Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est Newsy, il est 6h, bienvenue à tous, merci d'être avec nous.
00:00:04 A la une ce matin, encore des tensions en Nouvelle-Calédonie aujourd'hui,
00:00:08 même si le représentant de l'État sur l'île évoque un retour au calme qui se poursuit, je le cite.
00:00:15 On va retrouver dans un instant notre renvoyé spécial Régine Delfour,
00:00:18 et puis on sera avec Victoria, habitante de Nouméa, qui va témoigner.
00:00:22 On est allé dans un supermarché de Nouméa où les clients font la queue, vous le voyez,
00:00:27 et les produits sont rationnés, vous allez voir.
00:00:31 La France dit soutenir la Cour pénale internationale et son indépendance.
00:00:37 Réaction du Quai d'Orsay cette nuit, quelques heures après l'annonce du procureur de la CPI
00:00:42 qui réclame des mandats d'arrêt pour Benjamin Netanyahou au même titre que les terroristes du Hamas.
00:00:47 Gauthier Lebrecht avec nous pour décrypter cette position française.
00:00:51 A tout de suite, Gauthier.
00:00:53 Le pot de départ de Kylian Mbappé hier soir dans un restaurant italien de l'avenue Montaigne à Paris.
00:00:58 Énormément de monde dehors, évidemment, pour approcher la star.
00:01:02 À la question de savoir où le joueur star jouera l'année prochaine, sa mère a répondu,
00:01:07 vous le savez déjà, ce qui renforce la thèse d'une arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid l'année prochaine.
00:01:12 Et puis beaucoup trop d'erreurs, beaucoup trop d'erreurs dans le versement des aides sociales,
00:01:16 notamment le versement du RSA.
00:01:17 Est-ce qu'il y a des lacunes dans le système de contrôle ? On verra ça avec Lomigui.
00:01:21 Guillaume a tout de suite le mic.
00:01:23 Le retour au calme se poursuit sur l'ensemble du territoire de Nouvelle-Calédonie.
00:01:26 Ce sont en tout cas les mots de Louis Lefranc, le haut commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.
00:01:30 Depuis Paris où c'est tenu un nouveau conseil de défense, hier soir, le chef de l'État, Emmanuel Macron,
00:01:36 a salué de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre dans l'archipel.
00:01:40 Effectivement, il a également annoncé l'arrivée prochaine de 600 nouveaux effectifs
00:01:44 et du déploiement de militaires pour protéger les bâtiments publics.
00:01:48 Alors que s'est-il passé ces dernières heures en Nouvelle-Calédonie ?
00:01:51 Le récit de la nuit avec notre envoyée spéciale à Régine Delfour.
00:01:55 La nuit dernière a été encore le théâtre de nombreux incidents sur l'île,
00:02:00 notamment dans le nord de Numéa où un quartier est totalement inaccessible.
00:02:05 Les routes sont bloquées.
00:02:07 Il y a aussi le quartier de Magenta qui, dès le début des émeutes, a connu de nombreux incendies,
00:02:13 des concessions automobiles entièrement détruites, mais aussi des magasins.
00:02:17 Hier, les forces de l'ordre ont dû intervenir en nombre.
00:02:21 Autre quartier, celui de Normandie où nous avons pu nous rendre avec Thibault Marcheteau,
00:02:25 où nous avons vu autour d'un rond-point les commerces complètement détruits
00:02:30 et puis aussi de nombreuses carcasses de véhicules.
00:02:34 Sonia Baques, la présidente de la province sud de la Nouvelle-Calédonie,
00:02:39 nous a encore dit ce matin que la situation était toujours hors de contrôle en Nouvelle-Calédonie.
00:02:45 La pénurie dans les supermarchés calédoniens s'accentue,
00:02:48 l'approvisionnement des rayons ne se fait plus à cause des barrages sur les routes
00:02:52 qui empêchent la circulation des camions de livraison.
00:02:54 Donc, approvisionnement très compliqué.
00:02:55 Résultats rares sont les commerces encore ouverts à être bien achalandés.
00:03:01 Ils sont tous pris d'assaut par les habitants.
00:03:03 Les produits de première nécessité sont même rationnés et ils viennent à manquer.
00:03:08 Regardons de plus près la situation dans un supermarché avec Camille Joly.
00:03:13 - Allez, plus vite, 5 minutes !
00:03:16 Il y a du monde qui attend dehors !
00:03:18 Une file d'attente à perte de vue devant ce supermarché de Nouméa.
00:03:22 Ses nombreux clients sont venus se réapprovisionner en denrées alimentaires
00:03:26 dans un des derniers magasins encore ouverts sur l'île.
00:03:29 - Tout ce qui est nécessité, le riz, le sucre, la farine,
00:03:34 ce qui nous permet de faire un peu de pain à la maison.
00:03:38 Parce que voilà, les jours passent et ça devient dur dur.
00:03:43 Certains rayons du magasin se vident.
00:03:45 Le supermarché manque de viande, de fruits et de légumes.
00:03:48 Les ravitaillements sont de moins en moins fréquents
00:03:50 en raison des nombreux barrages qui compliquent les livraisons.
00:03:53 Une situation qui se généralise sur toute l'île.
00:03:56 - Je viens chercher essentiellement des nouilles et du riz
00:04:00 parce que j'ai été à Cap-Fraîcheur avant-hier, on a essayé, il n'y avait plus rien.
00:04:05 Et là, on arrive à rupture de stock.
00:04:09 Ici, c'est le magasin qui fixe les règles.
00:04:12 Les clients ne peuvent pas faire de provision, le stock est déjà très limité.
00:04:17 Et les courses doivent se faire dans la précipitation,
00:04:20 au risque pour le magasin de subir de nouveaux pillages.
00:04:23 - On les spied pour question de patience pour les autres derrière,
00:04:27 qui sont dehors, et aussi pour la sécurité.
00:04:31 On ne sait jamais, peut-être qu'on peut se faire piller en pleine ouverture comme ça,
00:04:35 et du coup, par sécurité et par charité pour les autres personnes qui attendent dehors.
00:04:41 - Le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé hier qu'il restait encore du chemin
00:04:45 avant un retour à la normale en Nouvelle-Calédonie.
00:04:49 - Jordan Bardella était l'invité exceptionnel de CNews hier soir,
00:04:53 la tête de liste du RN pour les Européennes,
00:04:55 qui a demandé à nouveau la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:04:58 - Et il a également insisté sur la nécessité de faire revenir l'ordre en Nouvelle-Calédonie
00:05:03 avant même de trouver un accord politique.
00:05:07 - Le retour de l'ordre, c'est évidemment un préalable.
00:05:09 Moi, j'avais, avec Marine Le Pen, demandé très tôt l'engagement de l'état d'urgence.
00:05:16 Parce que la situation aujourd'hui sécuritaire est en train d'échapper à l'État,
00:05:21 et je pense qu'avant même de discuter de politique,
00:05:23 qu'avant même de poser sur la table les bases d'un accord politique,
00:05:27 il faut pacifier la situation.
00:05:29 L'ordre, l'ordre, l'ordre doit revenir en Nouvelle-Calédonie
00:05:33 parce que des Français sont aujourd'hui en danger.
00:05:35 Au vu de la complexité de la situation, au vu des revendications qui sont celles aujourd'hui
00:05:40 d'une partie de la population française sur ce territoire,
00:05:42 il fallait se mettre autour de la table pour négocier un accord global
00:05:46 qui inclut aussi des perspectives économiques.
00:05:48 - Et dans un instant, restez bien avec nous, on sera en direct
00:05:52 avec une habitante de Nouméa qui va témoigner.
00:05:55 Dans l'actualité également, les réactions après le mandat d'arrêt
00:05:59 réclamé par le procureur de la CPI Karim Khan contre des dirigeants israéliens,
00:06:04 au même titre que les terroristes du Hamas.
00:06:06 Le quai d'Orsay a réagi cette nuit, Gautier Lebrecht.
00:06:10 - Oui, et vous allez voir que la réaction de la France n'est pas celle des États-Unis
00:06:13 et de la Maison-Blanche.
00:06:14 Effectivement, le ministère des Affaires étrangères,
00:06:16 à travers la voie d'un communiqué par un porte-parole, a réagi
00:06:19 et soutient la Cour pénale internationale.
00:06:22 La France soutient la CPI, son indépendance et la lutte contre l'impunité
00:06:27 dans toutes les situations.
00:06:28 On rappelle ce qui pose problème dans les réquisitions du procureur,
00:06:31 c'est qu'il semble renvoyer dos à dos le Hamas et le gouvernement israélien,
00:06:36 puisqu'il demande des mandats d'arrêt contre à la fois Benyamin Netanyahou,
00:06:41 le ministre de la Défense israélien, mais aussi des cadres du Hamas.
00:06:46 Et donc, la France dit attendre le choix ou non de la CPI de suivre le procureur,
00:06:52 c'est-à-dire de demander l'arrestation potentielle du Premier ministre israélien.
00:06:56 Tandis que Joe Biden a été beaucoup plus clair, beaucoup plus net,
00:07:00 beaucoup plus franc, il dit que la décision du procureur est tout bonnement scandaleuse.
00:07:05 Le mandat d'arrêt réclamé par le procureur de la CPI
00:07:07 contre le Premier ministre israélien est scandaleux.
00:07:10 Voilà ce que dit la Maison Blanche, qui ajoute qu'il n'y a aucune équivalence
00:07:14 entre le Hamas et le gouvernement israélien.
00:07:18 Donc, on voit d'un côté, vous avez le "en même temps français"
00:07:21 et la décision très claire, la réaction très claire de Joe Biden.
00:07:24 Je vais être clair, quoi qu'insinue le procureur,
00:07:26 il n'y a pas d'équivalence entre Israël et le Hamas.
00:07:28 Il n'y en a aucune.
00:07:30 Merci beaucoup, Gauthier, beaucoup de réactions ce matin.
00:07:32 On sera avec Lisbeth Nkemoun à 6h45 et on sera également avec Meir Habib à 8h30.
00:07:38 Meir Habib, invité de la matinale, 8h30.
00:07:41 A noter que l'avocate Amal Clounet, vous savez, la femme de Georges Clounet,
00:07:45 a indiqué qu'elle faisait partie d'un groupe d'experts
00:07:47 qui a conseillé le procureur de la CPI,
00:07:50 qui a donc demandé ses mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahou,
00:07:54 au même titre que les terroristes du Hamas.
00:07:57 Attention, vous avez jusqu'à ce soir minuit
00:07:59 pour effectuer votre déclaration de revenu papier,
00:08:03 et ce, peu importe le département dans lequel vous résidez.
00:08:06 Effectivement. En revanche, pour les déclarations en ligne,
00:08:09 vous avez jusqu'à jeudi si votre département est compris entre le chiffre 1 et le 19,
00:08:15 jusqu'au 30 mai pour les départements du 20 au 54,
00:08:19 et puis jusqu'au 6 juin pour les autres départements.
00:08:22 Un timbre magnifique.
00:08:24 Tiens, regardez, à l'effigie de Charles Aznavour,
00:08:26 édité à l'occasion du centenaire de sa naissance,
00:08:28 un timbre dessiné par un artiste français d'origine vietnamienne,
00:08:33 l'artiste Ômène Guyenne,
00:08:36 dont les parents ont émigré, comme ceux de Charles Aznavour.
00:08:39 La photo a été choisie par la famille Aznavour,
00:08:42 une photo de Roger Casparian, datant de 1960,
00:08:46 l'occasion de réécouter quelques notes de Charles Aznavour.
00:08:51 "Nous nous reverrons un jour ou l'autre".
00:08:54 Elle est magnifique, cette chanson.
00:08:55 Elle a été chantée par Thierry Le Lurendaire.
00:08:56 À la fin de ce spectacle.
00:08:57 À la fin de ce spectacle.
00:08:59 "Comme à la Pentecôte".
00:09:03 C'est bien choisi.
00:09:04 "A Rio de Janeiro ou à Moscou".
00:09:10 La grève des salariés de la SNCF en Ile-de-France,
00:09:12 qui provoque de grosses perturbations aujourd'hui dans les RER.
00:09:15 Attention, grève pour obtenir des primes Jeux olympiques.
00:09:18 Qui paye le prix ?
00:09:20 Est-ce qu'il y a deux France ?
00:09:21 Tiens, une qui travaille et une qui profite de sa position
00:09:24 pour bloquer.
00:09:25 Est-ce que ces grèves vous énervent ?
00:09:26 Ou est-ce que vous comprenez ?
00:09:27 Vous vous dites que c'est tout à fait normal de faire grève et de bloquer,
00:09:29 d'empêcher les gens d'aller travailler.
00:09:31 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:09:34 Allez, les adieux de Kylian Mbappé à Paris.
00:09:37 Problème de pare-brise ?
00:09:39 Pas de stress.
00:09:40 Profitez tranquillement de votre programme avec Point S-Glace.
00:09:44 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:09:46 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:09:50 Connectez.
00:09:50 Tout terrain et surtout silencieuse.
00:09:53 Gardena.
00:09:54 Kylian Mbappé a invité à plusieurs centaines de personnes
00:09:58 dans un restaurant chic de l'avenue Montaigne,
00:10:00 dans le 8e arrondissement, c'est près des Champs-Elysées,
00:10:02 pour dire au revoir.
00:10:04 Tout à fait.
00:10:04 Il y avait également beaucoup de fans à l'extérieur de ce restaurant
00:10:07 pour acclamer la star.
00:10:08 Vous allez voir la séquence dans un instant.
00:10:10 Il y avait autour de Kylian Mbappé,
00:10:11 ses coéquipiers, des membres de son équipe
00:10:13 ou encore du service de communication
00:10:16 et ses fans présents à l'extérieur
00:10:18 qui ont tenté de toucher la star
00:10:20 qui vient de quitter le Paris Saint-Germain.
00:10:23 Il y avait également la famille de Kylian Mbappé
00:10:25 et notamment sa mère qui a répondu aux journalistes lui demandant
00:10:28 dans quel club son fils allait partir.
00:10:31 Et sa mère qui a répondu, vous le savez déjà.
00:10:34 Voilà.
00:10:34 Donc, il semblerait qu'il parte vers le Real de Madrid.
00:10:37 A priori.
00:10:38 Voilà.
00:10:38 A priori.
00:10:39 A priori.
00:10:40 Allez, restez bien avec nous dans un instant.
00:11:01 On va aller à Nouméa.
00:11:02 Retrouver une habitante de Camérer,
00:11:05 la banlieue de Nouméa, Victoria,
00:11:07 qui va témoigner dans un instant.
00:11:11 Les autorités parlent d'un retour au calme progressif.
00:11:15 Attention, ils disent juste, ça va dans la bonne direction.
00:11:18 On verra ce qu'il en est.
00:11:20 On écoutera ce qu'a à nous dire Victoria.
00:11:23 Restez bien avec nous sur CNews.
00:11:24 A tout de suite.
00:11:24 CNews 6h15.
00:11:31 Merci d'être avec nous.
00:11:31 Tout d'abord, le Point Info avec Augustin Denadieu.
00:11:34 Si vous prenez les trains de banlieue et les RER
00:11:40 en région parisienne ce matin, prenez de la marge.
00:11:42 Le trafic est très perturbé en raison d'une grève
00:11:44 des cheminots franciliens.
00:11:45 Seulement un train sur cinq circule sur la ligne du RER D
00:11:49 et la ligne R du Transilien, seulement en heure de pointe.
00:11:52 Et sur le RER E, c'est guère mieux.
00:11:54 Seulement deux trains sur cinq qui ne rouleront pas
00:11:57 entre 10 et 17 heures.
00:11:59 Après le mandat d'arrêt réclamé par le procureur
00:12:01 de la Cour pénale internationale Karim Khan
00:12:04 contre les dirigeants israéliens, Benyamin Netanyahou
00:12:07 et d'autres dirigeants ont condamné cette décision
00:12:09 comme étant honteuse et antisémite.
00:12:12 Le Premier ministre de l'État hébreu a dit rejeter
00:12:14 avec dégoût ces mandats d'arrêt, déplorant aussi la comparaison
00:12:18 entre les meurtriers de masse du Hamas
00:12:20 et le pays démocratique qu'est Israël.
00:12:23 Et deux mois après avoir percuté le pont de Baltimore,
00:12:26 le porte-conteneur a été renfloué et remorqué hier.
00:12:29 L'accident survenu le 26 mars dernier avait entraîné
00:12:31 la mort de six ouvriers qui travaillaient sur l'édifice.
00:12:34 Le navire avait été victime de plusieurs avaries électriques.
00:12:39 Merci beaucoup, Augustin.
00:12:40 Cette histoire à présent, Kylian, 16 ans, et sa famille,
00:12:44 convoqués comme témoins et non comme victimes
00:12:46 par le rectorat de Nice.
00:12:48 L'adolescent avait été harcelé en février dernier
00:12:50 par quatre camarades, on vous en parle ce matin.
00:12:53 Trois de ses camarades avaient été copiés
00:12:54 d'une exclusion temporaire en mars.
00:12:56 Le quatrième exclut définitivement.
00:12:58 A fait appel, les parents de la victime
00:13:00 demandent leur exclusion définitive.
00:13:01 Jean-Michel Lecaze, Mathilde Couvillère-Flornois.
00:13:05 Le rectorat de Nice les a convoqués en qualité de témoins.
00:13:08 Pourtant, Kylian a été harcelé par quatre camarades de classe
00:13:11 en février dernier.
00:13:13 Une incompréhension pour le père de la victime.
00:13:15 On ne comprend pas avec la maman pourquoi mon fils
00:13:19 a été convoqué en tant que témoin.
00:13:21 Mais témoin de quoi ? On ne sait pas.
00:13:24 Le 12 mars dernier, un conseil de discipline
00:13:27 avait mené à l'exclusion avec sursis de trois élèves
00:13:29 et à l'exclusion définitive d'un autre
00:13:31 qui a décidé de faire appel.
00:13:33 Depuis, Kylian ne va plus en cours
00:13:35 par peur de recroiser ses harceleurs.
00:13:37 Mon client qui du coup est déscolarisé depuis trois mois,
00:13:41 qui n'en se remet pas du tout,
00:13:44 il a des crises d'angoisse, il ne dort pas la nuit.
00:13:47 Il aimerait poursuivre sa scolarité
00:13:49 mais aujourd'hui c'est inenvisageable.
00:13:51 Trois mois se sont écoulés depuis le conseil de discipline
00:13:54 sans résultat.
00:13:55 Des délais trop longs selon les parents de Kylian.
00:13:57 Le rectorat de Nice s'est justifié.
00:13:59 La famille de cet élève-là, de ce harceleur,
00:14:03 a décidé de faire appel.
00:14:05 C'est leur droit le plus strict,
00:14:06 donc on ne peut pas refuser une telle demande
00:14:10 et une commission d'appel a eu lieu avec tous les délais
00:14:13 évidemment qui sont nécessaires pour sa mise en place.
00:14:17 Deux propositions ont été faites à l'adolescent
00:14:19 pour la prochaine année scolaire.
00:14:20 Il pourra avoir cours à domicile
00:14:22 ou basculer sa formation en apprentissage.
00:14:25 En attendant, la famille de Kylian a porté plainte
00:14:27 contre les quatre élèves et ont interpellé Gabriel Attal.
00:14:31 Voilà, ça reste compliqué,
00:14:33 les affaires de harcèlement pour les victimes.
00:14:36 C'est pour ça qu'on en parle ce matin.
00:14:38 Tiens, la cathédrale Saint-André de Bordeaux
00:14:40 en appel à la générosité pour financer la restauration de son orgue.
00:14:43 Un instrument construit dans les années 70
00:14:46 qui a besoin d'une intervention d'envergure
00:14:48 pour retrouver sa splendeur d'antan.
00:14:50 Et il manque à l'association près de 3 millions d'euros
00:14:52 pour financer tous ces travaux.
00:14:54 Elle espère obtenir 1 million d'euros
00:14:56 de la part des collectivités territoriales, écoutez son président.
00:15:00 On est en train d'essayer de maintenir une tradition
00:15:04 qui est presque millénaire à la cathédrale
00:15:06 et l'investissement des acteurs locaux au public est faible.
00:15:11 Et moi, je suis président d'une association,
00:15:14 donc mon objectif c'est d'atteindre justement
00:15:17 le renouvellement de ces instruments.
00:15:19 Après, je ne fais que sonner à toutes les portes
00:15:23 pour essayer de trouver des bonnes volontés, trouver de l'argent.
00:15:25 Je pense que tout le monde aujourd'hui a envie
00:15:27 de voir cet orgue sonner de manière magistrale,
00:15:29 a envie d'en faire un des instruments majeurs
00:15:33 des cathédrales françaises.
00:15:35 Et nous avons tous envie d'y arriver.
00:15:37 Je pense que aussi bien nous, dans un aspect purement culturel,
00:15:41 puisque notre objectif c'est bien de monter des concerts
00:15:44 et de jouer les grandes pièces du répertoire,
00:15:47 que sans doute au clergé qui lui a d'autres aspirations,
00:15:50 mais qui a aussi besoin de cet instrument.
00:15:53 Voilà, cette association qui demande l'aide,
00:15:58 notamment de la mairie de Bordeaux,
00:16:00 en tout cas des collectivités locales.
00:16:01 Et les collectivités locales n'ont pas très envie
00:16:05 de donner de l'argent pour refaire cet orgue
00:16:08 donc à la cathédrale Saint-André de Bordeaux.
00:16:11 C'est dommage parce que c'est énormément,
00:16:13 accessoirement en oubliant l'aspect religieux même,
00:16:17 ça attire énormément de touristes chaque année à Bordeaux.
00:16:21 Et la mairie de Bordeaux et les collectivités locales autour
00:16:23 pourraient faire un petit effort.
00:16:24 C'est le patrimoine commun, que ce soit religieux ou non,
00:16:26 c'est le patrimoine commun.
00:16:27 Évidemment, évidemment.
00:16:28 Il y a des concerts magnifiques, c'est quand même,
00:16:30 c'est superbe l'orgue.
00:16:31 Oui, bien sûr.
00:16:32 Bon, 6h19, je répète la question que je vous pose ce matin,
00:16:37 très important.
00:16:38 Grève dans les RER en Ile-de-France,
00:16:41 ça aurait pu être dans n'importe quelle région,
00:16:42 pour obtenir des primes Jeux olympiques.
00:16:45 En tout cas, dans les régions qui organisent les Jeux olympiques.
00:16:50 Grève dans les RER.
00:16:53 Est-ce qu'il faut soutenir les grévistes
00:16:56 ou est-ce que vous ne comprenez pas pourquoi est-ce qu'il y a grève ?
00:16:59 C'est important.
00:17:00 Et s'il n'y a pas deux France, une France qui travaille
00:17:02 et une France qui bloque,
00:17:03 vous enregistrez votre vidéo
00:17:06 et on vous écoutera à 7h30, à 8h30.
00:17:07 Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:17:08 Il y a trop d'erreurs dans les versements des aides sociales,
00:17:17 notamment le versement du RSA.
00:17:19 On en parle tout de suite.
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00:17:32 Connecté tout terrain et surtout silencieuse.
00:17:35 Gardena.
00:17:36 RSA, aide au logement, prime d'activité,
00:17:40 le versement de ces aides sociales fait l'objet de nombreuses erreurs.
00:17:43 C'est ce que dénonce la Cour des comptes, Lomic.
00:17:45 Oui, en effet, Romain.
00:17:46 Et la Cour des comptes a refusé de certifier les comptes
00:17:48 de la branche famille de la sécurité sociale.
00:17:50 Ce n'est pas rien parce qu'il y a trop d'erreurs.
00:17:52 En clair, on déverse chaque année des milliards d'aides sociales,
00:17:55 mais on ne contrôle pas suffisamment la façon dont on distribue cet argent,
00:17:59 comme si c'était des billets de Monopoly.
