nom, le RHDP, parti libéral, était représenté à ce congrès par son secrétaire exécutif, Ibrahim Sissé Bakongo.
14:57 Konatia Moussa, Huchè Bley.
14:59 53e congrès de la Fédération internationale de la jeunesse libérale.
15:04 Les jeunes libéraux sont réunis à Abidjan pour un moment d'échange sur les valeurs du libéralisme et son apport dans le développement.
15:11 Chers amis jeunes libéraux, c'est par l'engagement civique et politique que vous pourrez changer le monde.
15:18 Imaginez les jeunes de tout le continent devant les leaders du parti politique faisant de prévoir une meilleure prise en compte des jeunesses, des jeunes dans les instances de décision.
15:30 Ça parle et c'est impactant.
15:32 Il y a des obstacles sous la route, mais nous ne tomberons jamais près de notre vision grâce à laquelle nous avons forcément réussi.
15:39 Les libéraux doivent toujours s'engager pour les valeurs humaines et la démocratie.
15:45 Nous devons toujours être conscients de nos différences et s'engager pour ce que nous avons en commun.
15:51 Partage d'expérience, participation active dans les activités politiques, les jeunes libéraux bénéficient du soutien du RHDP, également parti libéral.
16:01 Nous sommes profondément honorés qu'Abidjan ait été choisi comme capitale mondiale du libéralisme cette année.
16:08 C'est un honneur qui résonne avec nos valeurs et notre histoire.
16:13 Le libéralisme, dirige, est le remède le plus efficace contre la misère et la pauvreté.
16:20 Le RHDP est fier de vous voir œuvrer pour l'unité des libéraux et des démocrates de toutes les nations.
16:29 En tant que jeunes leaders, l'avenir est dans vos mains.
16:35 Vous êtes les bâtisseurs du monde que nous voulons.
16:40 Vous serez les bâtisseurs du monde que nous voulons demain.
16:46 42 pays participent à ce congrès de la jeunesse libérale internationale.
16:51 Et plus loin d'ici, le président du CEZEC Eugène Aka Aouele est en mission à Monaco.
16:58 Il explore en ce moment de nouvelles pistes de solutions et de coopérations dans le domaine de l'innovation et technologique,
17:05 l'emploi des jeunes et l'investissement.
17:08 La solidarité s'exprime déjà bien dans l'espace francophone.
17:12 Des partenaires sont annoncés dans notre pays.
17:15 Walter Maduwatara est notre envoyé spécial.
17:18 En 2025, une délégation d'entrepreneurs monégasques se rendra en Côte d'Ivoire
17:24 afin de voir de plus près les opportunités d'investissement économiques.
17:29 Ils mettront en place des modèles d'affaires avec intérêt gagnant-gagnant.
17:34 C'est l'un des résultats de la visite de travail du Dr Eugène Aka Aouele,
17:39 président du Conseil économique, social, environnemental et culturel CEZEC.
17:44 La bonne nouvelle est partagée par le premier responsable de Monaco Economic Board,
17:50 une association de 652 entreprises en grande partie subventionnées par l'État de la Principauté.
17:58 Le Monaco Economic Board, c'est une association d'entreprises.
18:01 Nous sommes à la fois une structure de secteur privé
18:04 et en même temps bénéficiant d'une subvention d'État
18:07 pour pouvoir développer l'économie monégasque.
18:11 Nous avons comme mission à la fois d'attirer les investissements en Principauté de Monaco,
18:15 de coordonner ce qui fait le soft power de la Principauté de Monaco,
18:19 c'est-à-dire le sport, le spectacle qui s'exporte,
18:23 et puis évidemment le cœur de métier qui est notre chambre de commerce.
18:27 Et pour faire fonctionner les entreprises, le Monaco Economic Board attend en permanence besoin de partenaires.
18:32 Justement, l'opportunité est bien appréhendée par le président du CEZEC
18:37 qui mène à des actions afin que la Côte d'Ivoire en tire profit.
18:41 En venant ici, nous nous inscrivons fondamentalement
18:45 dans la vision de leadership du président de la République
18:49 en matière de développement économique, social, environnemental et culturel.
18:53 Mais nous sommes ici également dans l'espace francophone
18:57 et de ce point de vue, pour nous, Monaco représente une véritable référence.
