Nouveau numéro de "Complément d’enquête" sur Jordan Bardella : la colère du président du RN

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Tenez-vous bien, nous venons d'être approchés par le service public de l'audiovisuel qui démarre le tournage d'un second complément d'enquête sur l'URN.

00:06 Quelle autre partie a droit à ce privilège ? L'acharnement se poursuit et avec vos impôts.

00:10 Comprenez-vous la colère de Jordane Bardella ? C'est vrai que c'est quand même bizarre.

00:16 Sylverdès a minant, Daniel aussi a minant. Même Valérie, mais oui, vous voyez ou pas ?

00:22 - En faire pour ti. - C'est un acharnement.

00:25 - Un moment, vous voulez que je vous dise ? C'est même pas malin.

00:28 - C'est contre-pollution. - C'est même pas malin.

00:31 En plus d'être chiants, ils sont bêtes.

00:35 Excusez-moi, ils sont bêtes. C'est moi. Ils sont... On va pas se mentir.

00:41 On va se dire la vérité. Complément d'enquête.

00:43 Qu'est-ce que j'avais dit, les chéries ? J'aimerais bien parce que personne ne le relève.

00:47 - C'est comme le Covid. - Exactement. C'est comme le Covid.

00:50 Tristan Balex, le présentateur, je m'en rappelle très bien, le lendemain de mes audiences,

00:56 il a dit que ce n'est pas grâce à Cyril Hanouna qu'on a fait plus de 3 millions.

00:59 Complément d'enquête, c'est devenu catastrophique en audience. C'est un drame.

01:02 Ils sont descendus à 500 000 téléspectateurs. Plus personne n'en a rien à foutre.

01:06 Donc qu'est-ce qu'ils veulent ? Ils veulent refaire du buzz.

01:08 Ils ne vont pas refaire un deuxième complément d'enquête sur Cyril Hanouna.

01:11 C'est bon parce que là, ils passeraient vraiment pour des cons auprès de tout le monde.

01:14 Qu'est-ce qu'ils disent ? Tiens, on va faire un autre truc.

01:17 C'est quoi le deuxième meilleur score ? Jordan Bardella.

01:20 Vous refaites Jordan Bardella, vous refaites le RN.

01:22 Les gars, quand ils sont en perdition, ils essaient donc de trouver des ficelles

01:29 pour essayer de refaire parler d'eux. Ils ne vont pas refaire Gérard Depardieu.

01:32 Hanouna Depardieu s'est déjà fait. Donc ils veulent refaire Jordan Bardella et le RN.

01:37 Et c'est tellement… Je vous dis, c'est une bêtise. Mais d'une bêtise.

01:42 Vous voulez que je vous dise ? C'est tellement pas malin.

01:45 Ça se voit tellement. Franchement.

01:48 Ça n'a pas empêché le RN de continuer à grimper après la première enquête.

01:53 Ça n'a rien changé.

01:54 En fait, ils sont tombés dans le piège de leur émission Putaclic.

01:56 Ce n'est pas une émission d'enquête. C'est une émission pour laquelle ils se disent

01:58 qui ont affaire tombée. Ils pensent qu'ils vont briser des carrières avec cette émission.

02:01 Alors qu'en réalité, ça produit l'effet complètement inverse.

02:03 On n'a jamais mieux marché depuis le début de l'enquête.

02:06 On attendait des révélations de fou.

02:07 C'est une année historique de l'audience.

02:09 Vous, on ne va pas se mentir. Il y a plein de gens qui disaient

02:11 « Ah, ça va être la fin de TPMP, ça va être la fin de Cyril ».

02:13 Ça a produit l'effet inverse. Non seulement il n'y avait rien dans le reportage,

02:16 ça a fait monter les audiences. Jordan Bardella, pareil.

02:18 Tout le monde s'attendait à des révélations de fou.

02:20 Il n'y avait absolument rien. Ils ont le culot d'en refaire un deuxième

02:22 et donc de s'acharner sur un candidat et sur un parti.

