• il y a 7 mois
Invité exceptionnel de «L'Equipe de Greg», l'entraîneur brestois est revenu sur la dernière journée de Ligue 1 qui a vu son équipe se qualifier pour la Ligue des champions.

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Transcription
00:00 -Vous avez presque eu la fausse joie, c'est-à-dire qu'il y a le troisième but de soir...
00:02 -Ah ben on aurait pu passer vraiment pour des cons à un moment donné, ouais.
00:05 C'est peu de le dire.
00:06 -Vous m'avez dit ça, moi.
00:07 -Non, pourquoi ? Parce que, en fait, moi je veux pas regarder parce qu'à choix je regarde,
00:10 il se passe des trucs, alors donc je préfère pas regarder.
00:12 Et à un moment donné, je les vois tous, ils commencent à éclater.
00:16 J'ai dit "Qu'est-ce qui se passe ?" Il me dit "Ben Nysi vient de marquer".
00:18 Alors j'ai dit "Pff, 3-2, alors c'est sûr que dans les 3-2, tu te dis bon, normalement c'est fait".
00:22 Et donc on est là, on célèbre, on célèbre, on célèbre et puis on regarde le phone et on voit 2-2.
00:26 "Mais pourquoi il a toujours marqué 2-2 ?"
00:29 J'ai dit "Mais pourquoi ?" "Eh ben le but il a été refusé", on me dit "Ah bon, d'accord".
00:32 Mais il reste encore 4 minutes quand même.
00:34 Et là, il peut tout se passer quoi.
00:36 Donc c'est vrai que... -Finalement ça a été...
00:37 -Bon l'arrivée, ça se termine bien mais sur le moment c'était...
00:41 C'était des grandes émotions, c'est vrai.
00:43 -La délivrance, le bonheur pur, première communion avec les supporters.
00:47 Ils ont été nombreux à avoir fait le déplacement, Eric, ils étaient plus de 1000 hier à Toulouse.
00:52 Et vous avez même déclaré "Même en tant que joueur, je n'ai pas vécu de telles émotions".
00:57 Derrière, oui. Allez-y.
00:59 -Oui parce que quand on est joueur, c'est bon, on en a là sur le plateau.
01:02 On vit des choses quand même fantastiques dans les matchs.
01:04 Je veux dire cette adrénaline, cette émotion qu'on peut vivre sur des matchs, qu'on va gagner, des choses...
01:09 J'en ai vécu.
01:10 Mais là, c'était une explosion quoi.
01:14 C'était vraiment un truc très fort.
01:15 Donc... Et quand on est joueur, on a aussi ce truc qu'on est un peu égoïste.
01:21 Parce qu'on est concentré quand même sur sa performance, sur sa préparation.
01:24 On est un peu centré sur soi-même et on a besoin de l'être pour être performant.
01:28 Et que quand on est entraîneur, on ne pense plus tellement à soi, on pense tout le temps à ses joueurs.
01:33 Et on est plus dans le... Et donc du coup, c'est beaucoup d'émotions parce que ça fait plaisir pour eux en fait.
01:38 -Comme un papa qui voit un Dupont pour ses enfants ou je ne sais quoi.
01:41 -Je ne chante pas très bien.
01:44 -C'est qui le petit garçon ?
01:47 -Le maître de l'épreuve !
01:50 -Tu es dans les vestiaires pour...
01:52 -Oui, je suis dans les vestiaires.
01:54 Mais bon, on les laisse surtout communier entre eux.
01:56 Et voilà, il faut aussi s'esfacer de temps en temps et laisser un petit peu profiter.
02:02 -Ça fait chanter Karine aussi.
02:04 Karine, tu connais les lignes de Parker.
02:06 -Ça fait chanter Karine.
02:07 -Aujourd'hui à Paris, c'est-à-dire.
02:08 -C'est ça.
02:09 Aujourd'hui, les festivités se sont poursuivies.
02:12 Vous, les joueurs, vous avez été fêtés en héros pour votre retour à Brest.
02:16 Vous avez été célébrés au balcon de l'hôtel de ville Brestois avec une foule devant vous.
02:22 Les supporters qui chantaient le fameux stade Brestois, Coupe d'Europe.
02:26 On s'est demandé d'ailleurs, comment vous avez fait pour venir aussi vite à Paris ?
02:29 -Bah, l'avion.
02:31 -Il y avait l'avion de 16h30.
02:33 -L'avion, mais tu vois, ça allait tellement vite, je n'ai même pas pu me changer.
02:37 J'ai le même suit.
02:39 -Le 16h30, 17h30, il a pris le hop de 16h35.
02:42 C'est passé nickel.
02:44 - C'est les faros qui dessinent pour nous, bien sûr.

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