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Court métrageTranscription
00:00 *Musique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les six belles affiches.
00:21 Thrillers, drames et comédies dramatiques sont au programme cette semaine,
00:25 avec tout d'abord "Rokia", premier film de Saïd Belktibia.
00:28 Nous le rendrons au Maroc pour "Ren" de Yasmine Benkiran.
00:32 Nous prendrons la direction des Ardennes pour y retrouver les trois fantastiques de Michael Dichter.
00:37 Nous découvrirons un teen movie étrange, "La morsure", que l'on doit à Romain de Saint Blanca.
00:42 Et nous irons en Belgique pour le quatrième film de David Lambert, "Les tortues".
00:45 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:49 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles,
00:52 établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
00:56 En troisième position, "Blue et compagnie" obtient 3,6/5.
01:01 Juste au-dessus, avec 3,7/5, on retrouve "La planète des singes", "Le nouveau royaume".
01:08 Et cette semaine se place en première position, "Jeunesse mon amour" qui obtient 3,9/5.
01:15 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:17 "Rokia", premier film de Saïd Belktibia, est centré sur une jeune femme
01:23 qui vit de contrebandes d'animaux exotiques pour des guérisseurs.
01:26 Lorsqu'une consultation dérape, elle est accusée de sorcellerie.
01:30 Pourchassée par les habitants du quartier et séparée de son fils,
01:33 elle se lance dans une course effrénée pour le sauver.
01:36 - Oui, t'es vivante.
01:39 C'est une grenouille très dangereuse, faut pas la toucher, ça soigne tout.
01:42 - Non ! - Qu'est-ce que ça ?
01:45 - Faut m'aider.
01:46 Kévin, ça va pas trop en ce moment. J'ai des grilles graves.
01:48 - J'ai une solution peut-être ?
01:49 T'as un pot de sou ?
01:51 - Saïd, il a écrit le scénario en pensant à moi.
01:54 Je crois qu'il y a...
01:55 En fait, je peux pas dire qu'il y a beaucoup de choses dans moi, en nous,
01:59 mais je crois que Saïd, il a vu les choses qui sont possibles en moi, pour nous.
02:04 - J'ai un sorcier !
02:07 - Elle est une pirate.
02:08 Elle est dans... Il y a beaucoup de couches.
02:11 Elle est une héroïne, en même temps pas très positive.
02:14 Elle a une grande gueule.
02:16 Mais elle a pas peur d'être agressive ou moche ou ailée,
02:22 comme un tigresse qui griffe.
02:24 - Ils ont des vrais problèmes, ces gens-là.
02:26 Nous, on va vraiment les soigner.
02:28 - Il manque 500 balles sous la pension.
02:32 Là, on va appeler le juge.
02:33 - T'as appelé le juge, toi ?
02:35 Je vais lui dire, Camille, tu l'embarques dans tes trucs de marabout sur Stéry,
02:37 de je sais pas quoi, là.
02:38 Pis ton fils, tu le reverras quand tu auras 18 ans.
02:40 - Le génie de Saïd, c'est que dans tous les courses-poursuites,
02:43 il y a toujours la première personne qui court derrière nous,
02:46 c'est une femme.
02:47 C'est pas les hommes, seulement.
02:49 On avait des femmes dans les scènes de bagarre.
02:53 Il y a toujours des femmes.
02:55 C'est ça qui est important.
02:57 C'est que c'est pas une genre qui court derrière l'autre genre.
03:01 Mais c'est... Oui, c'est une société misogyne, patriarcale, justement,
03:06 qui court derrière elle, parce qu'il peut pas supporter.
03:10 Il peut pas le comprendre et supporter.
03:12 Ils veulent pas une personnage comme elle dans leur cité, dans leur tour.
03:17 - T'as tué Kevin. - Faut pas croire ces conneries.
03:20 - Tout ce que je voulais, c'était l'Eiffel.
03:23 - Ils ont été engoutés.
03:26 Ton fils, on peut encore le sauver.
03:29 - Ce mix de cinéma un peu américain, mondial, avec cinéma français,
03:34 avec le banlio parisien, c'était une délice,
03:36 parce que je viens de tout ce monde, là.
03:38 - Les gens pensent que je suis possédée,
03:41 mais je crois que je suis juste en colère.
03:43 - Moi, je crois que c'est un drame, et ce qui se passe, ça peut se passer.