19:02 Et la Côte d'Ivoire, qui est demandeur en matière d'investissement,
19:06 a besoin de coopérer avec le Monaco Economic Board
19:11 pour renforcer sa politique d'investissement.
19:14 Cela suppose que nous ayons des éléments nécessaires et ces outils,
19:18 ce sont l'innovation, c'est les investissements,
19:21 c'est également la formation de la jeunesse et la solidarité.
19:25 Cette solidarité, nous ne pouvons la trouver véritablement que dans l'espace francophone
19:31 que symbolise Monaco.
19:33 Monaco, une destination dotée d'infractions
19:37 routières et nautiques de grande tradition.
19:41 La sécurité intérieure est garantie tant pour les résidents que pour les visiteurs.
19:48 Aujourd'hui, c'est un enjeu majeur pour la principauté.
19:54 Le ministre des eaux et forêts, Laurent Tchakba,
19:58 multiplie aussi les rencontres pendant sa mission aux États-Unis.
20:02 En marge du 19e Forum des Nations Unies sur les forêts,
20:06 il a rencontré les agences spécialisées de l'ONU.
20:09 Laurent Tchakba leur a expliqué la politique nationale de reforestation,
20:13 une stratégie qui nécessite un financement de plus de 600 milliards de francs CFA.
20:18 Mais les nouvelles sont très bonnes pour notre pays.
20:21 Coloclubale, Traoré, Zacaria sont nos envoys spéciaux aux États-Unis.
20:25 Le ministre des eaux et forêts, Opa de Cours,
20:29 a rencontré plusieurs partenaires de la Côte d'Ivoire
20:32 en marge de la 19e session du Forum des Nations Unies sur les forêts à New York, aux États-Unis.
20:38 Le pays a une stratégie de réconstitution de son couvert forestier,
20:42 à atteindre 20% d'ici à 2030.
20:45 Laurent Tchakba s'est d'abord entretenu avec la directrice du secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts.
20:51 La Côte d'Ivoire a déjà fait sa part avec le FNUF,
20:55 mais le FNUF a le devoir de les aider à continuer,
20:58 afin que l'objectif ultime qu'on vise,
21:01 qui est d'avoir vraiment des financements et des investissements,
21:05 puisse vraiment être au rendez-vous.
21:08 Et je crois qu'on est sur la piste.
21:10 Ce qu'on a discuté, en fait, c'est comment faire la promotion de ce plan national de financement des forêts,
21:18 pour que les investissements qu'on est en train de chercher puissent arriver.
21:23 Une adhésion à la politique nationale ivoirienne,
21:26 exprimée également par le programme des Nations Unies pour l'environnement
21:30 et le programme des Nations Unies pour le développement,
21:33 surtout dans la mobilisation des ressources financières.
21:36 Nous avons aussi entendu nos experts du PNUD,
21:39 qui ont été assez impressionnés par ce qui est fait en Côte d'Ivoire.
21:42 Donc la bonne nouvelle, c'est que nous avons décidé de travailler ensemble
21:46 pour pouvoir présenter les bonnes pratiques en Côte d'Ivoire
21:51 et les stratégies de préservation des forêts en Côte d'Ivoire.
21:55 Donc UNEP soutient la Côte d'Ivoire avec plusieurs projets régionales,
22:01 aussi pour la stratégie nationale des Nations Unies, il y a cinq priorités.
22:05 Il y en a deux qui sont guidées par UNEP,
22:08 et on a aussi le plan national d'action sur la pollution.
22:12 Pour le ministre Laurent Tchakba,
22:14 ses engagements sont un bon pas dans l'atteinte des objectifs que le pays sait fixer.
22:19 Ils ont pris l'engagement qu'avant la fin de l'année,
22:23 ils vont nous permettre d'utiliser des plateformes qu'ils vont créer au niveau des trois COP.
22:29 Des mécanismes vont être mis en place pour pouvoir vendre le projet de la stratégie de la Côte d'Ivoire,
22:38 parce qu'ils ont constaté que la Côte d'Ivoire fait partie des pays africains
22:42 qui aujourd'hui ont une bonne stratégie et qui travaillent avec acharnement
22:48 vers l'atteinte des objectifs 2030.
22:50 Et ils sont prêts à s'engager pour nous aider.
