Gabriel Attal a débattu ce jeudi avec Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes, sur plusieurs sujets tels que la sécurité, l’immigration, le protectionnisme économique ou encore leurs visions de l’Europe
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00:00 On sait que vous, cette forme-là, ce débat, ce duo, vous a gêné.
00:05 Et c'est un euphémisme.
00:07 Oui, c'est géant.
00:08 C'était un euphémisme.
00:09 Je crois qu'il y avait un grand absent dans ce débat et ça a été dit d'ailleurs par
00:14 M. Bellamy, c'était Raphaël Glucksmann.
00:16 Je crois qu'il y a deux perdants.
00:18 Ce sont les femmes, la place des femmes, parce que ce qui est fait à Valérie Ayer, je trouve
00:22 ça inadmissible, la façon dont elle est invisibilisée.
00:25 C'est la démocratie, parce qu'on rejoue à chaque fois cette espèce de duel entre
00:30 Bardella, entre Renaissance et le Rassemblement national.
00:36 Mais la réalité, c'est que ce n'est pas un duel, ça finit par être un duo.
00:40 Et en plus, un duo parfaitement hypocrite, parce qu'en fait, au Parlement européen,
00:45 les alliés de Mme Ayer sont en train de faire une coalition aux Pays-Bas avec l'extrême
00:51 droite.
00:52 Je trouve que c'est un débat qui était terrible, assez narcissique, assez pathétique.
00:59 Et finalement, ce qui ressort gagnant, c'est quoi ? C'est le Rassemblement national.
01:02 Parce qu'en fait, une fois de plus, il a été légitimé par les macronistes, fondamentalement.
01:08 Donc oui, c'est un débat qui n'aurait pas dû avoir lieu, à mon avis, et qui ne fait