Le JT de 20h30 du 11 Mai 2024

  • il y a 4 mois

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00:00 [Générique]
00:16 Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue au 21/30, voici les titres du journal ce soir.
00:20 Une armée forte au cœur d'une nation unie, une police au service de tous et de chacun,
00:25 des forces de défense qui maintiennent la veille sécuritaire en tout lieu et en tout temps,
00:30 incursions à l'école de police, immersions à la base nasale,
00:33 buffet national et marche de l'unité constituent le dossier spécial 20 mai ce samedi.
00:39 Quête et conquête d'électeurs, les opérations et campagnes pour les inscriptions sur les listes électorales
00:44 se multiplient sur le territoire national.
00:47 Quels enjeux, quels défis ? Où en sont les listes et le nombre de citoyens inscrits ?
00:51 Le décompte des inscrits dans ce journal.
00:54 Et puis la quête du développement économique sous-régional passe par une diversification des sources de financement.
01:00 La SOMAC mobilise des ressources pour soutenir ses projets et façonner son avenir économique.
01:05 Comment et avec quels outils ? Explications dans le 21/30.
01:09 Voilà pour les titres. Le développement dans 5 secondes.
01:16 [Musique]
01:24 Madame, Monsieur, merci de nous recevoir chez vous.
01:26 La fête nationale se prépare activement au sein de nos forces de défense et de sécurité.
01:32 Ce soir, focus sur un lieu creusé de la formation des cadres de la Sûreté Nationale,
01:37 l'École Nationale Supérieure de Police de Yaoundé.
01:40 La crème de la police y est moulée pour assurer au mieux la sécurité des biens des personnes et des institutions.
01:47 Pour comprendre les principales missions de la police camerounaise,
01:51 allons ouvrir les portes de cette école avec notre reporter Christelle Fouda.
01:55 [Musique]
01:57 Rassemblement aux prises d'armes à l'École Nationale Supérieure de Police.
02:01 Instituée en tradition, le rituel quotidien fait partie intégrante de l'identité de la prestigieuse institution, vieille de 72 ans.
02:09 L'école a à sa tête un commandant assisté, un commandant adjoint et cinq chefs de division.
02:16 La division de la santé, des études, finance et logistique, la recherche, la division de l'administration et de la discipline.
02:25 L'école s'y forme la crème de la police, c'est-à-dire les officiers de police et les commissaires de police.
02:34 Creusée de la formation des cadres de police au Cameroun et dans la sous-région,
02:38 l'École Nationale Supérieure de Police, via la professionnalisation de ses enseignements,
02:43 a épousé les problématiques de l'heure tout en s'arrimant aux standards internationaux.
02:48 Le contenu de la formation est englobant. On a trois grandes branches de la police.
02:55 Il y a la police judiciaire, il y a la sécurité publique et le maintien de l'ordre,
02:59 il y a le renseignement général dans lequel on va trouver aussi tout ce qui concerne l'immigration.
03:08 En dehors de ça, il y a le respect des droits de l'homme et l'éthique et de l'ontologie.
03:14 Et quand on parle de la formation, on ne peut ne pas parler des formateurs.
03:18 On a des commissions qui examinent les demandes et retient ceux qui ont les meilleurs profils.
03:26 Centre d'excellence à vocation internationale, l'École Nationale Supérieure de Police
03:31 se veut donc un incubateur d'informations, de sécurité et de protection au service de tous et de chacun.
03:38 À Bamenda, dans le Nord-Ouest, la police entend marquer de son empreinte la grande parade du 20 mai prochain.
03:46 Les hommes sont mobilisés depuis quelques jours à cet effet.
03:49 Entre répétitions, démonstrations et expositions,
03:52 c'est un état d'esprit qui augure d'une célébration spectaculaire
03:56 et qui mettra en avant les prouesses et les avancées de la police.
04:00 Laurent Chissoubi, reportage.
04:02 Wilson est l'homme du même décal, donc de la voie.
04:07 Le délégué régional à la Sûreté Nationale du Nord-Ouest
04:10 ne veut enregistrer aucune fausse note dans les rangs de la police le 20 mai prochain,
04:15 à la place des fêtes de Bamenda.
04:17 Si on nous appelle, même pour aller défiler à la place des fêtes,
04:20 je crois que la police sera première.
04:22 Donc, tout ce qui nous reste maintenant, c'est de pourfiler.
04:26 Toutes les unités de la police qui sont mobilisées depuis quelques jours
04:30 autour des séances de répétition au défilé,
04:33 l'alignement des hommes, l'ordonnancement des parts,
04:36 l'espacement entre les carrés et la cadence rythmée par la fanfare,
04:40 tout doit être réglé et réajusté.
