• il y a 7 mois

Category

📺
TV
Transcription
00:00 Votre émission avec le Casino Barrière de Montreux.
00:03 Provoquez la chance au Casino Barrière de Montreux.
00:06 365 jours par an.
00:07 Casinomontreux.ch
00:09 Destination Rides-en-Valais ce matin pour l'exposition captivante Joseph Carlucci
00:21 qui expose ses œuvres légendaires à la vide ondée jusqu'à samedi.
00:26 De AC/DC à Michael Jackson en passant par Queen et Shakira,
00:30 les plus grandes stars de la musique se réunissent dans cette exposition exceptionnelle.
00:38 Il présente "Legend", une exposition de 90 images et 350 compilées dans un diaporama.
00:43 Retraceons 45 ans de musique pop, blues et rock.
00:48 Des clichés impressionnants, principalement réalisés en Suisse,
00:51 capturant des looks excentriques, des attitudes déjantées et des guitares emblématiques.
00:57 Cette exposition, grand public, se distingue de son précédent ouvrage en hommage à David Bowie,
01:03 on en parlera tout à l'heure.
01:05 Une exposition incontournable à voir absolument jusqu'à ce week-end, jusqu'à samedi, à la vide ondée de Rides.
01:12 Bonjour Joseph Carlucci.
01:14 - Bonjour Philippe.
01:15 - Comment tu vas ?
01:16 - Ça va bien, merci et toi ?
01:17 - Oui, ça va bien. Merci d'être venu tôt ce matin pour nous parler.
01:21 De cette exposition, exposition qui retrace un petit bout de cette grande expérience,
01:29 de toutes ces photos que tu as faits depuis, on le dit, 45 ans, un peu plus même.
01:35 - Si ça continue comme ça, oui, on arrive bientôt à 50.
01:38 - Bientôt à 50, oui.
01:40 Une exposition, c'est 90 clichés, 90 photos que tu as choisis.
01:45 Quand on a 45 ans, presque 50 ans d'histoire de photographie,
01:49 comment on choisit 90 photos ?
01:52 Parce que là, il y a l'embarras du choix, j'ai envie de dire.
01:54 - Effectivement, oui.
01:55 J'ai eu l'embarras du choix depuis des mois et des mois que je travaillais dessus.
02:00 Et ça a été très difficile jusqu'au jour du vernissage.
02:04 Je n'arrivais pas à me décider.
02:05 Donc, ça a été vraiment très difficile à choisir.
02:08 - Oui, mais ce n'est pas compliqué.
02:09 Il y en a quand même que tu préfères que d'autres, j'imagine.
02:12 Il y a celle que tu peux peut-être, qui a une histoire aussi,
02:15 parce que souvent, tu entretiens des relations, on va dire,
02:19 un peu privilégiées avec les artistes.
02:20 Ça aussi, c'est important.
02:21 Donc, j'imagine que la photo, elle a une valeur sentimentale.
02:24 Et puis, il y a ce côté-là.
02:25 Puis, il y a aussi la photo au niveau artistique.
02:28 La belle photo qu'on veut absolument montrer, qu'on veut voir, c'est ça ?
02:31 - C'est ça.
02:32 Donc, je n'ai pas mis plus de photos d'artistes que je connaissais.
02:36 J'ai essayé de faire un choix vraiment très, très large.
02:39 Même ceux que j'ai rencontrés que sur scène ou de passage devant l'objectif.
02:45 Mais le choix, je me répète, ça a été très, très compliqué.
02:48 Par contre, je me suis rattrapé sur un diaporama.
02:51 Il y a effectivement à peu près 90 photos d'exposés.
02:54 Et le choix était tellement difficile que, quand j'ai préparé le choix,
02:59 j'en ai choisi presque 400 d'artistes.
03:01 - Ah oui, d'accord.
03:02 - Et les 300 et quelques restantes, elles passent en diaporama
03:07 dans une petite salle en bas de la Vidande.
03:09 - OK.
03:10 - À la Vidande, un endroit magique où finalement,
03:13 ces images, elles vont bien avec le décor, c'est ça ?
03:17 - Alors, je profite pour remercier la Vidande et Arnaud Favre
03:21 qui m'a invité il y a à peu près une année.
03:23 Quand on m'a proposé d'exposer à la Vidande,
03:25 je ne connaissais absolument pas ce que c'était.
03:27 Je connaissais Rides, mais pas la Vidande.
03:28 Et j'ai appris que, quand j'étais visité cette salle,
03:33 c'est en fait une ancienne grange qui a été renovée
03:36 et qui est maintenant un bâtiment protégé,
03:39 comme ce qu'on dit ?
03:40 - Protégé, oui.
03:41 - Oui.
03:42 Et l'endroit est vraiment superbe.
03:43 Je me suis dit, comment est-ce qu'on va faire
03:45 pour mettre quelques photos qui aillent bien avec le décor ?
03:49 - Oui, oui, oui.
03:50 - Ça s'est très bien passé.
03:52 - Ça se marie bien.
03:52 - Ça se marie bien, oui.
03:53 - Oui. - Excellent.
03:54 - Alors, il vous reste quelques jours pour y aller.
03:56 C'est jusqu'à samedi, c'est l'occasion ou jamais
03:58 d'aller pouvoir apprécier les photos,
04:00 le travail de Joseph Carlucci qui avait...
04:03 Alors, tu étais déjà venu en parler ici même.
04:06 Il y a deux ans maintenant, déjà.
04:08 Deux ans ?
04:08 - 2021.
04:09 - Oui, deux ans, même plus.
04:11 - Ça fait plus de ça vite.
04:12 - Tu avais sorti un bouquin,
04:14 notamment sur aussi quelques artistes que tu as rencontrés,
04:17 qui est légende du rock, on va dire, un peu plus...
04:20 - Oui, c'était plus concentré rock, métal, blues.
04:24 - Voilà.
04:25 - Le livre.
04:26 - Oui, avec un message de David Bowie quand même.
04:28 - Avec un petit...
04:29 Un cadeau énorme que David Bowie m'a fait en 86
04:33 et que j'ai gardé dans mes archives à la maison privée
04:37 pendant 40 ans presque.
04:39 - Oui.
04:39 Une belle histoire.
04:40 Il faut savoir que tu avais une boutique à Lausanne
04:42 et que David Bowie, un jour, il rentre dans ta boutique
04:45 et puis il l'observait parce que tu lui présentais des photos aussi.
04:50 - Oui, oui.
04:50 - Des photos aussi.
04:51 Et il n'a pas vu sa photo à lui, c'est ça ?
04:53 - Exact.
04:54 - Et il t'a laissé un message sur un bout de papier.
04:56 - Exact, c'est bien ça.
04:57 - Incroyable.
04:59 - Et depuis son passage
05:01 et depuis qu'il m'a marqué cette fameuse phrase,
05:04 il m'a invité quand même à la photographier.
05:07 - Voilà.
05:08 Donc des bons souvenirs, des histoires et des anecdotes.
05:11 J'imagine que tu en as plein, plein, plein la tête, évidemment.
05:14 Alors, le bouquin, il est sorti en 2021.
05:16 Pourquoi pas faire un autre bouquin ?
05:17 Alors, la suite ?
05:18 Parce que là, quand on a 45, en presque 50 ans d'histoire
05:21 derrière son appareil photo, j'imagine que...
05:23 - Alors, j'y ai pensé, bien sûr.
05:26 On m'a proposé aussi de le faire.
05:27 - Oui.
05:28 - Ben, à ce stade, je lance un appel à ceux qui sont intéressés
05:32 pour que j'aille un peu plus loin.
05:34 Le matériel, il y est.
05:36 La motivation aussi.
05:38 - Tu cherches un éditeur ?
05:39 - Voilà, en gros.
05:40 - Voilà, c'est ça.
05:41 Peut-être que le message sera entendu.
05:44 On te le souhaite.
05:45 Les festivals, tu continues aussi à les parcourir.
05:50 Tu continues, tu es toujours derrière ton appareil photo,
05:52 derrière ton objectif.
05:54 - Oui.
