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Transcription
00:00 - Largement Thibaud de Montbréal, après la mort de Philippe dans un guet-apens à Grande-Synthe,
00:04 l'agression de Samara à la sortie de son collège à Montpellier,
00:07 après la mort de Chem Sedin à Virichation, est-ce que vous estimez, du moins dans les mots,
00:12 qu'il y a un sursaut, qu'on pose enfin le bon diagnostic sur la situation ?
00:17 - On est dans une situation qui est un peu étrange.
00:21 En effet, et vous avez raison parce que la réponse est dans votre question,
00:26 depuis que Gabriel Attal est Premier ministre, depuis même ses premiers déplacements,
00:31 souvenez-vous, depuis son discours de politique générale où des mots très forts ont été prononcés,
00:35 le discours encore de jeudi dernier, le déplacement de ce matin,
00:40 on a l'impression que la mesure des choses a été prise.
00:44 Pour autant, qu'en est-il des actes ?
00:48 On a l'impression que le Premier ministre dit des choses, c'est bien,
00:51 il dit des choses que tous les gens qui travaillent sur ces questions avaient observées et dites depuis des années,
00:58 le constat avait été fait.
01:00 Maintenant, ce qui serait bien, c'est de passer aux actes.
01:02 Or, ce que je constate, moi, sur le décalage entre le discours et les actes,
01:07 c'est que dans le temps même où Gabriel Attal prononçait ses paroles volontaristes,
01:13 le Président de la République, lui, annonçait un grenelle sur la violence des jeunes.
01:19 Un grenelle, mais c'est le 53ème grenelle sur les mots français.
01:24 Et on va faire quoi ?
01:25 Après le grenelle, on va faire un livre blanc pour tirer les conclusions du grenelle,
01:28 et on va se retrouver en 2025, 2026, avec 2, 3, 4, 5 fois par semaine, maintenant,
01:35 des crimes ou des délits graves qui sont des violences extrêmement...
01:40 qui sont des violences terribles.
01:42 Quand on parle... J'ai été un des premiers à employer le mot qui, maintenant, est rentré, malheureusement, dans le langage commun.
01:47 Quand on parle d'ensauvagement, c'est-à-dire que vous avez toujours ce constat réitéré
01:52 d'une baisse du seuil de déclenchement de la violence et d'une intensité de cette violence.
01:58 C'est-à-dire une violence terrifiante, et vous avez rappelé les faits de la semaine dernière.
02:03 Ce qu'il faut avoir à l'esprit, c'est qu'une partie au moins de ces violences,
02:07 et c'est le deuxième grand non-dit de Gabriel...
02:11 Gabriel Attal, donc, il dit les choses, Emmanuel Macron dit "On va d'abord faire un grenelle",
02:15 et puis même dans son discours, Gabriel Attal, il y a une chose qu'il ne nomme pas.
02:18 - Quel est ce non-dit ? - Mais le non-dit, c'est la responsabilité
02:24 des conséquences culturelles de l'immigration sur cette explosion de violence.
02:29 - C'est ce qui manque dans son discours ? Pas un mot sur... En tous les cas,
02:33 pas de phrase, pas de diagnostic, pas de conséquence sur l'immigration ?
02:37 - Sonia Mabrouk, la majorité des violences dont vous avez rappelé la litanie de la semaine dernière,
02:44 ce sont des violences tribales, ce sont des violences qui ont comme origine
02:49 le refus par une partie de la population de voir sa sœur ou sa copine se comporter
02:58 ou tenir des propos qui sont des comportements ou des propos normaux dans la République.
03:03 - Et ce qui est particulier, que ce soit à Montpellier, à Thibaud de Montbréal,
03:06 ou à Vierrichetien, c'est que c'est dirigé contre des Français aussi,
03:09 une confession musulmane, que ce soit chez Amsédine ou Samara.
03:13 - On est complètement d'accord. C'est-à-dire que vous avez des gens de confession musulmane,
03:17 qui soient français ou non, qui considèrent que d'autres gens,
03:21 en l'occurrence des jeunes filles de confession musulmane,
03:23 n'ont pas à se comporter de cette façon, ou que des jeunes qui fréquentent
03:28 des jeunes filles de confession musulmane n'ont pas à dire ou faire telle ou telle chose.
03:32 Tout ça au nom de leur vision de ce que doit être la sœur ou la femme.
03:36 - C'est un non-dit. Quand Gabriel Attal dit "je ne veux pas de guerre de religion"
03:40 dit-il à l'école, il ne pose pas le bon diagnostic ? Il ne fait pas ce constat-là, selon vous ?
03:45 - Non mais il faut aller au bout de la logique, parce que s'il dit "je ne veux pas de guerre de religion",
03:48 c'est qu'on est à un début de guerre de religion.
03:50 C'est pas un début de guerre de religion au sens de la Saint-Barthélemy,
03:53 mais il y a maintenant de façon désinhibée.
03:57 Moi, c'est ça qui m'inquiète, c'est que ça continue à monter.
03:59 Avant, ça existait, mais c'était sporadique.
04:02 Et maintenant, c'est comme une lame de fond qui avance.
04:06 On a des familles, des groupes de gens, et souvent très jeunes,
04:12 ce qui fait qu'on reste dans le sujet de la violence des jeunes,
04:15 qui commettent des atrocités sur d'autres jeunes au nom de leur comportement.
04:21 Pendant le Ramadan, le Ramadan s'est terminé il y a quelques jours,
04:24 il y a eu énormément, et notamment vers la fin, d'agressions par des musulmans,
04:30 d'autres personnes musulmanes ou non, au nom de leur comportement.
04:35 - Elle est perçue comme mécréante par ces personnes-là. - Le crime de Bordeaux, c'est exactement ça.

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