• il y a 5 mois
Les questions d’actualité au gouvernement du Sénat ont largement porté sur la situation alarmante de la Nouvelle-Calédonie où l’état d’urgence va être décrété après plusieurs nuits de violences qui ont fait plus centaines de blessés et 4 morts.

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Transcription
00:00 Pour sortir de cette crise, il faut renouer avec la lucidité, l'humilité, l'impartialité qui prévalait depuis 1988.
00:09 Il faut créer immédiatement une mission de dialogue entre tous les partenaires calédoniens et l'État.
00:15 Il faut annoncer que le Congrès ne sera pas convoqué.
00:18 Il faut aboutir sans ultimatum dans le temps à un accord global tripartite dont vous devez être, M. le Premier ministre, le garant.
00:26 Une autre question, toujours sur le même thème et toujours à gauche, celle de la sénatrice communiste Cécile Kuckermann.
00:32 Elle appelle au retrait du texte et elle dénonce l'état d'urgence.
00:36 Vous saviez qu'en poussant l'Assemblée nationale au vote du texte, véritable victoire à la pyrus, vous fermiez la porte au dialogue.
00:46 Il y a une heure, l'état d'urgence a été annoncé. Cette décision signifie la faillite de votre politique.
00:53 Je l'affirme solennellement, c'est une faute lourde, démocratique d'avoir recours à l'état d'urgence pour imposer un projet de loi de surcroît constitutionnel.

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