05:55 - Le métier, il a changé.
05:56 Comment il a changé ? Comment a-t-il évolué ?
05:58 - Le métier de photographe de concert, surtout,
06:01 a beaucoup évolué, a beaucoup changé.
06:03 Moi, je me souviens des années, quand j'ai commencé,
06:06 en 74, dans les années 80.
06:11 Ah, c'est plus la même chose, malheureusement.
06:13 C'est difficile à expliquer, mais il y a beaucoup de changements.
06:15 Ça veut dire que si je prends, par exemple, les artistes,
06:19 j'ai eu la chance de vivre une période magnifique
06:22 où on pouvait encore les rencontrer,
06:24 où on nous demandait, eux, de faire des photos
06:27 et de les envoyer.
06:29 Maintenant, c'est devenu plus compliqué.
06:31 - Et ça, ce fameux téléphone, cet appareil qui ne nous quitte plus,
06:35 ça a tout changé, quand même.
06:36 - Je trouve qu'il nous a fait beaucoup de temps, oui.
06:40 Donc, la façon de travailler dans les concerts reste la même.
06:44 Donc, toujours trois chansons.
06:46 Par contre, les 3 000, 10 000 ou 50 000 personnes
06:50 qui ont le Nathel, ils peuvent faire des photos tout le concert.
06:53 - Et puis, on arrive à faire des fois des belles choses.
06:55 - Des magnifiques photos, c'est clair.
06:57 - Ça a un petit peu cassé, effectivement, le métier.
07:03 Toi, tu as connu la période de la pellicule,
07:05 qui est quand même autre chose,
07:07 où, finalement, on devait réfléchir avant d'appuyer sur le clic.
07:12 Là, maintenant, on fait une rafale de photos
07:14 pour choisir la meilleure de toutes, c'est ça ?
07:15 - Ça me fait penser au téléphone que j'ai eu ce jour.
07:18 Il y a un des festivals importants de l'époque
07:21 qui était le Evisante Festival en Belgique,
07:25 qui vont fêter leur 40e anniversaire.
07:28 Et ils m'ont demandé si j'avais des photos à leur proposer
07:31 du festival de 84.
07:34 J'ai dit oui, j'ai quelques photos,
07:36 avec Metallica, Merci pour le fait, et ils voulaient que je leur fasse
07:41 un choix de 50 photos de Metallica pour illustrer le livre.
07:47 J'ai dit qu'on n'était pas en 2024,
07:51 et qu'en 84, le maximum que je pouvais faire, c'était 60 photos.
07:55 C'est-à-dire deux films, 2 x 36.
07:59 Ils étaient un peu déçus, parce que je n'avais pas assez de choix.
08:02 Mais ils ont quand même choisi 10 photos.
08:04 Maintenant, sur les trois chansons, on arrive à faire peut-être 700, 800 photos.
08:09 Ça a beaucoup changé.
08:12 - Comment on choisit la bonne photo parmi tout ça ?
08:15 Il y a un truc, c'est quoi ? La lumière, c'est l'expression ?
08:18 - Alors moi, ce que je cherche surtout, c'est une bonne attitude, déjà.
08:23 Une bonne lumière, une bonne expression, une bonne tête de l'artiste.
08:28 Je n'ai jamais choisi une photo où l'artiste n'est pas mis en valeur.
08:32 J'essaie de faire de mon mieux, en tout cas pour ça.
08:35 - Et quand on regarde dans le rétroviseur, toutes ces années, pas de regrets ?
08:39 Quels sont les moments forts que tu as dans le cœur et dans la tête ?
08:44 - Alors, si je dois refaire un comeback des années 84,
08:48 la seule chose que je ne regretterais absolument rien du tout,
08:51 la seule chose que je regrette aujourd'hui, c'est que vu la possibilité de contacter les artistes directement
08:58 avec les réseaux sociaux et tout ça,
09:00 je tiens quand même à me dire que la seule chose que je regrette, c'est l'anglais.
09:04 - Ah oui ? Ne pas le parler.
09:07 - Oui. Alors j'ai toujours eu un bon contact avec tous les artistes que j'ai rencontrés,
09:11 soit en italien, soit en espagnol, soit en français,
09:14 mais avoir une discussion importante et directe, j'ai de la peine.
09:18 - Il y avait trop tard, Joseph.
09:20 - C'est vrai, mais c'est vrai. Je vais réfléchir.
09:23 - Les projets. Alors l'exposition, c'est jusqu'à samedi à la Ville d'Andée, à Rides.
09:27 Il faut absolument y aller. Vous allez vraiment passer un bon moment,
09:29 parce que les photos, les clichés de Joseph, moi j'en connais beaucoup.
09:33 Je connais sa touch, sa patte, c'est extraordinaire.
09:37 Vous allez voyager dans le temps, c'est ça, c'est un voyage immersif, en quelque sorte,
09:41 que tu lui proposes. Ça c'est important.
09:43 Et puis, il y a des projets, il y a des choses qui se...
09:45 Alors peut-être un deuxième bouquin ?
09:47 - Alors à part le deuxième bouquin, ce que j'aimerais, c'est peut-être déplacer un petit peu
09:51 l'exposition un petit peu partout en Suisse.
09:55 - Elle peut tourner, oui.
09:57 - Ça serait bien, pas parce que c'est mes photos,
10:00 mais c'est vraiment un voyage dans le temps.
10:02 Et je pense que tous les gens qui sont venus voir et qui vont voir,
10:07 c'est vraiment un coup de jeunesse.
10:10 - D'accord. C'est bien. Merci Joseph Karlucci.
10:13 Cet été sur les festivals ?
10:15 - Cet été sur les festivals, oui.
10:17 - Ça n'arrête pas ? - Ça n'arrête pas.
10:19 Et j'espère que ça continuera.
10:21 - Donc j'ai une attache pour nos voisins romands.
10:24 - On appelle ça l'escroquerie. C'est mon métier.
10:26 - Je suis en bonne compagnie avec ça.
10:28 - Je suis comore, vendeur de drogue.
10:30 - Philippe Morax qui arrive dans votre rêve.
10:32 - Qui essaie de se...
10:34 - Ça va presque me faire oublier qu'il est 7h.
10:37 Une fois n'est pas coutume, on parlera cinéma,
10:42 ce mercredi matin avec Thomas Lécuyer. Bonjour Thomas.
10:45 - Bonjour Philippe.
10:46 - Merci d'avoir décalé ce rendez-vous cinéma ce mercredi matin
10:51 pour parler des films que nous allons pouvoir retrouver,
10:54 notamment dès aujourd'hui, dans les salles obscures.
10:57 On est là parce qu'il y a eu un petit problème technique hier.
11:00 On ne pouvait pas s'empêcher de parler de cinéma
11:02 parce que l'actualité cinématographique est chargée,
11:05 surtout en cette période du Festival de Cannes.
11:07 Je crois que vous allez nous en parler d'ici quelques instants.
11:10 On va découvrir les films de la semaine
11:12 et puis un interview avec Victoria Musil-Dac.
11:14 - Qui sort son premier film, "Première Affaire",
11:16 un coup de cœur qu'il y a à découvrir dès aujourd'hui au cinéma.
11:19 - On commence par Emilia Perez.
11:21 - Oui, le Festival de Cannes, basson plein, comme vous l'avez dit Philippe.
11:24 Et si certains films en compétition sont loin de faire l'unanimité,
11:27 comme "Le Mégalopolis" de Francis Ford Coppola, qui divise beaucoup,
11:30 il y a un film qui a fait l'unanimité lors de sa projection cannoise,
11:34 "Samedi soir", et qui, pour le moment,
11:36 est un des grands favoris pour la Palme d'Or.
11:39 C'est "Emilia Perez", le nouveau film de Jacques Audiard.
11:43 Le réalisateur français a conquis la croisette avec ce film atypique,
11:47 un mi-chemin entre la comédie musicale et le film de gangster.
11:50 C'est son dixième long métrage, après "Sur mes lèvres de rouillée d'os",
11:54 "Un prophète" ou "Di Pan",
11:56 pour lequel il avait déjà gagné la Palme d'Or en 2015, Philippe.
