Karl Olive : «Si des personnes ne respectent pas les valeurs de ce pays, dégagent»

  • il y a 4 mois
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Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de Sciences Po, l'excuse de minorité, de la défaite du PSG à Dortmund.
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00:00C'est News, il est 8h12, merci d'être avec nous tout de suite, c'est la grande interview.
00:04Sonia Mabrouk, vous recevez ce matin Karl Olive, députée Renaissance des Yvelines.
00:08Karl Olive, invité de la grande interview sur C'est News et sur Europe 1, c'est tout de suite.
00:27Bienvenue et bonjour Karl Olive.
00:29Sonia Mabrouk, bonjour.
00:30Merci de votre présence, vous êtes députée Renaissance des Yvelines, vous avez été Karl Olive, maire de la ville de Poissy.
00:35Hier 1er mai, 12 policiers et gendarmes blessés, sans parler des dégâts matériels.
00:40Est-ce que le 1er mai, c'est encore la fête des travailleurs ou c'est définitivement, malheureusement, la fête des casseurs ?
00:46Malheureusement, l'histoire se répète sur ce sujet comme dans d'autres.
00:49On l'a vu sur le défilé des retraites, on l'a vu sur le grand débat il y a quelques années.
00:55D'abord, il faut se féliciter que le 1er mai reste la fête des travailleurs,
01:01même si avec 200 000 à peu près manifestants, on est loin de ce qui se passait il y a quelques années.
01:07Moi, je suis toujours malheureux parce qu'on le voit sur vos images,
01:10quand on voit que les policiers vont être blessés, quand on voit, par exemple, des anneaux olympiques qui sont brûlés.
01:15On est très loin, effectivement, je dirais, de l'essence même de ce type de manifestation.
01:20C'est regrettable, mais la France reste le pays où on peut encore aujourd'hui manifester.
01:27Et quel dommage qu'on en vienne parfois ces débords.
01:31Où on peut encore manifester ou alors défiler tranquillement pour un candidat aux Européennes,
01:35puisqu'hier, en ce 1er mai, Raphaël Glucksmann a été, Karl-Olivre Exfiltré, chahuté, visé par des G2,
01:41par des militants dont certains arboraient des drapeaux palestiniens.
01:44Le candidat socialiste a dénoncé une orchestration, notamment de la part des Insoumis.
01:48Jean-Luc Mélenchon s'en défend. De quoi tout cela est-il révélateur, selon vous ?
01:53D'abord, moi, je veux apporter mon soutien à M. Glucksmann, bien évidemment, parce que c'est insupportable.
01:58Et de la même manière que j'apporte mon soutien aussi à ces meetings qui ont été interrompus pour des candidats de la France Insoumise.
02:06Ce que j'en dis, moi, ce que je remarque, c'est que depuis, je l'ai déjà dit à votre micro, Sonia Mabouk,
02:10c'est que depuis cette 16e législature, juin 2022, il ne se passe pas une seule journée
02:16sans que la France Insoumise et leur orchestre viennent, je dirais, bousiller l'outil démocratique français.
02:22Pour vous, ils ont une responsabilité dans ce qui s'est passé autour du candidat socialiste ?
02:27Pas moins avec le candidat socialiste que ce que nous vivons au quotidien, mais c'est normal.
02:34Quand Jean-Luc Mélenchon vient nous dire que la police tue, que les journalistes sont des feignants,
02:39que les chefs d'entreprise sont des salopards, comment voulez-vous que ce soit reçu sur le terrain ?
02:45Donc oui, il y a une grosse responsabilité et on le voit bien, ce ruissellement de haine qui vient irriguer
02:51notamment nos quartiers populaires est insupportable et des mensonges n'entraînent pas des vérités.
02:56Et pourtant, c'est ce que nous vivons au quotidien.
02:58Les mêmes Insoumis, Carle Olive, qui ont crié à la censure d'État
03:01après la convocation de Mathilde Panot et Rima Hassan dans le cadre d'une enquête pour apologie de terrorisme,
03:06ce qui a donné lieu à un échange tendu à l'Assemblée nationale,
03:09échange au cours duquel le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti,
03:13a affirmé que les Molas sont les amis des Insoumis au Parlement.
03:17Est-ce que ça veut dire que l'Ayatollah Khamenei et M. Mélenchon m'aiment comme ça ?
03:22Ça veut dire simplement qu'on est tombé dans un côté quelque peu irrationnel
03:26et moi j'entends la colère du garde des Sceaux.