04:43 Une préparation qui annonce le 20 mai prochain
04:46 l'élaboration de la contribution de la police
04:49 dans le maintien de l'unité nationale et de la cohésion sociale dans le Nord-Ouest.
04:53 Depuis un certain temps, la police a mis un dispositif sur le terrain,
04:58 c'est un dispositif de sécurité que tout le monde apprécie,
05:01 c'est pour protéger les hommes et les femmes.
05:03 Cette 52e édition de la fête de l'unité nationale dans le Nord-Ouest
05:07 intervient dans un contexte où la police
05:10 et les autres forces de défense et de sécurité
05:13 réussissent jour après jour à sortir la région des griffes
05:17 des bandes armées séparatistes.
05:19 Dans le cadre du renforcement de la sécurité dans le golfe de Guinée,
05:24 l'apport des États-Unis d'Amérique n'est pas à négliger.
05:27 La base navale de Douala abritait la 13e édition
05:30 de l'exercice multinational Obangame Express,
05:33 organisé par le commandement américain pour l'Afrique US AFRICOM.
05:37 C'était sous le regard du général Benoît Ebaéba.
05:40 Le reportage à Douala de Léon Bertrand Tanifo.
05:43 13 éditions déjà et toujours le même engouement.
05:50 L'exercice multinational Obangame Express,
05:53 lancé le 6 mai dernier à Libreville au Gabon
05:56 et organisé par le commandement américain pour l'Afrique US AFRICOM,
06:00 vise le renforcement des capacités opérationnelles
06:03 des marines riveraines du golfe de Guinée
06:05 et l'implémentation d'une approche globale des questions de sécurité maritime.
06:09 Les enjeux géostratégiques et sécuritaires sont énormes
06:12 et les exercices prévus répondent aux ugences de l'heure.
06:16 Après la phase des entraînements,
06:18 les exercices proprement dits auront lieu du 11 au 16 mai
06:23 au large de Limbé et dans le chenal du Vaurie.
06:26 Les scénaristes sur la lutte contre la pêche illégale et non réglementée,
06:30 le brigandage maritime, la contrebombe et même le sauvetage en mer
06:34 couplés à la lutte contre la pollution maritime
06:37 seront au programme.
06:39 Pour atteindre ces objectifs, le Cameroun va envoyer 265 personnels,
06:44 dont 40 des administrations agissant en mer,
06:48 et une logistique importante.
06:50 Un déploiement qui témoigne de l'intérêt accordé par le haut commandement
06:54 à ces exercices, a rappelé le général de brigade aérienne Benoît Eba Eba,
06:59 commandant la 2e région militaire inter-armée,
07:02 représentant le ministre délégué à la présidence chargée de la défense.
07:07 Le professionnalisme doit être de mise chez les participants.
07:12 La célébration du 20 mai magnifie également l'intégration nationale.
07:18 Celle du Cameroun offre mille et un visages.
07:21 Il s'agit des acquis du vivre ensemble et du partage harmonieux,
07:25 des valeurs dans la paix et la cohésion.
07:28 À Garoua, dans la région du Nord par exemple,
07:30 de nombreux Camerounais issus d'autres régions sont installés et intégrés
07:34 dans cette aire soudano-sahélienne,
07:36 qu'ils considèrent volontiers comme une région de cœur et d'adoption.
07:41 C'est le cas de Rosine Kemadjou, originaire de l'Ouest,
07:43 qui manie avec dextérité la langue fulfouldée.
07:47 I.H. Amalim de CRTV Nord l'a rencontrée à Garoua, son reportage.
07:52 Rosine Kemadjou a réussi à percer tous les secrets,
07:58 et même le mystère de la langue fulfouldée.
08:01 À son lieu de travail, cet assureur sexagénaire,
08:04 originaire de Bazou dans la région de l'Ouest,
08:07 se fond dans la masse et séduit principalement sa clientèle
08:12 par son confort linguistique.
08:15 Je me suis inscrit à la mission catholique de Marois pour apprendre la langue.
08:19 Tous mes enfants, je les ai fait à Marois, même à la maison.
08:23 C'est avec ça que nous échangeons avec les enfants.
08:26 Puis d'une union entre une mère Sawa et un père de l'ère culturelle Grassefils,
08:31 cette veuve qui déploie ses ailes dans le septentrion,
08:35 sa terre d'adoption depuis une trentaine d'années,
08:38 est une source d'inspiration pour ses six enfants.