03:46 C'est vrai, en fait. Moi, je l'ai vécu.
03:48 Et des fois, ce que j'ai vécu dans ce film pendant le tournage,
03:51 j'avais besoin des fois de prendre l'air,
03:54 parce que je peux même, comme actrice,
03:57 je peux pas vivre autant de violence.
04:00 - Il faut pas toucher les filles. C'est dangereux.
04:08 - Une femme s'évade de prison pour sauver sa fille de la garde de l'État,
04:11 mais la situation se complique quand elle prend en otage la conductrice d'un camion.
04:15 Poursuivie par la police, les trois femmes se lancent dans une cavale dangereuse
04:19 à travers l'Atlas marocain.
04:21 C'est le point de départ de "Ren", premier film de Yasmine Benkirane.
04:24 - Je suis Yassaba. - Je suis Yassaba.
04:27 - "Ren", c'est une cavale en camion dans l'Atlas marocain,
04:31 un renouvelé à travers le Maroc, où il y a de l'action,
04:34 il y a beaucoup d'humour, il y a du fantastique aussi.
04:36 - On va te faire un petit déjeuner.
04:38 - On a tellement été habitués à un cinéma du Sud qui soit un cinéma social
04:43 qu'aujourd'hui on dit "c'est pas un film marocain", mais si, c'est un film marocain,
04:47 mais c'est un film marocain qui joue avec les codes d'un certain cinéma,
04:52 qui est un cinéma qui est plutôt européen voire américain.
04:55 - On a un film marocain, c'est un film marocain,
04:58 mais c'est un film marocain qui joue avec les codes d'un certain cinéma,
05:01 qui est un cinéma qui est plutôt européen voire américain.
05:04 - Je pense qu'au tout départ, il y avait un peu l'idée de réaliser le film
05:11 qui m'avait manqué quand j'avais 17 ans, c'est-à-dire que j'ai grandi au Maroc,
05:15 j'avais une vraie appétence pour le cinéma de genre, le cinéma d'aventure,
05:19 le cinéma d'action, le cinéma romanesque,
05:23 et c'est vrai qu'on trouvait peu de ce cinéma-là dans le cinéma arabe
05:27 avec des personnages féminins qui m'inspirent.
05:30 - Je suis une femme.
05:32 - Je suis une femme.
05:35 - Je suis une femme.
05:37 - Merci.
05:38 - Je suis une femme.
05:40 - S'il y avait plein de films qui existaient comme celui-là, on dirait pas,
05:43 c'est un film féministe, mais comme il n'y en a pas,
05:45 comme il y a ces récits manquants,
05:47 le fait de mettre trois femmes au volant d'un camion,
05:51 tout de suite, ça devient un geste politique.
05:53 Et en cela, oui, le film est féministe,
05:56 parce que dans l'acte premier de création,
06:00 il y a cette volonté de mettre trois femmes au volant d'un camion,
06:03 il y a cette volonté de changer les représentations,
06:05 de proposer d'autres représentations de femmes,
06:07 de proposer d'autres versions de la féminité.
06:10 Donc oui, le film est féministe dans ce sens-là très fort.
06:24 - Les Trois Fantastiques de Michael Dichter s'intéressent à trois amis inséparables.
06:28 La dernière usine de leur petite ville des Ardennes ferme,
06:30 tandis que le grand frère d'un des trois sort de prison.
06:33 Ces combines vont entraîner les adolescents dans une mauvaise situation.
06:37 - C'est qui, les Trois Fantastiques ?
06:39 - Bah, c'est nous trois.
06:41 - Allez, accélère, oui, il arrive !
06:43 - Oh !
06:44 - Attendez-moi, là, c'est bon.
06:46 - Oh, putain !
06:47 - Oh, comment il est chiant !
06:49 - OK, OK, OK, OK.
06:50 - Allez, mon Tommy.
06:51 - Vas-y, Tommy !
06:53 - C'est bon.
06:54 - Allez, allez, allez !
06:56 - Le thème que j'avais envie d'aborder, c'était l'abandon.
06:58 Le fait d'avoir un personnage qui a été abandonné par le paternel,
07:03 d'avoir une mère qui a un peu abandonné son rôle,
07:06 d'avoir un grand frère qui a un moment abandonné aussi cette famille,
07:13 de voir Max, notre personnage principal,
07:16 abandonner ses propres amis.
