Guylain Chevrier, spécialiste des questions de laïcité, était ce vendredi 13 septembre invité de l’émission Punchline week-end sur CNEWS. Il craint que les chiffres de la radicalisation soient sous-estimés, notamment à cause de la «radicalisation à bas bruit.»
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00:00Écoutez, oui, d'autant plus qu'effectivement, on tente de mettre des mesures en place,
00:05puisque notre ministre de l'Éducation, Nicole Bellouet, avait dévoilé en février dernier
00:14des chiffres sur les élèves radicalisés, où on en comptait à peu près 500 avec 160
00:19qui étaient sur le haut du spectre.
00:21Mais on voit bien que là, pour l'élève en question, qui était inconnue de ce point
00:27de vue, on voit qu'il y a aussi une radicalisation à bas bruit, et que ça peut concerner beaucoup
00:32plus d'individus, parce que ça se passe sur les réseaux sociaux, il y a aussi une
00:39sorte d'atmosphère favorable avec les contradictions qu'on a pu relever autour du débat sur l'interdiction
00:49de la maillard qui correspondait finalement à l'application de la loi du 15 mars 2004
00:53d'interdiction des signes religieux dans l'école publique tout simplement, mais qui a donné
00:57lieu à pas mal de polémiques, y compris de la part de représentants de l'Islam de
01:02France qui étaient en désaccord et qui jugeaient que c'était plutôt discriminatoire.
01:08Donc on a cette problématique, mais qui est aussi liée à la difficulté à être dans
01:12une certaine cohérence aussi du message républicain avec l'ensemble des acteurs de la société
01:19par-delà l'état de la société civile, vous voyez.