11:59 Jacques Audiard, cette fois-ci, change une fois de plus de registre.
12:02 "Emilia Perez" est une comédie musicale en espagnol,
12:05 interprétée par des superstars mondiales.
12:07 On y retrouve notamment Zoe Saldana, la Navie d'Avatar,
12:11 et la chanteuse et actrice Selena Gomez,
12:13 qu'on a pu croiser autant chez Woody Allen que chez Disney.
12:16 "Emilia Perez" raconte l'histoire de Rita, une avocate surdouée,
12:20 qui est enlevée par Manita Zelmonte, un chef de cartel de Mexicains,
12:24 qui veut changer de sexe.
12:26 Rita va devoir organiser la transition de genre de ce criminel.
12:30 La musique, Philippe, a été composée par la chanteuse Camille,
12:33 et ça sort fin août, et on est très impatients de découvrir "Emilia Perez".
12:37 Évidemment, histoire à suivre. Un petit truc en plus ?
12:41 Oui, on reparle ce matin de ce coup de cœur populaire et critique.
12:46 Un petit truc en plus, vous le savez, Philippe,
12:48 la comédie d'Artus fait un tabac, elle bat des records au box-office,
12:51 et c'est mérité, car le film est franchement une réussite.
12:54 L'équipe du film va monter les marches à Cannes ce soir,
12:57 et Artus dénonçait la semaine dernière le fait qu'aucune marque de luxe
13:00 n'ait accepté d'habiller les 11 comédiennes et comédiens
13:03 en situation de handicap qui jouent dans le film.
13:06 Ils sont tous incroyables.
13:07 Finalement, Philippe, je vous rassure, tout est bien qui finit bien,
13:10 et tout le monde sera bien sapé ce soir, puisque le groupe Kering,
13:13 qui détiens notamment les marques Gucci, Balenciaga et Yves Saint Laurent,
13:16 a confirmé sa volonté d'habiller tout le monde par la voix de son PDG,
13:20 un certain François Pinault.
13:22 Comme quoi, un petit truc en plus, ça fait vraiment bouger les lignes,
13:25 et agit pour une meilleure représentativité et une meilleure inclusivité
13:29 des personnes en situation de handicap.
13:31 Comme quoi, un film peut changer les choses.
13:34 Eh bien oui, on est plutôt contents.
13:37 Allez, on termine avec...
13:38 "The Apprentice".
13:40 "The Apprentice", c'est un film qui a été projeté lundi soir à Cannes,
13:43 un film très attendu, Philippe, sur les jeunes années d'un certain Donald Trump,
13:47 entrepreneur immobilier aux dents longues dans le New York des années 70.
13:51 On y découvre dans ce film les appuis politiques dont il disposait déjà à l'époque,
13:55 notamment celui de Roy Cohn, un des proches du très controversé sénateur McCarthy.
13:59 On peut découvrir quelques images volées sur le tournage de ce film,
14:03 dont aucune bande-annonce n'est encore sortie.
14:06 Il a simplement été projeté lundi soir à Cannes.
14:09 Il est signé du réalisateur d'origine iranienne Ali Abazi.
14:13 Et on retrouve dans la peau du jeune Trump l'acteur Sebastian Stan,
14:16 connu pour son rôle de Carter dans la série "Gossip Girl"
14:19 ou de Bucky dans la trilogie "Captain America".
14:21 Les jeunes années de Trump dans "The Apprentice"
14:24 se seront à découvrir en septembre au cinéma.
14:27 - Très bien, merci beaucoup Thomas Lécuyer.
14:30 On passe au film à voir dès aujourd'hui en salle et on commence par "Barbarella".
14:35 - On passe aux news de la semaine qui ne sont pas que Cannes.
14:39 Parce que finalement il y a Cannes, mais il y a aussi tout le reste qui continue de tourner.
14:43 La planète cinéma continue à tourner même si elle est à Cannes presque exclusivement.
14:47 "Barbarella" c'est une des rares figures de la pop culture des années 60.
14:51 Moitié super-héroïne, moitié astronaute à ne pas encore avoir eu droit à son remake
14:55 avec l'incroyable Jane Fonda.
14:58 L'inventurière est envoyée en mission par le président de la Terre
15:01 pour tenter de retrouver le savant Durand Durand
15:04 qui aura donné son nom plus tard au fameux groupe de musique.
15:07 Le savant Durand Durand a inventé une arme destructrice, le positron.
15:10 "Barbarella" va faire son grand retour au cinéma
15:13 après le film culte réalisé par Roger Vadim en 1968.
15:17 C'est un projet qui traîne depuis très longtemps.
15:19 Dès 2008, Robert Rodriguez à qui on doit notamment "Sin City" et "Une nuit en enfer"
15:23 était sur le coup avec Rose McGowan.
15:25 Avant que Nicolas Winding Refn qui a signé "Drive" ne soit envisagé en 2013.
15:30 En 2022, Sony a sérieusement relancé la machine avec Sydney Sweeney
15:34 en actrice et productrice exécutive et Edgar Wright
15:37 qui a signé notamment "Baby Driver" en réalisateur.
15:40 Le film devrait sortir en 2025.
15:42 Et si vous vous souvenez Philippe, en 1968 c'était vraiment un film révolutionnaire,
15:46 féministe et avant-gardiste.
15:48 On espère qu'il en se fera autant de cette version 2025 "Barbarella".
15:52 Je ne m'en souvenais pas. Mais en tout cas merci pour l'info.
15:55 Natacha, hôtesse de l'air.
15:56 Alors est-ce que vous vous souvenez de Natacha, hôtesse de l'air,
15:59 qui a fait chavirer le cœur de milliers de jeunes garçons,
16:02 dont le mien a fait rêver des milliers de jeunes filles ?
16:04 Eh bien Natacha, 23 albums de bandes dessinées publiés depuis sa création en 1970,
16:08 5 millions d'exemplaires et des aventures dans le monde entier.
16:11 Natacha va débarquer au cinéma en chair et en os en 2025
16:15 avec l'actrice française Camille Lou dans le rôle titre
16:18 et Noémie Saglio à qui on doit notamment "Connasse, Princesse des cœurs"
16:21 A la réalisation, on retrouvera aux côtés de Camille Lou, Vincent De Dienne,
16:24 dans la peau du steward Walter ainsi que Fabrice Lucchini,
16:28 à l'affiche de cette adaptation qui s'annonce alléchante.
16:31 Très bien, c'est noté. Un Gentleman à Moscou.
16:34 Oui, on finit ces news de la semaine avec le grand retour d'Ewan McGregor
16:38 dans une série britannique historique à découvrir dès le 30 mai en exclusivité sur Canal+.
16:43 "A Gentleman in Moscow" nous plonge dans la Russie post-révolutionnaire des années 20,
16:48 déchu de son titre d'aristocrate et dépouillé de ses biens,
16:51 le comte Rostov est assigné à résidence à vie dans les comples du grand hôtel métropole de Moscou,
16:56 c'est une sorte de prison de luxe, de cage dorée.
16:58 Pour lui, les années passent, il va rester enfermé dans cet hôtel,
17:01 observer les changements du pays, rencontrer plein de personnalités inattendues.
17:06 8 épisodes de 52 minutes à découvrir dès le 30 mai sur Canal+ avec l'immense Ewan McGregor.
17:12 - Ah ouais, c'est donné de la peine. - Ça va presque me faire oublier qu'il est 7h.
17:18 Alors c'est mardi cinéma, mercredi c'est un peu particulier,
17:23 les films à l'affiche dès aujourd'hui dans les salles obscures,
17:26 avec le top top de la semaine et "Furiosa" pour commencer.
17:30 Oui, vous savez, moi je voulais vraiment venir ce matin
17:32 parce que je ne pouvais pas ne pas vous parler de "Mad Max Furiosa",
17:36 9 ans après "Fury Road", le compteur furieux George Miller fait à nouveau rougir les moteurs
17:41 dans "Mad Max Furiosa", un préquel essentiel,
17:44 pour mieux comprendre les enjeux du monumental opus précédent.
