Annoncée fin 2023, cette réforme du collège a pour but d’élever le niveau des élèves en créant dès la rentrée prochaine des groupes de niveau en français et en mathématiques. Les syndicats de l’Education dénoncent un tri des collégiens et une stigmatisation de ceux qui ont le plus de difficultés.
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00:00 À la rentrée prochaine, les collégiens de 6e et de 5e expérimenteront les groupes de niveau.
00:05 Trois groupes mis en place lors des cours de français et de mathématiques.
00:08 Une mesure dénoncée par les syndicats enseignants.
00:11 Nos inquiétudes c'est l'absence de moyens suffisants pour pouvoir les mettre en place.
00:15 Elle est sur l'idéologie elle-même des groupes tels que l'a voulu Gabrielle Attal,
00:19 c'est-à-dire de séparer les bons et les mauvais,
00:22 alors qu'on a gagné justement de la diversité, de la richesse, de leurs compétences et de leur intelligence à tous.
00:27 L'objectif affiché du gouvernement, aider à la réussite des élèves.
00:31 Mais certains syndicats jugent cette mesure inefficace en plus d'être illégale.
00:35 Le code de l'éducation précise que ce sont les collègues au conseil d'administration
00:39 qui décident de l'organisation en groupe, en classe, dans le collège.
00:43 Et l'arrêté contrevient à cette partie du code de l'éducation
00:47 en imposant un fonctionnement en groupe avec un nombre de semaines
00:50 et avec un certain nombre de catégories d'élèves puisqu'elle parle d'élèves en difficulté.
00:56 Les syndicats appellent à manifester aujourd'hui,
00:59 l'occasion pour eux d'alerter sur la situation plus globale de l'éducation nationale.
01:03 On est en train d'amenuiser le service public d'éducation, de lui retirer des moyens.
01:08 Les collègues nous le disent, il y a une forme de rupture,
01:11 il y a une crise de sens des métiers, il y a une crise profonde de l'éducation.
01:15 Pour accompagner les groupes de niveau, plus de 500 postes seront créés à la rentrée prochaine.