22:53 Le ministre des Eaux et Forêts s'est aussi entretenu
22:56 avec son homologue congolaise en charge de l'économie forestière, Rosalie Matondo,
23:01 ce rejouit du partage d'expérience entre les deux pays.
23:04 Elle a aussi fait part de la tenue de la conférence internationale
23:08 sur la reforestation et le reboisement, qui se tient du 2 au 5 juillet 2024 à Brazzaville.
23:15 Et ici en Côte d'Ivoire, le ministre de l'Emploi, de la Protection et Sociale,
23:20 Adama Akamara, préside le colloque de l'Association des Jeunes Avocats de notre pays,
23:25 la mutation de la profession d'avocat, les défis et opportunités sont les sujets au menu des débats.
23:31 Ismaël Evradeo, Jamal Gagui et Kini Boab, le reportage.
23:35 C'est au sein de cette organisation qu'ils font leurs premières armes.
23:41 L'Association des Jeunes Avocats du Côte d'Ivoire existe depuis 1984.
23:46 40 ans plus tard, l'organisation est célébrée.
23:50 40 ans pour moi, pour les Jeunes Avocats, c'est de s'approprier la connaissance.
23:54 Pour exister et faire exister la paix et la justice.
23:57 C'est ça qui est leur charge, c'est ça qui est leur charte et c'est ça qui est leur devoir.
24:02 Mutation de la profession d'avocat, défis et opportunités.
24:06 Thème abordé pour ce quarantenaire avec en ligne de mire l'intelligence artificielle.
24:11 Les avocats s'interrogent, le public également s'interroge.
24:16 Nous sommes là pour réfléchir, pour ne pas être suppris par ces nouvelles mutations là,
24:21 mais nous donner les moyens de pouvoir gérer ces nouvelles mutations.
24:26 Mais surtout, faire des jeunes avocats, des avocats conquérants, des avocats qu'on recherche dans le monde.
24:33 Ce colloque est également mis à profit pour l'insertion de jeunes étudiants désireux d'embrasser une carrière d'avocat.
24:39 Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère en charge de la promotion de la jeunesse, propose des pistes d'accompagnement.
24:47 La première piste concerne l'accompagnement des stagiaires au sein des cabinets d'avocats,
24:55 avec un pécule mensuel versé par l'État, ce qui va réduire constamment vos charges.
25:00 La seconde piste, c'est l'accompagnement de tous ces jeunes avocats qui, après leur sortie, ont besoin d'ouvrir le cabinet.
25:10 Parrain de la cérémonie, maître Adama Kamara souligne l'intérêt du président de la République, Alassane Ouattara, pour ce corps de métier.
25:18 Celui qui a le plus eu confiance et qui a le plus honoré les avocats en allant à des hautes et très hautes fonctions de l'État, c'est bien le président Alassane Ouattara.
25:38 Les échanges, marquant le quarantenaire de l'Association des jeunes avocats de Côte d'Ivoire, se tiennent sur trois jours.
25:45 Une cérémonie de distinction est prévue en guise de reconnaissance au meilleur de la profession.
25:52 Et l'union fait la force. Le Fonsti et l'OAPI, c'est un partenariat, le fonds pour la science, la technologie et l'innovation,
25:59 ainsi que l'Office ivoirien de la propriété intellectuelle veulent mettre à la disposition des enseignants-chercheurs la documentation scientifique et les bases de données des innovations d'ordre mondial.
26:11 Clairement, il s'agit de faciliter les conditions de travail des chercheurs et d'en faire le levier de création de richesses.
26:18 Frédérolaye Fesefora Zegui nous en parle dans ce reportage.
26:23 Une signature de convention, puis une poignée de main. Traduction de l'engagement de l'Office ivoirien de la propriété intellectuelle et le Fonsti, fonds pour la science, la technologie et l'innovation.
26:36 Cet accord, une bouffée d'oxygène pour les chercheurs bénéficiaires de financement du Fonsti.
26:42 L'OAPI met désormais à leur disposition la documentation scientifique et des bases de données mondiales des innovations afin d'améliorer leurs recherches.
26:52 L'OAPI va les accompagner désormais pour qu'au-delà de l'avancement en carrière qu'ils recherchent, que les innovations puissent être protégées pour permettre à ces chercheurs-là de tirer davantage au profit et au pays également d'en bénéficier.
27:04 C'est un axe. Cette collaboration va nous permettre de mettre à disposition des chercheurs cette base de données pour leur permettre d'affiner leurs recherches pour des résultats plus pertinents.