08:42 Tous mes malades, franchement, quand ils viennent à l'hôpital,
08:45 tous sont surpris.
08:46 Et tous me disent que...
08:48 Parfois j'ai envie de partir, mais ça me retient.
08:53 La présidente des femmes du Conseil des Églises Protestantes du Cameroun,
08:57 Sepka Antenne du Nord, se dit convaincue que l'intégration nationale
09:03 est un atout majeur de développement personnel
09:06 et de développement socio-économique du Cameroun.
09:10 Autour du buffet de la Nation ce samedi,
09:15 les convives ont échangé à travers une causerie éducative
09:19 et partagé un repas en toute convivialité.
09:22 La rencontre, organisée par l'Institut Tyrannus,
09:25 sous l'égide du ministère de la Promotion de la Famille,
09:28 avait pour thème central "Le Cameroun, une famille, une Nation".
09:33 Le reportage de Ruth Marcel Ngombang.
09:36 La Nation, 3500 personnes, ont répondu à l'invitation de l'Institut Tyrannus
09:44 des Agapes pour repenser en Christ la plus petite cellule de la société qu'est la famille.
09:49 Le Centre de formation chrétien et citoyen l'a célébré en l'église EPC Adna.
09:54 Le fil conducteur "Le Cameroun, une famille, une Nation".
09:57 C'est un moment convivial.
09:59 Vous savez que c'est difficile de réunir toute la famille au même moment.
10:03 Mais là, nous réussissons cela.
10:05 Et c'est une opportunité donc pour célébrer la famille,
10:09 pour attirer l'attention sur la famille,
10:12 qui est un don nécessaire pour bâtir notre Nation.
10:15 Les bénévoles sont venus de cette journée récréative,
10:18 causerie éducative, témoignage et prière.
10:21 Parmi les convives, la ministre de la promotion de la femme et de la famille
10:24 venu donner un cachet particulier à l'événement.
10:27 Nous sommes là pour une occasion spéciale, pour montrer l'idéal d'une famille.
10:32 Parce que ce repas familial, c'est une interpellation à tout un chacun
10:38 des valeurs familiales qui sont perdues par la modernité.
10:44 Le buffet de la Nation pour les familles veut faire de cette société nucléaire
10:48 la pierre angulaire de la famille Nation.
10:51 Un événement qui fait la part belle à la journée internationale de la famille
10:54 qui se célèbre le 15 mai prochain.
10:57 L'unité nationale en marche dans les artères de la cité capitale, Yaoundé.
11:02 La cinquième édition de la marche étoilée de l'unité s'est déroulée ce matin.
11:06 Plusieurs délégations des sept arrondissements de la ville aux sept coulines
11:10 ont célébré le sport pour tous avec le ministre des marchés publics,
11:14 par ailleurs président de la fédération des sports pour tous.
11:17 Le ministre de la jeunesse et de l'éducation civique était également présent.
11:22 Une marche qui nous conduit lentement, mais sûrement, vers la célébration
11:27 de la fête de l'unité nationale le 20 mai prochain. Robert Bajek.
11:31 Les étoiles dans les yeux malgré la fatigue.
11:35 Plus de 5000 participants ont pris part à la cinquième édition de la marche étoilée pour l'unité.
11:40 Une manière de se diriger vers la fête de l'unité nationale, ensemble, main dans la main.
11:46 Je suis un président heureux parce qu'au terme de cette organisation, la fête a été belle.
11:51 Et comme il s'agit de la fête de l'unité, de la marche de l'unité, je ne peux que me réjouir.
11:59 Ils sont venus des sept arrondissements de la ville de Yaoundé et d'ailleurs.
12:02 Chacun pari d'atours des différentes aires culturelles du pays.
12:06 Une marche enjouée avec la délégation de Yaoundé 2e, primée comme meilleure délégation d'arrondissement
12:12 et celle de la Léquié comme le meilleur département pour la deuxième année consécutive.
12:16 Le secret c'est le dynamisme des populations et des clubs de sport pour tous de la Léquié.
12:23 C'est la bonne organisation et la détermination dans l'effort.
12:28 Nous avons marché tout à l'heure et tout le monde était heureux.
12:32 Simple marche, c'était surtout l'affirmation d'un Cameroun uni et indivisible dans sa diversité,
12:38 avec des fils et filles, sans de corps et d'esprit, au travers les bienfaits du sport.
12:43 Au moment où les échéances électorales à venir pointent à l'horizon,
12:57 les plus du week-end de ce samedi font le point des inscriptions sur les listes électorales.