00:18:01 La Cour en tout estime que 7,4% du montant des prestations
00:18:05 est concerné par les erreurs, notamment, vous l'avez dit,
00:18:08 le RSA, la prime d'activité et les aides au logement.
00:18:10 Le RSA, c'est l'aide qui cumule le plus d'erreurs.
00:18:12 Un quart des versements serait erroné et généralement en faveur des bénéficiaires,
00:18:17 dont certains continuent de le toucher alors qu'il n'y aurait pas ou plus droit.
00:18:21 A noter aussi qu'une pension de retraite sur huit est incorrecte,
00:18:24 mais là, c'est plus souvent en défaveur des bénéficiaires.
00:18:27 En tout, les erreurs ont représenté 5,5 milliards d'euros en 2023,
00:18:32 des sommes qui ne seront pas recouvrées par la sécurité sociale.
00:18:34 A noter que l'année dernière, c'est encore pire avec 5,8 milliards d'euros d'erreurs.
00:18:39 Mais je ne suis pas sûr qu'on puisse s'en réjouir.
00:18:41 Attendez, vous êtes en train de nous dire qu'il y a 5,5 milliards d'euros
00:18:44 qui sont partis dans la nature.
00:18:45 Ils sont distribués par erreur.
00:18:48 Comment s'expliquent ces erreurs ? Manque de contrôle ?
00:18:50 Oui, sans doute. Et puis également la complexité du système d'aide,
00:18:54 qui fait que même à la Sécu, visiblement, on ne comprend pas tout.
00:18:58 Il y a des règles qui changent régulièrement, des plafonds de ressources qui évoluent,
00:19:01 parfois des doublons.
00:19:02 Et puis aussi parce que les aides sont versées à partir des déclarations
00:19:05 des allocataires qui peuvent se tromper,
00:19:06 notamment en déclarant leurs ressources tous les trimestres.
00:19:09 On espère que la mise en place de la solidarité à la source pourra corriger ça,
00:19:13 du moins en partie, puisque les déclarations seront désormais préremplies.
00:19:18 Là, on parle d'erreurs, il y a aussi la fraude.
00:19:19 Oui, même si dans certains cas, c'est difficile de savoir si un oubli
00:19:23 ou une mauvaise déclaration, c'est volontaire ou non,
00:19:26 si c'est une erreur ou de la fraude.
00:19:27 Pour la Cour des comptes, la fraude aux aides de la sécurité sociale
00:19:31 représentait 4,9% des prestations, encore un chiffre assez fou.
00:19:35 C'est 3,9 milliards d'euros pour l'année 2023
00:19:38 et ça a augmenté de 39% en deux ans.
00:19:41 À nouveau, c'est le RSA qui est le plus susceptible d'être fraudé.
00:19:45 Alors, rappelons quand même, une fois qu'on a dit tout ça,
00:19:47 que l'argent des aides sociales, c'est notre argent à tous,
00:19:49 l'argent de ceux qui y travaillent, qui contribuent à la solidarité nationale.
00:19:53 Le minimum, le minimum, ce serait que cet argent ne soit pas distribué
00:19:57 n'importe comment, parce que ces taux d'erreur et de fraude
00:20:00 ne sont pas acceptables quand on est le pays au monde
00:20:03 où les prélèvements sont les plus élevés,
00:20:05 celui où l'on donne tous le plus pour contribuer à cette solidarité.
00:20:10 Il faut vraiment que la sécurité sociale se ressaisisse et vite.
00:20:13 Oui, parce que c'est avec l'argent de ceux qui y travaillent,
00:20:16 qui payent des impôts, voilà, la solidarité, très bien,
00:20:19 mais il faut au fond, ça ne tombe pas du ciel.
00:20:22 Et puis le RSA, par exemple, on peut le toucher à vie.
00:20:25 Oui, exactement.
00:20:26 Donc, ça veut dire que s'il y a des erreurs, ça peut être...
00:20:29 Tant que ce n'est pas rectifié, ça continue.
00:20:30 Ça continue. Merci beaucoup, Lomique.
00:20:32 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:20:38 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:20:41 Gardena.
00:20:42 C'était votre programme avec Domexpo.
00:20:44 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir le vôtre.
00:20:48 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:20:50 Beaucoup de pluie hier dans la capitale.
00:20:56 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:21:00 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:21:03 C'était la météo avec Groupe Verlaine,
00:21:05 installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:09 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:11 Et Alexandra, il y a eu des pluies très intenses hier sur la capitale.
00:21:16 Oui, regardez ce magnifique cliché pris hier en cours d'après-midi.
00:21:21 Il est signé Bertrand Culic.
00:21:24 Et regardez ces trompes d'eau qui se sont déversées dans les rues de la capitale.
00:21:28 Et notamment sous la tour Eiffel, il y a eu beaucoup d'orages, beaucoup d'instabilité.
00:21:32 Donc, ce magnifique cliché que nous tenions à vous montrer ce matin.
00:21:35 On remercie évidemment le photographe qui nous a permis d'utiliser sa photo.
00:21:40 Au programme également des orages, mais aussi de la grêle du côté de Dijon,
00:21:44 avec un temps très variable, très instable.
00:21:46 On a cette semaine une succession de gouttes froides.
00:21:48 Et donc conséquence, on a ce qu'on appelle en météo des conflits de masses d'air
00:21:51 avec cette terre froide en altitude qui se heurte à un air beaucoup plus chaud au sol.
00:21:55 Et donc conséquence de l'instabilité dans le Jura également,
00:21:59 avec cette grêle assez impressionnante.
00:22:01 On va retrouver exactement ce même type de configuration aujourd'hui
00:22:04 avec de la grêle, des orages et un temps toujours instable.
00:22:08 D'ailleurs, deux départements restent placés sous surveillance.
00:22:11 Le département de la Gironde ou encore de la Charente-Maritime,
00:22:13 avec de fortes précipitations attendues.
00:22:16 Aujourd'hui, on attend localement jusqu'à 50-60 mm de précipitation
00:22:21 tout au long de cette journée de mardi.
00:22:23 Alors au programme aujourd'hui, un temps très nuageux.
00:22:25 D'ailleurs, aujourd'hui, c'est la pire journée de la semaine
00:22:28 en termes de conditions météo avec de la pluie ce matin sur la façade ouest.
00:22:31 De la pluie également sur le nord, sur la Bourgogne, sur le Lyonnais
00:22:34 ou encore en allant vers le Grand Est.
00:22:36 On attend de nouvelles précipitations du côté de la Moselle, de la Lorraine
00:22:40 ou encore de l'Alsace.
00:22:41 Attention au risque d'inondations.
00:22:43 On a eu beaucoup d'eau la semaine dernière.
00:22:45 Ces nouvelles pluies vont donc arriver sur des sols déjà saturés.
00:22:48 Donc, soyez bien prudents.
00:22:49 On a un temps plein soleil dans le sud, notamment du côté de Montpellier,
00:22:52 de Marseille ou encore de Cannes.
00:22:54 Temps un peu plus nuageux du côté de la Corse.
00:22:56 Et dans l'après-midi, on va avoir exactement le même type de configuration
00:23:00 qu'hier avec de nouveau des orages généralisés à quasiment l'ensemble
00:23:04 du territoire, des orages sur la façade ouest, sur le centre,
00:23:07 au pied des Pyrénées ou encore en allant une nouvelle fois vers le Lyonnais
00:23:10 et vers la Bourgogne avec une situation à surveiller.
00:23:13 Les pluies, attention, vont se maintenir sur le Grand Est
00:23:16 avec donc peut-être quelques inondations à prévoir.
00:23:19 Les températures, c'est globalement assez doux ce matin
00:23:21 et à peu près stationnaire par rapport à hier.
00:23:23 14 à Paris, 13 degrés à Rennes ou encore du côté de Lyon.
00:23:26 Et dans l'après-midi, les températures restent tout juste,
00:23:30 tout juste de saison avec localement 17 à 18 degrés sur la façade ouest.
00:23:34 Seulement 17 degrés pour le Pays basque, 19 degrés à Toulouse.
00:23:38 Là, on est clairement en dessous des normales de saison.
00:23:40 Vous aurez 22 degrés à Grenoble et en moyenne 21, 22 degrés
00:23:44 pour le bassin parisien.
00:23:46 La suite du programme, eh bien, défilé de perturbations,
00:23:49 défilé d'orages également tout au long de la semaine
00:23:52 avec mercredi un temps instable et variable.
00:23:54 Et puis jeudi et vendredi, encore des orages,
00:23:57 un temps plus lumineux en Méditerranée,
00:23:59 des températures tout juste de saison.
00:24:01 Mais on devrait avoir un week-end un petit peu plus beau
00:24:03 avec le retour de qui ? Eh bien, de l'anticyclone
00:24:06 qui devrait donc nous protéger de ces orages.
00:24:08 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys,
00:24:14 légère et résistante.
00:24:16 C'était la météo avec Groupe Verlaine,
00:24:20 installateur de panneaux photovoltaïques
00:24:21 garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:24:24 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:26 C'est Newsy, il est 6h29, merci d'être avec nous à la Une.
00:24:30 Ce matin, la grève à la SNCF, trafic très perturbé
00:24:33 sur plusieurs lignes de RER en Ile-de-France.
00:24:36 Bon courage si vous comptez prendre le RER ce matin.
00:24:40 Les cheminots franciliens arrêtent de travailler
00:24:42 parce qu'ils veulent une prime spéciale pour les JO.
00:24:44 Maxime Legay en direct de la gare de Maison-Alfort, Alfortville.
00:24:49 Et avec l'homme Iguio, on verra ce qu'ont déjà obtenus
00:24:52 les syndicats des autres entreprises publiques.
00:24:55 À tout de suite, tous les deux.
00:24:56 Les réactions après la demande d'un mandat d'arrêt
00:24:59 contre Benyamin Netanyahou par le procureur de la CPI,
00:25:03 la Cour pénale internationale, Joe Biden,
00:25:05 trouvent cette décision scandaleuse.
00:25:07 Benyamin Netanyahou s'est dit dégoûté.
00:25:10 On sera en direct avec Lisbeth Nkemoun,
00:25:12 rédactrice en chef de Radio Judaïka.
00:25:14 Elle sera en direct avec nous à 6h45.
00:25:17 La mort de Jean-Claude Godin, maire de Marseille
00:25:19 pendant 25 ans et figure politique locale,
00:25:22 un hommage républicain, lui sera rendu aujourd'hui à 17h
00:25:26 à la mairie centrale de Marseille.
00:25:29 Et puis des milliers de personnes ont regardé
00:25:31 s'entraîner Raphaël Nadal sur le central de Roland-Garros.
00:25:35 C'était un simple entraînement pour Roland
00:25:37 et pas moins de 6000 fans de l'Espagnol ont répondu présent.
00:25:40 On va vous montrer les images.
00:25:42 Si vous prenez le train aujourd'hui,
00:25:45 le RER en région parisienne, prenez de la marge.
00:25:48 Le trafic est très perturbé en raison d'une grève
00:25:50 des cheminots franciliens.
00:25:52 On va regarder le trafic.
00:25:53 Seulement un train sur cinq circule sur la ligne du RER D,
00:25:56 la ligne R du Transilien, seulement en heure de pointe.
00:26:00 Sur le RER C, Garemieux, seulement deux trains sur cinq
00:26:04 qui ne rouleront pas entre 10h et 17h.
00:26:07 On va justement prendre la direction du RER D en région parisienne.
00:26:11 Vous êtes garde maison Alfort, Maxime Leguet et Laurent Sélarier.
00:26:15 C'est une grève qui pénalise fortement les voyageurs aujourd'hui.
00:26:21 Oui, bonjour, Augustin.
00:26:23 Effectivement, une grève, une de plus,
00:26:25 qui vient contraindre les usagers de la SNCF.
00:26:28 Nous sommes effectivement garde maison d'Alfort,
00:26:31 gare qui est d'ordinaire, fréquemment desservie par la ligne du RER D.
00:26:36 Mais c'est la ligne qui est aujourd'hui le plus touchée
00:26:39 par ce mouvement de grève,
00:26:40 puisque seulement un train sur cinq sera en circulation.
00:26:44 Alors, les voyageurs les plus prévoyants ont prévu des moyens
00:26:47 de substitution alternative pour se rendre au travail,
00:26:51 même s'ils multiplient par deux ou par trois leur temps de trajet.
00:26:55 Les autres découvrent avec agacement la forte perturbation du trafic.
00:27:00 Il y en a marre.
00:27:01 C'est toujours la même chose avec ces grèves.
00:27:03 Et nous, on est impuissants.
00:27:05 Voilà ce que me confiait l'un des usagers,
00:27:07 manifestement excédé par la situation.
00:27:10 Les cheminots qui demandent donc une prime aux Jeux Olympiques,
00:27:12 prime qui a été accordée à d'autres professions
00:27:15 comme les conducteurs de métro de la RATP,
00:27:17 les syndicats qui décident donc de mettre aujourd'hui la pression
00:27:20 sur le gouvernement, puisqu'aura lieu demain une réunion
00:27:23 avec les autorités où sera discuté de cette éventuelle prime
00:27:27 allouée aux agents de la SNCF.
00:27:29 Merci, Maxime.
00:27:30 Avec Laurent Scellarié, plusieurs syndicats de personnel
00:27:33 des aéroports parisiens ont déposé un préavis de grève pour aujourd'hui.
00:27:37 Ils réclament entre autres des embauches,
00:27:40 l'ouverture de négociations pour une revalorisation salariale,
00:27:43 ainsi que des gratifications homogènes
00:27:45 pour les travailleurs mobilisés durant les JO.
00:27:46 Bon, ils veulent des primes JO, quoi.
00:27:48 Le MIG-GUIOT, ils ont déjà obtenu des garanties.
00:27:52 Et puis, ce qui est intéressant aussi,
00:27:54 c'est de savoir ce qu'ont déjà obtenu
00:27:55 tous les autres syndicats des autres entreprises.
00:27:56 Plus que des garanties, des primes effectivement,
00:27:58 dont certains, des primes qui vont durer même après les JO.
00:28:02 La facture commence à être réellement salée.
00:28:04 Les cheminots, on l'a dit, sont en grève aujourd'hui,
00:28:06 non pas pour obtenir des primes,
00:28:07 mais pour obtenir mieux que ce qu'ils ont déjà obtenu.
00:28:09 Parce qu'on leur a assuré 50 euros par jour
00:28:12 travaillés pendant les JO.
00:28:13 Eux, ils veulent au minimum 1500 euros.
00:28:15 Ils auraient tort de se priver quand on voit
00:28:17 effectivement la liste de ce que certains ont déjà obtenu.
00:28:20 2500 euros pour les conducteurs de métro de la RATP.
00:28:23 Même le personnel administratif mobilisé
00:28:26 pendant les Jeux aura des primes à la RATP.
00:28:29 Côté aéroport de Paris, vous le voyez,
00:28:31 c'est 70 euros qu'ont obtenus les salariés.
00:28:33 Et on en a beaucoup parlé, 1500 euros en moyenne
00:28:36 pour les contrôleurs aériens et des jours de congés supplémentaires.
00:28:40 Pour les forces de l'ordre, les primes,
00:28:41 elles iront de 1000 à 1900 euros pendant les Jeux.
00:28:45 Et les éboueurs ont obtenu de 600 à 1900 euros également
00:28:48 en fonction de la surcharge de travail.
00:28:50 Enfin, dans les hôpitaux publics parisiens,
00:28:52 les primes iront de 800 euros pour les infirmiers
00:28:55 à 2500 euros pour les médecins.
00:28:57 Alors, je ne suis pas souvent d'accord avec les syndicats,
00:28:59 mais dans le parisien, Bernard Thibault,
00:29:01 l'ancien secrétaire général de la CGT,
00:29:03 dit que ces primes, il y a longtemps que cela aurait dû être réglé.
00:29:08 Je pense qu'on peut tous être d'accord.
00:29:09 On ne comprend pas pourquoi, à moins de deux mois des JO,
00:29:11 tout cela n'a pas été anticipé.
00:29:14 Oui, effectivement, c'est la question.
00:29:17 On le sait, on ne sait pas plus hier quand on organise les JO.
00:29:20 Et qui profite de la situation, clairement.
00:29:22 L'angole d'anticipation du gouvernement,
00:29:23 c'est sur à peu près tous les sujets.
00:29:24 On peut dire ça aussi de la Nouvelle-Calédonie.
00:29:26 La situation de la Nouvelle-Calédonie, elle était anticipable.
00:29:29 On pouvait envoyer des forces de l'ordre sur place
00:29:31 avant d'enterriner le dégel.
00:29:33 Cela n'a pas été fait.
00:29:34 Est-ce que vous êtes choqué par ces grèves à répétition ?
00:29:36 Est-ce qu'il y a deux France,
00:29:38 une qui travaille, qui se lève tôt,
00:29:40 qui prend le RER pour aller travailler quand il roule,
00:29:43 et puis une autre qui profite de sa position pour bloquer ?
00:29:46 Est-ce que vous pensez ça ou est-ce que vous ne pensez pas ça ?
00:29:49 Vous enregistrez votre vidéo
00:29:50 et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:29:55 Magnifique hommage à Jean-Claude Godin en Une de la Provence.
00:29:58 Regardez cette Une, il était Marseille
00:30:02 pour celui qui a dirigé la deuxième ville de France pendant 25 ans.
00:30:06 Jean-Claude Godin, qui est mort hier,
00:30:09 victime d'un arrêt cardiaque dans sa résidence secondaire
00:30:12 Varoise, sa dépouille sera ramenée à Marseille
00:30:17 pour que les Marseillais et les Marseillaises puissent se recueillir.
00:30:20 Et voici la Une, voilà, il était Marseille.
00:30:23 Puis il y a un lycée qui va porter le nom de Jean-Claude Godin
00:30:27 dans les prochains mois.
00:30:28 Effectivement, un lycée portera le nom de cette ancienne maire de Marseille
00:30:31 qui a été maire entre 1995 et 2020.
00:30:34 Un hommage républicain sera d'ailleurs rendu à Jean-Claude Godin
00:30:38 aujourd'hui à 17h et ses obsèques seront célébrés à la major.
00:30:43 Une tradition britannique séculaire qui pourrait disparaître cet automne.
00:30:47 Cette tradition, c'est celle du port de la perruque obligatoire
00:30:50 pour les magistrats du Royaume-Uni.
00:30:52 Certains trouvent cette pratique discriminatoire et désuète.
00:30:56 Oui, discriminatoire et désuète.
00:30:59 Vous allez comprendre.
00:31:00 Explication signée depuis Londres, Sarah Ménaille.
00:31:03 C'est une tradition vieille de plusieurs siècles
00:31:05 qui pourrait bientôt disparaître ici au Royaume-Uni.
00:31:08 Le port de la traditionnelle perruque blanche
00:31:10 par les magistrats britanniques dans les cours de justice.
00:31:13 Depuis le 17e siècle, avocats, magistrats, procureurs
00:31:16 sont sommés de porter la traditionnelle perruque blanche
00:31:19 dans les tribunaux et cours de justice du pays.
00:31:21 Mais récemment, plusieurs avocats ont exprimé leur désaccord
00:31:24 quant au port obligatoire de cette perruque.
00:31:26 Une pratique qu'ils jugent aujourd'hui comme étant discriminatoire.
00:31:29 Tout a commencé il y a deux ans, lorsqu'un avocat noir britannique
00:31:33 coiffé d'un afro a été menacé de sanctions administratives
00:31:37 pour ne pas avoir porté la traditionnelle perruque
00:31:39 dans un tribunal.
00:31:40 Il a évoqué une discrimination capillaire
00:31:43 pouvant être apparentée à du racisme.
00:31:45 Après cette première polémique, plusieurs avocats ont suivi
00:31:48 le mouvement noir et blanc, ont demandé eux aussi l'arrêt
00:31:51 de ce port obligatoire.
00:31:52 Une tradition jugée archaïque, voire même parfois
00:31:55 culturellement insensible.
00:31:57 Alors depuis la polémique, un groupe de parole et un groupe
00:32:00 de travail a été mis en place.
00:32:01 Et cette tradition, apparue sous le règne de Charles II
00:32:04 il y a près de 350 ans maintenant, pourrait disparaître
00:32:07 à l'automne de cette année.
00:32:09 Voilà la fin d'une perruque dite archaïque.
00:32:13 Commentaire ?
00:32:14 Bon...
00:32:16 Ne me touchez pas aux traditions, c'est dommage.
00:32:19 Moi je suis...
00:32:20 C'est vrai que ce n'est pas du dernier cri, quoi.
00:32:23 Ah oui, non, ça c'est sûr.
00:32:24 Mais ça reste traditionnel, c'est bien un peu de tradition.
00:32:26 6h37, restez bien avec nous, la matinée continue, à tout de suite.
00:32:30 Nadal s'entraîne à Paris et il y a des milliers de fans
00:32:43 qui sont là, on va vous montrer les images.
00:32:46 Problème de pare-brise ?
00:32:47 Pas de stress, profitez tranquillement de votre programme
00:32:50 avec Point S-Glace, réparation et remplacement de pare-brise.
00:32:54 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:32:58 Connectez, tout terrain et surtout, silencieuse.
00:33:01 Gardena.
00:33:02 Bon, un simple entraînement de Nadal et 6000 personnes dans les tribunes.
00:33:07 Eh oui, le joueur de tennis était au Central parisien
00:33:11 hier pour un simple entraînement, vous l'avez dit, 6000 personnes
00:33:13 ont fait le déplacement pour venir le voir.
00:33:16 Et figurez-vous qu'il s'approche des 38 ans, Raphaël Nadal.
00:33:19 Il les fêtera le 3 juin prochain.
00:33:22 Ce sera probablement son dernier Roland-Garros,
00:33:24 une compétition qu'il a remportée, figurez-vous, 14 fois.
00:33:29 14 victoires de Raphaël Nadal à Roland-Garros.
00:33:34 Et donc, à l'âge de 37 ans, c'est beau.
00:33:41 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:33:45 Connectez, tout terrain et surtout, silencieuse.
00:33:48 Gardena.
00:33:49 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:33:51 Vous avez profité tranquillement de votre programme avec Point S-Glace.
00:33:55 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:33:57 Lise Benkemoun en direct avec nous.
00:34:02 Bonjour, Lise.
00:34:03 On va parler évidemment de ses réactions ces dernières heures
00:34:06 après la décision du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan,
00:34:11 décision de demander des poursuites contre le Premier ministre israélien
00:34:14 et contre le ministre de la Défense israélien,
00:34:16 au même titre que les terroristes du Hamas.
00:34:19 C'est scandaleux, dit Joe Biden.
00:34:21 Quant à Benjamin Netanyahou lui-même,
00:34:22 il a accusé le procureur de la CPI d'être antisémite.
00:34:25 On l'écoute tout d'abord.
00:34:26 La Cour pénale internationale tente aujourd'hui de mettre Israël
00:34:30 sur le banc des accusés,
00:34:32 alors que nous nous défendons contre des terroristes et des régimes génocidaires.
00:34:35 Des terroristes et des régimes, Iran bien sûr.
00:34:38 Alors que l'Iran, bien sûr,
00:34:39 œuvre ouvertement à la destruction du seul et unique État juif.
00:34:43 En qualifiant les dirigeants et les soldats d'Israël de criminels de guerre,
00:34:47 on jette de l'huile sur le feu de l'antisémitisme.
00:34:49 Lise, comment réagissent les Israéliens
00:34:54 à cette demande du procureur de la Cour pénale internationale ?
00:34:58 Il dénonce une injustice.
00:35:00 Oui, tout à fait Romain.
00:35:04 Bonjour à tous.
00:35:05 Une injustice et en même temps on est en colère, on est triste
00:35:10 et on trouve ça totalement inepte.
00:35:13 De mettre sur le même plan des dirigeants d'une démocratie,
00:35:18 des dirigeants élus et des terroristes du Hamas,
00:35:21 dont tout le monde sait très bien aujourd'hui les meurtres,
00:35:25 la prise d'otages, les viols, les agressions sexuelles,
00:35:28 tout ce qu'ils ont fait,
00:35:30 et de le mettre sur le même plan, c'est absolument révoltant.
