TV Breizh Enregistré

  • il y a 4 mois
Bravo
Transcript
00:00 Ils sont sérieux dans leur démarche volontaire.
00:02 Autrement dit, Sainte-Jacques se sert d'argent sale pour faire un peu de ménage en cas de...
00:06 Du calme, du calme, messieurs.
00:08 A qu'on réussisse à identifier certains de ces jeunes gens sur la photo.
00:11 Michael King, mort.
00:16 Alvin Anderson, mort.
00:18 Ricky Butler, mort.
00:20 Roy Brown, purge une peine de 5 à 10 ans pour trafic de drogue.
00:24 Lui, on l'a déjà interrogé.
00:26 Et Chuck Jackson, mort.
00:30 Devant.
00:31 Mais le gars qui est là en jaune, lui, c'est Terry Miller.
00:35 Et Terry Miller, on l'a déjà vu.
00:38 Reconnaissez-vous quelqu'un sur cette photographie, Terry ?
00:41 Vous voyez le type qui est derrière, avec la cagoule.
00:45 Roy Brown, nous sommes allés le voir en prison.
00:47 Il nous a dit que vous faisiez tous partie du gang de la 82ème rue et que vous vendiez de la drogue.
00:52 Quand on a tous fait un tas de trucs, donc il n'y a pas très pire.
00:55 Si on dit la, oui bien sûr qu'on dit la.
00:58 Du crack surtout.
01:00 Mais en 92, Darrel a quitté le gang.
01:03 Il a changé.
01:05 C'est le père de Jack qui l'a remis sur le bon chemin.
01:07 D'après mon expérience, les gangs n'aiment pas trop ça, tant leur nombre décide de raccrocher.
01:12 Darrel a quitté la ville avant qu'on ait le temps de leur discuter.
01:15 Du moins, c'est ce qu'on croyait, c'est normal.
01:17 Quand il a disparu, ses amis supposaient qu'il était mort.
01:19 Pourquoi pensez-vous qu'il avait quitté la ville ?
01:21 Je me suis réveillé un beau matin et il manquait carrément de kilos de cocaïne.
01:25 Darrel était le seul à savoir où je planquais ma cam.
01:28 Je l'ai retrouvé et je lui ai accordé 24 heures pour me la rapporter.
01:32 Du jour au lendemain, il s'est envolé et ma coque aussi.
01:36 Du coup, j'en ai déduit que Darrel voulait recommencer à zéro quelque part.
01:41 Oui, maintenant on sait que ce n'est pas le cas.
01:43 Quand est-ce que c'est arrivé ?
01:45 J'en sais rien, moi.
01:46 Plus ou moins au moment de la fin des émeutes.
01:48 Cet interrogatoire est terminé, c'est clair ?
01:51 Je ne vous laisserai pas questionner qui que ce soit de ma fondation sans la présence d'un avocat.
01:55 Et si vous continuez à me harceler, je n'aurai pas le moindre scrupule à m'adresser à mon supérieur.
02:00 Maintenant, Dieu vous bénisse, maître.
02:03 Mais vous aussi.
02:05 Allez, sergent Gabriel, veuillez vérifier les rapports de toutes les salles d'urgence pour le mois de mai 1992
02:15 et adressez-moi la liste des passants qui ont été admis.
02:18 Les surparents à cette époque.
02:20 Merci.
02:21 Si Darrel a volé un tel paquet de coques, il est hors de question que Terry l'ait laissé s'envoler au volant de sa veille.
02:25 Oui, mais il n'a pas pris la route, justement.
02:28 On l'a tué.
02:30 En fait, qui te venait sa voiture ?
02:33 La voiture de Darrel ? Je l'ai vendue.
02:37 Oui, mais était-ce avant ou après sa disparition ?
02:40 Après. Nous avions besoin d'argent.
02:42 Et vous rappelez-vous à qui vous l'avez vendue ?