07:18 En fait, il y avait tout ce truc-là,
07:20 d'avoir des usines qui ont abandonné le territoire,
07:23 des ouvriers qui ont abandonné aussi le territoire,
07:25 tout ça, ça a joué dessus.
07:26 Donc le territoire dans lequel s'inscrit le film était hyper important.
07:29 - Tom !
07:30 Tu sais ce qui me fait pédaler aussi vite ?
07:31 Je pense à ta mère !
07:32 - Cette peur de la solitude,
07:34 parce que moi, personnellement, dans ma vie personnelle,
07:36 c'est aussi une grande peur que j'ai,
07:37 de me retrouver seul, de perdre, tout ça.
07:39 Et du coup, c'était bien,
07:40 parce que j'ai pu un peu retransmettre des trucs persos dans Max.
07:44 Même hors caméra et tout,
07:46 quand je lisais le scénario,
07:47 quand j'apprenais à créer mon personnage,
07:48 j'étais en mode...
07:50 C'est un peu comme si c'était un pote à moi
07:51 et qu'on pouvait se parler.
07:52 - Seb ?
07:53 - Oh, merde !
07:55 Qu'est-ce qu'il a ?
07:56 - Je pensais que t'en avais encore pour six mois.
07:58 - T'es un merdeux, j'ai un service à te demander.
08:01 J'ai laissé un sac dans la forêt, il faudrait que je le récupère.
08:04 - Arrête, Seb.
08:05 J'ai pas envie que tu retournes dans la prison.
08:08 - T'inquiète, c'est fini.
08:10 - Diego, qui joue mon fils,
08:12 je l'ai trouvé incroyable, ce gamin.
08:14 Je jouais beaucoup face à lui,
08:15 et quoi, il est vraiment là, quoi.
08:17 C'est pas un enfant qui fait une expérience.
08:19 Il est complètement habité par ce qu'il joue.
08:21 J'ai trouvé beaucoup d'authenticité.
08:23 Et il est très, très émouvant, aussi.
08:25 - Hier soir, t'es allé où ?
08:29 - Coupe-toi, putain !
08:30 - C'est un personnage chournois
08:32 qui utilise des valeurs nobles,
08:33 qui sont celles de la famille,
08:34 pour trahir son petit frère.
08:35 Mais à la fois,
08:36 il y a vraiment de l'amour dans cette...
08:39 Enfin, moi, je crois.
08:40 C'est pas un personnage manichéen
08:42 et qu'il y a quand même de l'amour pour son petit frère.
08:44 Il y a un lien qui les unit.
08:46 - Qu'est-ce que t'as encore fait, Zéb ?
08:48 - Ça recommence, là !
08:49 - T'es qui, le grand frère de Kim ?
08:55 - "La morsure" de Romain de Saint-Blanca
09:08 est un teen movie étrange
09:09 teinté de fantastique
09:10 qui se déroule en 1967.
09:12 Une pensionnaire d'un lycée catholique
09:14 fait un cauchemar
09:16 où elle se voit brûlée vive,
09:17 persuadée qu'il ne lui reste qu'une seule nuit avant sa mort.
09:20 Elle fait le mur
09:21 et vit cette nuit comme si c'était la dernière.
09:23 - Dans le sens des débuts du monde,
09:25 si c'est oui, dans le sens inverse, si c'est non.
09:27 Est-ce qu'il va m'arriver quelque chose de grave ?
09:29 - Le point de départ, c'était de...
09:31 de faire un film sur l'adolescence,
09:33 en convoquant un peu
09:35 toutes les...
09:36 des sentiments,
09:37 des sensations que j'avais pu éprouver à cet âge
09:39 et que j'ai voulu retranscrire
09:41 et le projeter dans un univers plus fictionnel.
09:44 Et d'abord dans cette époque
09:46 qui est à la fin des années 60
09:48 et ensuite dans un univers aussi fantastique.
09:51 - Je dois seulement dormir.
09:52 C'est la nuit qu'il faut dormir.
09:54 - Souviens-toi que tu es poussière
09:56 et que tu retourneras en poussière.
09:58 - Il y avait...
10:00 énormément d'éléments
10:02 qui me touchaient beaucoup
10:04 à la fois dans ce que je ressentais
10:06 d'une potentielle mise en scène
10:08 mais aussi dans le personnage de Françoise,
10:10 dont j'ai été assez proche d'elle,
10:12 je pense, à l'adolescence.