00:35:34 D'ailleurs en Israël, tout le monde est d'accord là-dessus.
00:35:37 Il y a eu un réflexe d'union nationale,
00:35:39 même Yair Lapid qui est le chef de l'opposition,
00:35:41 qui d'habitude ne ménage absolument pas Benyamin Netanyahou,
00:35:44 a dénoncé la demande du procureur général,
00:35:47 tous les ministres aussi.
00:35:48 Le président a dit à quel point ça constitue une mesure politique
00:35:52 qui encourage les terroristes dans le monde entier.
00:35:54 On a véritablement l'impression Romain,
00:35:57 que la justice internationale a été prise en otage,
00:36:01 que c'est une utilisation totalement tordue de cette cour internationale.
00:36:07 Et comme l'a dit Joe Biden et même Anthony Blinken,
00:36:10 en plus cette équivalence établie par le procureur
00:36:13 entre Israël et le Hamas,
00:36:15 elle est honteuse et elle encourage en fait le terrorisme.
00:36:19 Et donc évidemment on est excessivement choqués en Israël,
00:36:23 en dehors du fait qu'on n'a aucune confiance dans ce procureur Karim Khan,
00:36:27 et qui d'ailleurs ne serait-ce qu'en 2021 avait signé l'une de ses tribunes par Inch'Allah.
00:36:35 Donc ce genre de procureur n'est pas crédible.
00:36:39 Oui, effectivement, ça avait beaucoup marqué de dire Inch'Allah, si Dieu le veut.
00:36:47 En arabe, forcément ça se note.
00:36:51 Quelles conséquences ça peut avoir ?
00:36:55 Alors c'est vrai qu'aujourd'hui il y a une vague de réaction internationale
00:36:59 pour dénoncer cette décision du procureur.
00:37:03 Vous l'avez dit sur les États-Unis,
00:37:05 mais également l'Allemagne et un certain nombre d'autres pays.
00:37:08 Et en fait le ministère des Affaires étrangères israéliens
00:37:11 essaye de demander à d'autres pays de décrier publiquement cette décision
00:37:16 pour empêcher que ça ait de réelles conséquences.
00:37:18 Je ne vous cache pas qu'aujourd'hui on attend avec impatience la réaction de Paris,
00:37:23 parce que jusqu'à maintenant la France a écrit qu'elle soutenait la Cour pénale internationale.
00:37:28 Et la gauche française, la France insoumise en tête,
00:37:31 s'est empressée évidemment de saluer cette décision.
00:37:34 Et le ministre des Affaires étrangères israélien doit être à Paris justement pour en discuter.
00:37:39 Parce que si les juges de la Cour pénale internationale
00:37:42 suivent les recommandations du procureur Karim Khan,
00:37:45 alors les hommes politiques israéliens seraient menacés d'être extradés
00:37:51 ou jugés dans un pays étranger où ils seraient détenus
00:37:55 s'ils viennent dans n'importe quel pays d'Europe signataires.
00:37:58 Il y a quand même plus de 123 pays membres de la Cour pénale internationale.
00:38:03 Mais c'est vrai que la Cour n'a aucune force de police pour faire appliquer ces mandats
00:38:07 et qu'elle s'appuie sur la bonne volonté des États membres de jouer le jeu.
00:38:10 Mais c'est quand même une tâche indélébile sur Israël.
00:38:12 Aucun dirigeant israélien n'a jamais pour le coup été sous le coup d'un mandat d'arrêt international.
00:38:19 Et on espère vraiment que justement le bon sens des pays qui font partie de la CPI va changer les choses.
00:38:26 Voilà, il faut bien rappeler que ce n'est pas la CPI qui a émis un mandat d'arrêt international,
00:38:31 c'est le procureur qui a demandé, qui a requis ce mandat d'arrêt,
00:38:38 ce qui est tout à fait différent.
00:38:40 Certaines personnes hier notamment sur les réseaux sociaux
00:38:43 laissaient entendre que ça y est il y avait un mandat d'arrêt.
00:38:45 C'est absolument ça, c'est une demande du procureur.
00:38:47 On le dit, on le répète.
00:38:49 Les juges de la Cour pénale ne sont pas obligés de suivre les recommandations du procureur.
00:38:52 Évidemment. Merci beaucoup Lisbeth Nkemoun.
00:38:54 Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:38:55 A bientôt, bonne journée.
00:38:57 Le Point Info, les dernières infos.
00:38:58 Augustin Donne, adieu.
00:39:00 Emmanuel Macron salue de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre en Nouvelle-Calédonie.
00:39:07 Le haut commissaire indique lui que le retour au calme se poursuit sur l'ensemble du territoire.
00:39:12 Pourtant sur place, la tension reste palpable.
00:39:14 Des barrages sont toujours en place.
00:39:17 600 nouveaux effectifs doivent arriver dans les prochaines heures
00:39:19 et les militaires seront déployés devant les bâtiments publics.
00:39:23 Attention, vous avez jusqu'à ce soir minuit pour effectuer votre déclaration de revenu papier
00:39:29 et ce peu importe le département dans lequel vous résidez.
00:39:33 En revanche, pour les déclarations en ligne, vous avez jusqu'à jeudi
00:39:37 si votre département est entre le 1 et le 19, jusqu'au 30 mai pour les départements de 20 à 54
00:39:42 et jusqu'au 6 juin pour les autres départements.
00:39:46 Et enfin, l'Iran a demandé de l'aide aux Etats-Unis pour rechercher l'hélicoptère
00:39:50 qui s'est écrasé entraînant notamment la mort du président iranien.
00:39:53 Le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, l'a annoncé hier
00:39:56 ajoutant qu'il n'avait pas été en mesure de fournir cette assistance
00:39:59 pour des raisons essentiellement logistiques.
00:40:02 Les Etats-Unis qui ont également présenté leurs condoléances hier à l'Iran
00:40:06 tout en jugeant que le président réussi avait du sang sur les mains.
00:40:15 Passionné d'art et de collection, retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:40:21 Et ce matin, on écoute le tout dernier single de Kinvée, ça s'appelle "Dit toi que c'est la vie".
00:40:26 Et oui, dans cette chanson, le chanteur actuellement en tournée pour fêter ses 15 ans de carrière
00:40:30 essaie de prendre la vie du bon côté, ce qui rappelle d'ailleurs l'une de ses chansons.
00:40:35 Je vous propose d'écouter cette musique, ce titre qui est un hit sur TikTok.
00:40:38 ♪ ♪ ♪
00:40:48 ♪ Je t'ai rêvé dans la tête Et toi, et toi, dis-moi ce qui t'entête ♪
00:40:54 ♪ Oui, dis-moi, dis-moi, garde l'esprit à la fête ♪
00:40:58 ♪ Chaque fois, chaque fois que la tristesse te guette ♪
00:41:02 ♪ Ça, c'est ça ♪
00:41:04 dans la ville ya des ou il y pas de gauche à droite la vie file quand tout va
00:41:10 oui dans la ville ya des ou il y pas
00:41:14 de gauche a droite la vie file la tout va
00:41:18 la vie file la tout va
00:41:20 la vie file la tout va
00:41:22 t'es toi que c'est la vie
00:41:26 C'était votre programme avec ebay et pour encore plus d'art et de collection rendez-vous sur ebay le commerce original
00:41:43 l'onu a observé une minute de silence en hommage au président iranien oui le président iranien qui est décédé dans un accident d'hélicoptère qui est
00:41:51 surnommé le le boucher de téhéran l'onu lui a rendu hommage une minute de silence on va en parler avec vous betty lebrecht dans un
00:41:57 instant à tout de suite
00:41:59 La mort du président iranien et les réactions occidentales l'onu a observé une minute de silence
00:42:08 donc en hommage au président iranien
00:42:11 tandis que l'union européenne a présenté ses sincères condoléances un hommage qui choque oui romain un peu d'histoire en
00:42:19 1953 à la mort de stalin l'assemblée nationale française a observé une minute de silence à la demande de son président
00:42:25 edouard erio radical de gauche qui niait le lot de mort la famine organisée par le tyran russe
00:42:32 qui a coûté la vie à des millions d'ukrainiens
00:42:34 70 ans plus tard le conseil de sécurité de l'onu vient d'observer une minute de silence pour le président iranien
00:42:41 surnommé dans son pays le boucher de téhéran charles michel le président du conseil européen a exprimé les
00:42:49 condoléances de l'union certains ont répondu pas en mon nom comme certains opposants aux pays bas l'union européenne dit charles michel
00:42:56 exprime ses sincères condoléances pour le décès du président raici et du ministre des affaires étrangères
00:43:01 ainsi que d'autres membres de leur délégation et de leur équipage dans un accident d'hélicoptère nos pensées vont aux familles des victimes la france aussi a
00:43:09 également réagi avec le quai d'orsay et le ministre des affaires étrangères
00:43:14 stéphane ces journées alors la france dit qu'elle présente ses condoléances elle ne parle pas pour le coup de sincères condoléances mais de
00:43:20 condoléances et elle dit également
00:43:22 adresser ses pensées aux familles des victimes de cet accident on pense surtout aux
00:43:26 victimes et aux familles des victimes du régime des molars et du président iranien qui était
00:43:32 favori pour devenir le chef suprême le vrai homme fort de l'iran voilà et les victimes
00:43:38 des régimes du régime des molars se compte par centaines des centaines les pendaisons
00:43:42 s'enchaînent dans un pays qui a décidé de faire régner la terreur plus de 600 en 2023
00:43:47 dix femmes ont été pendus ces cinq derniers mois le mouvement de contestation femmes vives libertés a été réprimé dans le sang
00:43:54 mouvement de femmes et de la jeunesse iranienne lancé après la mort de massa amini jeune femme de 22 ans
00:44:00 torturé torturé et tué par la police iranienne caral portait mal le voile
00:44:05 la terreur s'abat sur tous ceux qui ont soutenu ce mouvement comme le rappeur tout mage condamné à mort lui aussi par pendaison
00:44:12 à l'aide d'une grue il attend dans sa jaule un miracle dans les années
00:44:16 80 comme procureur raissi à superviser lui-même des centaines et des centaines d'exécutions on parle même de milliers
00:44:24 d'opposants politiques au régime qui ont été exécutés sous ses ordres donc effectivement c'est un véritable
00:44:31 boucher c'est comme ça qu'il est surnommé dans son pays alors en iran certains courageux certains très
00:44:37 courageux se félicite de la de la mort du président
00:44:40 des iraniens fête la fin du boucher de téhéran c'est à dire ce matin dans les colonnes du figaro qui consacre un article donc à
00:44:47 ces iraniens qui fêtent la mort de leur président en prenant un risque pour leur vie
00:44:52 une journaliste sur place raconte que les iraniens se félicite quand ils se croisent dans un commerce comme une
00:44:57 boulangerie au lieu de se présenter des condoléances dans certains quartiers de téhéran des feux d'artifice aurait même
00:45:04 illuminé le ciel après l'annonce de l'accident d'hélicoptère et pendant ce temps vous avez donc l'oni qui fait une minute de silence
00:45:11 l'union européenne qui présente ses sincères condoléances et la france qui pense à la famille du président iranien
00:45:17 notons qu'on n'était pas tous obligés de réagir comme ça en france ou à l'union européenne par exemple la maison blanche un porte parole
00:45:24 dit que raissi est un homme qui avait beaucoup de sang sur les mains
00:45:27 responsable de violations atroces des droits de l'homme donc tout l'occident n'a pas été à contre courant de l'histoire
00:45:34 merci gauthier voilà et on pense à tous ceux qui se battent pour leur leur liberté notamment
00:45:38 notamment en iran 6h56
00:45:41 8h10 soyez là marion maréchal sera l'invité de la lance ferrari marion maréchal tête de liste du parti reconquête
00:45:48 aux élections européennes sera l'invité de laurence sur ces news et sur europe 1 la grande interview 8h10
00:45:55 ce matin le temps tout de suite alexandra blanc
00:45:57 Vous avez regardé la météo avec samsonite proxys légère et résistante pour vos prochains voyages
00:46:06 c'était la météo avec groupe verlaine installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance
00:46:12 groupe verlaine le climat de confiance
00:46:14 alexandra on va partir à dijon où il a beaucoup grélé hier
00:46:19 oui en effet on pense à nos amis dijonais qui était sous la grêle hier on a eu des orages et
00:46:24 potentiellement évidemment cette grêle qui s'est maintenue au sol une bonne partie de l'après-midi
00:46:29 regardez ces images donc du côté de la côte d'or avec cette impression de neige et bien non
00:46:34 c'était de la grêle a priori la grêle on a un petit peu plus tôt dans l'année mais là le temps reste instable on a
00:46:38 ce qu'on appelle en météo une succession de gouttes froides et donc conséquence
00:46:42 avec un air beaucoup plus froid en altitude et un air beaucoup plus chaud
00:46:45 à terre et bien nous avons des conflits de masse d'air qui engendre donc d'une part des orages localement assez fort mais également
00:46:52 cette grêle on va de nouveau conserver le même type de conditions météo
00:46:56 aujourd'hui deux départements restent placés sous surveillance
00:46:59 la gironde ou encore le département de la charente maritime avec de fortes précipitations
00:47:03 ce matin on attend localement jusqu'à 50 70 mm de précipitation
00:47:09 en pour cette journée de mardi alors au programme un temps très mitigé c'est d'ailleurs aujourd'hui
00:47:14 la pire journée de la semaine en termes de météo c'est vraiment le mot à retenir aujourd'hui avec une dégradation
00:47:20 sur la façade ouest des plus localement soutenus actuellement entre la gironde et le département de la charente maritime et puis attention
00:47:27 si vous êtes sur le centre ou encore sur le centre-est on attend de fortes précipitations
00:47:30 aujourd'hui avec peut-être quelques inondations puisque ces pluies arrivent sur des cours d'eau déjà saturés et donc conséquence
00:47:38 situation à surveiller du côté de la lorraine de l'alsace ou encore de la mozelle dans l'après-midi de nouveau des orages des orages bien localisés
00:47:45 quasiment partout entre le nord-ouest et le centre-est du pays on retrouvera également de fortes précipitations
00:47:51 en remontant vers la lorraine ou encore vers les ardennes et puis du grand beau temps autour du golfe du lyon même si ça va un
00:47:57 peu décoiffer entre la côte d'azur et la corse avec le retour du vent les températures elles sont très douces ce matin 13 à paris
00:48:04 13 degrés également pour le pays basque déjà 16 degrés à Nice et dans l'après-midi ça reste quand même un petit peu juste pour
00:48:10 la saison à l'échelle nationale avec 22 degrés à paris 20 degrés en bourgogne
00:48:14 seulement 19 degrés le long de la garonne et regardez on a une belle rime en belle de 24 degrés en allant autour du golfe du lyon
00:48:21 Vous avez regardé la météo avec samsonite proxys légère et résistante
00:48:31 C'était la météo avec groupe verlaine installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance
00:48:36 groupe verlaine le climat de confiance
00:48:38 Il est 7h à la une ce matin encore des tensions en Nouvelle-Calédonie aujourd'hui
00:48:44 même si le représentant de l'état évoque un retour au calme qui se poursuit
00:48:48 on va retrouver notre envoyé spécial en Nouvelle-Calédonie régine delfour dans un instant à tout de suite régine
00:48:54 la france dit soutenir la cour pénale
00:48:59 internationale et son indépendance
00:49:01 réaction du quai d'orsay cette nuit quelques heures après l'annonce du procureur de la cpi qui réclame des mandats d'arrêt pour benjamin
00:49:09 netanyahou au même titre que les terroristes du ramas gauthier lebrecht avec nous pour décrypter cette réaction française à tout de suite gauthier
00:49:16 le pot de départ de kylian mbappé hier soir dans un élégant restaurant italien de l'avenue montaigne à paris
00:49:23 vous voyez ici des images de sa sortie du restaurant
00:49:26 à la question de savoir où le joueur star jouera l'année prochaine sa mère qui était présente a répondu
00:49:30 vous le savez déjà ce qui renforce la thèse d'une arrivée de kylian mbappé au real madrid l'année prochaine
00:49:35 et puis l'immobilier les maisons qui ne se vendent plus alors qu'après le covid beaucoup d'habitants des villes ont voulu s'acheter
00:49:43 une maison avec jardin la tendance est maintenant à la baisse des prix le détail avec l'homie guillaume
00:49:51 Le retour au calme se poursuit sur l'ensemble du territoire de la nouvelle calédonie sont en tout cas les mots de louis lefranc
00:49:56 le haut fonctionnaire le haut commissaire surtout de la république en nouvelle calédonie
00:50:00 depuis paris où s'est tenu un conseil de défense hier soir
00:50:03 et bien le chef de l'état emmanuel macron a salué de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre dans l'archipel il a également annoncé
00:50:11 le déploiement de militaires pour protéger les bâtiments publics des militaires pour protéger les bâtiments publics et l'arrivée de 600
00:50:19 nouveaux membres des forces de l'ordre on va tout de suite rejoindre nos envoyés spéciaux
00:50:22 en nouvelle calédonie régine delfour thibault marcheteau
00:50:26 régine vous étiez
00:50:29 aux côtés des émeutiers est ce que vous avez constaté
00:50:32 et bien ce net progrès en matière de sécurité comme annoncé par le président
00:50:37 Non absolument pas puisque cette nuit il y a eu encore de nombreux affrontements dans toute l'île
00:50:46 dans dans plusieurs quartiers plus précisément dans le nord de nouméa où il y avait des
00:50:52 barrages des routes qui étaient inaccessibles à un autre quartier à magenta où les forces de l'ordre ont dû arriver et il y avait encore
00:50:58 un autre quartier qui s'appelle normandie on a vu encore énormément de fumée ce matin et en raison de ces émeutes il y a donc
00:51:06 l'évacuation des premiers
00:51:08 ressortissants notamment australiens qui ont été annoncés donc par l'australie et vous le voyez nous sommes sur
00:51:15 l'aérodrome de magenta c'est cette base à d'autres aérodromes qui a été
00:51:19 transformée en base militaire et sur les images de thibault marcheteau vous voyez cet avion de la royal australian air force donc un avion
00:51:26 militaire qui vient c'est le premier qui vient se poser pour
00:51:30 récupérer ses ressortissants ces ressortissants qui sont accompagnés
00:51:33 exportés sur le tarmac par des militaires français mais aussi
00:51:38 australiens ils sont à peu près une centaine je crois que l'avion peut contenir à peu près 130
00:51:43 personnes et cet avion donc est arrivé aux alentours de 15h
00:51:48 15h20 un petit quart d'heure avant il y avait donc ces ressortissants qui étaient arrivés donc par
00:51:55 bus il y avait cinq bus qui les accompagnaient des bus qui étaient ici et escortés par les forces
00:52:03 de l'ordre française on a vu des forces de l'ordre casqués puisque la tension est toujours
00:52:09 vive sur l'île et pour preuve on va vous montrer juste derrière l'aérodrome ce quartier de magenta où vous voyez il y a déjà
00:52:17 des fumées ça brûle puisque c'est un quartier qui est toujours très sensible et là c'est le début théoriquement
00:52:24 de l'horaire où les émeutes peuvent commencer
00:52:26 merci beaucoup merci beaucoup
00:52:29 régine delfour avec thibault marcheteau pour pour les images pour ce point complet on sera dans un instant avec sonia baquette
00:52:37 sonia baquette qui est députée de de l'île et représentante de la province de la province sud
00:52:44 jordan bardel a été l'invité exceptionnel de ces news hier soir la tête de liste du rn pour les européennes a redemandé
00:52:51 la dissolution de l'assemblée nationale est également revenu sur l'insécurité grandissante en france il demande plus de fermeté et a détaillé ses propositions
00:53:00 Face à l'insécurité qui se développe partout en france une seule attitude la fermeté encore la fermeté
00:53:06 toujours la fermeté il faut mettre fin à l'excuse de minorité il faut abaisser la majorité pénale à 16 ans troisièmement il faut
00:53:14 responsabiliser les parents de mineurs récidivistes lorsqu'il y a des carences éducatives par la suspension des allocations
00:53:21 familiales
00:53:22 relative à l'enfant concerné par la multiplication des crimes et des délits il faut rétablir
00:53:28 des peines planchers instaurer des peines minimales
00:53:31 expulser les délinquants et criminels étrangers voyez que ce que nous défendons madame c'est un véritable changement de philosophie
00:53:39 voilà jordan bardel a invité hier soir et interrogé par par laurence ferrari et pierre de villeneau sur ces news les réactions après le mandat
00:53:47 d'arrêt réclamé par le procureur de la cour pénale internationale karim khan contre des dirigeants
00:53:52 israéliens
00:53:54 gauthier lebrecht le quai d'orsay a réagi
00:53:57 cette nuit la france soutient la cpi et son indépendance comment décrypter cette réaction française
00:54:03 franchement romain on peut se parler franchement ce matin il y a eu deux réactions hier du quai d'orsay qui vont
00:54:07 à l'opposé des deux réactions sur les mêmes sujets de la maison blanche c'est à dire que d'un côté vous avez la maison blanche
00:54:12 qui rappelle que le président iranien avait du sang sur les mains et
00:54:16 qui témoigne en faveur du peuple iranien et vous avez stéphane séjourné le quai d'orsay qui dit sincères condoléances à la famille du président
00:54:23 iranien et puis sur la cpi vous avez joe biden qui dit c'est
00:54:27 scandaleux évidemment qu'il n'y a pas de parallèle à faire entre le hamas et israël et vous avez le quai d'orsay français qui dit que
00:54:33 concernant israël il reviendra à la chambre
00:54:35 préliminaire de la cour de se prononcer sur la délivrance de ses mandats en gros la france soutient voilà la cour pénale internationale
00:54:41 son indépendance et la lutte contre la punité dans toutes les situations donc voilà on va à rebours
00:54:46 des états unis sur ces deux sujets au lieu de présenter nos condoléances
00:54:50 de penser plutôt au peuple iranien on présente nos condoléances à la famille donc du président et sur la
00:54:56 cpi au lieu de dire qu'il n'y a pas de parallèle à faire entre le hamas et israël on dit qu'on soutient la cpi voilà
00:55:01 merci gauthier à noter que l'avocate amal clou nez vous avez la femme de georges clou nez
00:55:05 a indiqué qu'elle faisait partie d'un groupe d'experts ayant conseillé le procureur de la cpi qui a demandé donc ces
00:55:12 ces mandats d'arrêt donc amal clou nez qui a fait partie d'un groupe d'experts qui a conseillé le procureur
00:55:18 de la de la cpi gérald darmanin fait interdire la tenue d'une conférence de l'imam ismaël à marseille déjà connu par le ministère de l'intérieur
00:55:25 cet imam effectivement sur twitter gérald de darmanin parle d'une conférence islamiste avec des prédicateurs
00:55:31 connus pour leur position contraire aux valeurs de la république mais alors qui est cet imam de marseille on voit ça avec sa ravanie
00:55:38 il est considéré comme l'un des prédicateurs du salafisme à marseille
00:55:44 smahine ben jilalik plus connu sous le nom d'imam ismaël exerce depuis 2010 à la mosquée des bleus et à marseille
00:55:50 selon la préfecture des bouches du rhône cette mosquée constitue l'un des points d'ancrage régional de la mouvance islamiste
00:55:55 et l'imam ismaël est connu pour ses positions légitimant la charia la polygamie ou encore
00:56:01 l'infériorité des femmes sur les hommes des propos et prise de position contraire aux principes fondamentaux de la république on a fait un imam qui
00:56:08 régulièrement fait parler de lui par ses prêches et devient
00:56:13 un trouble à l'ordre public d'ailleurs on peut se demander
00:56:16 Qu'est ce qu'on attend pour une éventuelle mesure d'expulsion si effectivement il a la double
00:56:22 nationalité ou peut-être une nationalité étrangère l'homme de 43 ans est suivi par plus de 120 mille personnes sur facebook et près de 50 mille sur
00:56:29 youtube c'est après la publication d'une vidéo en 2023 qui s'est notamment fait connaître
00:56:33 selon lui le fait de délaisser la prière islamique était un plus grand péché que celui d'avoir tué une centaine de personnes
00:56:40 en février dernier il s'en était pris à la grande mosquée de paris qui n'avait pas soutenu l'imam de bagnole sur 16 majoub majoubi
00:56:46 qui a été expulsé vers la tunisie à la suite de la diffusion de cette vidéo plusieurs de ses conférences avaient également été annulées
00:56:53 Tiens une image pour pour sourire vous connaissez les 24 heures d'endurance en tondeuse
00:57:00 vous avez bien entendu les petites tondeuses les grosses tondeuses les
00:57:04 les rapides les les plus lentes regardez les images c'est un rendez vous incontournable pour les passionnés de
00:57:09 tracteurs tondeuse et de et de mécanique c'est assez c'est assez amusant
00:57:13 amusant ça s'est passé ce week-end dans les dans les ardennes les 24 heures d'endurance tondeuse le mec guillaume on vous voit pas là on vous
00:57:20 inscrit non non non mais avec plaisir pourtant vous vous pilotez vous pas la tondeuse
00:57:24 tous les week-ends
00:57:27 C'est des tracteurs tondeuse
00:57:31 C'est des autoportées ouais avec l'autoportée comment dit c'est amusant c'est c'est exactement un petit armoire
00:57:38 dans les dans les dans les ardennes c'est
00:57:40 C'est sympa ils nous ont fourni de belles images du coup je me suis on va les on va les les diffuser faut l'imaginer
00:57:48 ah oui moi je vous imagine très bien oui faut y penser
00:57:52 Faut la bricoler
00:57:54 Je viendrai vous soutenir évidemment
00:57:56 Ils sont en train de tondre quoi là y'a pas grand chose à tondre
00:57:58 Là y'a plus grand chose
00:58:01 Y'a pas grand chose à tondre
00:58:03 On doit abîmer sa lame d'ailleurs je pense qu'ils enlèvent la lame
00:58:05 Y'a plus que la machine
00:58:07 C'est amusant et c'est bien sympathique
00:58:09 Et on salue les organisateurs et tous les participants
00:58:13 Allez les adieux de Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain
00:58:15 Hier soir dans un restaurant chic de l'avenue Montaigne
00:58:17 Problème de pare-brise ? Pas de stress profitez tranquillement de votre programme avec Point S-Glace
00:58:24 Réparation et remplacement de pare-brise
00:58:26 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena
00:58:30 Connectée tout terrain et surtout silencieuse Gardena
00:58:34 Mbappé avait invité tous ses amis pour dire au revoir à Paris
00:58:38 Eh oui dans un beau restaurant de l'avenue Montaigne dans l'huitième arrondissement de la capitale
00:58:42 Il y avait plusieurs de ses coéquipiers, 250 personnes au total
00:58:47 Des membres du staff, des membres de son service de communication
00:58:51 Et à la sortie du restaurant vous le voyez sur ces images de nombreux fans qui ont fait le déplacement pour tenter d'approcher la star
00:58:57 Ils n'ont pas réussi puisque le service de sécurité était évidemment très important
00:59:02 Ils ont pu par contre voir la maman de Kylian Mbappé, la mère de Kylian Mbappé
00:59:07 Qui a répondu aux journalistes lui demandant dans quel club son fils allait jouer prochainement
00:59:13 Elle leur a répondu "Vous le savez déjà"
00:59:16 Évidemment on pense tous au Real de Madrid
00:59:20 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena
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00:59:29 Problème de pare-brise ? Pas de stress !
