Face aux blocages propalestiniens dans les universités, Matignon assure que "la fermeté et est restera totale". Une intervention a eu lieu ce vendredi pour évacuer les militants qui occupaient Sciences Po Paris, alors que Gabriel Attal appelle "à tout mettre en œuvre pour mettre un terme pur et simple à cette spirale honteuse"
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00:00Le problème il est dans toutes les universités avec une entrave non seulement à la liberté de circulation,
00:04à la liberté d'enseigner et à la liberté d'étudier.
00:06Mais je crois que si on se focalise sur Sciences Po,
00:08c'est parce que le problème est encore plus grave dans cette école
00:11qui se veut un temple du débat politique et démocratique dans la formation des élites.
00:15Et donc le fait qu'une université ou qu'une école comme Sciences Po soit bloquée
00:18par des manifestants pro-palestiniens ou par d'autres,
00:21c'est un symbole extrêmement grave à l'adresse de ceux qui veulent simplement étudier
00:26mais aussi de ceux qui veulent débattre, de ceux qui veulent débattre de cette situation
00:29et de débattre de la légitimité de telles actions.
00:31Et ce qu'empêche le comité palestine de Sciences Po
00:34et l'ensemble des comités palestines dans les universités qui bloquent,
00:37c'est ce débat et ils nuisent à la liberté d'expression
00:39et je crois que ce problème est d'autant plus grave à Sciences Po.
00:42Aujourd'hui, on a une cinquantaine d'étudiants qui ont été sortis par les policiers du campus de Paris.
00:48Ils ont annulé une journée entière de cours de rattrapage
00:51avant les examens qui auront lieu ce lundi 6 mai.
00:53Ils ont annulé purement et simplement une journée de rattrapage.
00:56Donc les cours sont passés en Zoom ou alors ils ont été annulés.
00:58Vendredi dernier, et vous le rappeliez monsieur,
01:00c'était 300 personnes qui étaient à tout casser présentes devant Sciences Po.
01:05300 personnes sur 15 000 étudiants.
01:07Et encore les 300, il faut aller chercher ce chiffre.
01:09Ça représente 2%.
01:10Donc 2%, une minorité qui bloque Sciences Po
01:14et qui entrave trois libertés absolument fondamentales pour des étudiants.