13:02 Selon les statistiques, entre le 2 janvier et le 9 mai 2024,
13:06 307 692 Camerounais ont intégré le fichier électoral national,
13:12 ce qui porte désormais à plus de 7,5 millions le nombre total des inscrits.
13:16 Le processus se poursuit aussi dans une vingtaine de représentations diplomatiques camerounaises à travers le monde.
13:23 D'autres chiffres et précisions avec Daroude Mouliam.
13:27 Au 9 mai 2024, 307 692 nouveaux inscrits ont été enregistrés sur les listes électorales.
13:35 Il s'agit de 188 634 hommes, 119 058 femmes, 206 797 jeunes âgés de 20 à 35 ans et 220 personnes handicapées.
13:48 L'engouement des jeunes qui s'impliquent de plus en plus au processus électoral les place en tête des inscriptions avec 67,21% des noms enregistrés.
13:59 En attendant le toilettage des dix fichiers, ces chiffres ramènent l'effectif total des personnes inscrites sur les listes électorales à 7 669 567.
14:09 La région du littoral est en tête des effectifs avec 100 538 nouveaux inscrits, soit 32,67% du chiffre global.
14:19 La région qui enregistre le moins de nouveaux inscrits est la région du sud avec 12 126 noms sur la liste.
14:26 Au sein de la diaspora camerounaise, les inscriptions sont désormais effectives dans 18 pays du monde
14:32 grâce à des équipes d'Elections Cameroun déployées auprès des représentations diplomatiques du Cameroun.
14:38 A date, 2842 nouvelles cartes d'électeurs ont été distribuées, tandis que les restes de décembre 2023 affichent un faible taux de distribution de 1,2%.
14:51 Les opérations d'inscription sur les listes électorales font courir les acteurs politiques et ceux du processus électoral.
14:58 Compte tenu des enjeux, elles s'assimilent, ces opérations à des batailles pour la conquête de l'électorat.
15:04 Le ministre de l'administration territoriale, Paul Atangadi, a dû recadrer le déploiement des partis politiques,
15:10 le rappelant que l'action relève des prérogatives des LECAM.
15:14 Les spécialistes des questions électorales voient en cela en tout cas la manifestation d'une vitalité démocratique.
15:21 Augustin Guizana.
15:23 Il y a comme une bataille autour des inscriptions sur les listes électorales.
15:29 En cette année 2024, le Cameroun vit une opération d'inscription des militants sur les listes électorales, transformée en guerre des chiffres.
15:37 Au point où une polémique, entretenue par certains médias et les réseaux sociaux, est née.
15:42 Le ministre de l'administration territoriale, Paul Atangadi, ainsi que certains cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, ont dit lever l'équivoque.
15:50 Il y a une forte mobilisation de nos militants et de nos sympathisants qui veulent bien s'inscrire et qui s'inscrivent dans les listes électorales.
15:59 Nous travaillons et nous n'accepterons jamais les actes de violence, les actes d'intimidation, les actes de brutalité vis-à-vis des citoyens paisibles.
16:10 Question, pourquoi une opération annuelle et classique est prévue par le Code électoral ?
16:15 Crée-t-elle subitement des frémissements ? Des observateurs de la scène politique nationale indiquent qu'il s'agit là du réveil du peuple camerounais et surtout de l'approfondissement de la démocratie.
16:27 Les citoyens ont compris désormais que leur voix compte pour le changement. Et ce, grâce à leur carte d'électeur.
16:34 Tant que vous n'êtes pas inscrit, vous laissez des médiocres nous diriger et vous n'avez pas le droit de vous plaindre.
16:41 Dans tous les cas, le processus d'inscription sur les listes électorales pour l'année 2024 est en cours. Il s'achève le 31 août 2024.
16:51 Dans la suite du journal, nous restons en politique pour dire que la section RDPC, valet d'une thème 1, redynamise l'action de ses organes spécialisés.
17:01 Une conférence conjointe des sections OF, OJ et RDPC vient de se tenir à Ambam. Objectif, plébisciter à 100% le RDPC et son président statutaire, Paul Biya, aux prochaines échéances électorales.
17:15 Francine Koufane de CRTV Sud nous en dit davantage.
17:19 Encore et toujours derrière son excellence, le président Paul Biya. Le slogan est répété par les militants RDPC à l'occasion de la conférence conjointe des sections OF, OJ et RDPC, valet d'une thème 1.
17:35 Point d'orgue des travaux, le bilan des inscriptions sur les listes électorales.
17:40 Nous avons fait un tour pour vérifier les inscriptions sur les listes électorales, c'est déjà assuré, mais il reste l'étape de sensibiliser pour que le jour de l'élection, chacun de ses cadres aille effectivement jeter le vote en faveur du RDPC.