00:59:31 Vous avez profité tranquillement de votre programme avec Point S-Glass
00:59:35 Réparation et remplacement de pare-brise
00:59:38 Je ne sais pas si on l'a entendu mais il y a mon téléphone qui sonne
00:59:41 Il détecte des mots et il se met à parler
00:59:44 Pas simple quand on va au restaurant et qu'on est Kylian Mbappé
00:59:48 On a eu une bonne réaction, 4 gardes du corps, la foule
00:59:52 On ne sait pas si Nasser El-Ralifi a été invité à cette soirée
00:59:55 C'est la grande question
00:59:58 A priori, rien du tout
01:00:01 Mais on est sur l'information et je ne l'ai pas vue sur les images
01:00:04 Moi non plus, on ne l'a pas vue
01:00:07 C'est tout ce qu'on peut dire
01:00:10 C'était frisquet entre les deux aux dernières nouvelles
01:00:13 Restez bien avec nous
01:00:16 On sera en direct avec Sonia Bakkes
01:00:19 Présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie
01:00:22 Un point sur la situation avec Sonia Bakkes juste après la pause
01:00:25 A tout de suite
01:00:28 C News, il est 7h15
01:00:31 Le point info, les dernières informations avec Augustin Donadieu
01:00:34 2 mois après avoir percuté le pont de Baltimore
01:00:39 Le porte-container a été renfloué et remorqué hier
01:00:42 L'accident survenu le 26 mars dernier avait entraîné
01:00:45 La mort de 6 ouvriers qui travaillaient sur l'édifice
01:00:48 Le navire avait été victime de plusieurs avaries électriques
01:00:51 Il a été remorqué vers un chantier naval voisin
01:00:54 Et si vous prenez le train de banlieue et les RER en région parisienne
01:00:57 Il va falloir vous organiser
01:01:00 Le trafic est très perturbé aujourd'hui en raison d'une grève des cheminots franciliens
01:01:03 Seulement un train sur cinq circule sur la ligne du RER D
01:01:06 Et la ligne R du Transilien seulement en heure de pointe
01:01:09 Et sur le RER E c'est guermieux
01:01:12 Seulement deux trains sur cinq qui ne rouleront pas entre 10h et 17h
01:01:17 Merci Sonia Baques d'être en direct avec nous
01:01:21 Présidente de la province sud de la Nouvelle-Calédonie
01:01:24 On va parler de l'aspect politique des choses
01:01:28 Mais avant cela je voulais savoir comment ça se passe sur le terrain
01:01:31 Le haut-commissaire, le représentant de la France sur place
01:01:35 Le représentant de la République parle de retour progressif au calme
01:01:39 Est-ce que c'est ce que vous constatez ?
01:01:41 Il n'a pas dit que c'était le retour au calme
01:01:44 Il a dit que ça prend cette direction là
01:01:47 Est-ce que vous le constatez vous ?
01:01:49 Alors ça prend la direction mais très doucement
01:01:53 C'est-à-dire qu'en fait aujourd'hui on n'a toujours pas de quartier réellement sécurisé
01:01:58 Dans ceux qui étaient pris en otage
01:02:02 Donc on a des quartiers dans lesquels les forces de l'ordre sont à nouveau vues
01:02:06 Ce qui est déjà pour la population rassurant
01:02:10 C'est-à-dire que les forces de l'ordre rentrent dans certains quartiers
01:02:13 Où elles n'étaient pas rentrées depuis huit jours
01:02:15 Mais les quartiers ne sont pas sécurisés
01:02:18 C'est-à-dire qu'une fois que les forces de l'ordre sont passées
01:02:20 Les barrages se remettent et la terreur face à la population se remet en place
01:02:26 Que vous disent les forces de l'ordre ?
01:02:28 Vous avez pu discuter avec des gendarmes, avec des policiers ?
01:02:31 Les gendarmes aujourd'hui font le maximum
01:02:35 Ils sont déployés partout où ils doivent être déployés
01:02:38 Ils remercient les comités de citoyens qui se sont mis en place
01:02:42 Et qui leur permettent de ne pas avoir à gérer des quartiers entiers résidentiels
01:02:48 Qui sont aujourd'hui complètement protégés par les citoyens eux-mêmes
01:02:52 Ce qui permet aux forces de se déployer ailleurs
01:02:55 Mais les émeutiers, aujourd'hui c'est des terroristes, sont tellement violents
01:03:01 Tirs à balles réelles, etc.
01:03:03 Qu'il leur faut beaucoup de monde sur chaque site
01:03:06 Et en plus, derrière, ils se remettent en place immédiatement
01:03:11 Ils n'ont pas de limite, ils n'ont pas peur de tirer sur les forces de l'ordre
01:03:16 Ils savent que les forces de l'ordre ne vont pas leur tirer dessus
01:03:18 Donc ils n'ont pas peur de tirer sur les forces de l'ordre
01:03:21 Ils n'ont pas peur de les affronter
01:03:23 Et donc c'est une guérilla qui est extrêmement difficile pour les forces de l'ordre
01:03:27 Ce que vous décrivez c'est une guerre civile
01:03:29 Quand des Français tirent sur les membres des forces de l'ordre
01:03:33 La balle réelle c'est une guerre civile
01:03:35 Oui mais ça fait déjà...
01:03:37 C'est le terme qu'on a utilisé dès le départ
01:03:40 On est dans une situation d'insurrection, clair
01:03:44 On était effectivement en quasi-guerre civile
01:03:47 Après la question est de savoir où ça s'arrête, où ça commence, où ça s'arrête la guerre civile
01:03:54 Aujourd'hui concrètement, on a des gens, des Français
01:03:57 Qui tirent sur les forces de l'ordre
01:04:00 Pour atteindre un objectif qui est de mettre dehors d'autres Français de cette île
01:04:05 Donc après chacun y mettra les qualificatifs qu'il veut
01:04:09 Mais voilà la situation factuellement que nous vivons
01:04:12 Et je note également que vous parlez de terroristes, pas d'émetiers
01:04:16 C'est plus le cas aujourd'hui des émetiers
01:04:18 C'est ce qui a été connu en métropole il y a quelques mois
01:04:23 Là on est dans des armes
01:04:25 Ils brûlent les maisons, les magasins, ils pillent
01:04:30 Et encore une fois, il y a des armes qui sont utilisées
01:04:34 Et ils tirent à balles réelles sur les forces de l'ordre
01:04:37 Comment est-ce qu'on s'en sortira et comment est-ce que vous vous en sortirez après ?
01:04:42 Parce que les émeutes vont s'arrêter à un moment
01:04:45 Comment seront les relations entre les Kaldosh, les Kanakh ?
01:04:50 D'abord la priorité c'est que l'ordre républicain revienne
01:04:54 Et c'est long
01:04:57 Pour les gens qui sont enfermés c'est très compliqué
01:05:00 Ensuite la deuxième chose c'est la justice
01:05:03 Il y a une vingtaine, une trentaine de commanditaires de ces émeutes
01:05:07 Aujourd'hui ils ne sont pas pour certains assignés à résidence
01:05:10 Sauf qu'assignés à résidence, avec les réseaux, ils continuent à donner leurs ordres
01:05:14 Et ils continuent à envoyer les jeunes sur le terrain
01:05:17 Tout cassé, tout brûlé, tout pillé
01:05:19 Donc ces gens-là il faut les empêcher de nuire
01:05:21 Une fois que les commanditaires seront derrière les barreaux
01:05:24 Les choses seront quand même plus simples
01:05:27 Et puis après, évidemment, et comme ça a toujours été le cas en Nouvelle-Caïdonie
01:05:31 Il faudra trouver un accord
01:05:33 Le problème qu'on a aujourd'hui c'est que les indépendantistes
01:05:35 N'arrivent pas à se mettre autour de la table tant qu'il n'y a pas des événements comme ceux-là
01:05:39 Ça a été le cas pendant les événements des années 80
01:05:41 Ça a été le cas il y a cinq ans sur le conflit qu'il y a eu sur le nickel sur l'usine du Sud
01:05:46 On n'a pas été aussi loin que ce qu'on est aujourd'hui
01:05:48 Mais on était sur des barrages armés également
01:05:50 En fait, les indépendantistes, parce qu'ils sont divisés entre eux
01:05:53 Parce qu'ils ont du mal à avoir le courage d'annoncer un certain nombre de choses
01:05:58 Ont du mal à réunir tout le monde pour avoir un accord
01:06:02 Mais aujourd'hui un accord est possible
01:06:04 Et il y a autre chose qui va devenir très très très urgent
01:06:07 C'est que les salaires, il y a quand même 250 entreprises qui ont brûlé ou qui ont été pillées
01:06:13 Sans doute plus de 3000 salariés qui ont plus de travail
01:06:17 Et s'ils n'ont pas de salaire à la fin du mois, on va rajouter de la crise à de la crise
01:06:21 Donc moi j'ai pris la tâche de Bercy, de Bruno Le Maire
01:06:24 Pour que rapidement on soit en capacité de débloquer des fonds
01:06:28 Pour qu'on ne rajoute pas des émeutes de gens qui n'étaient pas dans les émeutes
01:06:32 Mais parce que tout simplement ils n'ont plus à manger
01:06:34 Qu'est-ce qu'il vous a dit Bruno Le Maire ? Il va faire un chèque ?
01:06:37 Je crois qu'il n'est pas présent sur le territoire national
01:06:40 Il est très engagé, il nous a déjà fait une réunion de crise
01:06:43 Sur le principe il va nous le dire, je ne sais pas quand et je ne sais pas sous quelle fin
01:06:47 Une dernière question, est-ce qu'il faut réunir le Congrès et voter la réforme électorale ?
01:06:53 Oui, en fait j'étais très étonnée d'entendre, vous l'avez rappelé en début de ce journal
01:06:59 Les propos de Jordane Bardella qui appelle à de la fermeté, à aucune indulgence envers les casseurs
01:07:06 C'est pareil en Nouvelle-Caïdonie, annoncer suite à cette situation de quasi-guerre civile, de guérilla
01:07:13 Qu'on abandonne le projet de loi constitutionnelle, c'est donner raison aux terroristes
01:07:19 C'est juste pas possible, quelle que soit la situation dans laquelle on est à la fin de cette crise
01:07:23 Une fois que l'ordre républicain est revenu et une fois qu'on cherche un accord
01:07:27 On peut tout réfléchir, on peut réfléchir à ce qu'on fait comme accord politique
01:07:31 A quelle date on passe le projet de loi etc.
01:07:33 Mais certainement pas sous le coup de la menace, ça veut dire quoi ?
01:07:36 Ça veut dire qu'à chaque fois que les indépendantistes auront un désaccord, ils vont refaire la même chose
01:07:41 Si tout le monde cède au niveau national, c'est un message qui est absolument dramatique pour la Nouvelle-Caïdonie
01:07:46 Et j'avoue que je ne comprends pas que, vu de loin, et je regrette que Jordane Bardella ait pris cette position
01:07:52 Sans jamais être venue en Nouvelle-Caïdonie, mais c'est pas le seul, c'est le cas d'Yael Brown-Pivet
01:07:56 C'est pas parce que, voilà, et pourtant elle est dans le camp auquel j'appartiens
01:08:00 C'est juste pas supportable pour nous
01:08:02 On ne donne pas, au moment où on en est, où on a des gens qui terrorisent la population
01:08:07 Qui tirent sur les forces de l'ordre, on ne lâche pas, on ne lâche pas
01:08:10 On discutera après, mais pour l'instant on lâche pas
01:08:12 Ne pas céder face à la violence, ne pas céder face aux émeutiers
01:08:16 Merci beaucoup Sonia Bakkes, merci d'avoir été en direct avec nous
01:08:19 Bon courage à vous et à tout le monde en Nouvelle-Caïdonie évidemment
01:08:24 Merci à vous, merci d'avoir été en direct avec nous
01:08:26 Dans un instant on va parler immobilier, tiens, avec Lomique Guillot
01:08:30 Les maisons individuelles, vous savez les stars de l'après-Covid
01:08:34 Ne se vendent plus, elles n'ont plus la cote
01:08:36 On va voir ça avec Lomique Guillot tout de suite
01:08:38 L'économie et l'immobilier avec les maisons qui ne se vendent plus
01:08:45 Les tout derniers chiffres avec Lomique Guillot
01:08:48 Votre programme avec DomExpo
01:08:50 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre
01:08:54 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:08:56 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena
01:08:59 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse
01:09:03 Gardena
01:09:04 Voilà, les maisons anciennes qui ne se vendent plus, Lomique Guillot
01:09:08 C'était le rêve de nombreuses familles citadines après les confinements
01:09:11 Quitter leur appartement pour une maison avec un jardin
01:09:14 Aujourd'hui, retour à la réalité, le marché des maisons
01:09:18 Les agences immobilières est à l'arrêt
01:09:20 Oui, oublié, le rêve du télétravail
01:09:22 A l'époque, après Covid, les maisons avec jardin se vendaient en quelques jours
01:09:25 A très bon prix en région parisienne mais aussi sur toute la façade ouest
01:09:28 Ainsi que dans les villes desservies par le TGV
01:09:31 En tout, l'INSEE estime que près de 300 000 ménages
01:09:33 Avaient quitté l'Ile-de-France après la pandémie
01:09:35 Ce qui a contribué à soutenir la demande pour les maisons
01:09:38 Sauf que depuis, le télétravail a montré ses limites
01:09:41 Limitant l'exode de nouveaux ménages
01:09:43 La vie au verre est devenue plus chère
01:09:45 Avec l'explosion du prix de l'essence
01:09:47 Qui a freiné l'installation de certains à la campagne
01:09:50 Loin des lieux de travail
01:09:52 Et puis surtout, avec l'inflation, le coût de la vie en maison a flambé
01:09:55 Prix de l'énergie et du chauffage, coût des travaux
01:09:57 Mais aussi hausse de la taxe foncière dans de nombreuses communes
01:10:00 Selon le Figaro, dans certaines villes, le stock de maisons à vendre
01:10:04 A été multiplié par 3 depuis le Covid
01:10:07 Il y a désormais trop d'offres et plus assez de demandes
01:10:10 Rien ne se vend ?
01:10:11 Alors si, soit les maisons les moins chères
01:10:13 Celles qui sont à moins de 200 000 euros
01:10:15 Et nécessitent finalement peu d'apports
01:10:17 Soit l'ultra-luxe à plus de 5 millions d'euros
01:10:19 Et notamment sur la côte d'Azur, des maisons qui intéressent une clientèle étrangère
01:10:23 Fortunées entre les deux
01:10:25 Ce qui veut dire quand même une très grosse partie du marché
01:10:27 Eh bien les ventes sont en effet très ralenties
01:10:29 Et avec des délais qui s'allongent
01:10:31 Et des prix qui baissent
01:10:32 Oui, mais pas toujours suffisamment pour relancer le marché
01:10:35 En effet, de nombreux vendeurs ont vu leurs voisins
01:10:37 Vendre leur maison il y a 2 ans
01:10:39 Et ont pu aujourd'hui obtenir le même prix pour la leur
01:10:41 Sauf qu'entre temps, le marché n'est plus du tout le même
01:10:44 Les taux d'intérêt ont augmenté
01:10:46 Ce qui a rendu, qui a fait baisser le pouvoir d'achat immobilier des ménages
01:10:49 Et aujourd'hui, à moins d'accepter une baisse d'au moins 10%
01:10:52 Voir 20% dans certaines communes
01:10:54 Eh bien les biens ne partent plus
01:10:56 Même avec un beau jardin
01:10:59 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena
01:11:03 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse
01:11:06 Gardena
01:11:07 C'était votre programme avec Domexpo
01:11:09 4 villages en Ile-de-France
01:11:11 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre
01:11:13 Domexpo
01:11:14 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:11:16 Le temps Alexandra Blanc
01:11:18 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys
01:11:23 Légère et résistante pour vos prochains voyages
01:11:27 C'était la météo avec Groupe Verlaine
01:11:29 Installateur de panneaux photovoltaïques
01:11:31 Garantie à vie avec contrat de maintenance
01:11:33 Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:11:35 Et Alexandra, deux départements en vigilance orange
01:11:39 Oui, en effet, le département de la Gironde
01:11:41 Mais également de la Charente Maritime
01:11:43 Placée sous surveillance avec de fortes précipitations
01:11:46 Attendue aujourd'hui, on attend localement jusqu'à 70 mm de précipitation
01:11:50 Donc un temps très agité aujourd'hui
01:11:52 Finalement, en termes de météo à l'échelle nationale
01:11:54 Ce qu'il faut retenir, c'est que ce sera la pire journée de la semaine
01:11:57 Avec au programme de fortes précipitations actuellement sur la façade ouest
01:12:00 Des précipitations également en remontant vers les frontières de l'Est
01:12:03 Attention également aux inondations entre la Lorraine, l'Alsace
01:12:06 Ou encore du côté de la Moselle
01:12:08 Plein soleil dans le sud et puis dans l'après-midi, rebelote
01:12:11 Attention aux orages quasiment sur l'ensemble du territoire
01:12:14 Excepté en Méditerranée où là le temps restera plutôt sec
01:12:17 Avec le maintien du vent, des orages et des températures plutôt douces ce matin
01:12:21 13° à Paris, 13° également pour le Pays Basque
01:12:24 Encore 16° à Nice et dans l'après-midi, ça reste globalement assez juste pour la saison
01:12:29 19° seulement le long de la Garonne, 21° à Lyon
01:12:32 17° du côté de Limoges et en moyenne 22° à Paris
01:12:36 Ou encore 20° en Bourgogne
01:12:39 Vous avez regardé La Météo avec Samsonite Proxys
01:12:44 Légère et résistante
01:12:48 C'était La Météo avec Groupe Verlaine
01:12:50 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance
01:12:53 Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:12:56 C'est Newsy, il est 7h30, bienvenue à tous à la Une ce matin
01:13:00 La grève à la SNCF en Ile-de-France, grosse perturbation sur les lignes RER
01:13:05 Les cheminots franciliens réclament une prime spéciale pour les Jeux Olympiques
01:13:09 On rejoindra Maxime Leguet en direct de la gare de Maison-Alfort en banlieue parisienne
01:13:13 A tout de suite Maxime
01:13:14 Et puis on est en plateau avec vous, Michel Kidor, vice-président de la FnA
01:13:19 Merci d'être là, à tout de suite tous les deux
01:13:21 Israël, sous le choc après l'annonce d'une demande de mandat d'arrêt contre Benyamin Netanyahou
01:13:27 Et son ministre de la Défense Harold Imane nous détaillera la réaction depuis Israël
01:13:32 Et puis beaucoup trop d'erreurs dans le versement des aides sociales en France
01:13:37 Y a-t-il des lacunes dans le système de contrôle ?
01:13:40 On est vraiment en droit de se poser la question
01:13:42 Le Miguillot avec nous, on parle de milliards d'euros qui s'évaporent, vous allez voir
01:13:47 Nouvelle journée de galère dans les trains de banlieue et les RER en région parisienne
01:13:50 Le trafic est très perturbé en raison d'une grève de cheminots
01:13:53 On va regarder les perturbations, un train sur cinq sur la ligne du RER D
01:13:57 Et la ligne R du Transilien, seulement en hors de pointe d'ailleurs sur le RER E
01:14:02 C'est guermieux, deux trains sur cinq qui ne rouleront pas entre 10h et 17h
01:14:08 On va partir sur le terrain
01:14:09 On va retrouver Laurent Scellarié, Maxime Le Gueye, vous êtes en gare de Maison-Alfort
01:14:13 Et ici c'est une grève qui impacte directement les voyageurs que vous avez rencontrés
01:14:18 Oui Augustin, une grève, une de plus, qui contraint les usagers de la SNCF
01:14:25 Nous sommes effectivement en gare de Maison-Alfort
01:14:28 Gare qui est d'ordinaire fréquemment desservie par la ligne du RER D
01:14:32 Mais aujourd'hui c'est la ligne qui est le plus touchée par ce mouvement de grève
01:14:36 Puisque vous l'avez rappelé, seulement un train sur cinq sera en circulation aujourd'hui
01:14:41 Alors les voyageurs les plus prévoyants ont pu prendre leur disposition
01:14:45 Pour trouver des moyens de circulation alternatifs pour se rendre au travail
01:14:50 Même si ils multiplient par deux ou par trois leur temps de trajet habituel
01:14:55 Les autres en revanche découvrent avec agacement la forte perturbation du trafic ce matin
01:15:00 Je vous propose de les écouter
01:15:02 C'est une grève qui est très bien organisée pour une fois
01:15:06 Aujourd'hui aller au bureau ça va être extrêmement compliqué
01:15:09 Ils ont réussi à couper leur RER D au milieu de Paris
01:15:12 Et pour moi c'est littéralement un coup critique
01:15:15 Et oui du coup c'est littéralement multiplié par deux voire trois mon temps de trajet pour aujourd'hui
01:15:21 Je rentre à la maison, je ne peux pas aller travailler
01:15:24 Il n'y en a que de RER jusqu'à la gare de Lyon
01:15:27 Et après le soir pour rentrer à la maison je vais prendre trois ou quatre heures pour rentrer
01:15:31 Alors je rentre à la maison, je ne peux pas y aller travailler
01:15:33 C'est vraiment pénible
01:15:35 On a du mal à trouver du transport, à aller travailler en temps et en heure
01:15:40 Et c'est vraiment compliqué pour nous qui travaillons sur Paris
01:15:44 On va parler dans un instant avec vous Michel Kidor de la Fnote
01:15:49 Merci d'être là représentant des usagers
01:15:53 Puis il y a cette question que je vous pose ce matin
01:15:55 Est-ce que vous êtes choqués par ces grèves à répétition ?