27:13 Selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle en 2021, dans la région Afrique, la Côte d'Ivoire occupe la 11e place avec 26 brevets contre 1.804 pour l'Afrique du Sud classée première.
27:27 La fêtière de la richesse scientifique se réjouit de cette initiative.
27:31 Nous saluons cette convention entre le FONSTI qui finance le projet de recherche et l'OAPI qui garantit que les chercheurs sont propriétaires de ces recherches.
27:44 Ce qui leur permet aux chercheurs de profiter des résultats de leurs recherches, de leurs inventions et de leurs innovations.
27:53 Ce que nous voulons faire avec l'OAPI, c'est d'aider nos chercheurs à protéger leurs résultats de recherche et surtout à s'imprégner de la culture du brevet.
28:06 Parce que c'est à travers les brevets que la richesse scientifique peut impacter réellement le développement économique et social de notre pays.
28:17 C'est à travers les brevets qu'on peut créer la richesse et les emplois de notre pays.
28:23 Le Fonds pour la science, la technique et l'innovation et l'Office ivoirien de la propriété intellectuelle entendent porter l'ambition pour promouvoir la culture de l'innovation et du brevet.
28:34 Les deux organismes entendent également soutenir les inventeurs et les chercheurs à l'effet de stimuler la création d'entreprises dérivées des résultats de recherche.
28:44 Une délégation du Congo Brazzaville séjourne en ce moment à Abidjan. Le pays veut s'inspirer du modèle ivoirien dans le cadre du financement de la formation professionnelle.
28:55 Le ministre congolais de l'enseignement technique et professionnel et sa délégation est reçu par le FDFP, Fonds de développement de la formation professionnelle.
29:05 Le Congo Brazzaville a l'académie du FDFP, Fonds de développement de la formation professionnelle. La délégation est conduite par le ministre congolais de l'enseignement technique et professionnel.
29:18 Elle est venue s'imprégner de l'expérience ivoirienne en matière de financement de la formation professionnelle continue et de l'apprentissage.
29:26 Nous avons bien voulu passer ici pour s'enquérir de l'expérience du FFDP dans le domaine de la formation professionnelle pour voir ce qui marche ici et qui ne marche pas au Congo et peut-être aussi donner l'expérience congolaise à la Côte d'Ivoire.
29:51 Au nom du comité de gestion, le secrétaire général Dr. Philippe Ndry a su la disponibilité du Fonds de développement de la formation professionnelle.
30:02 Dans l'espace de quelques semaines, deux républiques extrêmement importantes, la république de Djibouti dont le ministre était accompagné par une forte délégation et aujourd'hui le ministre d'enseignement technique et professionnel, la république du Congo.
30:17 Nous sommes extrêmement fiers d'avoir été disponibles pour partager l'expérience du FDFP, pour échanger sur les dispositifs que nous avons mis en place ici pour accompagner le développement des compétences au sein des entreprises, au sein du milieu productif.
30:33 En marge de cette visite de travail, le FDFP, membre fondateur du réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle, a reçu les membres du bureau exécutif.
30:47 Au menu des échanges, les préparatifs des prochaines assemblées générales et extraordinaires prévues du 22 au 24 mai prochain à Lomé au Togo.
30:58 Dans l'actualité nationale également, un pullon de 90 volts installé sur une ligne connectée au poste aux sources d'Abobo s'est écrasé vendredi après avoir été touché par un engin.
31:10 Pas de victime humaine, heureusement, mais quelques dommages matériels.
31:14 Le plus inquiétant, c'est l'incidence sur la distribution du courant électrique, principalement dans le sud de Komoé.
31:21 Les agents de la CIE s'attellent à rétablir rapidement le réseau.
31:25 L'enseigné Bakayoko.
31:28 Ce pullon de la ligne électrique du poste aux sources d'Abobo a été heurté vendredi au plateau de Kui par un engin commis aux travaux d'assainissement en cours dans le district d'Abidjan.
31:39 Cet incident, qui n'a fait aucun blessé, mais quelques dégâts matériels, provoque d'importantes perturbations sur la fourniture de l'électricité, notamment dans les localités du sud de Komoé alimentées à partie de cette ligne.
