• il y a 5 mois
Effectifs massivement renforcés, préparation intensive : l’arrivée de la flamme olympique mercredi 8 mai et son parcours à Marseille, jeudi, vont se dérouler sous très haute surveillance. Gros plan sur le dispositif Sentinelle et le convoi du relais.
L’ordinaire avant l’exception. Le calme avant la frénésie. Ce mercredi 8 mai, Marseille se prendra de passion pour la flamme olympique attendue, en début de soirée, sur les quais du Vieux-Port. La foule des événements mémorables investira l’endroit. Elle ne quittera pas la ville sans avoir revu cette même torche, jeudi 9 mai, sur le parcours du relais, un trajet durant lequel des dizaines de personnes, anonymes ou publiques, se transmettront le flambeau, d’un arrondissement à l’autre.

En mer, la flamme, embarquée à bord du Belem, approche. À terre, la sécurité se renforce très sensiblement. Entre autres points, l’impressionnant dispositif implique naturellement l’opération Sentinelle. Durant la séquence olympique des deux prochains jours, les effectifs seront un peu plus densifiés.

"Rester imprévisibles et réactifs"
Mais lundi, l’heure était encore à un schéma assez commun, c’est-à-dire à une configuration articulée autour de patrouilles composées de six éléments chacune. "Face au spectre des menaces, antiterroristes plus précisément, on se prépare à tout type de scénario, rappelle le capitaine Matthieu, soulignant ici la mission première d’un groupe Sentinelle. Le maître-mot de cette mise en œuvre, c’est de rester imprévisibles et réactifs." Des caractéristiques essentielles en temps habituel. Davantage encore au cœur de cette semaine.

" À tout moment, on peut basculer dans une zone particulière, continue de décrire le capitaine. De toute façon, on fait en sorte qu’il n’y ait pas de routine." Horaires, itinéraires… Chaque jour, le changement est une règle. La liste des lieux à protéger, en revanche, ne varie pas, elle. Dans le cadre d’une réquisition du ministère de l'Intérieur, pas moins de cent sites doivent figurer quotidiennement au cours de ces successives rondes de surveillance, en véhicule ou à pied. Parmi eux, Notre-Dame de la Garde, la gare Saint-Charles ou le Vieux-Port.

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00:00 [Musique]
00:27 On intervient dans le cadre d'une réquisition du ministère de l'Intérieur. Donc on a reçu une liste d'une centaine de lieux à protéger,
00:33 ou en tout cas devant lesquels on doit patrouiller. Et donc ces lieux-là doivent être visités tous les jours.
00:38 Donc on prend liaison avec les autorités sur place, si jamais il y a un responsable ou quoi au caisse.
00:42 Donc le cadre d'or, c'est très simple, c'est surveiller telle zone en passant par tel, tel, tel, tel point.
00:47 Donc là, on est une unité de légion étrangère. On intervient dans le cadre de l'opération Sentinelle.
00:51 Et notre mandat va durer deux mois. Donc l'opération Sentinelle est menée par l'ensemble de l'armée de terre,
00:57 même de l'armée de l'air, parfois. Donc on arrive dans notre cavalerie. Donc là, une patrouille, ça va être six légionnaires,
01:02 qui vont être dans deux véhicules. Le maître mot dans cette mise en œuvre, ça va être de rester imprévisible et réactif.
01:09 Le mandat est caractérisé par l'arrivée de la flamme à Marseille. Donc là, on va juste un peu étoffer le dispositif avec une section en renfort.
01:17 Une section pro terre, donc l'armée de terre, c'est une trentaine d'individus. Nous, on ne travaille pas sur une logique d'effectifs,
01:22 mais plutôt d'effets à obtenir. Donc on a reçu une mission particulière de la part de la préfecture,
01:27 qui va être d'être en appui, donc en deuxième échelon, derrière les FSI, donc les forces de sécurité intérieure.
01:33 Et ça, c'est un point important, c'est qu'on ne fait pas du tout de mission de police. Ce n'est pas du tout notre mission.
01:37 On ne fait pas du maintien de l'ordre. Donc c'est vraiment de l'antiterrorisme dans le cadre de l'opération Sentinelle, ni plus ni moins.

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