01:15:58 Il y a deux France, une qui travaille, qui cherche à travailler parfois
01:16:01 Quand les autres les laissent se déplacer
01:16:05 Et une autre qui profite de sa position pour bloquer, vous enregistrer vos vidéos
01:16:10 On va vous entendre dans un instant
01:16:12 La réaction en Israël après la demande d'un mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahou
01:16:15 Je vous rappelle que c'est Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale
01:16:19 Qui a réclamé des mandats d'arrêt notamment contre le Premier ministre israélien
01:16:22 Benjamin Netanyahou qui a dit rejeter avec dégoût cette annonce
01:16:26 Tout comme de nombreux israéliens, quelles que soient leurs sensibilités politiques
01:16:30 Comme nous l'explique depuis Israël notre journaliste international Harold Himan
01:16:35 Les israéliens se réveillent dans le choc
01:16:40 Non pas qu'ils s'attendaient à une décision favorable de la part de la Cour pénale internationale
01:16:47 Mais le fait de voir leur Premier ministre et leur ministre de la Défense
01:16:52 Qualifiés de paria pratiquement au même titre que les chefs militaires et civils
01:17:01 De l'organisation terroriste Hamas, ça c'était insupportable
01:17:06 Donc sur tout l'échiquier politique de la gauche à la droite, c'est un rejet
01:17:13 Il n'y a pas d'équivalence morale entre le Hamas qui a lancé un génocide
01:17:21 Via un massacre le 7 octobre
01:17:24 Et l'armée israélienne qui essaye d'éliminer cette organisation terroriste
01:17:31 Et même à la gauche toute de l'échiquier dans le journal Haaretz
01:17:36 On rejette cette équivalence mais on ne peut pas s'empêcher de lancer une pique
01:17:42 Contre Benjamin Netanyahou dont la gestion de la guerre
01:17:46 A amené le pays à être si mal vu de la Cour pénale internationale
01:17:51 Sentiment qui n'est pas partagé dans le reste de la presse
01:17:56 Voilà Harold Eman depuis Israël
01:18:00 La mauvaise surprise d'un automobiliste britannique
01:18:03 Il s'est retrouvé avec 55 000 euros d'amende
01:18:06 Ce dernier qui a déménagé n'a jamais reçu les 317 avis de pénalité d'amende non payée
01:18:12 Envoyés à son ancienne adresse
01:18:14 Des amendes pour avoir circulé dans des zones à faible émission
01:18:17 Le malheureux conducteur a fait appel de ses concitoyens
01:18:20 Il y a un moment on sait ce qu'on fait quand même non ?
01:18:22 Oui mais il n'a pas reçu ses 317 avis de pénalité alors il a fait une réclamation
01:18:26 C'est un automobiliste qui parle mais quand on est en dehors des clous généralement on le sait
01:18:32 Il a tout de même fait appel de ses réclamations auprès de l'administration
01:18:35 Qui a refusé sa demande
01:18:37 Alors morale de l'histoire toujours faire suivre son courrier
01:18:39 Dans les grandes agglomérations maintenant grève dans les transports en commun
01:18:44 En voiture c'est extrêmement compliqué
01:18:46 Les vélos sont parfois dans un sale état
01:18:48 Il reste les baskets, une bonne paire de baskets on n'a pas trouvé mieux
01:18:52 J'espère qu'on en avait une bonne pour les JO parce que ça va être sympa
01:18:54 Déjà que maintenant ça y est tous les ponts parisiens sont en train d'être fermés les uns après les autres
01:18:58 Ça s'annonce compliqué, pour ceux qui seront là
01:19:01 Exactement
01:19:02 Michel Kidor vice-président de la FNOT
01:19:05 On va parler de la grève des RE
01:19:08 Est-ce que c'est le moment franchement de faire grève ?
01:19:11 Est-ce que c'est le seul moyen d'obtenir une augmentation ?
01:19:13 On peut demander une augmentation, c'est une bonne guerre
01:19:15 Tout le monde est dans ce cas là
01:19:17 Mais on n'est pas obligé de tout bloquer
01:19:19 Donc on va en parler avec vous dans un instant
01:19:21 Vous représentez les usagers de la SNCF
01:19:23 A tout de suite
01:19:25 C'est nous il est 8h20 merci d'être avec nous
01:19:29 Bon courage si vous cherchez à prendre un RER aujourd'hui en Ile-de-France
01:19:32 C'est très compliqué à cause de la grève des cheminots
01:19:35 On est avec vous Michel Kidor, bonjour
01:19:37 Merci d'être là, vice-président de la FNOT
01:19:39 Fédération Nationale des Usagers des Transports
01:19:42 Bon, question toute simple
01:19:44 Comment vous réagissez à cette nouvelle grève des usagers ?
01:19:47 Le grève des cheminots pardon
01:19:49 Des usagers ?
01:19:51 Ils auraient de bonnes raisons de faire des grèves eux par contre
01:19:53 On pourrait mais on ne peut pas, on ne voudra pas
01:19:55 Non c'est récurrent et ça devient lassant
01:19:57 Ce sont les départs en vacances
01:19:59 C'est telle ou telle catégorie qui se révoltent
01:20:01 C'est une mise en scène à chaque fois qui a tendance
01:20:05 Dont le rythme a tendance à s'intensifier
01:20:07 Donc c'est lassant
01:20:09 Ça s'intéresse, vous notez une intensification des grèves ?
01:20:11 Écoutez, il n'y a pas tellement longtemps, j'ai été invité sur un certain nombre de plateaux
01:20:14 dont le vôtre pour parler de la dernière grève des contrôleurs
01:20:16 ou de je ne sais pas qui
01:20:18 Donc ça devient un mécanisme dont je ne pense pas qu'il recueille le soutien de la majorité de la population
01:20:24 C'est quand même inquiétant parce qu'on est quand même dans le domaine du service public
01:20:28 C'est plus du TGV commercial
01:20:30 Quand même, un partout, balle au centre
01:20:33 On est à un mois des JO
01:20:35 Et c'est maintenant qu'on se préoccupe du traitement social des cheminots
01:20:38 Ils profitent de leur position pour être très clair
01:20:40 Oui, la grève thrombose, c'est une vieille technique qui est connue depuis très longtemps
01:20:45 Donc on est là dans un mécanisme qui a tendance à se répéter
01:20:49 Il y a eu un certain nombre d'erreurs qui ont été commises par les syndicats
01:20:54 Notamment les deux plus extrémistes, SUD et CGT
01:20:57 Et je ne pense pas que là, la population suive indéfiniment
01:21:00 Donc là, je crois qu'il faut que le dialogue social démarre
01:21:02 Mais est-ce raisonnable de le démarrer si peu de temps avant l'échéance importante des JO du mois de juillet ?
01:21:11 Vous représentez la FNOD, la Fédération Nationale des Usagers des Transports
01:21:16 Comment la SNCF indemnise-t-elle ses clients ?
01:21:19 Parce que c'est bien joli de faire grève, on paye son abonnement, on a un jour de service en moins
01:21:23 La grève n'est pas reconnue ni par le droit ni par la jurisprudence
01:21:27 C'est quand même un cas de force majeure
01:21:29 Donc elle n'exonère pas le transporteur de ses responsabilités
01:21:32 Et lorsqu'un voyageur ne peut pas voyager, quel que soit le type de transport utilisé
01:21:36 C'est à l'opérateur, c'est à l'exploitant, à la SNCF en l'occurrence, de rembourser
01:21:40 Et de dédommager éventuellement le voyageur pour l'inconfort et les inconvénients qu'il a vécu
01:21:46 Donc ça c'est une jurisprudence très claire, il faut effectivement la faire jouer à tous les coups
01:21:51 D'accord, et c'est au client de la SNCF de faire la demande ?
01:21:55 Oui, c'est au client de la SNCF de faire demande, sauf si quelqu'un prend l'initiative
01:21:59 Lors d'une dernière grève, de très grosse grève, je me souviens il y a quelques années
01:22:02 Que la région Île-de-France, qui est l'autorité des transports en l'occurrence dans la région Île-de-France
01:22:06 Avait elle-même choisi de dédommager automatiquement les porteurs d'un Navigo
01:22:10 Elle était bien généreuse parce que c'est à l'opérateur de prendre en charge ce risque
01:22:14 Qui réside chez lui et non pas chez l'entité publique responsable des transports
01:22:19 Oui, depuis le début de la matinale, je pose cette question aux téléspectateurs de CNews
01:22:24 Est-ce que vous êtes choqué par ces grèves à répétition ?
01:22:26 Est-ce qu'il n'y a pas deux France, une qui se réveille, qui travaille, qui va travailler
01:22:29 Qui essaye d'aller travailler et une autre qui bloque ?
01:22:32 Voici vos réponses, vous déflashez le QR code et voici vos réponses
01:22:35 Alors moi je ne suis pas choqué par les grèves, même à répétition
01:22:39 Je pense qu'à un moment il faut alerter le gouvernement que le peuple a du mal à vivre
01:22:43 Et qu'on a besoin d'augmentation de salaire par exemple
01:22:47 Mais là où ça ne va pas du tout, c'est souvent les mêmes qui font grève
01:22:52 Donc embêter ceux qui travaillent, d'autant plus que la SNCF, ce n'est pas les plus malheureux
01:22:56 Il faut le reconnaître, mais oui aujourd'hui les salaires sont trop faibles
01:23:01 Il faut vraiment faire quelque chose, c'est important
01:23:04 Oui, bonjour à toute l'équipe de CNews, pour ma part je trouve scandaleux
01:23:08 La SNCF est tout le temps en grève, c'est des grèves à répétition
01:23:12 On dirait qu'ils n'en ont rien à faire des gens qui prennent le train
01:23:15 Non seulement les prix augmentent, mais ce n'est pas sérieux
01:23:18 Ils mettent les gens dans des problèmes au moment des vacances, au moment de Noël
01:23:22 Il y a toujours un truc qui ne va pas avec eux, ça devient de pire en pire
01:23:25 Pourtant je suis soeur d'une famille de cheminots de trois générations, je n'ai jamais vu ça messieurs
01:23:29 C'est vrai qu'il y a une baisse de la qualité de service, une augmentation des prix
01:23:36 C'est comme ça qu'on peut résumer la situation ?
01:23:38 Oui, schématiquement il faut faire la différence entre si c'est du TGV, du TGV, du TMR
01:23:42 Mais grosso modo il y a un mécontentement
01:23:45 Sur les trains du quotidien ?
01:23:47 Sur les trains du quotidien il y a un mécontentement quant à la qualité de service, quant à l'insuffisance de l'offre
01:23:51 Ça n'arrive pas en région parisienne, mais actuellement il y a des régions de France
01:23:57 Qui vont demander aux gens maintenant de réserver leur place pour prendre le TMR
01:24:00 Réserver sa place pour prendre un TMR
01:24:02 Tout ça pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas assez de place
01:24:04 Donc la pénurie d'offres, dont la SNCF est la principale coupable, et les régions aussi
01:24:09 La pénurie d'offres, on la fait retomber sur le voyageur
01:24:12 On lui demande de payer plus cher, d'avoir des contraintes, des remboursements plus difficiles
01:24:16 Et en plus maintenant, c'est le cas dans le Grand Est, c'est le cas dans un certain nombre de...
01:24:20 Dans Normandie, les TMR, réservation obligatoire
01:24:23 Il y a une dérive quelque part de la qualité de service et des contraintes que l'on fait peser sur le voyageur quotidien
01:24:29 Celui, comme vous dites, qui va travailler, qui va étudier, qui va...
01:24:32 On ne prend pas le RER à 7h du matin pour le plaisir, rarement
01:24:37 Est-ce que à terme les transports en commun ne seront pas automatiques ?
01:24:40 Comme certaines lignes de métro dans certaines villes ?
01:24:42 Oui mais il faut que le trafic...
01:24:44 Oui, il faut que le trafic...
01:24:46 C'est le cas, on vient d'automatiser complètement la ligne 4 du métro de Paris
01:24:49 C'est quand même 700 000 voyageurs par jour, donc là ça justifie un investissement très lourd
01:24:53 Et le remplacement de conducteurs par des ingénieurs au PCC de commande
01:24:56 Mais l'avenir, il est à une augmentation de l'offre, à une augmentation de la qualité de service
01:25:02 Et peut-être à trouver de nouveaux modèles économiques, d'ouverture à la concurrence régulée par appel d'offres
01:25:07 Pour stimuler un peu cette industrie qui est assez lourde
01:25:11 Mais qui a des potentiels importants de développement
01:25:14 Comme on le voit d'ailleurs à l'étranger, notamment à côté de chez nous en Allemagne
01:25:17 Le transport régional, maintenant c'est le roi du pétrole en Allemagne
01:25:20 Et les voyageurs ont plus de trains, des trains plus fréquents et des trains de bonne qualité
01:25:24 Donc il faut aussi réfléchir à ce modèle économique qui n'est pas la révolution
01:25:28 Mais qui peut apporter de la satisfaction à la fois aux contribuables
01:25:31 Parce qu'elle se coûte moins cher en argent public
01:25:34 Et aux voyageurs en termes de qualité de service et de coûts
01:25:36 Merci beaucoup Michel Kidor, vice-président de la Fédération Nationale des Usagers
01:25:40 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews
01:25:44 Tiens on va parler d'erreurs dans le versement des aides sociales avec l'homique Guillaume
01:26:06 RSA, aide au logement, primes d'activité, le versement de ces aides sociales
01:26:10 Fait de nombreuses erreurs, c'est ce que dénonce la Cour des comptes
01:26:14 Oui en effet Romain, la Cour vient de refuser de certifier les comptes de la branche famille de la sécurité sociale
01:26:20 Ce n'est pas rien parce qu'il y a trop d'erreurs
01:26:22 En clair on déverse chaque année des milliards d'aides sociales
01:26:24 Mais on ne contrôle pas suffisamment la façon dont on distribue cet argent
01:26:28 Comme si c'était des billets de monopolie
01:26:31 En tout, la Cour estime que 7,4% du montant des prestations est concerné par les erreurs
01:26:36 Et notamment le RSA, la prime d'activité et les aides au logement
01:26:40 Le RSA c'est l'aide qui cumule le plus d'erreurs
01:26:43 Un quart des versements seraient erronés et généralement en faveur des bénéficiaires
01:26:48 Dont certains continuent de le toucher alors qu'il n'y aurait plus ou pas droit par exemple
01:26:52 A noter aussi qu'une pension de retraite sur 8 est incorrecte
01:26:55 Là c'est le plus souvent en défaveur des bénéficiaires
01:26:58 En tout, les erreurs ont représenté 5,5 milliards d'euros en 2023
01:27:03 Des sommes qui ne seront pas recouvrées par la sécurité sociale
01:27:06 A noter que l'année dernière c'était encore pire avec 5,8 milliards d'euros
01:27:10 Mais je ne suis pas sûr qu'on puisse se réjouir de cette amélioration à la marge
01:27:14 Pourquoi elles ne sont pas recouvrées ? Petite question bonus
01:27:17 Parce que ça y est les comptes sont clos et on ne va pas chercher à les réparer
01:27:20 Donc l'Etat, pour parler clairement, s'assoit sur quelques milliards
01:27:24 Le luxe de le faire, tant qu'il y en a qui payent
01:27:28 Comment s'expliquent ces erreurs ? Par manque de contrôle ?
01:27:31 D'abord par la complexité du système d'aide et par leur trop grand nombre
01:27:34 Avec de plus en plus de règles qui changent de plus en plus fréquemment
01:27:38 Mais aussi parce qu'aujourd'hui les aides sont versées à partir des déclarations
01:27:41 Des allocataires qui peuvent se tromper, notamment en déclarant leurs ressources
01:27:44 Tous les trimestres. Alors on espère que les choses vont changer et évoluer
01:27:48 Dans le bon sens avec la mise en place de la solidarité à la source
01:27:52 Désormais les déclarations seront pré-remplies, ce qui devrait limiter un certain nombre d'erreurs
01:27:56 Alors là on parle d'erreurs, il y a aussi la fraude
01:27:59 Oui, même si dans certains cas c'est difficile de savoir ce qui relève de l'erreur ou de la fraude
01:28:02 Un oubli ou un mauvais montant déclaré, est-ce que c'est réellement de l'erreur ou de la fraude ?
01:28:09 Est-ce que c'est volontaire ou non ? C'est compliqué de le savoir
01:28:12 Pour la Cour des comptes, en tout cas, la fraude aux aides de la Sécurité Sociale
01:28:15 Représente 4,9% des prestations versées, encore des milliards
01:28:20 3,9% exactement pour 2023, un chiffre en hausse de 39% par rapport à 2021
01:28:26 La précédente enquête, rappelons quand même derrière tous ces chiffres
01:28:30 Que tout cet argent qui concerne les aides sociales, c'est notre argent à tous
01:28:34 L'argent de ceux qui y travaillent et qui contribuent à la solidarité nationale
01:28:38 On peut se dire que le minimum, ce serait que cet argent ne soit pas distribué n'importe comment
01:28:43 Ce taux d'erreur et ces taux de fraude ne sont pas acceptables quand on est le pays
01:28:48 Quand on est le pays où l'Etat fonctionne le plus pour financer ses aides
01:28:54 On est le pays où il y a le plus d'argent qui est prélevé sur les salaires notamment
01:29:01 Et sur le travail, il faut vraiment que la Sécurité Sociale se ressaisisse
01:29:04 Et vite, et qu'on retrouve des taux d'erreur acceptables
01:29:07 Oui, parce que d'autant plus que quand on se trompe sur un RSA, le RSA c'est à vie
01:29:11 Oui, tant qu'on déclare effectivement tous les trimestres des ressources en dessous des boulots
01:29:17 S'il y a une erreur et si elle n'est pas détectée, effectivement ça continue
01:29:21 Merci Lomik
01:29:22 Allez, dis-toi que c'est la vie
01:29:41 C'est le dernier titre de Kinvey qu'on vous fait découvrir ce matin
01:29:45 Boom boom boom boom, I want you in my room
01:29:48 Passionnés d'art et de collection, retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original
01:29:53 Et dans cette chanson, le chanteur actuellement en tournée pour fêter ses 15 ans de carrière
01:29:59 Essaye de prendre la vie du bon côté, ce qui rappelle d'ailleurs l'un de ses titres phares
01:30:03 Cette chanson, "Dis-toi que c'est la vie", vous l'entendez dans la matinale de CNews
01:30:07 Et c'est un hit sur TikTok
01:30:13 Dis-toi que c'est la vie
01:30:15 La la la la la la la la la la
01:30:20 Dis-toi que c'est la vie
01:30:22 Je t'ai rêvé dans la tête
01:30:24 Et toi, et toi, dis-moi ce qui t'entait
01:30:27 Oui, dis-moi, dis-moi, garde l'esprit à la fête
01:30:31 Chaque fois, chaque fois que la tristesse te guette
01:30:35 C'est ça, c'est ça
01:30:37 Dans la vie, il y a des hauts et des bas
01:30:41 De gauche à droite, la vie file quand tout va
01:30:45 Oui, dans la vie, il y a des hauts et des bas
01:30:48 De gauche à droite, la vie file quand tout va
01:30:52 La la la la la la la la la
01:30:56 C'était votre programme avec eBay
01:30:58 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original
01:31:03 Restez bien avec nous, dans un instant, Jérôme Béglé va revenir sur la vie et la carrière
01:31:10 de Jean-Claude Godin à tout de suite
01:31:12 Jérôme Béglé avec nous, bonjour Jérôme
01:31:18 Bonjour Romain
01:31:19 Directeur général de la rédaction de Paris Match, vous nous parlez Jérôme de Jean-Claude Godin
01:31:23 ancien maire de Marseille, décédé hier, figure incontournable de la vie politique depuis près de 40 ans
01:31:29 Plus marseillais que Jean-Claude Godin, ça ne se pouvait pas
01:31:32 Né en octobre 1939 dans la cité phocéenne, il entre en 1965
01:31:37 Il a tout juste 26 ans au conseil municipal de la ville, un cénacle qu'il ne quittera que 55 ans plus tard
01:31:44 Rendez-vous compte, après avoir été pendant plus d'un quart de siècle maire de Marseille
01:31:48 Pour sa ville, il aura tout sacrifié
01:31:51 Un destin national, il ne fut ministre que 18 mois, de novembre 1995 à juin 1997
01:31:56 Et encore, à l'aménagement du territoire, à la ville, à l'intégration pour faire avancer les dossiers marseillais
01:32:02 Il aura sacrifié également sa vie privée
01:32:04 Godin n'avait ni femme ni enfant, pas de vie, serait-on tenté de dire
01:32:07 Sa seule fiancée connue était Marseille, qui ne quittait qu'à regret pour monter à Paris 2 ou 3 jours par semaine
01:32:13 Pour siéger au Sénat ou pour souffler dans sa résidence du Var, où il est mort la nuit dernière d'une crise cardiaque
01:32:18 Alors Jean-Claude Godin, c'est l'archétype du politique à l'ancienne, du baron local
01:32:23 Toujours prêt à discuter avec ses opposants, s'appuyant sur ses alliés
01:32:27 Qui s'avaient ménagé ou châtié selon les circonstances
01:32:30 Passant des accords avec la CGT et FO, les syndicats les plus puissants de Marseille
01:32:33 Cumulant des fonctions au département et à la région
01:32:36 Dans l'unique but de trouver des financements
01:32:38 Ou de s'assurer que sa ville serait bien traitée par les exécutifs locaux
01:32:42 Et sachant se jouer des décisions des états-majors parisiens
01:32:45 Si ces décisions venaient contrarier ses volontés ou ses ambitions locales
01:32:49 Ce moule de poids lourd régional est cassé
01:32:52 Et pour tout dire manque déjà pas mal au paysage politique national
01:32:55 Bon, il a consacré sa vie à Marseille
01:32:58 Est-ce qu'il laisse derrière lui un bon bilan ?