31:53 Actuellement, les équipes sont à pied d'œuvre pour pouvoir remettre en service la ligne, notamment par la réparation du pullon qui est affectée actuellement.
32:03 Néanmoins, au regard de l'ampleur du sinistre, des risques de rationnement du courant ne sont pas à écarter.
32:10 Abobo, Adiake, Ayame, Bonnois, Etiobué et même Grambassam étant les plus exposés.
32:17 Les travaux de dépannage devraient durer environ deux semaines.
32:21 Cet accident ne serait pas survenu si les populations faisaient preuve de civisme.
32:26 On constate ici et dans le district d'Abidjan, et d'ailleurs c'est également partout ailleurs, que les emprises de lignes sont occupées.
32:37 Malheureusement, ça cause ces dégâts que nous voyons aujourd'hui.
32:41 C'est pour ça que nous appelons à la collaboration des populations pour que les emprises de lignes hautes tension et également basses tension soient préservées.
32:53 L'autre défi à cette heure, c'est de nettoyer parfaitement les débris et rétablir la circulation dans cette partie du plateau d'Ocui.
33:01 À l'étranger, la Somalie demande aux Nations Unies de mettre fin à leur mission politique dans le pays.
33:09 Le ministre somalien des Affaires étrangères l'a notifié hier dans une adresse au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
33:16 Le gouvernement somalien déclare que la décision fait suite à un examen approfondi des priorités stratégiques du pays.
33:23 Le mandat actuel de la mission de l'ONU en Somalie expire le 31 octobre prochain.
33:29 Le ministère des Affaires étrangères demande donc la conclusion rapide des procédures nécessaires pour mettre fin à la mission avant ce mandat.
33:37 Nous sommes samedi, place Alain Saint-Culture de ce 20h.
33:42 Voilà, je vous retrouve avec plaisir, M. Kone Dodo, pour parler du Gégélé Festival, festival international du balafon, pilier culturel du peuple, ceux-nous faut.
34:00 D'abord, comment vous définissez cet instrument, le balafon ?
34:04 Vous savez, le balafon, le Gégélé, le balafon andouzulam, est un instrument fondamental pour le peuple, ceux nous faut.
34:11 Il accompagne, ceux nous faut, de la naissance à la mort.
34:14 À la naissance, on joue du balafon parce qu'on est heureux.
34:17 Au chant, on joue du balafon pour encourager ceux qui l'avouent.
34:20 Quand il y a un mariage, on joue du balafon parce qu'on est heureux.
34:24 À la mort, on joue du balafon, mais avec un autre style, mais le balafon est toujours présent.
34:30 Il accompagne donc le peuple, ceux nous faut, de la naissance à la mort.
34:34 C'est un instrument fondamental.
34:37 Le Gégélé, le peuple, ceux nous faut, du Côte d'Ivoire, du Mali et du Burkina, l'ont en partage.
34:43 C'est pour ça qu'ils ont soumissionné ensemble pour l'inscription sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l'UNESCO.
34:51 Et c'était en 2012 ?
34:52 En 2012.
34:53 Gégélé, qui signifie ?
34:55 Balafon.
34:56 Qui peut et qui doit jouer du balafon ? Y a-t-il des traditions spécifiques liées à cet instrument dans la culture ceux nous faut ?
35:03 Non, je crois que tout le monde en joue.
35:05 Y a des balafons, bon.
35:06 Marie-Laure peut en jouer ?
35:07 Marie-Laure peut en jouer tant que c'est pas le balafon qui se joue dans les boîtes sacrées ou bien dans les cérémonies des ans sacrés.
35:14 Sinon, tout le monde en joue.
35:15 D'ailleurs, au Gégélé, chaque année, des jeunes dames qui viennent de l'UNESAC, d'Abobogar,
35:21 viennent un groupe de balafonistes féminins qui jouent très bien au balafon et les gens apprécient.
35:27 Je pense que c'est une innovation.
35:28 Nous, nous faisons la promotion de façon vigoureuse du balafon.
35:32 Que le balafon parte du village et voyage pour aller à travers le monde.
35:37 Que le peuple, ce qu'il nous faut, des musiciens en vivent.
35:40 Nous essayons aussi de structurer, n'est-ce pas, les groupes de balafon, qu'il y ait un encadrement conséquent.
35:47 C'est pour ça qu'il y a des masterclass pour apprendre aux groupes qu'il faut autour d'eux des managers, des producteurs, etc.