17:47 Il y a 9 ans, "Mad Max Fury Road" avait changé la face du monde du cinéma,
17:52 ça a été une claque monumentale.
17:54 Alors s'il est un peu moins impressionnant et fait un tout petit peu moins d'effet que "Fury Road",
17:58 ce nouvel opus reste une intense expérience de cinéma,
18:02 mise en scène avec une rage, une énergie et une virtuosité
18:05 qui emportent absolument tout sur leur passage.
18:08 Alors George Miller, depuis le premier "Mad Max" en 1979,
18:12 en fait il raconte toujours la même histoire,
18:14 c'est comme une espèce de conte qui est sans cesse remis au goût du jour,
18:17 qui est raconté par une autre voix, une autre personne,
18:20 donc ce n'est pas vraiment des suites, c'est à chaque fois des personnages différents,
18:23 à chaque fois un mythe revisité.
18:25 Ça ne s'éloigne jamais trop du format initial de la saga,
18:28 le "Vigilant Movie" où en fait un héros, en l'occurrence ici une héroïne,
18:32 est prêt à braver tous les dangers et à défier la mort
18:34 juste pour aller au bout de sa vengeance
18:36 et éparpiller les coupables de ses souffrances façon puzzle.
18:40 Mais "Furiosa", évidemment, comme tous les films de George Miller,
18:43 c'est bien plus que ça.
18:45 Là où "Fury Road" était une course-poursuite géante
18:48 qui s'étalait sur deux jours et trois nuits,
18:50 "Furiosa" prend des allures de catomérique,
18:52 raconte le destin de ses personnages sur plusieurs années,
18:54 multiplie d'ailleurs les évocations à la mythologie grecque,
18:58 le cheval de Troie notamment, le mythe de Prométhée,
19:01 un char antique phénoménal qui appartient au méchant Dementus
19:05 dans le film, qui est tiré par trois Harley-Davidson augmentées.
19:09 Visuellement, c'est incroyable.
19:11 L'histoire est ample, elle propose pas mal de clés
19:14 pour comprendre cet univers post-apocalyptique.
19:16 C'est très spectaculaire sur la forme.
19:19 Et sur le fond, le film enfonce encore plus le clou,
19:22 il met en scène une humanité qui a provoqué sa propre perte,
19:25 qui dévaste la planète à coups de guerres nucléaires
19:28 et de surexploitation pétrolière.
19:30 C'est un film brillant, un film spectaculaire,
19:33 c'est un nouveau chef d'avant.
19:35 - Et c'est à voir dès aujourd'hui. - "Furiosa", dès aujourd'hui, cinéma.
19:37 - Ça a l'air super. - Alors il faut essayer d'aller le voir
19:39 sur le plus grand écran possible.
19:41 - Ça a vraiment l'air bien, effectivement.
19:43 Là, on va rester scotché au siège, ça fait du bien.
19:45 C'est le cinéma qu'on aime. - Tout à fait.
19:47 - Voilà, "Mad Max", donc "Furiosa", dès aujourd'hui, au cinéma.
19:51 On change de décor avec "Première affaire".
19:54 - Oui, le premier film de Victoria Musidlak
19:57 qu'on recevra en interview tout à l'heure.
19:59 "Première affaire", c'est l'histoire de Nora,
20:01 une jeune avocate fraîchement diplômée
20:03 qui souffre un peu de son manque d'expérience
20:05 et cherche sa légitimité alors qu'elle est propulsée
20:07 dans sa première affaire pénale.
20:09 Alors on va la suivre de sa première garde à vue
20:11 jusqu'au suivi de l'instruction.
20:13 Et elle va découvrir tout au cours de ce chemin professionnel
20:15 la cruauté du monde qui l'entoure
20:17 dans sa sphère professionnelle comme dans sa sphère privée.
20:19 Elle va être emportée par sa frénésie de bien faire,
20:22 elle va multiplier les erreurs, elle va se mettre en danger,
20:25 elle va en venir à questionner ses propres choix.
20:27 "Première affaire", c'est donc le premier long-métrage
20:29 de Victoria Musidlak et c'est aussi le premier grand rôle
20:32 d'une actrice, une vraie révélation, Noé Habita.
20:35 Et dans les deux cas, ce sont des révélations.
20:37 Victoria Musidlak aussi signe un film très fort,
20:40 puissant, impeccablement mené,
20:42 qui sait à la fois gérer la tension permanente
20:45 qu'il entretient pour plonger le spectateur dans les arcanes
20:47 de cette procédure judiciaire,
20:49 et aussi dresser le portrait intime
20:51 de cette jeune femme habitée par la vocation,
20:53 mais qui va souvent pêcher par inexpérience,
20:55 autant que par bonne volonté.
20:57 On est à mi-chemin, Philippe, entre la chronique judiciaire,
21:00 l'enquête et le portrait intime de cette jeune femme
21:03 qui voit dans sa carrière naissante la possibilité
21:05 de se réaliser, de s'affirmer et de s'émanciper
21:08 de son milieu social d'origine.
21:10 Bref, c'est un premier film très maîtrisé
21:12 et surtout la révélation d'une formidable comédienne,
21:15 Noé Habita.
21:16 - Très bien, alors justement, vous avez rencontré
21:18 la réalisatrice de ce film,
21:20 à voir aussi dès aujourd'hui dans les salles obscures,
21:23 Victoria Musilac.
21:25 - Oui, elle part de nombreuses thématiques
21:27 à travers ce film que je viens de le dire.
21:29 Elle nous explique notamment comment lui est venue l'idée
21:31 d'explorer en profondeur la complexité
21:33 du métier d'avocat.
21:35 - Les policiers vous ont placés en garde à vue
21:37 pour vous interroger dans le cadre d'une enquête
21:39 pour enlèvement et séquestration.
21:41 Je vais vous aider à raconter votre histoire aux policiers.
21:44 - Il y a eu une fille dans mon entourage qui était avocate,
21:46 une jeune fille que je connais depuis l'enfance,
21:50 qui était avocate collaboratrice dans un cabinet pénal des affaires,
21:54 qui s'est retrouvée en charge de sa première affaire.
21:56 Et c'est vrai qu'en quelques temps, très rapidement,
21:58 je l'ai vue changer.
22:00 Elle, elle s'occupait d'une affaire de pédophile.
22:04 Et en quelques mois,
22:06 elle est passée d'une jeune fille introvertie
22:09 et peu assurée à une femme.
22:13 Et donc ça, ça m'a beaucoup intéressée
22:16 sur aussi l'impact de nos métiers sur nos personnalités.
22:21 Et à quel moment, comment, en fait,
22:25 pour rentrer dans la société,
22:27 la société, elle déforme une personnalité
22:29 pour intégrer une fonction.
22:31 On est dans un univers, là, c'est le cas de Nora.
22:33 Elle est dans une famille avec un lourd héritage familial.
22:38 Et plus c'est lourd, plus il y a des histoires de guerre,
22:41 d'immigration, plus c'est difficile aussi de s'en détacher.
22:44 Et ensuite, on se construit pour s'intégrer
22:47 et trouver une fonction dans la société.
22:49 Et donc là, c'est là-dessus.
22:50 Un corps a été retrouvé dans le champ des Lourdes,
22:53 la Haute-Eté.
22:54 La garde à vue vient d'être qualifiée d'homicide volontaire.
22:57 Le sujet de la morale, il est primordial dans le film.
23:03 Le sujet de la morale, c'est vraiment la différence
23:06 entre la société et la justice.
23:09 Donc la société, elle est morale.
23:10 La morale, c'est ce qu'on partage tous.
23:13 Et est-ce que la justice, elle est morale ?
23:15 Non, pas forcément.
23:17 Est-ce qu'un avocat cherche la vérité dans son travail
23:21 et a une vision morale des choses ?
23:24 Non plus.
23:26 Après, un avocat, c'est différent d'un juge ou d'un magistrat.
23:29 Un magistrat, il cherche la vérité.
23:30 Un avocat, là, je démontre, enfin, c'est le sujet du film,
23:33 c'est que ça ne cherche pas la vérité,
23:35 mais ça défend le point de vue de quelqu'un.
