Christian Prouteau, fondateur du GIGN : «Tous les Calédoniens ne sont pas impliqués dans ces mouvements de contestation. Ce sont des jeunes des banlieues de Nouméa, qui sont pour la plupart en recherche de désordre plus que de travail».
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00:00 - Le GGN, lui, sera plutôt en réserve d'intervention. Il n'est pas déployé sur le terrain. Vous vous rendez bien compte qu'ils sont d'abord pas suffisants. Le nombre n'est pas suffisant.
00:10 Mais par exemple, pour l'aéroport, il va y avoir la protection statique qui va être faite par l'armée, je crois, d'après les dernières informations que j'ai.
00:20 Et surtout, après, c'est le quadrillage qui va leur faire des zones qui ont été des zones qui ont fait l'objet de barrages, d'agressions, d'incendies.
00:31 Quadriller tout ça pour empêcher un retour offensif des quelques équipes de voyous, parce qu'il faut quand même pas oublier...
00:40 Il faut rappeler que tous les Calédoniens ne sont pas impliqués dans ce mouvement de protestation. C'est des jeunes qui font partie des banlieues de Nouméa,
00:51 la plupart en recherche plutôt de désordre qu'en recherche de travail, qui sont eux-mêmes instrumentalisés par une équipe qui n'a plus rien à voir
01:05 avec ce que t'aient les équipes des années douloureuses des années 80, parce qu'ils sont plutôt sous-tendus, plutôt qu'une recherche de dialogue,
01:19 l'affrontement direct. Et ils utilisent cette jeunesse pour ficher le bazar et déstabiliser.
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