Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-mer, était l'invitée de BFMTV pour évoquer la question des émeutes en Nouvelle-Calédonie.
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00:00 qu'on a appris hier soir que Gabriel Attal également a demandé,
00:02 est-ce que la flamme olympique ne passe pas par la Nouvelle-Calédonie ?
00:06 Je rappelle ce passage devait se faire le 11 juin très précisément.
00:10 C'est très fort comme geste, c'est très symbolique pour cette flamme
00:13 qui devait unir l'ensemble du territoire français.
00:17 C'est un sacré désaveu quand même.
00:20 – C'est ce que je vous disais au début,
00:21 c'est qu'on est tous frappés d'une grande tristesse
00:24 quand on voit ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie,
00:26 et quand de façon très rationnelle, alors que nos forces de l'ordre
00:30 sont extrêmement sollicitées, sont extrêmement fatiguées,
00:34 le Premier ministre est amené en responsabilité à prendre cette décision.
00:38 – Parce que la crainte c'était quoi ? Très concrètement ?
00:40 – Très concrètement, quand on organise le passage de la flamme,
00:43 on mobilise les forces de sécurité intérieure pour protéger le passage de la flamme.
00:47 Aujourd'hui nos forces de sécurité intérieure,
00:49 elles sont mobilisées sur le maintien de l'ordre public,
00:52 sur l'assignation à résidence de personnes qui sont impliquées dans les émeutes,
00:57 et ainsi de suite, et donc elles sont mobilisées sur l'ordre public
01:01 et le retour à la vie civile.