02:44 Eh bien, nous ne l'avons pas vraiment vendue nous-mêmes. J'ai dit à Kenyan de faire un chargé de la vente.
02:50 Qu'est-ce que vous faites là, vous deux ?
02:59 Vous avez pas vu le bruit ?
03:01 Et vous avez testé ?
03:03 Écoutez, je n'ai pas le temps de m'amuser aujourd'hui.
03:06 J'ai passé toute la journée à la recherche d'une Monte Carlo bleue modèle 86
03:11 et à un autre moment à traîner ce prêtre de malheur jusqu'ici.
03:15 Autrement dit, la foudre d'Eli ne va tomber d'une seconde à l'autre, alors je vous prierai de revenir quand vous aurez quelque chose à me montrer.
03:21 Vous ne nous avez pas laissé finir. L'arme a passé les dix dernières années dans un garage avec des problèmes d'infiltration.
03:25 Un vrai crime de négliger un revolver comme celui-là.
03:28 Il est complètement rouillé, impossible de faire feu.
03:30 Donc, après, vous nous confirmez que c'est l'arme du crime.
03:32 Il n'a pas besoin de fonctionner. Tout ce qu'il me faut, ce sont les marques laissées par lequel cette balle a été tirée par cette arme.
03:38 Génial ! C'est tout ce que je veux savoir pour l'instant. C'est formidable. Merci.
03:42 Merci.
03:45 Allô ?
03:49 C'est moi.
03:50 Oui, j'ai un prêtre qui m'attend à pied sur le point. Est-ce que vous pouvez...
03:54 J'ai pensé que vous vouliez savoir ce que j'avais reçu au courrier.
03:56 De l'aide de papa ?
03:57 Oui. J'ai eu l'eau ?
03:59 Non.
04:01 Oui, mais c'est le bruit, là.
04:07 Ensuite, je ne sais pas.
04:08 Finalement, on ne pouvait pas s'éloigner.
04:13 Pourquoi le V.A. Jack est-il en salle d'interrogatoire ?
04:18 Parce que j'ai eu l'intention de l'interroger.
04:20 Je pensais que nous nous étions compris.
04:21 Est-il nécessaire de le conduire manu militari devant les caméras ?
04:24 Je ne sais pas. Vous me dites tout.
04:26 Il proteste contre vous sur l'arrestation.
04:28 Mais je n'ai pas arrêté.
04:29 Parfait. Alors, relâche-le immédiatement.
04:31 Trouve une caméra. Il y en a des milliers dehors. Et présente-lui des excuses.
04:36 Il n'a pas l'air d'espérer.
04:37 Allô ?
04:38 Salut, chef.
04:39 Attendez juste une minute, s'il vous plaît.
04:46 Je suis là. Je n'en ai que 14 secondes.
04:48 Pardon. Excusez-moi.
04:50 Désolée.
04:53 Maintenant ?
04:59 Je me disais que vous vouliez en dire que vos nouvelles seraient bienvenues.
05:02 On a fait le chien. On a fait une autre nouvelle comme vous le vouliez.
05:05 On a reçu les derniers rapports. On attendait les urgences.
05:08 Devinez qui a été allumé à l'hôpital du côté de vous.
05:10 Bien sûr, par balle, le 5 mai.
05:12 Merci, Ed.
05:16 Je vous présente des excuses pour mon chef Adjuan.
05:27 Il avait pas foi.
05:28 Exaspérant.
05:30 Mais c'est que les ex-policiers aiment bien la plupart des excuses.
05:34 Je suis là.
05:35 Vous faites bon, frère.
05:38 Bon.
05:41 Chef, je voulais vous parler.
05:44 Dès lors, je...
05:45 Dites-moi ce que vous avez fait à la voiture de Darrell.
05:52 Je ne répondrai à aucune de vos questions. Je croyais pourtant avoir été clair.
05:55 Vous l'avez dit.