03:29Il faut le savoir, tous les jours, et pardon de le dire,
03:32vous l'avez vécu dans des auditions il n'y a pas très longtemps sur la TNT à l'Assemblée nationale,
03:36quand vous êtes dans la provocation, la surprovocation et qu'on n'attend qu'une chose,
03:39c'est qu'il y ait un dérapage, forcément, à un moment donné, ça crée des incidents,
03:45parfois des accidents, parfois des choses qui ne sont absolument pas montrables au sein même de l'hémicycle
03:50et qui ne sont certainement pas ce qu'attendent les Français sur le terrain,
03:53parce que derrière il y a un très grand fossé entre ce que souhaitent les Français
03:57et l'image que nous pouvons nous-mêmes renvoyer en tant qu'hommes et femmes politiques.
04:00Les images, on en a vu ces derniers jours avec les blocus, notamment blocus à Sciences Po à Paris,
04:06et aujourd'hui l'établissement organise un grand débat interne,
04:09une sorte de conférence sur le Proche-Orient, toutes les questions pourront être posées, précise l'école,
04:13sachant déjà, Carl-Olive, que les procédures disciplinaires lancées contre les manifestants sont, semble-t-il, suspendues.
04:20Selon vous, comment vous qualifiez l'attitude de la direction ?
04:23Beaucoup ont parlé de soumission, de renoncement, de capitulation, et de votre point de vue ?
04:28De mon point de vue, c'est que moi j'ai été étudiant à Paris 8 dans les années 80, Paris 8, Saint-Denis,
04:33qui n'était pas une université considérée comme une université, plutôt une université assez engagée, à gauche,
04:40mais dans un respect total, dans un respect total. Aujourd'hui, il n'y a plus de respect.
04:45Faut à qui ?
04:47La faute, c'est qu'à un moment donné, il faut qu'on remette l'autorité au centre des débats.
04:51Oui, mais le mot ne cesse d'être répété, mais très concrètement, par exemple,
04:55qu'aurait-il fallu faire ? Est-ce qu'il aurait fallu suspendre les subventions de l'école,
04:59comme l'a fait Valérie Pécresse, présidente de la région ?
05:01Et je rappelle que la ministre de l'Enseignement supérieur ne le veut pas.
05:05Oui, enfin, à un moment donné, on ne peut pas laisser, encore une fois, cette image.
05:09On ne peut pas laisser une institution comme Sciences Politiques.
05:11Je pense qu'il y a un paquet de celles et ceux qui sont passés par Sciences Po,
05:16qui est une institution de référence depuis des années dans notre pays.
05:19Aujourd'hui, mais quelle image, quelle image délétère.
05:22Mais c'est incroyable. Alors, on va laisser faire Sciences Po, on va laisser des débats...
05:26Et c'est qui, le bon M. Carles-Olive ?
05:28La direction. À un moment donné, il y a une direction de Sciences Politiques
05:32qui doit prendre aussi ses responsabilités.
05:34Pardonnez-moi, j'ai lu le fil sur les réseaux sociaux de Mme la ministre de l'Enseignement supérieur
05:39et j'ai vu qu'elle avait félicité l'actuel administrateur de Sciences Po
05:42pour son action juste après le communiqué de l'établissement il y a quelques jours.
05:45Oui, enfin...
05:45Est-ce que vous dites la même chose dans cette majorité ?
05:47Moi, je dis simplement qu'à un moment donné, on ne peut pas laisser faire,
05:50on ne peut pas laisser le bouchon filer pour qu'on ait des images d'étudiants
05:54qui se promènent, qui font des cortèges.
05:57Enfin, ce n'est pas la fête des loches, Sciences Po, quand même.
05:59C'est quand même incroyable.
06:00Et si on laisse faire à Sciences Po, alors dans nos écoles,
06:03dans nos écoles primaires, dans nos collectivités,
06:05il ne faut pas pleurer derrière si on a effectivement, de la même manière,
06:08des dérives qui sont de plus en plus nombreuses.
06:13Moi, ça m'insupporte.
06:14Ça m'insupporte parce que ce n'est pas l'image que je souhaiterais donner
06:17à l'éducation de nos enfants dans des universités publiques
06:22ou dans des écoles privées.
06:23Donc, fermeté totale pour vous ?
06:24Bien sûr, fermeté totale.
06:25Évacuation s'il y a blocus ?
06:27Sanctions s'il y a manifestations ?
06:29Bien sûr, réciprocité entre les droits et les devoirs.
