Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-Mer : «Les personnes radicalisées sont une minorité en Nouvelle-Calédonie».
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00:00 Écoutez, je crois que la situation ici en Nouvelle-Calédonie, elle est
00:05 évidemment difficile et ancienne.
00:08 Donc, il y a à la fois des actes qui peuvent être considérés comme du
00:16 racisme envers une communauté qui n'est pas celle de Mélanésie,
00:21 qui n'est pas canaque.
00:23 Et puis, il peut y avoir dans le même temps une communauté canaque
00:28 qui se sent ségrégée.
00:30 Voilà la réalité.
00:32 Ça, c'est la réalité d'un ressenti.
00:36 Il y a aussi, et c'est je pense le plus important à vous dire,
00:38 ici, des hommes et des femmes dont certains sont canaques,
00:42 dont certains sont caldoches, qui sont de type européen,
00:47 pour parler comme ça, dont certains sont d'origine asiatique
00:50 et qui sont tous convaincus d'une chose, c'est qu'il y a un destin
00:55 commun et une société commune en Nouvelle-Calédonie et qui ne
00:58 veulent pas rentrer dans ces oppositions et qui ne rentrent
01:00 pas dans ces oppositions.
01:01 Je pense qu'il faut bien avoir conscience que les personnes
01:04 qui sont radicalisées d'un côté comme de l'autre sont une minorité
01:08 en Nouvelle-Calédonie et que certains de ces personnes
01:12 qui sont radicalisées instrumentalisent des gens
01:16 finalement assez faibles, assez faibles parce que désœuvrés,
01:19 assez faibles parce que parfois en grande situation de précarité,
01:26 je pense il y a des gens désœuvrés, désorientés,
01:29 pour alimenter ces discours-là.
01:31 Mais la grande majeure partie des néo-calédoniens,
01:35 qu'ils soient favorables ou non à l'indépendance,
01:37 quelle que soit leur origine, croient à un destin commun
01:41 et à une société commune.
01:42 [Musique]
01:45 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]