05:56 Alors pourquoi suis-je là, Madame Johnson ?
05:59 Vous avez passé beaucoup de temps à protéger des personnes qui avaient commis des faux grammes.
06:03 Aujourd'hui, elle a eu l'occasion de vous retourner la politesse.
06:06 Donc, pour résumer, vous me retenez en otage.
06:11 Eh bien, je préfère dire que je vous protège.
06:13 Contre votre gré.
06:15 Contre moi.
06:16 Excusez-moi, j'ai fini.
06:18 Je me suis montré très patient avec votre approche conflictuelle, Madame Johnson.
06:24 Mais là, j'aurais pu se casser, relâcher le père Jack.
06:27 Sinon ?
06:28 Sinon, au lieu de négocier sachement ici, je ferai avec les manifestants et les médias que je n'apprécie guère les menaces, Monsieur Richards.
06:34 Non, non, non, je n'ai rien.
06:35 Au contraire, ça tombe bien si Monsieur Richards veut négocier les termes de la libération du père Jack.
06:40 Négocions.
06:41 Par ici, je vous prie.
06:43 Après vous, Monsieur.
06:49 Je n'ai pas l'intention de menacer qui que ce soit, mais le père Jack est une personne assassinée.
06:55 Si vous voulez me prêter comme son avocat, je ne ferai que lui conseiller de ne répondre à aucune question.
06:59 Pas un assassin.
07:00 C'était la dernière personne en possession de l'arme du crime.
07:03 Ils s'entourent de gangs et de dealers, et maintenant, regardez ce qu'on vient de trouver.
07:07 Vous vous rappelez la voiture d'Alel ? Celle que le père Jack a vendue.
07:13 La préfecture est très écoureuse avec les cartes de l'illice. Nous avons donc retrouvé les différents propriétaires.
07:17 Je sais qu'elle finissait la carte, nous l'avons reconstituée en partie.
07:20 Nous procédons à des tests ADN sur les traces de sang relevé dans le coffre, et je parie qu'il correspondra à celui de Daryl.
07:25 C'est pourquoi je serais vraiment curieuse de savoir où était le père Jack, il y a 15 ans.
07:30 D'ailleurs, j'aimerais aussi savoir où il était.
07:34 Où était-il, il y a 15 ans ?
07:38 Mais de quoi voulez-vous parler ?
07:40 Ceci est un mandat.
07:43 Comme je vous l'ai dit, je suis tout à fait prêt à coopérer.
07:48 Alors allez-y, c'est le bureau, nous devons garder ça.
07:50 Je veux voir tout ce qu'il y a chez vous, tout ce que je veux c'est cette bâton que vous avez dans la chambre.
07:54 Kenyon Richard, vous avez le droit de garder le silence.
07:58 Tout ce que je vous ai dit ce soir sera utilisé contre vous devant le tribunal.
08:01 Vous allez devoir un avocat si vous n'en avez pas les moyens à la cour en complétant un test.
08:04 Avez-vous entendu et compris ces droits ?
08:06 Oui, mais je n'ai aucune idée de ce que...
08:08 Pardon.
08:17 Bonjour.
08:18 Le lait de Provence est ma donnée.
08:23 Non, ne faites pas ça.
08:25 Quoi ?
08:26 Sergent, ce n'est pas le moment de...
08:29 Kenyon Richard a dévoué sa vie, a leurri, a aidé la population, a sauvé des vies d'un certaine des communautés les plus pauvres.
08:35 Vous en reprenez-vous plus que ça.
08:37 J'essaie d'arrêter.
08:38 Vous enverrez un message à tous les gangsters de l'île et que ça ne vaut pas la peine de changer, qu'on ne pardonnera jamais, que peu importe qui ils deviennent, ils seront toujours ce qu'ils étaient.
08:46 Je n'en vois aucun, les sages. Je résous un meurtre car c'est mon devoir.
08:50 Je croyais que notre devoir était de protéger nous et de servir.
