Sciences Po: "Il n'y aura jamais de droit au blocage", affirme Attal

  • il y a 6 mois
"Nous ne transigerons jamais sur le respect de la loi et sur le respect des valeurs de la République", affirme Gabriel Attal en marge d'un déplacement consacré à l'agriculture, au lendemain d'une mobilisation propalestinienne tendue à Sciences Po, conclue par un accord entre manifestants et direction.

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Transcription
00:00 J'ai eu l'occasion, vous vous en souvenez, il y a quelques semaines, de me rendre à Sciences Po devant le conseil d'administration
00:05 pour dénoncer les dérives d'une minorité agissante et dangereuse
00:10 qui veut imposer à la majorité des étudiants, aux enseignants, une idéologie venue d'outre-Atlantique
00:17 et essayer de perturber le bon fonctionnement de cette école qui est une école importante évidemment pour notre pays.
00:23 Et je le dis, je l'ai dit à l'occasion et je le redis ici,
00:26 nous ne transigerons jamais sur le respect de la loi et sur le respect des valeurs de la République.
00:31 Et je salue notamment les forces de l'ordre qui sont intervenues pour éviter que des violences n'interviennent
00:36 puisqu'on a vu à un moment un risque, y compris des violences entre les personnes interviennent.
00:40 Pour le reste, je le dis, il y aura une vigilance absolue qui va se maintenir dans les jours, les semaines, les mois qui viennent
00:45 sur le respect des valeurs de la République et de la loi.
00:47 Il n'y aura jamais de droit au blocage et jamais de tolérance avec l'action d'une minorité agissante, dangereuse,
00:54 qui cherche à imposer ses règles, une idéologie d'outre-Atlantique à nos étudiants et à nos enseignants.
01:00 À Sciences Po comme dans nos universités, il y aura toujours du débat.
01:04 Il y aura des élèves et des étudiants qui voudront débattre.
01:06 Et pour qu'il y ait du débat, il faut que les règles soient respectées,
01:09 que le respect des positions des uns et des autres soit permanent.
01:13 Ce n'est pas ce qu'on a vu hier.
01:14 Hier, on a vu le spectacle navrant, choquant d'une minorité agitée effectivement par des forces politiques
01:21 et notamment la France insoumise, chercher à perturber le fonctionnement de cette institution.
01:26 Et je le dis, je ne l'accepterai pas.
01:28 Je n'accepterai pas.

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