Laurence Ferrari - Emmanuel Macron : son discours à la Sorbonne a-t-il été entendu par les Français ?

  • il y a 5 mois

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du discours du président de la République à la Sorbonne sur l'Europe. Un discours qui intervient en pleine campagne pour les élections européennes.
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Transcript
00:0018h22, on se retrouve en direct dans Punchline, sur CNews et sur Europe 1.
00:04Un mot du discours d'Emmanuel Macron.
00:06On a eu la conférence de presse du procureur de Mont-de-Marsan
00:09et, auparavant, le discours d'Emmanuel Macron.
00:11Très très long aussi, mais il était important qu'il parle de l'Europe.
00:14Je posais la question en mots sommaires.
00:15Qu'est-ce qui va plus marquer les Français, Eric Nolot ?
00:17Le match de foot du Variety Club ou le discours sur l'Europe ?
00:20Le match de foot, sans conteste.
00:22Surtout que ça fait deux matchs caritatifs que dispute le Président de la République.
00:25Deux pénaltys qu'il tire les deux fois.
00:27Avec, dans les deux cas, un gardien de but qui ne fait pas tout pour arrêter la balle, je dirais.
00:30Pour rester dans un registre modéré.
00:32Il y a aussi l'option que les Français ne retiennent rien du tout, Louis Draguen.
00:36C'est qu'à la fois les élections européennes ne les intéressent pas beaucoup
00:40et le fait que le Président fasse un match de foot non plus.
00:44C'est une vraie option, c'est là.
00:46La qualité politique de manière globale, et on le voit,
00:48même nous, quand on fait des sujets politiques, ça intéresse moins.
00:51Vous êtes chef du service politique de l'Europe.
00:53Oui, mais j'aimerais que ça passionne beaucoup plus les gens.
00:55De fait, c'est la réalité.
00:56La politique, aujourd'hui, intéresse un peu moins les Français qu'il y a une dizaine d'années.
01:02Effectuellement, c'est vrai.
01:03Et la chronique quotidienne de ce que fait le Président de la République, aussi, a fini par un peu lasser.
01:08Il parle tellement souvent, aussi, que c'est vrai que la parole est moins sacralisée.
01:10Et puis si on revient, quand même, d'un mot, sur le fond du discours de Emmanuel Macron.
01:14Parce que ça, c'est important.
01:15Et je pense que ça illustre aussi une forme de lassitude des Français.
01:20C'était symptomatique, aujourd'hui.
01:23Le discours, en 2017, de la Sorbonne était, effectivement, très solennel.
01:27Parce que c'était une époque où Emmanuel Macron était en phase jupéterienne.
01:30Il avait marqué les esprits.
01:32Il y avait eu des réactions partout, dans le monde, en Allemagne, etc.
01:35Là, on a l'impression, effectivement, d'une parole démonétisée.
01:37Même si, dans le cadre de la campagne,
01:39et vu l'absence de charisme de sa tête de liste aux Européennes...
01:45Vous êtes méchant avec Valérie Ayé.
01:47Comment ?
01:48Vous êtes tous très méchant avec Valérie Ayé.
01:49Mais qui aurait pu faire mieux ?
01:50Valérie Ayé, oui, c'est ça.
01:51C'est très méchant, en fait.
01:53Je pense, en tout cas, que ça ne peut que lui donner un peu d'air.
01:57Parce qu'il pense que...
01:58Mais c'est con, la vraie raison.
01:59... que l'on lui donne un peu de chance, cette campagne.
02:02Je pense, personnellement, que le discours de ce matin
02:06aura beaucoup plus d'écho à l'échelle européenne qu'à l'échelle nationale.
02:10C'est-à-dire que, pour sûr,
02:12lorsque l'on voit ce qu'il a annoncé ce matin,
02:15c'est-à-dire cet objectif de réformer en profondeur l'Europe
02:19un certain nombre de secteurs assez stratégiques.
02:22C'est un message envoyé plus aux leaders européens
02:25avec qui il va devoir négocier l'agenda stratégique de l'Europe
02:29pour les années à venir, fin juin,
02:31que, concrètement, effectivement, un message envoyé aux Français
02:35pour tenter de les intéresser aux enjeux européens.