06:32Mais bien sûr, fermeté.
06:33Dans l'actualité, car le livre « Une marche blanche »
06:36sera organisé samedi en la mémoire du jeune Mathis à Châteauroux,
06:40son père réclame justice.
06:41Hier, à votre place, lors de la grande interview,
06:43la magistrate Béatrice Brugère, auteure du livre « La colère qui monte »,
06:47a affirmé qu'il fallait tout revoir, tout reprendre sur la justice des mineurs,
06:51tout changer, dénonçant une réforme contre-productive.
06:54Est-ce votre avis ?
06:56J'ai entendu madame la magistrate Brugère et je rejoins ses propos.
07:00Ils doivent commencer aussi à l'endroit des collectivités.
07:03Je vais vous donner en tout cas quelques ressentis que je veux avoir.
07:08D'abord, tu casses, tu répares, oui.
07:10Mais dans les actes, il faut que ce soit le cas.
07:12Donc, vous reconnaissez que ce sont des paroles à l'heure actuelle ?
07:14Mais ça peut être aussi des actes en face des mots.
07:17Je vais vous donner quelques pistes.
07:19Je l'ai déjà dit ici, à Poissy, pouvoir d'achat citoyen,
07:2230 euros et 50 euros de réduction pour les 12 et 17 ans,
07:26en sport et en culture, en échange de quoi ?
07:29Comportement citoyen.
07:30Et si jamais ce n'était pas le cas, suspension ou suppression de ces aides.
07:34Premièrement, moi, je ne suis pas pour l'atténuation de l'excuse de minorité.
07:38Je suis pour la suppression de l'excuse de minorité.
07:41La levée totale de l'excuse de minorité.
07:42Oui, pourquoi ? Parce que lorsqu'on a été adolescent à 13 ans,
07:46il y a 15 ans ou 20 ans, on avait le respect de l'autorité.
07:50Quand on voyait un policier qui était en face de nous,
07:53on ne venait pas à son contact.
07:55On lui répondait et on lui répondait avec respect.
07:57Aujourd'hui, ces jeunes entre 12 et 17, ils viennent à leur contact.
08:00La délinquance juvénile, la délinquance des mineurs,
08:03il faut la prendre, encore une fois, à bras le corps.
08:06Moi, j'ai une proposition de certains mineurs.
08:07Oui, enfin, on s'aperçoit quand même qu'aujourd'hui...
08:09Vous allez en parler ? Vous direz ce qu'il s'agit ?
08:12Simplement ce que je veux dire.
08:14Vous savez, on a ce qu'on appelle des avis à tiers détenteur.
08:16Vous ne payez pas une amende, ce n'est pas votre cas,
08:18ou vous ne payez pas un loyer, à un moment donné,
08:20on va demander à l'employeur de garder une ponction
08:22et de retirer sur salaire une partie.
08:24Je proposerais que pour les mineurs qui cassent
08:27et qui ont des amendes que doivent payer leurs parents,
08:30et bien peut-être que chez les mineurs,
08:32jusqu'à ce qu'ils aient un premier emploi,
08:34il puisse y avoir une espèce de saisie du montant de cette amende.
08:39Je peux vous dire que vous allez réfléchir à deux fois
08:42et que le gamin va réfléchir à deux fois si le coup suivant,
08:45il va aller brûler un abribus, il va y casser un abribus
08:47ou brûler un sautoir, comme ça a pu être le cas à Poissy.
08:49Il nous faut des exemples concrets qui parlent au plus grand nombre,
08:55avec une main qui soit une main de fermeté.
08:58Alors, main de fermeté sur ces sujets-là,
08:59mais le problème ou le seul problème est-il celui de la responsabilité
09:03de la justice des mineurs, selon les droites dans notre débat politique,
09:06car l'immigration et la politique migratoire
09:09est responsable de cette situation,
09:10puisque le suspect est afghan et que sa mère,
09:13qui semble-t-il a participé en donnant des coups à Matisse,
09:16est aussi de cette nationalité.
09:18Les droites pointent un problème culturel.
09:20Est-ce que c'est faux ou est-ce que c'est l'éléphant
09:22au milieu de la plaie, ce que vous ne voulez pas voir ?
09:24Non, non, moi, je veux bien voir tous les éléphants,
09:26quelle que soit leur trompe.
09:27Ce n'est pas ça, le sujet.
09:28Non, non, le sujet, c'est un sujet d'autorité
09:30et encore une fois, d'autorité de l'État.
