"Une forme de soumission mentale" : OM-PSG, l'ascendant qui fait mal à la L1

  • il y a 5 mois
Incapable de marquer après avoir passé plus d'une mi-temps en supériorité numérique, l'OM s'est incliné contre le PSG dimanche soir (0-2) lors de la 27e journée. Le symbole d'un club phocéen trop souvent décevant contre son rival en championnat et d'une Ligue 1 qui l'est tout autant. On en parle avec Elton Mokolo dans Tour d'Europe, dont voici un extrait, ce lundi. (Real : S.Farvacque/M.Popovic). Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Sport
Transcription
00:00 On a l'impression qu'il n'y a plus vraiment match entre l'OM et le PSG.
00:03 Elton, on l'a rappelé un petit peu, dimanche soir,
00:07 ils ont quand même beaucoup d'éléments en leur faveur, la supériorité numérique,
00:10 qui Yann Mbappé qui n'est pas spécialement dans un grand soir.
00:13 Et pourtant, toujours pas de victoire contre le PSG.
00:17 Ils sont sur une série, si je dis pas de bêtises, de plus de 400 minutes
00:21 sans marquer à domicile en Ligue 1 contre le Paris Saint-Germain.
00:25 Ça dit quoi de cette rivalité qui n'en est plus vraiment une ou pas assez une,
00:29 peut-être sur le terrain entre l'OM et le PSG ?
00:32 Et là, pour le coup, en sûr, j'ai le sentiment que ce ne sont même pas les planètes
00:35 qui doivent être alignées pour voir l'Olympique de Marseille battre le PSG.
00:38 C'est au-delà de ça, il n'y a pas de terme pour expliquer
00:41 ce que doit faire l'Olympique de Marseille pour battre le PSG en Ligue 1.
00:44 Parce qu'il faut quand même rappeler que l'année dernière,
00:46 ils avaient battu l'Olympique de Marseille avec Neymar, avec Lionel Messi.
00:50 Et c'était en Coupe de France au Vélodrome.
00:52 Et là, pour le coup, ça renvoie à quoi ?
00:53 Ça renvoie à quelque chose qui s'est développé du côté de l'Olympique de Marseille
00:57 et qui se voit année après année, saison après saison, match après match.
01:02 C'est ce complexe d'infériorité.
01:03 Parce qu'en gros, se réjouir du fait que l'Olympique de Marseille, au Vélodrome,
01:08 alors qu'ils ont besoin d'aller chercher avec des champions,
01:10 que l'Olympique de Marseille soit satisfaite d'une bonne entame de match contre le PSG,
01:14 ça en dit long.
01:15 L'Olympique de Marseille ne peut pas attaquer un classique
01:18 en étant dans une forme de soumisson mental
01:20 et en affichant juste cette idée que ça va être un sparring partenaire pour le PSG.
01:25 L'Olympique de Marseille est un club qui, depuis plusieurs années,
01:28 a mis beaucoup d'argent sur le marché des transferts
01:32 et s'est qualifié en Ligue des Champions.
01:33 Bon, via les barrages de Ligue des Champions,
01:36 on a le droit d'attendre beaucoup plus du côté de l'Olympique de Marseille
01:39 et qu'il soit au minimum un challenger pour l'Olympique de Marseille.
01:43 L'absurde révélateur, mais pour le PSG.
01:45 Parce que je rappelle que le PSG, version QSI, a quand même perdu trois championnats.
01:51 Et quand je parle de trois championnats, on parle de Montpellier.
01:54 OK, la première année, c'était une version bêta,
01:57 mais il y a eu Monaco et il y a eu Lille en 2021.
02:00 J'ose espérer que Lille n'ait pas des années-lumières de l'Olympique de Marseille.
02:04 C'est pour ça qu'il y a de la déception légitime qui ressort de moi,
02:09 mais surtout par rapport aux supporters qui aimeraient avoir un choc un peu plus équilibré.
02:14 Un peu plus équilibré, parce que c'est vrai que ça reste le PSG
02:18 avec des moyens qui sont sans comparaison en Ligue 1.
02:23 Bon, finalement, cette déception, j'ai l'impression qu'elle dépasse un petit peu le cadre de l'OM aussi,
02:28 parce que là, on est à la 27e journée et le PSG a 12 points d'avance sur son dauphin, qui est Brest.
02:33 Si on nous avait dit ça en début de saison, je pense qu'on aurait eu un peu de mal à y croire.
02:39 Et finalement, cette course pour l'Europe qui est assez serrée
02:42 derrière le leader parisien, est-ce qu'elle ne camoufle pas un petit peu
02:47 la faiblesse de la Ligue 1 cette saison,
02:50 mise en avant par l'irrégularité de beaucoup trop de gros de ce championnat, Elton ?
02:56 Oui, c'est tout à fait ça. Pour moi, c'est mon avis à savoir qu'en gros,
02:59 il faut accorder énormément de crédit à ce que fait Brest.
03:03 On l'a dit il y a deux, trois épisodes par rapport au fait que Brest,
03:06 moi, par exemple, j'y attendais davantage pour se maintenir comme il l'avait fait l'année dernière.
03:11 Mais par rapport à ça, il ne faut pas nier le fait qu'à partir du moment où il y a les équipes,
03:15 les équipes se battent pour des champions qui tournent à une moyenne de moins de deux points.
03:20 Ce n'est quand même pas rassurant.
03:21 Ce n'est quand même pas rassurant.
03:23 Et pour le coup, ça renvoie à quoi ?
03:24 Ça renvoie au fait que les projets ne sont pas matures du côté de la Ligue 1
03:29 et qu'il y a des équipes qui sont incapables d'établir des séries positives qui s'inscrivent dans le temps.
03:33 Le fait de voir, par exemple, un Monaco qui est sur le podium,
03:36 mais qui n'a toujours pas gagné à Louis II depuis le mois de décembre,
03:40 ce n'est pas de nature à se rassurer.
03:42 Le fait de voir un Nice qui est en déliquidité totale,
03:44 qui serait aujourd'hui parmi les reléguables rien que sur l'année 2024,
03:49 ce n'est pas de nature à se rassurer.
03:50 Donc tout ça aboutit au fait que les équipes font du sur place au mieux
03:55 et que ce sur place profite à Brest qui est dans une période d'euphorie
03:58 où même s'ils sont ballotés à Lorient, eux sont capables de gagner ces matchs.
04:02 [Générique de fin]

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