17:51 La solidarité militante qui caractérise le RDPC a été marquée par la présence remarquable des camarades d'autres sections.
18:00 Nous avons fait une communication qui a en réalité été des échanges pour travailler autour de la thématique de l'engagement du militant pour la performance de son parti.
18:12 Ça nous a permis de refaire un tour d'horizon et de voir un peu comment galvaniser les uns les autres, afin que chacun comprenne que tout militant a un rôle important à jouer, quel que soit son niveau de responsabilité.
18:25 L'initiative prise par notre collègue participe de notre stratégie de mobilisation pour être prêt par rapport à ses échéances.
18:33 C'est une section RDPC valée d'une thème A, mobilisée, gonflée à bloc, qui a temps porté en triomphe son champion le jour D.
18:43 Je vous le disais dans les titres du journal, la SEMAC est dans une stratégie de mobilisation des financements, dans un contexte où les défis économiques se multiplient.
18:52 La communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, mise sur une diversification de ses sources de financement pour soutenir ses projets d'intégration régionale et de développement économique,
19:03 de la taxation des importations à l'exportation, en passant par le rôle crucial des institutions financières régionales et internationales.
19:13 Comment la SEMAC mobilise-t-elle les ressources nécessaires pour façonner son avenir économique ? Question à Marie-Laurent Sengke.
19:22 La SEMAC, pour financer ses projets, tire ses ressources de diverses sources. La taxe communautaire d'intégration, prélevée sur les importations en provenance des pays extérieurs à la SEMAC,
19:34 la taxe sur les exportations, les emprunts internationaux, les levées de fonds.
19:39 La SEMAC envisage de pouvoir fiscaliser un certain nombre d'actions sur la base de la monographie locale.
19:46 La SEMAC a normalisé le passeport, par conséquent, il devrait prélever une taxe dessus.
19:52 La SEMAC travaille à l'interconnexion pour améliorer les cours de communication entre les États, la plate minéralogique de matriculation,
20:02 les corridors qui sont développés de plus en plus. Ces corridors-là peuvent mettre en place des payages, la construction d'un port sec dans la zone des trois frontières,
20:12 qui peut également être une source de revenus.
20:15 Dans ce contexte, les institutions financières régionales et internationales jouent un rôle crucial dans le soutien financier de la communauté économique.
20:24 Sur le plan régional, la principale institution financière, c'est la BIAC.
20:28 Elle assure à travers son système de contrôle, qui est la COBAC, la régulation financière au niveau local, la régulation bancaire.
20:39 Le Fonds monétaire international accompagne la SEMAC à pouvoir rationaliser leur économie.
20:46 Ce partenariat et cette diversification des sources de financement sont essentiels pour garantir le succès des initiatives de développement de la SEMAC,
20:55 visant une croissance économique durable et inclusive dans la sous-région.
21:00 Il faut promouvoir les produits locaux et encourager une plus grande présence du Made in Cameroun dans les rayons des grandes surfaces.
21:09 Le ministre du Commerce y veille.
21:11 Cette fin de semaine, Luc Maguor Mbarga Tangana a effectué une visite de travail dans quelques supermarchés de Yaoundé.
21:18 Voici Luc, bienvenue au NANA.
21:20 Le temps passe, les mentalités évoluent, le Made in Cameroun s'installe, rayonnant de plus en plus dans les grandes surfaces.
21:29 Nous avons parcouru en quelques années seulement un bon chemin de produits vendus.
21:36 Ici, 30% représentent le Made in Cameroun.
21:39 Produits laitiers, légumes, poissons fumés, épices, farines de manioc, liqueurs, abondantes et variées
21:47 demeurent dans l'offre du Made in Cameroun au supermarché de la ville de Yaoundé, en bon filon sur le marché intra-africain.
21:55 L'enjeu maintenant, c'est la zone de livraison continentale africaine.
22:00 Nous devons nous battre pour occuper l'espace sur ce marché africain qui était marché de 1,3 milliard,
22:08 au-delà des autres marchés à l'exportation.
22:11 Et là, le galop de ce marché est plutôt un succès.
22:14 Et sur notre chemin, c'est gens bien de là-bas qui n'ont pas du tout oublié les saveurs d'ici.
22:20 Pour avoir fait l'Europe et l'Afrique, je peux vous assurer que nous sommes vraiment bénis des dieux.
22:26 La qualité est bonne. C'est pourquoi je quitte loin pour venir faire les courses ici.
22:31 C'est tout dire.