01:33:00 Alors c'est une question difficile et qui mérite une réponse un peu nuancée
01:33:05 Alors en 4 mandats, Jean-Claude Godin a fait passer le chômage dans sa ville
01:33:09 Il l'a fait baisser en gros de 5 à 6 points
01:33:11 Il a développé le port de la Joliette, l'avenue de la République
01:33:14 Et la plus longue avenue haussmanienne de France avec un peu plus de 1,1 km
01:33:18 Il a réaménagé le vieux port, il a construit des logements sociaux
01:33:21 Il a finalement redynamisé une ville que son prédécesseur Robert Vigouroux avait un peu halanquée
01:33:26 Mais l'insécurité, le trafic de drogue et notamment l'effondrement de ces fameux immeubles de la rue d'Aubagne en novembre 2018
01:33:32 Viennent ternir son bilan
01:33:34 Jean-Claude Godin lui-même sortira meurtri, très meurtri de cette épreuve
01:33:38 Opposants et amis politiques parleront du mandat de trop
01:33:41 Imaginez Romain qu'il a cumulé en tout 122 années de mandat électif, dit-il au service de Marseille
01:33:47 Alors le Marseille qui nous inquiète tant aujourd'hui et dont on parle trop souvent dans les médias
01:33:51 Est celui qu'il a laissé en quittant la mairie il y a 4 ans
01:33:54 Les privilèges notamment dont bénéficient les fonctionnaires municipaux
01:33:57 Ou cette ville coupée en deux entre les grandes familles et la grande pauvreté de l'autre côté
01:34:02 C'est aussi de la responsabilité de Jean-Claude Godin
01:34:04 On ne peut pas l'absoudre de ce bilan aujourd'hui
01:34:07 On a beaucoup parlé d'une co-gestion avec les syndicats et notamment avec Force Ouvrière
01:34:11 Force Ouvrière c'était le syndicat ultra majoritaire municipal
01:34:15 A la territoriale
01:34:16 Et la CGT c'est le syndicat qui dirige le port autonome de Marseille
01:34:20 Tiens on va regarder la une de la Provence qui rend hommage évidemment à Jean-Claude Godin
01:34:25 Regardez cette belle une de nos confrères de la Provence
01:34:28 Il était Marseille, voilà Jean-Claude Godin né en 1939 et donc décédé hier
01:34:35 Merci beaucoup Jérôme Béglé
01:34:37 8h10 soyez là, Laurence Ferrari reçoit ce matin Marion Maréchal
01:34:40 Tête de liste du parti Reconquête pour les Européennes
01:34:42 Marion Maréchal invitée de la grande interview sur CNews et sur Europe 1
01:34:46 8h10 tout de suite le temps, Alexandra Blanc
01:34:50 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys
01:34:54 Légère et résistante pour vos prochains voyages
01:34:58 C'était la météo avec Groupe Verlaine
01:35:00 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance
01:35:04 Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:35:06 Alexandra, beaucoup de pluie sur la capitale
01:35:10 Oui en effet, regardez cette image prise hier en cours de soirée avec de fortes précipitations
01:35:15 Du côté de Paris, vous voyez la Tour Eiffel sous la pluie
01:35:19 On remercie évidemment le photographe Bertrand Enculique pour cette magnifique image prise hier en cours d'après-midi
01:35:25 On programme aujourd'hui de fortes précipitations
01:35:27 D'ailleurs aujourd'hui, ce sera bel et bien la pire journée de la semaine en termes de conditions
01:35:31 Météo avec une vigilance sur le département de la Gironde ou encore de la Charente maritime
01:35:36 Avec en vue de fortes précipitations
01:35:38 On retrouve également un temps très instable, très variable en remontant vers les frontières de l'Est
01:35:43 En passant également par le Lyonnais ou encore par la Bourgogne et puis du Grand-Bottan autour du golfe du Lyon
01:35:48 Avec néanmoins le maintien du vent
01:35:50 Dans l'après-midi, on aura de nouveau des orages, de la graine
01:35:53 Un temps très instable sur toutes les régions du Nord
01:35:55 Attention également aux fortes précipitations qui pourraient engendrer quelques inondations sur le Nord-Est
01:36:01 Beaucoup de pluie entre la Lorraine, l'Alsace ou encore du côté de la Moselle
01:36:05 Les températures quant à elles sont plutôt douces ce matin
01:36:08 13° à Paris, 13° pour le Pays Basque
01:36:10 Température assez douce également à Nice avec 16°
01:36:13 Et dans l'après-midi, ça reste un peu frais à l'échelle nationale
01:36:16 Avec 17° seulement sur la façade Ouest, 19° le long de la Garonne
01:36:21 21° à Lyon, 22° à Paris, 19° en Bretagne et 24° en moyenne sur l'arc méditerranéen
01:36:29 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys
01:36:34 Légère et résistante
01:36:38 C'était la météo avec Groupe Verlaine
01:36:40 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance
01:36:44 Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:36:46 C'est News, il est 8h, bienvenue à tous
01:36:49 A la une ce matin, le rapatriement de ressortissants australiens et néo-zélandais a commencé en Nouvelle-Calédonie
01:36:55 Des avions militaires ont été affrétés
01:36:57 On va rejoindre notre envoyé spécial, Régine Delfour en direct avec nous, avec Thibault Marcheteau
01:37:01 A tout de suite Régine
01:37:03 La France dit soutenir la Cour pénale internationale et son indépendance
01:37:07 Réaction du Quai d'Orsay cette nuit, quelques heures après l'annonce du procureur de la CPI
01:37:12 Qui réclame des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou
01:37:15 Au même titre que les terroristes du Hamas
01:37:18 Décryptage de la position française avec Gautier Lebret
01:37:21 A tout de suite Gautier
01:37:22 Et puis le pot de départ de Kylian Mbappé hier soir dans un restaurant italien
01:37:26 Très chic évidemment, de l'avenue Montaigne à Paris
01:37:28 Il y avait beaucoup de monde, beaucoup de fans
01:37:30 A la question de savoir où le joueur star jouera l'année prochaine
01:37:34 Sa mère a répondu "Vous le savez déjà"
01:37:36 Ce qui renforce la thèse bien sûr d'une arrivée de Kylian Mbappé au Réal Madrid
01:37:41 Le retour au calme, il se poursuit sur l'ensemble du territoire de Nouvelle-Calédonie
01:37:44 Ce sont en tout cas les mots de Louis Lefranc, le haut commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie
01:37:48 Depuis Paris où s'est tenu un conseil de défense hier soir
01:37:52 Emmanuel Macron a salué de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre dans l'archipel
01:37:57 Il a également annoncé l'arrivée prochaine de 600 nouveaux effectifs
01:38:00 Et du déploiement de militaires pour protéger les bâtiments publics
01:38:03 On va rejoindre tout de suite sur place nos envoyés spéciaux
01:38:06 Régine Delfour avec Thibaut Marcheteau
01:38:09 Régine, vous êtes devant la base militaire de Magenta
01:38:12 Où un avion néo-zélandais et deux avions australiens ont atterri pour rapatrier des ressortissants
01:38:19 Oui absolument Augustin, vous pouvez le voir sur les images de Thibaut Marcheteau
01:38:26 Vous avez en face de vous le deuxième avion de la Royal Australian Air Force
01:38:31 Puisque le premier a déconné il y a quelques minutes
01:38:34 Un petit peu plus loin là-bas, c'est celui de la Nouvelle-Zélande
01:38:38 Ce sont donc, vous l'avez dit, des avions militaires qui vont transporter environ 300 ressortissants
01:38:44 Comme l'avaient annoncé l'Australie et la Nouvelle-Zélande
01:38:48 On a vu en début d'après-midi 5 bus emmenés, accompagnés à cet aérodrome de Magenta
01:38:56 Qui est transformé en base militaire
01:38:58 Donc ces ressortissants étaient escortés par les forces de l'ordre de la police française
01:39:04 Sur le tarmac, par les militaires français mais aussi les militaires australiens
01:39:10 Alors Régine, malgré les annonces d'un retour au calme, il y a toujours des tensions
01:39:17 Oui absolument, et pas plus tard qu'il n'y a même pas une demi-heure
01:39:23 Il y avait, derrière nous, puisque nous sommes dans ce quartier Magenta
01:39:27 Qui est un quartier assez sensible, 4 véhicules incendiés, qui brûlaient
01:39:32 Les pompiers sont intervenus maintenant, le feu est circonscrit
01:39:36 Mais toute la nuit il y a eu plusieurs incendies et incidents dans cette île à Nouméa
01:39:43 Notamment dans le nord de Nouméa mais aussi dans un autre quartier de Normandie
01:39:49 Où nous avons pu nous rendre avec Thibault Marcheteau
01:39:52 Et on a pu constater l'ampleur des dégâts, notamment tous ces magasins brûlés
01:39:57 Et des carcages de véhicules très nombreux
01:40:00 On nous a dit que ce soir il risquait d'y avoir à nouveau des tensions ici en Nouvelle-Calédonie
01:40:06 Régine Delfour avec Thibault Marcheteau, merci beaucoup à tous les deux
01:40:12 Les réactions après le mandat d'arrêt réclamé par le procureur de la CPI, la Cour pénale internationale
01:40:18 Karim Khan contre des dirigeants israéliens au même titre que les terroristes du Hamas
01:40:24 Gautier Lebret avec nous, le Quai d'Orsay, donc Paris, a réagi cette nuit
01:40:29 Tout comme la Maison Blanche mais ce n'est pas vraiment le même ton
01:40:32 Ah non, c'est deux réactions diamétralement opposées
01:40:34 Le Quai d'Orsay dit que la France soutient la CPI, son indépendance
01:40:38 Et la lutte dans toutes les situations, que ce soit, c'est ce qu'on comprend, des situations du Hamas
01:40:46 Ou du gouvernement israélien
01:40:49 Joe Biden, à l'inverse, dit que la demande du procureur de la CPI
01:40:53 C'est-à-dire d'émettre un mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense
01:40:58 Et bien cette demande est scandaleuse
01:41:00 Le mandat d'arrêt réclamé par le procureur de la CPI contre le Premier ministre israélien
01:41:03 Est scandaleux, dit le président des Etats-Unis
01:41:05 Et il dit bien qu'il n'y a aucune équivalence à faire entre le Hamas et le gouvernement israélien
01:41:11 Renvoyé donc dos à dos par ce procureur
01:41:13 Ce que ne dit pas la France
01:41:15 Et sur un autre sujet, la Maison Blanche et le Quai d'Orsay s'opposent une nouvelle fois
01:41:20 C'est sur le traitement du président iranien qui est donc décédé dans un accident d'hélicoptère
01:41:25 La Maison Blanche dit qu'il avait du sang sur les mains et pense au peuple iranien
01:41:29 Tandis que la France présente ses condoléances et est en pensée avec la famille du président iranien
01:41:34 Donc voilà, on comprend mal la position du Quai d'Orsay sur ces deux affaires
01:41:38 La CPI et le décès du président iranien
01:41:41 Merci beaucoup Gauthier
01:41:42 On va y revenir d'ailleurs avec Meyer Habib, député des Français établis hors de France
01:41:45 Il sera en direct avec nous, il sera même en plateau avec nous
01:41:48 Non, il sera en FaceTime, pardon
01:41:50 A 8h30 dans la matinale
01:41:54 Soirée d'adieu de Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain
01:41:57 250 invités, que des proches, que des proches
01:42:00 Rien que ça sur l'avenue Montaigne à deux pas des Champs-Elysées
01:42:03 Dans un chic restaurant italien, il y avait plusieurs de ses coéquipiers
01:42:07 Bien sûr des membres du staff ou encore de son service de communication
01:42:10 Et à la sortie du restaurant, les fans étaient nombreux, vous le voyez sur ces images
01:42:14 Les fans, les fans
01:42:17 Les deux, les deux
01:42:19 Ils se sont retrouvés pour acclamer la star et tenter de l'approcher
01:42:22 Il y avait également la maman du joueur de Kylian Mbappé
01:42:25 A qui on a demandé où est-ce que son fils allait jouer l'année prochaine
01:42:29 Et elle a répondu, visiblement, vous journalistes, vous le savez déjà
01:42:32 Voilà, donc ça veut dire c'est le Real Madrid
01:42:34 Ça sous-entend que c'est le Real Madrid
01:42:36 Merci beaucoup Augustin
01:42:37 A 8h06, Marion Maréchal, invitée de Laurence Ferrari
01:42:40 CNews, il est 8h12, c'est la grande interview
01:42:46 Laurence Ferrari, vous recevez ce matin
01:42:48 Marion Maréchal, tête de liste reconquête pour les élections européennes
01:42:52 La grande interview sur CNews et sur Europe 1
01:42:57 C'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1
01:42:59 Bonjour Marion Maréchal, tête de liste reconquête pour les européennes
01:43:02 Avant de parler de la Nouvelle-Calédonie, un mot sur les grèves dans les transports franciliens
01:43:06 Très perturbés en raison d'un mouvement dans le RER
01:43:09 Autour des primes pour les Jeux Olympiques
01:43:12 C'est normal que chaque corporation fasse valoir ses revendications
01:43:15 A quelques encablures, des JO
01:43:16 Non, je vous le dis, c'est insupportable
01:43:18 On est là face à une caste de syndicalistes professionnels
01:43:20 Qui maintenant régulièrement prennent les otages en français
01:43:22 Pour obtenir des avantages complètement démesurés et indécents
01:43:25 Souvenez-vous également de l'accord avec la SNCF
01:43:27 Qui annule complètement la réforme des retraites
01:43:29 Et qui sera in fine payée par les français
01:43:31 Puisque la dette de la SNCF est de près de 24 milliards d'euros
01:43:34 Donc moi je ne comprends pas qu'on ait un gouvernement
01:43:36 Qui chaque fois cède à ce chantage
01:43:38 Au lieu de poser le grand sujet
01:43:40 Qui est celui de la réforme syndicale dans notre pays
01:43:42 Nous ne devons plus avoir une caste de syndicalistes professionnels
01:43:44 Nous ne devons plus avoir des syndicalistes qui aujourd'hui
01:43:46 Ont des heures de délégation qui dépassent la moitié de leur temps de travail
01:43:48 Qu'est-ce que vous proposez alors ?
01:43:49 Typiquement une réforme, c'est-à-dire qu'il faut dorénavant
01:43:51 Syndicalisme de masse ?
01:43:52 Plus de subventions publiques
01:43:53 C'est-à-dire que dorénavant les syndicats doivent vivre de leurs adhésions
01:43:56 Il ne doit plus y avoir de renouvellement possible de mandat au-delà de deux fois
01:43:59 Il ne doit plus y avoir de délégués syndicaux
01:44:01 Qui consacrent plus de 50% de leur temps de travail
01:44:04 À justement de la représentation syndicale
01:44:06 Il ne doit plus y avoir de monopole syndical
01:44:08 Comme c'est le cas aujourd'hui au premier tour
01:44:10 Bref, nous devons faire en sorte d'avoir des syndicats
01:44:12 Qui soient véritablement représentatifs des salariés
01:44:15 En particulier dans la fonction publique
01:44:16 Et surtout, et surtout, nous devons durcir aujourd'hui
01:44:20 Les conditions du droit de grève
01:44:21 Qui, je le rappelle, au départ n'existait pas
01:44:23 Dans le statut de la fonction publique
01:44:25 Puisque c'était la contrepartie à l'emploi à vie
01:44:27 Il n'est pas normal qu'il y ait cette prise en otage
01:44:29 A particulier au moment où il y a les vacances scolaires
01:44:31 Et donc les moments les plus difficiles
01:44:32 Donc on supprime le droit de grève ?
01:44:33 Et donc à minima, il faut interdire le droit de grève
01:44:35 Au moment des vacances scolaires et des jours fériés
01:44:38 Dans la fonction publique
01:44:39 Ce qui paraît être le minimum, en contrepartie une fois de plus
01:44:41 De l'emploi à vie et de la sécurité de l'emploi à vie
01:44:42 Ce serait constitutionnel vous croyez ?
01:44:44 Ah ben, je pense que c'est tout à fait possible
01:44:46 Encore faut-il s'en donner les moyens
01:44:47 Puisque une fois de plus, dans le statut de la fonction publique
01:44:49 Tel qu'il a existé
01:44:50 Au départ, ce droit de grève n'existait pas
01:44:52 Il a fini par être acquis
01:44:54 Aujourd'hui finalement, dans le statut de la fonction publique
01:44:56 On a gardé tous les avantages
01:44:58 En ayant finalement annulé tous les devoirs
01:45:00 Qui incombaient en parallèle de ces avantages
01:45:02 Donc je pense qu'il faut rééquilibrer ce statut
01:45:04 Et en particulier, une fois de plus, arrêter de mettre ça dans les mains
01:45:06 De syndicats professionnels, disons-le, de gauche
01:45:09 Voire d'extrême gauche
01:45:10 Qui cherchent à chaque fois à faire la poche des français
01:45:12 Et donc nous font vivre un enfer
01:45:13 La Nouvelle-Calédonie, toujours aucune issue à la crise
01:45:15 Sécuritaire et politique, pour l'instant, dans l'archipel
01:45:18 Est-ce qu'il existe aujourd'hui, pour vous, une autre solution
01:45:20 Que le report de la réforme électorale
01:45:22 Pour que les violences s'arrêtent ?
01:45:23 Moi, je suis contre le report de la réforme électorale
01:45:25 Je considère que faire cela, c'est capituler
01:45:28 Devant les casseurs, devant les émeutiers, devant les violents
01:45:31 Je le rappelle, il y a eu trois référendums
01:45:34 Trois référendums qui ont été organisés
01:45:36 Alors même que 40 000 français ont été interdits de voter
01:45:39 Pendant plus de 30 ans, justement
01:45:41 Pour ne pas défavoriser le vote indépendantiste des canards
01:45:44 Malgré cela, par trois fois, les calédoniens ont fait savoir
01:45:47 Leur volonté d'être français
01:45:48 Il est temps que le cirque s'arrête
01:45:49 Maintenant, c'est le retour de l'autorité de l'État
01:45:52 De la loi de la République
01:45:53 Il ne doit pas y avoir de perspectives de nouveaux référendums
01:45:56 Puisqu'une fois de plus, c'est laisser la policibilité
01:45:58 Aux indépendantistes de maintenir la pression, le chantage, la violence
01:46:01 Ça, c'est pour le Rassemblement National, on en parlera dans un instant
01:46:03 Mais vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron qui dit
01:46:05 Il faut d'abord rétablir l'ordre et ensuite on verra
01:46:08 Oui, le problème d'Emmanuel Macron, si vous voulez
01:46:09 C'est qu'il a fait deux erreurs
01:46:10 La première erreur, c'est qu'il y a eu un terrible manque d'anticipation
01:46:13 Parce que les tensions telles qu'elles s'expriment aujourd'hui
01:46:15 A leur paroxysme, en réalité, existent depuis maintenant
01:46:17 Des mois et des mois, avec des menaces particulièrement explicites
01:46:20 De ces organisations indépendantistes
01:46:22 Qui d'ailleurs, rappelons-le quand même, sont aussi soutenues
01:46:25 Par des ingérences étrangères
01:46:26 On parle notamment de l'Azerbaïdjan, on parle de la Chine
01:46:29 Qui manifestement veulent utiliser ces organisations
01:46:32 Comme levier de déstabilisation de la France
01:46:34 Ce n'était pas le bon moment pour ça, sur ce territoire
01:46:36 Un, il n'y a pas eu d'anticipation
01:46:37 Mais ce n'était pas le bon moment
01:46:38 Et deuxièmement, il y a un problème d'effectifs
01:46:39 Non, ce n'est pas une question de moment
01:46:41 Une fois plus, les trois référendums ont eu lieu
01:46:42 Donc ceux des GEL, ils devaient pouvoir advenir
01:46:44 Quel que soit le moment
01:46:45 Maintenant, il y a un problème d'effectifs
01:46:47 Ça veut dire que là, on a envoyé un peu plus de 1000 agents supplémentaires
01:46:50 Sur un territoire qui est déjà en grande difficulté
01:46:52 Avec des forces de l'ordre sur place
01:46:53 Qui sont complètement épuisés
01:46:55 Donc on voit bien que la réponse, si vous voulez, en termes d'effectifs
01:46:57 N'est pas à la hauteur
01:46:58 Moi, je vous le dis, très sincèrement
01:47:00 Si on constate qu'aujourd'hui, il y a une difficulté
01:47:02 À ramener l'ordre et la sécurité pour les Français
01:47:04 Parce que, vous savez de quoi on parle
01:47:05 On parle de familles avec des enfants
01:47:07 Qui sont barricadés chez eux, qui n'ont plus accès
01:47:09 Aux médecins, aux soins, à l'alimentation
01:47:12 Qui sont terrorisés parce qu'il y a aujourd'hui
01:47:14 Des bandes ultra-violentes qui détruisent tout sur leur passage
01:47:17 Qui se baladent avec des armes
01:47:18 Et qui menacent l'intégrité physique des Français pacifiques
01:47:21 Quel que soit d'ailleurs l'origine, quand même, disons-le
01:47:23 Si l'État n'est pas en capacité, avec les effectifs qu'il envoie aujourd'hui
01:47:27 D'apporter une réponse, il faut se poser la question
01:47:30 De l'activation de l'État de siège en Nouvelle-Calédonie
01:47:32 L'État de siège ?
01:47:33 Oui, c'est-à-dire l'article 36 de la Constitution
01:47:35 Qui prévoit, en cas d'insurrection armée
01:47:38 Ce qui est le cas en Nouvelle-Calédonie
01:47:40 Nous sommes au bord de la guerre civile
01:47:41 Quand on regarde aujourd'hui ces témoignages
01:47:43 Qui sont d'ailleurs une guerre civile
01:47:44 Sur fond, disons-le, non seulement de haine antifrançaise
01:47:47 Mais de racisme anti-blanc décomplexé
01:47:50 Il faut être capable de se donner les moyens
01:47:52 De passer d'une sécurité civile à une sécurité militaire
01:47:56 Et donc donner les moyens à notre armée
01:47:58 De pouvoir ramener l'ordre et le calme durablement sur ce territoire
01:48:01 Ça changerait quoi l'État de siège ?
01:48:03 Les militaires sont déjà déployés, sont en place
01:48:05 Ils protègent les bâtiments publics
01:48:06 Parce que les policiers et gendarmes sont épuisés
01:48:08 Oui, mais ça leur donne les compétences du maintien de l'ordre
01:48:10 Donc ça soulage une fois de plus nos forces de sécurité civile
01:48:13 Ça permet également des dispositifs dérogatoires
01:48:16 Sur le plan judiciaire
01:48:17 Ça facilite à la fois les interpellations
01:48:19 Et les garde à vue des profils les plus dangereux
01:48:22 Bref, c'est des moyens supplémentaires
01:48:24 Si vous voulez, donnés sur le plan militaire
01:48:25 Pour pouvoir apporter une réponse rapide
01:48:27 Parce que là, la réponse se fait attendre
01:48:28 On a des militaires qui protègent les infrastructures
01:48:30 Mais beaucoup de nos compatriotes là-bas
01:48:32 Se sentent délaissés
01:48:33 Ça veut dire que les familles, les foyers
01:48:35 Eux ne sont pas protégés
01:48:36 D'où le fait qu'ils s'organisent de manière un peu chaotique
01:48:39 En groupe, pas d'ailleurs qu'on toujours armé
01:48:42 Contrairement à ce qu'on dit, non pas en milice aussi
01:48:44 Comme je l'ai entendu, soit disant pour effrayer les canards
01:48:46 Mais simplement pour protéger leur vie et leur famille
01:48:48 Parce qu'ils voient bien que l'État aujourd'hui
01:48:49 N'est pas en capacité de les protéger
01:48:51 Objectivement, c'est une situation inadmissible
01:48:53 Inadmissible
01:48:54 Marion Maréchal, vous demandez l'État de siège aujourd'hui
01:48:56 Je vous demande de se poser la question
01:48:57 Si la situation de vous...
01:48:58 Est-ce que ce n'est pas une escalade ?
01:49:00 Est-ce que ça ne nous amènerait pas à un point de non-retour
01:49:02 Qui fait que les populations ne pourraient plus vivre ensemble sur place ?