23:39 Et ce n'est pas là pour juger la personne qui défend quelqu'un.
23:44 Tous les personnages, ils sont ambiguës dans le film.
23:52 Nora, elle arrive, c'est un personnage qui est immature,
23:56 qui est bercé d'illusions,
23:58 qui fantasme un peu son métier,
23:59 qui ne s'y est pas confronté,
24:01 qui le connaît théoriquement parce qu'elle a fait des études,
24:03 mais qui ne connaît pas la réalité du terrain.
24:05 Et elle se confronte à des personnages qui sont, eux, installés,
24:09 enfin, en tout cas, pour le politicier,
24:11 et elle se confronte de toute façon à des personnages qui sont tous ambigus.
24:15 Moi, c'est ça qui m'intéressait, c'est de montrer,
24:17 parce que comme dans la vie, les choses ne sont pas manichéennes,
24:20 et en général, les choses sont ambivalentes, souvent,
24:25 et ça fait partie aussi de l'être humain.
24:28 J'ai peur. S'il se prend 30 ans de prison à cause de moi.
24:31 Il y a des gens qui sont en prison qui n'ont rien fait,
24:33 et des assassins en liberté, c'est comme ça.
24:35 C'est Churchill qui dit ça.
24:37 Il dit que la réussite, c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme.
24:42 Et je pense que de toute façon, pour faire quoi que,
24:45 entreprendre quelque chose, il ne faut pas avoir peur de l'échec,
24:47 et que la différence entre les gens, c'est ceux qui s'arrêtent et ceux qui continuent.
24:50 Et là, c'est vraiment l'assut, c'est-à-dire qu'elle se projette dans la vie,
24:55 elle y suit des échecs, et elle apprend.
24:58 Et pour moi, c'est essentiel.
25:00 Racontez-moi ce qui s'est passé.
25:02 J'étais étonné de voir que c'était du sport, mais c'est plutôt bien.
25:10 On va parler échecs, plus précisément.
25:12 Exactement.
25:13 Vous vous êtes rendu à Genève.
25:15 Tout à fait. Comme tout le monde, Philippe, tu as connu, j'ai connu des échecs dans la vie,
25:18 eh bien, on va parler d'échecs ce matin, avec le plus vieux club d'échecs de la ville de Genève.
25:22 D'abord, il faut définir les bases. Les échecs, est-ce vraiment un sport ?
25:26 Je me suis rendu au parc des Eaux-Vives de Genève, à la rencontre d'Eric Delpin,
25:29 président du club, qui répond cash en plein milieu d'un entraînement.
25:32 Alors, les échecs, sport ou pas sport ?
25:35 Moi, j'ai ma propre opinion, après, chacun peut l'avoir,
25:37 mais moi, je dirais que oui, les échecs, c'est un sport, surtout pour le côté très compétitif.
25:41 Et il y a quand même une petite variante physique.
25:45 Les meilleurs joueurs du monde font, je crois, tous, quasiment tous, du sport à côté,
25:52 s'entretiennent pour maintenir la cadence de jeu un petit peu infernale des tournois importants.
25:57 C'est quand même un peu différent qu'une épreuve de marathon ou faire du vélo, par exemple.
26:03 Oui, c'est vrai, mais pour être un maître des échecs,
26:06 il faut s'entraîner au moins aussi dur qu'un athlète de haut niveau.
26:09 Des entraînements, le club d'échecs de Genève en propose plein.
26:12 Eric Delpin nous explique le programme.
26:14 Nous, ici, on a des élèves de tous les âges, de tous les niveaux, en réalité.
26:19 Là, ce matin, enfin, pas ce matin, pendant le début d'après-midi,
26:21 j'avais des jeunes de 4, 5, 6 ans, à peine, vraiment tout débutant.
26:26 Là, c'est plutôt des adolescents.
26:28 Le samedi, on a des cours adultes pour n'importe quel âge.
26:32 Avec le club, donc, ça vient de toutes sortes d'activités,
26:36 donc des tournois, des tournois internes, des participations,
26:39 donc des tournois par équipe aussi inter-club, un petit peu comme dans d'autres sports.
26:42 Il y a des inter-clubs, par exemple, 6 contre 6,
26:45 6 joueurs d'un club contre 6 joueurs d'un club,
26:47 et on regarde l'équipe qui marque le plus de scores à la fin.
26:50 Voilà, ça, c'est les principales occupations.
26:54 On fait aussi des camps, des camps d'été, des camps un petit peu sportifs
26:58 où on mélange d'autres choses, pas que les échecs,
27:00 c'est aussi pour créer un peu plus de liens,
27:02 créer des occasions de se connaître mieux, etc.
27:05 C'est quand même un programme, comme on dit, costaud,
27:08 pour ceux, notamment, qui souhaitent se perfectionner.
27:11 Oui, tout à fait, et même si on n'ambitionne pas de devenir le meilleur joueur du monde,
27:14 c'est l'occasion de découvrir une jolie discipline qui regorge de mille et une vertus.
27:18 Qu'est-ce qu'il faut travailler pour s'améliorer ?
27:20 Eric Delpin nous explique.
27:22 Comme on dirait, il y a de multiples facettes au jeu d'échecs.
27:25 Donc la mémorisation, la visualisation, on travaille beaucoup,
27:30 donc le repérage, on va dire, des schémas.
27:35 Aux échecs, il y a beaucoup de façons de reconnaître comment les pièces sont placées.
27:40 Et essayer de voir si ça ressemble à quelque chose qu'on connaît déjà.
27:43 Donc il y a beaucoup de mémoire et de visualisation à avoir.
27:47 Et puis, il y a aussi beaucoup de créativité, de calcul.
27:52 Il faut aussi être capable de calculer dans le futur ce qui va se passer.
27:55 Et tout ça, ça s'entraîne avec différents types d'exercices ou simplement de jeux accompagnés.
27:59 C'est un vrai sport, donc finalement, on comprend bien.
28:01 On rappelle les informations importantes ?
28:03 Oui, on peut pratiquer les échecs en loisir ou en compétition, peu importe son niveau.
28:07 Les entraînements sont adaptés.
28:08 J'ai pu assister à un de ces entraînements.
28:10 C'est assez surprenant.
28:11 Ça vaut le coup d'essayer.
28:12 Pour plus d'informations, ça se passe sur CEG.ch.
28:15 Le journal de la musique avec David Letart.
28:20 J'ai mordu l'intro.
28:22 Mon Dieu.
28:23 Bonjour David Letart.
28:24 Bonjour Philippe.
28:25 Comment ça va ?
28:26 Très bien, merci.
28:27 L'actualité musicale, on commence tout de suite avec Lenny Kravitz.
28:29 C'est ce vendredi que sort le nouveau Lenny Kravitz, un album retardé de quelques semaines.
28:37 Mais ça y est, on y est, événement.
28:39 Le nouveau Kravitz arrive et il s'appelle « Blue Electric Light » porté par Tika 421,
28:46 un single déjà sorti il y a quelques mois.
28:48 Ou encore le titre festif « Human », un album aux sources bien définies.
28:52 On y croise du Prince ou encore du Michael Jackson.
28:55 Ça c'est pour les influences, évidemment.
28:57 Lenny Kravitz sort au Montreux Jazz Festival le 16 juillet prochain.
29:01 Le nouveau Kravitz, ça sort ce vendredi.
29:04 C'est bon quand même, Kravitz.
29:06 Ça fait toujours du bien, évidemment.
29:08 Allez, on passe à Aurel San qui est dans l'actualité cette semaine.
29:11 Aurel San qui tourne un nouveau film.
29:16 Le chanteur est de retour mais pour le cinéma, il n'a pas encore lancé son premier film.
29:21 C'est le cas pour « The Four Seasons » qui est sorti le 15 juillet.
29:24 C'est un film qui est très bien réalisé.
29:26 C'est un film qui est très bien réalisé.
29:28 Aurel San qui tourne un nouveau film.
29:30 Le chanteur est de retour mais pour le cinéma, cette fois-ci.