22:33 Le ministre de l'Administration territoriale a reçu en audience hier vendredi le haut commissaire du Royaume-Uni,
22:42 de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, au Cameroun.
22:45 Paula Tangandji et son excellence Barry Lohen ont échangé sur les questions d'actualité de la coopération
22:51 entre le Cameroun et la Grande-Bretagne.
22:54 Je vous propose d'écouter le diplomate britannique au sortir de l'audience dans cet extrait sélectionné par Augustin Guizana.
23:02 C'était tout d'abord, je me rejoie d'être ici dans un pays qui est aussi partenaire, membre de la famille du Commonwealth
23:15 et qui partage le même engagement, les valeurs du Commonwealth.
23:23 Et on a discuté l'importance de l'inclusion, l'inclusion politique, économique, sociale,
23:30 parce que dans chaque pays on bénéficie, tout le monde bénéficie si chacun et chacune sont libres à participer,
23:39 à contribuer à la société.
23:42 L'international a discuté l'importance de la coopération dans la lutte contre le changement climatique.
23:52 Inspection des chantiers urbains à Yaoundé. La ministre de l'Habitat et du Développement urbain était sur le terrain hier vendredi.
24:01 Célestine Ketia-Courtes effectuait une visite d'inspection des chantiers urbains dans la cité capitale.
24:06 Voici le reportage de Joël-Igor Abadda.
24:09 C'est une visite marathon de la ministre de l'Habitat et du Développement urbain qui s'achève ici sur le tronçon routier Colby-Sol-Hirad.
24:17 Les travaux de réhabilitation de cette route sont déjà engagés.
24:20 L'ars de l'hôpital général de Yaoundé, cimetière Ngusso sera bientôt réceptionnée et la route d'Ngolmé-Song achevée.
24:27 La bretelle Carrefour-Auto, Carrefour-Eleveur est désormais reliée. La route de Simbok est totalement désenclarée.
24:33 Il s'agissait pour nous de mettre un peu de pression nécessaire pour que en cette année charnière,
24:39 tous les projets voulus par le président de la République soient réalisés selon les règles de l'art et dans les délais.
24:46 Cette descente de la ministre de l'Habitat et du Développement urbain sur le terrain permettra aux entreprises de travailler dans la sérénité et d'accélérer les travaux.
24:53 C'est un moment d'inspection, de pression supplémentaire sur les entreprises pour que le planning soit respecté.
25:02 Il s'agit aussi d'organiser les populations en comité d'hygiène et salubrité.
25:07 On ne peut pas finir une nouvelle route et le long de cette route, nous avons l'ensablement,
25:12 nous avons des papiers plastiques, des ordures jetées le long de la route.
25:17 Cette année 2024, le ministère de l'Habitat et du Développement urbain a lancé à Yaoundé,
25:22 comme dans les autres villes du Cameroun, plusieurs projets visant le développement urbain et la modernisation des villes.
25:28 L'entrepreneuriat féminin magnifié à Yaoundé, ceci à travers l'inauguration d'un centre de soins et de beauté,
25:36 l'esprit de résilience de la promotrice Linda Tchatchoua a été salué par la marraine du projet, le sénateur Henriette Sournak.
25:44 Les femmes ont été invitées à suivre cet exemple de persévérance qui permet aujourd'hui d'employer plus de 120 Camerounais.
25:51 Mathieu Kemgo.
25:53 Situé au lieu dit Dragage à Yaoundé, le nouveau centre de beauté accueille des personnalités diverses parmi lesquelles le gouverneur du centre.
26:02 Ils sont venus vivre les premiers moments d'un institut qui réclame le haut de gamme en matière de bien-être.
26:08 Marraine du projet, madame le sénateur Henriette Sournak est surtout venue encourager l'entrepreneuriat féminin.
26:16 En tant que moi-même capitaine d'industrie, je trouvais qu'il était tout à fait normal de venir encourager l'entrepreneuriat féminin.
26:22 C'est qui rejoint le dernier discours du chef de l'État qui a prôné justement cet entrepreneuriat créateur de richesses.
26:30 L'institut offre toutes les gammes de soins avec des équipements de dernière génération.
26:35 Pour la promotrice Linda Tchatchoua, c'est l'aboutissement de plusieurs années d'efforts.
26:40 On a tendance à penser que la femme est faible alors que je vais te dire, le comprendre au 21e siècle, c'est la femme qui fait le monde en fait.
26:48 Le centre est le quatrième du genre au Cameroun en attendant son expansion en Afrique centrale.
26:53 Un exploit salué par les amateurs du bien-être qui ont compris à travers les discours qu'entreprendre lorsqu'on est une femme est loin d'être un long fleuve tranquille.