02:38Parce que, finalement, c'était un discours très technique.
02:40Très technique.
02:41Un discours de déclaration politique générale.
02:45Sauf que ça n'a pas été conçu comme ça.
02:47Je voyais des conseillers du président qui disaient
02:49que, précisément, pour reprendre la formule,
02:51il allait parler à la Sorbonne
02:53et que donc ça permettrait que les chaînes d'info passent à l'Europe
02:56plutôt que de parler de Kanji Girac.
02:57Je n'ai pas l'impression que cet objectif-là
02:59ait été atteint ni sur les chaînes d'information,
03:02ni sur les réseaux sociaux.
03:04Je ne suis pas certain non plus qu'il soit si entendu que ça
03:06des autres Européens.
03:07Parce que, contre le fait qu'il a vraiment besoin...
03:10Je ne sais pas quel moment de sa présidence
03:12il recrutera un rédacteur en chef
03:13pour arrêter de dire en deux heures
03:15ou, je pourrais dire, finalement, en 30 minutes,
03:17ce qui serait bien plus efficace.
03:19Non, mais les détours sur les réseaux sociaux.
03:21Dans son entourage, on se dédiait...
03:22Les réseaux sociaux, c'est mal.
03:24On se dédiait déjà dans son entourage
03:26de la longueur potentielle du discours.
03:28C'est vraiment un choc.
03:29On ne comprends sur rien.
03:30Vous avez vu la construction du discours.
03:32Mais justement, c'est ce que j'étais en train de vous dire.
03:34Les détours sur les réseaux sociaux, c'est mal.
03:36En plus, avec des vraies contre-vérités.
03:38Quand il dit que les vaccins ont été un succès européen,
03:41c'est faux.
03:42C'est l'opération Warspeed aux Etats-Unis.
03:43Quand Donald Trump a mis des milliards de dollars sur la table...
03:45On s'éloigne.
03:46Non, on ne s'éloigne pas.
03:47Mais on ne s'éloigne pas parce que c'est le fond, Laurence.
03:49C'est le fond.
03:50C'est le fond des choses.
03:51C'est-à-dire que là, il porte un regard...
03:53Vous ne voulez pas rencontrer le président Macron, peut-être ?
03:54Si, mais juste pour aller au bout de la phrase.
03:55Il porte un regard sur l'Europe qui est très théorique.
03:59Et il ignore, justement,
04:00et pour reprendre ce que disait Florian Tardif,
04:02il ignore la réalité de nos partenaires européens.
04:04C'est-à-dire que c'était un discours hyper français
04:06au sens où on fait l'Europe tout seul
04:08en se foutant éperdument de ce qu'en pensent les 26 autres.
04:10Sur un thème qui concerne les Français,
04:12qui est l'immigration,
04:13il a évoqué les frontières de l'Europe.
04:16Écoutez-le.
04:17Nous, plus qu'ailleurs, sans doute,
04:19il nous faut une coopération européenne plus forte.
04:22C'est pourquoi, après ce pacte Asie-immigration,
04:25maintenant, il va falloir le mettre en œuvre.
04:27Parce qu'il nous offre des instruments inédits que nous n'avions pas.
04:29L'enregistrement, le suivi
04:31et des conditions de retour vers le pays de première entrée plus efficaces.
04:34C'est déjà une avancée inédite.
04:38Mais nous devons agir avec plus de fermeté
04:40en matière de retour et de réadmission
04:42pour toutes les femmes et les hommes
04:44qui arrivent sur notre sol
04:45et qui n'ont pas vocation à rester
04:47et qui ne sont pas éligibles à l'asile.
04:49Ceci impose une vraie politique européenne
04:52et une vraie coordination.
04:55Ça passera par davantage de coopération
04:57avec les pays d'origine et de transit,
04:59des conditionnalités plus franches
05:01et une lutte sans relâche contre le modèle économique
05:04des passeurs et des trafiquants d'êtres humains.
05:06C'est à Vincette et en particulier au sein de Schengen
05:09que nous devons mener ces coopérations
05:11et bâtir ces politiques.