29:33 Il prépare actuellement son nouveau film.
29:35 Un film inspiré par la culture japonaise.
29:38 Une partie du long métrage a déjà été tournée au Japon.
29:41 Le tournage continue ces prochaines semaines du côté de Paris.
29:43 Il organise même un casting dans la capitale française.
29:46 Il cherche des hommes et des femmes de 18 à 65 ans.
29:50 On lui donne la pelle.
29:51 On peut voir l'annonce sur les réseaux sociaux.
29:53 Un film entre réalité et fiction qui rencontra les peurs d'Aurel San
29:57 liés à la paternité représentée par la culture japonaise.
30:01 Il devrait sortir courant 2025.
30:03 On parle également de Santa qui nous fera le plaisir de venir nous voir la semaine prochaine sur le plateau.
30:14 Santa qui a pas mal d'actualités aussi.
30:17 Oui, Santa qui sort un nouvel album ce vendredi.
30:20 Après avoir touché les cœurs avec son immense succès « Popcorn Salé ».
30:24 Un single certifié, bien un single de platine.
30:26 Qui cumule aujourd'hui par moins de 60 millions de streams dans le monde.
30:30 La chanteuse du groupe Iphone Iphone arrive avec un nouvel album qui s'appelle « Recommence-moi ».
30:35 On y retrouvera par ailleurs son tube « Popcorn Salé ».
30:37 Le single que l'on écoute actuellement du même nom de l'album.
30:40 Le nouveau Santa c'est pour ce vendredi.
30:43 Santa sera également au Montreux Jazz Festival.
30:46 Par contre ce sera le 18 juillet.
30:48 Puis comme vous l'avez dit Philippe, le 30 mai elle sera notre invitée sur le plateau du 6/9 de Borax en direct.
30:54 Santa pour présenter donc son nouvel album « Événements ».
30:57 Très joli de la recevoir sur le plateau la semaine prochaine.
31:04 Allez, on parle de Charles Aznavour.
31:06 Hommage à ce grand monsieur.
31:09 Il aurait fêté ses 100 ans aujourd'hui.
31:10 Aujourd'hui oui, mercredi 22 mai.
31:12 Il aurait veille d'atteindre cet âge là.
31:15 Et de fêter avec sa soeur aussi, Aida.
31:18 La vie en a décidé autrement.
31:19 Pour l'occasion, la ville de Paris va organiser plusieurs concerts, événements en hommage à l'artiste disparu il y a 5 ans.
31:25 Un timbre va apparaître aussi en hommage aux chanteurs.
31:29 Et puis en Arménie, son pays d'origine, une pièce en or commémorative sera émise dans quelques jours.
31:34 Et puis surtout au niveau musique, un coffret.
31:37 En regroupant pas moins de 100 CD vient de sortir une mine d'or avec plus de 1800 titres.
31:44 * Extrait de « L'ombre de moi-même » de Charles Aznavour *
31:50 Hommage donc ce matin à ce grand monsieur.
31:54 Oasis également.
31:56 Et l'actualité d'Oasis ce matin dans la musique ?
32:00 De retour ?
32:02 Ah oui.
32:03 De retour d'Oasis ?
32:04 Non, en hologramme.
32:05 Laelle Gallagher, la moitié d'Oasis, a été bluffée par le concert du groupe ABBA à Londres
32:11 qui joue, je le rappelle, avec leurs hologrammes depuis 2022 et qui engrange des millions d'euros chaque année.
32:18 150 millions depuis la création du show et 1,5 million de spectateurs.
32:25 Le chanteur a suggéré de faire pareil pour Oasis.
32:28 On rappelle, le groupe anglais est sur mode stop depuis 15 ans après une dispute entre frangins à Paris
32:34 juste avant de monter sur scène.
32:36 Et depuis, ils font une carrière solo.
32:38 Une histoire de sous, certainement une idiotie qu'ils reviennent en hologramme.
32:42 Absolument.
32:43 Les gars, prenez-vous dans les bras, faites la paix entre frangins, qu'on puisse retrouver enfin un groupe de vrais musicaux sur scène
32:50 et pas encore, s'il vous plaît, des hologrammes.
32:52 Je peux comprendre pour les Beatles, je peux comprendre pour ABBA, mais s'il vous plaît les gars, non pas vous.
32:56 Voilà.
32:57 Petit coup de gueule comme ça ce matin, désolé, j'ai un peu débarqué.
32:59 J'ai entendu.
33:00 L'émotion est là.
33:02 Et ça fait causer.
33:03 Et ça fait causer.
33:04 C'est plutôt pas mal.
33:05 S'ils veulent engranger des millions à cause de ça, qu'ils le fassent.
33:09 Mais c'est dommage.
33:10 Histoire à suivre.
33:11 Aller, on termine avec Duke Ellington.
33:14 C'est une date particulière, le 24 mai.
33:20 Le 24 mai, oui, c'est une date particulière.
33:21 Le Mozart du jazz.
33:23 Duke Ellington nous a quitté il y a 50 ans.
33:25 Un 24 mai 1974 à New York, il a sorti des œuvres foisonnantes du jazz et a ouvert la voie à bon nombre d'artistes.
33:32 Il récusait par ailleurs le mot jazz.
33:34 Il voulait développer le concept de musique populaire.
33:37 Ouvert à tous.
33:38 A cette occasion, un magnifique coffret est sorti, regroupant un livre également aux éditions.
33:43 Frérot immanquable.
33:45 Donc Duke Ellington, on ne s'en lasse pas.
33:47 Hommage.
33:48 [Musique]
34:04 Le journal de la musique avec David Letart.
34:07 L'estival Open Air a levé le voile sur la programmation de son prochain événement du 31 juillet.
34:12 Notez bien les dates.
34:13 31 juillet au 3 août prochain à Estavay-le-Lac.
34:17 Entre les talents émergents et les figures confirmées de la scène musicale,
34:20 l'édition 2024 promet de vous faire vibrer cet été dans son cadre aux chanteurs chez les Staviakois.
34:27 On en parle ce matin avec Nicolas Bailly, directeur de l'estival.
34:31 Bonjour Nicolas et bienvenue sur M.
34:33 - Mais bonjour à vous deux, merci de l'invitation.
34:35 - Avec grand plaisir, merci d'avoir fait la route pour venir nous parler de ce festival très attendu, David Letart.
34:41 - Très attendu, un cru 5 étoiles.
34:43 On va parcourir justement ensemble la programmation de cette nouvelle édition.
34:48 Alors je vous propose tout de suite de passer au jour 1.
34:50 Ils viendront fêter leurs 30 ans de carrière à l'estival, Dieulisos.
34:53 [Musique]
35:04 Ils seront là aussi les Marseillais, une légende funky familiale.
35:07 [Musique]
35:18 Tellement, tellement de souvenirs.
35:20 Eux aussi viennent fêter un anniversaire particulier, le groupe Kio.
35:23 [Musique]
35:32 Et on ne se lasse pas d'écouter Le Chemin avec Sita, il y a 20 ans.
35:37 20 ans aussi d'un album, je dirais un album culte.
35:41 C'est presque aussi un hymne pour toute une génération Nicolas Bailly.
35:46 - Bah clairement, et puis je pense que la soirée veut ça aussi.
35:48 On a vraiment trois sonorités, trois couleurs de musique différentes.
35:52 Et puis vraiment c'est ce qui était recherché pour ce soirée.
35:54 Vraiment quelque chose d'un peu rivévol et puis voilà, il y a 20 ans, on en parlait avant.
35:59 C'est vrai que c'est des choses qui nous rappellent plein de souvenirs.
36:02 Et puis c'est ça qu'on cherchait pour ce soirée.
36:04 - L'émotion, chercher l'émotion. En tout cas là c'est réussi avec ces groupes là.
36:07 Alors, au cas où juste pour que Kio les en ressentie,
36:11 ils ont ressenti l'album en fait, sur le chemin avec Nuan Color, Suzanne aussi,
36:15 des beaux duos avec Stéphane et Chœur de Pirates.
36:18 L'année passée, vous avez battu votre record de fréquentation.
