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Transcription
00:00 Emmanuel Macron doit atterrir dans un peu plus de trois heures en Nouvelle-Calédonie.
00:04 Une visite surprise d'une demi-journée.
00:07 Le président de la République joue carte sur table pour tenter de trouver une sortie de crise.
00:11 Après plus d'une semaine d'émeute, après l'atterrissage, le chef de l'État se rendra immédiatement au haut commissariat
00:18 avant une rencontre avec l'ensemble des élus de l'archipel et plusieurs acteurs de l'économie locale.
00:22 Et peu après l'annonce de ce déplacement, la Nouvelle-Calédonie a subi une cyberattaque
00:28 qualifiée d'inédite par les autorités.
00:30 Mais finalement, William Molligny, les conséquences restent limitées.
00:33 Effectivement, parce qu'il n'y a qu'un seul opérateur sur l'île qui a été visé a priori par une attaque qu'on appelle Didos.
00:39 Alors ce mode opératoire n'est pas très élaboré.
00:42 Il consiste à multiplier les connexions pour saturer le système.
00:45 Ce qui est certain, c'est que les opérations en cours n'ont pas été impactées.
00:48 L'administration sur place n'est pas rattachée à cet opérateur ciblé,
00:52 mais effectivement, le débit a été ralenti sur l'infrastructure étatique.
00:56 Sans doute à cause de la multiplication des échanges entre Nouméa et la métropole ces dernières heures.
01:02 Les fonctionnaires sur place sont en télétravail.
01:04 Ça ne doit pas arranger les choses, poursuit une source proche du dossier.
01:07 Quoi qu'il en soit, contrairement à ce qu'avance le représentant du gouvernement en Nouvelle-Calédonie,
01:11 cette cyberattaque n'a rien d'inédit.
01:13 En 2016, ce même opérateur avait déjà subi ce type d'offensive.
01:17 Et même si les tentatives de connexion semblent provenir d'adresses hébergées en Russie,
01:21 l'attaque coordonnée peut avoir été déroutée volontairement.
01:24 Il y a eu, sans doute, une surréaction médiatique des autorités locales.
01:28 Peut-être à cause de la fatigue, souffle-t-on à Paris.
01:31 La section cyber du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.
01:33 L'analyse est toujours en cours, confirme ce soir une source judiciaire.
01:37 Les informations de William Molligny.

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