27:04 Entre le bien-être et la santé, il n'y a qu'un pas.
27:08 Et dans la page spéciale santé au scanner ce soir, nous parlons du lupus, une maladie auto-immune chronique qui peut toucher un ou plusieurs organes.
27:17 Le Monde célébrait hier, dimais, la journée mondiale de cette pathologie très invalidante.
27:21 Cette pathologie sévère, c'est une pathologie sévère et rare qui s'attaque aux cellules de l'organisme et les détruit.
27:28 Elle affecte majoritairement les femmes en âge d'enfanté.
27:32 Tout savoir sur le lupus avec Ruth Marcel Ngomba.
27:35 Le lupus touche 5 à 20 personnes sur 100 000 habitants.
27:40 Les femmes en âge de procréer, âgées entre 15 et 40 000 ans, sont les plus exposées.
27:46 Il s'agit d'une maladie sévère qui touche les organes.
27:49 Le lupus est une maladie qui est dite auto-immune, non spécifique d'organes.
27:55 En fait, il y a un emballement de notre système immunitaire qui fait qu'au lieu qu'il nous protège contre les agressions extérieures,
28:03 ses constituants de l'immunité vont se retourner contre les cellules de notre propre organisme.
28:10 L'environnement, la génétique, certains médicaments ou virus sont pointés du doigt comme étant les causes de ce dérèglement.
28:17 Il est difficile à diagnostiquer et ses manifestations diverses.
28:21 La maladie lupique est incurable, mais un suivi médical adapté réduit considérablement les risques et limite par là les complications.
28:46 La prise en charge du lupus concerne plusieurs spécialistes du fait de son caractère multifactoriel.
28:53 Un traitement de choc pour l'hôpital de district de Moura dans le Mayosava.
28:59 Le plateau technique de cette structure a été renouvelé, le bloc opératoire entièrement réhabilité et équipé par une mission de médecins sans frontières.
29:07 La formation sanitaire a été inaugurée par le ministre de la Santé publique.
29:12 Madaouda Madachi a invité les populations à saisir cette opportunité qui vient améliorer le confort du patient et le cadre de travail des professionnels de santé.
29:22 Le reportage de Bakary Galdima de CRTV Extrême Nord.
29:26 Plus question d'aller maintenant à Maroc pour apporter une réponse à l'afflux de blessés en situation d'urgence.
29:33 Désormais tout est possible à l'hôpital de district de Moura avec son bloc opératoire entièrement réhabilité et rénové.
29:40 Un plateau technique de pointe dans un cadre totalement adapté pour des opérations chirurgicales optimales.
29:46 Une aubaine pour les 400 000 âmes de ce département.
29:49 Nous sommes contents de ce bloc opératoire. MSF nous a beaucoup aidé.
29:55 Un nouveau bloc d'une capacité de 20 lits est le fruit d'un projet chirurgical bien mûri depuis 2015.
30:01 Il y a eu une nécessité de réhabiliter un bloc opératoire avec une capacité suffisante, avec un plateau technique pour assurer que tous les cas, les nécessiteux sont bien servis.
30:14 Le ministre de la santé publique qui a inauguré cette infrastructure a salué l'excellente collaboration entre son département ministériel et les partenaires au développement.
30:24 Le président de la République, son excellence Paul Biya, dans sa politique, apprécie toujours l'accompagnement des partenaires.
30:31 Avec MSF, nous avons une relation particulière, notamment dans des zones assez difficiles.
30:38 Au cours de cette cérémonie, le maire de Moura, Chetima Hamidou, a plaidé pour la transformation de cette structure sanitaire en hôpital régional.
30:49 Le livre de la semaine, Hamad Mana, revisite ses 35 années de pratique du journalisme au Cameroun.
30:56 Le directeur de publication du journal Le Jour vient de publier aux éditions du Chabelle l'ouvrage intitulé "J'aime l'odeur de l'encre au petit matin" sur le papier.
31:06 Le produit de la 16e promotion de Lestie, maintenant installé aux Etats-Unis d'Amérique, laisse là une véritable source d'inspiration pour les plus jeunes dans la pratique du journalisme, le quatrième pouvoir.
31:18 Voici Franck Evina.
31:20 Toutes les passions ne sont pas innées. Hamad Mana, l'auteur de cet ouvrage, raconte son idylle depuis de 30 ans déjà, avec un métier qui n'a jamais figuré dans ses rêves d'enfance, le journalisme.
31:35 Il y est aujourd'hui passionnement impliqué au point de gaimer l'odeur de l'encre au petit matin sur le papier.