36:22 C'était complet trois soirs sur quatre, 32 000 festivaliers.
36:27 On se sent comment cette année ?
36:29 - On se sent challengé comme chaque année.
36:31 C'est vrai que d'année en année, c'est toujours un peu, je veux dire, c'est le challenge.
36:36 C'est un peu stressant mais c'est du bon stress.
36:38 Chaque année on essaie d'être mieux et puis chaque année on essaie de proposer des choses intéressantes
36:42 pour que les gens reviennent. Et puis là les gens reviennent en nombre.
36:45 Pour le moment la biètrie explose bien ces derniers temps.
36:48 Donc ça fait plaisir d'avoir des bons retours
36:50 et puis ça fait plaisir que les gens apprécient ce qu'on programme, ce qu'on fait.
36:52 - Il y a une bonne recette actuellement aussi, un bon concept.
36:55 On a un thème par soir, on va parcourir ensemble la programmation.
36:58 Mais justement le concept d'avoir un thème par soir, là aussi c'est gagnant, c'est payant ?
37:02 - On l'a testé il y a quelques années vraiment comme ça.
37:05 Et c'est vrai que c'est quelque chose qui plaît.
37:07 C'est vrai qu'on n'a pas, on ne peut pas prétendre à faire, on n'a pas une capacité énorme.
37:14 Donc on est quand même 10 000 par soir mais ce n'est pas assez pour pouvoir présenter plusieurs gros choses par soir.
37:19 Donc on essaie vraiment de faire à thème et puis que les gens s'y retrouvent par rapport à la soirée.
37:24 - Le mercredi c'est quand même très spécifique, il y a plusieurs styles de musique
37:27 mais aussi dans le même thème et puis dans le thème vraiment, voilà, il y a 20 ans.
37:31 - Ouais, "Rainbow Events", beaucoup d'anniversaires, Dionysus, on est très content.
37:35 Ils seront également là pour le premier jour de l'estival open-air, le DJ champion, DJ Ronfas,
37:39 le groupe lyonnais de punk-rock No Scientist, l'atypique et talentueux Yed Zouparoti, génial.
37:45 Et ils ont des choses à dire et revendiquer en chanson les français de Scred Connection.
37:50 Le jour 2, oui, de l'estival.
37:52 - J'avais une petite question, parce qu'on a souvent des bonnes surprises quand on va chez les Saviacois à Estavayer.
37:58 Là, on parle d'un Kyo, on a évoqué Nuit Incolore, est-ce qu'il est possible qu'il y ait une surprise dans cette soirée-là ?
38:03 - Écoute, tout est toujours possible, après pour le moment c'est pas prévu
38:06 mais je t'avoue que je peux faire 2-3 téléphones après, tu me donnes une bonne idée là !
38:09 - Il y a peut-être un truc qui se prépare, je sais pas.
38:11 - Très bonne question, j'adore.
38:13 - Bien joué.
38:14 - Tu voulais parler de Luan, c'est ça ?
38:16 - Le jour 2, oui.
38:17 * Extrait de Luan *
38:22 Elle repile les salles, elle fait même une tournée européenne, elle passera justement par Estavayer-le-Lac, Luan.
38:28 On l'aime bien aussi sur M, Hichon sur la également.
38:31 * Extrait de Luan *
38:49 C'est invencable, c'est tellement frais, de notre odeur.
38:52 * Extrait de Luan *
39:03 - C'est bien, ça s'appelle faire du neuf avec du vieux, c'est ça.
39:06 - Génial, j'adore. C'est mon dernier vinyle que j'ai acheté, l'album s'appelle "Rivage".
39:11 Vous aimez les senteurs de la Méditerranée, vous aimez tout ce qui touche, le soleil, ça part d'Égypte, de Sicile, ils vont partout.
39:20 C'est génial, vous l'entendez.
39:21 - Ça correspond bien à l'estival, je dirais.
39:23 - Vraiment, clairement.
39:24 - C'est frais, le bord du lac, la douceur, c'est beau, on se réjouit vraiment.
39:30 Puis Luan aussi, c'est vrai qu'avec son nouveau set un peu plus porté vers l'électro, moins chanson.
39:36 Je trouve en tout cas que la soirée est bien plugée comme ça.
39:39 - Une nouveauté cette année, la grande scène va être déplacée, vous gagnez 700 m2, expliquez-nous Nicolas.
39:46 - Alors on gagne, on l'a fait pivoter un petit peu, et puis on gagne 700 m2 au sol sur toute la capacité du festival.
39:53 C'est vrai que ça permettra aux gens d'être un peu plus à l'aise et puis de profiter encore plus du festival.
39:57 Et puis d'avoir encore plus un endroit où s'amuser au bord du lac avec le soleil et bon entendeur.
40:03 - Vous avez parlé d'une jauge, il y a 8500 ou 10 000, c'est quoi le chiffre ?
40:07 - 7000 par soir, on compte 8500, après il y a les bénévoles, les gens, on compte vraiment tout au maximum 10 000 par soir.
40:15 L'histoire aussi c'est d'être plus proche avec son public, le public puisse mieux voir les artistes aussi.
40:21 - Alors il est très proche dans la grande scène, mais aussi la scène du lac, qui est sur le lac.
40:25 C'est vrai que c'est intéressant, les gens sont vraiment tout proches de l'artiste, ils ont le lac derrière comme carte postale.
40:30 Donc c'est vrai que ça rend le festival assez agréable.
40:33 - C'est vrai, c'est un décor unique, c'est toujours bien en fait.
40:37 - Non mais c'est vrai !
40:38 - Ils sont également là pour le deuxième jour des estivales open air, on ne va pas les oublier justement.
40:43 On va tous les citer, des performances musicales et visuelles complètement folles avec le groupe Deluxe.
40:47 Une artiste complète, Niv, le talentueux DJ Bee Cheese, et puis le producteur de musique électro français Kavinsky.
40:56 Le jour 3 de l'estival open air, il fait sold out quasi partout, il sera là, Monsieur Kharis.
41:03 *Musique*
41:19 Le phénomène du rap fave, il sera bien là cette année, Nicolas, on croise les doigts !
41:25 - C'est vrai !
41:27 *Musique*
41:38 Et il met tout le monde d'accord, Simca !
41:40 *Musique*
41:47 Le rap du moment, le Genevois Simca vient d'être désigné meilleur artiste romand au Swiss Music Awards.
41:53 Il est en pleine ascension, Nicolas Vélile là aussi, ça tombe bien finalement.
41:58 - Déjà un Suisse, c'est chouette, pour la fête, c'est clair.
42:01 Et puis oui, qualitativement sur scène, c'est vraiment ça, il électrise vraiment les gens.
42:07 Et puis je trouve que voilà, on l'a pris pour la conférence de prêche, pour faire un petit showcase et tout.
42:11 Non, c'est fort, franchement c'est fort.
42:13 - Il cartonne aussi en France, pas qu'en Suisse, vraiment, le monde francophone du rap, il est bien là.
42:18 - On l'a pris vraiment, il est dans la montée, il est dans le show, comme Favé l'année passée.
42:23 On aime bien aussi découvrir les festivals du genre d'artiste.
42:26 On avait fait PLK sur la scène du lac il y a quelques années de ça, avant qu'il soit vraiment qu'il explose.
42:30 Donc on a toujours un petit peu, on essaie d'avoir un peu d'avance à ce niveau là.
42:34 Et puis là je pense qu'il reste Simca encore une fois.
42:36 - On revient au niveau pratique un petit peu du festival.
42:40 Alors, pour les festivaliers, deux nouvelles lignes de bus seront mises en place, là aussi, c'est très important.
42:46 Pour amener les festivaliers vers Don Didier, Avange, Grange-Marnon et Moudon.
42:51 - Exact.
42:52 - Il n'y a pas que ça, il y a aussi le train.
42:54 - Il n'y a pas que ça, le train aussi qui va sur Lausanne, après sur Genève.
42:56 Mais c'est vrai qu'on a multiplié en fait les retours pour les festivals.
