Retour sur le clash entre Sarah Knafo et Benjamin Duhamel en direct sur BFM !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 - Déjà, il y a du mensonge là-dessous.

00:02 - C'est pas mon père qui l'a mis là.

00:04 - Alors on va rappeler Marc-Olivier Fogel,

00:06 il est patron de BFM, il travaillait sur France Télévisions

00:09 où le président, enfin le numéro 2 de France Télévisions,

00:12 était le papa de Benjamin Duhamel.

00:14 - Absolument, il est, comme on dit, bien né.

00:16 - Après, voilà, ça c'est les mecs.

00:18 Il peut avoir des mecs qui ont du talent.

00:20 - Absolument.

00:22 - En tout cas, elle lui a mis un u-p-r.

00:24 - Elle lui a piqué l'enfer.

00:26 Comme tout à l'heure, Artus qui a tué le game,

00:28 là, je trouve qu'elle, elle est incroyable.

00:30 Elle répond exactement là où il faut, comme il faut.

00:32 - Ah bah là, il est sonné, là.

00:34 - Il a plus de problèmes.

00:36 Et toujours, à chaque fois, on renvoie leur femme

00:38 à leur compagnon, à leur +1,

00:40 comme si elle pouvait pas, elle, exister à part entière

00:42 avec ses idées.

00:44 - C'est pour ça que vous, vous allez en vacances

00:46 avec quelqu'un d'autre que votre +1.

00:48 - Et même si je suis jamais d'accord avec elle,

00:50 je trouve qu'elle est épatante dans ce face-à-face.

00:52 - Oui, mais c'était tellement mieux de dire

00:54 "OK, qu'il fasse bien son travail, ça, il n'y a pas de problème,

00:56 il fait son travail", c'était tellement mieux de rigoler

00:58 ou de faire la vanne. - Bien sûr.

01:00 - Oui, c'est vrai, vous avez raison, ma question était maladroite.

01:02 Plutôt que d'essayer de dire "je suis pas là grâce à..."

01:04 Arrête. - Bah oui.

01:06 - C'était mieux de dire "oui, voilà, c'est comme si moi, je te dis

01:08 je suis pas là grâce à Nuna". Je t'étais là grâce à qui, alors ?

01:10 Bah, à la concierge.

01:12 - C'est comme si Daniel disait "je suis pas là grâce à la médecine".

01:14 - C'est vrai. - C'est vrai, mon honneur aussi,

01:16 on connaît, tu dis, voilà.

01:18 - Non mais, Gilles, il s'enfonce.

01:20 - Il prend une vanne, un uppercut comme ça, il faut accepter le gong, et voilà.

01:24 Sourire. Et en plus, on voit que c'est très sensible pour lui.

01:28 - Oui. - Ça ramène le sujet.

01:30 - C'est-à-dire que oui. - Évidemment que c'est sensible.

01:32 - C'est normal que ce soit sensible. - Ah oui, évidemment que c'est sensible.

01:34 - Et lui, pour le coup, c'est un truc de fou.

01:36 C'est un truc de fou. Alors, le fils, c'est le fils de Patrice Duhamel,

01:38 l'ancien patron de France Télé.

01:40 Et Nathalie Saint-Criques, sa maman, ancienne directrice

01:42 du service politique de France 2.

01:44 Il est également le neveu d'Alain Duhamel, éditorialiste sur RTL et BFM.

01:48 - C'est un hasard, quand même. - Mais il a le droit de faire ça.

01:50 - Exactement, il a le droit. - S'il est brillant, non.

01:52 - Il y a des boulangers qui sont parents de père en fils.

01:54 Mais juste qu'ils le disent. Un boulanger, il dit "oui, j'ai repris le flambeau de mon père".

01:57 Il est aussi le cousin germain d'Amélie de Goutéa Castérat,

01:59 ministre des Sports et de la Culture pendant deux jours.

02:03 Et des JO. Non mais c'est vrai.

02:05 Il est le compagnon d'une autre journaliste de BFM.

02:08 Mais en tout cas, il y a des boulangers, c'est le père en fils parfois,

02:12 il est journaliste aussi et il peut très bien travailler.

02:15 Mais qu'ils le disent, oui, c'est vrai.

02:17 Il aurait pu sortir une man, oui, c'est vrai que voilà, je suis...

02:19 Il aurait dit ça, oui, c'est vrai que je suis là, tout le monde aurait dit, c'est un génie.

02:22 Et bon, là, il a pris du percut, elle l'a sonné.