31:42 Le déclic part d'un ensemble d'expériences, l'omniprésence des magazines comme "Jeune Afrique dans le cocon familial", l'enrôlement par défaut au sein du club journal du lycée de Mouda, le trop plein des yeux a fait le trop plein du cœur, dirait-on.
31:59 Mais c'est surtout l'appel du destin déclenché par un concours de circonstances, première année d'histoire-géographie à la fac, qui l'ouvre les portes de Lestie, 16e promotion.
32:09 La suite est constituée de faits saillants, d'aventures ambiguës et de parcours inspirants.
32:15 C'est cette année à la rédaction de Cameroun Tribune, sa participation à la gestation du quotidien Moutation, son expérience de patron de presse avec le quotidien Bleu.
32:25 Le jour. 40 arrêts majeurs pour raconter une trajectoire loin d'être un fleuve tranquille, pour celui qui par sa plume incisive et ses prises de position ne s'est pas fait que des amitiés en assumant la responsabilité confiée aux journalistes d'être sentinelle ou chien de gars de la société.
32:44 Un livre d'une lecture digeste comme savent si bien la rendre les journalistes ronclus.
32:50 Aman Mana aime l'odeur de l'encre sur le papier au petit matin.
32:54 Il aime aussi transmettre son expérience issue de ses 35 années de journalisme au Cameroun.
33:00 401 pages, les éditions de Chabelle.
33:10 L'éducation inclusive était au centre des réflexions à Yaoundé.
33:15 La ministre des affaires sociales Pauline Irène Nguené lançait une campagne de sensibilisation autour de la scolarisation des enfants handicapés.
33:24 L'objectif était de faire le bilan de la situation de l'éducation inclusive au Cameroun.
33:30 Plus de précisions dans ce reportage de Marie Huguette.
33:35 Ils seront à Douala au Cameroun dans moins de 40 jours.
33:38 Ces champions en athlétisme à la recherche des qualifications pour les Jeux Olympiques de Paris.
33:43 Le Cameroun est sur la dernière ligne droite des préparatifs.
33:46 Douala va aussi accueillir au moins 30 champions du monde.
33:51 Comme vous le savez à partir de 800 mètres, 1500 mètres, 3000 triple chasse, 5000, 10 000,
33:58 ce sont les africains qui tiennent le record au niveau mondial.
34:01 Pour l'état des préparatifs, nous sommes déjà à plus de 80%.
34:05 54 pays vont y participer, donc tout le continent.
34:09 Pour mieux les accueillir, l'état du Cameroun a signé une convention avec la Confédération africaine d'athlétisme,
34:15 propriétaire de l'événement, et aussi avec la fédération locale, organisatrice.
34:20 Le Cameroun a, sous la très haute impulsion du président de la République, son excellence Paul Biard,
34:25 décidé d'apporter un soutien logistique, matériel et en termes de ressources humaines.
34:33 Les championnats d'Afrique d'athlétisme à domicile, une occasion pour les athlètes locaux de s'affirmer,
34:38 comme en 1996, lorsque le Cameroun les organisait pour la première fois.
34:43 Je leur dirais de donner le maximum d'eux-mêmes pour honorer le Cameroun.
34:47 Je voudrais quand même rappeler aussi que c'était en 1996 que François N'Bangode s'était signalé ici,
34:53 classé 3ème médaillé de bronze au triple saut, et qui par la suite a réalisé toutes les performances que nous connaissons.
35:02 Double médaillé d'or olympique, et record roulement du triple saut aux Jeux olympiques.
35:07 Ouverture des compétitions, le 21 juin 2024, à Douala, stade Bipanda.
35:12 Clôture le 26 du même mois, le Cameroun sera la terre fertile des qualifications pour les Jeux olympiques 2024.
35:19 Toutes nos excuses pour ce mix-up, vous l'aurez compris,
35:24 Evariste Yenga parlait bien de cette signature de convention relative au 23ème championnat d'Afrique
35:30 qui se jouera du 21 au 26 juin prochain à Douala, ce sera au stade de la réunification.
35:36 L'état du Cameroun s'est engagé à soutenir ces compétitions auxquelles vont participer 54 pays à travers l'Afrique et le monde.
35:45 Voilà qui met un terme à ce 20h30, journal préparé avec la collaboration de Maria Mazuo, Fete Ngoti, Michel Tiki et Clériana Caldar.
35:55 Madame, Monsieur, votre fidélité nous honore, prenez soin de vous, prenez soin de vos familles et bonne soirée à tous.
36:01 [Musique]