05:13Je ne veux pas d'une politique de naïveté.
05:16Et nous ne pouvons pas nous contenter de regarder
05:18l'inefficacité aujourd'hui de nos politiques de retour
05:21parce qu'elles sont trop divisées.
05:23Mais je ne crois pas non plus au modèle qu'on nous propose aujourd'hui
05:27qui consisterait à trouver des pays tiers
05:30sur le continent africain ou ailleurs
05:32où il s'agirait d'aller raccompagner
05:35des gens venus illégalement sur notre sol
05:37qui ne viennent pas de ces mêmes pays.
05:39Nous sommes en train de créer une géopolitique du cynisme
05:42qui trahit nos valeurs et qui construira
05:44de nouvelles dépendances
05:46et qui s'avérera totalement inefficace.
05:48Une géopolitique du cynisme,
05:50il tacle l'Angleterre qui a décidé d'expulser
05:52ses clandestins vers le Rwanda, Eric Nolot.
05:54J'éprouve deux impressions un peu contradictoires.
05:56Je me dis si un jour ce candidat à la présidence de la République
05:58est élu, ça va changer parce qu'il a un discours quand même.
06:02Il est au pouvoir tout à l'heure.
06:03Oui c'est vrai, ça changerait.
06:04Puis ensuite, à la fin de la phrase,
06:06il détricote ce qu'il vient de dire en disant
06:08la seule mesure un peu radicale qu'il faudrait,
06:10en effet, c'est délocaliser le traitement
06:12des demandeurs d'asile.
06:14Ce que fait l'Angleterre, je pense qu'on y viendra
06:16un jour ou l'autre.
06:17Et qu'il y a un discours tout à fait différent.
06:19Parce qu'essayent de faire le Royaume-Uni.
06:24Et j'ajoute que 67% des Français interrogés
06:26sur la question d'une possibilité de renvoi
06:28des migrants illégaux au Rwanda,
06:30ils sont un peu abhorrables.
06:32Mais évidemment, c'est le bon sens,
06:33et souvent le bon sens est populaire.
06:35Je voudrais revenir sur quelque chose
06:36qui me paraît très important.
06:37Parce que le débat, c'est quoi le débat sur l'Europe ?
06:39Est-ce qu'on veut davantage de fédéralisme
06:41ou est-ce qu'on veut revenir à la souveraineté des nations ?
06:43Je ne pense pas qu'il y ait une souveraineté européenne
06:45et je ne pense pas qu'il n'y ait même des frontières européennes.
06:47Il n'y a pas de frontières européennes.
06:49Il y a des frontières en Italie,
06:50il y a des frontières sur tous les pays du bord de l'Europe
06:53qui reçoivent les migrants,
06:54et qui, elles, effectivement, par leur géographie
06:56sont confrontés à des flux migratoires.
06:57Et il n'est pas question...
06:58Comment vous voulez convaincre des pays comme la Hongrie,
07:00par exemple, qui ont zéro migrant,
07:01ou la Pologne,
07:02de partager le gâteau ?
07:03Ils n'ont pas envie, et on les comprend,
07:05parce que leur géographie les protège.
07:06Ils n'ont pas envie, ils n'auront jamais envie.
07:08Il faudra leur imposer par la force.
07:10Par la sanction ?
07:11Ou par la sanction.
07:1220 000 euros ?
07:13Ou par la sanction, et donc complétement,
07:14de la souveraineté nationale.
07:15Et vous ne pourrez pas...
07:16L'Europe, c'est une géographie,
07:17et la géographie,
07:18elle ne se dissout pas dans les grands mots
07:20de souveraineté européenne.
07:21Il y a les grands discours,
07:22et puis il y a la réalité,
07:23notamment ce que vivent les gens dans la Manche.
07:24Parce que chaque semaine,
07:25il y a des gens qui tentent de traverser la Manche
07:27avec des enfants qui se noient.
07:28Ça a été le cas cette semaine.
07:29On va rejoindre Maxime Legay,
07:30notre correspondant,
07:31depuis Vimereux,
07:32d'où est partie l'embarcation,
07:34où la petite fille a trouvé la mort.
