Matthieu Hocque : «Sciences-Po aujourd'hui est gangréné par le wokisme. 54% des étudiants ont voté LFI, plus de 70% pour des partis de gauche. Il y a 20-30 ans, ils n'étaient que 50%. Il y a un glissement politique et culturel à Sciences-Po.»
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00:00 C'est inquiétant, mais je relativiserais le fait que ce sont les élites du pays,
00:05 parce que quand vous regardez aujourd'hui les débouchés après Sciences Po,
00:08 ce ne sont plus notamment les grandes entreprises,
00:10 ce ne sont plus la haute administration,
00:11 c'est plutôt les associations, les ONG, les cabinets de conseil, etc.
00:14 C'est plutôt vers ces organisations-là que les étudiants de Sciences Po vont.
00:18 La question que vous posez soulève un point qui me paraît essentiel,
00:20 c'est que Sciences Po aujourd'hui est gangrénée par le hockisme.
00:22 Ce sont des gens qui savent très bien ce qu'ils font.
00:24 Aujourd'hui, lorsqu'on regarde les différentes enquêtes d'opinion,
00:27 notamment enquête du Figaro, Cvipof,
00:28 on voit que 54% des étudiants de Sciences Po ont voté LFI,
00:32 plus de 70% ont voté pour des partis de gauche,
00:34 alors qu'il y a 20 ans, 30 ans, il n'était que 50%.
00:37 Il y a là un glissement culturel et politique à Sciences Po
00:41 qui est complètement en décalage avec la société
00:43 et qui justement justifie des thèses telles que le hockisme
00:45 qui considèrent que les opprimés auront toujours raison sur leurs oppresseurs.
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