Le président de la République a dévoilé ce jeudi 25 avril sa vision d’une "Europe puissance", à un peu plus d’un mois des élections européennes. Il a fustigé la lenteur des politiques d’investissement européennes face à l’"Inflation réduction act" (IRA) mis en place par les Etats-Unis et face aux investissements chinois. Il appelle à une montée en puissance dans différents secteurs stratégiques.
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NewsTranscription
00:00 Oui, nous devons continuer à consolider
00:03 cette stratégie industrielle sur ces secteurs.
00:05 La méthode fonctionne.
00:06 Nous devons l'étendre au secteur stratégique de demain,
00:09 sans attendre que des dépendances se créent.
00:12 Décidons maintenant de faire de l'Europe
00:14 un leader mondial d'ici 2030
00:17 dans 5 secteurs parmi les plus émergents
00:19 et les plus stratégiques.
00:21 L'intelligence artificielle,
00:23 en investissant massivement sur les talents,
00:25 mais aussi les capacités de calcul.
00:27 On a 3% des capacités de calcul mondiales.
00:30 Imaginez, nous, Européens, 3%.
00:33 Donc c'est un objectif de rattrapage,
00:34 mais il nous faut d'ici 2030, 2035,
00:37 passer à au moins 20% si nous voulons être des acteurs crédibles.
00:41 L'informatique quantique,
00:44 l'espace, où il nous faut consolider Ariane 6,
00:47 et je le dis au moment où on entend tant et tant de choses.
00:49 Ariane 6, c'est la condition d'un accès européen à l'espace.
00:54 Nécessité absolue.
00:55 Mais il nous faut, au-delà du New Space
00:58 aux missions spatiales embarquées,
00:59 avoir une Europe de l'ambition spatiale.
01:02 Les biotechnologies, évidemment,
01:04 et les nouvelles énergies,
01:06 hydrogène, réacteurs modulaires et fusion nucléaire.
01:10 L'Union européenne doit se doter de stratégies
01:12 de financement dédiée sur au moins ces 5 secteurs stratégiques.
01:16 Pour cela, on doit avoir les bons instruments.
01:18 Donc il faut définir, il faut investir sur ces secteurs,
01:22 agir ensemble,
01:23 mais il faut, je disais, qu'on ait les bons instruments.
01:25 Alors on a commencé à avoir des instruments pertinents.
01:28 Ce sont nos fameux projets importants
01:31 d'intérêt européen commun, les PIEC.
01:34 Nos industriels les connaissent bien.
01:36 Et ils ont été très structurants
01:38 quand on a décidé, dès 2018, avec l'Allemagne, d'avancer.
01:41 Simplement, là aussi, on doit se resynchroniser.
01:45 Post-Inflation Reduction Act
01:48 et surinvestissement chinois, ça ne marche plus.
01:53 Parce que c'est trop lent, trop incertain.
01:55 Et donc on doit inventer, en quelque sorte, les nouveaux PIEC,
01:58 c'est-à-dire qu'on doit donner de la visibilité
02:01 à nos industriels, réduire les délais,
02:05 au moins en les divisant par 2,
02:08 mais avoir des mécanismes aussi simples
02:11 que les mécanismes de crédit d'impôt,
02:14 en donnant de la visibilité sur 5 à 10 ans aux industriels,
02:18 en répondant dans des délais très rapides, 3 à 6 mois,
02:21 et en réussissant sur, justement, les secteurs clés à accompagner.
02:25 Mais on le voit bien, dans les secteurs
02:26 comme les médicaments critiques ou la chimie,
02:29 on perd aujourd'hui des capacités
02:30 parce que nos instruments ne sont pas assez rapides,
02:32 efficaces, visibles.
02:35 Mais nous devons aussi assumer des règles différentes
02:37 pour la politique industrielle et la politique de concurrence.
02:40 Nous devons insérer dans nos traités
02:42 la préférence européenne dans les secteurs stratégiques,
02:45 la défense et le spatial.
02:48 Parce que, de fait, nos compétiteurs l'ont.
02:52 Ils l'ont.
02:53 S'il n'y a pas une préférence européenne sur le spatial,
02:56 il n'y aura plus de spatial.
02:57 Idem sur le nucléaire.
02:59 Qui a vu le département de la défense américaine
03:01 ou de l'énergie américaine financer un acteur émergent européen ?
03:07 J'ai vu beaucoup de start-up américaines
03:09 qu'on dit uniquement le fruit de génie spontané d'entrepreneurs
03:12 être massivement subventionnés
03:15 par une politique institutionnelle américaine.
03:17 Faisons la même chose. Nous sommes en compétition.
03:20 Préférence européenne dans les secteurs stratégiques,
03:22 défense et espace,
03:24 et dérogation à la libre concurrence
03:26 pour soutenir les secteurs clés en transition.
03:29 Sur l'intelligence artificielle, sur les technologies vertes.
03:34 C'est indispensable.
03:36 C'est la seule chose qui nous permettra de répondre
03:38 à la sursubvention chinoise et à la sursubvention américaine.
03:43 (Générique)
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