• il y a 6 mois
La situation se tend depuis l'arrivée d'un autre groupe de manifestants à Science Po Paris, les forces de l'ordre ont séparé les deux groupes de manifestants. Des CRS sont arrivés sur place, alors que le préfet a demandé l'évacuation de la voie publique. 

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Transcription
00:00Vous êtes étudiant à Sciences Po. Déjà, est-ce que vous participez à ce mouvement ?
00:04Oui, j'y étais comme beaucoup de jeunes de Sciences Po. On se sent concernés.
00:07Il y a un mouvement de masse, majoritaire, parmi les professeurs, les chercheurs, les étudiants.
00:11Pas qu'à Paris, aussi dans d'autres campus, c'est même dans d'autres facs à Paris, à la Sorbonne, etc.
00:15Et donc nous, on se sent concernés, on était là. J'étais hier soir à l'Occupation Pacifique,
00:19qui s'est très bien déroulée, et j'étais ce matin également au blocage qu'il y a eu.
00:22Vous dites majoritaire, qu'est-ce qui vous permet de dire que ce mouvement est majoritaire ?
00:26Mouvement de masse, oui.
00:27Bien sûr. Alors, il y a énormément de personnes qui se sentent concernées.
00:29Vous avez parlé, je crois, tout à l'heure, qu'il y avait seulement 20 personnes qui auraient bloqué l'entrée.
00:32Non, non. C'est parce que j'ai dit, connaissance Sciences Po, qu'il suffisait de 20 personnes pour bloquer l'entrée.
00:38D'accord, ok. Toujours est-il que là, il n'était pas 20, ils étaient presque une centaine ce soir.
00:41Mais qu'est-ce qui vous permet de dire que c'est majoritaire ?
00:42Eh bien, on est nombreux à le partager.
00:43Non, non, mais quand on dit majoritaire, c'est un fait.
00:46Tout à fait, tout à fait. Eh bien, je pense que là, ce qu'on voit dans la rue, par exemple,
00:49cet engouement populaire, il y a plein d'étudiants de Sciences Po, mais pas que, qui sont venus,
00:53ça montre que cette idée, elle est partagée et qu'il y a beaucoup de gens qui se sentent concernés par cela
00:56et qui ont rejoint nos rassemblements.
00:57Parce que là, aujourd'hui, vous n'êtes que 200 à 300, c'est ça ?
01:00Alors là, devant, dans la rue, il y a énormément de personnes qui nous ont rejoints,
01:03donc c'est compliqué de vous dire un chiffre.
01:05Après, dans les assiettes qu'on a organisées, on est environ 300, voire plus parfois.
01:08Et surtout, lors du blocage, on était près d'une centaine à rester dormir malgré les risques,
01:12malgré la répression, et on est restés là.
01:14Et ce matin, on a eu le bonheur d'être rejoints par d'autres étudiants,
01:17non seulement de Sciences Po, mais d'ailleurs aussi, parce qu'ils se sentent concernés
01:20et parce qu'ils savent que quand on est jeune, on ne peut pas rester sans voix face à ce qui se passe à Gaza.

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