07:37Maxime Legay.
07:38C'est ici, à Vimereux,
07:40que, mardi dernier,
07:41cinq migrants ont perdu la vie,
07:43alors qu'ils tentaient de traverser la Manche
07:45pour rejoindre le Royaume-Uni.
07:47Le Royaume-Uni qui vient tout juste
07:48de ratifier un accord
07:50avec le Rwanda.
07:51Le principe est clair.
07:53Désormais, tout clandestin
07:54qui arriverait illégalement
07:56sur le sol britannique
07:57pourrait être expulsé
07:59en direction du Rwanda.
08:01Alors, cet accord passé
08:02entre Londres et Kigali,
08:04aura-t-il des répercussions
08:05sur la situation française ?
08:07Cela va-t-il dissuader
08:09les migrants de Calais
08:10ou de Vimereux
08:11de tenter la traversée
08:13pour rejoindre le Royaume-Uni ?
08:15La France doit-elle s'inspirer
08:17de cette décision prise outre Manche ?
08:19Nous avons posé la question
08:20aux habitants de la région
08:22qui sont confrontés au quotidien
08:24à ces situations.
08:25Je vous propose de les écouter.
08:27On ne peut pas à la fois
08:28accueillir toute la misère du monde
08:29sur nos épaules
08:30et en même temps,
08:31c'est tellement horrible.
08:32On ne peut pas non plus
08:33laisser des gens mourir.
08:34Ne me parlez même pas
08:35de cette décision.
08:36Je trouve ça hyper choquant.
08:38Je crois qu'il faut régler les problèmes
08:40dès le départ,
08:42avant le départ.
08:44On ne peut pas accepter
08:45tous les migrants, c'est sûr.
08:46Mais quand on les voit,
08:48des enfants, des femmes,
08:50c'est quand même malheureux.
08:52Je pense qu'il faut renvoyer.
08:54Si on les laisse faire,
08:55il n'y a pas de bougeot.
08:56Ils n'ont pas d'avenir ici.
08:58Ce qu'il faut faire,
08:59c'est quelque chose dans leur pays.
09:01Les premiers éléments de réponse
09:02sont attendus ici
09:03avec l'arrivée des beaux jours.
09:05C'est lorsque les conditions
09:06météorologiques sont plus favorables
09:08que les tentatives de traversée
09:10se multiplient.
09:11Les Ragnalls, les Français,
09:13sont confrontés à ces drames
09:15tous les jours.
09:16Bien sûr, avec à la fois
09:18les migrants qui arrivent
09:20à la frontière franco-italienne,
09:21qui arrivent aussi maintenant
09:22en Savoie, en haut de Savoie.
09:23Et puis, effectivement,
09:24avec cette situation
09:25qui n'est pas réglée
09:26le long des frontières de la Manche.
09:28Je rebondis simplement
09:29parce qu'Emmanuel Macron
09:30appelait à une meilleure maîtrise
09:31des frontières,
09:32appelait à un sursaut européen
09:33même en matière migratoire.
09:34Mais en France,
09:35il avait la possibilité
09:36de faire plein de choses
09:37et il ne l'a pas fait.
09:38Je prends un seul exemple.
09:39Le 2 février dernier,
09:40le Conseil d'État a décidé
09:43que le refoulement des migrants,
09:45ce qu'on appelle la non-admission,
09:47était devenu illégal
09:48pour se conformer à une décision
09:50de la Cour de justice
09:51de l'Union européenne.
09:52Aucun politique,
09:53aucun membre du gouvernement
09:55n'a osé remettre en question
09:57à la fois cette décision
09:58de la Cour de justice
09:59de l'Union européenne,
10:00mais même celle du Conseil d'État.
10:02Et la conséquence immédiate,
10:04c'est qu'on va avoir, par exemple,
10:05à horizon de l'été prochain,
10:07dans les Alpes-Maritimes,
10:09entre 20 000 et 30 000 migrants
10:11qu'on ne pourra pas refouler
10:12parce que la police les verra,
10:14ils seront devant leurs yeux
10:15et ne pourront pas les refouler,
10:16typiquement parce que
10:18le gouvernement français a décidé
10:19de ne pas intervenir sur ce dossier.
