Pierre-Henri Bovis : «La SNCF aujourd'hui privilégie ce nouveau marché au détriment des Français. Et maintenant, le gouvernement vient distribuer des bons points pour acheter la paix sociale. C'est n'importe quoi.»
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00:00 Je ne sais pas si vous l'avez regardé, j'ai été stupéfait par ce reportage de vos confrères de M6 sur la SNCF,
00:09 qui expliquait notamment l'augmentation du prix du billet de train,
00:14 expliquait notamment par une organisation catastrophique de la SNCF,
00:21 une dilapidation totale de l'argent,
00:24 et notamment des suppressions de trains pour on ne sait quelle raison,
00:29 et d'autant plus parce qu'on va parler de l'Union Européenne,
00:32 la libre concurrence qui s'est ouverte au sein de l'Union Européenne pour que la SNCF s'attaque au marché espagnol.
00:37 Vous savez, j'ai regardé un Madrid-Barcelone, 9 euros le billet de train, ça peut monter jusqu'à 35 euros.
00:45 Et la SNCF aujourd'hui privilégie justement ce nouveau marché au détriment des Français qui viennent remplir les caisses.
00:51 En Espagne, ils affichent une perte de 40 millions d'euros.
00:55 Pour justement vouloir s'attaquer à d'autres marchés, ils font payer plus cher les Français,
00:59 et le billet de train prie plus de 20%.
01:01 Et là maintenant, ce sont les usagers qui payent.
01:06 Et maintenant le gouvernement vient effectivement distribuer les bons points pour quand même acheter la paix sociale,
01:11 puisque mine de rien, il faut que le réseau ferroviaire tienne à peu près.
01:15 Vous savez, s'il manque un seul contrôleur, c'est tout le train qui est annulé.
01:19 Donc c'est n'importe quoi.
01:21 Non mais on marche sur la tête.
01:22 [Musique]
01:25 [SILENCE]