35:54 Et nous avons, nous sommes en train de réaliser un studio qui va être prêt l'année prochaine.
35:58 Ceux qui viennent pourront entrer en studio.
36:00 Nous fixons ce qu'ils font sur les bandes de façon à ce que la postérité puisse savoir ce qui s'est passé au Gégélé.
36:09 Non seulement ce qui s'est passé au Gégélé, mais au-delà du Gégélé, qu'on apprenne à connaître mieux le balafon.
36:17 Et c'est pour cela qu'il y a des colloques pendant le Gégélé. Cette année, il y a eu un colloque.
36:22 Et vous allez, on va voir au moins un bout de ce qui s'est passé à Bundiali.
36:26 C'était du 27 avril au 4 mai dernier.
36:28 Voilà, on va regarder ce reportage d'Issa Tchounaïo et puis on en reparle et nous faire revivre un peu cette ambiance.
36:34 Merci beaucoup.
36:35 Au son du balafon. On y va.
36:37 Appartenant à trois sphères géographiques de l'espace EDAO, à savoir la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Mali,
36:47 le balafon est un instrument traditionnel important pour le peuple Senoufo.
36:52 Aujourd'hui, patrimoine immatériel de l'UNESCO, il est mis en valeur à Bundiali.
37:01 Ce, à travers le Gégélé Festival, initié depuis 2016 par Koné Dodo.
37:08 Ce festival international a fait de Bundiali la capitale du triangle du balafon.
37:15 Cette année, la 8e édition a tenu toutes ses promesses.
37:28 Concours de beauté féminine, Yawolo.
37:31 Spectacle de jazz.
37:39 Concours du meilleur groupe et danseur du balafon.
37:48 Colocs et concerts en tenue de publico analen.
37:57 (Chant)
37:59 Une dizaine d'artistes ont donné de la voix au stade municipal de Bundiali.
38:22 Je viens de découvrir un événement très important qui fait la promotion du balafon,
38:26 un instrument traditionnel tellement important,
38:28 un événement qui fait la promotion de la culture,
38:31 qui montre que la culture est un puissant outil de développement économique.
38:34 En somme, le Gégélé Festival permet non seulement de valoriser la culture traditionnelle Senoufo,
38:41 mais aussi et surtout de favoriser le tourisme intérieur.
38:46 Il y avait plusieurs activités au menu de cette 8e édition.
38:50 Il n'y avait pas que le son du balafon, mais aussi le son accompagné d'autres activités.
38:54 Il y avait toutes les activités.
38:56 Je pense que le balafon est aussi fédérateur, très fédérateur,
39:00 puisque intégrateur, les peuples viennent du Bali, du Bukida,
39:04 depuis tout ce qu'on en sait, ils traversent la frontière,
39:08 depuis 8 ans maintenant, ils viennent jouer et ils repartent.
39:12 On s'amuse entre nous, on se rencontre, on se parle,
39:15 c'est une très bonne chose, les peuples, de partir de la frontière.
39:19 Il y a deux ans, il y a même le Sénégal qui nous a envoyé une troupe de balafons
39:23 qui venait de Casamance, c'était très bien.
39:26 Et ce balafon-là est fédérateur et prescripteur, non seulement pour Bouniali,
39:30 pour la Bagoué, mais pour toute la Côte d'Ivoire.
39:33 Aujourd'hui, quand vous allez aux États-Unis, en France, partout,
39:36 on parle du Gégélé Festival. Moi, je suis très surpris.
39:38 Maria Toukoné, qui est notre ministre, était en voyage,
39:42 elle est revenue et elle dit "mais on parle de deux parties".
39:44 – Le cadre de la région de la Bagoué.
39:45 – Oui, elle est revenue, elle est revenue avec le ministère, député Meir Bouniali,
39:50 et on en parle partout. Le Gégélé grandit, grandit, grandit.
39:54 Je pense que c'est une très bonne chose.
39:56 Tout le monde devrait venir nous aider à développer cet instrument,
40:00 à promouvoir cet instrument fondamental pour notre population.
40:03 – Et je pense que le message entendu, vu le beau monde que nous avons vu tout à l'heure,
40:07 vous visez une stratégie pour la valorisation et la sauvegarde du Gégélé.
40:11 Quelle a été la stratégie principale de cette année
40:14 d'atteindre vos objectifs ?
