• il y a 5 mois
Comment allez-vous ? C’est quoi être en bonne santé pour vous ? La Mutualité Française organise dans 7 villes de France des soirées-débats pour donner la parole aux jeunes de moins de 35 ans. Objectif, comprendre leurs préoccupations et leurs besoins en matière de santé et construire avec eux les meilleures façons d’y répondre.

« On passe d’un passé qui ne nous appartient pas à un avenir qui nous appartient mais qu’on n’aura pas vraiment choisi » « On ne m’a encore jamais parlé de psychologie » ou encore « Je n’ai jamais entendu parler de Mutuelle », au Mans, de nombreux jeunes sont venus participer au Forum Jeunes, organisé par la Mutualité Française. Environnement, santé mentale, accès aux soins, les thématiques qui les préoccupent sont diverses. C’est la raison qui a poussé la Mutualité Française à les écouter pour prendre note de ces problématiques. Brest, Aix-en-Provence ou encore Le Port à l’île de La Réunion… 7 soirées-débats comme celle-ci ont été organisées en France. Éric Chenut, président de la Mutualité Française, l’assure : « On ne peut rien faire pour eux sans eux ».
Des rencontres nécessaires et utiles puisqu’elles aboutiront sur des échanges au sein du mouvement mutualiste pour par la suite, engendrer des propositions aux pouvoirs publics.
Nous étions, avec eux, au Mans…

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Transcription
00:00L'objectif, c'est vraiment de tous et toutes vous entendre
00:03et puis essayer ensemble de construire la meilleure manière de répondre à ces besoins, à ces attentes.
00:11On est au Mans aujourd'hui et nous allons rencontrer des jeunes dans le cadre du Forum Jeunes Parlons Santé Solidarité qu'organise la Mutualité Française.
00:33C'est quoi être en bonne santé pour vous ?
00:35On a voulu aller à la rencontre de jeunes de moins de 35 ans, des jeunes en insertion, en recherche d'emploi, des apprentis, des alternants, des étudiants, des jeunes salariés.
00:45J'ai presque 18 ans et je n'ai jamais entendu parler de Mutuel, en tout cas à l'école, que par mes parents et je ne sais encore aujourd'hui toujours pas ce que c'est.
00:54On est en train d'aller de quoi vers quoi ?
00:57Dans un passé qui ne nous appartient pas vers un avenir qui nous appartient mieux qu'on a. On n'aura pas vraiment choisi en fait.
01:03Je suis venue pour une raison plus personnelle en tant que jeune concernée par les premiers lycées.
01:08De santé et surtout de solidarité et aussi je m'accompagne des volontaires en service civique dans des quartiers populaires et avec des difficultés en lien avec surtout l'accès aux droits.
01:18Pour principalement sur l'autisme et les handicaps invisibles.
01:23Nous au secours populaire, il y a beaucoup de jeunes qui ont une méconnaissance totale de notre système et qui viennent d'arriver en France depuis parfois quelques semaines, quelques mois, on a déjà eu ça.
01:31Ils sont relativement perdus.
01:32On a engagé nous une réflexion globale pour savoir comment on devait adapter notre système de santé aux besoins d'aujourd'hui, mais surtout anticiper ceux de demain.
01:41Et il nous a semblé absolument indispensable de questionner les jeunes. Nous, on ne veut rien faire pour eux sans eux.
01:46On a déjà auditionné à peu près 600 sur les quatre premières villes.
01:50Ils ont des problématiques qui leur sont vraiment spécifiques, que ce soit sur les sujets d'accès aux soins, que ce soit sur les sujets de santé mentale,
01:57sur la compréhension de notre système, comment faire les démarches, sur la prévention, sur le champ de la santé scolaire, sur le champ de la santé au travail.
02:05Dans plein d'entreprises différentes en France, le choix de la lutte est imposé.
02:09Il y a des inégalités là-dessus, de tarifs, de remboursements.
02:12Dans toutes les études, il ne m'a jamais parlé de psychologie.
02:15J'ai dû m'intéresser moi-même à ce domaine-là pour me dire, tiens, peut-être que j'ai moyen d'aller mieux.
02:20J'étais enceinte et pour avoir un rendez-vous médical chez un gynéco, c'était compliqué.
02:25Récemment, un étudiant s'est fait prescrire à un test viral et COVID.
02:29Il a dû renoncer au test viral, à quel il coûte 21 euros.
02:32Ça montre que quand on leur donne la parole, ils ont des choses à dire.
02:35Et donc moi, c'est surtout ça que je retiens.
02:37Leur lucidité, leur engagement, leur intérêt à trouver des solutions, à vraiment se préoccuper de leur santé, mais aussi, surtout, de celle des autres.
02:44Est-ce que Mutuel pourrait nous, jeunes profs, faire des partenariats pour que justement, on trouve des fonds, des financements, c'est tout ce qui nous manque ?
02:55Aller plus dans les écoles et aller plus vers les jeunes, ça va leur donner confiance en eux.
03:00Le format où on se retrouve tous entre jeunes, ça facilite le débat.
03:04Il y a une prise d'initiative collective des profs politiques et aussi une volonté de porter la parole.
03:08Ce genre d'initiative, c'est très bien parce qu'on entend enfin la voix des jeunes, qui est parfois pas très respectée, écoutée.
03:14L'avis des jeunes est très important parce que, mine de rien, c'est quand même sur eux que les changements vont influer.
03:22L'idée, c'est que ces propositions qu'on va faire à partir de ce qu'ils nous ont dit, qu'on en échange avec eux, on va en débattre en interne du mouvement mutualiste,
03:29mais surtout aussi, aller proposer un certain nombre de choses au pouvoir public.

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