• il y a 7 mois
Selon le dernier rapport de l'Insee, le PIB de la France a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises. 

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00:00 - On décrypte avec Nicolas Dose le chiffre du jour. +0,2% c'est la progression du produit intérieur but au premier trimestre. C'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
00:09 - C'est un chiffre INSEE, c'est une bonne nouvelle. On va dire que c'est une petite hirondelle. L'INSEE pensait qu'on serait à 0, on est à +0,2%.
00:14 Le Consensus de marché pensait qu'on serait à 0,1. On est à +0,2%. Ce qui signifie qu'à la fin du mois de mars, l'acquis de croissance pour l'ensemble de cette année est de 0,5%.
00:23 C'est un chiffre qu'on espérait fin juin. Cela veut dire que sur le 1% prévu, on a fait la moitié du chemin. On a trois trimestres pour faire le reste.
00:30 Quand on regarde la composition de cette croissance, c'est aussi une bonne nouvelle parce que c'est le retour de l'investisseur. L'investissement est dans le vert, c'est l'un des principaux moteurs de l'activité.
00:38 C'est aussi le retour du consommateur. Il était un peu parti au troisième trimestre et là il revient avec un chiffre en hausse de 0,4% au premier trimestre de cette année.
00:47 On observe un début d'amélioration de la situation dans la construction, même s'il est trop tôt pour dire que tout est reparti.
00:54 Est-ce que le 1% 2024 est jouable ? Ce n'est pas impossible. Ce n'est pas fait, mais ce n'est pas impossible.
01:00 On avait à l'instant Jean-Luc Tavernier, le directeur général de l'INSEE sur le BFM Business, qui nous disait qu'avec le 0,5% d'acquis fin mars, il faut faire 0,3% au deuxième, 0,3% au troisième, 0,3% au quatrième trimestre pour être au fameux 1% de croissance prévu.
01:13 On a quelques petites raisons d'y croire. La première, c'est que normalement, au mois de juin, la Banque centrale européenne va baisser ses taux d'intérêt, libérer un petit peu l'argent.
01:22 On a vu que la production de crédit était repartie et on voit aussi que les conditions financières des banques pour prêter sont un peu améliorées.
01:28 Dernier élément, l'Allemagne a revu sa prévision de croissance à la hausse à 0,3% et revu sa prévision d'inflation qui baisse davantage que prévu.
01:35 On devrait être à 2,4%. Donc on a des éléments d'imaginer que ce n'est pas impossible.
01:40 Merci Nicolas.

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