42:59 Et le but c'est vraiment que les festivaliers aient une expérience top à Estivade.
43:03 C'est à dire qu'ils puissent venir au festival, qu'ils puissent y repartir.
43:06 Et puis là c'est gratuit, donc c'est vrai qu'on a une collaboration avec le transport local.
43:10 Et puis ensuite, un bus qui part en direction d'Avange, un bus qui part en direction de Moudon.
43:16 Et puis on trouvait intéressant justement de pouvoir un peu agripper toute la région.
43:19 Et puis les faire ramener les gens, comme ça ils peuvent rester plus longtemps chez nous, clairement.
43:22 - Ouais, bonne idée.
43:24 - Ils seront également là pour le troisième jour de l'Estival Open Air.
43:27 L'artiste double disque de platine, Fries Corleone.
43:30 Les deux légendes du rap, Isha et Limsa.
43:32 Et il est en pleine ascension, La Fève.
43:35 Le jour 4 de l'Estival Open Air, il a réuni plus d'un million de spectateurs pour sa dernière tournée, M. Patrice Bruel.
43:41 Elle aussi, elle est en pleine ascension, les mots accrocheurs de Fahy De Poul.
43:57 - Quel drôle d'oiseau ! C'est donc ça la vraie misère ?
44:00 Quand y a pas de tête dans le chapeau, toi qui a été enfant et qui a grandi avec.
44:04 - C'est un discours des grands-parents disant que la vie a un prix.
44:07 Et on peut également compter sur eux dans le paysage musical francophone, Allios.
44:12 - Moi je voudrais dire un grand bravo parce que les artistes suisses sont toujours bien représentés.
44:23 Et vous faites toujours la part belle aux Suisses.
44:27 Et ça, ça fait partie de l'ADN du festival.
44:29 - Ça fait partie, on essaie au maximum.
44:31 - Ils sont tous venus il y a maintenant 10 ans à l'Estival et puis ils reviennent.
44:35 On le trouve assez normal.
44:37 Fahy De Poul devait venir aussi pendant le Covid, l'édition annulée, avec Patrice Bruel du coup.
44:41 Donc on a pu les refaire ensemble et je trouvais chouette.
44:44 Et puis, on a pas chaque soir un artiste suisse, mais c'est vrai qu'on a quand même des artistes,
44:48 on a quand même pas mal d'artistes suisses et on est très fiers de ça, très contents de ça.
44:52 - C'est un beau cru, on l'a dit.
44:54 Vous rééditez votre collaboration aussi avec le Chant du Gros.
44:57 - Oui, exactement.
44:59 - Le Chant du Gros, c'est un festival qui commence déjà.
45:01 - Alors, vous avez les détenteurs d'un abo pour en profiter de la soirée du jeudi au Festival Jurassien.
45:05 - Voilà. Et puis, l'inverse chez nous.
45:07 L'abo du Chant du Gros peut venir le jeudi soir chez nous, justement, au Louane, à Bon Entendeur,
45:11 le 1er août avec les Feux d'Artifice.
45:13 Donc, une belle soirée aussi.
45:15 C'est vrai que c'est chaque fois intéressant d'échanger avec le public.
45:17 Et puis, on s'entend bien avec Gilles et son équipe.
45:19 Donc, c'est toujours chouette de compter quelques Jurassien de plus chez nous.
45:22 - Gilles Consalier, on a reçu, il était à votre place il y a une semaine, justement,
45:26 pour parler du Chant du Gros. Ils seront également là pour le 4e jour de l'Estival Open Air.
45:31 Elle fait une tournée mémorable.
45:33 Nash, la révélation de la Starac aussi.
45:35 On l'aime bien aussi, la coach Adeline Tognuti.
45:39 Et puis, il est de plus en plus partout.
45:42 Il a sorti dernièrement un duo avec Vanessa Paradis.
45:45 Je parle de la voix singulière de Voyou, là aussi.
45:48 Bien vu.
45:49 L'Estival Open Air, 32e édition.
45:51 On le rappelle, ce sera donc du 31 juillet au 3 août.
45:55 À Estévalier-le-Lac, la biètrie est ouverte.
45:58 Ça se passe plutôt bien.
45:59 Un mot d'ordre, dépêchez-vous.
46:00 - Ça se passe très bien, mais oui, dépêchez-vous.
46:02 Il y a quelques soirées qui approchent critiques, donc n'hésitez pas.
46:05 - Oui, mais la programmation est vraiment très sympa.
46:09 Et c'est vraiment un festival, quand le soleil est au rendez-vous au bord du lac,
46:12 on a l'impression d'être en vacances.
46:13 - C'est ça.
46:14 - C'est ça, c'est franchement très très bien.
46:16 - Tu viens facilement, tu arrives, des bons concerts de qualité, des bons food trucks.
46:19 Et puis, une belle soirée en perspective.
46:21 Est-ce que c'est plus compliqué en 2024 d'organiser un festival qu'il y a quelques années en arrière ?
46:26 - Bah écoute, en tout cas, c'est toujours une difficulté, mais c'est une bonne difficulté.
46:31 Je dirais qu'il faut y aller petit à petit, il faut monter la chose.
46:34 Nous, ça fait 32 ans à l'Estéval, moi pas personnellement, et l'équipe non plus.
46:37 Mais c'est vrai que petit à petit, on apprend chaque année.
46:40 Et puis, on fait pour qu'il y ait des petites améliorations,
46:43 que ce soit le plan de cette année, les transports.
46:45 Chaque année, on monte pour que ce soit de mieux en mieux pour le festivalier.
46:48 Le but, il est là.
46:49 Je pense que, d'un jour, non, il faut juste avoir une bonne équipe.
46:52 Et puis, j'ai une équipe incroyable derrière.
46:54 Donc, c'est vrai que ça rend les choses beaucoup plus simples.
46:56 - Mais effectivement, l'équipe, ça c'est important.
46:59 Mais comment dire, est-ce qu'il y a des choses qui ont changé ?
47:02 Par exemple, si on regarde il y a 10 ans en arrière,
47:04 est-ce que par rapport à il y a 10 ans aujourd'hui,
47:06 qu'est-ce qui a évolué ?
47:08 - Il y a peut-être un peu plus de festivals, c'est clair.
47:11 Et puis, ça rend la concurrence un peu plus...
47:13 Après, ça nous sort aussi de notre zone de confort.
47:15 Dans le sens où on essaie de faire des choses, d'avoir des exclus.
47:17 On a des exclus sur la Funky Femini, sur Carys, sur des shows.
47:20 On essaie justement de se démarquer par rapport aux autres.
47:24 Et puis, nous, ça nous motive aussi.
47:26 Donc, avoir quelque chose de qualité, je l'ai dit encore une fois,
47:29 le but de l'expérience, le festival, il vient,
47:31 il est content chez nous, a des bons concerts, repart.
47:34 C'est assez simple, dans le fond, on dit comme ça.
47:36 Mais c'est vrai que c'est le but recherché, clairement.
47:38 - Qu'est-ce qu'on peut souhaiter aux Staviakois
47:40 et aux organisateurs d'Estival et Open Air ?
47:43 - Ben, écoute, plein soleil, on espère des sold-outs,
47:45 je touche du bois un peu.
47:47 Et puis, non, des belles soirées, que tout se passe bien.
47:49 Et puis, voilà, qu'on ait des bonnes vibes,
47:51 comme on a en général chaque année.
47:53 - On te souhaite tout ça. Merci d'être venu ce matin.
47:56 - Et puis, la présence de M, le média, peut-être,
47:58 que d'un coup, vous êtes là en vacances.
48:00 - Avec plaisir. - Avec plaisir.
48:02 - On va organiser ça avec David, avec trop de plaisir, on l'entendra.
48:04 En tout cas, merci Nicolas Bailly d'être venu ce matin.
48:06 - Sans plaisir, merci de l'invitation.
48:08 - On rappelle l'adresse pour les prélocations.
48:10 - estival.ch
48:11 Vous trouverez tout l'univers du festival.
48:14 ♪ M, le média, ouh ouh ♪
48:17 ♪ M, le média ♪

Recommandations