40:16 – Non, en fait, c'est toujours la même.
40:18 Sauvegarde, promotion, c'est le thème.
40:22 Et puis, en dehors de ça, vous savez que le balafon se fabrique
40:25 avec un bois spécial qu'on appelle le bois de veine.
40:28 On va dire, ils font du balafon, ils…
40:30 – Oui, à la déforestation.
40:32 – Mais nous plantons du bois de veine.
40:35 Nous confions, n'est-ce pas, des villages, n'est-ce pas,
40:39 nous devons faire des plantations pour que le bois de veine ne puisse pas…
40:44 – Disparaitre.
40:45 – Disparaitre et qu'on puisse fabriquer toujours du balafon
40:48 et qu'on ne soit pas facteur de déforestation.
40:52 Au contraire, nous plantons chaque année plusieurs hectares.
40:56 Ça veut dire que…
40:57 – On permet donc au centre…
40:59 – Le festival est utile et cela est très important.
41:03 – D'accord. Vous êtes aussi introjé sur l'héritage du Gégélé de Papara.
41:07 Une cantatrice Senufo qui a promu le balafon.
41:10 Alors, 30 ans après son décès, comment ou bien, si vous voulez,
41:14 que répondez-vous à cette question concernant son héritage ?
41:18 – Vous savez, des milliers de chercheurs,
41:21 des professeurs-chercheurs de l'Université d'Abidjan sont venus
41:23 faire un mini-colloque sur le Gégélé de Papara.
41:27 C'est une cantatrice importante pour le peuple Senufo
41:30 parce que non seulement elle faisait la percussion,
41:32 mais elle était toujours accompagnée par le balafon Gégélé.
41:35 Et tout le monde la connaît dans la région.
41:37 Elle est même venue, je me rappelle qu'en 1994,
41:39 j'avais fait un spectacle au Palais des Congrès.
41:42 Elle était venue, elle avait joué.
41:44 On a vu elle rentrer au studio et puis elle est partie chez elle.
41:46 Elle a dit "je vais au village, je vais me planter,
41:50 labourer un peu et puis après je reviens".
41:53 – Malheureusement.
41:54 – Même pas deux mois après, on a dit que la maison s'était couvrée sur elle.
41:57 Gégélé est importante.
41:58 Donc on voulait que les jeunes générations connaissent Gégélé.
42:01 Et puis il a été proposé de faire une espèce de musée, sa maison,
42:06 de la rebâtir et puis de récupérer auprès de sa famille
42:10 des instruments qu'on pourrait exposer dans sa résidence
42:14 de façon à permettre à des touristes de venir visiter.
42:17 – On a su les jeunes générations de musiciens de la communauté Senufo aujourd'hui.
42:21 Comment, je veux dire, quel est l'impact de son héritage ?
42:24 Puisque c'est elle quand même qui a valorisé le Gégélé.
42:27 – Entre autres.
42:28 – Entre autres.
42:29 Et beaucoup de femmes jouent aujourd'hui au balafon, à la petite percussion.
42:34 Et les jeunes, les hommes, les balafonistes du village
42:36 savent que Gégélé est important.
42:38 Dans la région de Tengrala, tout le monde connaît Gégélé.
42:40 Et il y a d'autres femmes de sa famille qui jouent, qui chantent,
42:43 qui sont devenues des cantatrices et c'est une bonne chose.
42:46 – D'accord.
42:47 – C'est une bonne chose, on ne peut pas oublier les précurseurs.
42:50 On doit les valoriser pour que ceux qui jouent aujourd'hui
42:53 se disent "demain on parlera de nous".
42:55 – Et c'est ce que vous avez tenté de faire avec le Gégélé.
42:58 – Oui, c'est ce que j'ai fait.
42:59 – Le balafon à 12 lames fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO,
43:02 vous l'avez dit.
43:03 Quelles sont les retombées au juste pour "Le pays, ce nous faut"
43:06 et si vous voulez, la culture africaine ?
43:08 – D'abord, culturellement, économiquement, il n'y a pas d'hôtel à Bougnari,
43:12 il n'y a plus de chambre.
43:14 Nous vivons de 600 nuitées jusqu'à collières, couteaux, etc.
43:24 nous prenons nos chambres.
43:25 C'est-à-dire que les hôteliers en profitent.