02:24 Et ça va faire exactement l'inverse.

02:26 C'est-à-dire que ça va leur donner du crédit et augmenter leur popularité.

02:28 Donc c'est des grandes lignes.

02:29 – Vous avez tout dit et Guillaume aussi.

02:31 Moi, je pense qu'il y a un autre petit truc en plus quand même.

02:34 C'est qu'éditorialement, il y a une sorte de croisade aujourd'hui idéologique

02:38 du service public et en particulier de France Télévisions

02:40 où vraiment c'est tout sauf le RN.

02:42 Et en fait, ils sont en train de penser en panique aux élections européennes,

02:45 à la prochaine présidentielle. Ils disent qu'ils vont gagner

02:48 parce que potentiellement ils vont gagner si ça continue comme ça.

02:50 – Je vais vous dire pourquoi tout sauf le RN sur France Télé.

02:53 Ma petite idée, je peux vous la dire.

02:55 Ma petite idée pourquoi tout sauf le RN sur France Télévisions.

02:58 Vous savez, ne croyez pas, tout le monde ne pense pas au groupe,

03:03 tout le monde ne pense pas à la société, tout le monde ne pense pas à son entreprise,

03:07 tout le monde pense à son petit confort personnel.

03:11 Qu'est-ce qu'ils disent à France Télé ?

03:14 Et vous le dites, c'est très simple. Vous regardez le programme.

03:17 Si le RN passe et si Marine Le Pen est présidente,

03:22 sachez qu'il y a fort de chances que France 2 soit privatisée.

03:26 – Ça va dégager.

03:27 – Donc France 2, privatisée.

03:30 Ils vont garder les régions, ils vont garder France 5.

03:32 Ils vont privatiser France 2.

03:34 Tous les gens qui travaillent dans les bureaux, etc.,

03:37 franchement, je vous le dis, moi je me suis toujours très bien entendu avec eux.

03:40 Ils m'ont lancé, etc.

03:42 Après, en haut de la pyramide, les chéries, vous savez comment ça se passe.

03:47 Et forcément, ils pensent à eux.

03:50 Ça, on ne peut pas leur en vouloir.

03:52 Mais je vous dis juste un truc aussi là-dessus,

03:54 c'est que, sachez que Delphine Ernotte et Stéphane Sidbon-Gomez,

03:58 les deux patrons de France Télévisions, n'ont aucun impact sur Complément d'Enquête.

04:04 Ils ne peuvent faire annuler aucun sujet.

04:07 Ils découvrent eux-mêmes les sujets.

04:10 – C'est un état dans l'État.

04:13 – C'est un état dans l'État, Complément d'Enquête, sachez-le.

04:15 Et c'est pour ça qu'il ne faut pas en voir à Delphine Ernotte ou à Stéphane Sidbon-Gomez.

04:19 Ils n'ont rien à voir là-dedans.

04:20 Ce n'est pas eux qui commandent sur le RN.

04:22 Parce que je pense qu'ils sont beaucoup plus malins, Delphine Ernotte et Stéphane Sidbon-Gomez,

04:25 que ceux qui ont lancé une deuxième enquête sur le RN.

04:27 Je vous le dis.

04:28 Je disais aujourd'hui, du haut de la pyramide, mais ce n'est même pas ça.

04:32 C'est plus cet état dans l'État de Complément d'Enquête,

04:36 où ce jeune homme qui est très gentil, Tristan Wallex,

04:39 qui s'est cru, qui s'est dit "tiens, je vais faire du buzz, je vais essayer de surfer".

04:43 Il pense qu'il y a une chose, c'est d'être connu.

04:45 Il pense être connu, il veut être connu, il veut faire parler de lui, il veut faire du buzz.

04:48 Mais forcément, le problème qu'il a, c'est que le buzz, c'est bien,

04:53 mais il faut savoir après, assumer son buzz et avoir le talent pour derrière,

05:00 perdurer dans son buzz.

