Marine Le Pen "ne croit pas" que son nom de famille soit un obstacle à son élection

  • il y a 5 mois
Marine Le Pen est la première invitée ce lundi d’un nouveau rendez-vous sur BFMTV et RMC, le "Face à Face et vous". Durant près d’une heure, elle répond aux questions d’Apolline de Malherbe, mais aussi des auditeurs et téléspectateurs.

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Transcription
00:00Bonjour Apolline, re-bonjour Apolline, bonjour Mme Le Pen.
00:02Oui, vous m'avez appelée tout à l'heure à 6h10, vous aviez une question pour Marine Le Pen.
00:05Elle est en direct, elle vous écoute.
00:06Bonjour Mme Le Pen.
00:07Bonjour.
00:08J'ai une question à vous poser.
00:09Actuellement, on a quand même Jordan Bardella qui fait la course en tête des élections européennes
00:13avec un look très propre, très lisse, très façon ministre Macroniste.
00:16Cependant, et on l'a vu aux dernières élections, à partir du moment où vous vous positionnez,
00:21il y a un plafond de verre que vous ne passez pas.
00:23Ma question est, Mme Le Pen...
00:25Un plafond ?
00:26Je redis les choses parce que Mme Le Pen n'entendait pas.
00:28Un plafond de verre.
00:29Voilà, tout à fait.
00:30Ma question est, est-ce que vous ne pensez pas que la marque Le Pen reste un obstacle à votre élection ?
00:38Non, je ne le crois pas.
00:39Si je le croyais, je ne serais plus candidate.
00:42Non, je ne le crois pas.
00:43Je crois que nous sommes confrontés à...
00:46Vous l'avez vu d'ailleurs depuis quelques semaines,
00:48à chaque fois qu'on s'approche d'une élection,
00:50immédiatement, le système se crispe et utilise, il faut bien le dire,
00:55tous les moyens, y compris les moyens les plus déloyaux,
00:58pour tenter d'entraver notre progression.
01:01Nous avons progressé au fur et à mesure des élections
01:04pour arriver aujourd'hui à un niveau qui nous permet,
01:07en tout cas dans les intentions de vote,
01:08de gagner l'élection présidentielle.
01:10Ce que Christophe dit, c'est qu'au fond, votre nom, il renvoie à votre père,
01:13il renvoie à une histoire du FN.
01:15Vous avez certes changé le nom du RN,
01:17mais au fond, c'est d'ailleurs la question,
01:19et tout à l'heure, à 6h10, il disait carrément,
01:21est-ce qu'il ne faut pas que ce soit Jordan Bardella le candidat ?
01:23Pour plus qu'il y ait cette référence au Le Pen.
01:25Encore une fois, nous avons longuement discuté avec Jordan Bardella
01:30et nous pensons que le duo que nous formons
01:32et que nous présentons aux Français,
01:34qui potentiellement, c'est dans trois ans,
01:37on ne sait pas ce qui peut arriver,
01:38mais potentiellement me verrait candidat à la présidentielle,
01:41et lui, Premier ministre, si je suis élu,
01:45est un duo performant.
01:47C'est celui-là qu'il faut.
01:50C'est ce couple exécutif que nous proposons aux Français,
01:54avec les qualités qui sont les miennes,
01:56les qualités qui sont les siennes,
01:58et c'est vrai qu'il est en train de se passer quelque chose,
02:00on le voit aux Européennes,
02:02autour de notre mouvement, autour de nos thèmes,
02:04autour de notre candidat Jordan Bardella,
02:07qui est un véritable enthousiasme,
02:10et je me réjouis évidemment de cela.
02:13Je n'ai jamais cru au plafond de verre, jamais.
02:16D'ailleurs, on l'a fait sauter aux élections législatives.
02:20En revanche, ce que je crois, et je l'ai dit plusieurs fois,
02:23c'est que si le peuple vote, le peuple gagne,
02:26et si le peuple ne va pas voter, alors le peuple perd.
02:30Souvenez-vous les régionales.
02:34Rien n'est fait.
02:35Les sondages étaient flatteurs,
02:37mais une partie de notre électorat s'est dit
02:39« Bon, c'est bon, c'est gagné »,
02:40et ils ne sont pas allés voter.
02:42Eh bien, nous avons perdu.
02:44Si le peuple ne se défend pas,
02:46personne ne le défendra à sa place.
02:49C'est la raison pour laquelle je leur dis,
02:51méfiance, allez, le 9 juin, votez.

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