09:32Donc, et pas d'immigration ?
09:33On commence par l'autorité de l'État.
09:35Les règles, les règles, c'est comme dans le sport.
09:38Elles ne sont pas là pour être interprétées.
09:39Elles sont là pour être appliquées.
09:41Et quelqu'un qui ne respecte pas les règles,
09:43comme dans le sport, il est condamné.
09:44Et quand vous êtes condamné, vous êtes en dehors du jeu.
09:47Soit vous pouvez être exclu.
09:49Donc, s'il y a des personnes qui ne respectent pas
09:50les valeurs de ce pays et qui n'ont rien à y faire,
09:53pardonnez-moi, ils dégagent.
09:54C'est clair, net, précis.
09:55Mais bien sûr, mais bien sûr, mais bien sûr que ça suffit.
09:59D'accord, donc quand ils ne sont pas de nationalité française,
10:02dehors, même s'ils ont leurs papiers en règles.
10:04Mais oui, à un moment donné, on doit respecter aussi
10:07les valeurs, les règles de ce pays.
10:09Moi, je veux bien qu'on soit systématiquement
10:11à trouver des excuses dans chaque solution.
10:14À un moment donné, on doit respecter les valeurs d'un pays.
10:17Et c'est comme ça, c'est ce qu'attendent les Français.
10:20Et quand on est sur le terrain, et je dirais,
10:23l'ensemble des Français, vous savez,
10:24les quartiers populaires, parfois, qui sont stigmatisés,
10:27ils sont aussi stigmatisés parce qu'une minorité
10:29vient bousiller leur quotidien.
10:30Et ils subissent une double peine.
10:31Exactement, exactement.
10:33En tout cas, c'est dans ce contexte général,
10:34car le livre Que se poursuit la campagne des Européennes
10:36est poussive pour votre candidate, Valérie Ayé.
10:39Gabriel Attal a demandé à ses ministres et à sa majorité,
10:41dont vous faites partie, de s'impliquer davantage
10:43dans la campagne.
10:44Il est reproché à certains de ne pas faire le nécessaire.
10:47Pourquoi, selon vous ?
10:48Est-ce que tout le monde, et vous y compris,
10:50vous avez peur d'aller au casse-pipe ?
10:51C'est sûr que ce n'est pas quand vous êtes champion olympique
10:53que vous avez besoin de soutien.
10:54Ça, c'est clair.
10:56D'abord, il faut le dire, les Européennes,
10:57c'est un défouloir.
10:58Il suffit de regarder les résultats des dernières...
11:00Contre qui, Monsieur Macron ?
11:01C'est un défouloir où les Français qui vont voter,
11:05et c'est de moins en moins le cas,
11:07votent pour, effectivement, parfois un anti-système.
11:09Et ça ne date pas du président Macron.
11:11Maintenant, ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui,
11:12soit vous êtes pro-européen et vous allez plutôt
11:14vers la majorité présidentielle,
11:16soit vous êtes anti-européen et vous allez
11:18sur le Rassemblement national.
11:19Est-ce que c'est aussi clair que ça ?
11:20Je peux vous dire que sur le terrain, dans les marchés,
11:23il n'y a pas d'alternative.
11:24Attendez, c'est très intéressant ce que vous dites.
11:26Hier, le Premier ministre a dit qu'il fallait que la France
11:29reste dans l'Union européenne.
11:30Est-ce que vous pouvez me citer aujourd'hui un candidat,
11:33votre adversaire, qui affirme qu'il faut sortir
11:36de l'Union européenne ?
11:37Moi, ce que je peux vous citer, en tout cas, Sonia Mabouk,
11:38c'est qu'on est très heureux d'avoir eu 750 milliards d'aides
11:42pour le plan de relance européen, et notamment
11:45à l'endroit de la France, près de 40 milliards.
11:47Et il faut savoir d'où on vient et ne pas avoir
11:48la mémoire qui flanche.
11:50J'aimerais bien qu'un certain nombre d'adversaires
11:52politiques puissent pouvoir le rappeler.
11:54Donc, il faut plus d'Europe ?
11:55De cette Europe-là ?
11:56Il faut de l'Europe, une Europe forte.
11:58Aujourd'hui, excusez-moi...
11:59Une Europe forte, une Europe puissante...
12:00Oui, mais Sonia Mabouk, aujourd'hui,
12:02la guerre est aux portes de nos frontières.
12:06On va faire une défense singulière,
12:09une défense individuelle, là où on doit avoir
12:12une défense forte à l'échelle européenne.