05:02 Là, il est la de moyer, Complément d'Enquête.

05:04 Je vous le dis, pour France Télévisions, c'est une honte.

05:06 Sachez-le, les dirigeants de France Télévisions, Complément d'Enquête,

05:08 c'est un caillou dans leurs chaussures.

05:09 Ils n'en peuvent plus de Complément d'Enquête.

05:11 En image, c'est déplorable.

05:12 Tristan Wallex, je pense qu'il a, je peux vous dire qu'il s'est pris, à mon avis,

05:16 une réunion avec la direction qui lui a dit "bon, tu vas la mettre un petit peu enveilleuse sur Twitter,

05:21 sur tout ça, parce que voilà, ça suffit, les tweets avec Booba, avec Canuna, avec truc,

05:26 on va se calmer deux minutes, on est sur France Télévisions, on fait de l'information,

05:30 c'est Complément d'Enquête, donc tu vas redescendre de deux étages.

05:32 Si tu veux faire ça, tu vas sur Énergie 12 ou sur TFX, mais bon, là, tu vas redescendre

05:36 de deux étages, mon vieux".

05:37 Je pense que ça s'est passé comme ça pour lui.

05:39 Et là, donc, il s'est dit, ça s'est un petit peu calmé, il s'est dit "tiens, allez,

05:42 on va repartir, on va refaire le RN".

05:44 C'est quoi, vous n'avez pas déjà parlé, vous ?

05:46 – Oui, mais je voulais revenir juste sur la malhonnêteté intellectuelle de ces gens

05:49 éditorialement, parce qu'ils critiquent beaucoup TPMP, Complément d'Enquête.

05:52 Ils disent que TPMP fait du buzz, surf sur des affaires, etc.

05:54 Mais à ce que je sache, TPMP parle d'affaires quand elles font l'actualité.

05:57 Eux, qui sont censés être une émission d'info du service public de surcroît,

06:00 se permettent de faire deux fois un sujet, de traiter deux fois un sujet,

06:03 là où il n'y a pas d'actualité, pardon, mais il n'y a pas de matière à refaire ça.

06:05 – Moi, je vais être le premier parti de France.

06:07 – Je vais être le premier parti de France.

06:08 – Mais le Complément d'Enquête, ça existait à l'époque de Benoît Duquesne.

06:11 – Oui, c'était formidable.

06:12 – C'était vraiment, c'était un truc sérieux.

06:14 – Statutaire, formidable.

06:15 – C'était statutaire.

06:16 Depuis, je vous le dis, depuis, c'est catastrophique,

06:20 ils ont confié ça à un gars qui ne pense qu'à faire du buzz.

06:24 – Voilà, c'est ça.

06:25 – Et journaliste comme moi, je suis charcutier.

06:27 Non, mais c'est vrai.

06:28 Voilà, et on ne va pas se mentir, rappelez-vous ce que je vous avais dit.

06:32 Je vous avais dit, il fera le Complément d'Enquête sur moi

06:34 et ce sera la fin du Complément d'Enquête.

06:36 Croyez-moi, Complément d'Enquête, ça ne va pas survivre longtemps.

06:39 Vous verrez que Complément d'Enquête, je vous dis, France Télévisions,

06:41 ils ne veulent qu'une chose, c'est se séparer de Complément d'Enquête.

06:43 – Ah oui ?

06:44 – Croyez-moi.

06:45 Alors, comme j'ai dit ça, on va peut-être les sauver un petit peu,

06:47 mais pas longtemps, parce qu'ils n'en peuvent plus de Complément d'Enquête.

06:49 En image, c'est déplorable, en audience, c'est catastrophique maintenant.

06:52 – Ça coûte cher ou pas ?

06:53 – Bien sûr, ça coûte énormément d'argent.

06:55 Ils doivent en faire 40 dans l'année, vous vous rendez compte ou pas ?

