• il y a 5 mois
C’est au Sud-Ouest, dans la province du Loba plus précisément à Ouessa, que nous avons posé nos valises pour ce nouveau numéro de Vie Rurale.

Située à environ 248 kilomètres de Ouagadougou, Ouessa est une ville cosmopolite où les cultures ghanéenes et burkinabè font bon menage. À Ouessa, la tenue traditionnelle dépasse la dimension esthétique et s'inscrit au cœur même de l'identité dagara. Fait à la main ou à la machine, le boubou dagara peut se porter à diverses occasions.

À travers cet épisode, nous découvrirons quelques leviers de la culture dagara mais aussi, le travail acharné des jeunes de Ouessa pour le développement de leur belle commune.

#AgribusinessTV #VieRurale #tradition #tourisme #BurkinaFaso
Transcription
00:00 [Musique]
00:20 Votre émission Vigues Galles dépose ses valises dans la région du sud-ouest,
00:25 plus précisément à Ouessa, dans la province du Yoba, pour un nouveau numéro.
00:30 Au cours de notre villageatu, nous vous ferons découvrir entre autres le bubu dagara,
00:36 qui est de plus en plus prisé par les jeunes.
00:39 Nous parlerons également de la sauce djojo, cette spécialité culinaire en pays dagara,
00:45 le site touristique de Bekotio et ses rochers sacrés,
00:48 et du marché de Amélé et ses marchands venus du Ghana.
00:53 De plus, nous rendrons visite à quelques entrepreneurs agricoles de Ouessa.
00:59 Nous discuterons avec les jeunes sur les opportunités et les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien.
01:06 [Musique]
01:13 Le trajet Ouagadougou-Ouessa a été éprouvant.
01:16 Le car qui nous transportait a décidé de rendre l'âme en cours du trajet.
01:21 Après de longues et interminables heures d'attente, le car retrouve enfin son souffle de vie.
01:28 Et nous voilà à Ouessa au coucher du soleil.
01:32 C'est une ville où les cultures ghanéennes et burkinabè se mêlent harmonieusement.
01:37 Le lendemain, avec notre guide, direction le marché Abbetaye de Ouessa,
01:43 un lieu où se joue une partie de la vie économique de la localité.
01:48 [Musique]
02:15 La commune de Ouessa n'est pas très loin du Ghana. Quels sont les avantages de cette proximité ?
02:20 Vous remarquez tous ces véhicules qui font de la va-et-vient.
02:24 D'autres partent jusqu'au Mali, d'autres Ouagadougou-Ouessa.
02:29 Pour ça, ça facilite un peu le commerce avec le Ghana.
02:35 On a aussi certains inconvénients.
02:38 Par exemple, dans la commune de Ouessa, nous n'avions pas de parking.
02:42 Donc, c'est à cause de ça que les véhicules sont garés au bord de la route.
02:46 Mais est-ce que ces camions qui sont garés au bord de la route ne créent pas souvent des désagréments avec les riverains ou avec la population ?
02:53 Voilà, c'est ça. Parce qu'il y a beaucoup d'accidents. Il y a beaucoup d'accidents.
02:57 Surtout dans la ville. Voilà, c'est ça qui n'est pas le problème.
03:02 Dans cette ville frontalière, le dolo est très prisé.
03:07 On ne peut pas aller plus loin. Il faut aller à peu près 1 km de l'autre côté.
03:14 C'est là que les gens sont plus prêts à venir.
03:18 À Ouessa, le dolo, cette bière locale faite à base de sorgho, est une source d'énergie pour de nombreuses personnes.
03:26 On a besoin de la bière. On ne peut pas aller plus loin.
03:36 On ne peut pas aller plus loin.
03:38 On ne peut pas aller plus loin.
03:40 On ne peut pas aller plus loin.
03:42 On ne peut pas aller plus loin.
03:44 On ne peut pas aller plus loin.
03:46 On ne peut pas aller plus loin.
03:48 On a besoin de la bière. On ne peut pas aller plus loin.
03:55 En dehors du dolo, il y a la sauce djojo qui est une spécialité culinaire en Pays d'Agara.
04:02 La sauce djojo, c'est notre sauce traditionnelle.
04:08 Elle est également utilisée par les barbendas et les mousses.
04:11 Les djojo aussi sont de l'histoire.
04:13 Les mousses sont nos petits-fils.
04:16 Certainement, les barbendas ont été tirées de ça aussi.
04:20 C'est une sauce qui est en période de soudure.
04:26 En l'hiver, il y a des familles qui n'ont plus de vie.
04:33 C'est la période où on trouve ces feuilles en abondance.
04:38 Les feuilles de couche, ils les ont.
04:43 Au départ, c'était à cause de la famille.
04:48 Quand on a ça, même si on n'a pas le tout, ça se mange comme ça aussi.
04:56 Et par la suite, c'est devenu une sauce que les djojo ont aimé.
05:06 On peut avoir ça en abondance en hiver.