02:26 - Et il n'aime pas trop quand on lui rappelle ça, je pense, à moi.

02:29 - C'est normal. - Donc on va lui rappeler qu'il est là aussi

02:31 parce qu'il est le fils d'eux, le neveu d'eux, etc.

02:34 - Non, il est là aussi. - Il faut le dire.

02:36 - Mais lui, c'est pas bien ce qu'il fait. - Mais c'est pas vrai.

02:38 - C'est lui qui a pas fait. - Il est bon dans ce qu'il fait.

02:40 Je suis désolé, arrêtez. - Ah oui, il est là, il a commencé.

02:42 - Vous êtes bonne dans ce qu'il fait quand on se met à l'interview par ça.

02:44 - Il fait pas une interview en disant "Vous êtes là grâce à votre compagne".

02:47 - Il est maladroit parce qu'effectivement, il lui pose cette question-là.

02:49 Je suis d'accord. Mais n'empêche qu'il est bon dans ce qu'il fait.

02:51 - Mais il est gêné tout de suite, tout de suite, ça le gêne.

02:53 - Il est là parce que c'est le fils d'eux.

02:55 - On dit pas ça. Est-ce qu'il est meilleur qu'un autre ?

02:57 C'est la vraie question qu'il faut se poser. - Moi je pense que oui.

02:59 - Moi je pense que c'est un des meilleurs éditorialistes politiques aujourd'hui.

03:01 - Il y a plein d'élèves journalistes qui sont peut-être aussi bons que lui,

03:05 mais qui n'ont pas la chance. Mais non, c'est voilà, c'est comme ça.

03:07 - Je sais qu'il l'aime pas. - Tu veux que je le dise ?

03:09 - Je sais que tu l'aimes pas, mais moi je trouve qu'il est très bon.

03:12 - Non mais, non. - Je trouve qu'il est pas fils de...

03:14 - Bah écoute, quoi ? Bah non, peut-être que oui aussi.

03:16 La question c'est peut-être que oui. - Oui, peut-être.

03:18 - Je suis désolé, mais pour moi, je trouve que Eliott sur CNews est bien meilleur,

03:24 Gautier Lebray est bien meilleur. - Oui, c'est très bon.

03:26 - Voilà, donc je vous dis. - Non mais il y en a d'autres qui sont très bons.

03:29 - Je pense que si... - Et Joël Antenne aussi, ils ont pas des parents...

03:32 - Oui, c'est ton bon voyant, mais il y a des... - Voilà, donc il est un tout peu taré.

03:34 - Voilà, exactement. - Après, il est pas ridicule non plus.

03:37 - Non, non. - Bah voilà, moi je le trouve un peu...

03:38 Je le trouve pas très bon, mais bon, voilà.

03:40 - Il a une vraie culture politique. - Exactement.

03:42 - Moi, la moitié du métier, c'est comme toi, il te trouve toujours un mec qui te met en avance.

03:47 - Et s'il était mauvais, on le met en train. - Nous, autour de la table, on n'est pas meilleurs peut-être que d'autres.

03:50 - Mais même moi, je me demande si je l'ai pas pris en stage à un moment.

03:53 Ça m'intéresse parce qu'on m'avait demandé, "Est-ce que tu peux prendre un fils en stage ?"

03:57 Je sais plus ce qu'il était pour quoi, je crois que c'était... Je sais plus, voilà.

04:00 Mais bon, voilà. Bah écoutez, en tout cas, il faut penser aussi aux...

04:04 - Imaginez que vous ayez un fils ou une fille qui veuillent faire aussi de la télévision.

04:07 - Bien sûr, on va pas l'omper. - On a pas dit que c'était pas bien.

04:09 On a dit au contraire. On a dit il y a des boulangers qui se faisaient de peur.

04:11 - Ils se faisaient de peur. - Ils venaient de l'assumer.

04:13 - Juste qu'ils l'assument. - Voilà.

04:15 - Moi, mon fils, pendant 2 ans, il va foutre Bernard Montiel dehors, il assumera.

04:19 Et bah voilà. Il assumera. Il assumera et il dira, "Oui, j'ai pris la décision. Voilà, papa."

04:24 - La télé, c'est toujours grâce à quelqu'un. - Exactement.

04:26 - La chance, je dis pas. - C'est vrai.

04:28 - Non, vous êtes excellent. Vous êtes un des meilleurs de votre génération.

04:30 Malheureusement, il en reste plus que 2.

04:32 [Musique]

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