06:59 Et en plus, la direction de France Télévisions n'a aucun regard

07:02 sur Complément d'Enquête et ne peut rien faire.

07:04 À aucun moment, ils se disent "bon, ça y est, c'est bon, oui, Gilles".

07:07 – La question c'est, comprenez-vous la colère de M. Bardella ?

07:10 Moi, je ne la comprends pas.

07:11 Je n'avais pas du tout aimé le premier numéro

07:14 avec ce prétendu compte Twitter qu'il avait démenti, etc.

07:17 C'était complètement nul et non avenu.

07:20 Mais ensuite, Complément d'Enquête a le droit de s'intéresser

07:24 à M. Bardella ou aux RN s'ils vont au bout parce que…

07:28 – Mais ils ont loupé une première fois, arrête un peu.

07:30 – Oui, ils ont raté complètement.

07:32 – Je vais te dire, il faut savoir quitter la table.

07:35 Tu veux que je te dise, ça y est, là c'est bon,

07:37 ils se sont plantés une fois, ils se sont ridiculisés

07:39 avec leur reportage sur Jordan Bardella.

07:41 Ils vont se ridiculiser une deuxième fois, arrête un peu.

07:43 À un moment, tu sais quoi, tu as loupé le coche, tu as loupé le coche,

07:45 il faut que tu passes à autre chose.

07:47 C'est comme sur moi, ils se sont loupés, terminé, merci, au revoir.

07:50 On le voit bien, là aujourd'hui, ils essaient encore de rattraper.

07:53 C'est comme je l'ai dit, quand le match a été joué, c'est bon.

07:56 Ce n'est pas quand on est dans la douche, en train de se récurer le kiki,

07:59 qu'il faut refaire le match.

08:01 – Est-ce qu'ils auraient fait un deuxième numéro

08:03 si le premier n'avait pas marché ? – Bien sûr que non.

08:05 – Tu ne vas pas me dire, Gilles, qu'il y a si peu de sujets

08:07 qu'ils sont obligés de servir deux fois le même plat.

08:09 Il y a tellement de sujets, ils n'en ont pas fait sur Macron.

08:12 Ils n'en ont pas fait sur le service public.

08:14 Tous les sujets qui pourraient leur causer du tort, là ils se disent,

08:16 on tape sur le RN, tout le monde tape sur le RN, ça nous donne une bonne image.

08:19 Mais moi, il y a quand même suffisamment de sujets comme ça.

08:21 – Ils ont peut-être des éléments, ils ont peut-être des choses.

08:23 – Arrête de croire au Père Noël encore.

08:26 – Moi je crois que c'est encore une question de buzz

08:28 qu'ils souhaitent faire avec M. Bardella.

08:30 – L'audience. – Pour faire de l'audience.

08:32 Oui, qu'ils ont perdu depuis, après Syrie, ils ont perdu l'audience.

08:35 Ils veulent en refaire avec M. Bardella.

08:37 C'est aussi une forme de diversion, parce qu'il y a beaucoup de problèmes

08:39 internes à France Télévisions.

08:41 – C'est ça. – Et j'aimerais bien

08:43 qu'ils en parlent un peu de ça, de toutes les enquêtes

08:45 qui sont en train d'être ouvertes sur France Télévisions.

08:47 Et ça, ils ne le font pas.

08:49 Alors moi je trouve qu'ils seraient beaucoup plus crédibles

08:51 s'ils faisaient vraiment un complément d'enquête

08:53 sur France Télévisions d'abord, avant de s'attaquer de nouveau

08:56 à M. Bardella ou à quelqu'un d'autre d'ailleurs.

08:58 – Oui Najet. – Alors moi je voulais rebondir dessus.

09:01 Parce qu'en tant que personne qui regarde la télé,

09:04 j'ai vu le complément d'enquête sur toi,

09:08 et sur tes PMP, je n'ai pas du tout aimé.