10:21Qu'est-ce qui veut réagir ?
10:22Eugénie Pastier, Éric ?
10:23Non, mais moi, je pense que c'est une erreur
10:25d'aller vers davantage
10:26de fédéralisme européen
10:27et qu'à chaque fois qu'il y a une crise,
10:29on nous dit qu'il ne faut pas moins d'Europe,
10:30il faut plus d'Europe.
10:31Et Emmanuel Macron a hargué
10:32des deux crises,
10:33qui sont la crise du Covid
10:35et la guerre en Ukraine,
10:36pour dire qu'il fallait davantage d'Europe,
10:38alors qu'il le disait avant
10:39comme si finalement
10:40il avait un billet de confirmation
10:41dans les crises.
10:42Je ne suis pas du tout d'accord,
10:43pas du tout sûre,
10:44vous l'avez dit Jean-Sébastien,
10:45que le Covid était traité plus efficacement
10:48dans l'Union européenne
10:49qu'aux États-Unis.
10:50Je trouve que justement,
10:51l'Union européenne a pris
10:52le pire des États-Unis,
10:53c'est-à-dire une espèce de fédération
10:55qui produit un système bloqué,
10:56un système institutionnel bloqué,
10:57qui finalement ne délivre plus
10:59de réformes structurelles.
11:00Et cette bureaucratie européenne,
11:02elle est en train d'assécher toute politique
11:04et elle crée la rancœur
11:06et la frustration
11:07parce que les gens ont le sentiment
11:08de ne pas être en train de vivre.
11:09Alors, infiniment,
11:10Jean-Sébastien et Éric.
11:12Pour le coup,
11:13moi, je ne suis pas d'accord
11:14sur le fait,
11:15cette question,
11:16faut-il plus ou moins d'Europe,
11:17en réalité,
11:18elle est assez inintéressante
11:19parce que la réalité,
11:20c'est que la géopolitique
11:21comme la géographie européenne
11:22font que...
11:23Non, mais regardez,
11:24le Royaume-Uni n'est plus
11:25dans l'Union européenne,
11:26de toute façon,
11:27la question de la traversée de la Manche,
11:28elle se pose,
11:29elle se posera
11:30et nous devrons la gérer.
11:31Il y a des tas de sujets
11:32qui, de toute façon,
11:33qu'on les projette au niveau européen
11:34ou qu'on les projette au niveau français,
11:35il faut avoir le courage
11:36d'y faire face.
11:38qui refusent l'expulsion,
11:39finalement,
11:40le retour,
11:41la non-admission aux frontières.
11:42Si la sociologie
11:43des magistrats français
11:44est la même que ceux
11:45des magistrats européens,
11:46de toute façon,
11:47nous aurons le même problème.
11:48Le sujet,
11:49c'est le courage politique.
11:50Le courage politique.
11:51Si on veut pouvoir
11:52construire une économie de guerre,
11:53si on veut pouvoir se défendre,
11:54reconstruire notre souveraineté
11:55dans différents...
11:56Ça passe déjà
11:57par le fait
11:58de doser,
11:59réformer la France.
12:00Mais il y a la lourdeur constitutionnelle
12:01de la bureaucratie européenne
12:02qui t'en prend
12:03au lobby catégoriel.
12:04Elle est plus légère
12:05que la technocratie.
12:06Elle est plus légère
12:07que la technocratie française.
12:08Il y a plus de fonctionnaires
12:09dans la ville de Paris
12:10qu'il y en a au niveau européen.
12:11Non mais attendez,
12:12un discours qui s'attaque
12:13aux racines du mal.
12:14Quid des filières organisées ?
12:16Quid des associations
12:17qui organisent
12:18l'appel d'air
12:19des migrants ?
12:20Tant qu'on ne s'attaquera pas
12:21à ça,
12:22c'est des mots,
12:23des mots et des mots.
12:24Il est fort avec les mots,
12:25mais on attend des actions.

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