12:15C'est ça que nous devons faire passer comme message
12:17aux Français sur le terrain.
12:18Et dimanche, par exemple, je serai sur le terrain,
12:20sur les marchés, pour porter, effectivement,
12:23ma conviction qu'il nous faut, effectivement,
12:25une Europe forte avec une France dynamique.
12:27Alors, vous êtes sur le terrain électoral.
12:28Vous êtes aussi sur le terrain de football, généralement.
12:31Carl-Olive, puisque, je rappelle,
12:32vous êtes un grand connaisseur de foot,
12:33supporter du PSG,
12:34vous avez une carrière de dirigeant sportif,
12:36vous avez été arbitre.
12:37J'imagine que vous n'avez pas passé
12:38une très, très belle soirée hier avec le PSG,
12:40qui s'est incliné à Dortmund.
12:42Il va falloir se rattraper au match retour,
12:44d'autant que c'est la dernière saison
12:46pour Kylian Mbappé, après six saisons
12:48dans le club de la capitale.
12:50Il va partir.
12:51On sait qu'il est...
12:51Il y a des relations plutôt proches
12:53avec le président de la République,
12:54tout comme les vôtres.
12:55Est-ce que vous avez tout fait ?
12:56Il a tout fait, le président, pour le retenir ?
12:59D'abord, ce n'est pas le président de la République
13:00qui est entraîneur de Kylian Mbappé,
13:02ça se saurait.
13:03Deuxièmement...
13:03Ça arrive parfois que des présidents
13:05se prennent pour des entraîneurs.
13:06Oui.
13:07Ou des patrons de club.
13:08Oui, François Hollande joue bien au football,
13:11mais on lui donne un ballon
13:12et il en fait ce qu'il en peut.
13:15Non, ce que je veux dire,
13:15c'est que les Allemands ont bien joué hier.
13:16Il faut les féliciter.
13:17Victoire 1-0.
13:19Mardi prochain, il y a un grand match
13:20qui s'annonce au Parc des Princes
13:22pour une clé pour la finale,
13:23avec peut-être le dernier match
13:24de Kylian Mbappé.
13:25Je veux aussi rendre hommage aux Marseillais
13:27qui, ce soir, ont un très grand match
13:28contre l'Atalanta Bergama à 21h.
13:29Le fan de PSG peut dire à l'LOM ?
13:31Vous savez que quand on est fan de football,
13:34il y a un match en Europe
13:35où il y a un match pour l'équipe de France.
13:37On est tous derrière nos Bleus
13:39et on est tous derrière les représentants français.
13:41Et je trouve que l'équipe de Marseille
13:42est une très belle équipe cette saison,
13:43avec un entraîneur.
13:44Et ce n'est pas seulement parce qu'il est entraîneur
13:46du Paris Saint-Germain également,
13:47monsieur Gasset, qui fait des prouesses.
13:50Vous aussi, vous allez monter un match,
13:52d'ailleurs avec Jacques Vendreau,
13:54un match assez singulier.
13:55De quoi s'agit-il ?
13:56On sait que le manager général du Variety,
13:59j'ai la chance d'en être le président,
14:00Jacques Vendreau est un fou.
14:01Et il n'y a que lui qui peut avoir une idée
14:03de faire jouer en même temps un imam,
14:06un évêque, un rabbin, un pasteur.
14:09C'est le dominique alors, comme match ?
14:11C'est le match de la paix, ça fait du bien.
14:13Ça fait du bien de se rassembler.
14:14Dans le symbole, mais c'est important ?
14:16On est plus que dans le symbole,
14:17parce que moi, je toujours pensais
14:19que le dialogue interculturel
14:20était quelque chose qui pouvait apaiser
14:21les collectivités et apaiser les messages
14:24notamment dans nos quartiers.
14:25Je m'en félicite, c'est 15 heures,
14:27dimanche, entrée gratuite,
14:28Stade Léo-Lagrange avec un moment
14:30œcuménique, avec des joueurs
14:32exceptionnels comme Robert Piresse,
14:33comme Alain Giresse,
14:34comme Christian Carambeu
14:36et deux bonnes sœurs autour de nous.
14:39Formidable.
14:39Qu'en reste-t-il à dire ?
14:41Que le meilleur gagne.
14:42Exactement.
14:42Surtout si c'est le Variety.
14:45Merci, Carl Olive.
14:46C'était votre grande interview
14:47sur CNE, je vous dis à très bientôt.

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