43:27 Les femmes, nous servons plus de 1500 repas.
43:29 Ça c'est important.
43:30 Et il y a ceux qui vont eux-mêmes chez les restaurateurs, etc.
43:33 Les objets, comment dirais-je, la qualité,
43:37 tout le monde veut acheter du qualité quand ils arrivent au Gégélé.
43:39 – Donc économiquement…
43:40 – Donc économiquement, ça fait bouger un tas soit peu la région.
43:42 Et nous sommes en train de mettre en place,
43:44 on espère que le ministère du Tourisme va nous y aider davantage,
43:47 un circuit touristique, pour que les gens viennent d'Europe, des États-Unis,
43:52 à l'occasion du Gégélé, visiter notre région et y laisser de l'argent.
43:56 Donc on y travaille.
43:57 J'espère que d'ici l'année prochaine, à partir de l'année prochaine,
44:00 le prochain Gégélé, les gens viendront de partout.
44:02 Déjà, nous sommes heureux qu'il y ait plus de 50 000 personnes
44:05 qui en une semaine viennent participer au Gégélé Festival,
44:10 viennent vivre le Gégélé Festival, parce que c'est leur affaire.
44:13 Vous aussi c'est votre affaire.
44:14 Moi j'ai dénombré cette année, c'était exceptionnel,
44:17 j'ai dénombré environ 100 Yakouba.
44:21 – 100 Yakouba.
44:22 – 100 Yakouba et il y avait comme il y a eu le gourou,
44:26 il y avait une cinquantaine de gourous,
44:28 donc c'est important, ils sont déplacés, c'est très important.
44:31 – Merci Monsieur Koné Dodo d'avoir répondu à nos questions,
44:34 merci infiniment pour cette échange.
44:36 Est-ce le balafon joyeux de la culture Senufo ?
44:38 J'imagine votre joie et je vois cette joie qui nous anime.
44:41 – Un instrument fondamental.
44:42 – En tant qu'esclave au Senufo, intervivé ce soir par une princesse gourou,
44:46 vous n'avez plus le droit à la parole, si c'est moi qui pose la question.
44:48 – Ah bon, vous croyez ?
44:49 – Merci beaucoup Monsieur Koné Dodo.
44:50 – La propriétaire de la RTI.
44:51 – J'attends que vous me donniez un balafon.
44:53 – Très bientôt, venez au festival déjà, c'est une très très bonne chose.
44:57 – Vivement la nerve.
44:58 – Vous y reviendrez chaque année.
45:00 – Merci beaucoup.
45:01 – Merci beaucoup.
45:02 – Je sais que vous avez connu Bob Marley.
45:03 – Oui.
45:04 – Vous dansez, vous sont du balafon, mais également vous continuez…
45:07 – Je suis allé à Jumaïque, etc.
45:09 Je continue à apprendre les artistes au reggae, donc j'adore le reggae.
45:13 – Oui, et justement on va vous l'offrir ce soir.
45:15 – C'est quelqu'un d'important.
45:16 – Voilà, c'est ça, pour finir ensemble ce journal.
45:18 Nous sommes le 11 mai aujourd'hui et c'était le 11 mai 1981.
45:22 Le monde perdait malheureusement une icône musicale
45:26 avec la disparition de Bob Marley.
45:29 Il a quitté le monde des vivants à l'âge de 36 ans
45:33 et 43 ans après son décès, Bob Marley demeure plus vivant que jamais.
45:38 Il continue de captiver, d'inspirer des millions de personnes à travers le monde.
45:43 En Côte d'Ivoire, Bob Marley continue de marquer les esprits
45:46 et un hommage lui est rendu avec ce titre à succès,
45:49 dont « No Woman, No Cry ».
45:52 Et c'est avec ce son que nous vous disons merci, merci de rester sur TI1.
45:57 Demain 20h, vous avez rendez-vous avec Fatou Fofana.
46:00 [Musique]
46:04 No woman, no cry
46:07 No woman, no cry
46:14 You see, I remember
46:19 When we used to sit
46:23 In the government yard in Trenchtown
46:32 Observing the hypocrites
46:36 As they would mingle with the good people we meet
46:43 Good friends we have
46:48 Oh, good friends we've lost
46:51 Along the way
47:00 In this great future
47:02 You can't forget your past
47:05 No woman, no cry
47:10 [Musique]