05:09 On peut se poser quand même.
05:12 La pluie, ça se mange comme ça.
05:15 Les feuilles sont bien propres.
05:18 On peut maintenant passer au découpage.
05:21 Une fois les feuilles découpées, on passe à la cuisson.
05:28 Pour faire cuire cette sauce, on met un peu d'eau dans la marmite au feu
05:33 avant d'ajouter les feuilles de courge dans un premier temps
05:36 et on laisse bouillir pendant une vingtaine de minutes.
05:39 Puis, on ajoute l'oseille, on mélange et on laisse bouillir encore pendant une dizaine de minutes.
05:47 Enfin, on met de l'arachide écrasé et pour plus de goût, on peut ajouter des feuilles d'oignon.
05:54 Au bout de 30 minutes, le djojo est prêt.
05:58 On peut le servir dans un plat en pot.
06:03 Avant, on préparait sur un foyer à trois pieds avec du bois.
06:09 Tout se servait dans des plats en pot.
06:13 Mais aujourd'hui, comme le monde évolue, nous aussi on suit l'amour.
06:20 J'ai utilisé de la marmite en fer et du gaz.
06:26 Pour aller un peu vite aussi.
06:28 Je le serre dans un récipient en pot.
06:36 C'est chaud.
06:38 Si je mets vite, c'est chaud. Je vais enlever.
06:41 J'avoue que c'est ma première fois de goûter à cette sauce, mais elle est très bonne.
06:45 Elle est très bonne et très délicieuse.
06:47 Maman, bravo à vous.
06:50 Merci à vous. Bon appétit.
06:53 Merci.
06:54 A Oessa, les jeunes sont impliqués dans le développement socio-économique de cette commune.
07:01 Ali Maïga est l'un d'eux.
07:03 J'ai commencé à faire le transit.
07:06 Je suis venu à Oessa en 2013.
07:11 En plus du transit, j'ai vu pourquoi pas faire de l'entrepreneuriat.
07:15 L'entreprise a été créée en 2018.
07:18 L'entreprise compte trois sites.
07:21 Le premier site concerne les volailles.
07:27 Ils sont sur une superficie de 1 hectare 800.
07:31 L'amplificateur est sur 1 hectare 800.
07:34 Le deuxième site, c'est une superficie de 2 hectares.
07:42 Ils font des maréchards là-bas.
07:45 Le troisième site, c'est sur 0,25 hectare.
07:49 Ils font le levage de caprin et de bovin.
07:53 Raphaël Méda est passionné du jardinage.
08:04 Il possède une plantation de 2,5 hectares située à quelques encablures de fleurs mouhounes qui traversent la commune de Oessa.
08:12 Là, il produit des papayes, des bananes, des mangos, du moringa et des oignons.
08:19 Depuis que je suis né ici, je n'ai pas eu de travail.
08:24 Je suis venu ici pour me nourrir.
08:28 Je suis venu ici pour me nourrir.
08:34 J'ai eu une petite fille, elle a eu un bébé.
08:38 Je l'ai laissée ici.
08:41 Je suis venu ici pour la nourriture.
08:46 Je l'ai laissée ici pour la nourriture.
08:49 Je l'ai laissée ici pour la nourriture.
08:54 Je l'ai laissée ici pour la nourriture.
08:59 A Oessa, la coopérative Malouporbe tente de résoudre la question du chômage au niveau de l'agente féminine avec la transformation du beurre de carité.
09:11 Après mon crisis scolaire, je suis revenu au village.
09:15 Entre temps, j'ai vu que ce serait bien de les organiser en coopérative.
09:19 Depuis le 19 janvier 2020, j'ai convoqué une assemblée générale.
09:24 Elle a regroupé au moins 46 femmes.
09:27 Certaines faisaient du sumba, d'autres du beurre.
09:30 J'ai demandé si c'était bon de les trouver pour faire ça.
09:33 C'est comme ça qu'elles ont adhéré.
09:35 Après, j'ai vu que les femmes étaient plus prêtes à faire le chômage.
09:39 Je me suis dit que c'était le bon moment.
09:43 Je me suis dit que c'était le bon moment.
09:48 En 2016, quand j'ai gagné le foyer, il n'y avait plus rien à faire.
09:54 Maintenant, on s'est lancé à la production du beurre de carité.
09:58 J'aide mon époux à payer au moins du savon, du lavage, le condiment aussi.
10:07 Monsieur Médard, c'est quel type de tenue traditionnelle que vous portez ?
10:16 Oui, ce que je porte actuellement, c'est le bouddhara.
10:19 C'est un bouddhara pour le jeune.
10:21 Donc, il y a plusieurs modèles ?
10:23 Oui, il y a plusieurs modèles.
10:25 Par exemple, il y a ce qui est imposible à la main.
10:28 Ça, par exemple, c'est à la maché.
10:30 Il y en a d'autres qui sont en trois pièces.
10:32 Il y en a deux pièces.