01:49:05 Ah non, je crois justement que ce serait le retour du calme
01:49:08 Le retour du calme et de la paix
01:49:09 Parce que rappelons-le, il y a aujourd'hui une majorité des Calédoniens
01:49:12 Qui sont des Calédoniens pacifiques
01:49:14 Y compris d'ailleurs, quelles que soient leurs origines européennes
01:49:17 Ou canaques, et qui souhaitent ce retour au calme
01:49:20 Et qui sont victimes de cette situation
01:49:21 Donc une fois de plus, moi je crois que
01:49:22 Aujourd'hui, l'heure n'est plus au compromis
01:49:24 L'heure n'est plus à la négociation
01:49:25 Nous avons eu 30 ans de négociation
01:49:27 L'heure maintenant est au retour de l'ordre républicain
01:49:29 Et je le dirais aussi pour éviter la contagion
01:49:32 Parce que ce que je vois là, c'est qu'il y a le président
01:49:35 Notamment de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion
01:49:40 La Guyane
01:49:41 Et de la Guyane également
01:49:42 Qui appelle, une fois de plus, au report de ce dégel électoral
01:49:47 Moi ce que je crains, si vous voulez
01:49:48 C'est que si on laisse s'enquister
01:49:50 A la fois cette anarchie sur fond de haine antifrançaise
01:49:54 Et de racisme anti-blanc
01:49:56 Je crains la contagion dans d'autres territoires d'outre-mer
01:49:59 Et donc il ne faut pas que l'Etat puisse laisser entrevoir
01:50:02 Une forme de faiblesse
01:50:04 Et donc une fois de plus, il ne doit pas y avoir de report de ce dégel
01:50:08 Et il doit y avoir le retour de l'ordre républicain sur ce territoire
01:50:11 Comme sur d'ailleurs l'ensemble de la métropole
01:50:13 Marion Maréchal, on est sur CNEWS et sur Europe 1
01:50:15 Le Rassemblement National, vous l'avez évoqué, a une position différente
01:50:18 Marine Le Pen s'est montrée ouverte à un nouveau processus de long terme
01:50:20 Avec un référendum à l'horizon de 40 ans, donc assez longtemps
01:50:23 Et surtout à la reprise du dialogue
01:50:25 Jordane Bardella, qui était notre invitée hier
01:50:27 A assumé, vouloir rassurer et rendre encore une fois crédible
01:50:31 L'hypothèse d'un RN, parti de gouvernement
01:50:33 A la différence de partis plus radicaux comme le vôtre
01:50:35 Oui, moi je suis en désaccord total avec cette proposition
01:50:38 Une fois de plus, j'y vois là une forme de capitulation
01:50:40 Vis-à-vis des émeutiers, vis-à-vis des violents et des casseurs
01:50:44 C'est une forme de chantage qui est fait
01:50:46 Disons-le d'ailleurs, moi je ne vois aucune revendication politique
01:50:48 Dans le fait de piller et brûler
01:50:50 Vous savez, c'était le même phénomène au moment de l'affaire Nahel
01:50:52 On expliquait que les jeunes dans les banlieues allaient, soi-disant
01:50:55 Voler des baskets et des télés
01:50:57 Parce que c'était une manière de venger la mémoire de Nahel
01:50:59 Et quand on les interrogeait, d'ailleurs, ils ne savaient même pas
01:51:01 Qui était Nahel et de quoi on parlait
01:51:03 Non, moi je vois là des bandes de délinquants et de criminels
01:51:06 Qui profitent du chaos et de l'anarchie
01:51:08 Pour laisser s'exprimer leurs pulsions violentes
01:51:11 Et leur haine de la France et des Blancs, disons-le clairement
01:51:15 Et donc c'est ça aujourd'hui, une fois de plus, le sujet
01:51:17 On a la tendance à avoir une lecture extrêmement, si je peux dire
01:51:21 Ethnique de ce conflit
01:51:24 Mais là, il ne s'agit pas uniquement de la question de l'indépendance
01:51:26 En réalité, il y a aujourd'hui des canards qui sont opposés à l'indépendance
01:51:29 Ils représentent 41% de la population
01:51:31 Avec ce gel électoral
01:51:33 Avec ce gel électoral, s'il n'y avait que des Européens
01:51:36 Qui étaient pour le maintien de la République
01:51:38 La Gouvernement fédéral dans la France
01:51:39 Vous comprenez bien qu'il n'y aurait pas eu de victoire
01:51:41 Donc une fois de plus, il ne faut pas avoir une lecture uniquement
01:51:43 Ethnique de cela
01:51:45 Et je crois qu'au contraire, donner la perspective d'un ouf au referendum
01:51:48 C'est donner la possibilité finalement aux indépendantistes
01:51:51 De pouvoir maintenir ce chantage
01:51:53 De pouvoir continuer à manipuler ces jeunes générations
01:51:57 Dans la violence
01:51:59 Et c'est surtout pouvoir continuer à laisser
01:52:01 L'Azerbaïdjan, la Chine ou d'autres puissances étrangères
01:52:04 Tenter de déstabiliser la France sur ce territoire
01:52:06 Parce qu'une fois de plus, disons-le
01:52:08 Si par malheur, et je souhaite que ça n'arrive pas
01:52:11 Un jour, la Nouvelle-Calédonie devenait indépendante
01:52:13 Et n'était plus française
01:52:14 Elle ne deviendrait jamais qu'une colonie chinoise
01:52:16 Parce que c'est ça aujourd'hui, la perspective malheureusement de ce territoire
01:52:19 S'il ne restait pas français
01:52:21 Marion Maréchal hier, Jordan Bardella a appelé vos électeurs
01:52:24 Les électeurs de Reconquête, "Vote utile"
01:52:26 Il a dit "Le vote utile, c'est le Rassemblement National"
01:52:28 Marion Maréchal a fait le choix de quitter le Rassemblement National
01:52:31 Elle est politiquement dans une impasse
01:52:33 Pourquoi neutraliser 5% des voix patriotes
01:52:35 Alors que le RN est un vote utile ? Que lui répondez-vous ce matin ?
01:52:37 Oui, Jordan Bardella fait comme tous les candidats
01:52:39 Il appelle les électeurs du camp d'en face à le rejoindre
01:52:42 Jamais en revanche, il n'a tenté de faire vivre l'Union des Droites
01:52:45 Moi, à la que j'appelle de mes voeux
01:52:46 Il a refusé au moment des élections législatives
01:52:48 Il l'a refusé au début des élections européennes
01:52:50 Il l'a refusé lorsqu'on a voulu proposer un référendum d'initiative populaire sur l'immigration
01:52:56 Bon, c'est son choix, très bien
01:52:58 Mais il faut à un moment donné entendre qu'il y a aujourd'hui
01:53:00 C'est le dernier sondage, au moins 8% des français
01:53:02 Qui ne souhaitent pas voter Rassemblement National
01:53:05 Dans les intentions de vote
01:53:06 Exactement, qui font le choix de Reconquête
01:53:08 Parce qu'ils considèrent aujourd'hui que Reconquête répond davantage à leurs aspirations
01:53:12 Notamment sur les questions économiques, sur les sujets dits de sociétés
01:53:15 Comme par exemple la GPA, dans la lutte contre la propagande wokiste
01:53:19 Contre l'activisme LGBT, dans la lutte face à l'assistanat
01:53:22 Qui considère aujourd'hui ce que ne considère pas le Rassemblement National
01:53:25 Qu'il y a un choc de civilisation avec la civilisation islamique sur le sol français
01:53:28 Bref, que Reconquête a des singularités qui justifient aujourd'hui son existence
01:53:32 Et la nécessité qu'il soit représenté au Parlement européen
01:53:34 Et enfin
01:53:35 Mais le vote utile, c'est un peu ça le danger pour vous
01:53:37 Mais si vous voulez
01:53:38 C'est qu'au dernier moment les électeurs se disent
01:53:40 Qui pourra vraiment peser, c'est l'ORN
01:53:41 Mais de quoi parle-t-on dans le vote utile ?
01:53:43 Justement, parlons de peser
01:53:44 Vous savez, le Rassemblement National est arrivé premier en 2014
01:53:46 Et premier en 2019
01:53:47 Cela n'a pas changé une virgule de la politique européenne
01:53:50 Pour une raison simple
01:53:51 C'est qu'ils sont de fait aujourd'hui dans un groupe marginalisé au Parlement européen
01:53:56 Isolé
01:53:57 A l'inverse, les LR font partie de la majorité d'Ursula von der Leyen
01:54:00 Avec les socialistes et avec les macronistes
01:54:01 Donc aujourd'hui finalement, le seul parti de droite en France
01:54:04 Qui a la fois la volonté d'agir
01:54:06 Mais aussi la capacité d'agir, c'est Reconquête
01:54:08 Parce que nous faisons partie
01:54:09 Avec les pensons des intentions de vote
01:54:10 Oui, tout à fait
01:54:11 Parce que nous faisons partie au niveau européen
01:54:12 Parce que c'est ça l'enjeu
01:54:13 Vous savez, c'est battre Emmanuel Macron au Parlement européen
01:54:15 Nous faisons partie du seul groupe
01:54:16 Qui peut non seulement battre le groupe d'Emmanuel Macron au Parlement européen
01:54:19 Avec nos alliés conservateurs
01:54:21 Mais aussi renverser la majorité
01:54:23 Pour la faire basculer à droite
01:54:24 Et sortir Ursula von der Leyen
01:54:26 Et donc, une fois de plus
01:54:27 Si les Français veulent pouvoir participer
01:54:29 A cette grande recomposition politique au Parlement européen
01:54:31 Qui peut advenir pour la première fois aux élections européennes
01:54:34 Eh bien, ils ont plutôt intérêt à donner de la force à Reconquête
01:54:36 Vous comprenez pourquoi Marine Le Pen s'est rendue à Madrid ce week-end
01:54:38 Pour soutenir le parti Vox
01:54:40 Un parti qui est votre allié à Bruxelles
01:54:42 On n'y comprend plus grand chose en fait
01:54:44 Si, en réalité, je ne suis pas surprise
01:54:46 Parce que vous savez, dans les différents partis
01:54:48 Chaque parti a aussi des relations interpersonnelles
01:54:50 Avec parfois des partis d'autres groupes
01:54:52 C'est le cas en l'occurrence des Espagnols
01:54:54 Que je connais particulièrement bien également
01:54:56 Maintenant, pour être simple
01:54:58 Moi, mon objectif demain, c'est de défendre les intérêts
01:55:00 De la France et des Français au Parlement européen
01:55:02 Pour ce faire, il est évident que
01:55:04 Au-delà de nos alliés conservateurs et de notre groupe
01:55:06 Mon objectif, c'est de pouvoir travailler avec d'autres groupes
01:55:08 Dont celui d'ailleurs du Rassemblement national
01:55:10 Pour pouvoir construire des minorités de blocage
01:55:12 Ou des majorités de projet
01:55:14 Une fois plus, je vous ai dit tout à l'heure
01:55:16 Que je défendais l'union des droites
01:55:18 C'est évidemment aussi pour la faire vivre au niveau du Parlement européen
01:55:20 Vous avez souligné vos différences
01:55:22 Il y a beaucoup de points communs entre votre programme
01:55:24 Et celui du Rassemblement national
01:55:26 Notamment sur l'immigration, instaurer une double frontière française-européenne
01:55:28 Restreindre la libre circulation dans l'espace Schengen
01:55:30 Supprimer les subventions publiques aux ONG
01:55:32 Faire pression sur les pays d'origine
01:55:34 J'ai l'impression que c'est le même discours
01:55:36 Exactement le même discours, à la virgule près
01:55:38 A ceci près, je ne vous le cache pas, que je découvre
01:55:40 Y compris dans la bouche de Jordan Bardella
01:55:42 Des mesures qu'il ne défendait pas il y a encore quelques semaines
01:55:44 Après qu'on ait laissé paraître notre programme
01:55:46 Par exemple la conditionnalité des aides
01:55:48 Aux pays d'origine
01:55:50 Pour l'aide au développement
01:55:52 Sous couvert
01:55:54 Qu'ils reprennent leur clandestin que nous ne souhaitons pas garder ici
01:55:56 Bon, qu'importe, à la limite, tant mieux
01:55:58 Si nous sommes une source d'inspiration, j'en suis très heureuse
01:56:00 Maintenant, évidemment qu'il y a des points communs, c'est tout à fait logique
01:56:02 Il y a aussi des divergences et des différences
01:56:04 Notamment au niveau européen
01:56:06 Par exemple, nous nous sommes très souciés de la question de la démographie
01:56:08 Qui pour nous est un défi continental
01:56:10 Puisque aujourd'hui, vous le savez, depuis 2022
01:56:12 Il y a plus de migrants qui rentrent sur le sol européen
01:56:14 Que d'enfants qui naissent sur le sol européen
01:56:16 Et donc si nous voulons éviter l'immigration de remplacement
01:56:18 Nous devons faire des enfants
01:56:20 Et c'est là où nous considérons que, par exemple, l'Union Européenne
01:56:22 Pourrait déduire une grande partie des politiques familiales des pays
01:56:24 Du déficit des États
01:56:26 Pour ne pas qu'ils rentrent dans la fameuse règle des 3%
01:56:28 Ce qui m'apparaîtrait la moindre des choses
01:56:30 Puisque les politiques familiales, ce sont d'abord des dépenses d'investissement
01:56:32 Il y a aussi beaucoup de questions concernant la sécurité
01:56:34 On a parlé de la Nouvelle-Calédonie
01:56:36 Il y a aussi ces deux agents pénitentiaires
01:56:38 Qui sont morts dans l'heure la semaine dernière
01:56:40 Lors de l'évasion sanglante d'un détenu
01:56:42 Mohamed Amara
01:56:44 Un hommage sera rendu par Emmanuel Macron demain
01:56:46 Est-ce qu'il faut un choc d'autorité dans notre pays, Marie-Marie Schaal ?
01:56:48 Oui, indéniablement
01:56:50 Mais surtout, il faut faire le bilan d'une triple faillite sur cette affaire
01:56:52 La première faillite, c'est d'abord celle de l'autorité judiciaire
01:56:54 Avec un choc de l'autorité judiciaire
01:56:56 Avec un profil qui, le rappelons, entre 11 et 14 ans
01:56:58 a été poursuivi 19 fois
01:57:00 Et 19 fois sans condamnation
01:57:02 Donc évidemment, un jeune délinquant
01:57:04 qui n'a jamais rencontré face à lui l'autorité de l'État
01:57:06 Et donc ça finit avec des profils extrêmement dangereux
01:57:08 La deuxième faillite, c'est celle de la mise en danger
01:57:10 de nos agents pénitentiaires
01:57:12 Moi, j'ai été sur le terrain dans les blocages
01:57:14 J'ai vu des hommes décrire des conditions
01:57:16 de matériel défectif
01:57:18 de véhicules complètement inadaptés
01:57:20 qui sont hallucinantes
01:57:22 Et qui sont des conditions de la vie
01:57:24 de véhicules complètement inadaptés
01:57:26 qui sont hallucinantes, avec des transferts qui sont parfois de nuit vers les hôpitaux
01:57:28 non armés
01:57:30 Donc une fois de plus, il faut savoir où va l'argent public
01:57:32 Certainement pas, en l'occurrence, à cette profession
01:57:34 Et puis la troisième faillite
01:57:36 c'est celle du narcotrafic
01:57:38 puisque nous sommes là face à un fugitif narcotrafiquant
01:57:40 Disons quand même une chose scandaleuse
01:57:42 lorsque les magistrats de Marseille ont témoigné
01:57:44 en expliquant qu'il y avait
01:57:46 une situation extrêmement grave sur le narcotrafiquant
01:57:48 La bataille était quasiment perdue
01:57:50 Exactement. Et bien qu'a fait le ministre de la Justice ?
01:57:52 Au lieu d'en tirer les conclusions et de mettre en place
01:57:54 par exemple comme nous le défendons, le modèle des lois antimafia à l'italienne
01:57:56 Eh bien il est allé à Marseille
01:57:58 il a réprimandé ses magistrats
01:58:00 et il leur a demandé de se taire
01:58:02 Voilà aujourd'hui qu'elle a été la réponse de l'Etat
01:58:04 Donc répondons sur ces trois faillites et nous aurons peut-être, j'espère, une chance de pouvoir changer les choses
01:58:06 À propos de Mohamed Amra, vous dites
01:58:08 il faut le retrouver mort ou vif, Marion Maréchal
01:58:10 Donc on ne se soucie pas de l'Etat de droit en réalité ?
01:58:12 Non, non, c'est très simple. Qu'est-ce que j'ai voulu dire par là ?
01:58:14 C'est très simple, c'est comme sur l'affaire Kwashi
01:58:16 C'est-à-dire que si nos forces de l'ordre, je le souhaite, retrouvent cet individu dangereux
01:58:20 et qu'il y a un refus d'obtempérer de leur part
01:58:23 et qu'il y a le moindre risque que nos forces de l'ordre soient mises en danger
01:58:27 face à des hommes armés, eh bien je souhaite qu'ils n'hésitent pas à tirer
01:58:30 et qu'il n'y ait aucune hésitation parce que trop souvent nos forces de l'ordre
01:58:33 du fait aujourd'hui de la politique du pas de vague
01:58:37 du fait de l'inversion des valeurs, craignent de tirer et donc se mettent en danger
01:58:40 et il y a trop de victimes, trop de blessés, trop de morts de ce côté-là
01:58:43 J'ai une dernière question Marion Maréchal concernant la Cour pénale internationale
01:58:46 Le procureur de cette Cour pénale internationale a demandé un mandat d'arrêt
01:58:49 contre Benjamin Netanyahou et aussi contre les dirigeants du Hamas
01:58:52 qui sont envoyés dos à dos. Le président américain dénonce cette décision scandaleuse
01:58:56 La France en revanche soutient la CPI, son indépendance, la lutte contre l'impunité
01:59:01 dans toutes les situations à travers un comité du Quedorce. Est-ce que c'est un scandale ?
01:59:04 Oui, le parallèle est une honte. Faire un parallèle aujourd'hui entre les dirigeants israéliens
01:59:09 et le Hamas qui est une organisation terroriste, islamiste, qui a des ramifications partout
01:59:14 et qui menace d'ailleurs y compris la France par des actes terroristes n'a aucun sens
01:59:18 et moi je réfute totalement d'ailleurs ce qui est insinué à travers cette poursuite
01:59:21 à savoir qu'il y aurait un génocide à Gaza. Je ne crois pas du tout cela
01:59:25 S'il y avait eu un génocide, il n'y aura pas d'évacuation des populations
01:59:28 il n'y aurait pas de livraison de matériel humanitaire
01:59:31 il n'y aurait pas évidemment d'attaques ciblées pour détruire spécifiquement le Hamas
01:59:34 La position de la France vous étonne ?
01:59:37 A côté non, elle ne m'étonne pas. Je pense qu'il y a derrière cela des calculs électoralistes
01:59:41 en pleine européenne. Sûrement veulent-ils plaire à une partie de la population
01:59:46 notamment disons le musulman qui aujourd'hui voit à travers le sujet de Gaza
01:59:50 l'un des moteurs de vote et de mobilisation. Les résultats aux élections au Royaume-Uni
01:59:54 municipales notamment nous font la démonstration qu'il y a aujourd'hui un vivier électoral
01:59:58 à aller chercher sur ce thème et l'EFI malheureusement non plus ne s'y est pas trompée
02:00:01 Merci Marion. Maréchal, c'était votre grande interview sur CNews et sur Europe
02:00:06 CNews, il est 8h30. Merci à vous Laurence Ferrari et à votre invité Marion Maréchal
02:00:13 Tête de liste reconquête aux européennes. 8h30 à la une ce matin la grève de la SNCF
02:00:19 La grève à la SNCF ce matin. Le trafic de plusieurs lignes de RER est très perturbé
02:00:25 Les cheminots franciliens réclament une prime spéciale pour les Jeux Olympiques
02:00:29 Maxime Legay sera en direct avec nous de Maison Alfort et puis avec Lomé Guillot
02:00:32 on verra ce que les syndicats ont obtenu dans les autres entreprises publiques
02:00:37 Israël sous le choc après l'annonce d'une demande de mandat d'arrêt contre Benyamin Netanyahou
02:00:42 et son ministre de la Défense au même titre que les terroristes du Hamas
02:00:47 On en parlera avec Meir Habib député des Français établis hors de France
02:00:51 qui sera en direct avec nous
02:00:52 Nouvelle journée de galère dans les trains de banlieue et les RER en région parisienne
02:00:57 Pour vous tous qui utilisez les transports en commun pour aller travailler le matin
02:01:02 on prend rarement le RER à 7h du matin par plaisir
02:01:05 on le dit souvent, le trafic est très perturbé aujourd'hui
02:01:08 en raison d'une grève des cheminots franciliens
02:01:10 on va regarder le tableau des perturbations
02:01:14 il y a très peu de trains en circulation
02:01:17 vous regardez la ligne qui vous concerne et voici le trafic aujourd'hui
02:01:22 on va partir retrouver Maxime Legay en direct avec Laurence Sélary
02:01:25 vous êtes en direct de Maison-Alfort
02:01:27 c'est une grève qui pénalise fortement les voyageurs que vous avez rencontrés
02:01:30 quelles sont les réactions Maxime ?