08:56 Qui protégeons-nous en envoyant en prison ? A qui servons-nous ?
09:00 Je reconnais le juge qui était guémi de l'exil il y a quinze ans, mais l'homme qu'il est aujourd'hui, l'homme qu'il est devenu, ne mérite pas un tel sort.
09:08 C'est à un juge et un juge d'être décidé.
09:12 Mais si vous êtes prêt à substituer votre sens personnel du bien et du mal à la loi que nous avons juré de maintenir, vous devriez rendre votre badge aujourd'hui.
09:21 Laissez-moi passer.
09:24 Obéissez.
09:30 Je vous ai dit de me laisser passer, sergent.
09:37 Allez, allez.
09:38 [Musique]
09:45 Il est hors de question que je vous laisse ouvrir la chambre. C'est une intervention déraisonnable.
09:49 Oui, j'ai un juge qui soutient le contraire.
09:51 Parce que le 5 mai 1992, à 3h25 du matin, plus ou moins 36 heures avant que votre mère ne vienne signaler la disparition de votre frère, vous avez été admis aux urgences avec une blessure par balle.
10:04 Ils ont nettoyé et suturé la plaine, mais ils n'ont pas pu extraire la balle.
10:08 Ils ont aussi noté que le projectile était torsé dans l'argent d'un ordre inhabituel, ce qui suggère que vous avez été blessé au cours d'une lutte.
10:14 Tout est là-dedans.
10:15 Ça ne prouve strictement rien.
10:17 Oh, que si.
10:19 C'est la balle qui était logée dans la poitrine de Darrell.
10:23 Elle a déchiré les tissus au niveau de l'aisselle pour aller se loger en plein cœur, ce qui évoque également un combat rapproché.
10:29 Je suis persuadée que la politique confirmera que cette balle est identique à celle qui est dans votre champ.
10:33 Tout ceci implique que le 5 mai, vous et votre frère avez été blessé par le même révolver.
10:38 Celui-ci, pour lequel vous vous battiez.
10:43 C'est un pur assassinat politique.
10:48 Je vous en... de la politique.
10:52 Moi, ce qui m'intéresse, ce sont les faits.
10:56 Les faits ? Les faits sont faciles à manipuler.
10:59 Absolument. Comme quand vous avez prétendu avoir été blessé dans une fusillade.
11:03 Ou comme quand vous avez été carré au conseil de quartier et vous craignez que je sois au-dessus du site.
11:07 Le titre en l'a passé.
11:08 En tant que chef de partie judiciaire de la circulation, il entraînerait le déplacement de 30 à 40 habitations à mes niveaux de télépathie d'assistance.
11:14 Vous avez manipulé les faits pour empêcher qu'on découvre la dépouille de votre frère.
11:19 Que vous avez tué d'une balle dans le cœur, enfloppé dans cette barge, balancé dans le coffre de sa propre voiture, et finalement entré en lutte en somme.
11:26 Vous avez manipulé les faits pour que les frais sur les Adarelles aient été reçus du réglement.
11:30 Non, c'est la vérité. Ce qui est arrivé à Adarelles m'a compris au père Jack et j'ai changé.
11:36 J'ai juré de vos avis à prendre soin de celles des autres.
11:39 Tous les jours, je me bats pour que quelque chose change dans ma communauté.
11:43 Ce que j'ai fait, ce que je veux faire encore.
11:47 Ce n'est qu'à mon frère que je dois, je suis son héritage.
11:51 J'ai déjà sauvé plus de vies que vous n'en sauverez jamais et je peux en sauver plus.
11:54 Je peux en sauver plus.
11:57 Vous sauvez des vies, génial. Dans ce cas, donnez-moi la vie de votre frère et de ce qu'on quitte.
12:03 On ne vit pas dans un monde où on peut tuer des gens pour ensuite décider ce qu'on va faire pour être partis.

Recommandée