10:34 Quand tu t'habilles comme ça, tu as aussi ta chaise et ta couture.
10:37 Dès qu'il y a un peu de nuit, on te voit habiller comme ça.
10:40 On sent que tu vis le jour.
10:43 Il y a plusieurs types de bouddhara.
10:46 Il y en a juste trois types.
10:48 Le bouddhara simple.
10:52 Il y en a d'autres pour ceux qui l'utilisent pour les cadavres.
10:58 Il y en a ça aussi.
11:00 Et puis, il y en a d'autres que l'on porte juste pour faire le malin.
11:05 C'est la dernière, la d'agra.
11:07 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:09 C'est juste pour faire le malin.
11:12 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:14 C'est la d'agra.
11:16 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:18 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:20 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:22 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:24 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:26 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:28 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:30 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:32 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:34 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:36 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:38 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:40 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:42 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:44 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:46 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:48 C'est la dernière, c'est la d'agra.
11:50 C'est la dernière, c'est la d'agra.
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12:00 C'est la dernière, c'est la d'agra.
12:02 C'est la dernière, c'est la d'agra.
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12:08 C'est la dernière, c'est la d'agra.
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12:20 C'est la dernière, c'est la d'agra.
12:22 C'est la dernière, c'est la d'agra.
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12:28 C'est la dernière, c'est la d'agra.
12:30 C'est la dernière, c'est la d'agra.
12:32 C'est la dernière, c'est la d'agra.
12:34 C'est la dernière, c'est la d'agra.
12:36 Avec notre guide, nous allons nous rendre cette fois-ci dans le village de Békotion,
12:46 sur un site touristique de renom de la localité située à 7 km de Ouessa.
12:52 Appelé les roches sacrées de Békotion, ce site laisse voir des roches granitiques sacrées,
12:58 multiformes et dispersées en formes impressionnantes.
13:02 Les roches sont très grandes, elles sont très grosses.
13:08 Elles sont très grosses, elles sont très grosses.
13:12 On peut voir les roches, elles sont très grosses.
13:16 Elles sont très grosses.
13:18 On peut voir les roches, elles sont très grosses.
13:22 On peut voir les roches, elles sont très grosses.
13:24 On peut voir les roches, elles sont très grosses.
13:26 On peut voir les roches, elles sont très grosses.
13:32 On peut voir les roches, elles sont très grosses.
13:34 De retour à Ouessa, nous avons fait un tour dans un grain.
13:38 C'est là que les jeunes ont l'habitude de se rencontrer pour se distraire autour du thé et des jeux de cartes.
13:44 Aussi, ils discutent sur divers sujets et aujourd'hui, le sujet porte sur le projet de construction d'un barrage à Ouessa.
13:54 C'est un projet annoncé il y a plus de 40 ans maintenant par les autorités, mais jusque-là, le barrage n'a pas encore été construit.
14:02 Le barrage a aidé aussi aux politiciens.
14:08 Pendant que le président Kombale était là, le barrage devait prendre fin en 2011.
14:18 Pendant que le président Kombale était là, le barrage devait prendre fin en 2011.
14:24 Les fils de la commune sont toujours déportés au Ghana pour des travaux.
14:32 Les fils de la commune sont toujours déportés au Ghana pour des travaux.
14:34 Souvent, les gens vont voir les plantations.
14:40 Si le barrage était là, personne ne bougerait, chacun allait être occupé.
14:46 Si le barrage était là, personne ne bougerait, chacun allait être occupé.
14:50 Si on avait le barrage, les animaux allaient bien s'abréger et on allait avoir un bon rendement en matière d'agriculture, de lévage et de pisculture.
15:00 Ça allait en tout cas aider la jeunesse de Ouessa à avoir du boulot.
15:04 Si le barrage était là, personne ne bougerait, chacun allait être occupé.
15:08 Si on avait le barrage, personne n'allait être occupé.
15:18 De jour comme de nuit, les jeunes à Ouessa ne manquent pas de stratégie pour avoir leur gagne-pain.
15:24 J'ai créé ce petit kiosque dans la soirée, après mon travail.
15:28 Il y a madame qui est là, c'est elle qui s'occupe de faire la soupe de gagne-sauvage.
15:32 C'est une petite entreprise que j'ai créée pour que la dame, la puce, ne reste pas à la maison.
15:39 La plupart de la jeunesse se focalise dans le coin du kiosque.
15:44 Je vends à Thieke poisson fruit et poisson brisé.
15:48 C'est rentable, j'arrive à suivre nos besoins de mes enfants.
15:52 J'arrive à m'occuper de leur scolarité, de leur santé.
15:59 Avec mon patinage, il m'accepte tout.
16:03 Peu importe l'heure que je rentre, ça ne le dérange pas.
16:07 Fin de notre séjour à Ouessa.
16:10 Nous vous donnons rendez-vous pour un prochain numéro.
16:13 En attendant, portez-vous bien en compagnie des programmes de votre chaîne Agribusiness TV.
16:19 [Musique]

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