10:14 - J'ai fait un cauchemar.
10:15 J'en fais souvent, mais jamais comme celui-là.
10:17 - Qu'est-ce qu'on peut faire en une seule nuit ?
10:19 - M'enrichir, mademoiselle.
10:21 - C'est justement l'idée de savoir
10:23 qu'elle va mourir
10:24 et qu'elle en est absolument persuadée
10:26 qui lui permet de trouver la force
10:28 de s'extirper de ce milieu
10:30 dans lequel elle se sent pas particulièrement bien
10:32 pour s'autoriser à...
10:34 s'aventurer et à vivre de nouvelles choses.
10:37 - C'était réel, comme une prophétie.
10:40 - Je vous attendais.
10:41 - Vous faites jeune.
10:42 - Je suis plus vieux que j'en ai l'air.
10:44 - À cette époque, elle donne un cadre au personnage,
10:46 à la trajectoire de Françoise,
10:48 et ça nous permet de peut-être mieux...
10:51 mieux voir ou de rendre plus lisible
10:54 son désir d'émancipation, de liberté et de révolte.
10:57 - Moi, je n'aurai jamais 20 ans.
10:59 Cette nuit, c'est ma dernière nuit.
11:05 - Il y a cette idée de mai 68 qui est pas loin
11:07 et d'une émergence de la jeunesse qui arrive
11:11 et qui répond aussi au trajet des personnages
11:15 et à leur évolution à eux,
11:17 qui est une révolution un peu plus intime.
11:19 - Les gens d'ici pensent pas qu'autre chose est possible,
11:21 mais ça veut pas dire que ça existe pas.
11:23 - C'est pour ça qu'il faut faire un maximum de bruit
11:25 pour que les dieux nous entendent.
11:27 - C'est la mort de l'enfance,
11:29 le fait de lâcher ce pendule
11:31 et vraiment d'accepter qu'aujourd'hui,
11:33 elle a trop vécu
11:35 pour avoir besoin d'un objet
11:37 qui va répondre par oui ou par non à ses envies.
11:39 Elle a trop avancé
11:41 et elle se rend compte qu'en fait,
11:43 elle est maître de ses décisions.
11:45 - Dans le sens des aiguilles d'une mort, si je vis.
11:47 Dans le sens inverse, si je meurs.
11:49 - Un couple de sexagénaires
11:57 file en apparence le parfait amour.
11:59 Mais depuis que Henri a pris sa retraite,
12:01 rien ne va plus.
12:03 Pour eux, Tom est prêt à tout pour raviver la flamme
12:05 quitte à demander lui-même le divorce.
12:07 Pour son quatrième film, "Les Tortues",
12:09 David Lambert nous propose une comédie de remariage.
12:11 - L'idée de départ, c'était vraiment de faire un vieux couple
12:19 et il se fait que ce vieux couple,
12:21 c'est deux mecs, mais il n'y avait pas du tout...
12:23 Oui, il n'y avait pas du tout
12:25 de volonté de faire du militantisme.
12:27 C'était d'incarner deux personnages.
12:31 La vraie idée de départ,
12:33 c'était un moment de se dire...
12:35 Le tout début, je me suis dit
12:37 qu'il faut que je fasse un remake du "Chat"
12:39 avec Simone Signoret et Jean Gabin.
12:41 Après, je me suis dit
12:55 "Mais en fait, non, c'est trop dur,
12:57 c'est quelque chose qui ne me plaisait pas."
12:59 Et c'est parti pour la comédie de remariage.
13:01 C'est de l'entrelacement
13:07 de la comédie et du drame.
13:09 C'est de passer du rire aux larmes.
13:11 C'est compliqué à écrire,
13:13 c'est compliqué à monter.
13:15 On a fait pas mal de projections avant
13:17 pour voir comment aussi les projections test,
13:19 pour voir comment tout ça se gérait.
13:21 Mais là, toutes les premières que j'ai eues,
13:23 je suis très très content
13:25 parce que vraiment, il y a énormément de rire dans la salle
13:27 et aussi des moments qui prennent très très fort à la gorge.
13:29 C'est un jeu de funambule,
13:39 c'est vraiment un jeu d'équilibriste.
13:41 Mais moi, j'adore ça.