02:01:33 Oui Romain, effectivement, c'est cette grève de plus qui contraint les usagers
02:01:40 nous sommes effectivement en gare de Maison-Alfort
02:01:43 gare qui est d'ordinaire fréquemment desservie par le RERD
02:01:47 mais aujourd'hui c'est cette ligne là précisément qui est le plus touchée
02:01:50 par ce mouvement de grève, seulement un train sur cinq est en circulation
02:01:55 les usagers avec qui nous avons échangé, les plus prévoyants
02:01:58 ont pu prendre des mesures alternatives pour se rendre sur leur lieu de travail
02:02:04 un bus ou bien faire du covoiturage
02:02:07 même si toutefois ils multiplient par deux ou par trois leur temps de trajet habituel
02:02:12 les autres en revanche découvrent avec agacement la forte perturbation du trafic ce matin
02:02:18 on propose de les écouter
02:02:20 c'est une grève qui est très bien organisée pour une fois
02:02:27 aujourd'hui aller au bureau ça va être extrêmement compliqué
02:02:30 ils ont réussi à couper le RERD au milieu de Paris
02:02:33 et pour moi c'est un coup critique
02:02:36 et oui du coup c'est littéralement multiplié par deux voire trois mon temps de trajet pour aujourd'hui
02:02:42 je rentre à la maison, je ne peux pas aller travailler
02:02:45 de RERD jusqu'à la gare de Lyon et après le soir pour rentrer à la maison
02:02:50 je vais prendre trois ou quatre heures pour rentrer alors je rentre à la maison
02:02:53 je ne peux pas y aller travailler
02:02:55 c'est vraiment pénible, on a du mal à trouver du transport
02:02:59 aller travailler en temps et en heure et c'est vraiment compliqué pour nous
02:03:04 nous qui travaillons sur Paris
02:03:06 avec ce mouvement de grève les syndicats souhaitent mettre la pression sur le gouvernement aujourd'hui
02:03:10 puisque demain aura lieu une réunion avec les autorités
02:03:13 où sera négocié le montant de cette prime éventuelle Jeux Olympiques
02:03:17 qui sera accordée aux agents de la SNCF
02:03:20 Maxime Legay avec Laurence Elarier, merci beaucoup Maxime
02:03:23 je le disais dans les titres, le MIG-GIO, là il y a la grève en l'occurrence
02:03:27 SNCF-Ile de France, mais il y a déjà eu des grèves pour d'autres primes GIO
02:03:32 et ça a fonctionné, les syndicats ont obtenu des primes pour les Jeux Olympiques
02:03:35 La facture commence à être salée Romain, à la RATP c'est jusqu'à 2500 euros de primes
02:03:40 pour les conducteurs du métro, même le personnel administratif mobilisé aura des primes
02:03:45 ainsi que les agents en station
02:03:47 Côté aéroport de Paris, 70 euros c'est ce qu'ont obtenu les salariés
02:03:51 par jour travaillé pendant les GIO
02:03:53 et puis on en a beaucoup parlé, 1500 euros en moyenne pour les contrôleurs aériens
02:03:57 mais là ce n'est pas une prime, c'est une augmentation qui sera pérenne
02:04:00 qui durera même après les GIO ainsi que des jours de congés supplémentaires
02:04:04 Pour les forces de l'ordre, extrêmement mobilisés pendant ces Jeux
02:04:07 les primes iront de 1000 à 1900 euros
02:04:10 et puis pour les éboueurs, récemment on a parlé d'un mouvement de grève à Paris
02:04:13 ils ont obtenu de 600 à 1900 euros en fonction de la surcharge de travail
02:04:17 enfin on peut citer les hôpitaux en espérant qu'eux ne soient pas surmobilisés
02:04:23 pendant les GIO, ce qui serait mauvais signe
02:04:25 ils ont tout de même obtenu des primes de 800 euros pour les infirmières
02:04:28 et les infirmiers à 2500 euros pour les médecins
02:04:31 Merci Lomique, vous êtes choqué par ces grèves à répétition
02:04:34 c'est la question que je vous pose depuis le début de la matinale avec le QR code
02:04:38 voici vos réponses
02:04:39 Bonjour, oui très très choqué, mais on a l'habitude
02:04:45 c'est tous les trois mois où ils sont en grève
02:04:48 et là je trouve, moi j'ai toujours travaillé dans le privé jusqu'à 71 ans
02:04:52 et là franchement c'est du chantage
02:04:56 et je trouve ça pas très beau du tout du tout
02:04:59 mais tout le monde tire la couverture à lui-même
02:05:02 et tant pis pour les autres
02:05:04 Oui je suis très choqué par ces grèves à répétition
02:05:08 ça n'arrête jamais, depuis tout le temps il y a toujours eu des grèves
02:05:12 maintenant il est précis dans les moments bien spécifiques de l'année
02:05:16 pour emmerder un maximum de monde
02:05:18 j'utilise pas les transports en commun, très très peu
02:05:21 parce que je suis artisan électricien donc j'ai besoin de mon camion
02:05:24 pour me déplacer, aller sur mes chantiers
02:05:26 par contre j'ai une famille nombreuse
02:05:28 et je suis obligé d'emmener le matin mes enfants dans les écoles respectives
02:05:32 avant de partir travailler, ce qui est très venavant
02:05:34 Choqué c'est une évidence, prendre en otage
02:05:37 en permanence le peuple, mais il y en a ras le bol
02:05:41 c'est insupportable, en plus ce sont des gens qui ne devraient même pas se plaindre
02:05:45 comme on approche des JO, je pense que là au niveau de la grève
02:05:48 on est sur le podium olympique, on est vraiment sur la marche la plus haute
02:05:51 Bravo la France
02:05:53 C'est vrai qu'en Ile-de-France c'est extrêmement compliqué
02:05:56 pour tous ceux qui ont besoin de se déplacer pour travailler
02:05:59 les RER, aujourd'hui ça ne roule pas, ils sont en grève donc ça ne roule pas
02:06:03 les voitures, il y a des bouchons partout
02:06:07 parce qu'il y a des ponts qui sont fermés dans la capitale
02:06:10 c'est extrêmement compliqué de travailler
02:06:13 ça ralentit un peu l'économie d'ailleurs le miguier
02:06:15 en tout cas c'est très compliqué d'aller travailler
02:06:17 c'est du temps perdu, c'est de la productivité qui est perdue
02:06:20 la productivité syndicaliste et de ceux qui provoquent des bouchons
02:06:24 notamment la mairie de la capitale
02:06:26 Le téléspectateur Artisan le disait, il perd du temps de travail
02:06:29 pour devoir rendure ses enfants
02:06:31 et puis on attend beaucoup de retombées économiques pour les JO
02:06:34 on n'est pas sûr qu'elles seront au rendez-vous
02:06:36 on voit bien les hôtels notamment ne sont pas aussi remplis
02:06:38 que ce qu'on espérait, donc c'est même pas sûr qu'on récupère
02:06:41 et qu'on regagne avec les retombées des JO
02:06:43 ce qu'on perd en ce moment avec l'effet des grèves
02:06:45 Tout le monde ne travaille pas dans les services, dans la communication
02:06:48 on ne travaille pas dans ceci, dans cela
02:06:50 Quand on est plombier, quand on est électricien, quand on est serrurier
02:06:53 On ne répare pas une fuite en télétravail
02:06:55 Oui, on doit se déplacer et là c'est extrêmement compliqué
02:06:58 c'est extrêmement compliqué
02:07:00 Les gouvernements australiens et néo-zélandais
02:07:03 évacuent leurs ressortissants en Nouvelle-Calédonie, Augustin
02:07:06 Deux avions ont été affrétés par l'Australie
02:07:08 et un appareil par la Nouvelle-Zélande
02:07:10 et regardez ces images de nos envoyés spéciaux sur place
02:07:13 Régine Delfour et Thibaut Marcheteau
02:07:15 d'un avion militaire australien sur la base de Magenta
02:07:18 qui commence le rapatriement de ses ressortissants
02:07:21 et qui va décoller d'ici quelques instants
02:07:23 Sur place en Nouvelle-Calédonie
02:07:25 la situation reste difficile pour les habitants
02:07:27 et l'approvisionnement en nourriture et en carburant
02:07:31 commence à être très compliqué, Juliette Saadat
02:07:34 Devant les rares stations-services de Nouméa encore ouvertes
02:07:38 une file de voitures s'étend à perte de vue
02:07:42 et il n'y en aura pas pour tout le monde
02:07:45 Dans les grandes surfaces, même problème
02:07:47 alors la direction a opté pour le rationnement des denrées
02:07:50 Deux articles par type de produit, par passage en caisse
02:07:54 deux bouteilles d'eau, deux briques de lait, deux kilos de fruits et légumes
02:07:59 Des restrictions bien acceptées par les habitants
02:08:02 Bien sûr, bien sûr, il faut le faire
02:08:04 parce que sinon tout le monde s'agglutine dans le magasin
02:08:06 et après on prend panique alors qu'il y a ce qu'il faut
02:08:09 il y a les stocks mais il faut savoir gérer et garder ça sur plusieurs journées
02:08:14 Je trouve ça normal, parce que sans ça on part au pillage
02:08:18 et voilà, c'est une histoire de démocratie et d'équilibre
02:08:21 Oui bien sûr, parce que nous depuis lundi soir on n'est pas sortis de chez nous
02:08:24 donc c'était nécessaire de venir faire les courses
02:08:27 donc merci à toute la mobilisation et merci à tous les citoyens d'être respectueux
02:08:30 Et malgré les mesures mises en place et respectées
02:08:33 certains rayons sont vidés
02:08:36 Jusqu'ici les autorités se veulent rassurantes sur le risque de pénurie
02:08:39 Il y aurait suffisamment de denrées sur l'île
02:08:42 En revanche les nombreux barrages compliquent les livraisons
02:08:45 Voilà la situation en Nouvelle-Calédonie
02:08:49 On accueille à présent Meyer Habib, député des Français établis hors de France
02:08:54 Bonjour Meyer Habib, merci d'être en direct avec nous
02:08:56 On va parler avec vous de ce qu'a requis demander le procureur de la Cour pénale internationale
02:09:03 qui souhaite un mandat d'arrêt contre Benyamin Netanyahou
02:09:07 quand il affgalante le ministre israélien de la Défense
02:09:10 au même titre que les terroristes du Hamas
02:09:13 Je voudrais tout d'abord qu'on écoute ce qu'a dit Benyamin Netanyahou hier soir
02:09:17 La Cour pénale internationale tente aujourd'hui de mettre Israël sur le banc des accusés
02:09:22 alors que nous nous défendons contre des terroristes et des régimes génocidaires
02:09:29 Alors que l'Iran, bien sûr, œuvre ouvertement à la destruction du seul et unique Etat juif
02:09:34 En qualifiant les dirigeants et les soldats d'Israël de criminels de guerre
02:09:37 on jette de l'huile sur le feu de l'antisémitisme
02:09:40 Ce qui choque Meyer Habib, c'est que ce procureur de la Cour pénale internationale
02:09:47 met sur le même plan des terroristes et le Premier ministre d'un Etat démocratique
02:09:52 Je suis choqué, je suis écoeuré
02:09:57 On a envie de savoir ce que vous voulez qu'on attende aujourd'hui de ces instances internationales
02:10:01 lorsqu'on voit qu'hier il y a eu une minute de silence pour ce boucher qui massacre son peuple
02:10:06 qui tente, qui a tué de lui-même des centaines de ses compatriotes
02:10:10 Le procureur en l'occurrence qui a été, je le dis, l'avocat du fils de Kadhafi
02:10:16 met sur le même plan un Etat démocratique qui se bat pour sa survie
02:10:21 On a dit il y a quelques jours, le jour de Yamashoua "Never again", "Plus jamais cela"
02:10:26 Qu'est-ce que fait l'Etat d'Israël aujourd'hui ?
02:10:28 Après avoir eu les plus grands crimes de l'histoire
02:10:31 On a violé ses femmes, tué des familles entières, brûlé des familles entières
02:10:36 Vous l'avez vu des propres yeux, avec le président, avec la présidente de l'Assemblée nationale
02:10:41 On met sur le même point des barbares qui ont remendé ça, qui ont défiguré la France
02:10:46 Ces islamistes, je suis écoeuré, ça ne changera rien
02:10:50 J'ai eu longuement hier Benjamin Netanyahou, il était minuit et demi du soir
02:10:54 Il est déterminé à aller au bout, à détruire le Hamas
02:10:58 Et à faire en sorte que son peuple vive
02:11:01 Si pour autant il ne puisse plus venir en France, il ne viendra plus en France
02:11:05 Attention, il n'y a pas encore de décision, il y a trois jours qu'il doit venir en France
02:11:09 C'est ça qu'il faut rappeler, c'est le procureur de la CPI
02:11:13 qui demande à la CPI d'émettre un mandat d'arrêt
02:11:17 Hier, certains sont allés un petit peu vite, souvent malhonnêtement en besogne
02:11:23 en disant "ça y est la CPI demande un mandat d'arrêt, émet un mandat d'arrêt
02:11:27 contre Benjamin Netanyahou", c'est pas du tout ça, voilà
02:11:29 Il faut le rappeler, attention
02:11:32 Mais il y a Rabib, la France...
02:11:34 Si vous me permettez, au moment où je vous parle
02:11:37 le procureur n'a même pas envoyé une personne sur place
02:11:42 Il a nommé un avocat britannique à la mi-mars
02:11:46 Il n'y a pas une équipe qui a été sur place
02:11:48 Il se base sur des rapports d'ONG international
02:11:51 C'est pour ça que c'est une entreprise
02:11:53 Je vais vous dire autre chose, si je peux me permettre
02:11:55 Hier soir, j'étais extrêmement surpris et déçu du silence de la France
02:12:00 C'était un silence assourdissant
02:12:04 Ce matin, c'était une trahison assourdissante
02:12:07 Alors, on va regarder, on va voir apparaître la lettre du quai d'Orsay
02:12:12 le communiqué de presse du quai d'Orsay
02:12:15 La France, c'est en bas de la lettre
02:12:19 La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance
02:12:22 et la lutte contre l'impunité dans toutes les situations
02:12:26 En gros, la France ne se prononce pas
02:12:29 Comment est-ce que vous qualifiez la position de la France ?
02:12:32 Une trahison, c'est une déception
02:12:35 Est-ce qu'on va mettre de main le président Hollande
02:12:37 qui a pris ses responsabilités, qui a détruit avec les alliés l'État islamique
02:12:41 Et encore, nous Français, on n'a pas pris le dixième des précautions
02:12:46 Je parlais avec le papa du Marc Assouline, un jeune Français de 19 ans
02:12:51 Vous savez comment il est mort au Mal des Sables ?
02:12:53 Il est mort parce qu'il sécurisait, vous savez quoi ?
02:12:56 les convois humanitaires au passage de Rafah
02:12:59 C'est ça la triste réalité
02:13:01 Il est mort pour ça, avec quatre soldats israéliens
02:13:03 tués parce qu'il sécurisait les humanitaires
02:13:06 que les Israéliens font parvenir aux Palestiniens
02:13:09 Israël est sorti jusqu'au dernier centimètre carré de la bande de Gaza
02:13:13 Vous le savez, Israël se défend
02:13:16 Il y a eu une invasion, des milliers de barbares sont rentrés, qui ont égorgé, qui ont tué
02:13:21 Israël devrait se taire et la France soutient ce tribunal
02:13:25 C'est la première fois
02:13:27 Vous dites que la France trahit ce pays ami qu'est Israël
02:13:30 Regardez comment réagissent les États-Unis, les grands pays qui sont en bloc
02:13:34 C'était plus clair, la réaction de Joe Biden était plus claire
02:13:37 Il dit que c'est scandaleux
02:13:39 Évidemment, j'aurais attendu autre chose alors que le ministre des Affaires étrangères arrive aujourd'hui à Paris
02:13:44 au moment où je vous parle, il arrive en quelques minutes à Paris pour faire son homologue
02:13:48 Je vous garantis qu'il y a une réception qui est censée être organisée avec le ministre des Affaires étrangères
02:13:53 Qu'est-ce que c'est cette position scandaleuse ?
02:13:55 C'est pour essayer de gratter quelques voix à l'extrême gauche avant les européennes
02:13:59 Non, je ne peux pas le croire, pas de mon pays, pas de la France, pas en ce moment
02:14:03 On a 128 otages
02:14:05 Romain Bézard, est-ce qu'on a oublié qu'on avait au moment où je vous parle
02:14:08 3 Français qui sont entre les mains du Hamas
02:14:10 Qu'Israël prend son temps, qu'il prévient, qu'il envoie des tracts avant de bombarder
02:14:15 Quel pays au monde a fait cela ?
02:14:17 Est-ce que vous avez vu ces centaines d'héroïstes du Hamas, les yeux bandés, enmenottés ?
02:14:22 Si Israël faisait un génocide, il les tuerait
02:14:25 De quel génocide parle-t-on ?
02:14:28 C'est un scandale, c'est une honte
02:14:30 On est en train de s'aligner sur les positions de l'extrême gauche chez nous
02:14:32 Le gouvernement français, je ne peux pas croire que ce soit la position du Président de la République
02:14:36 On a longuement discuté avec lui
02:14:38 Et là, ces pays aujourd'hui, ce sont les mêmes, en tout cas les instances internationales
02:14:43 Qui ont dit que "zionisme = racisme"
02:14:46 A l'époque, "zionisme = racisme"
02:14:48 C'est-à-dire que le droit au peuple juif à avoir un Etat après 2 millions d'exil, ça s'appelle du racisme
02:14:53 Pourquoi ? Pourquoi le monde s'est tué pendant la Deuxième Guerre mondiale ?
02:14:57 Pourquoi on a tué 6 millions de juifs et personne n'est intervenu, même pas pour bombarder les rails ?
02:15:01 Personne n'est intervenu
02:15:03 Alors aujourd'hui, le peuple juif a un seul Etat, l'Etat d'Israël
02:15:05 Il se défend, il est sorti de la bande gazée, il a signé les accords d'Oslo
02:15:09 Il a essayé de faire la paix, tout le monde rêve de la paix
02:15:11 Mais avec qui ? Avec des islamistes ? Avec des djihadistes ?
02:15:13 Pourquoi le 14 juillet, Nice, la promenade des Anglais, c'est une colonie ?
02:15:17 Paris, le Saint-Etienne-du-Bourg-Breton, on a égorgé le Père Hamel dans son église
02:15:21 C'est des choses normales, c'est le djihadisme, nous sommes en guerre contre le djihadisme
02:15:26 Et Israël fait le travail, Israël est en première ligne
02:15:29 Mais nous, Français, aujourd'hui, au lieu de les soutenir ou à défaut de se taire
02:15:33 On soutient le procureur qui n'a même pas envoyé les coups de surplace
02:15:37 Qui a condamné Israël avant la moindre enquête
02:15:40 Et je veux vous garantir, Netanyahou ira jusque-bout
02:15:43 Il m'a dit qu'il était totalement déterminé
02:15:45 Et à la limite, ça m'a rassuré
02:15:47 Je me suis dit, attendez, c'est pas parce que des instances internationales vont commencer à faire pression Israël
02:15:51 Il doit libérer ses otages et tuer, au sens propre du terme, tous les dirigeants du Hamas
02:15:58 Il vous a assuré qu'il irait jusqu'au bout
02:16:01 Son objectif étant de détruire le Hamas
02:16:04 Merci beaucoup, merci M.Hrabib
02:16:06 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale CNews
02:16:11 Il va y avoir à nouveau de nombreuses réactions, évidemment
02:16:15 Brigitte Millot s'installe, bonjour Brigitte
02:16:18 Vous allez nous parler ce matin d'une maladie au nom étrange
02:16:22 Je vais le prononcer juste après ça
02:16:25 Ok, suspense
02:16:27 Retrouvez votre programme avec Parakito
02:16:30 Solutions anti-moustiques fabriquées en France
02:16:33 Aux actifs d'origine végétale
02:16:35 Et cette maladie au nom étrange, c'est la fibromyalgie
02:16:40 Maladie qui touche 2 millions de personnes, donc fréquente et mal connue
02:16:45 Pouvez-vous nous dire tout simplement ce qu'est la fibromyalgie ?
02:16:48 Alors je pense que c'est une des maladies les plus difficiles à expliquer
02:16:52 Les plus difficiles à diagnostiquer
02:16:55 Et les plus difficiles à traiter et à vivre bien sûr
02:16:59 Alors on va voir le nom, à quoi ça correspond
02:17:02 Fibro, ce sont tous les tissus qui sont fibreux
02:17:05 Comme les ligaments, les tendons
02:17:07 Mio, c'est muscles
02:17:09 Et algie, c'est douleur
02:17:11 Donc c'est une maladie de la douleur
02:17:13 Je vous ai mis là les principaux symptômes
02:17:16 Ce sont des douleurs, mais qui sont diffuses
02:17:19 Qui sont multiples, qui sont chroniques
02:17:22 Vous souffrez de douleurs, c'est une maladie invisible
02:17:24 Mais les souffrances sont terribles
02:17:26 Il faut qu'elles durent depuis plus de 3 mois
02:17:28 Pour que ce soit étiqueté comme maladie, comme fibromyalgie
02:17:32 C'est en fait une hypersensibilité de tout votre corps
02:17:35 Vous avez mal absolument partout
02:17:37 Vous pouvez avoir mal aux épaules, aux chevilles, absolument partout
02:17:41 C'est une grande fatigue
02:17:44 On est épuisé, on ne peut même pas marcher parfois
02:17:48 On est obligé d'avoir un fauteuil roulant
02:17:52 C'est vraiment épuisant
02:17:54 Ça entraîne des troubles onctueux, des troubles dépressifs
02:17:56 Aussi des troubles cognitifs, des troubles de l'attention
02:17:59 Des troubles de la mémorisation, des troubles du sommeil bien sûr
02:18:02 Et on comprend bien que tout ça, c'est une espèce de cercle vicieux
02:18:06 Quand vous avez des douleurs partout, quand vous êtes hyper fatigué
02:18:10 Forcément, ça va avoir des répercussions terribles sur toute votre vie
02:18:13 Ça se déclenche à quel âge ?
02:18:15 En général, ça survient vers 30-40 ans
02:18:18 Principalement des femmes
02:18:20 On le diagnostique plus souvent maintenant
02:18:24 Assez souvent maintenant chez les hommes
02:18:26 Alors qu'avant, on estimait qu'il y avait 75% de femmes et 25% d'hommes
02:18:29 Maintenant, on estime que ça commence à peu près à s'égaliser
02:18:33 C'est une maladie qui a des répercussions sur votre vie personnelle
02:18:37 Sur votre vie sociale, sur votre vie professionnelle
02:18:40 Et ce qui est terrible, c'est qu'elle est fluctuante
02:18:42 C'est-à-dire qu'un soir, vous dansez la salsa
02:18:44 Le lendemain matin, vous ne pouvez pas bouger le petit doigt
02:18:47 Donc c'est compliqué
02:18:49 Et comme ça ne se voit pas, les gens ont tendance à penser que vous faites du cinéma
02:18:53 C'est une maladie qui est reconnue par l'OMS depuis 1992
02:18:56 Et pourtant, il y a encore certains médecins qui ne l'apprennent pas au sérieux
02:19:00 Qui considèrent que ce n'est pas une maladie, qu'elle n'existe pas
02:19:03 Vous voyez, c'est compliqué
02:19:05 En fait, c'est une maladie, c'est un dysfonctionnement du mécanisme de la douleur en général
02:19:09 Vous savez que la douleur, c'est quelque chose de positif
02:19:12 C'est un signe d'alarme
02:19:14 Si vous n'avez pas mal dans la poitrine, vous ne saurez pas que vous faites un infarctus
02:19:17 Si vous avez mal en bas à droite du ventre, vous pouvez penser que c'est une appendicite
02:19:21 La douleur, c'est une alarme
02:19:23 Et bien là, c'est un petit peu comme si tous les systèmes d'alarme du corps se mettaient à sonner en même temps
02:19:28 En même temps ou pas
02:19:31 Un jour, c'est cette alarme qui sonne, un jour c'est l'autre
02:19:33 Ça peut être plusieurs dans la même journée
02:19:35 Parfois, on ne peut même pas vous toucher
02:19:37 C'est une hypersensibilité telle que rien que le fait de vous toucher
02:19:40 D'ailleurs, à un moment, on faisait le diagnostic en touchant les gens à plusieurs endroits du corps
02:19:45 Pour savoir si c'était une fibromyalgie ou pas
02:19:47 Vous voyez la complexité de cette maladie
02:19:50 Et évidemment, comme on n'a pas la cause exacte non plus
02:19:54 On ne peut pas la traiter non plus
02:19:56 Alors, on a fait des progrès
02:19:58 Notamment, ça paraît totalement contre-intuitif
02:20:01 Mais notamment de bouger
02:20:04 Mais pas bouger n'importe comment
02:20:06 Ce qu'on appelle l'APA, l'activité physique adaptée
02:20:10 Et donc là, ça permet, en le faisant régulièrement, en le faisant quotidiennement
02:20:14 D'avoir des améliorations
02:20:16 Mais enfin, c'est une maladie dans laquelle il reste encore beaucoup de progrès à faire
02:20:19 Évidemment, on peut essayer toutes les thérapies
02:20:23 Que ce soit des thérapies alternatives ou pas
02:20:25 On peut essayer les cures thermales ou pas
02:20:27 Avant d'en arriver aux médicaments un peu plus lourds
02:20:29 Mais vraiment, si vous connaissez quelqu'un qui souffre de cette maladie
02:20:33 Déjà, il faut être à l'écoute
02:20:34 Ce n'est pas parce que c'est invisible qu'on ne souffre pas
02:20:37 Et ça, il faut bien l'entendre
02:20:38 Je crois que les pires, ce sont toutes les maladies, tous ces handicaps invisibles
02:20:42 Parce qu'en fait, personne ne vous prend au sérieux
02:20:44 Donc déjà, vous souffrez déjà de la maladie
02:20:46 Mais en plus, vous souffrez aussi du fait de ne pas être prise au sérieux
02:20:50 Donc, rapprochez-vous d'associations
02:20:52 Il y a des associations formidables
02:20:54 Il y a des gens qui bougent et qui font parler de cette maladie
02:20:58 Notamment une jeune femme qui s'appelle Tiffany
02:21:00 Et qui a décidé de grimper le Kilimanjaro
02:21:03 Il y a des choses qui se passent
02:21:05 Mais il faut en parler
02:21:08 C'était votre programme avec Parakito
02:21:10 Solutions anti-moustiques fabriquées en France
02:21:13 Aux actifs d'origine végétale
02:21:15 9h moins 10, on se retrouve demain matin
02:21:19 5h55 avec toute l'équipe dans un instant
02:21:21 C'est l'heure des pros avec Pascal Prost et tous ses invités
02:21:24 Belle journée sur CNews
02:21:26 ...