09:11 Parce que c'était plus dégradant qu'autre chose.

09:16 Et je trouve qu'il manque d'objectivité

09:19 quand ils font une enquête, et je trouve ça assez dommage

09:22 parce que moi je l'ai regardé, puisqu'on attendait

09:26 votre complément d'enquête, et on s'attend à avoir

09:29 des choses aussi positives, et là il n'y avait que du négatif.

09:33 Et pour moi c'était plus pour s'acquer tes PMP

09:36 que du positif, et c'est dommage,

09:39 ils devraient revenir à l'essentiel.

09:41 – Qu'est-ce qu'elle est en train de dire Najet ?

09:43 Elle avait rien à dire, c'est-à-dire qu'ils se décrédibilisent

09:45 en ne faisant que des enquêtes à charge.

09:47 Elle a complètement raison.

09:49 Au lieu de se demander pourquoi, je vous le dis,

09:52 ils devraient se demander pourquoi,

09:54 et je voudrais remercier les téléspectateurs,

09:56 vraiment je les remercie tous les soirs,

09:58 parce que c'est incroyable ce qui se passe autour de cette émission,

10:00 ils devraient plutôt se poser la question,

10:02 pourquoi les gens regardent tes PMP autant ?

10:04 Pourquoi tes PMP, aujourd'hui encore redevenu

10:07 le premier talk de France, 13 ans après son lancement,

10:11 et à un moment demandez-vous pourquoi ?

10:13 Parce que pour eux, c'est toujours eux qui ont raison,

10:16 et nous on a tort.

10:18 Tout le monde dit à chaque fois,

10:22 "oui, les audiences, les audiences, les audiences",

10:24 les audiences bien sûr, c'est une partie de notre travail,

10:29 mais les audiences c'est comme une note à l'école.

10:31 Je suis désolé, c'est comme, tu as bien travaillé,

10:33 et bien tu as une bonne note.

10:35 Et moi, pour moi, comme je le dis à chaque fois,

10:37 mon seul patron, et vous le savez,

10:39 les seuls que je respecte toujours, c'est mon public.

10:42 Et vous le savez, même en dehors, etc.

10:45 Voilà, c'est vrai.

10:47 Je suis plus sympa avec les gens dans le public

10:49 que les patrons de telle ou telle chaîne,

10:51 où je trace.

10:54 Mais c'est vrai qu'ils devraient se poser la question,

10:56 pourquoi les gens nous regardent autant ?

10:57 Au lieu de faire que des trucs à charge,

10:59 pourquoi les gens votent autant pour le RN ?

11:01 Au lieu de se demander pourquoi le RN

11:04 est en tête des sondages actuellement, à colle en tête,

11:06 non, ils veulent leur taper dessus.

11:08 Mais ils croient qu'ils vont faire croire,

11:10 qu'ils vont dégringoler le RN.

11:12 Les seuls qui vont dégringoler, c'est eux.

11:13 Et les seuls qui dégringolent depuis le début,

11:15 c'est eux.

11:16 - Ça fait 40 ans qu'on fait ça sur Service Public.

11:18 - La stratégie est tellement nulle.

11:20 C'est vraiment catastrophique.

11:22 - Mais leur promesse, c'est de briser des carrières, en fait.

11:24 - Mais où ?

11:25 Ils n'arrivent pas du tout.

11:26 Ils n'ont pas brisé la carrière de Jordan Bardelain sur RN.

11:27 - Et ce qui est symptomatique du fait qu'ils ont mal fait leur travail,

11:29 c'est que votre émission, elle a cartonné,

11:31 et les gens ne sont pas revenus après, aussi,

11:33 parce qu'ils se sont dit quand même,

11:34 "Mission éclatée, il n'y a pas de promesse, les promesses ne sont pas tenues."

11:36 Donc, ils ne regardent plus complètement l'enquête.

11:37 Ils se sont décrédibilisés.

11:38 [Musique]

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