13:43 J'aime les films qui ressemblent à la vie
13:45 et moi, ma vie, à un moment, j'ai été confrontée
13:47 à des moments très dramatiques où j'en suis arrivée en rire
13:49 et des moments très très légers, très drôles
13:51 où à un moment,
13:53 on réfléchit sur la vie et puis on pleure.
13:55 On n'a pas été putain de ensemble depuis des années, alors...
13:57 Que tu te répètes
14:01 comme une petite souriale...
14:03 Putain, mais t'es malade !
14:05 C'est une génération d'hommes
14:07 qui ont survécu à beaucoup de choses.
14:09 Ils ont survécu au sida,
14:11 ils ont survécu à l'homosexualité illégale,
14:13 à l'homosexualité psychiatrisée.
14:15 Et donc malgré toutes ces épreuves
14:17 et malgré 30-50 vies communes,
14:19 ils arrivent encore
14:21 à rire
14:23 et à s'apprire.
14:25 J'espère que ce n'est pas en divorçant que tu penses le récupérer.
14:27 You're my only family.
14:29 What does it change ?
14:31 Tu mérites tellement mieux.
14:33 Je comprendrai jamais
14:35 pourquoi on fait autant de concessions pour être avec quelqu'un.
14:37 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref
14:43 et en images.
14:45 Hey, you let me down, you let me down.
14:51 You're scaring my family.
14:53 I saw it with my own eyes,
14:57 I was with him.
14:59 This is going to be hell.
15:01 Les ordinateurs du monde entier
15:09 vont tomber.
15:11 Nous serons les deux plus riches des hommes
15:13 sur la planète, d'accord ?
15:15 Dear Russians, dear compatriots,
15:17 I am entrusted with the duty
15:19 of the head of state.
15:21 Il va falloir le faire pendant
15:23 les débris de feu.
15:25 Je ne me souviens plus.
15:27 Je ne me souviens plus.
15:29 Non, ne le fais pas.
15:31 Non, explique-moi.
15:33 Quand je te dis "explique-moi",
15:35 ils me dépassent.
15:37 Je te disais "ne te mette pas en cause".
15:39 Je disais "il n'y a pas de Dieu ici,
15:41 il n'y a pas de Dieu qui peut venir ici".
15:43 Qui est Dieu ?
15:45 Je me suis vraiment foutu.
15:47 Je me suis vraiment foutu.
15:49 Ma petite fille, as-tu bien choisi ton père ?
15:53 Mais tu sais, papa,
15:59 que ces choses-là
16:01 ne se décident pas
16:03 à la légère.
16:05 Je me suis vraiment foutu.
16:11 As-tu amené eux ici ?
16:15 Oui.
16:17 As-tu amené eux ici ?
16:19 J'ai peur que quelque chose soit sur le horizon.
16:21 Rien n'est éternel,
16:23 mais la Terre et les montagnes.
16:25 Pourquoi fais-tu ça, Dax ?
16:33 Parce que tu es là.
16:39 Je suis là.
16:41 Je suis là.
16:47 Je suis là.
16:49 Je suis là.
16:55 Je suis là.
16:57 Je suis là.
16:59 Je suis là.
17:01 Alors, l'histoire du film,
17:03 c'est l'histoire de mon personnage,
17:05 David,
17:07 qui est un homme très séduisant,
17:09 très convoité.
17:11 Mais je préfère pas vous en dire plus
17:13 parce que je débrouillerais trop.
17:15 Non, non, non, pardon.
17:17 L'histoire du film, c'est l'histoire de mon personnage,
17:19 qui s'appelle Guillaume,
17:21 qui est un banquier international
17:23 très important et qui s'apprête
17:25 à rencontrer le petit ami de sa fille.
17:27 Je devrais te contredire,
17:29 mais c'est Guillaume.
17:31 Si je peux me permettre, Guillaume,
17:33 l'histoire du film se concentre surtout
17:35 sur la trajectoire de Willy,
17:37 qui est mon personnage,
17:39 qui est un jeune plein de tonus
17:41 et qui va vivre tout un tas de retournements
17:43 plutôt incroyables, disons.
17:45 N'importe quoi.
17:47 Tout s'articule autour de mon personnage,
17:49 Florence.
17:51 Sans elle, il n'y aurait pas l'ombre d'un début d'histoire.
17:53 Voilà, Paris Gilets Sortis, c'est fini.
17:57 A la semaine prochaine et en attendant n'oubliez pas d'aller au cinéma !